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Sometimes I wish that I could relive the past | ft. Moran
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Evan Richards

Evan Richards
Entité
More about you : Sometimes I wish that I could relive the past | ft. Moran Y5a4ppxj

Du fait de s'être pris une balle en pleine tête, Evan souffre encore de certaines séquelles. Le chemin tracé par la balle a brûlé la zone de pigmentation au niveau de ses cheveux, laissant une mèche blanche de la tempe à l'arrière de son crâne droit.
De plus, il souffre de troubles de la mémoire, c'est à peine s'il se souvient de ce qui l'a amené à être tiré dessus. Il a oublié certains noms, certains visages, certains souvenirs de sa vie. Il est en pleine reconstruction de lui-même.
Codename : Opacity.
Pouvoirs : Opacité et réflectance
Sometimes I wish that I could relive the past | ft. Moran Y6ecojkp
Transfert et connexion d’identité
Emergence :
Sometimes I wish that I could relive the past | ft. Moran Fonddr112 / 52 / 5Sometimes I wish that I could relive the past | ft. Moran Fonddr11
Maitrise :
Sometimes I wish that I could relive the past | ft. Moran Fonddr112 / 52 / 5Sometimes I wish that I could relive the past | ft. Moran Fonddr11
Messages : 73
DCs : Toute une masse de crétins confinés dans un 15 m².
Pseudo : Renescence.

https://houseofm.forumactif.org https://houseofm.forumactif.org/t4320-evan-help-me-leave-behind-

Sam 28 Nov - 17:01




Sometimes I wish that I could relive the past



« Madame, j’arrive au poste de police. Je vous contacte dès que Monsieur Lorca m’aura été confié, comme convenu. » Tu raccroches d’un mouvement du pouce, glissant ton téléphone dans ta poche arrière. Tu soupires doucement et hausses les sourcils à la vision du chèque qui t’a été confié par ta cliente, Isobel Lorca, mère d’un pauvre bougre complètement paumé, qui ne fait qu’accumuler les mauvais choix. Tu es un agent de sécurité, mais aujourd’hui plus que jamais, tu as l’impression d’être une babysitter de bas-étage. Obligé de passer par le poste de police pour récupérer ton client, et surtout payer sa caution en attendant que l’avocat chèrement payé par papa et maman s’occupe de son cas. Une nouvelle affaire qui sera enterrée par l’argent, tu penses. Mais bon, ton salaire n’est pas gagné parce que tu décides d’appliquer la justice, désormais. Non, cela fait bien un moment que tu n’as plus connaissance de ton serment. Maintenant, Evan, tu ne fais que protéger ceux qui sont capables de s’offrir les services de ta boîte. Restant en retrait, n’ayant plus à prendre parti d’une quelconque manière. Ce qui, force est de l’avouer, te conviens bien à ce jour. Car tant que tu ne t’es pas pleinement retrouvé, tu ne peux vraiment affirmer ton identité et poursuivre des idéaux que tu as malheureusement oublié.

Eteignant le moteur qui tourne depuis quelques minutes sans raison, tu sors de la voiture, prenant le temps de savourer l’air frais avant d’effectuer un boulot dont tu te serais largement passé. Reprenant ton portable, tu envoies un sms à un de tes collègues, avisant que tu t’en vas récupérer un énième paquet. Tu empruntes des mots qui sont plus affiliés à des noms de code utilisés dans des missions dignes des meilleurs films policiers (re)vus aujourd’hui, que vraiment adéquats à ton job du moment, lançant une salve de railleries à ton interlocuteur apprécié. Vous échangez des plaisanteries étalées sur quelques sms, ton partenaire te proposant de le rejoindre à la fin de ton service pour boire une bière et ironiser sur les affres accomplis du jour. Tu acceptes la proposition vivement, te sentant chaque jour un peu mieux dans tes basques grâce à certains de tes nouveaux camarades, chacun contribuant à te faire accepter et surtout à profiter de cette seconde chance qui t’a été donné. Très peu, pour ne pas dire aucun d’entre eux, est au courant du malheur qui t’a frappé. Personne ne sait qu’un voile noir t’a recouvert pendant de longs mois, et continue de t’enfermer à ce jour, mais chacun, à sa manière, aide à le desserrer petit-à-petit de ton âme esseulée. Tu as encore un long chemin à parcourir et tu le sais parfaitement, Evan, mais cela ne t’empêche pas de chérir chaque nouvelle journée un peu plus. Malgré ce sentiment qui t’étreint parfois, cette sensation de ne pas te sentir à ta place malgré toi, tu es bien heureux de vivre, de respirer, d’avoir gagné un sursis vis-à-vis de ton espérance de vie, jadis fort limitée. Soufflant doucement, tu finis par raccrocher pour de bon ton portable, rehaussant tes épaules et remontant le col de ce costume trahissant directement ton métier, et marche enfin vers la porte d’entrée du commissariat.

