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albert & alison ▽ Dazed and confused.
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Ven 23 Sep - 16:19

Dazed and confused.
"I feel like if I'm too kind then you will only change your mind. Take advantage of my heart and I'll go back into the dark. Love will never be forever, feelings are just like the weather. January to December, do you want to be a member?"

Lonely hearts club - Marina & the Diamonds ▽ Elle avait tellement ri qu'elle en avait manqué de recracher son Cuba Libre contre le zinc. Le mélange du rhum et du soda avait toujours eu tendance à lui monter rapidement à la tête mais ce soir Alison avait légèrement abusé des cocktails du Jarvis ; pas assez pour être ivre juste pour être joyeuse mais le fait était là : elle discutait déjà avec un homme qui lui faisait les yeux doux depuis un moment et se doutait bien que comment finirait la soirée si ce dernier en venait à boire autant qu'elle. Ce n'était pas vraiment un problème pour la blonde qui assumait pleinement sa nature de femme un peu facile et qui ne disait jamais non aux personnes qui lui payaient à boire, de manière intéressée ou pas. Après tout, ils étaient des adultes et quand des adultes ont des rapports simples et francs, c'est plus sain.

C'était tout du moins ce que la blonde pensait, en souriant un peu aux anges tandis que son compagnon de soirée lui parlait de toutes ces choses qui ne l'intéressait pas vraiment : son travail, sa voiture, son pognon. Les hommes se font parfois si vantards pour hameçonner les femmes. Elle n'avait pas besoin de tout ça, elle. Ce type était bien trop bavard et égocentrique pour elle, même un peu joyeuse.

La concentration d'Alison n'avait jamais été son meilleur atout et elle était déjà partie dans une rêverie torpide à mesure que monsieur je-suis-ingénieur-et-j'ai-une-porsche partait dans un discours sur sa virilité digne d'un Christian Grey plus vrai que nature. Faisant semblant de l'écouter, la jeune femme voulut poser son coude sur le comptoir et ce dernier ne trouva qu'un dessous de verre solitaire, s’appuyant malencontreusement dessus pour la faire glisser sur l'homme et lui renverser sa bière dessus, dans la plus grande des confusions. Et comme il semblait plus tenir à son trois-pièces anthracites qu'à son intérêt, il quitta Alison en fulminant tandis qu'elle ne put se retenir de se laisser aller à sa plus franche hilarité. Les hommes ! De gros bébés parfois.

Le visage rouge à la fois d'avoir trop bu et trop ri, la blonde commanda un nouveau Cuba Libre - le dernier, s'était-elle mentalement promis - avant de le savourer comme sa solitude. Surement valait-il mieux être seule que mal accompagné et elle demeura là à siroter son cocktail en fermant les eux pour mieux écouter la musique entraînante d'un petit groupe qu'elle ne connaissait pas...
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Ven 23 Sep - 21:15

dazed and confused

Parfois, je bénis le fait que ma sœur rentre tard. Absolument. Parce que la première pensée qui me traverse l’esprit à l’instant où je pousse la porte du bar, c’est que Cindy me ferait un sermon dans les règles de l’art si elle me voyait. Je n’ai pas l’âge légal de consommer de l’alcool. Techniquement. Est-ce que je l’ai déjà fait ? Oui. Est-ce que je me suis déjà fait pincer ? Affirmatif. Et est-ce que ça m’a empêché de recommencer ? Pas le moins du monde. J’étais un adolescent normal. Attiré par l’interdit, par la merveilleuse idée de briser les règles. Je le suis toujours un peu, même si je ne suis plus un adolescent et que je suis majeur dans un an.  C’est pour cette raison que je n’ai pas dit non quand quelqu’un a soudainement proposé d’aller faire un tour dans un bar. Après tout, pourquoi m’empêcher de vivre ? L’âge, c’est quoi ? Une formalité. Une barrière pour te dire ce que tu ne peux pas faire, ce que tu ne peux plus faire et ce que tu dois faire.    

La seconde raison, c’est que j’adore l’ambiance de ce genre d’endroit. Tous ces gens, partageant un même espace pour différentes raisons. Ce brouhaha en bruit de fond, accompagné du tintement des verres qui s’entrechoquent. C’est plaisant. Et ça change du silence auquel je m’habitue quand je suis seul à la maison. J’écoute à peine mon amie qui me demande à quel endroit je préfère m’installer. Elle n’a pour réponse qu’un haussement d’épaule accompagné d’un « Comme vous voulez, je m’en fiche » pendant que je balaye les lieux du regard. Ça fait un paquet de gens, quand même.

