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Breathe strongly[PV Jean]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 22 Mar - 20:42


Breathe strongly
Rachel et Jean
Cela faisait plusieurs semaines que tout ceci s’était passées. Je pouvais encore ressentir cette douleur dans ma cuisse, je pouvais le voir avec ce sourire, faisant glisser son pistolet, l’appuyant contre ma cuisse, entendre ce bruit, cette douleur. Et dans un cri, me réveiller en sursaut dans mon lit, la respiration haletante, sentant mon cœur battre à toute vitesse. Je passais mes mains sur mon visage, reprenant mon calme doucement ou du moins, j’essayais. Je me levais, me dirigeais vers la cuisine pour prendre un verre d’eau. Je soupirais, me demandant quand j’allais retrouver le sommeil. Je n’arrivais plus à passer une nuit tranquille, une nuit où je ne me réveillais pas en sursaut cauchemardant sur cet homme qui avait pris plaisir à me tirer dessus. Je pouvais entendre encore la satisfaction dans sa voix, ainsi que le plaisir. Je me posais dans le divan, allumant la télé et mettant le son assez fort pour que je puisse l’entendre, mais pas assez pour réveiller Kitty et Laura. Je restais éveiller le reste de la nuit, n’arrivant plus à trouver le sommeil réparateur dont j’avais besoin.

J’avais préparé le café, préparé du bacon et des pancakes pour les filles. Puis j’étais partie voir Jean. Maintenant que j’étais sortie de l’hôpital, je n’avais qu’une envie allé la voir et prendre de ses nouvelles. J’avais ce sentiment que j’avais besoin d’elle-même si cela ne durait que quelques heures. De pouvoir lui parler, et même si je ne me confiais pas vraiment, de sentir qu’elle était présente comme je le serais pour elle. Alors j’avais été dans cet endroit où ils avaient rassemblé ceux qui avaient été infectés par ce virus dont on ignorait tout. Elle avait été mise dans ce lieu, qui l’avait empêché de venir me voir, elle s’était inquiétée m’envoyant ses amis pour prendre de mes nouvelles et pour que j’en aie d’elle également.J’avais senti dans ses messages toute son inquiétude et je n’avais pas su les apaiser, du moins c’était mon avis. J’aurais voulu lui dire que tout allait bien que même si j’avais été blessée dans toute cette histoire la vie ne s’arrêtait pas à cela et que je la mordais à pleines dents. Mais à dire vrai, c’était comme si cette journée été toujours présente, le moindre bruit me stressait, même si j’essayais de ne pas le montrer, je ne faisais plus de nuits complètes et ne trouvais pas le moyen de m’apaiser. Bref, ma vie était devenue un peu chaotique à mon goût.

J’arrivais enfin au centre, on me fouillait de partout me donnant cette impression d’être en prison. Après cela, on me donnait un badge, avec le mot visiteur dessus, me conduisant vers une pièce des plus austère. On aurait vraiment dit qu’on se trouvait dans une prison, que je venais rendre visite à une détenue, avec ses quelques chaises et tables. J’attendis quelques instants et puis je vis Jean arrivé dans la pièce. C’était d’une pas précipitée, je m’avançais vers elle bien que mal assurer encore maintenant à cause de ma cuisse. Je la prenais dans mes bras, heureuse de la voir enfin, même si cela était dans un lieu si peu chaleureux et c’est d’une voix assez forte que je l’interpellais « Jean ! ».Je restais ainsi pendant quelques secondes encore profitant de cette étreinte pour y puiser quelques parts un réconfort qui m’avait manqué, même si mes amis avaient été là. Puis je lui demandais comment elle allait, fis une remarque sur les lieux tout en le regardant « Comment tu va ? L’endroit est charmant… » Et bien sûr, je m’excusais de ne pas être venue plutôt, même si je savais que cela avait été indépendant de ma volonté. Si j’avais pu, je saurais venu plus tôt, mais malheureusement, je n’avais pu le faire « Je suis désolée de ne pas être venu plutôt.»


Codage par Emi Burton
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Jeu 23 Mar - 13:42



Breathe Strongly

Rachel & Jean

Les jours et les nuits se ressemblaient presque toutes ici. Après trois mois d’enfermement il n’y avait plus rien de bien stimulant à faire. Tu t'enfermes la plupart du temps dans ta chambre avec pour compagnie quelques-unes des personnes qui te sont proches. Scott le premier, passe souvent son temps plus que libre avec toi. Du temps libre : vous n’aviez que ça. Tu commençes sérieusement à étouffer dans cet endroit. Tu avais besoin d’air, de l’air de dehors. Pour un soldat comme toi, tu commençais à avoir l’impression d’être un fauve en cage. Même si tu essayais de t’occuper l’esprit en traînant souvent dans la serre avec Raven et Jake, tu ne supportais plus d’être là pour la simple et bonne raison que quelqu’un t’attendait à l’extérieur. Rachel se remettait doucement de ses blessures mais elle le faisait seule. Elle avait bien des colocataires et amis en tous genres, mais de ne pas pouvoir être à ses côtés pour la soutenir et l’encourager dans sa guérison te bouffait de l’intérieur. Raven arrivait à comprendre ce sentiment bien que son fils n’était pas au Pegasus.

En cette matinée qui semblait ensoleillée, tu t’étais rendue au labo. Apparemment c’était à nouveau à ton tour de leur laisser un peu de ton sang. D’un pas lent et las, tu avais pointé le bout de ton nez dans cette fameuse salle où des dizaines de scientifiques et ingénieurs en tous genres passent leurs journées à trouver un remède contre cette chose qui coule dans vos veines et semble vous faire obéir à des ordres invisibles. Rapidement assise sur un fauteuil on s’est occupé de récolter le précieux liquide rouge carmin. Tu ne sens plus la morsure de l’aiguille contre ta peau : à force c’était presque devenu une habitude. Après s’être assurée que tu n’allais pas tourner de l’oeil en te levant, tu avais été libérée. Tu viens tout juste de quitter la pièce qu’un agent s'avance vers toi. « Grey, t’as une visite. » La surprise marque rapidement les traits de ton visage, mais tu remercies la personne pour l’info. Ce n’était pas la première que tu avais eue et comme presque à chaque fois tu ignorais l’identité de la personne.

