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Family doesn't end with blood (Mercy&Mai)
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 24 Mai - 10:06
Family doesn't end with blood


Soupirant, je pousse la porte de l’appartement. La journée vient de se finir pour moi. Enfin la journée... Ouais t’as une drôle de conception de la journée. Je regarde l’heure sur la pendule de la cuisine tout en retirant mes affaires que je disperse petit à petit dans l’appartement. Veste, chaussures, sac à main, tee-shirt sur la chaise de la cuisine. 6h22. Ca fait mal. La journée vient de se finir. Très mal. Il y avait eu un set de Katsu cette nuit alors forcément la soirée avait durée assez tard dans la nuit, genre très tard même. Et après il avait fallu faire la caisse, ranger les tables et les chaises et un peu commencer à nettoyer pour que cela ne soit pas horrible demain matin. Enfin matin. Je pense que demain… enfin non ce matin, je vais dormir toute la matinée. Genre vraiment toute la matinée. Parce que tu peux dormir toute la matinée sans que ça soit vraiment la matinée ? … j’espère que c’est une question rhétorique parce que je compte vraiment pas y répondre. Parce que je suis totalement morte, entre autres. Genre décalquée. On a compris tu sais. Faut dire, j’avais déjà pas beaucoup dormi cette nuit, me faisant une soirée cinéma avec Leigh et après le premier film… on en avait mis un second, puis encore un. Et nous on a du supporter ça. Heureusement que Leigh est cool. … Vous dites pas toujours ça. C’est l’autre ronchon qui dit pas ça. Je plaignais le reste des Walcott qui faisaient ce genre de soirée plus souvent que moi. Mais j’avais passé un bon moment avec Leigh. On sait… Et aussi au Jarvis ce soir. Mais j’étais totalement crever. Je retire mon pantalon et je me laisse tomber sur le canapé, profitant que justement Marc ne soit pas là pour le squatter à ma place. Je dois sentir l’alcool, parce que j’ai bu au cours de la soirée pour tenir le coup. Je le sais, je me sens engourdie comme quand j’ai un peu trop bu. Et du coup, je sais que je vais bientôt dormir. Et ça s’est cool.

Toc toc… Je grogne et attrape un des coussins pour le foutre sur ma tête. C’est quoi ce bruit. Ce putain de bruit horrible. Ca cogne dans ma tête. On se demande pourquoi… Parce que j’ai bu peut être ? Oui ça doit être parce que j’ai bu. Ou parce que vous causez trop bordel. Parce que vous causez trop bordel. Genre ! Oui genre. Et laissez moi dormir bordel de merde. T’avais qu’à pas boire. Je grogne à nouveau en décidant d’ignorer les voix. Mais j’ai soif. Et le tambourinement à ma porte ne s’arrête pas. Je soupire. Bordel de merde. Je ne sais pas qui frappe comme cela à ma porte mais il a plutôt intérêt à avoir une bonne raison de le faire. Si c’est Marc qui a oublié ses clefs, je lui casse la tronche. Tu frappera pas Marc. Oui puis il aurait crocheté la serrure. Et si c’est ma famille, on sait tous que je vais oublier de faire la gueule. Quoique, je dois avoir assez un bon début de gueule de bois pour faire la gueule. Je m’assois sur le canapé où j’étais couchée en soupirant. Tiens, j’avais laissé une bouteille d’eau à côté. Je l’attrape et en vide une bonne moitié. J’arrive ! Ma voix est enrouée comme quand je viens de me réveiller. Comme quand j’ai trop bu et fumé le soir d’avant. Je lève le bras pour passer la main dans mes cheveux et je repère l’énorme tâche violette sur le devant. Je me suis battue hier ? Oui. Ah… aucun souvenir. Mais ça explique pourquoi j’ai mal partout. Leigh va pas aimer…. Il aura bien raison… Je soupire et me lève. Je suis pas super stable mais j’arrive sans problème à me diriger, en tee-shirt et petite culotte pour aller ouvrir la porte. Je l’ouvre presque violemment, prête à gueuler sur la personne qui se tient derrière quand je tombe sur une jeune fille. Genre une gamine, plus jeune que Amélia. Je bug en la regardant, voyant bien la surprise. Si c’est un Fraser qui t’a dit vivre ici, je veux pas savoir t’es beaucoup trop jeune pour eux. Wesley oserait pas ? J’en sais rien. Je veux pas savoir. Mais c’est pas Elijah ou Jake ça s’est plutôt certain. Surtout Elijah, quand est-ce qu’il va ressortir de son trou lui ? Jamais. Et c’est pas Marc. Certaine ? Marc aime les femmes, pas les gamines. Soupirant, je me retourne pour retourner dans l’appartement quand ça me frappe. J’ai déjà vu ce visage. Il souriait même ce jour là. Elle s’appelle… elle s’appelle… Mercy c’est ça ? Oui c’est ça c’est Mercy. Ou est-ce que j’ai déjà vu cette gamine ? Je sais plus. Je revois une boutique pleine de gris-gris mais quelque chose me dit que ce n’est pas ça. Pourquoi ? Ses traits sont familiers. Elle ressemble à quelqu’un que je connais. Tu crois ? Tain elle est vraiment pas réveillée ! Vos gueules. Je m’appuie contre le montant de ma porte, passe une main lasse dans mes cheveux. Bon gamine, qu’est-ce que tu fous chez moi ?