Je me laisse entrainer par le groupe. Les mauvaises langues auront tendance à dire que c’est ce que je sais faire de mieux. Me laisser entraîner par les autres. C’est drôle quand on y pense. Je n’ai jamais d’avis défini, je suis toujours d’accord avec la majorité, même quand une idée ne me plait pas. L’avantage majeur quand on agit comme ça, c’est qu’on n’attire pas l’attention sur soi. On se fond dans la masse et on intègre n’importe quel groupe. Bon, il y a bien des choses pour lesquelles j’exprime mon désaccord, mais on peut facilement les compter sur les doigts d’une main.
Je traverse la salle avec mes amis quand je me fais heurter par un type qui fulmine dans sa barbe des propos incompréhensible. Il continue sa route sans même une excuse pendant que le choc me coupe presque la respiration, s’en fichant bien de m’avoir à moitié déboîté l’épaule. « T’excuse pas, surtout, hein ?! » je lance plus fort que je ne l’aurais voulu. Pauvre taré. C’est quoi, ces gens ? Ils ont été élevés par des loups ou quoi ? Je grommelle en massant mon épaule endolorie quand des rires attirent mon attention. Précisément de là où venait l’espèce d’énergumène qui m’a foncé dessus. Quelqu’un me demande si ça va mais je n’écoute plus. Je viens de reconnaître un visage familier au comptoir. Je balance un « Je reviens, les gars » avant de les laisser là pour rejoindre cette personne. C’est drôle comme le monde est petit. Je m’avance avec un grand sourire. Je ne sais même pas si elle va me reconnaître mais au pire, qu’est-ce que ça peut faire ? Je marque une hésitation. Merde. Est-ce que je ne vais pas la déranger si je vais la voir ? Après tout, qu’est-ce qu’elle peut bien en avoir à faire d’un gamin de vingt ans qu’elle n’a vu que quelque fois ? Je suis le mec le plus banal du monde, je n’ai rien de particulier. Et elle… Elle est… attirante, sûre d’elle, elle chante bien et elle est le genre à avoir plein de mecs à ses pieds. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien faire d’un gars comme moi ?

J’ai l’air ridicule, hein ? Je prends une grande inspiration et je me lance. Au pire, j’viens simplement pour dire bonjour à quelqu’un que je connais. Je franchis la distance qu’il me reste à parcourir et me place, sans m'asseoir, au niveau du tabouret vide à côté d’elle avec un grand sourire. « Hey, Alison ! C’est drôle de te voir là » Je prends un air détendu, les mains dans les poches de ma veste et l’envie de me casser à toutes jambes avant même qu’elle ne me calcule. Mais qu’est-ce qu’il m’a pris, putain ?

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Sam 24 Sep - 15:36

Dazed and confused.
"This is how to be a heartbreaker. Boys they like a little danger. We'll get him falling for a stranger, a player, singing I lo-lo-love you. How to be a heartbreaker. Boys they like the look of danger. We'll get him falling for a stranger, a player, singing I lo-lo-love you. At least I think I do."

This is how to be a heartbreaker - Marina & the Diamonds ▽ C'était juste un imbécile, mais la chose avait été si amusante pour la blonde qu'elle ne put se retenir de rire : encore un tonton obsédé par son apparence pour qui son trois-pièces de chez Armani valait plus que toute autre chose et qui cherchait à cacher ses cheveux poivre et sels et ses pattes d'oie en faisant boire les femmes plus jeunes que lui. En un sens, cela ne la dérangeait pas, mais ce genre de types changeaient si vite d'avis qu'avec eux, elle avait l'habitude soit d'aller à l'essentiel soit d'aller chercher un poisson plus aimable. L'océan était plein de poissons-chats bien plus affectueux que ce vieux mérou et la jeune femme était de ce genre de personne qui ne reste jamais longue ligne vide. Tout est une question de patience, quand on pèche. Et d'avoir le bon appât car on attire pas les mouches avec du vinaigre. Ce qui tombait plutôt bien : des appas, elle en avait et savait s'en servir. Mais pour le moment, elle était bien trop occupée à avaler le contenu de son verre en essayant de ne plus rire, au risque d'en mettre partout. Patrick, le barman, était une de ses connaissances mais elle savait bien qu'il la ferait sortir si elle ne se tenait pas convenablement. Surement lui chercherait-il un taxi pour rentrer chez elle ; ce type était un amour et elle lui offrit un sourire à belles dents tandis qu'elle se retourna pour voir qui venait de l'interpeller.

