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Stuck in the bus ☽ Connor
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 29 Mar - 0:29

Stuck in the bus
Connor & Kitty

« Breathtaking, that view! To die for, really. »
Direction Emmann. J'ai bien besoin de changer d'air le temps d'un week-end. J'adore mon boulot, là n'est pas le problème, mais j'ai besoin de souffler, de respirer. En temps normal, retourner à Krölik auprès de ma mère suffit à me donner une bouffée d'air frais, et pourtant, cette fois-ci, je suis juste un peu trop tendue. Emmann est une destination parfaite pour ce week-end, je n'y ai jamais mis les pieds et pourtant je suis née sur cette île. C'est souvent ce qui est sous notre nez que l'on manque le plus facilement.

Pour l'occasion, j'ai décidé de prendre le bus. J'aurais sûrement été plus libre avec ma voiture, mais je veux vraiment ne pas avoir à me fatiguer en conduisant, ne pas être responsable de la circulation et juste me reposer durant le trajet. On ne peut pas dire que le trajet soit interminable, mais suffisant pour terminer ma nuit. Il faut croire que ce car fait le tour de l'île, le temps semble s'écouler très lentement. Je ne sais pas si c'est juste une impression, mais le sommeil a, de toute manière, raison de moi.

Pas un rêve, pas un songe, rien. Mes yeux sont fermés, je dors paisiblement, jusqu'au moment où tout bascule sans vraiment prévenir. La musique dans mes oreilles qui m'a servi à m'endormir s'est visiblement arrêtée depuis un moment, ce qui rend la surprise encore plus grande. Je suis donc réveillée par un geste brusque du véhicule. Sur l'instant j'ai simplement cru que le bus tentait d'éviter un obstacle mais je n'ai pas le temps de me remettre du choc que le car se renverse. Je bénis ma ceinture de sécurité, vraiment. Ma tête a malgré tout heurté le siège de devant assez violemment mais je suis encore à ma place, seulement, tout le monde est à l'horizontale. Entre cris, pleurs et béatitude de chacun, en l'espace de quelques secondes, mon sommeil pourtant si paisible et sans encombre s'est alors transformé en un chaos des plus total.

Le silence s'en suit. Je n'aime pas ce silence, même les pleurs cessent, puis s'ensuivent des chuchotements. Je me détache et tente de me hisser hors de mon siège. Par chance, je n'avais pas de voisin. Le bus n'était même pas rempli à moitié, mais il suffit d'un passager pour que ce soit la panique. Je suis alors les chuchotements et mon regard s'arrête alors sur l'un des passagers qui semble bloqué, le teint pâle et apparemment très mal en point. Par réflexe, je ne peux m'empêcher de m'exclamer.

« Est-ce qu'il y a un médecin parmi nous ? »

Personne ne semblait réagir. Je comprends le choc, je suis dans le même état que tout le monde, mais chuchoter ou prendre des photos de la situation n'arrangera rien.

« Toi, range ton téléphone ! Ça va pas ?! »

Les adolescents et leur soif de sensations fortes... Dire que j'ai été comme eux il y a quelques années. Je ne parviens pas à circuler dans le bus, celui-ci étant complètement renversé, mais je tente tant bien que mal de me hisser jusqu'à la hauteur du blessé. Tant qu'on y est, je m'assure que personne ne soit dans un état aussi grave que lui, mais apparemment, il est le seul réel malchanceux.

« Monsieur ? Vous avez appelé les secours ? On a un blessé grave ici ! »

Le chauffeur lui-même semble paniqué, ne sachant pas quoi faire. Il n'y a visiblement pas de réseau, pas d'internet, rien. Un week-end reposant, hein ? Je n'ose pas toucher au blessé dont le souffle est largement coupé. Je me tourne alors vers un homme qui se trouve juste à côté.

