Don inhérent aux démons de son rang :
Intemporalité – Le temps n’a aucune emprise sur lui. Il ne vieillit donc jamais.

Dons personnels dus à son statut de Démon de la Traîtrise :
- Manipulation/ Possession - Elias étant spécialisé dans la traîtrise et le mensonge, il ne semble pas bien étonnant qu'il possède la capacité de briser les esprits afin de les mener à des pactes pourtant inutiles à la base. Le démon est ainsi capable d'entrer dans la tête de ses victimes afin d'y trouver leur plus grande faiblesse, usant de leurs peurs, angoisses mais aussi désirs inavouables pour s'emparer de leurs âmes. Il peut ainsi suivre sa proie et voir par ses yeux, tout comme il peut lui susurrer de viles pensées comme le ferait une âme en peine à la présence oppressante.

- Matérialisation d’armes blanches - Là où d'autres préfèrent le feu ou les ombres, Elias a depuis longtemps trouvé une affinité avec les armes blanches qu'il trouve plus esthétiques et permettent de varier les sévices. Il use ainsi de ses capacités démoniaques pour matérialiser des épées, haches et autres armes dans le monde réel par la simple force de sa pensée.

Dons faits à ses sbires : Aussi appelé "don de combat", Elias a la capacité de doter ses soldats de lames démoniaques, imitant ainsi son propre don de matérialisation.

- Malédiction/Malchance Parce que tout est bien plus drôle quand le sort s'acharne, le démon du Mensonge et de la Traîtrise aime donner un coup de pouce au destin en influençant la chance d'un individu. Que cela soit un simple talon qui casse ou un couteau qui empale un enfant, tout semble possible quand on est touché par la malédiction de la malchance.

◊ Pseudo :  Kafu. ◊ Age : 29 ans ◊ Pays : Irlande, France, Corée... ça dépend... ◊ Inventé, Scénario, Marvel : Inventé. ◊ Je souhaite être parrainé.e : Nope. ◊ J'ai découvert le forum grâce : A l'odeur du café. ◊ Multicompte : Alexander Stern, Wade Wilson, Amadeus Cho et Sven Whitman ◊ Un dernier mot : Parapente ?

Pour tes premiers pas, j’étais là pour te guider.

A tes premiers mots, j’étais là pour écouter.

Quand tu décidas de lancer ta propre destruction, j’étais là pour t’épauler.

Mais quand il n’y avait plus personne pour écouter tes lamentations et que tout espoir était perdu... J’étais là. J’étais là pour mieux te détruire.

Toi, pauvre humanité incapable de concevoir la teneur de ta propre existence. Tout juste consciente des petites choses autour de toi tel un simple insecte dans un désert, occupé à jouer avec des excréments et traitant celui-ci comme un trésor. Faible, mortelle et surtout corruptible de la plus simple des manières, il était parfois dur de voir l’intérêt de ton espèce tout juste bonne à détruire et à s’étendre, tout comme le ferait un virus capable de se plaindre… et de prier.

Une simple fourmi piégée dans un incendie. Une vulgaire créature destinée à vieillir et mourir tout en espérant pouvoir un jour comprendre le sens de ce monde. Et tout ça, pour rien, puisque tu n’es même pas capable de résister à l’appel des plus simples des péchés. Inapte à lutter face à une simple pâtisserie, tu perds face à Gourmandise. Ne pouvant échapper à ta rage et ta jalousie, tu aurais pu être l’enfant de Colère et d’Envie. Tant d’autres défauts qui constituent ta médiocre existence, faisant ainsi de toi le parfait réceptacle pour une autre de tes étranges capacités autodestructrice : la Trahison. Trahir un père pour une montagne d’or que tu dilapideras en quelques jours avant de revenir à ta vie de plébéien. Délaisser un enfant pour s’assurer la gloire et finalement périr dans sa baignoire entourée de ta solitude, tes cachets et ton vomi.

Qui pourrait bien avoir pitié de toi face à un comportement aussi insignifiant que ridicule ? Ne sommes-nous finalement pas les seuls – nous, démons et autres créatures obscures – à pouvoir t’offrir ce que tu désires, à te pousser dans tes retranchements pour que tu arrêtes de te contenter de ta vie misérable ? Ne comprends-tu pas que sans nous, sans moi, seul le Néant et le Silence s’occuperaient de toi ?

Pauvres petits humains, délaissés par leur créateur sans jamais pouvoir le rencontrer… alors pourquoi s’acharner à prier un être qui ne t’écoute pas et se contente de te punir. Nous seuls pouvons comprendre l’Humanité et lui apporter ce qu’elle mérite. Ne vois-tu pas que tout ne tient qu’à un souhait ? Même dans la mort, tu continueras d’exister. Même dans les flammes, tu continueras de briller. Et même après la trahison, tu continueras de sombrer.

Un simple souhait que tu énonceras dans un instant de faiblesse tandis que j’apposerai une main compatissante sur tes épaules désormais alourdies par la honte. Entre tes sanglots, tu entendras ma voix s’immiscer dans ton esprit, se mêlant à tes propres pensées jusqu’à ne plus pouvoir les différencier. Bientôt, tu saisiras cette lame attachée à cette âme devenue ma possession, et tu l’enfonceras dans le corps encore chaud de l’être qui t’es le plus cher.

Tout ça, parce que tu n’auras été capable que de ce pour quoi tu avais été créé : détruire, pleurer et mourir.