C'était étrange comme les choses sont parfois imbriquées les unes dans les autres. Et le monde est si petit qu'on se retrouve toujours un jour, sans même y penser. Les yeux bleus d'Alison papillonnèrent de plaisir en reconnaissant le jeune homme qu'elle avait caché durant cette fête à laquelle elle avait chanté il y avait quelque mois. Son empressement avait eu pour elle quelque chose d'adorable et elle l'avait planqué derrière le matériel sans hésité. La blonde le détailla un peu, souriante mais l'air un peu approximative : pas assez pour paraître ivre, juste assez pour semblé désinhibée ; plus que d'habitude. Elle pivota sur son tabouret pour le regarder, relevant la tête avec un air aimable.

"Oh attend...", la jeune femme réfléchit, plissant les sourcils et serrant les dents dans une attitude presque grotesque, "Albert, c'est ça ? Albert Moon de la fête étudiante !", chantonna-t-elle se se relevant lentement, pour ne pas risquer le vertige avant de lui, "on se fait la bise ? Tu bois quelque chose ?"

A vrai dire, Alison n'avait pas cherché à faire attention aux gens qui accompagnaient le jeune homme car de toute évidence, elle s'en fichait éperdument : sa réponse n'appartenait qu'à lui et elle ne faisait que lui faire une proposition. Comme à son habitude, elle se montrait sociale et prenait les devants. Elle se souvenait plutôt bien de leur rencontre qu'elle avait trouvé amusante et originale et à vrai dire, il tombait plutôt bien car l'autre idiot parti se refaire une beauté, l'envie de finir sa soirée avec Christian Grey lui avait passé et elle préféra l'idée de papoter un peu avec un visage amical que finir sur la banquette arrière d'une Porsche. Mais elle était tactile par nature, tapotant le dos du jeune homme sans la moindre gêne, riant avec une insouciance doucement imbibé d'alcool.

"Ça me fait plaisir de te revoir, chaton ! Le monde est petit !", elle se rassit et tourna la tête vers le barman, sans penser à mal, "Patrick, donne-lui quelque chose, c'est pour moi", elle ajouta un adorable "s'il te plais", avec un air faussement ingénu.
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Sam 24 Sep - 19:16

dazed and confused

Je regrette l’espace d’une seconde d’avoir suivi mon idée jusqu’au bout. Pourquoi est-ce que je n’ai pas continué ma route ? J’aurais très bien pu faire comme si je ne l’avais pas vu et je n’aurais ainsi pas dérangé Alison. Mais ce sentiment de malaise qui s’empare de moi quelques instants est tout de suite balayé par une bouffée d’orgueil quand je vois à son visage qu’elle me reconnait. Elle m’a reconnu. Moi ! Le pauvre gamin paumé qui a fait irruption dans la pièce où elle se préparait pour échapper à une personne que je voulais à tout prix éviter ce soir-là. J’aurais pourtant parié qu’elle m’avait oublié et que je n’étais qu’un visage parmi tant d’autre. Et pourtant, en voyant son expression s’éclairer et l’entendant prononcer mon nom – certes, avant une hésitation pour être sûre de ne pas se tromper de personne – je me sens pousser des ailes. Elle m’a reconnu et s’est souvenu de mon prénom.

Un large sourire se dessine sur mes lèvres quand elle se redresse. Devant sa proposition de me payer un verre, je m’apprête à ouvrir la bouche pour lui dire que je suis accompagné, tout en lançant un regard vers mon groupe d’amis que je suis censé rejoindre avant de me raviser. Je suis avec Alison Blaire, quand même. Je vais passer pour quoi si je refuse un verre avec elle sous prétexte que je suis venu avec d’autre ? Oui, bon, probablement pour quelqu’un qui tient un minimum à ses amis et qui ne leur fait pas de faux bond quand une femme qui l’intéresse est dans les parages.  « Oh… Et bien… Volontiers ! » Ils comprendront bien, va. Ce n’est pas comme si je les voyais tous les jours.  Je m’aperçois à son ton et à sa façon de se tenir qu’elle ne s’est pas contenté d’un verre, ce soir.  C’est donc avec une expression amusée que je finis par m’appuyer contre le comptoir, juste à côté d’elle.