« Il faut qu'on fasse quelque chose, au moins faire sortir tout le monde du bus. Si personne ne fait rien, on risque de passer tout le week-end bloqués ici. Vous voulez bien m'aider ? »

Dis-je à l'homme qui, sans le vouloir, vient d'être assigné comme assistant d'évacuation par moi-même. Une fois que tout le monde sera sorti du bus, on pourra probablement réfléchir plus tranquillement. Pourvu qu'on ne se trouve pas avec un mort sur les bras. Tout, mais sauf ça. Je ne parviens même pas à regarder le blessé dans les yeux, mais j'entends de sa voix essoufflée un petit remerciement. J'ai envie de lui promettre que ça va aller, mais là, je m'en sens incapable. Je ne peux pas promettre ce genre de choses.
(c) DΛNDELION
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Connor Coleman

Connor Coleman
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Pouvoirs : Détecteur de mensonge. Connor arrive à déceler les mensonges par delà son regard. Il sait quand une personne ment et il sait quand une personne dit la vérité.

* Déceler un mensonge. Utiliser n'importe quel pouvoir n'est cependant pas sans conséquence. Son énergie est utilisé. S'il reste trop longtemps plongé dans le regard d'une personne, il sent une extrème fatigue l'envahir. Son nez se met à saigner et il ne peut donc pas regarder la personne trop longtemps au risque de tout bonnement s'affaiblir. 

* Qui dit déceler mensonge et vérité dit, ne pas s'en protéger. Connor peut être affecté, en fonction des personnes interrogées (Malveillant notamment) mentalement. En effet, connaitre toute la vérité n'est pas sans risque et cela peut le fragiliser s'il ne s'en protège pas. Au risque d'en devenir fou. 
Emergence :
Stuck in the bus ☽ Connor Fonddr112 / 52 / 5Stuck in the bus ☽ Connor Fonddr11
Maitrise :
Stuck in the bus ☽ Connor Fonddr112 / 52 / 5Stuck in the bus ☽ Connor Fonddr11
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Jeu 2 Avr - 11:31


STUCK IN THE BUS



Revenir à Genosha. Oui. Revenir sur cette île maudite après l’avoir quitté pendant plusieurs mois. Connor regarda par la fenêtre. Le visage tiré, il se fondit en mutisme, perdu dans ses pensées. C’était étrange. De revoir ce paysage, de prendre ce bus, direction Emmann pour retrouver cette plage, ce lieu paradisiaque où ils se promenaient si souvent avec Clary. Les battements de son coeur se faisaient plus rapide, moins régulier. Il avait fait son choix. Il ne le regrettait pas mais il ne pouvait s’empêcher de se remémorer ce qu’il avait vécu ici. Des meilleurs comme des pires souvenirs. Des sourires, aux cauchemars récurrents, floutés désormais, d’un traumatisme subi, ressurgit, d’une addiction soudaine à l’alcool. Une addiction qu’il avait mis du temps à s’en sortir.

Tout ça, il n’aurait jamais pensé le vivre. Tout ça, il n’aurait jamais pensé le traverser. Il s’était toujours montré fort à son passé. Il s’était toujours montré insensible, calme et paisible aux images pourtant violentes d’une guerre en Irak qu’il a si longtemps mené. Comme quoi. Connor n’était pas à l’abri. Il n’était pas à l’abri à la colère cachée. Au sentiment d’injustice, de haine éprouvé, titillé, arraché, superposé à cette attaque au festival où les siens. Ceux qu’il pensait être des alliés, des amis, des collègues avec qui, il croyait se battre pour la justice, l’avaient gravement blessé pour une raison qu’il estimait stupide, raciste, contraire à tous ses principes depuis qu’il s’était engagé dans l’armée.

Heather. Ce nom lui traversa soudainement l’esprit. Comme une épée Damoclès pendue au dessus de sa tête. Un soupir lui échappa et son regard dévia sur son téléphone portable où la barre de réseau se trouvait saturé. Il n’avait pas eu encore le temps ni le courage d’aller la voir. De lui parler. De s’excuser de ses mots tranchants, accusateurs, injustes finalement alors qu’à ce moment précis, il se perdait lui-même dans les affres d’une souffrance qu’il n’arrivait plus à museler. Il était peut-être temps pour lui, oui, de s'excuser, de revenir calmement et de retrouver cette ancienne amie dont une forte barrière s’était forgé. La sienne. A nouveau, ses yeux dérivèrent sur le paysage. Sur la vitre à ses côtés mais il fut soudainement secoué, brisé dans ses pensées par un choc immédiat et violent qui le propulsa, lui et les occupants de ce bus, dans un fossé que le conducteur visiblement, ne pouvait plus éviter.
- Qu’est-ce que...

