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Once upon a time - ft Kara Killgrave
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Jeu 28 Fév - 15:35
Once upon a timeft. Kara Killgrave

Je me souviens qu’il avait toujours fait chaud dans cette maison. Chaque pièce était agréablement réchauffée, si bien que peu importe l’endroit où je désirais me rendre, je n’avais jamais eu à me plaindre d’avoir à mettre un pull. Et ce, peu importe le nombre de pièces à tenir au chaud et leur taille. Je n’avais jamais ressenti le froid. En y repensant, c’était illogique. À quoi cela pouvait-il bien servir ?

Mes parents étaient rarement présents. Depuis mon enfance, j’avais souvenir qu’ils avaient toujours essayé de venir me voir, mais ils ne restaient pas bien longtemps. Ils me témoignaient leur amour et repartaient, comme une horloge soigneusement réglée. Ça m’avait toujours paru étrange, d’autant plus maintenant que j’avais grandis. Ils avaient l’air sincères et pourtant, j’avais la sensation que cela faisait plus partie de leur emploi du temps, comme un autre rendez-vous, que d’une réelle volonté de passer du temps avec moi. Avec la maison vide, presque toute la journée et encore plus maintenant que j’étais en pensionnat, à quoi cela pouvait-il servir de chauffer chaque pièce, tous les jours ? Certes, les domestiques qui passaient leur journée à s’occuper de la grande demeure voulaient rester au chaud. Mais ils quittaient rarement la cuisine ou leurs appartements sauf pour ranger ou nettoyer des pièces inutilisées.

Évidemment, ils avaient été les seuls à m’accueillir. J’étais rentrée en début d’après-midi. Cela faisait bien longtemps que je n’étais plus venue dans notre maison, où notre manoir tel que mes parents se plaisaient à le dire. Cela faisait plus… « distingué et important » selon eux. Comme je m’y étais attendu, ils n’avaient pas été là pour me souhaiter la bienvenue. Mais les domestiques oui. Je n’aimais pas les voir ainsi. Ils avaient toujours été plus que cela pour moi. Ils avaient participé à mon éducation plus que mes parents ne l’avaient jamais fait. C’était avec eux que je jouais, avec eux que je mangeais. C’étaient eux qui me mettaient au lit et prennent soin de moi lorsque j’étais malade. Sans eux, ma vie aurait été bien morne dans cette vielle bâtisse toujours chauffée.

Jje n’aimais pas y rester. Mais j’aimais encore moins notre appartement en ville. Au moins, ici, j’avais des souvenirs agréables : mes escapades dans les bois, les soirées passées à explorer les lieux comme si j’étais un aventurier, les dîners de mes parents avec Zebediah Killgrave et donc mes souvenirs avec Kara, mes anniversaires avec les domestiques… En ville, je n’avais rien de tout ça. J’étais quasiment seul. Mes parents étaient tout aussi peu présent. Et il n’y avait pas de domestiques pour me tenir compagnie. Heureusement, encore une fois, il y avait Kara. C’était sûrement la seule véritable amie que j’avais eue dans mon enfance. Plus encore peut-être… Je n’avais pas de famille proche, mes parents s’étant désolidarisé de leurs familles mois importantes et ayant moins réussi qu’eux. Cette habitude élitiste m’exaspérait. Alors elle avait rempli ce rôle. Un peu comme une cousine.

Mais je ne l’avais pas revu depuis un bon bout de temps. J’avais 20 ans à présent, la dernière fois, je devais avoir 18 ans peut-être. Je revenais rarement du campus de mon école. Je préférais rester avec mes quelques camarades ne partant pas plutôt que d’être seul ici. À cause de ça, je ne l’avais pas revu depuis plus d’un an. Avec les vacances d’été, j’espérais qu’elle serait dans les parages.

Quoi qu’il en soit, pour l’instant, j’étais seul dans cette grande maison et j’errais sans but. C’était tellement vide et la chaleur des pièces n’y changeait rien. J’avais fini d’échanger de vieux souvenirs et les dernières nouvelles de mon école et de ma vie avec les domestiques. À présent, j’avais déjà envie de partir. Il fallait que je m’occupe. Finalement, je décidais de sortir. Le domaine était grand et faire un petit tour me ferait du bien.

