✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Junno Park
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Contrôle des éléments : Terre. Junno est capable de manipuler et de contrôler des éléments terrestres. Tels que des rochers, de la boue ou toute autre matière issu de la terre. Il peut également pourfendre le sol en deux lorsqu'il touche le sol avec ses mains.
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Ven 18 Jan - 19:58
Just let go
FT. Ann
En ce moment, tout te semble difficile. D'abord, tu t'es fais choper par Leopold alors que tu sniffais une raille de coke. Ensuite, l'entretien avec James, ton patron qui, après une longue discutions, t'as contraints d'aller à un centre de désintox tout en te faisant promettre de suivre une thérapie. Puis, ton retour au QG, l'obligation formelle de supporter Xander, ton chaperon désigné. La difficulté éprouvée à survivre sans ta dose de drogue quotidienne. L'impression désagréable que tout t'échappe, te glisse entre les doigts en disparaissant dans les ténèbres. Tu veux tellement flancher. Tu n'aspires qu'à replonger dans cette drogue bienfaitrice qui t'apportait la paix, la délivrance, mettait en repos tes pensées vagabondes. Car tu as beau avoir passé le plus dur, tes souvenirs restent, demeurent en toi, persistent et te blessent sans jamais pouvoir s'en aller. Ils glissent dans tes veines comme un poison, coulent dans ta mémoire en te montrant tel que tu es au final : un monstre. Un émergé qui a blessé accidentellement sa petite amie au cours d'un combat acharné avec la personne que tu chérissais le plus au monde. - Dakho...
Son nom traverse tes lèvres, s'échappe tel un murmure dans l'air glacé. Il ne saura jamais qui tu es. Il ne connaîtra jamais la vérité. C'est un fait, une évidence. Tu as cherché pourtant à lui en parler, à lui faire comprendre le lien qui vous unissait déjà par le passé mais tu as finis par te rétracter, purement et simplement pour la bonne raison que tu n'as pas eu le cran à le faire. Et pourquoi? Parce qu'il te croirait fou. Voilà pourquoi. Tu l'as lu dans ses yeux. Tu l'as sentis alors que tu te tenais prêt à te confier à lui lors de vos nuits houleuses. Tu l'as perdu. Une seconde fois. Tandis que tu marches aux côté de ton chaperon du jour, un garde aux allures sévères, à peine sociable, tu mets tes mains dans tes poches. Tu baisses la tête. tu réprimes la douleur qui hurle en toi et tu avances, en silence, te fondant en réflexion.
Et si tu t'enfuyais? Là, tout de suite? Et si tu partais toi aussi, pour ne plus jamais revenir? Oui. Cela te traverse l'esprit. Tu as promis à James de te tenir tranquille, de faire au mieux pour remonter la pente et de continuer à te battre pour tes convictions mais tu as encore toutes ces choses qui te bloquent, tout ces souvenirs qui remontent. Tu n'es pas de taille à lutter contre ça et c'est sur une impulsion que tu t'arrêtes, t'immobilises en lâchant à ton chaperon : - Je vais pisser.
Seule excuse qui te traverse, en espérant que l'autre soit assez idiot pour te croire sur parole et te laisser respirer. "Je ne crois pas que ce soit une bonne idée Park." réprime ton collègue en fronçant les sourcils, te prenant de haut au passage. "Les ordres sont clairs. Je dois te garder à l'oeil."
Tu aurais du t'en douter. Non loin de te laisser abattre pour autant. Après tout, tu as gardé le sens de la répartie. Tu lèves les yeux au ciel. Doucement, tu repousses une mèche qui te tombe sur le visage et tu penches la tête sur le côté, faisant claquer sournoisement ta langue contre ton palais. - Si tu veux m'accompagner, vas-y. Ne te gène pas, je te retiendrai pas. Si ça t'amuses de m'observer pendant que je fais mes besoins. Qu'en bien te fasse. Ce n'est pas mon problème.
La provocation. Douce habitude qui t’enivre, t'encercle, dévoilant aux autres ton plus mauvais côté. Alors que tu t'en amuse, perfidement, en affichant désormais un air sournois, tu fais de nouveau claquer ta langue contre ton palais. Tu le défies, en silence. Ton collègue fini par soupirer en crispant les muscles, si bien qu'il finit par lâcher en haussant les épaules : "C'est bon file. Mais t'as intérêt de revenir vite si tu ne veux pas que je te ramène par la peau du cul. T'as compris? "
- Reçu cinq sur cinq.
Brave type. Un sourire étire tes lèvres. Dans une dernière provocation, tu lui adresses un clin d'oeil et tu te retournes, disparaissant peu à peu dans les fougères alentours. L'avantage ici, c'est que tu peux assez vite te carapater. Il n'y a pas beaucoup d'habitation. Pour ainsi dire, aucun. La nature est seule maîtresse des lieux et tu te fonds dans la végétation, en prenant bien soin de vérifier que l'autre ne te suit pas contre ton gré. Non. Parfait. C'est beaucoup plus facile que tu ne l'avais prévu. En moins de quelques minutes à peine, te voilà éloigné, te fondant toujours plus dans cette espèce de jungle qui t'offre à nouveau le plaisir de la liberté.
Tu n'en profites pas plus que ça, cela dit. Tu marches. Tu te caches de temps à autres. Tu ne fais nullement attention à où tu vas et tu te fonds dans tes sombres pensées, toujours, en cherchant au creux de ta poche, un objet contondant capable d'alléger un peu ta peine. Oui. Tu ne l'as pas fais depuis longtemps. Depuis que tu es entré en désintox pour ainsi dire mais là, tu en as tellement besoin. Tu ne veux plus lutter. Manque de chance, à part ton arme de service, tu n'as rien et tu grinces des dents, peste à travers tes lèvres pincées avant d'écarter cette branche qui manque de te lacérer la joue dans une gifle bien méritée. - Qu'est-ce que...
Soudain. Tu t'arrête. Tu t’immobilises. Tes yeux s'agrandissent et tu papillotes des prunelles en tombant nez à nez avec cette femme sortie de nulle part. Surpris, tu restes pantois. Par réflexe, tu amortis un mouvement, tu ancres tes iris sur la dite inconnue mais tu n'as pas le temps d'imprimer ses traits car au même moment, une voix rauque perce le silence environnant, te mettant ainsi sur le qui-vive : " Toi ! Espèce d'enfoiré, ça faisais longtemps que j'attendais ça."
Tes sourcils se froncent. Tes muscles se raidis. En moins de quelques secondes, tu vois cet homme là-bas te foncer dessus, l'expression lourde de colère. Il te faut un petit temps pour le reconnaître, assimilant enfin ce visage à l'un de ces émergés avec qui tu t'es déjà battu il y a plusieurs mois. Dans un grognement, tu crispes le front, la mâchoire. Mais au lieu de sortir ton arme. Au lieu de te mettre en position défensive ou d'attaque, tu restes là, immobile, à le regarder foncer sur toi sans faire le moindre geste. Qu'il vienne. Qu'il vienne te frapper, te blesser, tu n'en as cure. Tu n'attends que ça au final. Tu le défies même de tes iris et tu attends, immobile, planté là comme un piquet, à espérer même qu'il te fasse mal.
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Ann Pembroke
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Pouvoirs : Dôtée d'un pouvoir de régénération lui permettant de guérir de toute blessure, Ann est également immortelle.