Te posant des dizaines de questions, tu prends la direction de la salle des visites. Gamora avait l’habitude de passer à l’improviste et vu l’heure matinale il y avait de forte chance que ce soit elle. D’un pas calme tu te diriges donc vers la salle spécialement prévue pour les visites. Ce qui est, semble-t-il un vrai calvaire pour les gens de l’extérieur de la franchir. Le dispositif mis en place est tellement semblable à celui d’une prison que tu ne peux t’empêcher de penser que c’est là que tu te trouves. Quand tu arrives sur place, c’est un éclat roux qui attire immédiatement ton regard. Tu poses les yeux sur Rachel. Ton coeur se serre et ta bouche s’ouvre sous la surprise de la voir ici. Tu te sens à la fois soulagé de sa proximité mais en même temps, l’image qu’elle renvoie te fais froid dans le dos. Est-ce qu’elle n’aurait pas maigri ? En tout cas son visage semble fatigué, transformé. Son teint est plus pâle que d’habitude et des cernes se dressent sous ses yeux. Elle prononce ton prénom et s’avance vers toi d’un pas pressé mais bancale. A ton tour tu t’élances vers elle jusqu’à la prendre dans tes bras.

Tu prends une grande inspiration une fois qu’elle se trouve au creux de tes bras. Le poids dans ta poitrine semble se dissiper avec sa présence. Elle est juste là, en vie, tout près de toi. Cela fait des mois que tu attends ce moment. Des mois que tu t’inquiètes pour elle et que tu restes impuissante depuis ta prison dorée. Tu la serrais fort contre toi, cherchant à apaiser la culpabilité de ton absence à ses côtés, te rassurant de la savoir à présent ici. Elle s’écarte légèrement de toi, mais tu ne la laisses pas s’éloigner trop, laissant tes mains sur ses épaules. « On se moque de comment je vais… comment est-ce que toi tu vas ? » Tu n’avais rien eu lors de cet horrible évènement. Tu étais repartie sur tes deux jambes sans le moindre bobo. Ou peut-être une légère bosse sur le haut du crâne, mais tu n’en tenais pas rigueur à ton collègue : il avait agi comme il le fallait. Quand elle s’excuse tu attrapes son visage de tes mains et la regardes droit dans les yeux. « Non, non. Ne t’excuse pas. Merci d’être venue. Je suis désolé de ne pas avoir pu être là pour toi. » Une boule se forme doucement dans ta gorge. Tu avais enfin une famille et quand elle avait eu besoin de toi, tu n’avais même pas été là. Tu observes chaque détail de son visage et t’effraie de voir à quel point il a changé comparer à la dernière fois que tu as eu la chance de le voir. Elle semble différente. Tu arrives sans difficulté à lire la fatigue et la peur dans ses prunelles vertes et les tiennes reflètent l’inquiétude qui reprend vit en toi. « Mais qu’est-ce qu’ils t’ont fait… » Tu secoues doucement la tête. Tu avais lu les rapports de son dossier et Raven t’en avait même décrypté le jargon médical qui y était inscrit. Elle avait eu plusieurs plaies par balles et un traumatisme crânien. Tu déglutis rien qu’à la pensée de cette épreuve qu’elle a dû traverser sans toi. « Je suis tellement désolé, j’aurais dû être là…. » Tu la reprends dans tes bras, tu as besoin de la sentir proche de toi, d’être certaine qu’elle est bien là et qu’elle va bien.



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Lun 10 Avr - 13:39


Breathe strongly
Rachel et Jean
Cela faisait tellement du bien d’êtres dans ses bras, pouvoir sentir qu’elle était là. Même son inquiétude me procurait une sensation de bien-être. Cela était même étrange, personne ne s’était vraiment inquiété pour moi hors mis mes amis, mais là, j’avais Jean. Elle avait ce regard qui me montrait toute cette peur et cette inquiétude me voir dans cet état. Pourtant, je faisais de mon mieux, pour ne pas laisser paraître toute cette fatigue, cette angoisse que je ressentais depuis ce jour. Par fois même, j’étais en colère contre moi-même, me maudissant et m’ordonnant de me ressaisir. Mais cela était beaucoup plus dur que je ne le croyais, quand je pensais que j’avais repris le bon état d’esprit tout me revenait en tête, je pouvais revivre tout ce qui c’était passé et je replongeais dans mes tourments intérieurs.

Alors je profitais de ce moment où elle me prenait dans ses bras pour m’apaiser un peu et trouver le soulagement et le réconfort dont j’avais besoin. À la coloc, je n’aimais pas faire comme si j’avais été la seule à souffrir, comme si cela n’était arrivé qu’à moi. Kitty avait été blessé aussi, alors je n’avais aucune envie de faire comme si j’étais la seule dans un état pitoyable. Je prenais donc sur moi, ne montrais essayant de ne pas montrer mon état, même si je me doutais qu’elles savaient tout le deux plus ou moins comment je me sentais. Après tout, nous vivions dans les mêmes endroits, nous voyons des choses que d’autres personnes ne pouvaient voir.

Jean s’excusa de ne pas avoir été là, prenant encore dans ses bras. Je secouais la tête comme pour lui dire que ce n’était pas de sa faute. Même si j’aurai voulu qu’elle soit là. À dire vrai, je ne savais pas vraiment ce que je devais dire, je ne savais pas où commence, si je devais lui parler du beau temps ou encore du meilleur kiosque à café du campus. En fait, sans même m’en rendre compte avec cette question qui avait précédé ses excuses, je ne m’étais même pas rendu compte que des larmes s’étaient mis à couler sans que je ne le veuille. C’était comme si tout simplement, j’avais attendu d’être auprès de Jean pour me laisser aller sans retenue. Je resserrai mon étreinte, cherchant mes mots, mais ne savait comment exprimer ce que je ressentais.