L’air été doux. L’été s’installait petit à petit et les arbres avaient retrouvé toute leur splendeur. La ballade allait me faire du bien. Je marchais donc sans but apparemment, me dirigeant instinctivement vers les lieux que j’appréciais plus jeune : le petit lac, les champs, la rivière et évidemment la cabane. C’était sans doute un de mes meilleurs souvenirs. Mon père, pour une fois, avait fait quelque chose pour moi. Il avait pris du temps pour m’aider à construire une cabane en bois dans les arbres. Il n’était pas le genre de père à jouer au baseball ou a regarder le foot américain. Il n’était d’ailleurs jamais venu voir un de mes matchs, tout du moins un match complet. Alors je chérissais ce souvenir.

La cabane tenait toujours à quelques mètres du sol. Je soupçonnais les domestiques de l’avoir entretenue en mon absence. Ils se souciaient de moi et je les considérais comme ma famille. Je leur en étais infiniment reconnaissant. Je me demandais si elle pourrait encore soutenir mon poids… Je n’avais rien à perdre d’essayer. Il n’y avait pas l’échelle, mais je ne risquais pas de me faire mal depuis cette hauteur. J’étais un bon sportif et j’avais toujours eu des facilités à l’escalade, un peu comme si j’avais déjà fait ce genre de chose. Je savais instinctivement où placer mes mains et comment me positionner. Rapidement, j’avais atteint la cabane et m’installais dedans. J’avais du mal à y tenir. J’avais bien grandi après tout. Touts mes souvenirs y étaient encore : ma carte au trésor, mes petits soldats, mon arc avec des flèches ventouses, et les photos : mon père et moi, les domestiques et moi, et Kara et moi, dans cette cabane.

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Lun 4 Mar - 13:19
Dashel est revenu. Souffla Zebediah sans même relever le nez de son journal.

Kara ne put passer à côté de l’information, même avec de la biscotte beurrée en bouche et le bruit de sa mastication. Elle se figea quelques instants dans son geste en relevant le regard vers son paternel. Toujours aussi énigmatique à ce sujet, et pourtant si prompt à lancer sa petite phrase d’apparence anodine pour faire réagir. Elle comprenait où il voulait en venir, mais il était encore tôt et son chocolat au lait n’était pas assez entamé pour qu’elle connecte immédiatement toutes ses neurones. Kara avait besoin de quelques longues – très longues – minutes le matin pour réussir à faire le tour de ce qu’on demandait d’elle pour être une humaine décente :

Quoi ? Demanda-t-elle la bouche pleine. Elle manqua de s’étouffer, aussi, son père baissa le journal pour la regarder :
Les Dornian m’ont averti de ça hier par message, apparemment, il compte rester dans le coin pour affaires. Souligna-t-elle.

Ça, c’était de l’information complète à coté de laquelle elle ne pouvait pas passer. C’était trop précis en tout cas pour être vraiment aussi anodin que prévu. Les Dornian avaient sans doute encore en tête de la marier à leur fils, mais Dashel et elle s’étaient mis d’accord depuis longtemps à ce sujet.

C’est super, ça, fit-elle.

Et oui, ça l’était. La présence de Dashel ici, son retour, impliquait qu’elle retrouvait un ami qu’elle n’avait pas vu depuis deux longues années. C’était peut-être rien, et probablement que les choses avaient évolués entre eux depuis le temps mais ça comptait pour Kara.

Tu pourrais aller lui rendre visite, souligna Zebediah alors que Melanie, de son côté, leva les yeux au ciel en voyant son mari s’y prendre avec ses gros sabots. Un échange entre ses parents lui arracha un petit rire : Histoire de le saluer, que nous gardions tous de bonnes relations. Vous vous entendiez bien avant, n’est-ce pas ? Vous êtes restés un peu en contact depuis le temps ?
Je vais aller le voir, il est ou ? Fit-elle pour éviter de répondre à toutes ces questions.
A sa demeure, répondit-il.

Kara se leva, termina rapidement sa tasse et lança :

Ok, à plus tard alors ! Avec l’enthousiasme d’une jeune femme si pleine de vie.

