✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 22 Avr - 14:56
Into the unknown
Ce bout de papier entre ses mains, s’était ce qu’elle avait de plus précieux pour l’heure. Un simple post-it avec une adresse et un nom, mais qui allait permettre à la jeune femme de se rendre là où elle le souhaitait. D’ailleurs, elle si ses indications étaient bonnes, elle n’était qu’à quelques mètres de cette porte où elle s’apprêtait à frapper. Une action toute simple, mais qui rendait la blonde nerveuse, alors trifouillait une de ses mèches de cheveux tombant sur son épaule. Elle était dingue, voilà tout, et aurait mieux fait de suivre les conseils du médecin et rester se reposer chez elle. Une demande toute aussi simple que de frapper à cette porte qu’elle apercevrait bientôt, mais qui était des plus difficiles pour elle. Malgré ce foutu bras retourné en écharpe, ou cette boiterie qu’elle savait ne pas se débarrasser de sitôt, alors que la soirée de l’horreur était encore bien présente dans sa mémoire.
Une soirée difficilement oubliable pour Kobik mais qui aurait aimé la voir disparaître de son esprit. Un esprit surencombré alors que tout se bousculait dedans. D’étranges souvenirs refoulés prenant d’un coup tout un sens. Des souvenirs qu’elle se forçait à mettre de côté depuis qu’elle était sortie de chez elle, souhaitant uniquement penser à ce qu’elle se souvenait avoir fait juste avant de perdre connaissance. Cet élan qu’elle avait eu, embrassant Avery, cette étudiante qu’elle avait rencontré par hasard à l’Académie avant de vivre à ses côtés cette soirée des plus horribles. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de la revoir, alors que la blonde avait d’abord subi la pire des tortures en étant clouée à un lit. L’inactivité, son pire cauchemar, mais ne pouvant rien faire à cause de la douleur de ses blessures. Et une fois qu’elle avait pu sortir, après de longues heures et de longs jours à jouer avec la patience des médecins, elle s’était rendu compte qu’elle ne connaissait même pas le nom de famille de celle qui lui avait retourné le cœur et fait rater plus d’un battement de cerveau. Ou était-ce l’inverse ?
Kobik avait alors commencé des recherches. Jouant de ses connaissances au Shield, une de ses amies avait pu l’aider à obtenir ce St Graal rédigé sur ce post-it. Le nom et l’adresse de Avery. Elle en avait sauté de joie en le voyant, faisant fi de ses douleurs et oubliant pendant un instant la réalité s’étant imposé dans son esprit et ayant remis en cause toutes ses pensées. Qu’importe cette double vie qu’elle n’expliquait pas encore, cette histoire de cube bien plus réel qu’elle ne l’était dans ses rêves, elle savait ses sentiments bien présents. Ils étaient là, aussi réels qu’elle l’était, et il était hors de question qu’elle reste sans rien faire.
Elle avait signalé sa présence de coups répété, tout en musique sur la porte indiquée sur ce bout de papier. Elle avait rangé le post-it dans sa poche et frétillait d’impatience. Si elle ne savait pas encore comment elle allait réagir, elle avait plus que jamais hâte de revoir Avery. La boule d’énergie qu’elle était ne tenait plus en place, mais il en était ainsi alors qu’elle avait dû tanner ses amis en ne faisant que parler d’elle, compensant alors son besoin d’activité. On ne voulait pas qu’elle se défoule au travail ? Alors elle ne ferait que parler de ce qui lui préoccupait l’esprit, soit ses sentiments pour Avery.
Croisant son bras valide sur celui en écharpe pour faire tapoter ses doigts sur le tissu, Kobik cherchait à se calmer. Elle avait l’impression d‘être cette gamine invitée à passer prioritaire pour toutes les attractions Disney. Incapable de tenir en place, appréhendant presque l’ouverture de cette porte. Pourtant, elle était poussée par la même adrénaline qui l’avait fait embrasser la jeune femme et elle n’espérait qu’une chose, que ce soit cette même tête brune qu’elle avait trouvé sublime dans sa robe, qui lui ouvre cette porte.
Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
Ven 8 Mai - 12:19
INTO THE UNKNOWN
Kobik ft. Avery
L’index qui presse les boutons de la télécommande à répétition, sans pour autant que sa propriétaire ne manifeste une quelconque motivation. Tu pousses en effet un soupir alors que tu observes de tes yeux vides l’écran posé devant toi. Tu n’adhères à aucun programme télévisuel, tu n’accroches pas à ces images défilantes qui ne parviennent aucunement à capter ton intérêt, ne serait-ce que pour quelques minutes consécutives. En vérité, tes pensées dérivent, et ce depuis plusieurs jours, ne pouvant vraiment reposer ton esprit dans les banalités de ta vie quotidienne. Seule à la maison, tu as eu quelques nouvelles de Samira, sortie de l’hôpital et retournée exceptionnellement chez sa sœur pour se remettre de ses blessures. Et probablement rassurer ses proches, dont son frère également touché, par la même occasion. Tu as pensé à Kobik aussi, que tu n’as pas revu depuis la fameuse soirée au Manoir des Magnus. Pas un jour ne s’écoule sans que tu ne penses à elle, que tu t’interroges sur son état de santé. Tu aurais bien voulu la voir à l’hôpital, mais pour une raison qui te dépasse, tu n’as pas osé la déranger. La vérité étant que, certainement, tu ne sais pas trop, voire pas du tout, sur quel pied danser. La note sur laquelle vous vous êtes quittées a été plus que surprenante, et si tu l’as accompagné jusqu’aux portes du centre médical alors qu’elle était inconsciente, tu n’as pas su te résoudre à la retrouver une fois qu’elle avait été prise en charge et qu’elle avait quitté le néant. Tu as encore du mal à te remettre de tous ces événements, plus particulièrement de ce baiser échangé. Tu te souviens, bien entendu, de sa sensation agréable, de ce bref, trop bref même, instant où tu t’es laissée aller à Kobik sans réfléchir. Mais voilà. Maintenant, des jours se sont écoulés sans que tu ne la vois, pendant lesquels tu n’as cessé de ressasser ce moment. Et avec lui, tes nombreux doutes, ton incapacité, aussi, à comprendre ce que cela peut signifier pour tout ton être entier.
Tu souffles à nouveau, éteignant ce téléviseur qui ne t’apporte aucune paix. A la place, tu te laisses partir en arrière sur le canapé, fermant un bref instant les yeux pour essayer de penser à autre chose. Mais quand ce n’est pas la blonde ou tes autres proches blessés qui t’inquiètent, c’est toute cette histoire de pouvoir manifesté et de monstres déchaînés qui capture chacun de tes songes. Et bien entendu, on ne retrouve aucun mot de ces apparitions irréalistes dans les médias. Cette vague surnaturelle est effacée tranquillement par la culpabilité montée de toutes pièces du SHIELD, à laquelle tout le monde adhère sans vraiment remettre en cause les faits. Et même si tu connais le fin mot de l’histoire, à qui pourrais-tu la confier, en dehors de ton employeur ? Ce n’est pas comme si l’île toute entière allait se rallier à la cause d’une parfaite inconnue, qui plus est jeune recrue du SHIELD. Grommelant entre tes lèvres, tu passes tes mains tremblantes sur ton visage, rouvrant tes paupières pour revenir sur Terre. A quoi bon se tourmenter l’esprit, alors tu ne peux pas retourner en arrière ? Finalement, tu te tortilles sur le canapé pour retirer ton portable de ta poche, cherchant à qui tu pourrais t’adresser pour t’occuper en ce jour bien entamé. Mais l’idée t’effleure à peine que des sons répétés à la porte te font redresser la tête d’un coup, interloquée par cette présence entendue. Glissant du divan, tu te relèves prestement pour te diriger vers la porte d’entrée, te préparant déjà à accueillir celle que tu penses être ta colocataire. Qui donc qu’elle pour venir se pointer à ta porte sans prévenir, et en tambourinant tout excitée à celle-ci ? Un sourire aux lèvres, tu déverrouilles donc la serrure, appuyant sur la poignée tout en annonçant, amusée : « Samiraaa, me dis pas que t’as oublié tes cl.. Gloups. » Tu t’arrêtes net dans ta tirade quand le visage de celle qui attendait ton ouverture se dévoile enfin. Une charmante blonde aux yeux azurs que tu reconnaîtrais entre mille, et qui fait soudainement palpiter un peu trop vite ton cœur dans ta poitrine. « Oh euh…. Kobik. Hey. »
