27 ansBlack Cat
Détective privéeCivilians
Bisexuelle et CélibataireHumaine modifiée

Les mains encore tremblantes, elle referme délicatement la porte de sa demeure, sa mère, ignorant tout de ses intentions, dormant paisiblement à l’étage. Son souffle est court, précipité, sa peau semble fait de papier mince frôlant de trop près des tisons. Elle a chaud, elle étouffe, et sa veste de cuir prend doucement le chemin du porte-manteau. Comme de raison, l’équilibre précaire de l’instrument se rompt lorsque la gravité fait son travail, le manteau de cuir faisant doucement pencher la balance vers le secrétaire toujours ouvert. Elle ne s’en rend compte qu’à la dernière seconde, une seconde trop tard avant le vacarme qui réveillera Lydia de son sommeil léger. Elle souffle, oubliant quelques secondes la raison de sa fébrilité, puis se dirige vers le meuble pour nettoyer les ravages. Quelques papiers abandonnés, un pot à crayon évidé et une lettre non entamée.


L’enveloppe au contenu officiel ne lui dit rien. Elle prend le temps de lire l’adresse, qui ne lui dit rien non plus. Comté de New-York. La lettre est adressé à Lydia, et c’est en la rangeant avec les autres qu’elle découvre que cette lettre n’est que la dernière de ce qui semble être une longue correspondance. Titillée par la confidentialité du document, elle garde la dernière lettre en main, lève le regarde vers le haut de l’escalier, et s’y dirige en voyant que la voie est libre. Elle en oublierait presque momentanément la mort de Ryan, mais son cœur toujours affolé et sa rage transparente ne l’a font que respirer de plus en plus fort. Discrète, elle parvient à atteindre sa chambre sans se faire entendre. Aucun mouvement dans la chambre de sa mère. C’est bien la première fois qu’elle n’est pas alertée par l’une de ses entrée tardives. Légèrement couveuse, elle tient quand même à savoir quand son adolescente daigne rentrer de ses escapades nocturnes, surtout qu’elles se font de plus en plus fréquentes, bien qu’elle n’en sache pas la raison. Ayant subit quand même quelques interrogatoire, Felicia n’a jamais avoué qu’une demi vérité à sa mère, souhaitant la préserver de ses agissement radicaux et potentiellement de la violence par laquelle elle souhaite régler ses problèmes.

Mais il semblerait qu’elle ne soit pas la seule à avoir quelques secrets. Sa génitrice ne l’a déjà pas informé de cette correspondance, mais elle était surtout sur le point de savoir de qui il s’agissait. Un amant dont elle ne souhaitait pas l’informer pour ne pas lui briser le cœur? Un membre de la famille qui ne souhaitait pas faire sa connaissance, un collègue de bureau? Malgré ses hypothèses, elle s’attendait à tout sauf à retrouver ce prénom dans le bas de cette lettre. Elle dû relire à plusieurs reprises les traits d’encres traçant le nom de son père, avant que son cerveau n’absorbe définitivement l’information.

Ses émotions étant déjà à fleur de peau, elle ne réagit pas immédiatement, comme si son corps ne savait pas exactement comment absorber le choc. La colère la possédait depuis son arrivée, depuis qu’elle avait découvert sa vengeance dérobée, mais maintenant la tristesse la placardait au lit. Ses jambes refusaient de déplacer son corps en souffrance, le poids de sa soirée l’accablant beaucoup plus que ce qu’elle pouvait supporter. Elle n’entend pas le cri de détresse sortir d’entre ses lèvres, ainsi, c’est avec surprise qu’elle regarde sa mère émergeant dans le cadre de la porte de sa chambre, alertée par les plaintes de sa fille. Il ne lui suffit que d’un regard pour comprendre qu’elle venait de découvrir ses cachotteries, qu’elle avait posé les yeux sur ce qu’elle ne voulait pas lui avouer. Un décès improvisé, une déception volée, car mieux vaut une mort mensongère que la honte de découvrir son idole derrière les barreaux. C’est ce qu’elle c’était dit, à ce moment, et le mensonge avait vécu de lui-même, rendant la réalité obsolète et évitant à tout prix le regard qu’elle lui décernait à ce moment même.