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Ven 26 Mai - 2:46


❝ Family doesn't end with blood ❞
Maiwen & Mercy
Seconde fois que je me pointais devant cette baraque. Je ne savais pas vraiment ce qui allait me tomber sur le coin de la tronche cette fois-ci. Après tout c’était chez Marc. Je ne savais pas vraiment encore comme on était arrivé au fait que oui, j’allais vivre avec lui. J’avais un peu peur en ce qui concernait notre cohabitation. Marc semblait être particulier, un éternel célibataire avec la vie qui allait avec. Par chance, il avait hérité d’une gosse qui avait appris à se gérer toute seule. Alors forcément, s’il ne faisait pas des petits repas, je le ferai… bref, c’était pas la pire chose au monde. Mais clairement, j’avais un peu de mal à assimiler que Marc était mon père. Il fallait dire que découvrir son paternel après quinze années, ça n’aidait pas vraiment. J’avais commencé à préparer mes affaires pour déménager chez lui. Je n’avais pas vraiment la blinde de trucs. Je n’avais jamais vraiment eu beaucoup de vêtements, finances ric-rac obligeaient. Il en allait de même pour les fournitures scolaire. Quand certaines filles de mon lycée ne pouvaient pas regrouper leur vie sans avoir quinze valide, moi j’avais tout regroupé en un seul sac. Il n’y avait pas d’album de famille, de tonnes de photo de moi bébé, ou l'adolescence de ma mère. Il n’y avait pas eu non plus de souvenirs d’enfance ou quelque chose que je pouvais garder. D’un côté, je n’avais pas vraiment envie de me souvenir de ma mère… pourtant en me regardant dans le miroir, c’était dur de ne pas y faire face. Je me sentais tellement coupable. Je l’avais abandonné. Idée de merde. Ce n’était pas de ma faute. Vraiment pas. Je soupirais alors que je toquais à la porte. Vivement que pa…. Marc me file un double des clés. Non parce que frapper à la porte comme une touriste, ça allait une ou deux fois, mais si j’allais vivre dans cette baraque, ça allait devenir vite relou à souhait. Bon visiblement, c’est une normalité dans cette maison que de ne jamais répondre aux gens qui frappent à la porte. Je continue de frapper, puisque c’est comme ça, et de plus en plus en plus fort. Puis sans crier gare quelqu’un ouvre la porte. Oh putain elle est en culotte là ? Ben… oui on dirait bien que c’est une femme en culotte. J’ouvris grand les yeux pour faire face à une femme en culotte…. putain qui ouvrait la porte en culotte sérieusement ? Dans quel univers on faisait ça ? Non mais surtout et le plus important, c’était: pourquoi je n’avais pas Marc en face de moi ? Oh putain ! Mes craintes étaient confirmée, c’était peut-être sa copine. AWKWARD SITUATION CONFIRMED ! je restais comme une conne quand elle parla. Un bonjour ça lui percerait une deuxième anus ou bien? Visiblement. Un fraser ? C’était quoi ça un Fraser ? Une sex-toy ? Un plat français ? Une ville en Amérique ? Non je ne connais pas un Fraser. Je restais comme une conne, je ne savais pas trop quoi dire en fait. Je secouais la tête quand elle allait me faire le même coup que Marc la première fois qu’il m'avait vu…. mais elle s’arrêta. Elle dit mon prénom. Comme ça, paf, comme un cheveux sur la soupe. Oui… c’est moi. Comment vous connaissez mon prénom ? Aux dernières nouvelles, c’est bien la première fois que je vous rencontre. Bien que je n’étais pas vraiment certaine de ça. J’avais ce sentiment de déjà vu, mais c’était mon imagination je supposais. Je me raclais la gorge, putains j'étais censé lui dire quoi moi ? Un truc genre “coucou je suis la fille de ton mec”. NAAAAAAAA. Putain j’étais dans la merde. Genre vraiment. Je n’avais pas vraiment envie d’être à la rue moi. Bon, d’un coté, je ne voyais pas comment dire les choses et j’étais connu pour balancer des bombes. Alors j’allais me tenir à ma réputation. Je viens pour Marc… pas pour un Fraser, bien que je ne sache ce qu’est un Fraser. JesuislafilledeMarc et si je ne vis pas ici, je me retrouve sous les ponts. J’avais dit une phrase extrêmement vite dans le but qu’elle ne puisse pas être détectée, mais j’avais le sentiment d’être grillée…. quoique vu la tête de cette personne, on aurait dit une bonne grosse gueule de bois… et je n’étais pas complètement certaine qu’elle est comprise. Et vous vous êtes qui ? Vous êtes la petite-copine de Marc ou son plan cul ?


