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Harder, Better, Faster, Stronger
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 3 Juin - 22:27

« - Tu as ta journée demain Calvin, fais ce que tu veux, mais ce sera un jour de repos pour toi ! »

Cela faisait quelque temps que je n’avais pas pris de journée de repos, je fus donc « légèrement » incité à en prendre une aujourd’hui, mes collègues estimaient, pas forcément à juste titre, qu’il était aussi important de savoir décompressé et de penser à autre chose. Personnellement cela ne me posait aucun souci de rester plusieurs semaines cloîtrer au labo en ne rentrant chez moi que pour dormir, faire un peu de sport et manger. Mais me voilà aujourd’hui, avec l’interdiction de me rendre dans mon labo ou d’accéder à mes recherches de chez moi, ils ne pensaient pas à mal en faisant cela, mais je n’appréciais guère que l’on décide à ma place de ce que je devais faire ou ne pas faire pour aller bien.

Je n’avais pas particulièrement envie d’aller faire les boutiques, ni de me promener dans les rues sans but, je pouvais donc soit resté à ne rien faire chez moi soit allé m’entraîner un peu, j’avais l’impression de ramollir un peu ces derniers temps, il faut dire que je n’étais pas réellement allé à mes cours ces deux dernières semaines. Je prenais donc mon sac et mes affaires, direction Emmann, il y avait une salle que j’avais découverte par hasard où j’avais l’habitude d’aller, cela faisait un moment, mais il était fort peu probable qu’elle soit fermée aujourd’hui. Je pris donc ma voiture et partit aussitôt.

Le temps étant au beau fixe, je pus profiter du déco qu’offrait l’ile ainsi que d’un vent frai set fort agréable, les avantages d’une décapotable. Une fois ma destination atteinte, je délaissais ma voiture pour parcourir les derniers mètres à pieds. Il n’y avait guère plus d’une vingtaine de personnes dans la salle, et j’aurais tout loisir de les observer une fois changer. J’enfilais mes affaires, rangeais mes vêtements de ville avant de rejoindre tout ce petit monde. J’avais pour habitude de commencer par de la cardio, histoire de commencer tranquillement et catégoriser les autre sportifs.

Il y en avait différents types, certains plus voyants que d’autres, il y avait toujours celui qui veut faire savoir qu’il est là, en criant au moindre effort, celui qui fait son show, pour montrer « ses gros muscles » aux femmes présentes, sans oublier celui qui n’est là que pour essayer de trouver une femme à draguer, l’idiot typique. Il y avait aussi des cas du côté des femmes, même si un peu moins. On trouvait bien évidemment celle qui n’est aussi là que pour s’afficher, pour faire baver les hommes plus que pour s’entraîner, mais aussi celle qui vient pour faire ses trente selfies pour montrer qu’elle était là et repartir aussitôt. Et, à côté de tous ces énergumènes, il y avait ceux qui se donnaient à fond pour changer ou simplement pour se muscler un peu, les seuls qui méritaient de la considération.

Mon cardio, finit, je me dirigeais vers les machines pour passer aux choses sérieuses, mais ma tranquillité ne fut que de courtes durées, au bout d’une quinzaine de minutes, un gros relou tout en muscle, vint me déranger, prétextant que j’utilisais sa machine. Je l’avais déjà vu déranger d’autres personnes que moi, hommes et femmes, mais je n’étais pas du genre à me laisser faire et, alors qu’il souhaitait en venir aux mains je lui indiquais le ring. Tout confiant de sa force, il accepta sans hésiter, se pavanant devant ses congénères sans retenue.