À dire tout ce que je pouvais faire était juste de rester là encore quelques instants, sans rien dire, me réfugiant dans les bras de ma cousine. Pourtant, je n’avais jamais été vraiment de ce genre, celle qui pleurait pour un rien qui se laisser aller de cette manière. J’avais su toujours garde ce que je ressentais, j’avais toujours su faire face. Mais là, je ne savais comment gérer tout ça. Peut-être que quelques parts, j’espérais que Jean puisse me dire comment je devais gérer tout ceci, qu’elle m’apporte cette solution que je ne pouvais pas encore voir par moi-même. Cette petite porte qui me permettrait de pouvoir. « Je sais pas… » des mots prononcés dans un sanglot qui me mettait en rage contre moi-même de me sentir si impuissante face à tout ceci de ne pas arriver à relever la tête et faire face comme une grande et savoir tourner la tête. « Je ne sais pas comment faire. » Non, je ne savais pas comment faire et dans cette parole, on pouvait sentir que tout ceci me dépassait complètement et que je ne savais comment me relever.

« Je n’arrive plus à dormir, chaque nuit, je ressens toujours cette douleur, je revois… » Petit à petit, je me livrais à Jean restant toujours dans ses bras, car pour l’instant, c’était ce simple contact qui me permettait de simple me confier aussi bizarre que cela puisse paraître.


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Lun 24 Avr - 15:31



Breathe Strongly

Rachel & Jean

Tu avais compris en un regard que Rachel n’allait pas bien. Elle semblait se contenir, essayant de rester forte devant toi mais elle n’avait nullement besoin de jouer ce jeu-là avec toi. Tu voulais lui dire qu’elle pouvait se laisser aller mais avait peur de voir sa carapace s’ébrécher. Tu te contentas de la serrer dans tes bras. De la savoir proche te faisait un bien fou. Tu venais de la retrouver et ton coeur n’en était que soulager. Bizarrement, tu arrivais à comprendre que ce sentiment était partagé.

Hélas, de l’avoir retrouvée et de la tenir entre tes bras avait fait naître d’autres sentiments, d’autres interrogations quant à ce qu’elle avait pu subir. Il était certain que ton coeur s’était apaisée et semblait à présent soulager d’un poids. Toutes les pires hypothèses et autre scénario macabre quant à son état s’étaient évanouis à la seconde où tu l’avais aperçu. Cependant, ce qui t’avait bouleversée, brisant encore plus ton coeur c’était l’état moral dans lequel elle semblait être. Une inquiétude et une violente rage s’étaient emparées de toi. Tu laissas vaguement tes pensées s’égarer, déchaînant la colère qui te ressens actuellement avec les agents d’Hydra qui ont osé prendre part à cette prise d’otages et qui s’en sont pris sans retenue aux otages. Tu ignorais ce qui était réellement arrivé à ta cousine, mais connaissant l’état général de ses blessures, tu redoutais, et espérais, que l’idée que tu avais en tête concernant ce qui lui est arrivé était fausse. Tu avais ramassé deux otages dans un piteux état, et cela n’était pas l’oeuvre de l’émergé présent sur les lieux.

Rapidement distraite par quelques soubresauts provenant de Rachel, tu réalises qu’elle s’est mise à pleurer. Pinçant les lèvres et sentant une boule se former au fond de ta gorge, tu retiens celles qui menacent aux coins de tes yeux. Tu te sens impuissante face à sa peine. Tu ne sais pas quoi dire pour l’apaiser ou la rassurer. Tu ne seras pas là ce soir avec elle, ni demain et ce petit schéma va durer encore un temps incertain. Tes bras se referment sur elle et tu lui caresses lentement le dos dans un geste qui se veut protecteur. « Rachel, ça va aller. Je suis là. » Tu murmures si bas que tu crains qu’elle ne l’ai pas entendu.

Tu continus de l’apaiser jusqu’à ce qu’une partie de sa peine se soit envolé. Jusqu’à ce qu’elle décide de reprendre la parole, de faire n’importe quoi. Tu es là pour elle, et tu attendras des heures pour voir sa douleur s’adoucir. Les lèvres scellés, tu fais des allers et retours sur son dos d’un rythme calme cherchant à ralentir sa propre respiration. Tu ne veux pas la brusquer, ni lui rappeler d’horribles souvenirs. Ce jour-là, tu y étais allé en tant que garde de rouge. Ce que tu y avais vu, ce que tu avais dû faire, tout ça était ton quotidien. L’horreur, le chaos : tu étais malheureusement habitué à tout cela. Ce n’était pas le cas de Rachel et tu ignorais encore tout de ce qu’elle avait vécu entre les murs du Pegasus. Elle semblait toujours terrifiée, même trois mois plus tard et tu craignant qu’elle n’en reste traumatisée durant de long mois, si ce n’est à vie. Elle avait dû affronter ce choc toute seule, sans la seule famille qu’elle avait. Comment pouvait-elle s’en remettre de cette façon ?