© Pando
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Mer 7 Juin - 23:18
Family doesn't end with blood


A tous ceux qui auraient douté que du fait que je ne sois pas du matin… je suis la nana qui va ouvrir la porte en tee-shirt et petite culotte. Non mais on sait que tu n’es pas du matin. Ouais d’ailleurs à ce sujet-là, quelle est heure ? Aucune idée ! Bref, j’ouvre la porte sur le visage d’une jeune fille qui ne devait pas s’attendre à me voir. Ou à te voir en culotte. Effectivement, j’ai bien vu son regard dévier sur ma tenue. Mais je pense qu’elle s’attendait pas à me voir, clairement ça se voyait, ça se lisait sur son visage. T’es sure ? T’as vu la tronche choquée qu’elle tire ? C’est pas seulement parce que je suis en culotte. Je la connais la tronche de la nana qui s’attendait pas à trouver une fille en culotte, j’avais vécu dans assez de colocation ou endroit bizarre pour le savoir. Elle avait plus la tête de la nana qui se réveillait chez un de mes frangins et me trouvait dans le salon entrain de prendre le café. Ou quand je débarquais après avoir laissé l’appartement à Marc et qu’il se servait de moi pour se débarrasser de la nana avec qui il avait passé la nuit. J’adore quand vous faites ça. Au détail près que j’étais tout à fait certaine que Marc avait pas couché avec ce genre de gamine. Sure ? Pas son style. Puis j’étais là toute la… Enfin ce matin quoi. Du coup je l’aurais croisé dans le salon, elle aurait pas frappé à ma porte. Logique. Alors, je lui demandais si c’était un Fraser qui lui avait filé l’adresse, m’attendant à un sale coup de mes frères. Mais elle semblait carrément trop jeune pour pouvoir être l’amante d’un de mes frères. Même Wesley ? Peut être pas… je suis pas en état avec ma gueule de bois pour savoir réellement l’âge qu’elle a. Donc peut être Wesley qui dans ce cas là risque de m’entendre crier un petit moment dans son téléphone. Enfin s’il décroche l’autre saleté qui est bien capable de faire le mort pendant bien trois jours avant de daigner répondre aux sms de son adorable grande sœur. Toi ? La seule et l’unique. Vu qu’elle ne me répondait pas, je me retournais pour aller me chercher un putain de café quand ça me frappe. Je prononce son prénom. Je connais cette fille. Je me souviens plus comment parce que j’ai carrément la gueule de bois mais je connais cette fille. Je m’appuie contre la porte en lui demandant ce qu’elle fait ici. Elle me demande comment je connais son prénom et je lâche un petit rire avant de gémir parce que ça se cogne dans ma tête. Bien fait ! Pourquoi j’ai bu déjà ? ah oui… Marc était venu boire au Jarvis. Je connais ton prénom et j’ai la gueule de bois. Je vais attendre avant de me souvenir comment d’accord ? Je lui souris en attendant toujours qu’elle réponde. Tu te rend compte de comment tu causes ? Roh la ferme ! Petit à petit mon esprit endormi quand j’avais ouvert s’éclairait. Et petit à petit des flashs de la soirée me revenait. J’allais passer une sale journée, je le sentais. Elle vient pour Marc… QUOI ? Fraser c’est un nom de famille. Je réponds automatiquement en analysant ce qu’elle dit. Putain, dites-moi que Marc a pas d’histoires de cul avec cette famine ? Non c’est pas possible. Ils doivent se connaitre pour autre chose. Marc est pas ce genre de personne, je le sais. Si elle vit pas ? Attend trente seconde. J’attend ! Marche arrière. Tu es la fille de Marc ? La fille de Marc Bowman ? OH PUTAIN DE MERDE. La soirée me revient. J’ai une fille qu’il avait dit. Il a un gosse. Il a un gosse de Meryl Leroy. Il a un gosse dont je connaissais l’existence et je n’avais rien dit. S’il revenait c’était une victoire. Mais je n’eus pas le temps de dire quelque chose par rapport au fait qu’elle me demande qui je suis. Et que j’explose de rire malgré la douleur qui ça crée dans ma tête. Oula on se calme gamine ! Marc vit chez moi, on a grandi ensemble mais on n’a jamais… beuuuh. Je grimace. Bon je reconnais que Marc est plus que bel homme. Que je tiens énormément à lui. Mais l’idée de lui et moi ? Là ça me donne pas spécialement à rêver. Surtout que j’ai quelqu’un moi. Bowman… Encore une fois ce mot résonne étrangement dans ma tête. Je revois l’alliance que j’ai retrouvé y a peu et qui traine sur ma table de nuit. Bowman… Tssss ! Aller rentre. J’aurais pas laisser une gamine sous un pont mais encore moins ma nièce. Je la fais rentrer dans l’appartement avant de fermer la porte. Ca te dit un café ? Tu peux foutre tes affaires où tu veux. J’irais t’acheter un matelas tout à l’heure. Mon appartement devient vraiment un hôtel bordel de merde. Je me dirige vers ma cuisine. Que dire à cette gamine ? Que j’étais la nana qui avait envoyé sa mère à l’asile ? Que je m’étais engueulé comme jamais avec son père le soir d’avant ? Non c’était pas une bonne idée. Bwah, Marc papa… Je m’en remets pas. Nous non plus. J’espère que t’as rien contre les chats, Holmes est un peu… calin. Tout en disant cela, je nous sers deux cafés. Au fait, moi c’est Mai Fraser.
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Sam 10 Juin - 0:03