Une fois les protections installées et le ring dégagé, le combat commença, il attaqua évidemment avec toute sa force avec plus de brutalité qu’autre chose. Je n’étais pas réellement doué pour la boxe, mais j’avais appris à encaisser et observer mon adversaire, à force de coups ça m’était rentré dans le crâne. J’esquivais et bloquais le maximum, sous les rires moqueurs de cette brute et ses amis, m’affublant du titre de lâche ou faible, comme si ces brutes étaient capables de comprendre quoi que ce soit. J’avais pris quelques coups, pas très grave, mais qui faisait tout de même un peu mal, mais le moment était venu de contre-attaquer, comme je l’espérais cet idiot c’était épuisé plus vite que moi à frapper comme un dératé.

Je profitais donc de mon avantage pour l’attaquer à ses côtes, me déplaçant aussi habilement que le permettais mon jeu de jambe, qui était celui de quelqu’un de peu expérimenté, mais qui savait plus ou moins imiter ce qu’il avait pu voir. Il ne me suffit que de quelques coups bien placés pour faire flancher mon adversaire et, alors que j’avais réussi à lui faire poser un genou à terre, je lui assénais un dernier coup de poings au visage.

« - J’espère que ça t’auras appris une leçon, on est pas tous là pour ne faire qu’afficher nos muscles, certains d’entre nous savent s’en servir. » Je me tournais vers ses amis, en leur faisant signe de venir. « Ça vous dit d’affronter le lâche et faible que je suis ou vous avez compris ? » Je ne souhaitais pas réellement les affronter à la suite, les coups que j’avais pris me faisant mal, mais j’avais suffisamment réussi à les impressionner pour qu’ils se défilent. Ils aidèrent mon adversaire à sortir du ring et à laisser ses équipements avant de partir dans leur coin.

De mon côté, je m’assis sur un bord du ring et bu un coup en tâtant les zones douloureuses. « Outch, il m’a quand même fait mal celui-là, ça va laisser un bleu ça… » J’étais suffisamment à l’écart pour ne pas déranger d’éventuels autres combattants et une fois que j’aurais repris mon souffle et récupérer je retournerais faire mon maximum avant de repartir.
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Dim 4 Juin - 15:44


Harder, Better, Faster, Stronger
Rachel et Calvin
Cela faisait depuis quelque temps que j’avais décidé de fréquenter les salles de sport. En fait, depuis la prise d’otages, j’avais cette impression que je n’étais pas à ma place, que je n’aurais pas dû être une de ses personnes qui se sentaient comme une victime. Malgré tout, je me réveillais encore pendant la nuit, revoyant ce qui était arrivé, cette arme glissée sur ma cuisse, entendre cette voix déformer par le masque, ce bruit qui provenait de l’arme. Je me réveillais à chaque fois, me massant la cuisse, soupirant d’être encore réveillé par tout ceci.

Par moment, je n’avais qu’une envie, hurlé cette rage qui était tapie en moi et dont je ne parlais à personne. Une colère contre le monde, contre cet homme contre mon impuissance. J’avais envie cette impression que cela n’aurait jamais dû m’arriver, qu’il n’aurait jamais du s’en prendre à moi de cette manière comme si j’avais été une proie sans défense. Alors, j’avais ce sentiment que les choses devaient changer, que je devais retrouver cette chose qui semblait manquer, cette force qui avait disparu.

J’avais donc pris cette décision d’aller dans des salles de sport, sans rien dire à Kitty, Laura ou encore Jessica. À dire vrai, je ne leur avais pas parlé de tout ça, j’avais été plus réservé, fait comme si tout allait bien même si ce n’était pas vraiment le cas. J'avais parlé à Jean, mais à dire vrai, je ne savais pas si cela avait été une bonne idée. J’avais vu son regard changer, une détermination que je n’avais alors encore jamais vue. Je lui avais dit tout ce que je savais, mais au fur et à mesure où je lui avais raconté ce qui s’était passé, j’avais vu son attitude changer, comme si elle était une lionne dont on avait touché à son petit. Elle m’avait donné cette impression ce jour-là qu’elle était prête à tout pour le retrouver et le faire souffrir autant qu’elle le pouvait. Un côté sur protecteur qui m’avait surprise. Je n’avais jamais été habituée à ce genre de réaction, n’avait vraiment eu une personne. La protection d’un ami n’était pas la même chose, elle était moins intense que ce sentiment que Jean m’avait fait ressentir quand j’avais été la voir à l’alpha house. Peut-être que c’était aussi cela qui m’avait poussé à fréquenter les salles de sport, celle qui avait un ring l’endroit idéal pour que je puisse apprendre à me défendre moi-même.