J’espère que ça ne se voit pas que je suis en train de devenir écarlate. Je me blase moi-même devant mes réactions puériles quand ça concerne Alison. Parce que soyons honnêtes cinq secondes. Oui, elle me plait. Je sais qu’elle est plus vieille que moi et qu’elle se fiche d’un étudiant en littérature. Mais j’ai toujours été attiré par les personnes sûres d’elles, qui vivent l’instant présent sans se soucier du reste. Alison produit cet effet d’attraction auquel je suis tout, sauf insensible. J’ai toujours son numéro dans mon téléphone et je n’ai jamais eu le courage de lui envoyer un message. Déjà, pour les raisons que j’ai citées avant. Elle est belle et plus âgée que moi. Elle a une carrière et elle a clairement autre chose à faire que de se coltiner un mec comme moi collé à ses basques – mec qui bave littéralement d’admiration devant elle.  Je disais quoi ? Ah oui, je suis en train de virer à l’écarlate parce qu’elle me tapote le dos et qu’elle m’appelle chaton. Heureusement pour moi, elle ne le remarque pas car elle s’empresse de commander un verre pour moi. Je me fends d’un autre sourire devant le barman en espérant qu’il n’ira pas me demander ma carte d’identité pour vérifier que j’ai bien l’âge pour picoler. S’il le fait, je vais devoir trouver une parade. Je refuse de me payer la honte de ma vie parce que je me suis fait refoulé au comptoir par un mec qui respecte les règles. Mais j’ai visiblement de la chance puisque les mots qui sortent de sa bouche ne sont pas « J’peux voir ta carte d’identité ? » mais bel et bien « Qu’est-ce que tu prends ? » Victoire. Je dois probablement remercier Alison et ses yeux de cockers qui ont fonctionné du feu de dieu. J’affiche un air détendu mais pas trop non plus pour ne pas attirer les soupçons. « Une bière, ça ira très bien » avant de le remercier – parce que je n’ai pas été élevé chez les sauvages – et je me tourne à nouveau vers Alison.
« Je ne m’attendais pas à te trouver, là.  La soirée se passe bien ? » Je jette un regard derrière moi pour m’assurer que mes potes ne vont pas venir me chercher.  Manquerait plus que ça. « J’ai été percuté par un type en arrivant. Il était avec toi ? Genre vieux beau avec un costard qui coute trois mois de salaire » Il a failli me déboiter l’épaule et ses parents ne lui ont clairement pas appris la politesse mais passons ce détail.

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Sam 24 Sep - 23:23

Dazed and confused.
"This is how to be a heartbreaker. Boys they like a little danger. We'll get him falling for a stranger, a player, singing I lo-lo-love you. How to be a heartbreaker. Boys they like the look of danger. We'll get him falling for a stranger, a player, singing I lo-lo-love you. At least I think I do."

This is how to be a heartbreaker - Marina & the Diamonds ▽ Les sourires appellent naturellement les sourires et de cet écho naît parfois les amitiés, parfois les amours, les disputes, ou rien du tout. Les sourires évoluent en bien, en mal, parfois en médiocre. Alison, elle, souriait tout le temps, même quand elle était triste. Elle cachait derrière ses belles dents blanches tous les sanglots qu'elle se refusait à pousser, tous les espoirs brisés qui lui nouaient la gorge. Et pour le sourire de quelqu'un, elle faisait souvent n’importe quoi. Pour n'importe qui, à vrai dire. Un peu ivre, elle était une sorte de parodie d'elle-même mais la blonde offrit un vrai sourire en réponse à l'acceptation d'Albert, sans même donner crédit à ce qui semblait être son groupe d'amis et que le jeune homme laissa de côté le temps d'un verre... ou plusieurs ? Elle ignorait quel âge il pouvait bine avoir, d'où il venait ou même ce qu'il faisait dans la vie. Ils n'avaient guère vraiment discuté en profondeur la fois où ils s'étaient croisés dans le brouhaha d'une fête bien trop bondée. Son rire cristallin traversa la pièce quand il accepta, et elle frappa des mains comme une enfant ravie, se retournant vers le barman.

