✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 7 Mai - 6:30
White Moon - music store - Clique ici :
---- L'UNIVERS MUSICAL ----
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Fondée par Dwayne Walker il y plus de 5 ans dans le quartier de Emmann, The White Moon est une belle petite boutique de musique prônant l'univers retro. De vieilles publicités, meubles, instruments et d’autres objets arborant les années 50 sont à l’honneur. De quoi faire sourire plusieurs.
En franchissant la porte, la première section est consacrée à la sonorité de la musique par excellence : le vinyle. White Moon prône ce parfait bijou de ressentant cette énergie, ce travail, la puissance de l’artiste. L’objet en tant que tel est un pur chef d’œuvre visuel pouvant facilement s’afficher comme une toile. White Moon se consacre surtout au monde du blues faisant redécouvrir ces grands qui ont changé la face du monde la musique. Également des vieux classiques en vinyles ainsi que les plus récents arrivages se dressent dans plusieurs compartiments par ordre alphabétique. Si vous êtes du type moderne, nous avons également des CD provenant de tous les coins du monde. Des plus populaires à la relève passant aux nouveaux genres. La passion est à son honneur. C'est pourquoi nous serons très heureux de vous aidez si vous cherchez un style quelconque ou une chanson qui vous trotte dans la tête depuis longtemps.
Une autre pièce ouverte vous présente une multitude d'instruments qui longent les vieux murs en brique. Des guitares allant aux pianos jusqu'aux batteries. Cordes, vents, percussions, même des instruments d’origines ethniques: la diversité est omniprésente. Une petite salle insonorisée vous permet d’essayer l’instrument qui vous intéresse. Également, quelques livres de partitions des plus grands succès sont étalés sur le mur vous permettant ainsi de jouer tel les légendes.
Au fond, un comptoir de réception où se trouvent les pauvres instruments ayant besoin de soin. Si votre bijoux à besoin d’ajustement, Dwayne se fera un devoir de le réparer. Spécialiste du monde des instruments de musique et propriétaire de la boutique, Dwayne à la dextérité de trouver la blessure rendant votre instrument aussi vif et aussi parfait qu’à son origine.
La boutique comporte aussi un aspect académique puisque Dwayne offre des séances de guitare à des jeunes défavorisés et même aux adultes. Il n’est jamais trop tard pour jouer de la musique.
Les dernières innovations du White Moon sont une salle de concert pour présenter les groupes de la relève ainsi qu'une pièce d'écoute au 2e étages. D’ailleurs, si vous êtes curieux, des tourne-disques sont disposés à vous plongez dans différent univers. Vous pourrez également prendre place dans nos confortable divan et échanger avec d'autres passionnés de la musique.
Le prochain projet pour le propriétaire serait de créer une salle de production afin d'aider les jeunes artistes à créer leur premier vinyle.
Venez faire un tour et vous serez renversé.
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Boutique White Moon - PV Johnny Storm Top 100 hits 1973 - #92 : Money -Pink Floyd
- What you want ? -
Il se fait tard, je le sais très bien. Les lumières des autres commercent ont disparues. Cette mentalité de respecter les heures commerciales, pas une minute de plus, sinon perte de profit: complètement ridicule.
Je ne suis pas de cette école. En fait, je n'ai fais aucune école de commerce. Je suis simplement un passionné de musique qui désir présenter les légendes qui ont marqués l'histoire, partager ses découvertes musicaux et encourager la relève. À une époque où la musique Pop, Électro et Rap prend de plus en plus d'espace, je leur tiens tête avec ma sélection. Ma vieille musique comme d'autres oseront dire. Pourtant, bien des jeunes traversent la porte de ma boutique voulant connaître ceux qui ont précédés les artistes d'aujourd'hui et cela me fait chaud au coeur d'en voir plusieurs sortir avec 2-3 vinyles entre leurs mains. C'est cela mon profit. Garder les jeunes accrochés à quelques choses qui les passionnent, qui les fait vibrer. Que ce soit en écoutant un morceau ou en jouant d'un instrument, les voir s'émerveiller, sourire, prendre confiance et se respecter. Tout débute de quelque chose: les sciences, le sport ou les arts.