Elle ne mit pas longtemps à récupérer sa voiture et à foncer jusqu’à la maison des Dornian. Même si ça faisait des années qu’elle n’y avait pas mis les pieds, ce fut cependant instinctif de retrouver la route et de se garer dans l’allée. Les roues sur le gravier avertirent de sa présence à n’en pas douter, aussi se rendit-elle jusqu’à la porte d’entrée dans demander son reste. Kara était un peu stressée, le cœur battant fort, comme à chaque fois qu’il se passait quelque chose qu’elle trouvait important.

Elle sonna. Tirant sur les pans de sa robe pour la lisser, regardant que ses collants étaient en bon état – qu’elle ne les avait pas malencontreusement accroché quelque part – elle attendit qu’on lui ouvre. Et quand ce fut chose faite, quand elle vit Dashel dans l’embrasure de la porte, son sourire mutin fit le reste :

Bonjour, avez-vous quelques instants pour parler de notre sauveur à tous, Raptor Jesus ? Un rire lui échappe : Rapporte pas à mon père que je t’ai dit ça en arrivant, il serait capable de me gronder.
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Lun 4 Mar - 16:22
Once upon a timeft. Kara Killgrave

Je ne restais pas longtemps dans cette cabane. D’une part, il n’y avait pas grand-chose à y faire. Je risquais de vite m’ennuyer et j’avais passé l’âge des chasses au trésor, même si ce souvenir avait réussi à m’arracher un sourire. Et d’autre part, je commençais à avoir mal partout. J’était recroquevillé dans une position désagréable et je ne sentais plus ma fesse droite. M’extirpant comme je le pouvais par la petite entrée de la cabane, je me laissais retomber sur le sol meuble. Je profitais enfin d’être dans un espace convenable pour étirer mes muscles meurtris. Quelques secondes me suffirent pour sentir à nouveau mes muscles fessiers désagréablement accompagnés de la sensation d’un millier de fourmille s’y promenant. Un peu de marche me ferait du bien.

Je décidais de retourner dans la maison. Je n’aimais pas particulièrement y vivre mais j’allais y rester un moment alors autant que j’en profites pour faire le tri dans mes affaires et aménager ma chambre pour que je n’ai pas l’impression de dormir dans un couvent. Il ne me fallut pas longtemps pour atteindre le perron malgré les petits détours. Je passais dans l’entrée et saluait Edward, notre majordome. C’était un homme bon. Tout du moins il l’avait toujours été avec moi. Il avait plus participé à mon éducation que mes parents ne l’avaient jamais fait. Suite à une maladie incurable, il avait perdu sa fille et son mariage n’avait pas tenu. Il avait vu en moi le moyen d’être un père à nouveau et j’avais vu en lui le moyen d’en avoir un. Après un court échange, je finis par monter à l’étage.

Ma valise était déjà dans ma chambre, et elle était vide. Evidemment, mes amis avaient déjà rangé mes affaires dans les armoires. Ils avaient même ordonné sur mon bureau les objets qu’ils ne savaient pas où ranger. Je m’en occuperais plus tard. Pour l’instant je devais trouver comment aiguiller cette chambre si lugubre.

J’avais bien entamé son aménagement, disposant des photos à droite à gauche, mes instruments, mes vinyles et mon tourne disque. Cette chambre commençait un peu plus à ressembler à celle d’un jeune adulte. Si je devais y passer du temps il fallait au moins que je m’y sente plus à l’aise. Mais je savais déjà que lorsque mes parents seraient de retour, ils n’approuveraient pas. Ils n’avaient jamais vraiment compris le principe d’une chambre, d’un espace bien à eux pour se détendre.

Le bruit des graviers à l’extérieur me sortit de mes pensées. Quelqu’un venait de rentrer dans la résidence familiale. Je jetais un œil par la fenêtre de ma chambre. Il y avait bien une voiture garée devant chez nous. Ce n’était pas mes parents. Je ne voyais pas la personne dans la voiture mais elle semblait être seule. C’est alors que mon cerveau fit le travail pour moi. A peine avait elle franchi la portière de sa voiture que je su qui elle était : Kara. Sans perdre de temps, je me précipitais dans l’escalier pour aller lui ouvrir. Le son de la sonnette me précéda de quelques secondes avant que je lui ouvre.

