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I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Junno Park

Junno Park
Mutant
More about you : I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Giphy

Pouvoirs : I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] F62t

Contrôle des éléments : Terre. Junno est capable de manipuler et de contrôler des éléments terrestres. Tels que des rochers, de la boue ou toute autre matière issu de la terre. Il peut également pourfendre le sol en deux lorsqu'il touche le sol avec ses mains.
Emergence :
I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Fonddr115 / 55 / 5I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Fonddr11
Maitrise :
I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Fonddr115 / 55 / 5I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Fonddr11
Messages : 1166
DCs : Keith - Malik - Kwan - Tao - Artémia - Taïs - Jay - Alaric - Simon - Kelsey - Russel - Lauren - Yong-Sun - Daeho
Pseudo : Awen

https://houseofm.forumactif.org/t3422-junno-park https://houseofm.forumactif.org/t2591-junno-park

Sam 9 Mai - 12:03




I've never been perfect but neither have you
Break. Forgetting All the hurt inside you've learned to hide so well.
Pretending Someone else can come and save me from myself




- Merde…

En cette nouvelle soirée, tes pas traînent à avancer. Tes mèches de cheveux restent collé sur ton visage tiraillé. De la sueur glisse sur ton front plissé et tu tombes à plusieurs reprises sur le bitume avec de plus en plus de difficulté à te redresser. Ta langue claque contre ton palais. Ta vision se brouille désormais et tu luttes, oui. Tu luttes pour ne pas sombrer alors que tu te traînes dans ces rues désertes, à une heure déjà bien accéléré. La lune tend à se cacher. Quelques nuages voilent le ciel étoilé et les bâtiments autour de toi tendent à être déserté. Aucune lumière. Aucune présence souhaité. C’est pas plus mal cela dit. Ton souffle se saccade et durant quelques instants, tu reste là, immobile, l’avant-bras posé sur ton genoux plié à essayer d’oublier à quel point tu as mal. A quel point, tu ressens de la difficulté à respirer. Bordel. Tu lâches entre tes dents serrés :
- Ann va me tuer.

Parce que tu ne peux pas retourner au campement au risque de sacrément t’en prendre une dans la volée.  Ta main reste posé sur ton flanc. Une vive douleur te tiraille et tu grimace tandis que tes doigts, couverts de sang, se crispent sur ta blessure fraichement crée. D’un couteau transpercé. D’une rencontre surprenante lors de ta balade nocturne que tu n’aurais jamais dû croiser. Oui, Ann va te tuer et pour le coup, peut-être que tu l’auras bien mérité. Car comme d’habitude, tu as jugé bon de te carapater hors du campement pour vaquer à une promenade en solitaire. Comme d’habitude, tu n’as pas écouté ses conseils. Tu n’as pas écouté ses recommandations et tu en as fais qu’à ta tête en bon petit con que tu es. Sérieusement. Un ricanement s’échappe de la barrière de tes chairs mais une quinte de toux te prend, t’oblige à t’arrêter pour la dixième fois d’affilé. Oui. Pour le coup, tu n’as pas été vigilant. Pas assez. Tu ne sais pas comment mais ce connard de dealer a fini par te retrouver. Il a finit par t’attraper. Tu n’as pas eu le temps de réagir qu’il t’a menacé de lui redonner son fric que tu n’as jamais pu rembourser. Non pas par manque d’argent mais parce que cette émergée t’as surpris au mauvais moment, t’entrainant dans un meurtre nullement calculé. Tu en éprouve encore le poid sur les épaules. Le poid de la culpabilité. A nouveau, ta langue vient claquer contre ton palais et tu rejette cette souffrance, ce serrement qui t’empoigne le cœur même si tu t’entête toujours à n’en rien montrer.
- Bordel.