Lorsqu’elle reprend la parole, tu lui laisses un peu plus d’air. Tes doigts précédemment contre son dos, viennent doucement éloigner les mèches qui collent sur ses joues. Tu les éloignes d’un geste délicat et les coincent derrière ses oreilles. Tu souris doucement, cherchant à la rassurer et non l’inquiéter. Ton expression est neutre même si au fond de toi tu ne sais pas quoi penser. Comment agir ? Quoi faire pour l’aider ? Tu ne supportes plus ses larmes, tu veux les voir disparaître. Tu voudrais pouvoir lui apporter une solution miracle qui l’aiderait, qui sécherait ses larmes. N’en ayant aucune pour l’instant, tu te contentes de les essuyer du revers de la main l’une après l’autre. Tu les effaces de ses joues rosies. « Ca va aller, t’en fais pas. Je suis l... », tu ne termines pas la fin de ta phrase te rappelant amèrement que tu ne pourrais pas encore être là. La rancoeur que tu éprouves pour le Shield vient une nouvelle fois se loger au creux de ton ventre. Maudite Alpha house et maudit traitement ! Tu fermes les yeux une seconde, prends une profonde inspiration avant de lui parler d’une voix douce. « Ca va aller Rachel… Tout ça est derrière toi. Tu vas guérir. Aussi bien physiquement que mentalement. Tu vas guérir, je te le promets. » Tu encadres son visage de tes mains et la regardes droit dans les yeux. « Je sais que c’est dure mais un jour… ça passera. »

Ta cousine se confie sur son incapacité à dormir la nuit et tu ne peux même pas lui apporter ta simple présence. Elle est désemparée devant toi et tu ne peux rien faire. Tu n’as rien de mieux que des paroles à lui donner, sachant très bien qu’une fois qu’elle sera partie elle sera de nouveau seule. Ton coeur se serre face à sa peur et ton incapacité à y faire quoi que ce soit. La curiosité vient te ronger : elle commençait doucement à faire référence à ce qui lui était arrivée, mais tout ça était encore trop peu pour toi. Pourtant tu hésites à la faire poursuivre. Une grimace défigure ton visage, les sourcils froncés et les lèvres pincés tu attends quelques secondes avant de reprendre la parole, cherchant les mots justes. « Tu m’inquiètes Rachel… Après tout ce temps… Est-ce que tu as parlé de ce qui s’est passé avec quelqu’un ? Un psy ou n’importe qui ?  » Être toujours si bouleversée, paniquée : tu avais peur que ça ne passe pas tout seul. Elle avait besoin de vider son sac, de son confier. Que ce soit avec toi ou un professionnel. Il était vital qu’elle soulage son esprit pour pouvoir guérir et retrouver le sommeil. C’était donc une simple question, tu voulais savoir si elle avait pu partager sa détresse avec quelqu’un de compétent dans ce domaine. « J’aurais dû te protéger… » La culpabilité reprenait du terrain. Tu en viens même à penser que tu aurais dû ignorer les ordres, de la garde rouge et du shield et foncer à sa recherche immédiatement les portes du Pegasus franchit.



Jean : #F19E34

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Dim 28 Mai - 16:25


Breathe strongly
Rachel et Jean
Toute cette histoire avait été comme surréaliste après tout, on se disait toujours que cela ne pouvait arriver que dans les films, que jamais on ne serait confronté à tout ceci. On se disait bien souvent que notre petite vie resterait tranquille que rien de bien important ou de traumatisant ne pourrait nous arriver. Mais voilà, pour une fois la fiction avait rejoint la réalité, une fiction qui n’était pas des plus agréable.

Cet homme avait pris plaisir à toute cette prise d’otages, il avait sûrement aimé qu’on lui tienne tête pour avoir une raison valable de tirer sur une personne, pouvoir assouvir ce petit plaisir. Et malheureusement, c’était tombé sur moi. Jean s’en voulait de ne pas avoir été là, mais elle n’y était pour rien, elle avait son job au shield elle ne devait pas penser rien qu’à moi dans cette situation. Alors non tout ceci n’était nullement de sa faute. Bien au contraire, quelque part, il y avait une certaine fierté dans le fait qu’elle avait participé au sauvetage de cette catastrophe. « Non, tu n’y es pour rien. »

Puis après que je lui avais confié que j’avais du mal à dormir que je me réveillais en pleine nuit. Et je pouvais voir cette inquiétude dans son regard et je m’en voulais déjà de lui avoir dit tout ceci. Je ne voulais pas l’inquiéter plus que cela, alors qu’elle avait bien autre chose à penser. Elle me parlait de psy, de parler à quelqu’un, mais comment pouvais-je raconter ce que je ressentais. Tout n’était que confusion, divers sentiments se chevauchaient sans que je ne puisse rien faire.
J’avais cette peur de cet homme m’avait fait ressentir, j’avais cette envie de vengeance, ce sentiment que j’étais bien plus forte que ça et qu’en temps normale une chose pareille ne me serait pas arrivée. Alors, comment décrire tout ceci et à qui je pouvais le raconter à Kitty , Laura ou encore Jessica ? Non, je ne voulais pas les inquiéter et puis Kitty avait été dans un état bien plus grave que le mien. Alors non, je ne voulais pas en parler aux filles.« Je n’ai pas envie d’ennuyer mes amis. Elles ont vécu aussi ce jour, une amie est restée dans le coma, un autre est arrivé ici aussi gravement blesser que je ne l’étais… » Al, il était lui aussi entre ces murs, il avait été blessé tout comme moi, il avait lui aussi les séquelles de cette journée. Alors, non, je ne pouvais décidément pas faire, ma pleurnicheuse face à eux, donnant cette impression que le monde c’était écroulé sur moi et que je ne savais pas comment remonter à la surface, comme s’il n’y avait eu que moi qui avais souffert de cette prise d’otage.

Puis il y avait surtout cette incompréhension. Comment pouvait-on faire ça à des personnes, quel plaisir on pouvait ressentir en les faisant souffrir.« Cet homme… Il a plaisir. On pouvait l’entendre qu’il aimait ça. Il m’a tiré dessus par plaisir et rien d’autre… Les autres n’étaient qu’un prétexte » Il n’avait attendu que ça. Qu’une personne fasse un faux pas pour se décharger de toute la responsabilité et dire, « C’est de leurs fautes si tu ne souffres pas la mienne » dans un plaisir malsain. Pourtant, l’homme a toujours été cruel, l’histoire nous la démontrer, mais comment peut-on aimer cela. « Comment on peut prendre plaisir à tout ça. Comment on peut aimer, faire, souffrir les autres juste par plaisir.»