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Sam 16 Fév - 15:57
Junno & Ann
Ces derniers temps, Ann en avait assez de jouer à la nounou. Entre les journalistes qui mettaient à mal les missions de la Résistance et les émergés extremistes ou indépendants, elle commençait à perdre patience. Elle essayait de s'en occuper le plus possible, sachant qu'elle pouvait mettre ses talents de persuasion au service des rebelles mais, parfois, elle aurait préféré s'occuper des vraies missions. Celles qui faisaient réellement avancer les choses. Surement une des raisons pour lesquelles être simple espionne au SHIELD lui avait parfaitement convenu à une autre époque. Elle n'avait alors qu'à s'occuper d'elle-même. Elle ne voulait pas se plaindre de sa position. Elle se sentait honorée d'avoir été choisie comme leader pour leur cause. Seulement, parfois, elle aimerait prendre une pause. Se reposer sans avoir à s'inquiéter de ceux qui rendaient les choses plus difficile inutilement.
Ce jour-là, c'était un émergé qui avait toujours refusé de les rejoindre dont elle devait s'occuper. Il voulait combattre la Garde Rouge mais il était bien trop solitaire ou extrême dans ses idées pour rejoindre la Résistance et agir comme un simple soldat. C'était précisément ce genre de comportement qui inquiétait Ann. On disait des émergés qu'ils étaient dangereux pour la communauté et en agissant ainsi, le garçon qu'elle recherchait aujourd'hui, donnait raison à ces accusations. Elle avait donc décidé de lui parler face à face après avoir utilisé une énième fois ses pouvoirs dangereusement pour sa survie. Il fallait à tout prix qu'elle le calme. Qu'elle lui fasse entendre raison. S'il acceptait seulement de l'écouter, peut-être réussirait-elle à lui prouver qu'il ne faisait pas les choses proprement.
Ainsi, Ann avait quitté le camp des résistants à la recherche de cet émergé inquiétant. Habitué à se cacher des citoyens de Genosha, l'homme parvint à se montrer introuvable plusieurs heures, malgré les pistes que possédait l'ancienne reine. Elle réussit enfin à retrouver sa trace dans les collines de Krölik. Elle ignorait quel était son plan. En avait-il un? Elle le suivit donc quelques minutes en silence, toute son attention portée sur lui, préférant ne pas se dévoiler immédiatement. Elle fut cependant surprise lorsqu'elle se retrouva nez à nez avec un garde rouge. Alors là, elle en avait fait des conneries mais elle ne l'avait pas vu venir celle-la.
Ann n'eut pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit que l'émergé se tourna vers eux et, lorsqu'il vit le garde, sembla le reconnaître. A la surprise de l'ancienne agent du SHIELD, l'émergé décida d'attaquer. Cependant, le garde ne bougeait pas, ne cherchant pas à se défendre. Sans même y réfléchir Ann parcouru la distance qui la séparait du garde et s'empara de l'arme de celui-ci avant de le pousser au sol et de pointer l'arme sur l'émergé. Celui-ci se stoppa soudainement sous la menace.
- C'est lui l'ennemi. s'indigna l'émergé. - Pars, tant que tu le peux. Je me charge de lui. - Non. dit-il finalement après une courte hésitation.
Soudainement, Ann se sentit pousser par une force invisible contre un arbre, sa tête heurtant le tronc brutalement. Elle fut sonnée le temps de quelques secondes et porta la main à son crâne. Elle saignait. Elle se releva malgré tout, sachant pertinnement que la blessure finirait par disparaître d'elle-même. Elle s'était assez mutilé pour savoir que le temps de guérison devenait de plus en plus court. Son pouvoir de régénération n'était pas au plus haut de sa forme mais il était bien de retour.
L'émergé s'était précipité sur le garde rouge, le ruant de coups. Heureusement pour l'asiatique, le pouvoir de télékinésie du garçon n'apparaissait que par moment et il ne semblait plus capable de l'utiliser. Ann en profita pour ranger l'arme, n'ayant jamais eu l'intention de l'utiliser, et pour attaquer l'émergé. L'éloignant du garde, elle l'immobilisa d'un bras autour du cou, l'empêchant de respirer. Il se débattit un instant avant de perdre conscience. Ann ressortit alors l'arme et la pointa sur le garde.
- Je ne l'ai pas utilisé contre lui mais je ne serais pas aussi clémente envers toi si tu essayes de t'enfuir. le menaça-t-elle.
Elle pensait avoir enfin le contrôle sur la situation mais elle entendit une quatrième voix. Le garde n'était pas seul et il était recherché. Il ne manquait plus que ça.
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Mar 26 Fév - 10:34
Just let go
FT. Ann
La situation dégénère. Brutalement. Complètement. Entièrement. Tu ne t’y attendais pas. Tu ne cherche pas cependant à t’échapper et tu reste là, immobile, à défier cet émergé, ce monstre, cette erreur de la nature qui veut foncer sur toi, prêt à se venger de votre confrontation passée. Qu’il te blesse. Tu t’en fiche. Qu’il te fasse du mal, qu’il te saigne, tu n’attends que ça au final. Un rictus sournois étire tes lèvres et tu fais claquer ta langue contre ton palais, serrant les poings sans la perspective de t’en servir.
Hélas pour toi, la femme s’interpose. Tu plisses les sourcils, l’air renfrogné. Un grognement rageur s’échappe de ta gorge nouée et tu te fige, observant à présent la scène qui se déroule devant toi. Pourquoi tu ne t’enfuis pas? Pourtant, ça serait l’occasion rêvé. Pourquoi tu reste là, dos droit, corps tendu face à ces ennemis qui pourraient te tuer en un claquement de doigt malhabile? A vrai dire, tu ne sais pas. Tu as l’impression de te foutre de tout. Tu ne veux pas te battre, te défendre car divers sentiments destructeurs te traversent et tu veux, tu souhaite, ardemment, perfidement d’être foudroyé par le mal. Oui, tu cherche à te blesser, de divers façons. Tu veux saigner, souffrir comme ton coeur, ton esprit saigne depuis un temps déjà. C’est devenu une nécessité, un besoin primaire. Tu es loin d’être guéri et ton manque intérieur, ta colère et ta peur, te rend plus instable encore. Tu veux mourir. Peut-être. Une chose est sûr : tu veux disparaître et ton souffle devient alors saccadé, irrégulière. Ton regard reste figé, fixé sur tes adversaires dont le ton s’échauffe peu à peu.
Quand soudain, l’homme envoi sa congénère valser, tu écarquille les yeux. Sous le coup de la surprise, tu amorce un mouvement. Tu recule de quelques pas et tu te colle presque à l’arbre dressé derrière toi. Tout va si vite désormais. Le temps d’un battement de cil et te voilà de plus belle la cible, si bien que tu n’as pas le temps de voir quoi que soit. Un premier coup de poing en pleine figure et tu titube, tu es sonné. Tu sens un liquide chaud couler de tes narines et tu grogne, peste, sans pour autant lui rendre la pareille. Douleur brutale mais enivrante. Tu as ce que tu voulais, non? Oui. Tu goûte au plaisir sournois et intense de la souffrance. Passé la surprise, tu t’en délecte et un rire même traverse tes lèvres pincées tandis qu’un deuxième coup, plus violent cette fois, te transperce la poitrine et te propulse à terre. - C’est tout ce que tu as dans le ventre?
Voix rauque et sarcastique. Façon pour toi de titiller toujours plus la colère de l’émergé. Tu en joue et tu te redresse, difficilement, reprenant de plus belle s’en t’arrêter : - Je suis déçu. Moi qui m’attendais à mieux de la part d’un monstre comme toi.