« Bonjour, avez-vous quelques instants pour parler de notre sauveur à tous, Raptor Jesus ? » SI j’avais voulu trouver une brise-glace, je n’en aurais pas trouvé de meilleur. Cela faisait si longtemps… Et pourtant j’avais l’impression que je l’avais vu hier pour la dernière fois. Mon rire fit écho au sien avant qu’elle ne reprenne. « Rapporte pas à mon père que je t’ai dit ça en arrivant, il serait capable de me gronder. »

« Ce sera répété, amplifié, déformé ! » Alors il se passa quelque chose d’étrange. Je ne savais pas comment lui dire bonjour et lui faire comprendre que j’étais content de la voir. Je n’avais jamais été dans cette situation. Fallait-il que je la prenne dans mes bras, l’aurait-elle accepté ? Nous étions proches mais avec la ‘‘conspiration’’ de nos parents comment l’aurait-elle pris ? Durant mon absence, si mes parents avaient gardé le contact, c’était bien à ce sujet et ils n’en démordaient pas… Essayant de masquer mon hésitation, je lui donné mon plus beau sourire. « Je suis content de te voir. J’espérais qu’on se verrai bientôt. Viens entre, ne reste pas là. »

Je l’invitais à la faire entrer en posant ma main sur son épaule. C’était surement le meilleur compromis. Je n’avais pas souvent été aussi maladroit. Je la connaissais assez bien et je n’étais pas du genre timide. Mais l’histoire avec nos parents, le fait qu’elle soit importante pour moi et mon absence ne simplifier pas les choses. Ou peut-être que je me prenais la tête bêtement. Il fallait que j’agisse naturellement. Pas la peine de penser à tout. Je devais juste profiter.

« Bonjour mademoiselle Killgrave. Comment allez-vous ? » Edward était apparu et s’occupait de débarrasser Kara de ses affaires. « Vous désirez quelque chose à boire ou à manger ? » Je la laissais répondre avant de continuer « Merci Edward. Pouvez vous monter nos boisons à l’étage dans le salon ? Merci » Je me tournais vers Kara à nouveau. « Viens, j’ai quelque chose à te montrer. »

Je l’emmenais à l’étage et me dirigeais vers ma chambre. La, au milieu de la pièce dérangée par mes nouveaux aménagements, il y avait la boite que j’avais trouvé dans la cabane. Je la tendis à Kara.

« Regarde, il y a de vieille photo de nous dans les bois ou dans la cabane que j’avais construit avec mon père. Ça remonte à longtemps mais j’ai été y faire un tour en arrivant. La cabane tient toujours. » Je m’arrêtais pour sourire et la regarder ouvrir le boitier. En deux ans, nous avions peu changé mais suffisamment pour que je vois la différence. Elle avait 17 ans à l'époque, aujourd'hui ses traits s'étaient affirmés. Nous avions quitté l'adolescence. Chez moi, une barbe commençait à naître et j'avais continué de grandir. Je l'avais toujours trouvé belle mais à présent elle avait l'allure d'une jeune femme. Tandis qu’elle posait ses yeux sur les photos, je fus de nouveaux assailli par l’euphorie créée par sa simple présence. Je m’assis sur mon lit, continuant de la fixer en souriant. « Tu sais, je suis vraiment content que tu sois venue. Deux ans c’était long… On a beaucoup de chose à se raconter j’imagine. Tu deviens quoi ? »

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Dim 10 Mar - 12:26
Oups ! Fit-elle avec une fausse grimace de gène, comme si elle avait pu vraiment faire une bêtise.

Elle savait que Dashel ne dirait rien à son père sur tout ça, mais elle avait une réputation de miss-maladroite à tenir depuis le temps, donc autant en profiter. C’était un point qui n’avait clairement pas changé chez elle en deux ans : sa tête était pleine de connaissances qu’elle avait bourré pour tout faire rentrer, ce qui faisait qu’elle se mélangeait régulièrement les pinceaux pour pas grand-chose.