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Jeu 1 Juin - 21:40



Breathe Strongly

Rachel & Jean

Les mots sont durs à trouver, tu ne sais pas quelle phrase pourrait la calmer, l’apaiser rien que quelques minutes. Juste le temps de sa présence ici. Qu’elle puisse enfin se sentir en sécurité, avec toi. Ta gorge se serre quand elle t’explique la situation pour ses amis. Tu pinces tes lèvres et ferme les yeux quelques secondes. Comment pouvait-on s’en prendre ainsi à des innocents ? Surtout à des jeunes ? Qui était capable de faire une telle chose dans une café ? Là où, des dizaines de personnes s’étaient réunis pour fêter les fêtes de fin d’année. Pour partager, rire et surtout s’amuser. Tu commences doucement à comprendre qu’elle n’a pas dû en parler à beaucoup de monde. Pas à ses amisd’après ce qu’elle vient de dire. Ca te rend triste de ne pas avoir pu être là pour qu’elle puisse vider son sac et alléger la peine dans son coeur. « Je suis désolé pour tes amis… J’espère qu’ils vont mieux aujourd’hui. » Elle vient de te dire qu’un ami à elle était ici, à l’Alpha House mais tu ignores de qui il s’agit. Tu ne connais que très peu l’entourage de ta cousine et tu te fais la promesse de faire plus d’efforts pour en savoir plus de sa vie quotidienne. Tu connais les noms de ses colocataires, mais ça s’arrête là. Une chose te rassure : des personnes blessées qui se trouvent ici, toutes se rétablissent tout doucement. Peut-être traumatisé pour certains, avec des images qui les hanteront toutes leurs vies mais vivant. « Tout le monde se remet doucement Rachel. Ici et ailleurs je suppose. » Puis, posant à nouveau tes mains sur ses épaules tu déposes ton regard émeraude dans le sien, prenant une attitude plus sérieuse et concentrée : « Tu peux tout me dire. Si tu en as l’envie. Je peux tout entendre Rachel. » Tu étais sa famille, son unique famille. Tu te devais d’être là pour elle, quoi qu'elle ait besoin. Et là, tout de suite, ce qu’il lui fallait, c'était de parler. Tu ferais n’importe quoi pour elle. Alors oui, tu allais écouter ce qu’elle a vécu si cela pouvait la libérer.

Ta cousine ouvre la bouche et se met à parler calmement. Les mots sont difficiles, tu le vois à la lenteur et le temps qu’elle met entre chacun des termes qu’elle emploi. Tu fronces les sourcils, ne comprenant pas tout de suite de qui elle faisait référence et surtout quel était le rôle de cet homme dont elle parlait. Ne désirant pas la couper, tu attends, songeant qu’elle parle certainement de l’un des preneurs d’otages. Quelque chose en toi se noue, ces mots te tordent l’estomac et tu t’attends au pire. Brutalement, l’air s’arrête de circuler dans tes poumons. Tu ressens une drôle de sensation dans le coeur, celui-ci bats irrégulièrement. Tu te figes, évitant de faire le moindre mouvement et de laisser transparaître ton désarroi sur les traits de ton visage. Un frisson parcourt ta colonne vertébrale comme une vague de froid. Qu’est-ce qu’elle venait de dire ? Elle savait qui lui avait tiré dessus .. ?! Tu avais rapidement demandé son dossier médical quand tu avais appris son admission à l’hôpital. Elle avait plusieurs plaies par balles mais tu en avais conclu qu’elle s’était pris des balles perdues lors de l’affrontement contre le Shield...comme pas mal de personnes. T’étais-tu trompé ? Tu restes bloquée sur ça, tandis qu’elle poursuit et tu ne veux toujours pas la couper dans son élan, de peur qu’elle ne souhaite plus rien dire. Tu restes figée, les yeux dans le vide, jusqu’à ce qu’elle termine ses paroles. Tu exerces une légère pression sur son épaule, visant à l’apaiser. « Personne de sain d’esprit ne prend plaisir à faire cela. Ces gens-là sont des monstres. » Ce n’était rien que des fous et tu les maudissait pour ce qui s’était passé.

Ne pouvant pas oublier ce que ta cousine avait dit plus tôt, tu la fixes et garde le silence quelques secondes. Tu inspires profondément, essayant de maîtriser les battements de ton coeur. Est-ce que tu avais le droit de lui demander ? Est-ce que tu arrivais seulement à ignorer ce qu’elle venait de te dire ? Non, certainement pas. « Tu as dit un truc et…. Rachel, on t’a tiré dessus avant l’assaut du Shield ? »Le ton de ta voix est mesuré. Tu t’assures de parler d’une voix assez lente et calme. Tu préfères lui cacher la colère qui s’est animé au fond de toi. Tu veux pas la laisser apercevoir cette chose destructrice qui sommeille en toi. Tu n’oses pas croire qu’on s’en soit pris volontairement à elle, tu veux que ce soit faux. Et pourtant, tu le sais que c’est le cas, et que ce connard en a même pris du plaisir. Tu serres les mâchoires essayant de ravaler la colère qui ne fait que grandir tandis que tu attends la réponse de la jeune femme. Tu retrouves doucement le démon qui se cache en toi. Tu parviens à le distinguer mais tu ne veux pas le laisser s’échapper. Il n’attend que ça pourtant. Tu fermes les yeux et compte jusqu'à trois avant de les ouvrir à nouveau. Tu dois te calmer, tu n’es pas résignée à laisser cette part de toi te dominer. Pas maintenant, pas ici, pas devant Rachel. Tu dois contrôler tes émotions et ne pas te laisser contrôler par elles. Sauf que la seule chose à laquelle tu penses c’est de retrouver ce type et de lui en faire baver. Qu’il se retrouve face à quelqu’un aussi entraîné que lui et qu’il comprendre qu’il n’est qu’une merde de s’en prendre à des innocents.  Tes yeux se sont recouvert d’un voile noir quand tu les reposes sur Rachel. « Dis moi tout ce que tu sais. Donne moi le plus de détails. »




Jean : #F19E34

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Ven 30 Juin - 18:55


Breathe strongly
Rachel et Jean
Elle me demandait de lui parler de ce qu’il s’était passé. Mais comment pouvais-je lui raconter ce que nous avions vécu là-bas. Est-ce que j’en avais réellement envie de me replonger dans cette journée qui avait été le plus atroce. Je n’avais aucune envie de repenser à cela, je la revivais déjà durant mes nuits alors pourquoi, je devrais à nouveau la revivre alors que j’étais éveillée. Je ne voulais donc pas lui dire ce qu’il s’était passé, lui raconté cette peur qui m’avait prise aux tripes alors que j’avais senti le sang couler de ma blessure.