Oh oui. Le titiller. Le pousser toujours plus loin dans sa quête de vengeance. Frappe. Frappe donc. Les coups s’accélèrent et ton dos se colle à la terre. Tu es recroquevillé. Ton visage gonfle sous le contact de ses phalanges sur ta peau désormais à vif mais tu continue néanmoins à sourire, à le défier, lâchant un hoquet lorsque ta respiration se bloque sous l’impact de son pied dans ton ventre. Ta lèvre se fend légèrement et tu sens un goût amer envahir ta bouche. Mais alors que tu es cloué au sol, te faisant malmener par l’homme qui t’insulte, s’offusque, la femme revient et s’interpose de nouveau, mettant un terme au combat. Elle enroule son bras autour du cou et l’endort, le calme, le neutralise si rapidement que tu en reste pantois.
De plus belle, un grognement s’échappe de tes lèvres et tu cherche à te relever. Tu tombe une première fois puis une seconde, avant de trouver enfin un équilibre précaire. Tu es vexé. Un peu. Tu aurais aimé que cela continue et ta main tremblante vient s’appuyer contre le tronc de l’arbre, reprenant ton souffle. Tandis que l’ennemie braque son arme sur toi, tu redresse le menton. Tu passe une main brève sur ton visage écorché et tu ancres tes iris aux siens, répondant d’un ton éraillé : - Je crois que c’est plutôt clair…
Tu es prisonnier. Tu es coincé mais bizarrement, cela ne te fais ni chaud ni froid. Tes iris brillent d’une certaine lueur de défi et tu t’apprête à poursuivre d’un ton sarcastique quand soudain, cette fois, une voix familière s’élève par delà les bois, te faisant sursauter. “ Junno? Putain si je te retrouve, je te jure de te donner un bon coup de pied dans le cul. Merde. Pourquoi on m’a coltiné un merdeux pareil. Fais chier. Park?! Réponds-moi petit con. Je sais que t’es pas loin ! “
Tu ne veux pas. Tu ne veux pas y retourner. Tu aurais dû t’enfuir finalement quand tu avais l’occasion. Un frisson désagréable te parcoure l’échine et tu te tend. Tu lâche un : - Merde…
A peine audible. Tes poings se serrent et tes traits se crispent, plissant des sourcils en te demandant ce que tu dois faire à présent. Crier? Hurler son nom pour qu’il vienne te chercher et arrêter l’émergé en face de toi? Tu ne sais pas. Tu ne sais plus et tu panique. Littéralement. Tu panique. Tu sens ton corps trembler et tu papillonnent des paupières, sentant tout à coup cette énergie dévastatrice couler à l’intérieur de toi comme pour répondre à tes sentiments bancals et précaires. - Non, non, non. Pas maintenant bordel. Pas encore.
Pas encore bon sang. Trop tard. Tu as paniqué et tes pouvoirs ressurgissent sans que tu ne puisse rien faire. Tu le sens. Tu le sais. Ils deviennent chaque jour un peu plus incontrôlable et tu recule, tu halète, tu te contracte, rendant le phénomène plus fort, plus intense encore. Pour l’unique et bonne raison qu’ils vivent, frappent au même rythme de tes émotions exacerbées.
Tes mains enserrent ta tête et tu cherche malgré tout à t’en extirper. Cela ne fait que l’effet inverse et la terre craquelle sous toi, te fais flancher, trembler si bien que tu tombe à genoux au moment même où le sol se déchire, se fend sous le poids d’une secousse, une vibration immédiate et violente. Ton cœur bat plus vite contre ta poitrine et tu gémis, attrape finalement ton arme de service avant de le braquer sur ta propre tête, murmurant presque à la femme d’un ton implorant. - Tire. Fais-le ou alors, c’est moi qui le ferais.
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Ann Pembroke
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Lun 22 Avr - 16:40
Junno & Ann
L'arme pointée sur le garde, Ann essayait de réfléchir rapidement. Pour l'instant, elle avait le contrôle sur la situation mais cela n'allait pas durer puisqu'un autre garde s'approchait. Elle n'avait pas beaucoup de temps. Elle devait agir et vite. Mais celui qui était à sa merci compliquait les choses d'une étrange manière. Il aurait pu crier, avertir son collègue, à deux ils pourraient mieux maîtriser Ann. Mais il n'en fit rien. Au contraire, il semblait paniquer, comme s'il ignorait quelle était la meilleure issue à cette histoire. Mais ce n'était pas là le plus étrange. Non, ce qui surprit Ann fut les secousses. La terre s'était mise à trembler subitement sous leurs pieds, sans crier gare. Et la reine déchue avait été témoin de bien trop d'évènements déconcertants pour simplement supposer que c'était l'oeuvre de la Nature. Non, elle avait fait le lien entre les paroles de l'asiatique et ce qu'il se passait. C'était de lui. Ce garde rouge, cet homme qui les traquait en les accusant de monstres, était lui-même un émergé. Et il était absolument terrifié. Il en tremblait, se recroquevillant comme un enfant effrayé. Elle eut de la peine pour lui, ne pouvant qu'imaginer le dégoût qu'il ressentait pour lui-même s'il croyait aux valeurs de la Garde Rouge. Elle-même commençait à avoir peur. Cette panique qu'il ressentait n'était pas bonne pour eux. Ses pouvoirs se déchainaient de plus en plus et les mettaient en péril. Il fallait qu'il retrouve son calme avant qu'ils ne tombent dans les profondeurs de la terre. Mais il la surprit une nouvelle fois en collant son crâne contre l'arme qu'Ann pointait. Il voulait qu'elle y mette un terme. Il voulait anéantir le monstre qu'il pensait être.
- Non. répondit-elle d'une voix calme car elle avait pris une décision.
Elle retira l'arme de l'emprise du garçon et assena la crosse contre l'arrière de son crâne. Il perdit conscience, s'affala sur le sol et la terre cessa de trembler. Un danger en moins. A présent, il lui fallait s'occuper d'un troisième homme. Surtout que la vue de la résistante la plus recherchée de tout Genosha avec deux corps à ses pieds ne ferait pas un bon tableau. Alors, elle se réfugia derrière le même arbre qui l'avait assommé quelques secondes plus tôt, attendant que le garde rouge approche et découvre la scène. Celui-ci apparut dans son champ de vision et accourut en voyant les deux corps au sol.
- Merde... l'entendit-elle murmurer.
Sans doute se demandait-il si c'était là le résultat d'un combat entre les deux hommes. Ces questionnements laissèrent à Ann quelques secondes pour agir et le prendre par surprise. Arrivant par derrière, elle l'attaqua, avec la ferme intention de faire perdre conscience à une troisième personne. Elle aurait pu le tuer, cela aurait été facile. Viser et tirer. Mais elle ne voulait pas ôter la vie. Pas dans une guerre enclenchée malgré la population. Qui sait ce que cet homme faisait dans son ancienne vie? Peut-être n'avait-il jamais fait de mal. Surement ne méritait-il pas de mourir. Aussi, il fallait l'admettre, cela donnerait à Ann une très mauvaise image. Avec les médias qui suivaient leurs moindres faits et gestes, la tête de la Résistance se devait d'acquérir le soutien de la population le plus possible. Passer pour une femme sanguinaire n'aiderait en rien.
Le garde rouge se défendait bien, il était bien entraîné. Mais l'effet de surprise l'avait déstabilisé et au bout d'un certain temps, il s'était retrouvé à terre, ayant perdu connaissance. Ann s'empara de son arme de service dans l'intention de la ramener au QG. Elle se redressa ensuite et observa les trois corps autour d'elle. Bon, qu'est-ce qu'elle devait faire maintenant?
Plusieurs minutes s'étaient écoulées depuis le combat quand l'asiatique ouvrit les yeux. Ils se trouvaient désormais, lui et Ann, dans un ancien bâtiment abandonné. Elle n'avait pas pu le ramener au QG, c'était trop dangereux. Et elle n'avait toujours pas décidé quoi faire de lui. Ce qu'elle savait, en revanche, c'est qu'ils devaient discuter.