Hey. Heeeey. HEY ? SERIEUSEMENT ? C’est tout ce que tu as à dire alors que celle qui s’est effondrée, non sans manquer de t’embrasser, dans tes bras se tient devant toi ? Alors que tu ne cesses de penser à elle depuis que tu l’as quitté sur les bancs de l’hôpital ? Bon dieu ce que tu peux être nulle, Burnham. Maladroite, tu essaies de te rattraper à toute vitesse, t’effaçant du passage de la porte pour l’inviter à l’intérieur de ton logement. « Oh tu veux rentrer ? Viens, je t’en prie. » Elle peut rentrer hein ? Ou bien elle attend que tu la salues d’abord ? Mince, et tu lui dis bonjour comment ? Tu la serres dans tes bras ou bien tu… tu… tu, enfin tu vois Avery, ce que font les couples en tant normal quoi. Sauf que vous n’êtes pas un couple d’abord, et que tu ne sais pas ce que tu éprouves pour elle et que... Oh merde. T’es totalement paumée. T’es même terrorisée alors qu’elle met enfin un pied chez toi et qu’elle patiente probablement pour que tu la guides dans ton appartement. Oskour. « Je ne savais pas que tu étais sortie de l’hôpital. Ça fait plaisir de te voir debout. » Et ne plus la voir allongée par terre te file du baume au cœur, en toute sincérité. Même si u ne le dis pas à voix haute. Et que tu n'as pas la moindre idée de comment elle a pu avoir vent de ton adresse. Et que tu dis ça sur un ton si neutre que c’est à se demander si tu ne regrettes pas qu’elle aille mieux. Bon sang ce que tu manques de jugeote Avery. Va falloir que tu revois tes compétences en la matière, et vite. « Tu veux que je te serve quelque chose ? » Daaamn, que tu n’es pas douée. Tu ne sais pas quoi dire ni quoi faire, alors tu t’en remets aux politesses les plus ennuyeuses possible. Ce que tu redoutais est exactement en train de se passer : tu ne sais pas sur quel pied danser, ni quel comportement adopter. De peur que ce qu’il y a eu entre toi et Kobik ne soit pas réel, de peur, peut-être, de franchir un chapitre que tu n’as jamais osé feuilleter avant ta rencontre avec la jolie blonde. « Je te serrerais bien dans mes bras mais euh, je ne voudrais pas te faire mal. » Tu pointes son bras en écharpe en disant ça, toujours aussi bancale dans tes propos. Tu aurais donc opter pour le câlin, seulement ? Ce n’est pas décidément pas demain la veille que tu sauras t’affirmer sur cette question qui te taraude depuis que tu as fais la connaissance de Kobik : es-tu amoureuse d’elle ? Tu sais bien que oui, qu’elle te plait. Tu n’arrives juste pas à véritablement l’assimiler. Parce que le reconnaître rendrait les choses bien trop réelles.
code by exordium.
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Lun 22 Juin - 10:58
Into the unknown
La nervosité, elle la sentait. Elle était là, aussi palpable que tout objet matériel et pourtant, Kobik se sentait gonflée de courage. C’était quoi après tout, que de se rendre chez Avery ? Affronter ses sentiments ? Revoir celle qu’elle avait embrassée avant de lâchement perdre connaissance ? Elle avait fait pire. Bien pire, alors que la blonde avait pu affronter les flammes d’un orphelinat, l’explosion d’un bâtiment en mission, ou même ce récent halloween ayant mal tourné. Alors que risquait-elle en frappant à cette porte ? Au mieux de vivre enfin cette vie qui l’attendait, au pire de se prendre le râteau du siècle. Deux options diamétralement opposées dont la première était largement préférable à la seconde. Mais la jeune femme avait ce bon petit feeling qui la confortait dans son idée de revoir sa comparse. Mettre enfin tous ses problèmes de côtés le temps de quelques heures pour mettre du concret sur ce qu’elle ressentait et être fixée. Peut-être arrêterait-elle de tanner ses proches avec ça par la suite, qui sait. Ou peut-être pas.
