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Comme un air de déjà-vu ~ Steve
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 8 Juin - 0:27



Comme un air de déjà-vu

Steve Rogers ~ Sharon Carter







Nous sommes tous à la recherche de quelqu’un, de cette personne unique qui nous apportera ce qui manque dans notre vie. Quelqu’un qui nous offrira de la compagnie, de l’aide ou de la sécurité et, quelquefois, en cherchant bien, on peut trouver quelqu’un qui nous procure les trois. En effet, nous sommes tous à la recherche de quelqu’un et si on ne parvient pas à le trouver, on n’a plus qu’à prier que ce soit lui qui nous trouve…

Lundi, ce qui signifiait nouveau jour, nouvelle semaine ! Depuis mon réveil ce matin, c’était une journée plutôt sereine qui s’était offerte à moi. Je m’étais levée dès les premières lueurs du jour. J’avais trouvé très agréable d’être réveillée par les rayons du soleil dominants. L’air était à la fois frais mais doux et une brise légère commençait alors à s’élever dans le ciel. Je tirai donc les rideaux de ma chambre, constatai que le soleil n’avait pas fini de se lever et que l’on apercevait seulement un petit bout de cette immense sphère rougeâtre. Ce matin-là, je ne travaillais pas et j’en avais donc profité pour me rendre au cimetière où reposent mes parents… Venir ici était toujours aussi bouleversant et, ce, même avec le temps. Cela faisait maintenant huit ans que mes parents avaient péri dans cet effroyable accident de voiture auquel j’avais survécu miraculeusement. Assise à genoux sur l’herbe, je déposai des fleurs sur leur tombe en me demandant s’ils auraient été fiers de celle que je suis devenue et de la voie que j’ai empruntée. Ils me manquaient tellement. Me contenant comme à mon habitude, une larme se mit quand même à couler et quelques perles salées roulèrent sur mes joues. Les rayons du soleil qui s’étaient présentés jusqu’à lors avait laissé place à un temps pluvieux, plutôt frais qui sentait mélancoliquement l’automne.

Il était maintenant l’heure d’aller travailler ! Le temps était bien changeant aujourd’hui. Le ciel nuageux et légèrement humide de ce matin avait maintenant laissé place à un magnifique temps ensoleillé. Il était treize heures lorsque je pris mon service au SHIELD. Ne trainant pas, je me hâtai d’enfiler ma tenue de travail ainsi que ma blouse blanche. C’est alors que mon assistante vint me dire qu’un patient m’attendait. Me dirigeant vers mon cabinet, j’aperçus donc une silhouette à travers la porte vitrée qui me semblait familière et je ne m’étais, en effet, pas trompée en entrant dans la pièce. Il s’agissait du lieutenant Steve Rogers.
 
« Lieutenant Rogers, je suis le docteur Carter ! C’est moi qui suis donc chargée de vous examiner. »

Il m’était arrivé quelquefois de le croiser dans les couloirs du SHIELD mais les présentations n’avaient jamais été faites, chacun étant occupé à exécuter ses taches respectives. Lisant rapidement les notes de mon assistante qui l’avait ausculté avant moi, je poursuivis :

« On m’a brièvement informé de votre retour de mission… Que vous est-il arrivé ? »

Pendant que je lui posai la question, j’enfilai mes gants d’examen et m’apprêtai à voir ce qu’il n’allait pas…



CSS par Gaelle

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Sam 18 Juin - 17:25

Comme un air de déjà-vu
steve & sharon

Cette mission là aurait du être comme toutes les autres. Une banale organisation de pseudo-terroristes à démanteler avant qu'ils ne fassent un peu trop parler d'eux auprès du public. En dehors des heures passées dans les salles d'entrainement ou sur le terrain, c'était aussi ça, leur devoir : s'assurer que le peuple gardait toujours son calme et ne sombrait pas dans la terreur lorsque les raisons n'étaient pas suffisantes. Il savait comment ça pouvait vite dégénérer : les médias s'emparaient d'une affaire un peu trop alléchante, déformait ou appuyait les faits jusqu'à ce que tout ce à quoi leurs concitoyens pouvaient penser, c'était cette menace factice qui pesait sur leurs épaules. Et la peur de l'intérieur, c'était sans doute le plus grand danger qu'ils pourraient jamais affronter. La crainte rendait les gens fous.