- Désolé pour le coup. Je sais que ce n'était pas ce que tu espérais.
Le garçon était suicidaire. Elle l'avait bien compris. Il n'était pas le premier à penser à cette option en s'étant découvert des pouvoirs. Le gouvernement faisait tellement peur ces derniers temp que beaucoup d'émergés avaient envisagé cette solution, malheureusement.
- Tu as ces pouvoirs depuis combien de temps?
Il était attaché à une poutre verticale, assis sur le sol. Ann était posté devant lui, les bras croisés, les deux armes des gardes rouges attachées à sa ceinture.
@beerus
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Junno Park
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Mar 30 Avr - 10:57
Just let go
FT. Ann
Tout s’embrouille à l’intérieur de toi. Tout s’envenime. Tout devient flou, trop douloureux à supporter et tu ne tiens plus à vivre avec ce poids. Ces souvenirs. Ces secousses. Ces tremblements qui vivent, rejaillissent à chacune de tes émotions exacerbées. Ces pouvoirs qui te tourmentent, te gâchent l’existence depuis plusieurs mois déjà. Non. Non. Tu n’arrive plus à le supporter. Tu n’arrive plus. Tu ne veux plus vivre avec ça sur la conscience. C’est pour cette raison que tu braque cette arme. Que tu refuse catégoriquement d’appeler à l’aide ton collègue. De peur, peut-être, sûrement, qu’il sache la vérité à ton sujet. Quand bien même. Tu n’es plus digne d’être dans la garde. Tu n’es plus digne de porter l’uniforme. Celui qui, pourtant, te rendait si fier, si pimpant avant de sombrer dans la drogue et le néant. Tu n’as plus aucune issue. Plus aucune possibilité. De plus, tu ressens de la culpabilité à l’égard de cette émergée. Cette femme à la patinoire que tu as tué. Sans porter le coup fatidique. Cela te rappel ton ex-petite amie. Cela te rappel à quel point, tu es un danger. Pour toi comme pour les autres. Que tu ne mérite pas de vivre. Et non. Non. S’en est trop. Trop pour ton coeur brisée qui bouillonne en toi telle une bombe prête à exploser.
Fuir t’es impossible désormais alors qu’il en soit autrement. Les dents serrés, tu implore cette femme, cette ennemie, d’abréger tes souffrances. D’appuyer sur la détente en menaçant sinon de le faire par toi-même. Tes jambes tremblent. Ton corps frémit mais tu ne tiens pas à reculer. Tu es prêts à le faire. A te tuer. A te tirer une balle dans la tête, débarrassant enfin le monde de ta présence. Tu n’es rien. Tu n’es plus rien. Des larmes te piquent la vue à la pensée de Dakho, de Harry, de Lucy aussi même si tu lui en veux encore énormément. Ils seront bien mieux sans toi. C’est un fait. Une vérité. Autour de toi, la terre continue de trembler mais alors que tes doigts titillent la gâchette. Alors que tu te prépare à tirer, à accepter ta macabre destinée, la femme désapprouve ta demande, te laissant les yeux écarquillés, l’air pantois : - Quoi?
Tes sourcils se froncent. Ta mâchoire se serre plus encore et le sol bouge de plus belle sous vos pieds. Mais tu n’as pas le temps de chercher à comprendre. Tu n’as pas le temps de tirer sous son refus ordonné. Elle est bien trop vive pour cela et voilà qu’un coup t'assomme l’arrière du crâne. Ton corps bascule en avant. Te voilà sonné, sombrant dans le néant mais pas celui escompté. Propulsé dans un sommeil sans rêve pendant un temps indéterminé. Tu te réveillera que bien plus tard. Attaché à ce poteau comme un vulgaire prisonnier, dans un lieu que tu ne connais pas. Que tu n’apprécie pas aussi cela dit et tu grogne. Tu papillonne des paupières. Tu secoue la tête à plusieurs reprises comme pour tenter d’émerger. De remettre des images dans ta mémoire quelque peu embrouillée. - Qu’est-ce que…
Il te faut quelques minutes pour te rappeler de ce qui s’est réellement passé. Tes yeux accrochent la silhouette devant toi et tu grogne de plus belle. Tu fuis son regard à ses mots, faisant claquer sournoisement ta langue contre ton palais alors qu’elle te murmure que ce n’était certainement pas ce que tu espérais. Non. Ce n’était pas ce que tu voulais. Tu tente de gigoter mais tes mains sont attaché derrière le dos. Tu ne peux pas bouger. Tes traits se tirent, se tendent et tu enchéris, prenant cette voix rauque, hautaine que tu affectionne tout particulièrement dans ce genre de situation précaire : - En effet. Je m’attendais à mieux de ta part. Me voilà déçu.
Sarcasme susurré entre la barrière de tes chairs. Sourcils qui se tendent sur ton front déjà plissé. L’émergée que tu reconnais comme la plus recherchée poursuit de plus belle et te pose une question. Une question qui ne fait que te tendre de plus en plus. Un grognement t’échappe et tu glisse tes iris sur elle. Tu la foudroie de ton regard perçant, vif, quoique encore légèrement sonné par les coups que l’autre t’as infligé, en plus du dernier derrière la tête. L’arrière de ton crâne vient à se poser contre le poteau et tu décide alors de ne pas répondre tout de suite. Tu sers des poings entre tes poignets entravés. Ton coeur bat rapidement contre ta poitrine crispé et tu ravale ta salive, hésite réellement à te confier même si tu n’es clairement pas en position de force à l’heure actuelle. - Pourquoi je te le dirai? Je ne te fais pas confiance. Je ne suis pas comme vous. Et je ne serai jamais.
Refus d’admettre cette sinistre vérité. Cette horrible réalité. Oui. Tu aurais nettement préféré te prendre cette balle dans la tête. Tu aurais nettement préféré que tout se finisse, là-bas, dans cette forêt. Tes lèvres frémissent légèrement et ta langue claque de plus belle contre ton palais. Tu fermes les yeux quelques instants. Mais alors que tes paupières se ferment, la vision de tes pouvoirs. De tes souvenirs. De tout ce qui a pu se passer jusque là te revient en pleine poire et tu soupir, baisse finalement le menton en chuchotant presque : - Cela va faire plusieurs mois déjà… Ça a commencé doucement puis maintenant. Ils deviennent impossible à gérer. Dis-moi?
Pause marquée. Le temps pour toi de relever la tête. Le temps pour toi d’ancrer tes prunelles dans celles de la plus dangereuse résistante. Oui. Tu marques une pause. Un temps d’arrêt. Tu te redresse légèrement sur ta prison improvisée, la foudroyant presque de ton regard perçant tandis que tu penche légèrement la tête sur le côté comme pour la défier silencieusement : - Pourquoi m’avoir laissé la vie sauve? Pourquoi ne pas avoir fait ce que je t’ai demandé? Après tout. Ce n’est pas parce que j’ai des pouvoirs que je ressens de l’amitié envers vous. Bien au contraire. Je vous hais au plus haut point et ça. Ca ne changera jamais.
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Mer 4 Sep - 11:24
Junno & Ann
La reine déchue garda le silence au sarcasme de son prisonnier, les bras toujours croisés. Elle l'observait calmement avec un air impassible sur le visage pour ne pas dévoiler le fond de sa pensée. Elle avait de la peine pour ce jeune homme. Il faisait pitié. Elle n'en montrait rien car elle devinait, grâce à son attitude hostile, que cela ne ferait que l'agacer et probablement le perturber un peu plus dans ses émotions. Au vu de ce dont elle avait été témoin quelques minutes plus tôt, il ne valait mieux pas attiser les flammes qui sommeillaient en lui. Un nouveau séisme serait malvenu et dangereux pour tous les deux. Un danger qui aurait le pouvoir de donner au garde la délivrance qu'il recherchait tant.