L’accident fut rapide. Trop rapide pour assimiler quoi que ce soit de tangible. Autour, des cris, des hurlements, des gémissements plaintifs. Des sanglots aussi. Le bus se retourna soudainement et le front de Connor frappa violemment la vitre. Puis le silence. Un silence inquiétant où chacun des passagers furent choqué, secoué, immobilisé par un sentiment oppressant de peur, d’incompréhension et de panique accumulé.
- Merde.

Le front douloureux, la bouche asséchée, l’ancien militaire chercha à se redresser, à enlever sa ceinture, tournant aussitôt la tête vers les occupants du bus, chancelant, manquant de tomber au coup donné, propulsé, l’invitant à se raccrocher pour ne pas tomber.
- Tout le monde va bien?

Nul temps de paniquer. Nul temps de rester là sans rien faire alors qu’ils étaient tous en danger. La peau ensanglantée, les mains égratignées, Connor s’extirpa tant bien que mal de la place où il était logé pour presque aussitôt aider cette jeune femme dressée, bien décidé elle aussi à prendre le relais dans cet accident formé. Des chuchotements émis, des exclamations et des airs horrifiés à un passager blessé, bloqué, la poitrine contracté à ce sang formé d’un éclat de verre qui l’a sournoisement traversé.
- Je ne suis pas médecin mais j’ai quelques notions de secourisme si cela peut aider.

Il tenait à le faire. Il en avait malheureusement l’habitude en Irak, quand les médecins ne pouvaient pas venir avant plusieurs heures sur un champ de bataille ou un village détruit par les bombes lancées par l’ennemi. Le sang, Connor n’en avait pas peur. Il en était même habitué. Cela faisait partie de son quotidien. Une fois repris ses esprits, il acquiesça aux mots de cette jeune femme, à l’aide demandé qu’il ne pouvait tout bonnement pas refuser dans ce chaos propulsé. De passager fortement terrorisé, choqué, à ce conducteur encore sonné, perdu, fébrile qui susurra dans une voix tremblante, faible, à peine audible qu’il va essayer de contacter au plus vite son agence sans cesser de frissonner.
- Bien sûr. Je m’en occupe. Il va falloir que vous arrêtez l'hémorragie de votre côté et le plus tôt sera le mieux. Vous pouvez rester avec lui? Le temps au moins que je revienne? Il va avoir besoin de soutien avant que les secours n’arrivent. Tout va bien se passer. On va y arriver d’accord?
Ⓒslythbitch.
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Mar 14 Avr - 2:43

Stuck in the bus
Connor & Kitty

« Breathtaking, that view! To die for, really. »
Je suis en train de paniquer. Je sens mon cœur s'emballer, et ça ne me rassure pas du tout. J'aurais peut-être mieux fait de rester chez moi, tout compte fait. J'ai l'impression qu'en ce moment toutes les décisions que je prends me conduisent droit vers le danger. Comme si j'étais attirée par ce dit danger. Si je savais gérer toutes sortes de situations, je ne dirais pas, mais je ne suis qu'une astrophysicienne. Même si mon boulot a demandé des années d'études, dans toutes ces merdes dans lesquelles je me retrouve, ça ne m'aide pas.

Je ne parviens pas à rester sans rien faire, malgré tout. J'aurais pu rester plantée comme un piquet comme les trois quarts des passagers du bus, mais non, c'est comme si un élan d'héroïsme me poussait à faire des choses encore plus stupides. Le chauffeur, c'est lui qui devrait tout prendre en charge. A partir du moment où il n'est pas blessé, c'est lui qui est responsable de ce qui nous arrive. Qu'il nous ait mis dans le fossé volontairement ou non, c'est lui qui devrait nous guider et nous dire quoi faire. Mais le pauvre homme est complètement désemparé, on dirait presque le capitaine d'un bateau prêt à quitter son navire au détriment de la vie de ses marins. Et pourtant, un capitaine est censé couler avec son navire s'il le faut, c'est ce que la légende dit, du moins.