C'est pour cette raison que Steve prenait chacune de ses missions avec sérieux, même s'il s'agissait de petites organisations au but parfois un peu flou. Ils devaient s'en occuper avec la même ténacité que n'importe lequel de leurs ennemis sous peine de perdre un jour le contrôle... Et son erreur, cette fois-ci, était d'avoir sous-estimé la force de leurs adversaires. Il lui avait suffit d'un instant d'inattention, d'une seconde de trop pour se prendre un coup dans l'estomac - et pas un petit, non, un capable de lui couper le souffle suffisamment longtemps pour qu'il voit des étoiles danser devant ses yeux. Une main gantée s'était tendue dans sa direction pour l'aider à se relever et Steve l'avait prise avait quelques instants de trouble, remontant sur ses pieds sans même prendre le temps d'inspecter sa blessure.

Ce ne fut que lorsque le calme revint et qu'ils furent rapatriés au SHIELD que Steve jeta un coup d'oeil sous sa tenue. Le tissu sombre avait été taché d'un rouge ocre et une vilaine blessure s'étalait juste au-dessus de son nombril. Il sentait une vive douleur pointer à chacun de ses mouvements et il serra les dents. Il détestait perdre du temps avec ça mais il n'avait pas le choix... Une visite au corps médical lui serait nécessaire s'il voulait rapidement reprendre du service.
C'est ainsi qu'il se retrouva dans le cabinet d'une de leur médecin, un bandage rapide noué autour de la taille pour contenir la blessure le temps qu'on l’ausculte plus précisément. Il n'eut pas à attendre très longtemps que la porte s'ouvrit sur une de ses collègues : le docteur Carter. Ils n'avaient jamais eu le loisir de faire de véritables présentations, mais ils s'étaient déjà croisés dans les couloirs à de nombreuses reprises. Steve se dit que ce serait peut-être l'occasion pour réparer ça.

« Enchanté, docteur Carter. Je suis désolé que nous ayons à nous rencontrer dans de telles circonstances. »

Le ventre à moitié déchiré comme premier salut, ce n'était pas l'idéal, il fallait l'avouer. La jeune femme jeta un rapide coup d'oeil aux notes qu'on avait du griffonner sur son cas puis enfila ses gants d'examen. Curieux, Steve en profita pour la détailler du regard tant qu'elle ne tournait pas son attention vers lui. Marrant... Elle avait comme un air de déjà vu.

« Un instant d'inattention, grimaça-t-il. J'ai pris un coup de lame dans l'estomac. »

Il n'était pas du genre à s'épancher sur l'état de ses blessures, d'autant plus qu'il n'y connaissait pas grand chose, alors il préféra laisser le médecin l'examiner. Il avait à peine pris le temps de retirer sa veste de combat avant de venir ici pour en finir au plus vite, et le reste de ses vêtements étaient encore couverts de poussière et de sang ; un contraste étonnant avec la blancheur immaculée des lieux.

« Alors, c'est grave ? demanda-t-il après quelques instants d'attente. Dites-moi que non, je ne tiendrai pas plus de quelques jours en repos. »

Un petit sourire apparu sur ses lèvres pour ponctuer ses mots, restant sagement immobile pour ne pas gêner les mouvements du médecin.

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Ven 19 Aoû - 0:15



Comme un air de déjà-vu

Steve Rogers ~ Sharon Carter







Assez étrangement, le hasard faisait bien les choses. L’homme pour lequel il m’arrivait quelques fois d’avoir des espèces de flashs inexplicables dont il était le principal protagoniste se trouvait maintenant dans mon cabinet, mais en assez mauvaise posture malheureusement… En effet, au vu des notes de mon assistante qui l’avait brièvement examiné avant mon arrivée, il semblait rentrer de mission et avait été sérieusement touché au ventre. En pénétrant dans la pièce, je me présentais rapidement à lui avant de procéder à l’examen clinique. Il me répondit alors qu’il trouvait cela navrant de se rencontrer en pareilles circonstances :

« Vous l’avez pas à l’être, ce sont les risques du métier malheureusement… Et, pour tout vous dire, la plupart des gens dont j’ai fait la connaissance au SHIELD sont passés par là avant vous donc ne vous en faites pas, j’ai l’habitude. »

En effet, j’avais coutume de soigner les malades et c’est alors que, la majeure partie du temps, ils devenaient de simples collègues de travail ou des ami(e)s. Les présentations faites, je demandais alors au lieutenant Rogers que lui était-il arrivé et il semblait avoir reçu un coup de lame dans l’estomac :