Il refusait de répondre à sa question. Il niait toujours. Non, il n'était pas comme elle, comme les autres résistants. Il n'était pas un émergé. Que répondre à cela? Elle aurait pu utiliser du sarcasme elle aussi. Lui rappelait ce qu'il s'était passé. Qu'il ne servait à rien de nier l'évidence. A quoi bon? Il savait parfaitement ce qu'il était, même s'il n'était pas prêt à l'accepter.
Puis, un murmure. Il admit. Il avait découvert ses pouvoirs il y a plusieurs mois déjà. Chaque jour, ils étaient plus puissants et plus incontrôlables. Ann comprenait un peu mieux sa détresse. Le jeune homme était doté d'un pouvoir incroyablement puissant et dangereux qui, sans entraînement ou aide, semblait insurmontable. Malheureusement, il ne devait pas être le seul dans cette situation à Genosha en raison de la persécution qu'il y avait à l'encontre des mutants. Ce manque de contrôle et les peurs qui habitaient chacun mettait en danger la vie de tous.
- Si tu écoutais moins la Garde Rouge tu aurais compris depuis longtemps que je n'étais pas une tueuse. C'est votre rôle, ça.
Il avait voulu la défier, elle avait répliqué. Elle n'était pas hostile pour autant. Elle n'était pas là pour discuter des actions de la Garde Rouge mais bien de lui. Il était un ennemi de son camp mais il était un émergé. Elle pouvait l'aider et elle le voulait.
- Je ne t'ai pas tué parce que tu ne le mérites pas. Personne ne devrait mourir à cause de ce qu'il est. Que tu le veuilles ou non, tu es comme moi. Un mutant.
Il était temps de se débarrasser progressivement du mot émergé. Il y avait différentes natures pour chacun. Mutant, extraterrestre, des humains modifiés génétiquement et même des dieux. Elle en oubliait certainement d'autres. Des mots qui semblaient irréels à cause de tous ces faux souvenirs qui peuplaient leurs esprits mais qui existaient dans leur réalité.
- Ta haine ne changera rien à ta nature. Tu es né mutant et rien ne pourra t'enlever cela. Tu évolues dans un environnement anti-émergé mais tu en es un et ce n'est qu'une question de temps avant que la Garde Rouge ne le découvre et s'occupe de ton cas. Tu connais le sort qui t'es réservé. Est-ce vraiment ce que tu désire? Alors même que tu n'as jamais voulu de ces pouvoirs?
Ann n'était pas sûre que ses paroles aient beaucoup d'effet sur le garde. Après tout, ce n'était qu'un homme perdu et en colère contre le monde entier. Il trouvait son sort injuste et il savait parfaitement qu'il n'y pouvait rien. Alors, elle en vint au fait.
- Je peux t'aider. Je peux t'aider à maîtriser tes pouvoirs pour qu'ils ne blessent personne. Toi inclus. Tu n'as pas à subir ta nature. Tu dois apprendre à vivre avec.
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Junno Park
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Ven 1 Nov - 20:16
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FT. Ann
Es-ce que tu t'attendais à ça? Non. Es-ce que tu pensais un jour à te faire capturer? A rencontrer l'émergée la plus recherchée? A lui parler, sur ta condition que tu cherches tant à renier, cacher? Non plus. A vrai dire, tu t'attendais à tout sauf à ça. Tu pensais pouvoir t'enfuir. Partir loin de Genosha pour ne plus jamais revenir. Tu aurais préféré mourir. Oui. Plutôt que de devoir subir son regard. Plutôt que d'entendre ses mots, ce qui te fais lâcher un sourire. Un ricanement t'échappe et tu ne peux t'empêcher de répliquer quand elle te sort qu'elle n'est pas une tueuse. Que ce titre appartient plutôt à la Garde. A l'élite qui était, avant ta déchéance, ta famille. Ton unité. Tes héros, aujourd'hui entravés. Brisés par une nature que tu refuses toujours autant à accepter. - Mais bien sûr. Je te crois. Tu parles.
Ces monstres sont des tueurs. Tu es un tueur. La preuve. Le souvenir d'une vie passée te perce et tu trembles légèrement sous son touché empoisonné. Tu repense à ton ex-petite amie ensanglantée, frappée par ce rocher que tu as toi même lancée. Tu la revois, immobile, le corps ballant, la tête touchée par un projectile qui ne lui était même pas destiné. A nouveau, tu entends Dakho. Tu l'entends te hurler de partir. De t'enfuir, prenant la responsabilité de ton propre fléau. De ta propre bêtise. Tu te revois courir et ta mâchoire se crispe à ces images impossible à enlever. Graver dans une mémoire retrouvée, d'une barrière éclatée à tout jamais. - NON ! Je n'en suis pas un bordel !
Tu t'énerve. Tes traits se tendent et tu propulse ton buste en avant, très vite retenu par les liens qui entravent tes poignets, te serrent, te forcent à rester immobile sur ce foutu pilonne. Oui. Tu aurais préféré largement mourir. Tu aurais préféré te prendre cette balle dans la tête pour ne plus souffrir. Tes sourcils se froncent et ta poitrine se soulève à chaque respiration effrénée. Tu es en colère comme terrifiée. Tu refuses de l'écouter mais tu dois pourtant te calmer. Si tu ne veux pas que la terre tremble de plus belle sous un élan incontrôlé. - Je n'ai pas besoin de ta pitié.
Ni de celle de personne d'ailleurs. Pour toi, tu mérites de mourir. Tu mérites de te faire frapper. Tu mérites de te briser, par cette drogue qui te manque comme par ces lignes gravées dans ta chair en de fines cicatrices. Tu ne mérites pas de vivre. Tu ne le veux pas. Ta langue vient claquer contre ton palais et tu ricanes, une fois de plus aux paroles pourtant véridiques de l'ennemie debout en face de toi en position de force. Tu es dans la merde. C'est une vérité. Tu sais que si tes collègues le découvre, tu es bon pour te faire enfermer, torturer même si tu étais des leurs dans un passé effrité. Tu le sais. Tu n'es pas con. Tu as travaillé là-bas. Tu sais comment cela fonctionne pour l'avoir approuvé. Mais tu refuses de lui donner raison pour l'unique et bonne raison que tu ne veux pas lui faire cet honneur. Ce plaisir. Jamais. - Pff. Ouai, peut-être bien. Ça réglerait le problème non? Le tien aussi par la même occasion.
Un garde en moins. Elle devrait s'en réjouir non? Visiblement pas car elle te propose son aide. Elle est sérieuse elle ? Surpris, sceptique aussi, tu hausses un sourcil, te fondant en mutisme. Tu te poses de nombreuses questions. Ton coeur bat de plus en plus vite contre ta poitrine et tu restes pantois, immobile, figé, perdu dans ce retournement de situation jamais pensé. Et si... Tes muscles se crispent et ta langue vient une fois de plus claquer contre ton palais. Non, non, non. "N'y penses même pas. Personne ne peut t'aider." Passé la surprise, ton caractère aiguisé revient de plus belle et tu rejettes cette mèche de cheveux, à nouveau glissé sur le devant de tes yeux dans un mouvement de défi murmuré. Dans une expression de petit con que tu es. Dans un doigt d'honneur que tu ne peux pas lever. Tu trouves cela trop facile et un sourire narquois se dessine sur tes lèvres gercées tandis que tu penches ta tête légèrement sur le côté. Rebelle et particulièrement décidé à ne pas se laisser duper sans réagir. A ne pas lui faciliter la tâche de ton esprit paumé. Foudroyé par de nombreuses souffrances accumulées. - Et si je refuses? Comment savoir si tu es vraiment sincère? Je ne te fais pas confiance. Et je te l'ai déjà dis non? Je ne veux pas apprendre à vivre avec. Alors ta bonne âme ou ta bonne conscience, tu peux te la garder. Laisse moi crever. Ca te feras un soucis de moins à gérer.