Alors, que souhaiteras-tu ?

De ses doigts agiles et fins, il formait le nœud qu’il resserrait doucement autour de sa gorge comme pour se rappeler que la vie était une futile réalité. La cravate qui s’ajustait parfaitement à son cou complétait la tenue taillée sur mesure et choisie pour l’occasion. Une veste adaptée à sa carrure, dissimulant légèrement ses épaules musclées comme pour le faire paraître plus sage et plus tendre. Tout dans son apparence semblait appeler au contrôle et à l’équilibre tant il y passait de temps. Non pas que l’homme fut narcissique mais il savait pertinemment qu’un échange fonctionnait toujours plus facilement lorsque l’on était séduisant. Un sourire charmeur, une poignée de mains se retirant un peu plus tard comme pour caresser son adversaire, un souffle au creux de l’oreille alors qu’on donne une accolade voulue virile… tant de petits gestes que le directeur avait appris à maîtriser pour finalement les accomplir par pur instinct.

Tout n’était que mensonges dans ce domaine, il ne le savait que trop bien. Les politesses s’amoncelaient dans les discours, tel un enfant cherchant à rajouter du sucre sur un dessert déjà voué à lui donner du diabète. On demandait des nouvelles de son voisin sans jamais écouter la réponse, préférant regarder le bouton naissant sur son front et hochant la tête pour feindre un quelconque intérêt. Et on conservait bien évidemment ce sourire parfait qui lui aurait permis de vendre du shampoing ainsi qu’un peigne à un chauve.

Désormais fin prêt, il avançait d’un pas sûr et gagnait la salle où l’attendaient quelques journalistes prêts à lui parler de son nouveau projet de subventions visant à aider les pauvres âmes touchées par la maladie. Un geste applaudi par beaucoup et qui rappelait aux plus grands que l’argent n’était d’aucune utilité si l’on ne s’en servait pas pour le bien commun. Pour le bien commun, oui. Pendant près de deux heures, l’homme avait échangé avec divers journalistes – d’abord en groupes, puis un par un – afin de s’assurer d’une bonne couverture médiatique et d’un message adapté à chaque journal. Mieux valait être prudent sur cette île où les rédacteurs pouvaient se montrer très virulents et aptes à déformer vos propos à la moindre erreur. Mais des erreurs, il n’en faisait jamais.

C’était comme si une partie de lui cherchait à lui indiquer ce qui effrayait ses interlocuteurs. Un frisson sur sa peau, un murmure à ses oreilles, une image volatile imprimée sur sa rétine comme pour lui rappeler les plus belles faiblesses de ceux qui osaient engager une discussion avec lui. Telle la pauvre mouche sur la toile de l’araignée, chacun se retrouvait doucement happé dans son piège, tissé de mensonges et de beaux sourires.

La dernière partie de cette longue entrevue consista simplement à prendre des photos accompagnées des enfants et leurs familles, offrant ainsi le matériel parfait pour rassurer les ménagères chez elle. Un sourire qui aurait pu être carnassier mais donnait ici envie de lui faire confiance, jusqu’à lui léguer tout ce que l’on possédait. Une main enserrant les enfants avec douceur et amour, assurant un soutien sans faille ainsi qu’une sécurité à toute épreuve.

« Un homme qui cherche le bonheur des enfants sans rien demander en contrepartie. » disait l’un.
« Enfin un de ces putains de riches qui se sert pas de son pognon juste pour la cocaïne et les putes. » expliquait un citoyen visiblement poète à ses heures perdues.
« Un complexe médical mais surtout familial qui permet aux familles de s’unir dans les heures les plus sombres.  Elias Callahan et sa lutte face au cancer. » précisait l’en-tête d’un journal, agrémentant son article d’une photo du directeur.

Une fois son petit exercice terminé et les journalistes partis, il regagna calmement sa voiture qui l’attendait patiemment. Prenant place à l’arrière du véhicule, il fit signe à son chauffeur de regagner sa propriété et commença à détacher sa cravate tout en soupirant. Passant une main dans ses cheveux, il échappa dans un râle :

« Je déteste les enfants. »

Ton personnage est à présent recouvert d'une jolie couleur et aussi affublé d'un rang qui le suivra telle une ombre! Ainsi considéré comme un membre à part entière de l'Île, il est alors nécessaire de s'attarder sur quelques formalités pour que tout se passe au mieux pour ton personnage. Pour commencer, il sera utile de passer dans le sujet des recensements, afin de lister les pouvoirs attribués à ton personnage, ainsi que de nous informer de son métier et son lieu de résidence. Ensuite, pense à poster la fiche de liens de ton personnage afin de te dégoter des voisins, collègues, de rencontrer pépé dans la rue d'à côté, mais aussi peut-être de rencontrer l'amour de ta vie ou ton ennemi.e juré.e.

En cas de doutes, tu peux demander à avoir un parrain ou une marraine pour te guider lors de tes premiers pas sur Genosha. Si tu cherches un contexte particulier de RP, n'hésite pas à aller faire un tour dans les recherches de partenaires. Tu peux également créer des scénarii ou pré-liens si l'envie te titille, pour pimenter l'histoire de ton personnage. Et en dernier lieu, tu peux venir flooder avec nous dans la partie prévue à cet effet et n'hésites surtout pas à nous rejoindre sur la CB pour t'enjailler avec les autres prisonniers de l'illusion!