❝ Family doesn't end with blood ❞
Maiwen & Mercy
Non mais t’en connais souvent des gens qui se trimballent en culotte ? Tu veux pas savoir. Oui je pense que c’est préférable, non parce que déjà que causer à une voix dans sa tête c’était moyen. Alors une voix qui me parlait de ses expériences de culottes, merci mais non merci. Je préférais passer mon tour et potentiellement laissé ce genre d’expérience à ma mère. Puis sans compter sur le fait que je n’métais pas vraiment attendu à voir une femme en culotte. T’aurais préféré un homme un culotte ? QUOI ? Non mais… NON ! OMG NON ! Tais toi ! Vraiment ! Par contre le fait que cette personne connaisse mon nom c’était… chelou. Non parce que moi je ne la connaissais pas. Peut-être qu’on s’était rencontré et que la chose avait été… anecdotique ? Non je n’en savais rien en fait, j’avais complètement oublié. Sa réponse fut clair nette et précise. Gueule de bois. Eh beh, décidément, cette maison était pas comme les autres, mais elle restait toujours plus normale que celle dans laquelle j’avais vécu avec ma mère, infiniment plus c’était certains. Je me contentais de hausser les épaules à son affirmation. Il faut boire de l’eau pour lutter contre la gueule de bois. Pas que je sois une professionnelle de la gueule de bois, mais on va dire que des fois ma mère avait essayé de calmer avec les plaisirs de la bouteille. Forcément, ça avait été à moi de la ramasser. Je finis par me lancer et lui dire que je venais pour Marc. Parce que j’étais sa fille. même en l’ayant dis très vite elle avait compris. Comme quoi la gueule de bois était pas si pire que ça. Puis surtout je posais la question fatidique. Non parce que si c’était la meuf de mon père, c’était mieux que je le sache. Ca me seblait être un détail important. Et visiblement, cette question la fit bien se marrer. Je haussais les épaules alors qu’elle grimaçait. Ils se connaissaient depuis longtemps. Oh okay. Au moins la situation n’était pas extrêmement gênante. Non parce que je n’aimais pas ce genre de positions awkward. En tout cas il fallait croire que c’était marrant de coucher avec Marc… et je devais être la blague qui en résultait !

Je manquais soupirer de soulagement quand l’amie de Marc chez il vivait finit par m’inviter à entrer. Au moins je n’allais pas finir à la rue. Une véritable évolution dans le positif des choses. Mais je tiltais quand elle dit le mot… nièce. Nièce ? AH ! C’était un peu comme de la famille en quelque sorte. Ben du coup, je vais te tutoyer, si ça ne te dérange pas… je suis très mal à l’aise avec le vouvoiement. Mais merci de m'accueillir, j’étais un peu déboussolée et angoissée avec … la situation de ma mère. Je suivis l’amie de Marc dans son appartement que j’avais déjà vu du coup vu que j’étais passé hier. Puis elle dit le mot magique. Celui qu’on devait absoluement dire pour devenir mon amie instantanément: café. Je la regardai avec presque des étoiles dans les yeux. J’adoooooooooore le café. Avec plaisir. je finis par poser mon gros sac sur une chaise et bordel qu’est-ce qu’il était lourd ! Une libération pour mon dos. Il fallait croire que j’avais plus de trucs que je ne pensais. Acheter un matelas ? Ah c’était quand même sympa de sa part de faire des achats pour moi alors que je débarquais comme un poil pubien sur la soupe. Oh non pas du tout. J’espère ne pas être gauche, je n’ai jamais eu de chat en fait. Du coup je ne savais pas spécialement si j’aimais les chats ou pas. J’étais neutre on allait dire. Quand elle finit de servir les tasses de café, j’attrapais la mienne. C’était la libération presque. Mai. Mais Fraser… Au moins c’était sympa de mettre un nom sur un visage. Non parce que “l’amie de Marc” c’était moyen comme appellation. Enchantée Mai. Je pris la tasse de café pour prendre une grande gorgée. Bordel, ça faisait du bien. Désolée de m'incruster comme ça. Marc t’as expliqué un peu la situation avec ma mère ?


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Sam 15 Juil - 0:38
Family doesn't end with blood