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Ann Pembroke
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Mar 17 Mar - 18:04
Junno & Ann
Son hostilité était persistante. Il la lui crachait au visage à chaque nouvelle réplique, s'accrochant de toute cette force à ce monde qui s'était écroulé pour lui. Elle aurait pu être exaspérée, abandonner et le laisser ici pour passer à autre chose, à quelqu'un de plus important qu'un Garde Rouge en pleine crise existentielle. Mais elle comprenait son sentiment car elle l'avait vécu à de nombreuses reprises dans sa longue vie. C'était effrayant et cela nous faisait perdre la raison. Quand elle s'était réveillé de la mort pour la première fois, Anne avait voulu retourner auprès de ce monde qu'elle connaissait, celui-la même qui l'avait fait décapitée. Sloan avait dû l'en empêcher et la raisonner pour qu'elle comprenne qu'elle ne pouvait pas revenir en arrière. Qu'il lui fallait accepter la vérité car, quoi qu'elle en dise, elle ne pouvait même pas y échapper par la mort. Ensuite, il y avait eu la mort de son deuxième mari, renoncer à connaître ses petits enfants pour leur sûreté, abandonner ses propres enfants des siècles plus tard puis, plus récemment, l'arrêt d'une vie bien rangée au SHIELD car on devenait brutalement quelqu'un de recherché. Tout ça, Ann avait dû l'accepter. Alors oui, elle comprenait pourquoi ce garde s'accrochait désespérément à quelque chose qui ne lui voulait pas du bien. Mais il lui faudrait avancer et elle voulait l'aider.
- D'accord, mais si tu ne veux pas vivre avec ces pouvoirs que comptais-tu faire à la Garde Rouge? Aller travailler tous les jours en espérant que tu n'allais tuer personne avec ce pouvoir qui t'est incontrôlable? Tuer de parfaits civils parce qu'un jour tu seras sous l'emprise de trop grosses émotions qui détruiront tout un immeuble?
Elle marqua une pause, réfléchissant à la situation. Elle voulait le faire réagir mais rien ne semblait fonctionner si bien qu'elle n'avait que peu d'idées pour lui faire ouvrir les yeux. Mais elle n'était pas encore prête à abandonner.
- Si tu voulais que je t'abatte, pourquoi ne pas l'avoir fait toi-même? Il semblerait que ce soit la seule issue que tu aies considéré pourtant.
Ici même, il aurait pu détruire le bâtiment pour que les débris leur tombent dessus et le tuent sur le coup. Ce ne serait pas agréable mais Ann savait qu'elle s'en sortirait si c'était la décision qu'il prenait. La seule ombre au tableau c'est que les autorités finiraient par retrouver le corps du garde rouge et utiliserait cet événement pour annoncer un assassinat de la part de la Résistance. Clairement, ils n'avaient pas besoin de ça. Ainsi, Ann était incertaine des intentions du jeune homme mais quelque chose, son instinct peut-être, lui disait qu'il fallait creuser un peu plus. Qu'il y avait un espoir de lui ouvrir les yeux.
- Je vais te poser une question et je veux que tu me répondes honnêtement. commença-t-elle doucement avant de marquer une pause. Est-ce que tu veux vivre? Je ne parle pas de survivre mais bien de vivre.
Il y avait une différence majeure. Elle devinait que la vie avait été un fardeau pour lui ces derniers temps. Qu'il soit libre physiquement ne garantissait pas la vraie liberté. Celle de vivre hors d'une prison mentale.
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Junno Park
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Mer 1 Avr - 15:12
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FT. Ann
Oui. Ton coeur bat à un rythme irrégulier. Tu refuses d’admettre la vérité. Tu refuses d’obtenir son aide même si accepter sa main t’as doucement effleuré. Non. Mensonge. Elle ne peut pas t’aider. Tes sourcils se froncent toujours plus sur ton visage crispé et ta langue, sournoisement, claque contre ton palais contre la proposition donnée que tu t’entêtes, oh oui, à repousser. Finalement, mourir de sa main, de la tienne ou celle de ce stupide émergé aurait été plus facile, libérateur. Un ricanement s’échappe de la barrière de tes chairs à ses mots claqués, aux souvenirs resurgis d’une ancienne bataille, d’un ancien conflit entraînant souffrance et agonie à une femme que tu aimais. Ou appréciait. Tes ressentis à son sujet sont devenu si vague depuis que tu as retrouvé Dakho. Depuis que tu l’as de nouveau confronté, au désir et à la colère entremêlés. Que comptais-tu faire à la Garde Rouge? Fuir. Partir et ne jamais refoutre les pieds dans cet endroit maudit. C’était ce que tu t’apprétais à faire, avant de tomber nez à nez devant tes ennemis. Ironie quand tu y penses. Toute ta vie. Toute ton existence est une grosse blague à part entière et le destin s’acharne sur toi comme jamais. Alors non. Pas besoin de lui sortir l’évidence, la réalité. Tu le sais déjà. Tu le sais déjà depuis longtemps. Depuis que la vérité a éclaté ce soir là, en compagnie de ton meilleur ami. Tu aurais pu le tuer. Tu aurais pu le blesser. Cette culpabilité te hante bien assez et ce n’est pas pour rien que tu t’es laissé grisé par ce que la drogue et la mutilation pouvaient t’apporter. Ce n’est pas pour rien que tu t’es laissé enivré, capturé par cette poudre blanche libératrice, qui te manque encore aujourd’hui. Pour ne plus être un échappatoire à ta souffrance interne non exposé. Souffrance oui que tu exposes uniquement en sarcasme. En méchanceté gratuite et en des ricanements échappés. C’est plus facile comme ça. Moins compliqué. Ta mâchoire se serre, tes muscles se crispent, se tendent et tu claques entre tes dents serrés, bien décidé à ne pas te laisser amadouer malgré la peur dissimulée : - Parce que tu me connais peut-être? Désolé mais je ne crois pas non. Je sais tout ça. Plus que tu ne le crois. J’ai retrouvé ces fichus pouvoirs mais aussi mes souvenirs. Ce que je voulais, c’était me casser. Me barrer de cet endroit. Manque de bol, vous êtes arrivé avant. Dommage hein.
Une fois de plus, ta langue vient claquer contre ton palais. Une fois de plus, tu fais preuve d’ironie, de mépris alors que tu laisses un fin rictus s’étirer. Dans un mouvement de tête, tu rejettes cette mèches de cheveux tombés au devant de tes yeux plissés avant de laisser l’arrière de ton crâne s’appuyer contre le poteau où elle t’a lié, emprisonné, ce qui a de quoi d’autant plus t’irriter. Or, une question est posée. Une bombe est lancée. Voilà que ses dires te transpercent et te fais lâcher un sifflement rageur. Tes yeux s'abaissent. Ton coeur bat de plus belle contre ta poitrine serrée et tu n'oses pas y répondre car pour la première fois, tu te sens incapable de le faire. Oui, pourquoi? Pourquoi ne pas avoir tiré quand tu en avais l'occasion? Pourquoi l'avoir plutôt supplié de le faire alors que tu aurais pu très bien mettre un terme à ta vie sans son aide? Sans aucune aide d’ailleurs. Tu ne sais pas. Tu es capable pourtant. Tu passes désormais ton temps à te faire du mal au point de provoquer tout le monde pour qu'on puisse te frapper. Tu passes ton temps désormais à te mutiler, à te détruire lentement, perfidement, trouvant même du plaisir dans la douleur infligée. Alors oui pourquoi? Pourquoi ne pas encore avoir sauté le pas malgré l’acte passé, d’un suicide qu’on pourrait clairement dire raté. - Parce qu’il y a une autre issu? Dis-moi laquelle?