Voilà je n'ai pas peur de garder ma boutique une heure de plus. Souvent, des jeunes et moins jeunes prennent place sur la petite scène au fond pour jouer quelques morceaux. Au moins, ils ne sont pas dehors entrain de faire des connerient. Ils gardent la boutique dans une agréable ambiance pendant que je remplie mes étagères tranquillement.
Pourtant, j'ai toujours le temps de jouer un ou deux morceaux avec eux avant que je ferme boutique. Je dois quand même instaurer une heure limite afin d'éviter les problèmes avec les autorités. Des gens rabat-joies peuvent se plaindre du bruit que l'ont provoquent. J'ai dû m'expliquer une ou deux fois avec la police. Ils approuvent mes valeurs, mais pas mon audace. Donc, je dois respecter leur exigences, à quelques exceptions près.
"Encore une, Dwayne ?"
" Non, les gars. Désolé, mais c'est l'heure. Si je veux avoir une boutique, demain, je dois vous demandez de partir à moins que vous voulez acheter...Il me reste encore deux-trois trucs à ranger."
" Quand tu va avoir ce foutue permis pour des soirées musicales, ici ?"
Oui, c'est un de mes projets: Une salle de spectacle. Enfin, plutôt une petite salle. Le but de présenter des gens de la relève. Des gens d'ici qui désirent percer. Inviter des gens à venir les voir. Plus tard, mon rêve, serait de les produire.
Chose que j'aurais aimé avoir plus jeune...C'est pourquoi je veux le faire pour eux, maintenant.
" Viens prendre une bière avec nous, ce soir, au moins." dit le dernier de la gang , tout près de la porte.
" Non, je ne peux pas. Il y a encore certaines choses que je dois faire et tu sais, c'est moi qui ouvre demain..."
" Tu dois aussi t'amuser, Dwayne....Éviter de constamment te cacher des gens..."
" Je...je me cache pas..."
Il ne m'a pas entendu, ayant déjà pris le trottoir vers le bar à deux coins de rues. Je les regardais s'éloigner tranquillement...légèrement secoué par ces propos qu'il m'a lancé...
" Je me cache pas." dis-je tout bas...
Mais, je me retrouve seul...
Je me chasse ces mots dans ma tête reprenant la boite de vinyle sur le coin de mon comptoir. Encore deux boites et j'aurais terminé pour la soirée.
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Jeu 11 Mai - 18:07
"Et merde!"
Johnny donne un coup de pied rageur sur la roue avant de sa rutilant voiture de sport, mais c'est bien futile, a part pour lui faire mal au pied. Il jure un peu plus longtemps dans sa barbe avant de s'appuyé, défait, contre le capot pour prendre le temps de réfléchir à la situation. Sa voiture, qui pourtant n'a pas 6 mois d'âge, a décidé de le lâcher à l'improviste comme une vielle ruine alors qu'il est encore a une heure de route de chez lui, le laissant bien paumé et bien irrité. Il donne à la pauvre carrosserie rouge brillante un regard mauvais et, de dépit, frappe le capot fouvert de son poing. Une fumée pas très rassurante s'échappe du moteur, et ses connaissances en mécanique disent a Johnny que les bougies sont grillées, de même que le valve de refroidissement. Peut-être une fissure dans un des tuyau de refroidissement du moteur de haute performance aussi.
"Satané tas de ferraille! C'est bien ma veine!" Rage-t-il un peu plus et puis iol plonge une main dans la poche arrière de son jeans.
Il fronce les sourcils, n'y trouvant pas ce qu'il cherche, puis tente toute les autre poches, avant de se rendre a l'évidence. Son portable n'est pas sur sa personne. Il cherche tous les compartiments à l'intérieur de l'habitacle de la voiture ensuite, sans plus de succès. À ce stade, Johnny est passé au-delà de a simple colère, dans le monde de la rage impuissante. Il claque finalement la porte bien plus fort qu'il ne l'aurait dut, puis laisse échapper une série de profanités qui lui aurait valut une solide claque en arrière de la tête si Suzy avait été présente.
"Bon, okay, fils de pute! Où est-ce que je peux trouver un téléphone, a cette heure-ci, dans ce coin désert? Les magasins sont tous fermés!"