"J'adore cet endroit", lâcha finalement Alison avec une moue encore un peu hilare, l’œil humide d'avoir trop ri, "c'est gentil de me tenir compagnie !"

La blonde lui sourit en lui offrant un clin d’œil complice, comme un geste de simple coquetterie féminine mais qui était bien ce qu'il montrait : l'assurance d'une femme qui sait apparemment parler aux hommes. Elle fréquentait fort peu les garçons plus jeunes qu'elle mais su reconnaître une gêne quand elle en sentait une, malgré tout l'alcool qu'elle avait bu. Ça avait quelque chose de vraiment adorable et elle eut l'air comme attendrie, lui souriant gentiment en posant son menton sur sa main, coude sur le comptoir pour le regarder un long moment sans rien dire. C'était gentil à lui de prendre un moment sans ses amis, pour une femme un peu avinée comme elle. Il faudrait être stupide ou miro pour ne pas le voir rougir, mais elle ne dit rien ; elle sait comment les gens peuvent avoir leurs fiertés, surtout les hommes de l'âge d'Albert. mais au fait, quel âge avait-il ? Peu importe finalement car Patrick consentit à le servir, alors il n'y avait pas de raison de commencer à métaphysiquer. Elle préféra essuyer ses yeux en bénissant l'eyeliner waterproof avant de prendre une longue lampée de son Cuba Libre.

Une bière, c'est plutôt sobre. Une bière, un whisky, un cocktail...  le choix de boissons d'un homme peut parfois en dire long sur sa personnalité et Alison l'avait appris petit à petit quand elle travaillait dans les clubs d'Hammer Bay. S'il commande un Whisky, c'est que vous avez affaire à un homme qui sait ce qu'il veut et où il va. S'il commande une vodka, il s'agit d'un homme qui a du mal à grandir et à oublier le fait qu'il n'est plus un étudiant. La tequila ? Comme un bon whisky, une bonne tequila s'apprécie, se déguste. Les hommes qui en commandent sont ambitieux, mais aiment s'amuser malgré tout. Le Gin Martini, c'est pour les hommes de pouvoir et la Margarita, pour ceux qui craignent de finir ivres. Et la bière ? La blonde avait souvent vu des hommes n'aimant pas s'essayer à de nouvelles choses commander de la bière au club. De ceux qui aiment la routines mais dont les habitudes sont rassurantes. Albert était-il de ce genre ? C'était amusant à imaginer, à vrai dire. Tout cela fait très lieu commun, mais il y avait parfois du vrai dans les clichés et les raccourcis.

Elle l'avait regardé sans vraiment le voir tout du long de sa rêverie torpide et n'en sortit que quand le jeune homme lui posa visiblement une question, avec un étrange haut-le-corps qui attestait que ce serait surement son dernier cocktail pour la soirée.

"Oh, hm...", Alison se massa un peu les paupières, cherchant à retrouver sa contenance, "c'est marrant, oui...", elle déglutit puis sourit à belles dents, "honnêtement, ce n'est pas terrible", avoua-t-elle en laissant Albert tourner la tête vers ses amis, "je ne veux pas te retenir si tu préfères rejoindre tes amis tu sais", lui dit-elle gentiment, posément.

A sa question, la jeune femme répondit simplement en hochant du chef et en décroisant les jambes pour les croiser dans l'autre sens, les coudes sur le zinc du comptoir.

"Je suis venue avec lui, oui", admit la blonde avec un nouveaux sourire, en haussant des épaules et en fermant les yeux, "mais ce n'est visiblement pas avec lui que je vais rentrer", elle gloussa, un peu gourde mais adorable, "si tu vois ce que je veux dire."

Alison n'en dit pas plus et leva son verre devant Albert pour trinquer avec sa bière, finissant son cocktail avec une descente qui aurait fait pâlir d'effroi les autres femmes ; mais elle s'en fichait, elle était rarement malade car elle avait un estomac en béton forgé par le monde de la nuit où elle avait toujours travaillé. Remettant une mèches de sa chevelure blonde derrière son oreille, son épaule frôla celle d'Albert tandis qu'elle se penchait vers lui.

"Il a passé une heure à me parler de sa voiture... je dois mieux connaitre ses options que son propre concessionnaire maintenant...", elle sourit encore une fois, relançant Albert, "tu es venu avec des amis, alors ? Des amis de fac ?"