Mais ça n’était pas un problème pour l’instant. Se défaisant de sa veste, elle la tendit à Edward qu’elle n’avait pas vu depuis aussi longtemps que Dashel. Cette maison renfermait beaucoup de souvenirs d’enfance, qu’elle savait précieux. Kara lui adressa un sourire, sans cacher sa joie qui semblait presque partagée :

Edward ! Contente de vous revoir, je… Euh… Pour les boissons ? Elle n’avait aucune envie particulière. Et puis dépendait de si la cuisinière avait enfourné un gateau, ce qui l’aurait sincèrement étonné. Après tout, Dashel venait tout juste de revenir, tout ne s’était pas encore remis en branle, et les employés de ses parents devaient se répartir à l’appartement comme à la maison pour les seconder. Oui voilà, bonne idée ! fit-elle avec enthousiasme en suivant son ami.

Grimpant les marches à sa suite, elle ne manqua pas de rire à son anecdote. Kara se montrait comme elle était : nature peinture. Elle ne voyait pas l’intérêt d’éprouver une quelconque gêne à l’égard de Dashel, ils se connaissaient depuis trop longtemps, et avaient trop parlé l’un avec l’autre pour aujourd’hui se munir de faux semblants. N’était-ce pas ce qu’ils devaient laisser aux adultes, trop sérieux, trop menteurs ? Ils avaient la chance d’avoir une relation unique, qu’il fallait entretenir et choyer.

Tu as réussi à monter dans cette cabane sans qu’elle ne tombe ? souffla-t-elle en récupérant ce que Dashel lui tendit. Kara s’en saisit avec soin, et ne put s’empêcher de rire devant : Bon sang, je me sens vieille tout d’un coup… Et pourtant, la photographie ne datait que de quelques années, à peine une poignée. Au moins tu as profité de ces deux ans sur le continent, non ? ça devait être chouette !

Kara vint s’installer à côté de Dashel, les mains sur les genoux en cherchant par où commencer son histoire. En deux ans, il s’était passé beaucoup de choses. Déjà, elle avait quitté les rangs de l’école pour un nouveau départ, sa réussite semblait être le point central de son histoire :

Je passe mes examens d’entrée pour le SHIELD ! C’est sûr, tu ne me vois pas en agent du SHIELD, mais c’est une opportunité superbe ! Annonça-t-elle vivement à Dashel. Elle était si enthousiaste devant cette réussite, si heureuse d’avoir ce tremplin pour s’accomplir. Même s’il fallait pour ça se trouver en haut de la liste d’admission évidemment ! Et toi ? Comment c’était, ces deux ans ? Tu as fait quoi, tu as rencontré qui ? Tu n’as ramené personne avec toi ? S’enquit-elle.

Des collaborateurs, même une petite amie ? Bon sang ça l’aurait étonné que Dashel passe ces deux années tout seul. Elle avait souvenir d’un garçon capable de séduire d’un sourire en coin ravageur.

Au cas où tu te poserais la question : nos parents n’ont pas changé en deux ans, toujours aussi peu subtils. Glissa-t-elle avec amusement, pour détendre son ami. N’était-ce pas ça qui le gênait, au fond ?
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Jeu 21 Mar - 10:07
Once upon a timeft. Kara Killgrave

« Tu as réussi à monter dans cette cabane sans qu’elle ne tombe ? » Le rire qu’elle laissa échapper me fit chaud au coeur. Elle semblait à l’aise et tellement plus naturelle que mon accueil. J’aurais du être comme elle. C’est une chose que j’aimais bien chez Kara. Elle n’avait pas besoin de me dire les choses ou d’essayer de mettre en condition. Sa présence, son amitié, sa façon d’être, suffisaient pour me relaxer et me faire redevenir moi même. J’avais évolué, grandis pendant ces deux ans. Cela faisait du bien de voir que j’avais encore mes repères et qu’elle en faisait toujours parti. C’est surement l’une des choses qui m’avait le plus inquiété. Si jamais j’étais revenu et que les choses étaient différentes entre nous cela m’aurait fait de la peine… Mais je voyais que ce n’était pas le cas et petit à petit je me détendais. « Bon sang, je me sens vieille tout d’un coup… » Cette fois, c’était mon rire qui résonnait dans ma chambre. « Au moins tu as profité de ces deux ans sur le continent, non ? ça devait être chouette ! »