« Et bien lieutenant dites-moi, même les héros ont aussi leurs faiblesses » Dis-je avec un léger sourire. « Allongez-vous sur le lit, je vais vous examiner ! »

Je retirai alors délicatement le bandage qui avait été préalablement réalisé par mon assistante et constatai l’étendue des dégâts :

« En voilà une vilaine plaie, on ne vous a pas raté ! Mais, heureusement, d’après la quantité de sang que vous avez perdu et de la situation de la plaie, elle ne semble pas être aussi profonde pour avoir touché votre abdomen mais vous allez quand même devoir passer des examens complémentaires afin de limiter tout risque d’infection et de contamination. Et navré de vous l’apprendre mais, oui, même si votre blessure reste superficielle, il vous faudra au moins dix jours de repos complet si vous voulez reprendre du service. »


La plaie étant assez profonde et les saignements plutôt abondants, j’allais alors chercher des compresses pour la nettoyer et poursuivis :

« Les rebords de la plaie s’étant écartés, vous aurez besoin de points du sutures pour accélérer la guérison. »

Mais avant cela, j’appliquais un pansement sur la plaie pour pouvoir effectuer quelques examens supplémentaires :

« Il va falloir que vous ôtiez votre t-shirt, je vais devoir mesurer votre pouls et prendre votre tension donc je vous demanderai de bien vouloir vous détendre. »

Après examen médical, tout semblait normal :

« Votre tension est normale, pas de fièvre non plus. Par contre, votre fréquence cardiaque est assez élevée, il faudra faire un peu plus attention et vous ménager davantage si vous souhaitez repartir sur le terrain. »

L’examen clinique étant à présent terminé, je m’apprêtais d’ores et déjà à lui recoudre la plaie sans plus tarder…



CSS par Gaelle



HRP : Désolée pour le retard Comme un air de déjà-vu ~ Steve 2526280923
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Sam 20 Aoû - 21:19

Comme un air de déjà-vu
steve & sharon

Steve hochait doucement la tête en l'écoutant parler, laissant ses mains expertes juger de ses blessures et des soins appropriés. Il avait toujours été impressionné par les connaissances médicales et la patience infinie que les infirmières procuraient à leurs patients : un métier qu'il tenait tout autant en respect que celui des autres agents du SHIELD. D'autant plus qu'avec des recrues aussi peu prudentes qu'eux, les jeunes femmes devaient avoir un sacré travail à gérer. Parvenaient-elles à lâcher du lest, parfois ? « Je n'en doute pas. Vous devez certainement voir mes propres agents plus souvent que moi, » avoua-t-il avec un sourire presque gêné. Il ne pouvait leur en tenir rigueur : lui-même avait une fâcheuse tendance à se jeter au combat en dépit du danger et ses soldats avaient du apprendre de sa témérité.

« Nous ne sommes pas sans failles, malgré ce que nous laissons parfois voir... » glissa-t-il avec un certain amusement. Puis il s'allongea sans discuter, ses yeux suivant curieusement les gestes méthodiques de la jeune femme. Celle-ci retira son bandage et examina la plaie, visiblement plus grave que ce qu'il avait espéré. Il tenta de se redresser pour y jeter un coup d'oeil puis se ravisa, ne souhaitant pas la gêner dans son travail. « 10 jours ? s'exclama-t-il avec stupeur. C'est impossible. Vous devez bien avoir un traitement spécifique pour accélérer la guérison... Ou, à défaut, un bandage suffisamment efficace pour me permettre de reprendre le travail. Je crains de ne pas pouvoir rester alité aussi longtemps. » Il esquissa un petit sourire en prononçant les mots suivants : « Nous aurons certainement l'occasion de se revoir, ainsi. »  Il était franc avec elle : même si elle lui ordonnait de rester en repos, il n'en tiendrait probablement pas compte et repartirait en mission dès que l'occasion se représenterait. Il avait l'habitude de gérer des blessures parfois plus violentes que celles-ci et ça ne l'avait jamais empêché de faire son travail. Au contraire, il se sentirait bien plus redevable auprès de ses collègues s'il gardait le lit pour une simple lame... Tandis que d'autres souffraient parfois le martyr, physiquement ou émotionnellement, suite aux blessures d'un combat. Il était leur lieutenant et il devait se montrer fort pour eux : leur servir de soutien. Et ce n'était pas sur un lit d'hôpital qu'il y parviendrait. L'homme resta pourtant sage jusqu'à ce que Sharon ait fini de l'examiner et d'énoncer son diagnostique. Elle prit sa tension, puis sa fièvre avant de préparer le matériel pour le recoudre. Steve s'était cette fois-ci redressé, assis sur le bord du lit pour lui permettre de travailler avec plus de confort.