Non. Là, tout de suite, tu n’arrives pas à répliquer. Tu n’arrives pas à piquer comme tu sais si bien le faire habituellement. Tu restes immobile, les yeux rivés au sol, à te poser toi même cette question essentielle sans y trouver un semblant d’explication. Veux-tu vivre? Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Bordel. Un ricanement t’échappe et ta langue vient de plus belle claquer contre ton palais. Vivre, ça n’a jamais été ton fort en y réfléchissant. Ni dans cette vie, ni dans l’autre. Quelle que soit la finalité, tu fini toujours par cette option. Parce que tu es incapable de vivre trop longtemps avec ta souffrance. Parce que tu es incapable de voir de l’espoir là où il n’y en a pas. Car tu te considère comme un monstre qui ne mérite pas de vivre. Ni plus ni moins. Et que quoi que tu fasses de toute façon, tu es condamné. Sauf que la mort te refuse toujours autant l’accès espéré. Voilà la vérité. Tu veux mourir mais une part de toi sais, réalise qu’elle ne t’a jamais donné la libération escomptée. Tu gardes en mémoire ton échec. L’échec d’un saut qui n’a jamais abouti comme un doigt d’honneur dressé à ta propre personne. Tu en viens à l’exprimer à voix haute dans un murmure à peine soufflé : - J’en sais rien… C’est ça que tu veux entendre? J’en sais foutrement rien. La mort n’a pas voulu de moi alors j’imagine que je dois avoir des choses à payer. Tu devrais pas perdre ton temps. Je suis une cause perdue il paraît. Mais non, je n’ai pas peur de mourir. J’attend juste le bon moment pour le refaire. Ne crois pas que dans un autre élan de faiblesse, j’hésiterai la prochaine fois.
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Ann Pembroke
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Ven 10 Avr - 17:26
Junno & Ann
Un fin sourire s'invita sur les lèvres d'Ann en apprenant qu'il avait cherché à s'enfuir. Elle se demanda si c'était la vérité et, si oui, comment il avait prévu de s'y prendre. Quoi qu'il en soit, ses plans d'évasion étaient tombés à l'eau maintenant qu'elle en avait fait son prisonnier. Il y avait très peu de chances pour qu'elle le relâche dans la nature comme si de rien n'était en espérant simplement qu'il quitterait l'île. Il était trop dangereux. Pour lui et pour les autres. Ses pouvoirs le dépassaient totalement.
- S'éloigner de la Garde Rouge est une bonne idée... quand on est pas un garde soi-même. Ils auraient probablement recherché ce traître qui était parti du jour au lendemain. dit-elle en utilisant des mots qu'elle avait entendu de la bouche de certains gardes. Et puis cela n'aurait pas effacé tes pouvoirs. Ils font partie de ton corps et ils auraient continué à mettre en danger tous ceux se trouvant autour de toi.
Elle sentit qu'elle avait touché un point sensible en parlant de suicide. Ses questions lui prouvaient qu'elle avait vu juste au sujet du garçon et celui-ci semblait perturbé, elle avait enfin réussi à l'atteindre. Elle écouta attentivement ses réponses, observant son visage alors qu'il lui demandait s'il y avait une autre issue que la mort. Bien sûr qu'il y en avait, elle lui en avait déjà proposé. C'est pourquoi elle le laissa continuer, une idée germant petit à petit dans son esprit. Il disait que la prochaine fois, il n'hésiterait pas. Elle doutait toujours. Alors, elle reprit l'arme qu'elle avait et l'observa un instant.
Était-ce une bonne idée? Cela pourrait avoir des conséquences désastreuses. Cela pourrait le traumatiser encore plus, lui faire perdre la tête. Mais quelque chose disait à Ann que s'il était directement confronté à la mort, il y avait une chance pour qu'il réalise l'erreur qu'il voulait commettre. Pour qu'il comprenne qu'il y avait d'autres solutions. Qu'il était possible d'aller mieux.
Alors, elle porta l'arme sur sa propre tempe et sans réfléchir, appuya sur la gâchette. Une giclée de sang vola dans les airs alors que le corps d'Ann retombait lourdement sur le sol, la force du tir l'ayant jeté sur son flanc droit. Le corps inerte, les yeux ouverts, le cadavre d'Ann faisait face à Junno. Plusieurs secondes passèrent avant que sa blessure ne commence à se refermer d'elle-même et que la reine déchue ne reprenne conscience, son immortalité l'ayant sauvé une nouvelle fois de la mort.
Ses yeux papillonnèrent et un immense mal de crâne lui prit, sensation qui partirait dans les prochaines secondes, elle le savait. C'était bien la première fois qu'elle faisait ça, se tirer une balle dans le crâne. Elle avait tiré sans réfléchir pour ne pas être effrayée et se dégonfler. Car oui, même en étant immortelle, cela demandait une énorme conviction. Est-ce que cela ferait ouvrir les yeux de Junno? C'était le but. Mais rien n'était sûre. Elle voulait qu'il voit l'horreur qu'était la mort.
- C'est rapide, tu n'as pas le temps de ressentir la douleur. lui dit-elle en se redressant doucement, portant une main à son crâne. Mais ce n'est pas ça le message de cette expérience. Non, ce que je veux te prouver c'est que tu n'as pas envie de ça. La mort. Ce n'est pas ton destin, pas encore. De ce que j'entends, tu veux vivre mais tu souffres tellement que tu essayes de t'en dissuader. Parce que tu refuses de comprendre qu'il faut apprivoiser tes pouvoirs pour continuer à avancer. D'accepter ce que tu es. Pas un monstre mais un mutant.
Avec conviction, elle termina :
- Laisse moi t'aider. Vis.
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Mar 26 Mai - 10:26
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FT. Ann
Vivre ou non. Oui. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus quoi en penser. Quoi choisir. Tu es paumé en vérité. Tu as beau jouer au petit con. Tu as beau te cacher bien souvent derrière des sarcasmes en tout genre et une faculté accru à appuyer là où ça fais mal quand tu te sens menacé, toucher, effleurer ou parce que tu ne supporte tout bonnement pas la tête de quelqu'un en particulier, là tout de suite, tu es paumé. Tu l'as toujours été. Ton cœur bat à un rythme irrégulier. Ta respiration est saccadée et ta voix sonne tel un murmure dans cet entrepôt abandonné. Tout s'embrouille à l'intérieur de toi. Une part de toi veut croire l'impossible mais l'autre non. Personne peut t'aider. Personne ne peut te tirer de là car le monstre, tu l'as bien mérité. Tu sais que tu n'es pas quelqu'un de bien. Que tu mérite de mourir. Tes souvenirs te le rappel chaque jour et ce n'est pas pour rien que tu as fini par te noyer dans une drogue, une mutilation pour tenter d'oublier. Non. Tu n'es pas quelqu'un de bien. Tu ferais mieux de crever. Cette femme ne peut pas te sauver. Personne ne le peut. Ni Harry, ni Alena, ni Shaw, ni même Dakho parce que tu l'as trahis par le passé. Alors oui, ta respiration est saccadée. Ta voix est tel un murmure et bon sang. Tu as l'impression de te noyer. Purement et simplement alors que tu sers les dents à cette pensée.