J’en donc un mouvement de recul, tournant le dos à Jean, avalant ma salive. J'avais bien remarquer le changement de regarde qu’elle avait eu, le changement de ton qui avait surgi dans sa voix. Mais elle m’en demandait de trop, beaucoup de trop. Je prenais mon temps pour savoir comment je pouvais lui dire que je n’avais aucune envie de revivre ça de me rappeler de chaque détail de ce qui s’était passé, du timbre de voix de ce malade, de chaque trait des personnes qui était la cause de cette balle qui s’était logée dans ma cuise « Jean… » Je prononçais son nom d’une voix basse me tournant vers elle, la regardant quelque instant. J’allais juste lui dire que oui la première balle était avant l’arrivée du shield dans les lieux. Le lui disait même dans un soupir« La première était avant l’assaut du shield. »

Mais le regard de ma cousine était étrangement noir, on pouvait voir la colère aux fonds de ses yeux. Une lueur qui me faisait croire que si je ne lui disais rien elle allait exploser d’un coup. Alors à regret, je commençais à me remémorer ce qui s’était passé, les portes qui se fermaient, le gaz qui se rependant pour mieux nous répartir par après « Ils .. ont lancer un gaz pour nous endormir et nous répartir en plusieurs groupes… Ils postaient un masque, et leur voix étai.. » Mon regard s’assombrissait, je portais la main à ma cuisse, ressentant à nouveau la douleur de cette blessure, ou du moins sans fantômes. Je ressentais à nouveau cette peur, cette angoisse qui m’avait envahi cette fois-là.

Je marquais un temps d’arrêt, ne disant plus rien, regardant dans le vide, soupirant. Je relevais le visage, ne regardant toujours pas Jean. « Je n’ai pas très envie d’en parler Jean.» Une certaine honte s’installa en mois, me disant que je n’aurais pas dû laisser faire ça. Je me disais que j’aurais dû réagir, que je n’étais le genre de fille à rester dans son coin apeuré comme une enfant. J’avais honte de moi, honte de cette faiblesse, de cette peur qu’encore, je ressentais. J'avais cette impression que pourtant, je n’aurai pas dû, que j’aurais dû affronter les choses, les laisser derrière moi comme si de rien n’était.

Je n’avais jamais eu ce sentiment que j’étais ce genre de personnes qui avaient besoin d’un autre pour se protéger, toujours eux cette impression que j’aurais pu m’en sortir, mais dans ce genre de cas. J’eus un rire nerveux rien qu’en pensant à tout ceci, me disant que la réalité était, en fin de compte, bien différente et que j’étais bien différente de celle que je pensais être. « C’est complètement fou. Je n’aurais pas cru que ça allait me marquer autant. »Non, je n’aurais pas imaginé que cela allait prendre de telles proportions. Puis je me taisais encore une fois ne savant pas vraiment quoi dire ou ajouter.

« Arrêtons de parler de ça. » Je mettais fin à la conversation sur le Pegasus essayait de reprendre un sourire. « Je t’ai apporté de donuts, je ne savais s’il te nourrissait correctement ici. » un léger sourire lui montrant la boite. « Et aussi du café. » Je lui montrai le Goblet de café. Mon visage se ternit un peu soudainement, prenant le devant sur toute autre question qu’elle allait vouloir me poser « Je ne pense pas que je suis prête à te dire ce qui s’est passé. Peut-être plus tard, mais pas maintenant.»

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Jeu 20 Juil - 13:18



Breathe Strongly

Rachel & Jean

La colère qui s’empare de toi est dangereuse, autant pour ta cousine que pour ta personne. Tu ne dois pas t’emporter maintenant, encore moins en n’en sachant si peu. Tu vois bien que Rachel est encore très perturbée et ça se comprend. Ce n’est pas la peine de la replonger dans cet enfer mais c'est plus fort que toi. Tu n’arrives pas à la boucler et pose tout de même la question de la façon la moins brutale à tes yeux. Cela ne suffit pas. La rousse en face de toi se referme comme une huitre et finit même par s’écarter de toi. Ce mouvement te blesse un peu mais tu ne peux pas lui en vouloir. Tu la comprends trop bien. Cette fois tu gardes le silence et restes sur place. Tu lui laisses le temps de gérer les souvenirs et toutes les pensées qui doivent se bousculer actuellement dans sa tête. Quand elle prononce ton nom tu grimaces. Tu comprends la souffrance que tu viens encore de lui infliger et même si la colère est toujours présente, tu te sens mal. Ses yeux croisent les tiens et tu ne te sens pas mieux pour autant. Encore moins lorsque d’autres mots s’échappent de sa bouche et te font l’effet d’une gifle.

Perdue. Voilà le mot parfait pour décrire comment tu te sens. La peine s’empare de ton coeur et le broie jusqu’à l'étouffer et le seul sentiment qui oppose un peu de résistance c’est la haine. La colère d’avant te semble tellement innocente. Tellement petite et insignifiante. Tu veux connaître l’identité de cette personne. Tu veux savoir qui a osé s’en prendre à la seule et unique famille que tu n’as jamais eue. Comment ? Pourquoi !? Sous le regard de ta cousine, tu serres les dents et tentes tant bien que mal de calmer la tempête qui fait rage au fond de toi. Sans même que tu insistes, elle finit par reprendre la parole pour laisser échapper quelques détails. Le gaz, oui, tu en avais entendu parler. Forcément, on t’avait briefé sur le peu de chose que le Shield savait à ce moment-là. Pour les différents groupes, ça aussi tu savais. Rachel porte soudainement sur sa cuisse. Cette même cuisse qui doit certainement contenir les stigmates de cette horrible soirée.