Alors aujourd’hui, j’étais sortie et j’étais allée à Emman, dans une de ses salles, faire quelques exercices tranquillement. J’avais été me changer dans les vestiaires, pris mon ipod, avait préparé la playliste. J’avais commencé par des petits exercices pour chauffer les muscles et biens les préparer pour la suite. Pendant ce temps, un combat était en train de se dérouler sur le ring. Je regardais du coin de l’œil les deux hommes se battre, remis convenablement mes écouteurs dans mes oreilles. Je commençais à me mettre sur une machine qui allait m’aider à re muscler ma cuisse qui avait été blessée. Je ne faisais pas vraiment attention aux gens qui m’entourèrent n’avais même pas fait attention au combat qui maintenant était fini.

Je continuais mon excercie quand j’entendis une voix m’interpelle, je tournais les yeux vers lui qui essayait de me parler, avec un petit sourire niais. Il était du type à être le genre collant, celui qui ne vous lâcherait pas jusqu’à obtenir ce qu’il veut. Alors, quand je lui montrai mes écouteurs pour lui signifier que je n’entendais rien. Mais il ne se décourageait, loin de là. Il prit même l’initiative de me retirer un de mes écouteurs. « Donc je disais. Ce soir, il y a une fête dans un bar d’ici. Tu ne veux pas venir avec moi ? » Un rencard, le gars me proposait un rencard alors que tous les signes montrèrent clairement que je n’avais aucune envie de lui parler. Je soupirais même, et le regarde d’une manière qui montrait que je n’avais pas apprécié cette intrusion dans ma petite bulle. « Désolée, mais ce soir, j’ai un truc de prévu. » J’allais remettre encore une fois mes écouteurs et il revenait à la charge « Alors on peut y aller demain soir. » Je soupirais encore de plus belle « Je ne pense pas non. Mon petit ami ne sera pas des plus heureux. » Encore une fois, je pensais m’être débarrassé de lui, mais il avait l’air de n’avoir rien à faire que j’avais un petit ami –même si cela était totalement faut- « Aller, quoi ! Je suis sympa, je t’invite et tu m’envoies balader. Tu devrais être un peu plus gentil, tu sais. »


Codage par Emi Burton
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Dim 4 Juin - 20:40
Se battre de la sorte n’avait pas que des mauvais côté, on se sentait bien plus vivant et on débordait d’adrénaline, ce qui n’était pas si mal pour se booster son entraînement. D’un autre côté, il n’était jamais agréable de ressentir la douleur des coups portés et reçus, même s’il s’agissait aussi d’un bon rappel que nous étions en vie. Et, point le plus important, la satisfaction de remettre à sa place une brute sans cervelle n’avait pas de prix, je pourrais sans doute le faire toute la journée si mon corps était capable de tenir le coup, ce dont je doute, mais l’idée était intéressante.

Je repris tranquillement mes exercices en évitant de trop forcer sur les zones qui me faisaient déjà mal, il aurait été stupide de vouloir en faire trop et de se blesser inutilement, il n’y avait rien de plus idiot. Je remarquai assez vite que l’idiot et ses suivants n’avaient pas quittés la salle, ils étaient partis tranquillement dans le coin un moment. J’espérais tout de même qu’ils ne se comportent pas comme des gamins immatures en m’attendant pour me sauter dessus à plusieurs, j’avais beau me débrouiller un minimum au combat, gérer plusieurs adversaires n’avait rien d’aisé, nous n’étions pas dans un film après tout.