De nouveau, et tandis que le silence retombait entre eux, Steve détailla les contours de son visage, conscient d'être totalement impoli mais ne pouvant s'ôter cette drôle d'impression de la tête. « Pardonnez-moi, mais... Est-ce qu'on ne se serait pas déjà rencontré quelque part ? J'ai l'impression de vous avoir déjà vu... Lors d'une mission, peut-être ? Vous n'êtes jamais présente sur le terrain ? » Une petite grimace désolée étira ses lèvres : il n'avait pas l'habitude de se comporter de cette façon avec les femmes, mais son intuition lui soufflait que quelque chose clochait. Ne voulant pas la mettre mal à l'aise face à ses questions, Steve tenta d'adoucir à nouveau l'atmosphère en reprenant un air moins sérieux. « Si je promets de me ménager, vous me laisserez reprendre le travail plus tôt ? » demanda-t-il sans lui donner la moindre impression qu'il tiendrait parole.

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HRP : pas de soucis Comme un air de déjà-vu ~ Steve 16650110
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Sam 27 Aoû - 17:52



Comme un air de déjà-vu

Steve Rogers ~ Sharon Carter







Il était parfois compliqué pour le corps médical du SHIELD de faire face au mieux devant une situation difficile qui demandait de notre part une intervention sans attendre. On nous avait bien entendu formés, mes confrères et moi, à ne pas reculer devant une situation épineuse et il était donc de notre devoir de leur prouver notre vraie valeur en tant que médecin. J’adorais mon métier et pour rien au monde je ne voudrais le changer même si les missions périlleuses des agents nous donnaient quelques fois du fil à retordre, certaines plus que d’autres :

« Evidemment puisque c’est la première fois que vous atterrissez dans mon cabinet. »

Dis-je en esquissant un sourire pour essayer de détendre un peu plus l’atmosphère.

« Ne croyez surtout pas que je ne veuille pas de vous, bien au contraire, mes patients ont toujours été ma priorité, mais j’avoue que rencontrer quelqu’un dans cette pièce ou en salle d’urgence, ce n’est pas quelque chose de très plaisant et encore moins ordinaire. »

En effet, ce n’est pas quelque chose que je recommanderai à tout le monde. Il y avait bien d’autres meilleurs endroits pour faire des rencontres mais mon métier me prenait les trois quarts de mon temps donc il était difficile d’en être autrement, surtout que le SHIELD était comme une seconde famille pour moi dorénavant. En effet, lorsque la journée se terminait et que je rentrais chez moi le soir, la solitude m’envahissait chaque jour un peu plus. Il était plus aisé pour moi de commencer une journée de travail au lieu de la finir même si ces journées n’étaient pas toujours rythmées par des guérisons…

« Par contre, je connais votre ami, l’agent Barnes, un homme têtu que j’attends toujours dans mon cabinet d’ailleurs ! Enfin, je suppose que vous êtes amis comme on ne vous voit pratiquement jamais l’un sans l’autre dans les couloirs. »

Effectivement, ils étaient comme inséparables, aussi bien sur le terrain que dans l’agence et je connaissais l’agent Barnes car j’avais contribué à lui installer une nouvelle prothèse suite à une mission qui avait été fatal pour son bras… Après que le lieutenant Rogers m’ait fait part de la raison pour laquelle il avait été admis ici, je poursuivis :

« C’est d’ailleurs pour ça que nous sommes là car l’esprit un peu trop téméraire de certains d’entre vous laisse malheureusement parfois des traces... J’admire ce côté intrépide, ce n’est pas donné à tout le monde mais restez prudents. »

Trêve de bavardage, il était maintenant temps pour moi d’examiner le lieutenant Rogers et après auscultation et au vu des circonstances, il s’en sortait heureusement plutôt bien, sauf qu’il aurait besoin de quelques points de sutures et de dix jours de repos qu’il ne semblait pas vraiment approuver :

« Il va bien falloir pourtant lieutenant. Il n’est pas dans mes habitudes de laisser un de mes patients partir à l’aventure au risque d’aggraver encore plus sa santé ! Et ce sera votre cas si vous ne prenez pas ce repos nécessaire à votre rétablissement. Je ne peux pas vous forcer mais soyez raisonnable. Votre équipe va malheureusement devoir se passer de vous quelques jours si elle veut vous voir revenir en pleine forme ! »

Je lui imposais presque le repos complet, une situation plutôt paradoxale étant donné qu’il était le genre de personne à donner des ordres et non pas les recevoir.