Alors que j’explique à Mercy, la jeune femme qui se trouve actuellement devant mon appartement, que je connais son nom mais que non je me souviens pas comment et que je suis pas en état d’y réfléchir, elle me glisse que l’eau ça aide pour la gueule de bois. Je me retiens de rire. Elle a du cran de te lancer ça comme ça tu trouves pas ? Oui un peu. Surtout que c’est pas totalement faux hein. L’eau ça aide. Un peu comme boire une petite bière. Mais j’ai même propre méthode contre la gueule de bois et qui sont plutôt carrément plus efficace que des simples verres d’eau. Des tisanes un peu particulières, des jus de fruit, ce genre de chose. Et des trucs un peu qui vous rendent stone mais au moins on a pas mal à la tête. Sauf qu’à son âge, je doute qu’elle connaisse ce genre de chose. J’espère parce qu’elle a l’air jeune. Et que finalement je conseillais mais truc à moitié hallucinogènes à personne. Encore heureux. Ca en ferait moins pour moi. MAIWEN ! Attend vu ce qu’elle vient de me balancer, j’en aurais bien eu besoin de ce genre de chose. Ou alors j’étais déjà sous substance… non je me souvenais pas d’avoir pris quelque chose et j’avais trop mal à la tête pour ça. Mais bordel : la fille de Marc. La. Fille. De. Marc. Je commençais à avoir des flash de ma soirée et je savais déjà du coup que Marc avait une fille. Je le savais avant lui-même. Evite de trop t’en vanter. Non hier soir avait suffit. Mais la fille de Marc bordel de dieu ! Mais quand même, le savoir et l’avoir en face de moi c’était deux choses différentes. Et je devais dire que c’était pas spécialement à ça que je m’attendais ce matin. Je m’attendais… pas non plus à ce qu’on me demande si j’étais la copine de Marc. Marc une nana ? Bah… c’était au moins arrivé à l’époque où il sortait avec la mère de la gamine quoi. Mais l’idée de Marc et moi me fit exploser de rire. Mais bon, la conversation suit jusqu’à ce que je lui propose de rentrer en précisant que je n’allais pas laisser ma nièce sous un pont. Nièce ? Marc est un membre de la famille non ? Enfin il a toujours été un membre de la mienne. Et sachant qu’on avait grandi ensemble, c’était probablement un peu comme de la famille. Bowman… ce nom résonne encore dans ma tête drôlement. Rends moi service et tutoie moi ! J’aimais bien cette petite dis donc ! Avoir le cran de passer directement au « tu » après avoir demandé à ce que je l’héberge. Je souris en haussant les épaules. Toujours prête à accueillir la famille. Puis ta mère… Marc m’a vaguement dit, je suis désolé. Je ne savais pas tellement ce que je pouvais dire d’autre. Que tu sais ce que c’est de pas avoir de toit ? Non parce qu’il était hors de question que je laisse ce genre de chose arriver à ma nièce. Je capte le changement sur son visage alors que je lui propose du café et je souris. Je continue de causer avant de sourire et hausser les épaules quand elle dit qu’elle n’a jamais eu de chat. Evite de lui tirer la queue ou les moustaches. File lui à manger et il t’adorera. Il adore bien ton père, Holmes n’est pas bien difficile. Mais bon, je me souviens que… couillonne ! Oui bon, j’en profite pour me présenter d’une meilleure manière. Je vide ma tasse de café en lui tendant la sienne. Puis je mets de l’eau à chauffer et je sors un paquet de céréales pour enfant et deux bols. T’as faim ? Je me sers un bol alors qu’elle s’excuse à nouveau avant de me demander si Marc m’a expliqué. Je me mets à faire des grimaces tout en les cachant derrière ma bouffe. Très mature. Oui Marc m’avait dit. Oui je lui avais dit des trucs aussi. Oui on s’était engueulé comme jamais. Ouais. Il m’a dit. Meryl a fini à l’hôpital ? Je dois dire que… ça m’étonne qu’à moitié. Elle a toujours eu un grain. Je me rend bien compte que c’est pas spécialement sympathique de ma part de dire ça. Pour te rassurer, à l’époque, la cinglée du lot c’était moi ! Fièrement, je lève la main avant de préparer une boule à thé que je plonge dans l’eau bouillante. Plus sérieusement Mercy… tu es et tu seras toujours la bienvenue chez moi. Je sais ce que c’est de pas… avoir de chez soi ou de parents. Marc aussi. Et même si il a pas du avoir la meilleure réaction au monde, il te laissera pas tomber. Je… s’il m’a pas laissé tombé moi, crois moi il te laissera pas tomber. Je lui souris de la façon la plus rassurante que je peux. C’était bien ça. c’était vrai. J’espérais que partie sur Marc me laissant pas tomber resterait vrai après les révélations d’hier mais c’était vrai. Il avait toujours été là pour moi. Et il était quelqu’un de bien. Je le savais, là dans mes tripes. Bon, j’ai que deux chambres ici. Du coup soit on dégage Marc dans le salon, soit tu prends le salon ! Tu as d’autres affaires que tu veux qu’on aille chercher ? Enfin quand je serais fringuée…
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Dim 16 Juil - 19:47


❝ Family doesn't end with blood ❞
Maiwen & Mercy
Mai. Malgré notre rencontre assez particulière et le fait qu’elle ne portait toujours pas de pantalon. Et c’est pas pour me déplaire d’ailleurs. Oh putain ta gueule toi ! C’était vraiment pas le genre de chose à dire de manière générale. Le plus important à retenir, c’était qu’elle m’avait appelé sa nièce. C’était une notion complètement inconnue pour moi. D’un côté, je n’étais pas encore vraiment familiarisée avec le fait d’avoir un père. Pourtant Marc était bien présent. Alors ouais, je supposais qu’avoir une tante, c’était aussi quelque chose à laquelle j’allais devoir m’habituer. Dans ma vie, il n’y avait toujours eu que ma mère et moi. Personne d’autre. Généralement, il y avait toujours une tante, ou des cousins, des trucs du genre. Moi, je n’avais rien eu pour m’échapper d’elle. Il n’y avait toujours eu qu’elle et moi. Ma mère avait toujours été ma seule et unique famille. J’avais tout fait pour elle. Et là, pouf, une nouvelle famille était en train de s’ouvrir à moi, avec un père… une tante et peut-être même des cousins. J’avouais que ça me faisait un peu flipper, mais à la fois j’avais un peu hâte. Après tout c’était le début de ma presque vie normale d’adolescente normale. Puis, je devais avouer quelque chose, je trouvais que Mai avait ce quelque chose de très rassurant. Presque maternel, en tout cas plus que ma mère ne l’avait jamais été. Je souris légèrement quand elle me demanda de la tutoyer, ok, elle était cool pour une nana qui ouvrait la porte en culotte.