Même si je ne leur accordais pas plus d’attention que cela, je les gardais tout de même à l’œil lorsque je passais de machines en machines, eux ne semblaient même plus se soucier de moi, ils semblaient déjà s’intéresser à une proie qu’il devait juger plus « facile », bien que tout était relatif dans un lieu comme celui-ci. Il avait décidé de cibler une femme cette fois occupée à se muscler les jambes, n’étant pas très loin je pus écouter ses fameuses techniques de drague, fabuleuses s’il en est. Je ne pus m’empêcher de lâcher un rire étouffé, il avait la subtilité d’un bulldozer et savait se montrer aussi lourd que ce dernier. Malgré les deux refus de la jeune femme, il n’en démordait pas, il faisait définitivement partie du type de relou que je ne pouvais pas supporter.

Involontairement, sans même avoir remarqué ma présence, elle m’avait ouvert une porte qui me permettrait de me débarrasser de ce type sans avoir à recourir à nouveau à la force. Je prenais par contre le risque de passer pour le même genre d’ahuri que lui, je devrais peut-être le laisser faire, il finirait par se lasser et partir. Malgré tout, je n’étais pas le genre de mec à rester là à rien faire si j’avais la possibilité de faire quelque chose et puis, je pourrais encore une fois le remettre à sa place et ça, ça n’avait pas de prix, je me lançais donc. J’arrivai assez discrètement, sans me faire voir par l’autre type, me plaçant à côté de la jeune femme et faisant semblant de poser ma main sur son dos, après tout, cela devait juste sembler assez vraie pour lui.

« - Ton entraînement se passe bien ma chérie ? Moi, faut que je te raconte, je viens de descendre du ring après avoir remis à sa… » J’avais jusqu’à présent totalement ignoré l’autre énergumène et je fis mine de ne pas l’avoir vu jusqu’à présent en mimant la surprise. « Ha ben tiens, quand on parle du loup, c’est lui que j’ai affronté à l’instant, me dit pas qu’après avoir fait le malin avec moi, cet idiot a le culot de venir te draguer ? »

Je n’attendis même pas la réponse de la jeune femme et je fis un pas en avant pour me rapprocher de l’homme, qui en fit un en arrière. « Je n’aime pas particulièrement qu’on tourne autour de ma copine, de toute les filles ici, il a fallu que tu choisisses la seule qu’il ne fallait pas… Tu veux qu’on s’arrange sur le ring encore une fois ? » Il me lança un regard noir et s’éloigna à reculons avant de me tourner le dos. « On faisait que discuter, pas besoin de t’exciter comme ça, j’allais partir de toute façon, venez les gars. »

Ils s’éloignèrent en direction des vestiaires, ce n’était pas plus mal, il ne risquait plus d’emmerder qui que ce soit au moins, enfin dans cette salle. Je retournais mon attention vers la jeune femme, je n’avais pas réellement fait attention, mais elle était plutôt jolie avec ses cheveux roux et ses yeux bleus, je pouvais aisément comprendre pourquoi l’autre avait jeté son dévolu sur elle. Je lui souris avant de prendre la parole.

« Désolé pour cette petite mascarade, je vous ai entendus parler de parler de votre petit ami et vu qu’il ne semblait pas être aux alentour, je me suis dit que ça irait plus vite pour se débarrasser du relou. Il n’a pas l’air d’être le genre de type à comprendre quand il faut lâcher prise, mais au moins maintenant, vous êtes tranquille. Enfin, je parle trop, je vais vous laisser. » Je me grattais légèrement le cou, comme pour cacher ma gêne, je n’étais vraiment pas habitué à ce genre de situation et je ne savais pas vraiment comment réagir.
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Jeu 8 Juin - 20:37