Tu es fier, trop fier pour pleurer. Trop fier pour accepter ta douleur, ta souffrance, celle que tu as longtemps déverser sur tes poignets aujourd’hui gravé. Celle que tu as longtemps planqué derrière un rail de coke que tu as délicieusement sniffer.  Là n’est pas le problème finalement. Là n’est pas la question alors que tu te lève enfin péniblement pour poursuivre ton chemin tout tracé. Toujours est-il que ce bon à rien t’as trouvé et que tu as jugé bon de répliquer, accentuant la menace déjà bien exercée. Tu n’as même pas cherché à te défendre. Pas au début du moins. Tu t’es contenté de lui balancer des piques bien placé avant de te voir poignarder d’emblée. Qu’est ce que tu aurais pu faire ensuite? User de tes dons? Montrer que tu es désormais un émergé et détruire tout tes efforts depuis que tu les as enfin accepté? Depuis que tu apprends plus ou moins à les maîtriser? Non. Tu t’es battu oui. Tu as lutté également pour ne pas surgir tes pouvoirs planqués mais tu as fini par fuir aussi, trop blessé pour l’anéantir complètement alors tu es devenu assez bon en l’art et la manière de te faufiler. Tes pieds raclent le bitume et ton regard s’ancre sur le bâtiment convoité. Tu ne sais même pas ce qui t’as pris de venir ici. Le souffle coupé, tu tousse une seconde fois et tu recrache ta salive, mêlé de sang désormais. Tu trouve l’ironie du sort assez bien trouvé. De plus belle, un ricanement s’échappe de la barrière de tes chairs et tu marche oui. Tu titube, ayant que cette personne en tête pour te sauver la mise sans trouver d’autre personne capable de te soigner. Oui. Il n’est que ton seul salut à présent. Tu ne compte pas retourner pour l’heure au campement et tu ne te vois pas non plus aller voir Harry, Alena, Erica ou même Dakho pour éviter de le croiser dernièrement. L’autre pourra t’aider. Tu le sais. Il t’en doit une de toute façon et c’est pour cette raison que seul son nom t’es venu à l’esprit quand tu as couru jusqu’ici. Ironie oui alors que tu as encore le souvenir de cet arbre flanqué, tombé dans ta mémoire fraîchement titillé. Tu n’aurais jamais pensé le recroiser. Pas dans ces circonstances alors que ton dos se cogne violemment contre le mur pour ne plus parvenir à te traîner. Tu as de plus en plus de mal à te tenir éveillé. Par habitude, ta langue claque contre ton palais et tu pousse une inspiration, une expiration poussée qui s’en trouve sifflante par l’état de ton corps tiraillé. A espérer maintenant que l’autre soit de service. Sinon, tu aurais fais tout ce chemin pour rien. Ton regard plissé se tourne sur le côté et tu essaye de distinguer une ombre, une présence, celle souhaité alors que ton corps malmené est bercé dans l’ombre de ce mur, qui pourrait bien devenir ta tombe désignée.
- Ouai, t’as intérêt à être là. Pour une fois que j’ai besoin de toi et non l’inverse… Si je crève, je viendrai t’emmerder le premier.


Ⓒslytbitch.
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Luke Cage-Jones

Luke Cage-Jones
Humain modifié
More about you :
"This is how it has to be."

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Codename : Power Man
Pouvoirs : ⋆ Force Surhumaine : Ce sont, en moyenne, 25 tonnes que l’homme peut soulever sans difficultés, ce sont des plaques d’acier et des pans de murs entiers que son poing peut traverser.  Malgré tout, les limites ne sont pas des plus précises. Les situations les plus stressantes ont pu témoigner de poussées extrêmes de la part du surhomme.

⋆ Vitesse améliorée : Sa musculature poussée prodigue une puissance intense à ses jambes. La course entamée, ce sont des dizaines de kilomètres qui sont traversées par heure écoulée.

⋆ Endurance surhumaine : La fatigue n’est pas vraiment éprouvée malgré les efforts démontrés. Malgré sa masse corpulente, l’épuisement est donc restreint, au-delà des limites de l’ordinaire.

I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Y2rmyj3u

⋆ Peau invulnérable : Peau impénétrable. Les balles ricochent tandis que les lames les plus aiguisées se brisent sur sa peau. Si son invulnérabilité n’est pas sans limites, il reste un homme à la résistance extraordinaire : des chutes de plusieurs mètres ne peuvent briser ses os, pas plus que les chocs électriques et changements de températures extrêmes ne peuvent l’atteindre.