Elle vient s’assoir à mes côtés. On avait passé tellement de temps à jouer dans cette pièce, à discuter sur ce lit. Mais la nostalgie disparue rapidement, laissant la place à la reconnaissance. J’était heureux de la voir. Elle comblait une partie du vide qu’avait créé mes parents. Elle me tira de mes pensées en m’expliquant ce qu’elle faisait aujourd’hui. « Je passe mes examens d’entrée pour le SHIELD ! » Le SHIELD ? C’était une surprise. Que cherchait-elle à faire là-bas ? Agent de terrain ? Recherche ? Logistique ? Avec son éducation et la formation qu’avait voulu son père je ne l’aurais pas imaginé choisir cette voie. Mais quelque part cela me rassurais de voir qu’elle faisait ses propres choix. Si son père était comme mes parents, il avait un plan tout tracé pour sa fille. Mais comme moi, elle avait choisi de faire son propre chemin. J’allais devenir un scientifique et elle un agent. Nos parents n’auraient pas pu s’y attendre j’imagine. « C’est sûr, tu ne me vois pas en agent du SHIELD, mais c’est une opportunité superbe ! » Elle semblait vraiment vouloir réussir. Ça lui tenait à coeur. Si c’est ce qu’elle voulait j’étais heureux pour elle. « Oui… C’est vrai que je ne t’imagine pas en agent de terrain. Tout le monde fait quoi… deux fois ta taille la bas ? » Un nouveau rire.  Ça n’avait rien de méchant. Elle avait du caractère et si elle passait les examen c’est qu’elle savait se défendre mais elle paraissait trop… gentil… tout du moins dans mon esprit et mes souvenirs. Il n’en reste pas moins que j’étais content pour elle et que je lui faisais confiance. « J’espère que tu auras ton examen et que tu pourras aller botter des culs. Je suis content pour toi. »

J’étais sincère et malgré mes boutades, j’étais sur qu’elle le savait. « Et toi ? Comment c’était, ces deux ans ? Tu as fait quoi, tu as rencontré qui ? Tu n’as ramené personne avec toi ? » « Hé ! Doucement Sherlock ! Une question à la fois. » Une autre chose que j’aimais bien. Son enthousiasme. « C’était de bonnes années. C’est plus animé qu’ici… Et puis j’ai pu suivre les études que je voulais sans le regard désapprobateur de mes parents. Ce n’est pas qu’ils voient les sciences d’un mauvais oeil mais ingénieur ou physicien ne les aidera pas dans la gestion de leur entreprise. Mais peu importe. J’aime ce que je fais. J’ai moi aussi un entretien bientôt. Je vais surement faire ma thèse chez Stark Industrie. Si jamais je suis pris… » La aussi c’étais une bonne opportunité. Si j’étais accepté, j’aurais tous les fonds nécessaires pour mes recherches et si je parvenais à mes objectifs, Stark Industrie me proposerait certainement un poste. Il fallait que ça marche. C’était le job de rêve pour un futur scientifique. « Donc on verra bien mais travailler chez eux serait plutôt cool. Après la vie là-bas c’était sympa. Il y a beaucoup d’étudiant. Le campus est grand et il y a toujours des événements. J’ai pu intégrer un club de sport et me faire des amis. Ils viendront certainement passer quelques jours ici. En bref j’ai eu une vie normale d’étudiant. »

Ce qui n’était pas le cas ici. D’ailleurs, même à plusieurs centaine de kilomètre, l’influence de mes parents étaient encore présente. C’est la raison pour laquelle je n’étais revenue avec aucune petite amie. Oui, j’avais fait des rencontre et oui, certaines aurait pu marcher. Mais je savais que mes parents n’auraient pas approuvé et il me l’avait prouvé. Quelque part j’avais auto-saboté plusieurs de mes relations à cause d’eux. « Et non, je suis revenu seul. » « Au cas où tu te poserais la question : nos parents n’ont pas changé en deux ans, toujours aussi peu subtils. » « Oui, je crois que c’est une des raison pourquoi je suis revenu seul. Chaque personne que je leur présente n’est jamais assez bien. Chaque personne dont j’ose même parler n’est pas assez bien. Et maintenant je crois qu’ils ont implanté un truc dans mon cerveau qui me fait faire n’importe quoi quand je rencontre quelqu’un… » Je dis ça sur le ton de la plaisanterie, laissant échapper un rire timide. Mais quelque part je n’étais pas si loin de la vérité. « Et toi ? Deux ans. Tu n’as rencontré personne ? Devenir agent doit prendre du temps mais quand même ? »