Elle supposa qu'il avait l'âge d'aller à l'université, sans parvenir vraiment à lui donner un âge précis : elle avait bien trop bu pour faire de l’arithmétique.
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Lun 26 Sep - 23:11

dazed and confused

Elle a ce rire propre aux gens qui croquent la vie à pleine dent. Un air enfantin sur le visage quand elle frappe dans ses mains, en réponse au fait que je reste pour boire un verre avec elle. Ce qui la rend charmante à mes yeux. Je dois me retenir de baver d’admiration devant elle, bonjour la dignité, sinon. Je dois déjà donner un bien étrange spectacle. Je n’ai jamais été très doué pour dissimuler mes émotions. On peut lire en moi comme dans un livre ouvert et je peux vous assurer que c’est bien chiant. Lorsque Alison confesse adorer cet endroit, je ne peux que comprendre. J’hoche donc la tête en riant doucement. Et je continue dans ma lancée, en ouvrant mon bec pour ne rien dire.
Bon sang mais empêchez-moi d’ouvrir la bouche. J’ai l’impression de m’enfoncer à chaque fois que je parle. C’est marrant de te voir là. Putain d’original, Moon. Vraiment. J’ai envie de me donner une paire de baffe. En plus de ça, elle doit clairement voir qu’elle me fait de l’effet. Ou peut-être que je m’imagine des choses. Ou… rien du tout. Comme d’habitude, je m’emballe. Reste concentré, bordel. Je me connais. J’ai tendance à partir dans tous les sens. Avec moi, c’est « Oh ! Un papillon ! » avant de me rendre compte que j’étais censé faire autre chose. Impossible de garder le fil de mes pensées ordonné. Il faut toujours que je diverge. Et là, qu’est-ce que je fais, exactement ? J’vous le donne en mille. Je diverge. Encore.
Je me concentre à nouveau sur Alison qui a un haut-le-cœur des plus charmants. Je fais comme si je n’avais rien vu. Après tout, ça arrive à tout le monde. Combien de verre elle a bu, au juste ? Non, ça ne me regarde pas. Elle a l’air d’avoir bien profité de la soirée, en tout cas. Et elle remarque mes regards en arrière quand je vérifie que mes amis ne vont pas venir me chercher. Je tourne instantanément la tête à ma remarque, comme un adolescent pris sur le fait. Je me mets alors à bafouiller bêtement « Hein ? heu… Non, ça vaaaaaa. Je les vois tous les jours, ils peuvent bien se passer de moi un petit moment » avant de rire nerveusement.
Ta gueule, Al. Sérieusement.

Pour faire oublier ce que je viens de dire et le rire ridicule que je viens d’avoir, je rebondis sur ce que dit Alison après du gars au costume trois pièces qui m’a bousculé un peu plus tôt. Elle était donc avec lui. Vu le prix que doit coûter son costume, ça m’a l’air d’être le mec plein aux as. Rien à voir, donc, avec un pauvre étudiant qui vit chez sa sœur aînée.  J’hoche la tête quand elle continue en disant qu’elle ne va pas rentrer avec lui avant de marquer un temps d’arrêt à la suite de sa phrase. Hein ? Qu… quoi ? Elle veut dire quoi, là ? Je scille une ou deux fois. Mon cerveau vient de se mettre en échec critique, le temps d’un battement d’aile. Je la fixe comme un imbécile pendant qu’elle descend son verre d’une traite. Wow. Et moi, je suis là, avec ma bière, à beuguer comme un crétin.
« Euh… » C’est le seul son que j’arrive à produire, encore sous le coup de ce qu’elle a dit avant. Je m’inflige mentalement une bonne paire de claque pour remettre mes idées en place et je saisis mon propre verre pour en boire une gorgée, en espérant que ça remettra un peu d’ordre dans tout ça. Je décide de rebondir à nouveau sur les paroles d’Alison avant que mon cerveau ne fasse complètement la malle. J’arque un sourcil sarcastique.  « Toutes les options, tu dis ? Il a quoi, au juste ? La voiture de James Bond ? »
Puis à nouveau, Alison me rappelle l’existence de mes amis. Mes amis ? Quels amis ? Ah, ceux-là. J’hoche la tête de nouveau avec un léger sourire, le regard rivé sur ma boisson. « Ouais, ils sont dans ma promo. Enfin, il y en a une qui fait droit mais sinon, globalement, on suit les mêmes cours »

HRP:
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Mar 27 Sep - 15:37

Dazed and confused.
"This is how to be a heartbreaker. Boys they like a little danger. We'll get him falling for a stranger, a player, singing I lo-lo-love you. How to be a heartbreaker. Boys they like the look of danger. We'll get him falling for a stranger, a player, singing I lo-lo-love you. At least I think I do."