⋆ Facteur guérisseur : s’il est loin d’atteindre le niveau de Wolverine, ses capacités cumulées permettent à l’homme de se remettre de ses blessures les plus graves en un temps accéléré.
Emergence :
I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Fonddr112 / 52 / 5I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Fonddr11
Maitrise :
I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Fonddr112 / 52 / 5I've never been perfect but neither have you [Pv Junno et Luke] Fonddr11
Messages : 350
DCs : Vous voyez le jeu des 7 familles ? Bah je les joue toutes.
Pseudo : Renescence

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Mer 24 Juin - 17:02


I've never been perfect but neither have you

Junno & Luke



Les dents dévoilées en un sourire resplendissant, la grande paume du soldat du feu vient rencontrer celle d’un camarade qui s’apprête à se retirer. Les mains se claquent en un high-five apprécié, les épaules s’entrechoquant également en un rituel de salutations propres aux gars acharnés. « Hey man, passe une bonne soirée. » Luke encourage son équipier à se tirer vite fait avant qu’une énième urgence ne s’annonce, et l’autre ne se fait pas prier. Il prend toutefois le temps de lui adresser un dernier signe de tête, accompagné d’une réplique enjouée : « J’y go, profites-en pas pour t’amuser tout seul hein. » Cage répond en un rire appuyé d’une secousse négative et amusée. Ce soir, en effet, c’est lui qui garde la baraque. Il faut bien que quelqu’un soit toujours paré pour prendre les appels en cas d’urgence nocturne, pendant que les autres profitent de leurs congés bien mérités ou s’en vont roupiller dans les salles de repos intégrées à la caserne, afin de permettre aux pompiers de Genosha de pouvoir bénéficier d’une accalmie bien trop souhaitée, mais rarement apprivoisée. Si l’alarme se déclenche, soit les soldats présents se réveillent aussitôt et se mettent direct au boulot, soit le gardien du jour se tape la joie de rameuter ses camarades à la tranquillité brisée. Fort heureusement, cela fait un moment qu’il n’y a pas eu de grosses interventions en pleine nuit. Aussi, le grand baraqué ne se fait pas trop de souci, et ne s’imagine pas directement que ses services seront demandés durant les prochaines heures. Même s’il est préparé à cette éventualité psychologiquement, force est de constater que depuis que le Manoir privé de la Dynastie a été complètement ruiné par les flammes, il n’y a pas eu d’incendie conséquent depuis. Et c’est tant mieux, car l’époux fidèle a lui aussi besoin de souffler un peu.

Profitant du temps calme pour se passer le visage sous l’eau, l’homme savoure lentement le silence survenu dans la caserne. La pause est bienséante pour le soldat du feu, bien trop habitué à s’agiter à tout bout de champ pour aider son prochain, qu’à se caler paisiblement à un endroit pour ne plus en bouger. C’est Jones qui sera jalouse, qu’il pense malicieusement, un rictus se dessinant au coin des lèvres. Et c’est donc partie pour plusieurs heures à rester ainsi. L’homme ne rechigne pas à la tâche, et en profite pour refaire le point sur certains dossiers ayant nécessité l’intervention de lui-même et ses coéquipiers. Qui l’eut cru, même les pompiers doivent être confrontés à de la pure paperasse, et ce n’est certainement pas l’aspect du job qui lui plait le plus. Mais il y a des choses auxquelles il ne peut éternellement échapper, et puisqu’il a du temps à tuer pour la nuit, autant le mettre à profit. Luke est donc concentré sur la corvée, demeurant presque immobile tout le long de ses dossiers accomplis. Jusqu’à ce qu’une nouvelle heure s’écoule de trop, et qu’il décide de se changer les idées. D’un mouvement fluide, Cage-Jones quitte le bureau dans lequel il s’est réfugié, songeant qu’il peut bien prendre l’air, le temps de quelques minutes. La fraîcheur le remotivera, pour continuer sur sa lancée, et surtout garder les yeux grands ouverts pour le reste de la nuit. Il aurait été un fumeur, certainement qu’il en aurait profité pour s’en griller une. Mais en dépit de toutes les tentations rencontrées lorsqu’il a grandi dans des banlieues laissées de côté par le gouvernement, Cage a su résister à l’appel de la fumée. Sûrement pour mieux la vaincre par ce qui deviendra son métier.