Après de longues secondes puis minutes, elle finit par revenir au moment présent. Son regarde reprend vie et toi tu respires à nouveau. Elle brise à nouveau le silence et ses mots n’ont rien d’une surprise. Elle ne veut pas ou ne peut pas en parler. Tu hoches doucement la tête avant de murmurer quelques mots. « Je comprend, ne t’inquiète pas. » Tu poses une main sur son épaule pour la réconforter et lui faire oublier le fil de ses pensées. Cependant tu vois qu’elle est encore préoccupée par certains détails qui t’échappent et dont tu ne sauras peut-être jamais rien. Rachel laisse échapper une sorte de rire qui transpire la nervosité. Tu fronces les sourcils, vraiment curieuse de savoir de quoi il s’agit. Tu as envie de poser la question mais te tais avec difficulté. « C’est normal Rachel. Tu réagis comme une personne qui a subi une agression. Arrête de t’en vouloir. Tu n’aurais rien pu faire. » Si même vous, la Garde Rouge et les agents du Shield réuni, vous n’aviez pu les arrêter, ce n’était pas des civils qui auraient réussi.

« Tu as raison, oublions ça pour l’instant. » Après tout cela faisait des semaines que tu n’avais pas vu le visage de ta cousine. Et bien qu’il soit toujours marqué par les évènements du Pegasus, tu ne voulais pas la rendre plus mal qu’elle ne l’était déjà. Tu souris sincèrement quand elle te montre la boîte de donuts et les cafés qu’elle a embarqué avec elle. « Allez viens t'asseoir. », tu dis doucement tout en la poussant légèrement pour qu’elle prenne une chaise à l’une des tables de la pièce. Tu t’installes, elle en face de toi. Posant une main sur la sienne, tu la rassures. « Ce n’est pas grave Rachel. Ça n’a plus vraiment d’importance maintenant. » Sauf que si, ça en avait. Du moins l’identité de la personne qui lui avait tiré dessus en avant pour toi mais tu te doutait qu’elle ne lui avait fait son autobiographie juste avant de tirer. Alors tu n’insistes pas et te contentes de sourire à Rachel. « Et je te rassure, on est bien nourri même si je me réjouis des donuts que tu m’as apportés. » Tu tends la main vers la boîte et l’ouvres. Elle est remplie de beignet de toutes les couleurs et tu lances un regard malicieux à ta cousine. « Tu n’aurais pas dû. » Puis posant les yeux sur l’un des beignets au chocolat, tu finis par craquer et le prend. Tournant la boîte vers Rachel, tu poursuis « Prends en toi aussi. » Elle avait maigri, ça se voyait. Alors non, un pauvre beignet n’allait certainement pas l’aider, mais toi ça te rassurera de la voir un peu manger. Tu croques une bouchée du donut. C’était tout con, mais ça te faisait du bien. « Han, c’est tellement bon cette connerie. Encore merci d’en avoir apporté. »




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Dim 13 Aoû - 11:52


Breathe strongly
Rachel et Jean
Les choses étaient quelque peu compliquées dans mes pensées, j’avais ce sentiment de fragilité, cette contradiction qui me disait que pourtant cela n’était nullement moi que je devais me montrer plus forte. Ces évènements m’avaient marquée certes, mais si je ne voulais pas en parler c’était aussi à cause de ce sentiment. Alors j’avais en quelque sort pris la fuite, me réfugiant dans ce que j’avais apporté pour déjeuner. Puis cela était l’occasion de partager un petit déjeuner ensemble, on n’avait pas beaucoup l’occasion de le faire.

Mais aussitôt qu’on avait pris place, pris un donuts et de ce fait commencé à manger. Je laissais un silence s’installer doucement ne disant plus rien, occuper a essayé de faire le tri dans mes pensées, essayant de ne plus penser aux évènements du Pegasus. Mais cela occupait encore mon esprit et d’ailleurs je chipotais à mon donuts d’un geste mécanique. Puis les mots sortis finalement, comme-ci ils avaient besoin de se libérer, que quelqu’un puisse entendre ce qui s’était passé. « Il a tiré sans aucun remords… » Je regardais toujours ce beignet, n’osant pas regarder Jean dans les yeux cette fois. Je n’avais aucune envie de voir la piéter ou alors la colère dans son regarde ou encore de la tristesse. « Il a fait le pitch du gros méchant » un petit rire amer en y repensant, car cela avait été vraiment le discours du gros méchant dans les films, un véritable stéréotype « …Il a agité son fusil près de moi et quand certain on ouvert la bouche… » Encore un temps d’arrêté, je pouvais encore sentir la balle pénétrer dans ma chair, pouvait encore entendre le coup de feu, la joie dans sa voix. Une grimace se formait sur mon visage et encore une fois je me massais la jambe. « …Il a tiré dessus sans aucune hésitation… » Je n’avais toujours pas regardé Jean, un peu comme si je me sentais honteuse d’avoir pu laisser faire une telle chose.

Mais après tout qu’est-ce que j’avais pu faire, j’avais été effrayée, comme paralyser par tout ceci. Je relevais les yeux, ancrais mon regard dans celui de ma cousine, un regard sérieux, l’air grave. Je continuais à lui parler de ce qui était arrivé. Dans un sens cela me faisait du bien d’en parler. Jusqu’à présent je n’avais rien dit, j’étais restée silencieuse, ne voulant pas raconter aux filles ce qui s’était passé dans le local des employés. « Il l’a fait comme si de rien n’était, juste un geste banal et tout ce qu’il y a de plus normal. Comme si c’était naturel que ça soit moi et personne d’autre… Comme s’il avait choisi la plus… » Et bizarrement le dire à Jean était en quelque sorte une libération, un poids qui s’enlevait, comme s’il fallait que je lui raconte pour pouvoir accepter ce qui était arrivé.