This is how to be a heartbreaker - Marina & the Diamonds ▽ C'était surement un peu bête mais Alison s'était demandé l'espace d'un instant pourquoi un garçon entouré de ses amis acceptait de prendre son temps ainsi au lieu de se contenter d'un simple bonsoir pour retourner parmi ceux avec qui il était venu. Pourtant réfléchir trop avant lui donnait mal à la tête ce soir et elle savait bien qu'elle avait trop bu pour commencer à se prendre pour une assistante sociale ou une inspecteur de la crim. Ce n'était pas vraiment on fort en plus alors la blonde préféra faire ce qu'elle faisait de mieux : sourire et être charmante, autant qu'elle le pouvait. La joue appuyée à la paume de sa main, elle eut un air amusé à sa réponse sur ses amis et balaya d'un coup cette interrogation de son esprit. Albert faisait bien ce qu'il voulait et si problème il y aurait, ce serait le sien car elle, elle était seule ce soir. Enfin, à présent. Mais son petit doigt lui disait qu'elle se trouverait rapidement un type pour réchauffer ses draps ce soir... bien qu'à aucun moment elle ne pensa au gentil petit étudiant mal coiffé à côté d'elle qu'elle draguait pourtant sans s'en rendre compte. Ou peut-être un tout petit peu dans un mélange de désinhibition due à l’alcool et de naturel séducteur.

Alison trouva son rire nerveux tout à fait adorable et elle sourit, dégageant ses cheveux blonds d'une main dans un geste de simple coquetterie. La meilleure distance entre eux demeurait moins d'un mètre : assez pour avoir l'air sociable, pas assez pour avoir l'air intime tout en entrant dans la sphère personnelle du jeune homme, sans le moindre complexe. Elle parle un peu pour ne rien dire, mais surtout sans réfléchir et rit aux éclats quand Albert semble confus, sans savoir pourquoi. Il est adorable, bien qu'elle ne comprennent pas un seul instant ce qui le trouble et surtout pas qu'il s'agit d'elle-même.

"T'es chou", dit Alison en souriant les yeux fermés, la paille de son cocktail entre les dents, inclinant la tête sur le côté.

Quand vous regardez une personne qui vous attire, mais que vous ne voulez pas qu’elle s’en rende compte, vous détournez le regard. Ensuite, du coin de l’œil, vous attendez qu’elle vous regarde. C'est toute une stratégie militaire et Alison a toujours pensé qu’elle avait les bonnes armes avec elle, un peu du genre narcissique. Il fallait avouer que les hommes la gratifiaient souvent de bombe ou d'avion de chasse ; lors comment ne pas penser qu'on est prête pour l'escarmouche ? Dans le cas d'Albert, c'était plutôt une embuscade. Alison ne savait pas très bien ce qu'elle faisait, mais elle savait qu'elle était jolie et c'était peut-être son pire trait de caractère. La trentenaire offrit un sourire rayonnant à on interlocuteur sans écouter un traître mot de ce qu'il lui dit sur une histoire de voiture et de James Bond.

"Je saiiiss paaaaas, je m'en fouuuus", claironna la blonde en riant, jouant avec le dessous de verre de son cocktail avant de se rapprocher d'Albert jusqu'à ce que leurs épaules se frôlent, se frottant l'autre épaule de la main, d'un air volubile, "je suis contente de te revoir, Al."

On mettra ça sur le compte de l'alcool, pour dire que c'est toujours à cause de quelqu’un d'autre ou d'une chose extérieure à sa propre volonté, mais Alison était visiblement en train de faire du charme à ce pauvre étudiant en littérature dont elle ignorait même l'attirance première qu'il avait pour elle...
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Dim 2 Oct - 21:41