Harder, Better, Faster, Stronger
Rachel et Calvin
Il n'allait pas me laisser, du moins c'était l'impression qu'il me donnait. Je soupirais même intérieurement me disant que parfois, les mecs n'arrivaient pas à voir les signes quand une fille ne voulait pas leur parler. Pourtant, cela n'était pas sorcier, j'avais mes écouteurs, je lui avais parlé d'un faux petit ami et il était encore là en train d'essayer de me draguer. J'inspirais profondément, agacé par tout ceci, car je n'avais qu'une envie pouvoir faire ces exercices tranquillement. Mais avec ce gars-là, cela était complètement impossible. Il allait surement continue à me harceler, me demandant surement mon numéro jusqu'au moment où il l'aurait eu. Avec un peu de chance, il n'aurait pas voulu vérifier tout de suite mon numéro ce qui m'aurait donné une chance d'échapper à ce boulet et ses potes.

Je me disais donc que c’était une bonne solution, lui donner un faux numéro pour qu’il me laisse en paix. J’allais lui répondre, bien décidé de me débarrasser de cet être gênant. Puis une main se posait presque dans mon dos, je me redressais, d’un coup tournant la tête vers un homme qui me demandait si mon entraînement se passait en m’appelant…chérie. Je ne fis pas tout de suite le rapprochement, toujours un peu perdu face à cette intervention et cette main qui était toujours dans mon dos, me faisant apparaître le rose aux joues. Je le regardais, alors qu’il continuait à me parler ignorant complètement les boulets auxquels j’avais à faire, toujours en train de se faire passer pour ce fameux petit ami.
Je lui répondis un peu hésitant, me demandant bien pourquoi il faisait cela pour moi après tout, il ne me connaissait pas. Je me posais tellement de questions sur les raisons de cet acte que je ne détaillais même pas celui qui pouvait s’apparenter à mon sauveur lui répondant d’une voix un peu hésitante « Euh… Oui. Il n’a pas l’air de croire que je puisse déjà être avec quelqu’un. »

Puis cette main quitta mon dos quelques parts cela était un soulagement, car je sentais cette gêne encore sur mes joues. Il se m’était en face du crétin de service et marqua son territoire. Cela me tira un sourire, car malgré tout la situation était des plus comique et il y avait quelque chose de plaisant dans le fait qu’un homme puisse montrer les dents parce qu’on m’approchait d’un peu trop près. Même si cela n’était pas réel. Mais son intervention avait marché, le boulet de service reculait, la queue entre les jambes, s’avouant vaincu par cet inconnu qui était venu me prêter main-forte.

Maintenant que cet épisode était passé et qui je suis sûr que cela ferait rire Amélia quand je lui raconterais, je pouvais faire plus attention à mon sauveur. Il n’y avait pas de doute à avoir, il était plutôt beau garçon, avait cette attitude qui vous donnait un certain sentiment de sécurité. Les filles le regardaient surement quand elles le croisaient dans la rue se disant certainement que c’était un beau garçon. Et je devais le reconnaître, il avait beaucoup de charme. Je le laissais prendre une nouvelle fois la parole, sans l’interrompre. Il s’excusa pour cette comédie, j’eus un léger sourire lui disant « Ce n’est rien. » Je me mordais légèrement la lèvre inférieure amusée par cette attitude gênée qu’il avait. Même si de mon côté j’étais dans le même état. Je repris la parole « heu…Au fait. Merci.» Toujours avec cette petite gêne face à cette situation « De… m’avoir débarrassée de ce mec. »  

Et j’engageais doucement la conversation, un peu honteuse d’avouer que j’avais en réalité inventé cette histoire, avec de nouveau de la couleur aux joues « En fait, il n’y a pas de petit ami » passant ma main dans mon cou, fuyant un peu son regard « J’ai cru... qu’il me laisserait tranquille si je lui disais ça. » Franchement, Amélia me verrait, et même toute la bande, ils seraient tous les 6 dans un coin en train de rigoler. M’encourageant discrètement pour continuer à lui parler en disant surement ‘Vas y fonce. ‘. Mais j’étais toujours autant gêné. Je remerciai donc cet homme « Alors, merci de s’être fait passer pour ce faux petit ami. Je crois qu’il ne serait pas parti sinon. »