En soupirant donc, le grand homme sort sa lourde carcasse de la caserne, et hume l’air frais qui lui embaume la tête. Un nouveau sourire vient éclaircir ses traits tandis qu’il aspire cette fraîcheur si agréable à recevoir. Il n’en est qu’au début de sa garde, il faut dire, alors autant s’accrocher s’il escompte encore tenir après. Se frottant les mains par réflexe, alors qu’il est sorti sans même se couvrir de sa veste élémentaire, un bruit sourd sur le côté attire son attention. C’est comme un raclement, comme une chute quelconque, et la tonalité étrange finit par le convaincre de se déplacer, détournant la grosse bâtisse pour parvenir à la source du son. Ses yeux s’arrondissent comme des billes à la vue d’un corps recroquevillé sur le sol, dont la silhouette lui paraît familière. Accourant à grandes enjambées, Cage se rabaisse prestement au niveau de l’être échoué, et il en vient à grincer des dents. Merde. C’est l’émergé. Celui qui lui a sauvé la mise, certes, mais qui doit sûrement être recherché. Bien pour ça qu’il a gardé son secret pendant des mois, ne dévoilant certainement pas l’existence d’un Junno auprès de ses collègues, lorsqu’il l’a déposé complètement écroulé aux portes de la caserne. D’un regard, le pompier analyse la situation. Du sang s’écoule depuis le flanc droit du gamin, et vu sa pâleur avancée et la salive mêlée à un liquide foncé, cela doit faire déjà un moment que le garçon est dans cet état. Double merde. Sans plus attendre, le pompier entre en action. Rassurant le nouvel arrivé de paroles toujours aussi raffinées. « Okay ptit, je vais te porter à l’intérieur. T’es dans un sale état. On peut dire qu’t’as choisi le bon endroit pour te faire charcuter. » Il est pompier après tout, pas médecin. Même s’il a étudié les soins dans le cadre de sa formation, l’homme n’est pas vraiment un chirurgien. Qu’importe, car le résistant n’a pas beaucoup de temps devant lui. Luke pense rapidement qu’il a de la chance d’être de garde ce soir, et que ses collègues sont soit endormis, soit rentrés chez eux. Sans cela, les services hospitaliers de Genosha auraient été directement contactés. Soutenant Junno par l’épaule, le soldat du feu amène lentement mais sûrement le concerné en lieu sûr. Se retenant de le porter franchement pour aller plus vite, Luke le guide à une pièce rapprochée, le bureau sur lequel il effectuait sa paperasse avant d’être brutalement interrompu par le rebelle chevronné. Décidément, ce Junno a le don de savoir se ramener aux meilleurs moments. En soufflant, Cage balaie le mobilier d’un rapide coup de bras, laissant tomber les papiers par terre, pour y installer rapidement le jeune homme. « C’est pas le plus confortable, mais on fait avec les moyens du bord. Reste-là, je vais chercher de quoi m’occuper de toi. » De toute façon, ce n’est pas comme s’il peut bouger dans son état. A toute vitesse, Luke slalome au sein de la caserne, se rendant dans une pièce adjacente, contenant divers soins enfermés dans des étagères à clés. Ceux-là même qui servent à garnir les camions d’interventions. Enfouissant les équipements voulus dans ses bras, il revient dans son bureau, dont il verrouille la serrure. Se justifiant en déposant ses outils hâtivement : « Désolé de l’accueil, mais si je t’amène à l’étage supérieur où mes collègues dorment, tu pourrais être exposé. Et je ne pense pas que tu veuilles que je prenne ce risque. » Quand bien même l’humain prime avant la politique, les obligations restent claires aussi. Et Cage ne forcerait jamais ses collègues à encourir un risque supplémentaire dans les conditions actuelles. Autrement dit, les deux se retrouvent à la case départ : ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour s’entraider.


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Junno Park

Junno Park
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Dim 4 Oct - 18:44




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Oui. Tes paupières vacillent. Tu es de plus en plus fatigué, éreinté. Tu commences à frissonner et tes lèvres frémissent sous ce froid glacial que tu n'arrives plus à contrôler. Ironie. Oui. Foutue ironie de te retrouver à cet endroit. De te retrouver ici alors que c'était toi - la dernière fois - qui avait traîné l'autre dans cette bâtisse pour qu'il soit hors de danger. Tu aurais pu en ricaner si tu n'avais pas aussi mal. Si tu n'étais pas autant fatigué. Une quinte de toux te prend et du sang s'échappe. Ouai. Là, tu peux dire que tu es dans un sale état. Pour une fois que tu n'as rien demandé. Pour une fois que tu n'as rien fait pour te retrouver ensanglanté. Ironie sur toute la ligne. Quand on sait de quoi tu es capable pour te blesser, pour te faire du mal consciemment en cherchant l'autre comme tu l'as toujours fait. Ton dos se colle contre ce mur et tu te laisses lentement glisser, tomber, sans pouvoir un temps soit peu avancer. Tu te prend même à espérer que l'autre soit là. Qu'il rapplique pour t'aider. Ta langue claque contre ton palais et une nouvelle quinte de toux te prend, te berce, grimaçant à chaque bouffée.