Un officier de police te salue et t’ouvre la porte, et tu le remercies d’un hochement de tête. Tu relèves les coups d’œil échangés par des agents, mais ne cherches pas à les confronter, sachant pertinemment que l’arrivée d’un garde du corps venu s’occuper d’un homme placé en cellule est loin de constituer une heureuse nouvelle pour les exécutifs de la loi. Tu ne peux pas les blâmer, il faut dire. A leur place, tu te doutes bien que tu apprécierais moyennement qu’on vienne te chourer un cas sans que tu aies ton mot à dire. Faisant la moue, tu t’avances directement vers le service d’accueil du commissariat, repérant un nom affiché sur un écusson porté à même la poitrine de l’agent en poste. « Officier Nelson, bonjour. » Tu entames, préparant d’ores et déjà le dossier avec le chèque de ta patronne que tu poses sur le comptoir. « J’interviens au nom de Madame Lorca, il me semble que vous détenez actuellement son fils pour… » Tu sondes les informations qui t’ont été communiquées, retenant une grimace alors que tu énonces : « Détention de stupéfiant et exhib… » Oui bon, pas besoin d’aller plus loin. L’avocat se chargera de remettre les idées à leurs places dans la tête du fiston à la case manquante. Avec un peu de chance, peut-être qu’il y a eu une mauvaise interprétation, ou qu’il y a eu une consommation expliquant le comportement erratique du garçon. Te retenant presque de t’excuser pour ton intervention dans une affaire peu recommandable, tu te râcles la gorge et continues : « J’ai ici un chèque signé par Madame Lorca afin de payer la caution de Monsieur Lorca et de le relâcher. » De toute façon, tu as cru comprendre que le jeune Lorca pouvait représenter un atout. Il va sûrement négocier une somme en l’échange d’informations sur un gang quelconque et retrouver facilement sa liberté, à défaut d’assister à une audience probablement déjà planifiée. Rien qui ne te concerne vraiment, donc. L’officier Nelson te demande quelques instants, tapant quelque chose sur son clavier. Il porte le combiné de son fixe à son oreille, et demande sûrement à l’agent en charge de ce dossier de se manifester. Tristement, tu connais la routine. Et à ce stade de ton retour sur Genosha, tu ne saurais pas dire si c’est dû à un fond de ton passé qui te rappelles les procédures dans ce type de situations, ou si c’est parce que tu as déjà eu l’habitude de payer les cautions aux noms de ceux qui ont de quoi se le permettre. Te mordillant les lèvres, tu patientes, jusqu’à ce que le nommé Nelson relance la conversation, probablement pour compléter la paperasse, et t’invites à décliner ton identité propre. « Bien sûr. Je suis l’agent de sécurité de la famille Lorca, Evan R… » « Lieutenant Richards ? » Une nouvelle voix s’immisce dans la discussion, évoquant un ton qui déborde autant d’ahurissement que… de joie, presque ? « Euh, je… oui ? » L’homme, le nouveau venu, se démarque du comptoir et se rapproche de toi, écartant les bras. Dans l’attente de te serrer dans les siens, peut-être ? Dans tous les cas, il ne va pas plus loin, partageant plus encore le choc de t’apercevoir ici. « Mais ça alors, je ne savais pas que vous étiez de retour à Genosha ! C’est dingue de vous revoir, on pensait tous que vous étiez… » Tu fronces les sourcils, et il s’interrompt, soudainement gêné. Mais toi, t’es perdu, et pas autre chose. Parce que cet homme a l’air d’en savoir plus sur toi que toi-même. Il porte un uniforme différent, plus sobre et plus sérieux à la fois. Pas le même service, donc. « Excusez-moi, on se connaît ? » Le nouveau venu te jette un regard ébahi, presque vexé de ta réponse. « Si on se connait ? Mais Lieutenant, c’est moi, Crosby ! Vous ne me remettez vraiment pas ? »

Un temps de silence suit sa question. Pour la première fois depuis longtemps, tu es sans-voix. Tu devrais être content de faire face à quelqu’un qui te connaît, mais la réalisation que ton passé est plus morcelé que jamais te fend le cœur. Tu recules légèrement, si subtilement que ce n’est pas forcément remarquable, mais suffisamment pour que l’autre prenne conscience d’un problème latent. A son tour de revenir en arrière, essayant d’orienter la conversation sur un sujet qui pourrait peut-être te paraître plus familier. « Bon, ce n’est pas grave, j’imagine qu’avec tout ce qu’il s’est passé, vous ne pouvez pas encore vous souvenir de tout. Au pire, Moran pourra vous raconter les anecdotes les plus mémorables à mon sujet, pas vrai ? » Moran. Ce nom, encore et toujours. Ce nom qui ronronne en arrière-plan de tes pensées, et ce depuis que tu as repris conscience à un hôpital étranger. A sa mention, ton palpitant se met à battre plus rapidement. A un rythme si rapide que tu remontes une main discrète à son niveau, intimant ton organe à se pondérer. « Moran ? » Tu reprends, interrogeant l’autre, le suppliant presque du regard à t’en dire plus. Mais Crosby est tout aussi confus que toi, maintenant, et ne sait plus sur quel pied danser. Il se tourne vers l’agent d’accueil, appuyant une requête d’un hochement de tête. L’autre répond et reprend son combiné, et tu as le sentiment qu’ils font venir une troisième personne. L’affaire prend une tournure nouvelle, et c’est presque si vous n’avez pas tous oublié le motif de ta venue initiale, le suspect Lorca étant toujours en cellule, sans que personne ne pense à raviver le sujet. « Oui euh… il y a quelques agents du SWAT réunis aujourd’hui, pour faire un point avec le capitaine de police sur l’aggravation de la criminalité à Emmann. On va l’appeler, ce sera plus simple, hein. » « Vous allez… faire venir Moran ? » Tu hausses les sourcils cette fois, frissonnant à cette idée. L’intéressé va vraiment te parler, là tout de suite ? « Mais vous ne pouvez pas m’en dire plus, d’abord ? » Sur lui, sur eux, sur vous, même. Tu es tellement vide, Richards, que tu sens le néant t’attirer plus encore à lui. Et alors que chacun t’observe sans plus savoir quoi dire, la peur prend le dessus sur toi. Tes craintes de ne plus exister remontent à la surface, t’éraflant tandis que ce nom qui te hante s’apprête à prendre vie. Une seconde fois.


Ⓒslytbitch.
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Sometimes I wish that I could relive the past | ft. Moran
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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