La chaleur étouffante ne devait pas avoir raison d’elle. Enfermée dans son minuscule bureau, seul espace locatif qu’elle avait pu se permettre dans ses économies, elle songeait fortement se faire poser l’air climatisée, histoire de survivre une journée de plus. Désespérée, elle regarde de la fenêtre du huitième et dernier étage de son building. Armée d’un porte document, elle tente de s’éventer le plus possible, produisant à peine une brise pouvant déplacer ses mèches humides. Le bruit du téléphone la tire de ses tentatives vaines pour se rafraîchir, elle s’élance, espérant un petit contrat pour pouvoir sortir de cet endroit «Cat’s eyes investigation»
Froncement de sourcil, soupire.
«Non je ne prend plus les cas d’adultères, c’est écrit sur mes cartes.»
Elle écoute vainement, sachant très bien à quelle genre de litanie elle aura droit en refusant ce genre de contrat ennuyant.
«Je ne fais pas d’exception.»
Nouvelle plaidoirie de la part de son interlocuteur. Elle fait mine d’écouter vaguement, essuyant la fine couche de sueur qui s’était formée sur son front.
Avant même qu’elle ne puisse réitérer, la porte de son bureau s’ouvre, amenant avec elle une petite brise d’air chaud qui ne la soulage en rien. Comme l’homme au bout du fil ne semble pas comprendre qu’elle ne travaillera pas pour lui, elle raccroche sans même dire au revoir, s’assurant à coup sur une mauvaise publicité de sa part. Sa mère pose une boisson glacée ruisselante sur le bureau et prend place dans l’une des deux chaises servant habituellement au client.
«Tu sais, tu ne devrais pas refuser de contrat selon leur nature, surtout en ce moment.»
Bien sur, les réprimandes avant les nouvelles. Elle prend la boisson glacée et se laisse tomber dans son fauteuil.
«Tu sais très bien ce que je pense de ce genre de cas. J’accepte pratiquement n’importe quoi, sauf ça.» Elle prend une gorgée qui la soulage quelques secondes, puis ignore le regard de sa mère.
«Tu sais chérie, il va bien falloir que tu t’en remettes. Moi je suis passée à autre chose, tu devrais en faire autant, après tout, c’est moi qui ait été trompée, pas toi.»
La fameuse discussion qui revient sans cesse. Elle tente de ne pas s’énerver et hausse les épaules.
«Il a trompé notre famille et il a disparu. Aucunes nouvelles depuis presque 10 ans. Je ne passerai pas à autre chose tant qu’il ne se manifestera pas. Comment peut-on abandonner sa femme et sa fille ainsi? Il avait une meilleure famille ailleurs? Ah et puis tu sais quoi? Je préfère ne pas y penser. Qu’est-ce que tu viens faire ici?»
L’ainée se lève de sa chaise et la regarde fixement, déconcertée.
«Tu as dis que tu me paierais aujourd’hui. Mais à ce que je vois, ce ne sont pas les contrats qui pleuvent.» Felicia détourne le regard pour jeter un coup d’oeil sur sa maigre pile de dossier. L’argent comme les contrats se faisaient rare, tant qu’elle en était à emprunter de l’argent à Lydia pour pouvoir se permettre de manger un morceau parfois. Elle reste silencieuse, honteuse. «Arrête de refuser n’importe quoi, prend un ou deux contrats et rembourse moi la moitié seulement, garde le reste pour toi. Tu sais, c’est difficile de mon côté aussi, et Rick n’aide en rien, en ce moment.»
La seule évocation de son bon à rien de copain assure de lui gâcher le reste de la journée. Elle soupire et attrape le combiné pour rappeler l’homme grincheux. «Non, tu auras ton argent. Donne-moi trois jours.» Puis elle compose, signifiant qu’elle souhaite mettre fin à cette discussion qui a déjà le potentiel de se terminer en dispute. Lydia attrape son thé glacé et disparaît derrière la porte menant au couloir.

Tu as officiellement perdu tes souvenirs et tu es maintenant un habitant de l’île paradisiaque de Genosha!

Maintenant que tu es validé, que tu as ton groupe et ta couleur, il est maintenant le temps de t’amuser avec nous! Mais avant tout pense à passer dans ce sujet pour recenser ton pouvoir et/ou ton métier et/ou ta ville de résidence. Ensuite, va poster ta fiche de liens et de rps pour qu’on puisse venir t’harceler! Essaie de faire un petit résumé de ton personnage dans la partie prévue à cet effet pour faciliter l'échange d'idées. Si tu es un peu perdu n'hésite pas à faire un tour dans la partie I need a hero. Si tu souhaites t'inscrire au loto du RP, tu n'as qu'à t'inscrire! Un partenaire et un sujet te seront donnés! Tu peux aussi créer un scénario. Surtout, n’hésites pas à passer sur la CB, dans les jeux et le flood pour du fun fou!

J’espère de tout mon cœur que tu te plairas sur House of M!

Il ne me reste qu’à te dire : BON JEU!