Oui. Tu ferais mieux de crever. Cette émergée à raison. Fuir n’est pas forcément une bonne idée. La garde aurait fini par te traquer et tu n’aurais jamais été tranquille, même loin de cet île de malheur que tu ne supporte plus d’habiter. Que tu ne supporte plus tout court. Comme tu n’arrives plus toi-même à te supporter. Tes yeux plissés vaquent sur le sol. Tu cesses de lutter avec tes chaînes. Tes épaules s’affaissent, ton menton se baisse mais alors que t’apprêtes à murmurer l’impensable. A achever cette discussion qui ne mènera à rien au final tant que tu ne l’as pas décider, Ann sort son arme et tu redresse la tête, au premier abord surpris avant de susurrer, l’air résigné. - C’est le mieux à faire.
Pour elle, pour toi. Oui. Tu es prêt à mourir. Tu n’as pas peur d’accepter ton sort. C’est terminé. Tu ne t’attend pas vraiment à ce qui va se passer. Tu restes persuadé que cette balle est pour toi. Qu’elle va t’accorder enfin la paix, la mort méritée. Non. Tu ne t’attend pas à ce qui va se passer. Ton corps ligoté s'affaisse mais l’ennemie dirige l’arme sur sa propre tempe, la faisant sauter. - Que…
Tu sursautes. Tu restes bouche bée. Tout s’est passé si vite que ton cœur martèle avec force ta poitrine contractée. Tes yeux sont écarquillés. Non. Tu t’attendais à tout sauf à ça et tes lèvres se pincent sous la vision infligée. Tu regardes ce corps, cette silhouette inerte sur le sol en une mare de sang crée. Tu aurais pu ricaner. Tu aurais pu dire “Bon vent” ou “enfin” pour voir une émergée ainsi échouée, brisée, tuée mais il n’en est rien. Tu restes simplement choqué. Tu ne comprend pas vraiment ce qui a pu se passer et ta respiration halète. Ton regard reste ancré sur ce cadavre affaissé. Ta mâchoire est crispée. Tes muscles sont tendu, tiraillé et ta gorge se serre au point presque de t'étouffer. Non. Tu ne comprends pas ce qui a pu se passer. Tu n’as même pas de mot pour l’exprimer. Tes sourcils se froncent sur ton front plissé et tu restes là, immobile, les iris amarrés à ce corps sanglant qui te fait face désormais. Pourtant tu en as vu des corps. Dans le cadre de ton métier. Quand tu te droguais aussi, allongé au milieu de tout ces camés dont certain ne s’en sont jamais sortis. Tu connais la mort. Tu l’as presque touché. Tu n’as finalement fais que l’effleurer quand le vide t'accueillais dans ses bras écartés. Quand tu tombais, sombrais pour ne recevoir jamais la délivrance escomptée. Mais cette fois, c’est différent. Oui. Tu regardes ce corps et un grognement étouffé s’échappe de la barrière de tes chairs serrées. Tu n’oses même pas former un mouvement et les secondes passent, apportent encore son lot de surprise à ce corps tombé, de nouveau bougé, vivant, aux mots à nouveau murmuré d’une femme touché par l’immortalité. - Putain…t’étais obligé de faire ça? Tu m'as fais.. Non rien, laisse tomber.
Ta respiration ne cesse de s’accélérer. Tes yeux bougent sur le côté et tu n’ose pas la regarder. Tu restes, mâchoire contractée, à la maudire maintenant parce que ton cœur s’emballe à cette vision que tu ne peux effacer. Au moins, elle ne manque pas de courage, de culot aussi. Tu ne peux pas le nier. Ses paroles te transpercent et tu ferme les yeux comme pour te calmer. Comme pour réfléchir aussi alors que ses mots ne te laissent pas indifférent.. La question est de nouveau posé. Veux-tu vivre ou mourir? Veux-tu vraiment tout arrêter ou cesser de tout renier comme elle le dit si bien et qui n’est finalement que la stricte vérité. Tu es paumé. Oh oui, tu l’es. Adieu le Junno sarcastique à souhait qui pique pour mieux renier ta souffrance. Adieu le petit con qui se terre dans ses méchancetés pour se protéger. Tu es mis à nu. Tu es apeuré, perdu et une larme coule sur ta joue souillée. Une larme que tu n’as pas versé depuis des années. - Aide moi alors. Aide moi à l’accepter. Je… T’as gagné. Je veux bien tenter. Mais promets-moi que si je n’y arrive pas, tu feras tout pour me libérer. Pour de bon cette fois. Je vais juste… tenter d’y croire encore un peu et décider de te faire confiance cette fois. De toute façon, je n’ai pas le choix. Aide moi. Prouve moi que la vie vaut vraiment quelque chose.
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Mar 7 Juil - 11:03
Junno & Ann
Cela avait été risqué et aurait pu avoir des conséquences terribles. Ann en avait conscience et ce n'était pas la première fois dans sa longue vie qu'elle avait à prendre une décision un peu folle pour parvenir à son but. Quand on était immortelle, on ne s'étonnait plus de rencontrer des situations qui demandaient des solutions risquées et qui étaient impossibles pour un mortel. On pouvait risquer sa vie et sa santé sans avoir peur. Enfin, la peur était toujours là bien sûr. Ann, même si elle s'était habitué à "mourir", craignait toujours la douleur car celle-ci était présente, même si elle était brève. Et puis, il y avait toujours cette petite crainte de ne plus se réveiller, comme si sa mutation décidait de l'abandonner et lui indiquait qu'il était temps pour elle de partir. Enfin. Mais l'heure n'était toujours pas venu. Elle avait vécu plus de 500 ans, combien d'autres années connaîtrait-elle encore?
Une mort de plus, voilà ce qui avait été nécessaire pour donner un coup de fouet au jeune homme qui lui faisait face. Ce pauvre mutant qui n'acceptait pas sa nature, comme beaucoup d'autres avant lui. La petite mascarade d'Ann avait porté ses fruits alors qu'elle observait cette larme qui coulait sur le visage de l'asiatique. Il avait été confronté à la mort et réalisait qu'il n'était pas sûre de vouloir la connaître à son tour. Une lueur d'espoir naquit dans le cœur d'Ann et gagna en puissance en entendant qu'elle avait gagné et qu'il souhaitait son aide. Bien sûr qu'elle le lui donnerait. Cependant, une certaine tristesse prit forme également en elle alors qu'il souhaitait une promesse. Celle de le délivrer, et il entendait par là le délivrer de ce monde,s'il ne parvenait pas à accepter sa nature.
Pouvait-elle faire cette promesse? Elle n'en avait pas envie. Elle ne voulait pas qu'il pense à un échec. Elle voulait que cet homme croit en la vie et n'abandonne pas. Mais il refuserait certainement son aide si elle n'acceptait pas de faire cette promesse. Elle n'aimait pas tuer, elle n'avait jamais aimé ça. Et elle ne voulait pas tuer ce jeune homme. Cependant, elle comprenait aussi sa détresse et sa douleur. Elle se retrouvait donc face à un dilemme. Devait-elle tenir son engagement et l'achever s'il ne parvenait pas à s'accepter? S'il ne parvenait pas à contrôler son pouvoir? Ou devait-elle mentir en sachant qu'elle n'était pas certaine de vouloir accomplir cette promesse? Elle ne savait pas. Mais elle s'entendit dire :
- Je te le promets.
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Just let go [Pv Junno et Ann]
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