La situation de ma mère, forcément que j’avais été déboussolée, perdue. C’était ça quand des types venaient prendre ta mère pour la foutre à l’asile psychiatrique et que toi, t’avais quinze piges et que tu te retrouvais toute seule sans la moindre famille. Avec cette peur viscérale d’être mise en famille d'accueil, ballottée comme une gamine orpheline. Non, cette idée m’avait fait flippé clairement. Mais je savais maintenant que j’avais un nouveau point d’ancrage, une famille avec laquelle je pouvais envisager de m’attacher et de grandir plus sereinement. Elle était désolée pour ma mère, je me contentais de hausser les épaules, plus facile que d’assumer mes propres sentiments je supposais. Puis il fallait dire qu’avec le proposition du café, mon regard s’était mis à briller instantanément. J’adorais le café et j’étais complètement accro, c’était d’ailleurs une de mes réputations. Pour m’avoir dans sa poche, il fallait m’offrir un café, c’était me prendre par les sentiments.

J’avais posé mon sac à dos énorme sur une chaise. Je laissais Mai commencé à parler de mon installation ici. Elle me parlait de son chat qui était plutôt câlin. J’avouais que je n’avais jamais eu d’animaux à la maison alors forcément, je ne savais pas trop comment m’y prendre avec le genre félin. Je me contentais d’écouter le conseil avisé de ma tante tout en prenant ma tasse de café pour l’engloutir. Je ris légèrement quand elle dit que Holmes n’était pas bien compliqué et adorait Marc. A ce qu’il parait, je ressemble à Marc, alors il devrait m’adorer, je suppose. Je souris légèrement. Ouais carrément que j’ai faim ! Tain elle était encore plus sympa Mai. Du café, des céréales. Décidément, je venais d’arriver ici et je me posais comme si j’avais habité là depuis toujours. Je n’avais clairement pas de gêne. Comme Marc ! La ferme toi !  Par réflexe, je m’étais excusée avant de lui demander si Marc lui avait parlé de ma situation et de celle de ma mère biologique. Je bus de café avant d’attaquer le bol plein de céréales. Avoir porté un énorme sac, ça creusait la faim l’air de rien !

Toujours un grain ? Oui, j’avais appris à vivre avec le grain qu’elle avait à la place du cerveau. Quinze longues années madame la marquise. Il faut croire qu’elle t’a largement rattrapé niveau folie, et même largement dépassé. Je l’avais dit du ton le plus neutre possible. Je n’avais pas envie de m’étendre sur toute mon enfance de merde. Sur tout ce que j’avais du faire à la place de ma mère. Cette obligation de devenir adulte largement avant l’âge. De toutes ces moqueries à l’école parce que ma mère était folle et que je serai aussi folle qu’elle… parce que forcément, on le disait souvent: telle mère, telle fille. Puis si je commençais, j’allais finir par pleurer. Bien que pour le coup, le discours qu’elle commença était proche de me mettre un état émotionnel qui y ressemblait fortement. Mes doigts se resserrent sur la tasse de café, au point d’en faire blanchir mes phalanges. Mes doigts fins tremblaient légèrement. Savoir que j’étais toujours la bienvenue chez Mai, oui, ça me faisait quelque chose. En une journée j’avais perdu ma mère et j’avais toujours cette impression de culpabilité en moi. Marc ne me laisserait pas tomber. Elle me l’avait assuré. Mon père ne me laisserait pas tomber. Mais pourtant, moi j’avais bien laissé tombé ma mère. Je l’avais bien abandonné en la laissant allé dans cet hôpital psychiatrique. Je me pinçais les lèvres alors que je sentais ma vision s’embrumer doucement mais surement. D’un rapide revers de main j'essuyais  mes quelques larmes. Désolée, avais-je murmuré encore une fois. mais je cherchais à m’excusais de quoi au juste ? Je me sentais un peu pitoyable à cet instant. Pitoyable de me sentir bien dans cette maison qui pourtant n’était pas la mienne. Je n’étais pas chez moi et pourtant je me sentais plus à la maison que je l’avais jamais été auprès de ma mère, dans cette maison qu’avait était la demeure Leroy. Je m’excusais de me sentir comme ça. Je… j’ai abandonné ma mère et je ne devrais pas être heureuse, j’ai pas le droit. Avais-je soufflé sans vraiment m’en rendre compte, la tête baissée et les yeux encore larmoyant. Je fini par redresser ma tête essuyer encore mes yeux rapidement. Pourtant, je me sens heureuse. Ma mère ne pourra plus… me faire du mal et on s’occupe d’elle. Je dois être une personne horrible...