Mais non, pas tous. Une façade est encore illuminé a un bloc de distance et Johnny voit enfin une petite lueur d'espoir au bout du tunnel. Et il marche d'un pas rapide et décidé vers la boutique, puis ouvre la porte faisant sonner les clochettes de l'entrée... puis fait presque demi-tour sur le champs. "Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu...?" Demande-t-il très réthoriquement entre ses dents serrées en voyant la seule personne qui se tiens dans les lieux.
Aujourd'hui, le Karma a décidé d'être la pire des salopes de l'Univers et il n'y a rien qu'il puisse y faire, décide la pilote de course alors qu'il marche un peu rapidement, ne se faisant pas discret, vers le comptoir. Il stoppe et pose une main assez durement sur le comptoir de bois pour attirer l'attention de l'autre homme. "Écoute, j'ai juste besoin d'un téléphone pour trente secondes, puis j'me tire, okay?" Demande-t-il aussi calmement et poliment que possible.
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Lun 15 Mai - 1:00
Boutique White Moon - PV Johnny Storm Top 100 hits 1973 - #92 : Money -Pink Floyd
- What you want ? -
J'aime ce silence...Ce n'est pas un silence total. J'entend encore les bruits du quotidien: la friction des roues des voitures sur l'asphalte, le vent qui frappe les panneaux publicitaires tout près et des rires de demoiselles marchant sur le trottoir. Elles semblaient avoir du plaisir ensemble. Elles vont probablement aller dans une boite pour la soirée pour célébrer un quelconque événement, du moment qu'elles se retrouvent entre filles et oublier leur semaine de boulot...
Cela ne peut m'empêcher de sourire. Ce besoin de liberté pour échapper au quotidien. Je n'en ai pas vraiment de besoin. Mon quotidien me satisfait...partiellement. Je mentirais si je n'avais pas de moment noir. Ils arrivent de plus en plus, ces derniers temps. Depuis que certains de mes proches ont de plus en plus d'aisance avec moi et n'hésite pas de critiquer mon rythme de vie. Un rythme de travaillant acharné. Trop acharné pour s'amuser...
Je suis capable de m'amuser. C'est seulement qu'on a pas la même définition du terme "amusement." Ils ont encore à apprendre de moi. Je ne m'ouvre pas facilement. Encore moins avec ceux qui osent me provoquer...
Parlant de provoquer...
La petite cloche de la porte principale venait de sonner...
"Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu...?"
Je me retournais immédiatement, regardant le misérable qui venait d'invoquer le Seigneur dans mon établissement.
Je fronce les sourcils ne croyant pas ce qu'on vient de me livrer en fin de soirée.
Le connard de course de première...
Je ne bouge pas le laissant faire son fameux numéro du beau gosse qui essaie de s'imposer. Cela me fait toujours rire. J'arriverais jamais à m'y faire. Toujours de plus en plus ridicule son truc...
"Écoute, j'ai juste besoin d'un téléphone pour trente secondes, puis j'me tire, okay?"
Ohhh bien, il ne manquait plus que cela !!!
Je le regarde fort intrigué et très surpris de sa demande. Cela mérite que je laisse ma boite de vinyle sur le coin de la rangée où je travaillais. Si vous pouviez savoir ce qui se passe dans ma tête, en ce moment.
Tout ces fois, où ce connard prône le monde moderne avec sa voiture dernier cri, les avancés technologiques qui rendent la vie plus facile. Ces fois où je me suis retenue pour lui flanquer une correction.
Je souhaitais tant que la vie le frappe de plein fouet et ce jour est arrivé.
Je prend le temps de savourer la situation. Je le regarde avec un petit sourire en coin. Je m'appuie sur le coin de la rangée, croisant mes bras :
"Du téléphone ? Toi ? Tu as vraiment besoin de ce vieux machin ? Où es ton fameux cellulaire intelligent avec caméra, podomètre et machine à expresso intégrée ? Tu dois être vraiment désespéré pour venir me voir et me demander cela...Tu t'es fait volé ta bombe à 4 roues ou quoi ?"
Méchant ? Un peu, oui, mais c'est du donnant-donnant...On ne s'apprécie pas et on le sait très bien.
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