« Bien entendu ! Dans dix jours, pour contrôler l’état de votre plaie et éviter ainsi une cicatrice. Je pourrai alors vérifier si vous avez tenu parole quant au fait de vous reposer. »

J’insistais mais j’avais vu bien trop d’agents jouer la carte de l’imprudence en ne voulant pas écouter mes prescriptions ou celles de mes collègues et il s’était ensuivi bien des complications par la suite. Alors que je continuais l’examen clinique et qu’un court silence s’était installé pour me permettre de l’examiner, le lieutenant Rogers reprit la parole en me demandant si nous nous étions pas déjà croisés auparavant. Je haussais immédiatement les sourcils. Sa question était assez troublante puisqu’il m’arrivait plusieurs fois de me la poser ces temps-ci depuis que j’avais ces curieuses impressions de « déjà-vu » :

« Je ne crois pas non, pas à ma connaissance en tout cas. Vous devez peut-être me confondre avec quelqu’un d’autre. Et il m’est arrivé en effet qu’on m’appelle quelques fois pour des situations d’urgence afin d’apporter mon aide sur le terrain mais c’est assez rare. Puis je suis médecin, je me vois plutôt mal avec une arme à la main. » M’exclamais-je en affichant un sourire intrigué.

Je n’osais pas vraiment lui parler de mes sensations et peut-être qu’il ne s’agissait que de banales sensations de déjà-vu, ça arrive à tout le monde après tout. Peut-être aurais-je le loisir de lui en parler à notre prochaine consultation lorsqu’il sera davantage remis sur pieds. Pour l’instant, il lui fallait des points de sutures et c’est tout ce qui importait :

« Vous êtes déterminés lieutenant mais savez-vous que votre réputation vous précède ?! Votre témérité pourrait d’ailleurs en témoigner. »

Lui dis-je en plaisantant même s’il y avait naturellement une part de vérité dans cette phrase étant donné les bruits de couloirs. Alors que je commençai à préparer le matériel en vue de le recoudre, je repris :

« Bref, revenons à un sujet un peu plus délicat, je vais devoir effectuer les points de sutures. Et soyez tranquille, je vous libère bientôt. Vous pourrez ainsi vaquer à vos occupations, comme suivre mes conseils par exemple. »

Je disais bien entendu cela pour le titiller un peu. Il fallait bien détendre un peu l’atmosphère avant d’entamer des choses plus sérieuses.



CSS par Gaelle

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Ven 9 Sep - 15:41

Comme un air de déjà-vu
steve & sharon

Steve ne pouvait qu'imaginer la vie que menait les médecins du SHIELD : l'inquiétude permanente pour leurs patients, les heures à n'en plus compter entre deux rideaux blancs, ceux en état critique qu'ils devaient rassurer sans perdre la face... Il entendait souvent dire qu'être un agent du terrain au sein de leur établissement était l'un des pires postes que l'on puisse décrocher, mais il avait tout autant d'admiration pour le corps médical qui veillait sur eux. Nombre de fois l'un de ses collègues avait pu retourner dans ses rangs grâce à l'intervention de leurs docteurs... Sans eux, ils n'en seraient certainement pas là aujourd'hui. "J'en suis conscient," répondit-il d'un ton plus sérieux tandis que son regard se posait sur les autres lits étendus derrière lui. "Ca ne doit pas être facile tous les jours de gérer cette pression. Comment est-ce que vous tenez ?" demanda-t-il par pure curiosité avant de se racler la gorge. "Um, dites-le moi si mes questions vous dérangent. J'avoue ne pas avoir beaucoup l'occasion de passer par ici. La chance, je suppose... Si l'on peut dire ça ainsi," rajouta-t-il dans un sourire. "On peut toujours trouver du bon dans son malheur." Sa rencontre avec la jeune femme, par exemple. Il venait à peine d'apprendre son nom et, pourtant, il avait la drôle d'impression de la connaitre déjà depuis des années. Comme une vieille amie perdue de vue ou... Un fantôme du passé qu'il aurait oublié.