Codage par Emi Burton
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Jeu 8 Juin - 23:23
Je n’étais pas vraiment habitué à ce genre de situation, au vue de ma sociabilité et du temps que je passe ailleurs qu’à mon labo ou chez moi, l’opportunité de jouer les « sauveurs » ne se présentait jamais, d’autant qu’il s’agissait plus d’une scène capable de se produire dans un film que dans la réalité. Pourtant, je m’étais interposé naturellement entre cet idiot et cette jeune femme, j’en arrivais presque à me surprendre moi-même. Quoi qu’il en soit, les choses étaient telles qu’elles étaient, ce n’était pas si mal, j’étais juste un peu gêné et ne savait pas réellement quoi faire maintenant si ce n’est m’éclipser dans mon coin.

Elle avait calmement joué le jeu et une fois la situation calmée, je pus observer qu’elle semblait aussi gênée que moi, cela lui donnait un côté attirant, bien qu’elle n’ait guère besoin de ça pour l’être, elle n’avait rien envie à aucune femme. Elle me remercia une première fois de l’avoir débarrassée du relou, puis, elle sembla encore un peu plus gênée, évitant même mon regard en poursuivant. Elle avait inventé l’histoire du petit ami, espérant que l’intrus comprenne qu’il n’avait aucune chance et la laisse tranquille, mais elle se sentait maintenant comme honteuse de la situation. Un léger sourire se dessina au creux de mes lèvres, notre gêne était semblable et rendait la situation assez amusante et après un court instant, elle me remercia à nouveau.

« - Je vous en prie, c’était avec un grand plaisir et si c’était à refaire, je le referais sans hésitation. D’ailleurs, je … » Je m’interrompais, gêné à l’avance de ce que j’allais dire et estimant que cela serait idiot. « … Enfin, non rien… Ce genre de type est un peu lent pour comprendre quand il est de trop… » Je me sentais un peu bête et je ne savais pas réellement quoi dire et quoi faire, mon cerveau me disait de partir, mais il était tellement rare que je rencontre quelqu’un de la sorte, enfin, surtout une femme et charmante qui plus est, que je n’avais pas envie de partir.

« - Si… Si ça vous dit, on peut continuer nos exercices ensemble et euh… discuté ? » Bravo… J’étais diplômé de Harvard avec un doctorat en poche et je n’étais même pas capable de trouver mieux comme phrase d’accroche… Mes joues étaient devenues un peu rouge, de honte, totalement inassumée, je me sentais on ne peut plus bête. Il fallait vraiment que je prenne confiance en moi pour ce genre de chose, un sourire gêné se dessinait désormais au creux de mes lèvres et je ne savais trop quoi dire et encore moins répondre si jamais elle refusait, j’allais sans doute faire un sourire gêné, la saluer et partir, en me sentant encore plus idiot…
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Mer 14 Juin - 16:58


Harder, Better, Faster, Stronger
Rachel et Calvin
Il avait commencé une phrase, puis s’était rétracté, un sourire léger était apparu sur mon visage face à cette réaction. J’aurais bien aimé savoir ce qu’il allait dire, mais je pense que je ne le saurais peut-être jamais. Alors je répondis un simple « Oui… » Qui s’était mélangé avec ce sourire et dit en un souffle. La gêne était toujours présente entre nous deux, comme si on ne savait pas vraiment comment se comporter avec une autre personne. Je regardais sur le côté, attendant la suite, voir s’il allait me dire encore quelques mots ou si cette dernière parole avait été les derniers mots échanger.