Bordel. Tu te demande quand même si tu vas crever là, tout seul. Avant même que Luke comprenne que tu as rappliqué ici pour te faire soigner. Tu te demande ce que cela ferait. De mourir ici. Pour de bon cette fois. De sentir cette liberté que tu as longtemps recherché. De sentir cette mort que tu n'as jamais pu goûter. Es-ce que tu le veux encore cela dit? Pas sûr. Depuis que tu as rejoint la résistance, tu es plus apaisé. Tu as moins peur de tes pouvoirs non contrôler. Tu as moins peur d'être un émergé même si cela ne fait pas de toi quelqu'un de plus réfléchi, de moins sarcastique, de plus gentil alors que tu continue à être ce que tu as toujours été.

Durant un court instant, tu te laisses aller à ces quelques pensées. Pensées qui s'entremêlent au rythme de ton cœur qui bat à une rythme de moins en moins régulier. Tu te perd dans ces réflexions. Un nouveau frisson te parcourt et tu luttes. Oui - pour une fois - tu luttes pour vivre alors que quelques mois plus tôt, tu te serais tout simplement laisser aller. Tu tournes néanmoins légèrement la tête sous des bruits de pas qui te parviennent dans un écho à peine murmuré. L'autre. L'autre est là et un léger sourire sarcastique traverse tes lèvres gercées, teintées de sang et craquelées.
- Bravo Sherlock. Je n'étais pas au courant. Tu m'en apprends une bonne ...

Aux mots claqués. Au diagnostic proclamé. Ta voix se fait faible mais ta langue claque contre ton palais. Un ricanement est traversé, bientôt brisé par une nouvelle quinte de toux incontrôlé. Tu n'as même plus la force de le titiller et un soupir traverse cette fois la barrière de tes chairs alors que tu le remercie intérieurement d'être venu à temps malgré votre échange houleux, passé, de deux êtres entêtés mais appréciés - d'une certaine façon - lors de cette tempête enragé. Tu te laisses transporter. Sous le coup d'une forte douleur, un grognement est lâché mais tu te raccroche. Oui. Tu traînes des pieds. Tes sourcils se plissent et ta poitrine se bombe à chaque bouffée d'air qui n'en deviennent que plus difficile, moins légers. Au moins, ce grand ours n'a aucun mal - lui - à le porter.
- Ptain...

Ta vision est trouble. Si trouble que tu as mal à constater où il te traîne. Que tu as du mal à te concentrer. Tu te sens juste installer, grimaçant une fois encore à la douleur claqué quand ton dos rencontre cette fois une surface beaucoup dure, beaucoup plus inconfortable que ce mur adossé. Tu as du mal à respirer. L'autre parle, essaye de te rassurer et tu essaye - toi - d'entrer dans son jeu, trouvant cette situation d'autant plus ironique quand les rôles - un jour - avaient été échangé.
- A vos ordres mon capitaine. Ce n'est pas comme si je pouvais bouger..

Oui. Cela te rappel quelque chose. Cela te rappel votre rencontre passé. D'un arbre malencontreux qui l'avait transpercé. D'une entraide que tu n'aurais jamais imaginé. D'échanges sarcastiques échangés. D'énervement et de titillement sauvagement partagé. D'un secret aussi que tu n'aurais jamais pensé lui confier lorsque ce vent, cette tempête, a très clairement manqué de vous tuer et de tes dons utilisés pour vous sauver. Bordel. Ses derniers mots ferme ton clapet et tu tournes la tête sur le côté. Tu hausses les sourcils sous la surprise titillée. Tes lèvres se pincent et ta respiration siffle alors que tu parviens néanmoins à lâcher entre deux souffles saccadés :
- Promis. Je te donnerai pas un zéro pointé. Ouai... Si tu pouvais me rafistoler sans que personne ne soit au courant. ça m'arrangerait. Fais quelques chose s'il te plait... Bizarrement, j'ai pas envie de crever....


Ⓒslytbitch.

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