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Sam 30 Mar - 13:21
Sur bien des aspects, Kara était simplement une grande enfant. Naïve, naturelle, prompte à vouloir en rire plutôt qu’à s’attacher à des détails. Sa jeune vie lui avait appris à aller de l’avant, à ne pas s’inquiéter de trop au risque de simplement perdre du temps. Ça impliquait qu’elle avait parfois du mal à s’attacher, mais les liens créés était en cela sûrement plus saisissant qu’ordinaire. Les voyages l’avaient forgé, tout comme ses découvertes, son attention, ses dialogues inédits. Et dans ce décor, Dashel était peut-être l’un des seuls dans le paysage depuis suffisamment longtemps pour lui rendre des souvenirs d’une certaine normalité.

C’est ça, moque-toi. Tu sais que d’ici quelques mois, tu vas te faire botter les miches par une fille d’un mètre cinquante ? Rétorqua-t-elle à sa moquerie.

Elle lui rendit un sourire heureux. Parce que l’enthousiasme de Dashel était simple, mais rassurant. Son père ne montrait pas autant de joie vis-à-vis de son choix de carrière, mais pouvait-il se reprocher à lui-même d’inspirer les opportunités de sa progéniture ? C’était difficile, oui. Mais au moins, Kara mettait du cœur à l’ouvrage.

L’histoire de son ami lui permit au moins de détourner les yeux des petits couacs de son parcours. Rien de transcendant, certes, mais elle écouta avec attention les aventures de Dashel, tout ce qu’il avait pu faire. Et tout ça rimait fortement avec le mot « réussite » concernant le jeune homme. Certes, ses parents s’attendaient à ce qu’il prenne une part importante dans la vie de leur entreprise, cependant, Kara avait envie de le féliciter de se concentrer sur ce qu’il avait envie, lui.

Nos parents auront toujours quelque chose à nous reprocher. En premier lieu, notre incapacité à résoudre les problèmes qu’ils auront causé eux-même. Plaisanta la brune avec philosophie. Mais je suis contente, je croise les doigts. Tony Stark aura de la chance s’il t’a à ses côtés, j’en doute pas !

Un rire lui échappa, alors qu’elle scrutait son voisin avec un regard pétillant.

Et qu’est-ce que ça fait d’être ordinaire ? S’enquit-elle avec curiosité. Elle-même, au sein de l’université de Genosha, n’avait pas été très épargné par la notoriété de son père, surtout auprès du corps enseignant. Heureusement, Charlotte était là pour lui remettre les pieds sur terre ! Oh… J’ai annoncé ma bisexualité à mon père, et il ne l’a pas vraiment bien pris. Je crois qu’il pense que je suis juste une personne indécise, que j’ai envie de m’amuser et que ça me passera.

Dashel était au courant de ce point. Car même avant son départ, la brune n’avait pas manqué de lui faire part de son attirance pour les deux genres. Dans le fond, Kara aimait des gens, d’avantage qu’un sexe ou l’autre. Avec une passion qui lui était propre, tumultueuse et intense :

Et comme j’ai un peu de mal à me fixer, il a rencontré plusieurs personnes, des copains, des copines ; maman est bien plus ouverte d’esprit là-dessus, disons qu’elle se dit que ça ne regarde que moi au fond, expliqua-t-elle. Mais non, tu as raison : avec tout ce travail, c’est plus compliqué de se fixer avec quelqu’un. Et de ne pas avoir d’attente, tout est difficile, les gens, les réactions, les envies,… Je crois que je suis pas encore prête à être très sérieuse, Elle agita brièvement la photographie sous le nez du jeune homme : Tu penses que je peux garder la photo ? Je… Je voudrais bien en faire un double, je pourrais te ramener l’original !


PS : Désolée du retard pour le RP :B je le referais plus!
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