Mais il reprit la parole, d’une voix un peu hésitante au début, pour me demander si on pouvait continuer à s’entraîner ensemble et discuter. Cette hésitation, me fit garder ce léger sourire, non pas que je me moquais de lui bien au contraire. J’étais même étonnée que ce genre d’homme soit du type à se retrouver dans l’embarras de cette manière. « Pourquoi pas. Ainsi s’ils reviennent ça donnera toujours cette illusion que vous êtes mon petit ami. » Puis cela serait toujours plus agréable que de rester dans mon coin avec mes écouteurs et je pouvais entendre déjà la petite bande me dire de ne pas hésiter un seul instant, même s’ils n’étaient pas là. D’ailleurs, il vaudrait mieux que je ne leur parle pas de ce qui s’était passé, en les connaissant, ils me poseraient surement un tas de questions auquel je n’aurais surement pas envie de répondre du moins pour l’instant. Kitty serait même capable de mener sa petite enquête, ainsi qu’Amélia. Alors non, je ne parlerai pas de l’existence de cet homme pour le moment. De toute manière, il n’y avait pas grande chose à dire, et puis je ne connaissais même pas son nom. Alors qu’est-ce que je pourrais bien dire.

J’enlevais mes écouteurs, roulais le cordon autour de mon Ipod. Je rapportais mon attention sur mon sauveur du jour. « Je m’appelle Rachel. ». La présentation était faite, maintenant, je ne savais plus vraiment quoi dire. La situation était des plus étrange et je ne savais pas par où commencer. Je tournais légèrement la tête, un sourire gêner, passant la main dans mon cou. Je regarde le brun, encore une fois avant dire sur un ton amuser, « Ca vous arrive souvent de sauver une fille des griffes d’un crétin ? » Cela était une veine tentative pour détendre l’atmosphère, car on pouvait sentir et voir que tous les deux, nous n’étions pas à notre aise.

Dans ce genre de cas, je ne savais pas vraiment quoi faire, mise à part regardé les instruments d’entraînement après cette question. Ou encore, racler ma gorge ainsi que me mordre légèrement la lèvre inférieure. C’était presque à éviter son regard. Et encore une fois, je pensais à mes amis. Je me voyais déjà avec Amélia en train de se lamenter toutes les deux face à cette timidité et cette gaucherie dont on faisait preuve, avec un pot de glace. Du moins, pour ma part, car cela n’était pas habituel.

Ceci dit, il serait peut-être temps de reprendre l’entrainement. Après tout, je n’avais pas fini et je devais continuer à faire ce qu’on m’avait demandé pour re muscler ma jambe. « Alors… J’étais en train de travailler sur cet appareil…dont je ne connais pas le nom » Il servait à soulever des poids à l’aide des jambes ainsi qu’avec les bras.


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Jeu 15 Juin - 14:31
Il était rare que je me retrouve aussi gêné et en me sentant aussi nul, je ne savais plus réellement où me mettre. Ce genre de situation me dérangeait, moi qui semblais toujours si confiant lors de mes recherches, je me retrouvais sans savoir quoi dire ou quoi faire, quelle honte, il fallait que je me reprenne. Peut-être fallait-il que je réfléchisse moins et que je me laisse un peu plus aller, je m’en sortirais sans doute mieux ainsi et j’aurais moins l’air d’un idiot. Mais, avec elle, avais-je seulement l’air d’en être un ? Elle semblait tout autant gênée que moi et mon comportement lui faisait avoir un léger sourire et pas le genre de ceux qui se veulent moqueur, cela me rendait nostalgique, mais il était préférable de ne pas y penser, ce n’était ni le lieu, ni le moment.