dazed and confused

J’étais ridicule. Le summum du pathétique. Incapable d’aligner plus de trois mots intelligents quand le regard d’Alison se posait sur moi. J’avais envie de me coller une paire de claque et de m’enfoncer dans un trou de souris. C’était tellement gênant de se retrouver comme ça, sans être capable de tenir une conversation parce que la personne en face de vous vous faisait perdre tous vos moyens. Il fallait que je me recentre et que j’arrête trente secondes de penser avec mes hormones. Jusque-là, ce n’était pas gagné. Absolument pas. Je me faisais pitié. Je pris une nouvelle gorgée de ma bière en m’insultant copieusement dans un coin de ma tête. Si Alison ne me trouvait pas encore absolument ridicule, ça ne saurait tarder. J’avais de la chance qu’elle soit pompette, parce que sinon, ma dignité serait mis à mal davantage qu’elle ne l’était à cet instant.
Elle me trouvait chou. Voilà, rien de plus à ajouter. Je ne serais jamais rien de plus que « chou ». J’étais le petit chaton qu’on aimait bien parce qu’il était mignon. Rapport à mon âge, en pleine tronche. C’était mort d’avance avec Alison et pourtant, j’avais eu encore la bêtise d’espérer. Quel imbécile je faisais. Et pourtant, je ne pouvais même pas bouder, parce que la façon qu’elle avait de pencher sa tête sur le côté en tenant sa paille entre ses deux lèvres en disant ça la rendait adorable. Je ne pouvais donc que faire un sourire en coin, en me maudissant d’être comme j’étais. Un gars chou. Un petit chiot, pour les gens comme Alison, qui avaient dix fois plus d’assurance que je n’en aurais jamais dans toute une vie.

Je devais clairement arrêter de m’apitoyer sur mon sort. J’avalai une autre gorgée, tout en entendant Alison rebondir sur ma remarque concernant la voiture de James Bond. Je ne pus m’empêcher de rire. Heureusement, j’avais déjà éloigné le verre de ma bouche avant qu’un malheureux n’arrive et que je ne sois encore plus ridicule que je ne l’étais déjà. Recracher sa bière par le nez, on avait vu mieux niveau glamour. Je riais tellement que je ne me rendis pas compte tout de suite que nos épaules se frôlaient. Ce fut une fois mon hilarité calmée que je m’en aperçus. Je me forçai à faire comme si je n’avais rien remarqué, pour ne pas laisser mon imagination s’emballer encore une fois et pour éviter de m’approcher encore une fois de la déception. Alison me troublait bien trop pour que j’arrive à rester concentré. Je devais rebondir sur autre chose à mon tour, avant de me retrouver à nouveau en train de bégayer comme le dernier des idiots. « Ça me fait plaisir de te revoir aussi » lui lançai-je avec un immense sourire. J’ajoutai sur un ton amusé « Par contre, pardonne mon indiscrétion, mais t’en ai à combien de verre, exactement ? » Non, non, ce n’était pas une diversion. Enfin, si. Enfin… Roh, puis zut. Je rebondissais sur ça, de la manière la plus fourbe qui soit pour éloigner le trouble qui m’habitait en sa présence. Peut-être qu’elle allait me dire que ce n’était pas mes oignons, peut-être qu’elle allait rire, je ne savais pas. Mais je préférais plutôt ça. Laisser mes hormones en roue libre, c’était pas la meilleure façon de passer une soirée. Il fallait donc que je garde le contrôle et que je me comporte comme si je n’étais pas intéressé le moins du monde. C’était mieux pour nous deux. Pour elle et pour moi, car je ne voulais pas me montrer gênant en tout point, surtout quand je me mettais à rire nerveusement ou à bégayer.

Pourtant, à la seconde où je lui avais posé cette question, je me mis à regretter. Cela ne me regardait pas. Elle n’avait pas de compte à me rendre. Je secouai la tête en levant les yeux au ciel. « Désolé, c’est pas mes oignons. Oublie ma question. » Je me replaçai différemment. Cette position, bien que tentante à cause de la proximité d’Alison dans mon espace personnel, était inconfortable. Je ne pouvais pas rester trop proche des gens trop longtemps. J’ignorais pourquoi. Et encore, là, j’étais dans un bon jour. En général, je grimaçais au moindre contact physique. Là, j’étais capable de supporter quelqu’un à quelques centimètres de moi sans me sentir trop mal à l’aise. En me replaçant donc, j’aperçus un mouvement du coin de l’œil. Quelques secondes plus tard, le temps que je comprenne, je reconnus le type en costard qui m’avait bousculé et qui était avec Alison. Il arrivait vers nous. Je me penchai vers Alison « Je crois que ton James Bond revient »

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albert & alison ▽ Dazed and confused.
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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