On disait souvent que se sentir à la maison n’avait rien à voir avec un lieu, ou endroit précis. C’était les personnes qui nous entouraient qui créaient ce sentiment. Alors je pouvais dire que je n’avais été chez moi auprès de ma mère… et que je commençais à découvrir ce qu’était ce sentiment. Je me sentais… à la maison à cet instant. Et j’étais heureuse que ma mère soit dans cet asile, loin de moi. Loin de son influence néfaste. Elle commença alors à m’expliquer qu’elle avait deux chambre ici. Je souris quand elle proposa de faire dormir Marc dans le salon, je ris même légèrement. Quoique dormir au salon, ça ne me gênais pas non plus. On demandera à Marc je pense, c’est que ça pourrait esquinter son vieux dos de dormir sur le canapé, avais-je dit avec un petit air taquin sur le visage avant de rire avec un peu plus d’assurance. Dire que juste avant j’étais à deux doigts de pleurer comme une madeleine, voilà que j’étais en train de rire. Ces quelques mots échangés m’avais fait du bien, je me sentais… plus légère. Ca ne me dérange pas de dormir sur le canapé, puis je ne prends pas trop de place. Je montrais mon sac d’un mouvement de tête. C’est tout ce que j’ai… j’ai jamais vraiment eu beaucoup de vêtements. Je haussais les épaules. Ben ouais, ça coutait cher et avec une mère qui n’était jamais arrivé à garder un travail stable… autant dire que ça limitait le champs des possibles, surtout en matière de shopping. Je ris une nouvelle fois à sa remarque. Je commençais à m’y habituer moi. Je pris ma tasse de café pour la terminer et j’en fis de même avec mes céréales. Bon sang comme j’avais pu super faim l’air de rien. Puis, j’aimerai éviter de garder trop de souvenirs de la maison… ils ne sont pas tous très agréables. Symboliquement, je n’avais pas pris les photos avec ma mère, rien de tout ça. Puis de toute manière, on n’en avait jamais vraiment eu. Ma mère n’avait jamais été le genre gateau à prendre des photos avec sa fille chérie ou à garder des mèches de cheveux dans un album de bébé. Bref, rien qu’une faisait en temps normal quoi. Tu la connaissais ma mère ? Je levais mes yeux avant de préciser. Enfin tu la connaissais bien je veux dire ? J’attendais sa réponse avant de rajouter avec un air anxieux. Des fois, je me dis que… non j’ai… peur de finir comme elle. J’avais commencé à tripoter mes doigts machinalement. J’ignorais pourquoi je me confiais tant à Mai alors que je venais de la rencontrer. Peut-être à cause de cette facilité déconcertante qu’on pouvait avoir à parler à des inconnus. mais là, non. C’était différent. Je sentais que je pouvais avoir confiance en Mai, comme si… comme si je la connaissais déjà justement. Comme si tout cela était normal.


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Mer 6 Sep - 18:42
Family doesn't end with blood