Je ne suis pas seule, un homme s'extirpe de son siège, faisant de nous deux personnes n'ayant plus vraiment d'autre choix que de prendre en charge la situation. Si personne ne se porte volontaire, ai-je vraiment le choix ? Je n'aime pas rester à ne rien faire, laisser les choses passer, mais je suis angoissée à l'idée de mal faire les choses. On ne parle pas d'un jeu, là, mais de la vie d'un passager. L'homme accepta de m'aider, en ai-je déduit de par son acquiescement. Il aurait pu être le genre d'homme à parvenir à se lever et à juste fuir. Il y a toujours des lâches, mais il n'en fait visiblement pas partie.

Il accepte de s'occuper d'évacuer les passagers. En attendant, il me donne quelques indications sur ce que je dois faire. Arrêter une hémorragie ? Oui, bien sûr, un jeu d'enfant. Pourquoi est-ce que je me suis proposée déjà ? Mais l'homme à cette façon d'essayer de me rassurer, de me dire que tout va bien se passer que, mon cœur dont le battement commençait à dangereusement s'accélérer à cause du stress finit par retrouver un rythme à peu près normal.

« Oui, je peux rester avec lui, mais... Comment suis-je censée arrêter l'hémorragie ? Je ne veux pas faire quelque chose qui risquerait d'empirer son état. »

Je regarde autour de nous, il n'y a pas grande chose qui semble être d'une aide dans l'immédiat. Puis, finalement, j'attrape un sac au hasard et je fouille dedans en quête d'un vêtement ou d'une serviette pour absorber le sang. J'imagine que c'est la seule chose que je peux faire. Je me tourne vers l'inconnu.

« Vous revenez vite ? Je ne suis pas sûre de pouvoir gérer toute seule. »

Et les regards autour sont toujours aussi paniqués. Je le suis tout autant, mais je me suis portée volontaire dans un élan stupide d'héroïsme. Mais je reviens à mon blessé rapidement, comprimant alors l'endroit de l'hémorragie avec la serviette trouvée dans le sac. Je comprime du mieux que je peux, mais l'homme est vraiment mal en point. Je tente alors de lui parler, en espérant qu'il m'entende.

« On va vous sortir de là, monsieur. Si vous m'entendez, faites moi un signe. »

L'homme cligne des yeux mais il semble incapable de prononcer le moindre mot. Pourvu que les secours arrivent vite. En attendant, je vois les premiers passagers commencer à se diriger non sans difficultés vers la sortie avant du bus.
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* Déceler un mensonge. Utiliser n'importe quel pouvoir n'est cependant pas sans conséquence. Son énergie est utilisé. S'il reste trop longtemps plongé dans le regard d'une personne, il sent une extrème fatigue l'envahir. Son nez se met à saigner et il ne peut donc pas regarder la personne trop longtemps au risque de tout bonnement s'affaiblir. 

* Qui dit déceler mensonge et vérité dit, ne pas s'en protéger. Connor peut être affecté, en fonction des personnes interrogées (Malveillant notamment) mentalement. En effet, connaitre toute la vérité n'est pas sans risque et cela peut le fragiliser s'il ne s'en protège pas. Au risque d'en devenir fou. 
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Lun 11 Mai - 13:47



STUCK IN THE BUS



Oui. L'urgence de la situation ne leur laissait aucune marge d'hésitation. Il fallait agir, et vite. Car tout pouvait arriver. Un court circuit dans le moteur. Une explosion. Tout. Ils étaient encore en danger. Le conducteur du véhicule était bien trop secoué pour réagir et les passagers, trop choqués, paralysés pour pouvoir bouger. Le souffle court, les muscles crispés, endoloris par l'impact passé, Connor fronça les sourcils. Il n'écouta nullement sa propre douleur l'envahir. Il n'écouta nullement ses propres courbatures le crisper. Son regard se posa sur la femme à ses côtés et son visage se détendit aux mots murmurés, d'une équipe nouvellement créé. D'une alliance nouvellement formé pour prendre les devants à cet accident claqué.
- Une serviette, c'est parfait. Cela arrêtera l'hémorragie avant que les secours n'arrivent. Vous savez faire un garrot? Déchirez un morceau de tissu et serrez au maximum, le plus possible.