Mais maintenant qu’elle avait frappé à la porte, elle jouait avec tout ce qui lui passait sous les doigts. Tantôt le tissu lui tenant le bras, tantôt se rongeant des ongles déjà courts. Pourtant, elle n’eut pas longtemps à attendre alors qu’elle entendît le mécanisme de la porte s’actionner. C’était maintenant qu’elle devait redevenir ce cube qu’elle se souvenait d’être pour finalement ne pas assumer ce pas ? Non. Elle n’était pas cette trouillarde qui allait se cacher au moindre doute, affrontant plutôt ce qu’elle déclenchait avec ce sourire lui barrant le visage. Elle s’apprêtait à saluer la jeune femme, quand l’erreur commise lui tira un léger rire. Et non, elle n’était pas Samira.
— Hey Avery.
C’était d’un ton enjoué qu’elle avait répondu. La voir lui déversa une vague de chaleur dans son cœur. Elle semblait aller bien, ce qu’elle n’avait pu réellement se confirmer à son réveil à l’hôpital. Ils avaient tellement tous pris pour leur grade avant que toutes illusions ne se lèvent, que Kobik ne savait plus qui avaient été blessé ou non. Et ce temps enjoué traduisait ce soulagement de voir que la jeune femme semblait moins amochée qu’elle. C’était déjà bien, même s’il restait désormais toutes les conséquences psychologiques que tous allaient encaisser.
La blonde eut un sourire face à l’invitation d’entrer. Elle se sentait terriblement idiote maintenant, ne sachant pas réellement quoi faire ni comment le faire. Peut-être aurait-elle dû demander conseil avant ? Passer à l’Inferno demander à Luna ou voir Abigail dans le nouvel orphelinat. Les deux femmes avaient été présentes, peut-être auraient-elles put être de bon conseil. Mais non, l’idiote qu’elle était avait voulu se débrouiller seule, avec tout un scénario en tête qui venait de prendre son envol aussi rapidement que le vif d’or.
— Merci, ça fait du bien aussi de voir que tu t’en sors bien.
Se rattraper aux branches, c’est ça ? Kobik n’avait qu’une envie, c’était de prendre Avery dans ses bras pour la serrer contre elle et ainsi traduire son soulagement. Mais était-ce faisable ? Devait-elle demander avant ? Ou alors faire preuve d’autant de cran qu’à la fin de cette soirée où la jeune femme l’avait joué quitte ou double. Et pourquoi n’y avait-il donc pas un mode d’emploi de la parfaite mise en couple disant comment agir ? Pourquoi fallait-il toujours que ce soit plus compliqué que dans les films où Brenda avouait à Brandon qu’elle l’aimait depuis toujours et qu’il était son prince charmant ? Bien que là, c’était plus niais que romantique et c’était d’ailleurs le genre de situation que Kobik adorait commenter. On oubliait donc l’exemple des films.
— Oui, pourquoi pas.
La question, elle faillit la rater, à se demander quel pas elle devait faire ou ne pas faire. C’était tellement anodin, qu’elle masqua rapidement sa surprise et se maudit sur sa réponse. Elle aurait pu dire autre chose ou se montrer moins indécise. Mais non, alors que la blonde arrivait à improviser un plan face à une créature cauchemardesque, la voilà qui perdait tous ses moyens. Elle était belle l’agent du Shield.
Mais d’un coup, la brume de son esprit commença à doucement s’évaporer. Entendre Avery dire qu’elle voulait la serrer dans ses bras lui réchauffa le cœur, y voyant certainement l’invitation qu’elle attendait. Car si la jeune femme avait évoqué son bras, Kobik en avait que faire. La douleur devenait régulièrement présente depuis son hospitalisation, mais elle pouvait aussi très bien se faire oublier. Et c’est ce qui fit naître un nouveau sourire chez elle, mélangeant malice et tendresse.
— Et si on s’en fichait de mon bras ? Et des convenances ?
Et d’ailleurs elle le bougea légèrement pour prendre Avery dans ses bras. Tant pis pour les doutes et les questions, elle se lança comme l’autre soir. Juste serrer la jeune femme dans ses bras et se dire qu’elle allait bien. Que tout cela était réelle et qu’elle n’était pas entrain de baigner dans un rêve. Sentir la miss contre elle et se laisser aller.
— J’ai eu peur pour toi. J’aurais dû passer plus tôt. Comment tu vas toi ?