Car ce qui était le plus dur n’était pas vraiment la convalescence ou encore ce qui était arrivé. Mais plutôt d’accepter ce qui était passé et d’accepter cette faiblesse que je ressentais. Je continuais à plonger mn regard dans celui de ma cousine, alors qu’il devenait un peu plus dur. Cette dureté n’était pas dirigée contre elle, mais plutôt contre moi, car je n’aimais pas cette sensation «Je n’aime pas la sensation que ça me laisse… Aussi vulnérable… » Je mordis dans mon donuts, pris une gorgée à mon café répétant que je n’aimais pas me sentir ainsi «Je n’aime pas me sentir faible comme ça. Il a pu faire ce qu’il voulait, sans que je ne puisse quoi que ce soit.» Il y avait une certaine colère dans ces paroles, non pas contre celui qui m’avait tirée dessus, mais contre moi-même.
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Ven 1 Sep - 22:42



Breathe Strongly

Rachel & Jean

Tu étais en train de mâcher les copieux morceaux de donuts que tu croquais. Ta cousine devant toi garde le silence et au bout de plusieurs secondes, voire minutes, tu commences à t’inquiéter. Tu termines ta bouchée et reposes la moitié de ton donut. Ta gorge est déjà nouée et tu crains les pensées qui s’affolent dans la tête de Rachel. Tu avais les yeux posés sur le beignet qu’elle tripotait avec très peu d’envie. Les mots qui se faufilent entre ses lèvres te figent sur place. Tes prunelles vertes se posent immédiatement sur elle et tu sens la colère revenir au pas de charge. Rachel garde les yeux posés sur son maudit donut et tu pinces les lèvres de peur de la harceler de questions. À cet instant précis tu ne rêvais que d’une chose : trouver l’individu qui avait fait ça et de l’envoyer six pieds sous terre. Elle continue de parler tandis que la boule dans ton ventre ne fait que grandir. Le rire qui résonne dans la pièce est un rire jaune. Tu sais bien qu’elle ne cherche pas à faire de l’humour et chaque mot supplémentaire sur la personne à l’origine de ses maux ne fait que te rendre plus folle de rage. Elle revivait la scène, dans sa tête. Elle était en train de tout se repasser, de tout revoir au même moment où elle te parlait. Toi, tu n’avais pas bougé, les yeux toujours ancrés sur elle, la bouche sèche, le coeur battant et la furieuse envie de taper dans quelque chose ou quelqu’un. Les doigts crispés, tu ne bouges pas d’un pouce jusqu’à ce qu’un craquement résonne entre vous. Tes yeux se posent alors sur tes mains. Tes jointures sont blanchies et tes poings refermés. Tu n’avais même pas remarqué que tu les serrais et les traces de tes ongles sont encore imprégnées dans la chair de tes paumes.

Tu détournes rapidement les yeux de tes mains, ça n’a aucune importance pour le moment. Tes lèvres toujours scellées, tu vois enfin ta cousine relever les yeux pour les poser dans les tiens. Tu ne sais pas vraiment comment interpréter l’expression qu’elle a au fond des yeux, mais ces derniers ne présentent aucune trace de larmes. Ca te rassure, un peu. N’y pouvant plus lorsque qu’elle continue à parler, tu tends la main et tu serres la sienne. Tes yeux toujours dans les siens tu réponds doucement à ses paroles. « Ces gens-là… tu sais, ça ne leur fait plus rien. » Et toi, ça te faisait quelque chose ? Tu avais déjà vu des missions se terminer très mal. Pour la garde mais aussi pour ceux que vous traquiez. Et au final, tu étais obligé d’avouer que cela ne te perturbait plus autant que ça devrait. Certes, tes rêves étaient parfois habités par ces visages. Ils revenaient te hanter et t’empêchaient de dormir mais tu te levais chaque matin et retournais enfiler ce fameux uniforme rouge.

Le regard de Rachel se durcit, toujours fixé sur le tien et tu te demandes où elle veut en venir. Tu comprends la sensation d’insécurité qui doit la saisir depuis ces dernières semaines. Tu tiques légèrement sur le mot qu’elle emploie : vulnérable. Ces gens, qui avaient orchestré la prise d’otages… ils étaient tous préparés. Ils savaient quoi faire, quand le faire. De plus, tu étais certaines que beaucoup d’entre eux savaient se battre et/ou étaient des assassins. C’était leur routine, certainement pas celle de ta cousine. Elle n’était pas plus vulnérable qu’un autre. Elle n’était juste pas préparée à ce qui l’attendait ce soir-là. Malgré les révélations qu’elle te fait, elle essaie de faire bonne figure. Elle prend une gorgée de café après avoir mordu un petit morceau de de beignet. De plus en plus frustrée, tes sourcils se froncent, dessinant un trait marqué sur ton visage. « Tu n’es pas faible, Rachel… Ces gens… ils sont entraînés pour ça. Ils savent se servir d’armes à feu et sont surement des tireurs hors pais. Hydra ne fait ni dans la dentelle, ni dans la finesse. Ils sont engagés pour ça. Ce sont des tueurs, des terroristes. » La comparaison te donnait la nausée, mais tu la formulas tout de même. « Face à la gardes rouges… des soldats entraînés pour ça, tu n’aurais rien pu faire non plus. » Au fond de toi, tu sais ce que tu dois faire. Tu comprends les peurs de Rachel et il n’y a qu’une issue qui te paraît claire dans ta tête. Celle que tu avais toi-même suivit. Celle qui te causerait pas mal de soucis par la même occasion mais c’était la seule chose à faire. Du moins, une fois qu’elle serait rétablie. « Je peux t'entraîner. Je ne pourrais jamais faire de toi la meilleure des combattantes ou une tireuse d’élite. Certainement pas en quelques semaines ou mois. Mais si tu as besoin… de savoir comment... d’apprendre à te protéger… Je le ferais. »




Jean : #F19E34

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