Elle avait fait le bon choix. Il le voyait à ses gestes, à sa manière de réagir et d’agir d’emblée. Non, il n’était pas médecin. Il ne connaissait que les bases, les premiers secours formulés mais il ne s’en faisait pas sur la suite perpétrée. Pour avoir confiance en cette femme qui, même inquiète, faisait les bons gestes et semblait particulièrement concentré.
- Vous vous débrouillez comme une chef. Je fais au plus vite. Promis.

Un nouveau sourire pour la rassurer et un regard bref aux alentours pour observer. Pour analyser la situation et la dégager. Les personnes autours d'eux restaient immobile, pour la plupart, recroquevillés entre eux sans possibilité de bouger. Certains étaient encore bloqué sur leurs sièges, livides, les yeux vidés, secoués. Connor se mit alors à se mouvoir difficilement dans le bus retourné. Sa voix rauque traversa le silence froissé par quelques sanglots formulés, impossible à calmer comme pour tenter de disperser cette atmosphère de peur fraîchement formulée :
- Surtout gardez votre calme. Nous allons sortir un par un. Aidez votre voisin si ce dernier n’arrive pas à bouger. Aidez les plus jeunes et les plus âgés aussi. Nous allons tous se mettre en sécurité.

Oui. Prendre les devants. Aidez les passager du mieux possible en auscultant leur propre surprise, leur propre traumatisme à cet accident formulé. Les rassurer aussi. Sans paniquer. Sans se laisser aller à quelques mouvements d’angoisse déconvenue qui pourrait accentuer la situation bancale dans laquelle ils étaient. Connor avait encore des notions à ses anciennes activités. Des notions bien utile qui lui permettait lui-même garder son calme malgré la dangerosité et ses propres blessures gravées.

Tandis que certains s’activaient déjà à aider son prochain, en prenant dans leurs bras un enfant affolé ou en aidant un autre à la jambe touchée, bloquée, endoloris, l’ancien militaire se dirigea quant à lui vers le conducteur du bus. Celui-ci respirait difficilement, par saccade épouvanté. Ses doigts restaient crispés sur le volant et il ne semblait plus pouvoir bouger. Par peur. Ses iris restaient ancré au loin et ses épaules tressautaient, sans possibilité de se calmer. De plus, il marmonnait à plusieurs reprises comme terrifié d’être la cause de ce dérapage raté :
“Comment je vais faire… Je vais me faire virer… Bon sang. Je. Je. Je n’ai rien vu arriver, je le promets.”

- Calmez-vous Monsieur. On va déjà tous sortir d’ici. Accrochez-vous à moi. Avez-vous appeler les secours?

“Non.. Euh. Oui. Non. Je sais plus. Bon dieu mais qu’est-ce que je vais pouvoir dire à mon patron moi?”

Poussant un soupir, Connor prit de lui même son bras pour le poser sur ses épaules. Le plus urgent était de mettre le maximum de personne en lieu sûr. De plus, il avait promis à la jeune femme de revenir aussi vite que possible pour l’aider. Non sans perdre plus de temps, il aida ainsi le conducteur à prendre le chemin de la sortie. Plusieurs personnes s’étaient déjà extirpé et s’étaient dirigé vers la barrière de sécurité en aidant les plus touchés et angoissé à reprendre une respiration moins saccadé. L’une d’entre elle s’avança vers lui et lui murmura, avec un léger tremblement dans sa voix enrouée :
“Les secours arrivent. J’ai informé qu’un blessé grave se trouvait encore le véhicule. Je crois… Je crois avoir tout dis. Du moins, je l’espère. ”

- Parfait. Merci Madame. Mettez vous en lieu sûr et restez bien derrière les barrières de sécurité. Ils ne devront plus tarder à arriver.

Et à prendre en charge oui, les plus traumatisé et les plus blessés d’entre eux. Du moins, il l’espérait. Une fois assuré que chacun soit bien éloigné du bus retourné, l’ancien militaire monta de nouveau dans le véhicule accidenté. Son regard se posa de plus belle sur la jeune femme accroupis au côté du malheureux et il s’agenouilla à son tour, grimaçant sous la douleur de son front qui prenait déjà une teinte légèrement bleuté.
- Comment va-t-il? Tout va bien de votre côté? Avez-vous besoin de quelque chose en particulier?
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