Je souris doucement quand Mercy me dit que Holmes devrait l’adorer vu qu’on lui dit qu’elle ressemble à Marc. Elle est déjà gateuse de sa nièce ! Regardez là ! Je ne suis pas gateuse bande de saleté qui peuvent pas la fermer. Ca me plait c’est tout. Et je peux pas m’empêcher de sourire en entendant ma nièce dire qu’elle ressemble à son père, voilà. C’est stupide, je sais. Y a pas à dire. Mais je suis heureuse qu’elle lui ressemble. Moins elle ressemble à sa mère aussi plus ça me plaira. Ca… on peut qu’approuver. Et c’est aussi le fait qu’on puisse déjà lui dire ça alors qu’en dehors de sa mère y avait pas grand monde qui avait du lui dire avant ces derniers temps qui me plaisait. Elle devait tellement ressembler à son père que ça sautait aux yeux de tout le monde. Je devais dire que d’une certaine manière, cela me sautait également aux yeux. Elle avait cette façon de parler, cette façon de se tenir, ce flegme qui transparaissait… toutes ces choses typiquement Marc à mes yeux. Je rigole quand elle me confirme qu’elle a faim. Encore une qui va abuser de ta cuisine… Comme son père. Comme son père et ses oncles oui. Et même son autre tante, Amélia. Mais bon, je n’allais pas m’en plaindre. J’adorais cuisiner, j’adorais le fait que ça leur plaise, j’adore que cela soit une excuse pour les avoir un peu à l’appartement. Mais pour le moment pas de cuisine de folie pour Mercy, on allait se contenter d’un bol de céréales. Surtout qu’on dérive vers un autre sujet sur lequel je suis beaucoup moins à l’aise. C’est assez drôle de l’extérieur, je t’assure. Et bah moi je vous assure que de l’intérieur ça ne l’est pas. Je grimaçais, cachais mes grimaces de la manière la plus mature derrière ma cuillère de céréales. Alors je suis maladroite. Je finis par tenter un trait d’humour, levant fièrement la main et en disant qu’à l’époque la cinglée du lot c’était moi. Mercy ne sembla pas trouver ça drôle, me disant que j’avais été rattrapée si ce n’est même dépassée. Je passe une main dans mes cheveux. Ca reste encore à prouver… Peut être que Meryl était à l’asile maintenant mais je n’étais pas sure qu’elle ne restait pas plus saine d’esprit que moi. Qu’est-ce qui te fait dire cela ? Vous pour commencer, vous les voix qui êtes là en permanence à commenter le moindre de mes faits et gestes, la moindre de mes pensées. Vous les voix qui ne me laissaient pas en paix. Ce bourdonnement incessant dans mes oreilles qui me fait oublier la notion même de silence. Et toutes ces choses, ces rêves, cette bague au fond de la poche d’un de mes jeans. Toutes ces choses dont je ne parle pas à Mercy. Je me contente de préparer du thé avant de me lancer dans une tirade sur comment elle sera toujours la bienvenue ici, ce qui était le cas. J’ai un peu de mal à le dire, à le formuler, à lui expliquer tout ce que cela signifie. Mais j’espère m’en approcher. Je la vois essuyer quelques larmes en disant qu’elle est désolé, et je lui tends la boite de mouchoirs qui se trouvent pas loin. Lui laissant quelques secondes pour se remettre, pour être seule avec elle même, je me tourne pour nous servir deux tasses de thé, sans lui avoir demandé si elle en voulait. Impolie. Je la pose devant elle, me rappelant que j’ai toujours trouvé qu’un peu de thé aide quand on va mal. Et vu ce qu’elle dit ça ne doit pas aller fort. Tu n’es pas horrible. HUM ! Quoi ? Tu t’arrêtes pas là quand même ? Non du con. Et tu n’as pas abandonné ta mère. Elle avait besoin d’aide, elle va la recevoir. En la laissant y aller, tu l’aides. Je sais que c’est dur mais crois moi, c’est pour le mieux. Je lui souris doucement. Certains l’auraient surement pris dans leur bras ou dit des trucs plus rassurants mais j’étais pas de ces personnes là. J’étais pas tellement miss sentiments non plus. Quand tout allait bien, j’y arrivais mais là… pas avec la nuit que j’avais passé. Pas sans savoir si Marc me pardonnerait un jour. Et si y a bien une chose que la vieille que je suis peut t’affirmer c’est qu’on a tous le droit d’être heureux. Et qu’il faut en profiter quand c’est là. Parce que souvent, ça ne reste pas ? Oui mais ça, je vais pas lui dire et la faire paniquer outre mesure. Je change subtilement de sujet en lui expliquant la disposition de l’appartement et tout. On verrait avec Marc ? Oui on verrait avec Marc. Je devrais pouvoir lui trouver une place pour ranger ses affaires, dans ma chambre ou celle de Marc, et sinon, je lui achèterais un meuble qu’on mettra là où on trouvera pas de la place. Je tique quand elle dit qu’elle n’a pas beaucoup d’affaire. Mais je la laisse finir, disant qu’elle avait peur que ça lui rappelle la maison. Prenant un air qui se voulait joyeux, je continuais sur cette conversation. Ca tombe bien, j’ai des vêtements pour quatre ou cinq ! Tu pourras piquer dans mes fringues, ma soeur le fait déjà. Et après, quand tu seras prête, on ira faire du shopping toutes les deux. Je dirais bien qu’on emmènera ton père mais suite à de nombreux essais, je ne suis pas très emballée par cette option. Marc, ou Jake ou Elijah ou même Wesley faire du shopping c’était jamais une bonne idée. Mais elle changea de conversation, quittant la douce partie shopping pour autre chose. Je soupirais et baissais les yeux. J’avais pas trop envie d’en parler. Pas comme si tu avais vraiment le choix. Y a pas plus de raison que tu deviennes comme elle que comme Marc. Ce qui n’est peut être pas non plus la meilleure chose… Mais tu peux aussi devenir comme toi ? Je hausse les épaules, je sais qu’elle a surement envie de parler de l’autre sujet. Oui j’ai bien connu ta mère. C’est… grâce à elle que j’ai retrouvé Marc, on s’était perdu de vue après mon adoption. Je sais pas trop quoi lui dire de plus. J’ai eu la chance de savoir qu’elle était enceinte mais elle m’avait dit qu’elle avait avorté ? Non mauvaise idée. Les dernières fois qu’on s’est vues ça c’est assez mal passé. Disons que… si tu as entendu parler de moi, c’était surement pas en bien. Je hausse les épaules, ne sachant pas trop quoi ajouter de plus. Je doutais qu’il soit vraiment utile de lui expliquer que aux yeux de sa mère j’étais la, je cite, “salope à cause de qui elle avait perdu Marc”. C’était oublier que c’était elle qui avait rompu avec Marc. Mes yeux glissent jusqu’à la porte d’entrée. Au passage, j’ai trois frères et une soeur qui ont tendance à ne pas s’annoncer avant de venir. Si jamais tu es du genre, toi aussi, à traîner en culotte. Je lui adressais un clin d’oeil. Bien joué le changement de sujet. Je sais, je suis douée à ce jeu là.

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