"Ah, Bucky !" s'exclama-t-il dans un pouffement de rire. "Vous pouvez dire de moi, mais il est effectivement bien pire. Je le connais plutôt bien oui... Et je pense que vous risquez de l'attendre encore longtemps. Ce n'est pas contre vous ; disons qu'il a une certaine tendance à rejeter l'autorité." Il haussa les épaules d'un air amusé. "Je ne peux pas lui en vouloir... Je crois je déteins un peu trop sur lui. A moins que ce ne soit l'inverse ?" Il n'en savait plus trop rien à force de passer une grande partie de ses journées avec James. Sharon avait raison : ils étaient inséparables, même à travers les plus lourdes épreuves. Comme celles de son bras par exemple... C'était sans doute pour cela, aussi, que son ami évitait à tout prix de remettre les pieds dans l'infirmerie. Son dernier passage n'avait pas du lui laisser un souvenir très agréable. "Je veillerai sur lui," promit-il. "Et sur tous nos agents. Mais nous ne pouvons pas tout laisser passer... Parfois, la témérité nous permet de sauver bien d'autres vies que la notre." Il soupira en passant une main dans ses cheveux, ce qui lui tira une petite grimace de douleur. Ah, c'est vrai, sa blessure... il l'avait presque oublié à force de papoter. Il lui semblait déjà qu'elle lui faisait un peu moins mal, d'ailleurs, comme si la gravité avait reculée au fil du temps. Pourtant, le lieutenant était quasiment certain que la médecin n'en goberait pas un mot : pas la peine de tenter de négocier davantage, son visage en disait déjà long. Un petit sourire amusé éclaira ses lèvres. La jeune femme possédait au moins la même autorité qu'une personne de son rang. Elle devait avoir un long passé de patients récalcitrants derrière elle et Steve se sentit presque coupable d'en faire partie. "Dix jours, alors. Pas un de plus," acquiesça-t-il finalement plus pour la rassurer que par pure conviction. Il ne tiendrait jamais dix jours, ça c'était certain. Alors d'une façon ou d'une autre, il trouverait un moyen de tenir sa blessure au calme pour reprendre ses missions.

Cette drôle d'impression de déjà-vu ne le quitta pourtant pas, même après le déni de la part de la jeune femme. Peut-être qu'ils s'étaient déjà croisés lors de l'un de ses rares présences sur le terrain, alors. Il n'y voyait pas d'autres explications. En général, il retenait plutôt bien le visage et le nom de ceux qu'il connaissait, même s'il ne s'agissait que de courtes rencontres. "En effet, vous nous êtes certainement bien plus utile ici. Que ferions-nous sans vos doigts de fée ? Je vous assure que je ferai attention," ajouta-t-il d'un ton plus franc et qu'il voulait rassurant. D'un coup d'oeil, il vit la jeune femme préparer le matériel nécessaire afin de recoudre la plaie et, instinctivement, il se tendit un peu. Ce n'était jamais très agréable mais, à sa décharge, Steve ne se plaignait jamais. Il n'en avait pas le temps, de toute manière. "Allez-y. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas chatouilleux," fit-il sur le même ton que la jeune femme. Suivre ses conseils ? Moui, peut-être... Ou pas, pensa-t-il un sourire. Il laissa l'experte recoudre la plaie, serrant les dents et concentrant toute son attention sur quelque chose d'autre - les légers motifs du plafond ou  les reflets d'or qui couraient dans les cheveux de la jeune femme, par exemple. Ceux-ci présentaient une distraction des plus agréables. Une fois le travail terminé, Steve en profita pour se relever et tester l'élasticité de son bandage en faisant travailler les muscles de ses bras et de ses hanches. "Parfait. Je suis libre, alors ?" demanda-t-il d'un ton parfaitement innocent en reportant son attention sur la jolie blonde. "Est-ce que je dois signer une décharge en cas de manquement à vos conseils ou quelque chose dans ce genre ?" Son sourire était franc ; il ne cachait pas son envie de repartir vaquer à ses occupations. Il n'aurait qu'à feindre l'oubli raisonnable s'il l'a croisait dans les couloirs."Au fait... Quel est votre prénom, docteur Carter ?" demanda-t-il avant qu'un détail ne vienne le troubler. Il fronça les sourcils et ajouta : "Vous n'auriez pas de la famille au sein du SHIELD, d'ailleurs ?"
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