Il valait mieux se concentrer sur la jeune femme que j’avais en face de moi, qui venait justement d’accepter ma proposition, ajoutant que cela confirmera le mensonge du petit ami s’ils venaient à revenir. J’étouffais un petit rire en entendant cela, c’était tout à fait le genre de ces idiots de revenir, peut-être même avec plus de leur congénères, qui sait. Je souris plus naturellement en l’entendant accepter et je m’installais sur la machine à côté de la sienne alors qu’elle enlevait ses écouteurs et se présentait. « Enchanté, moi c’est Calvin, ton ... » J’étouffais un petit rire avant de reprendre. « Ton petit ami temporaire. »

Elle semblait toujours aussi gênée et tournais légèrement la tête, cherchant ses mots avant de reprendre en me demandant si ce genre de situation m’arrivait souvent. Sa question me fit rire et je repris sur un ton un peu amusé. Enfaite, non, c’est même une première pour moi, je n’en avais jamais eu l’occasion avant. Il faut bien une première à tout ! » Je ne savais pas par quoi continuer, je n’étais déjà pas tellement à l’aise en discutant avec d’autres hommes, mais c’était encore bien pire lorsque j’étais face à une jeune femme aussi charmante. Je me contentai de l’observer, faisant face à une gêne similaire à la mienne, j’affichais alors un sourire tendre, cherchant moi aussi quoi ajouter.

Elle finit par se reprendre et se recentrer sur son entraînement, me montrant la machine sur laquelle elle travaillait, dont elle ne connaissait visiblement pas le nom, ce qui était aussi mon cas. Je haussais mes épaules en lui répondant sur un ton amusé. Je m’en sers de temps en temps aussi, mais… moi non plus je n’en connais pas le nom, je sais à quoi elle sert, c’est déjà pas mal. » Je ne savais pas par quoi continuer et je m’installais sur une machine similaire à la sienne juste à côté d’elle, commençant à m’exercer tout en réfléchissant à quoi dire, jusqu’à ce que je finisse par me dire qu’il fallait parfois simplement commencer par des banalités histoire d’apprendre à se connaître tout simplement.

« - Qu’est-ce que tu… vous faites de la vie ? » Je m’arrêtai un instant gêné par mon manque de savoir-faire en terme de sociabilité. « Je ne sais même pas si je peux te… vous tutoyer, je suis vraiment nul des fois… »
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Mar 27 Juin - 23:47


Harder, Better, Faster, Stronger
Rachel et Calvin
Un léger, sourire, le joue un peu rose dû à cette gêne. Tout était là pour me faire taire, pour juste le regarder d’un coin de l’œil, lui dire simplement qu’en fin de compte, j’allais continuer à m’entraîner seul. Le regardant d’un peu plus près à chaque seconde de plus qu’il restait en ma compagnie. Un petit rire se fit entendre baisant la tête, non pas que sa remarque me gêne, mais plutôt ma réaction que je trouvais quelque peu idiot. Après tout, je ne le connaissais pas, nous avions seulement échangé ses quelques civilités, rien de bien extraordinaire, rien qui en temps normal devrait me faire monter le rose aux joues et légèrement glousser de cette manière. Il m’avait juste apporte son aide, quand j’en avais eu besoin et rien de plus.

La conversation était plus que maladroite, elle laissait cette impression qu’aucun de nous deux ne savaient comment se parler pour une raison qu’on ignorait. Laissant cette image d’adolescent qui pour la première fois parle à une personne du sexe opposé. Les sujets qu’on abordait n’avaient pas vraiment de contenance, il était juste là pour combler ce malaise qu’on ressentait tout le deux. Moi qui d’habitude n’était pourtant pas de ce genre, toujours souriant, toujours les mots qui fallait pour parler. Alors qu’ici, les mots me manquaient ainsi les sujets de conversation, plus intéressante. J’avais parlé de cette machine avouant mon ignorance sur elle et à dire vrai, j’ignorais également si je l’utilisais convenablement. Il me répondit que lui aussi ignorait son nom, ce qui me fit sentir moins bêtes et me tira un léger sourire.

Je le suivis dans ces mouvements me réinstallant sur la machine, reprenant mes exercices. Je ne disais pas un mot encore une fois, restant dans un mutisme pensant qui continuait à installer une certaine gêne entre nous deux. Pourtant, on aurait pu se dire tellement de choses, se demander si on venait souvent dans ce lieu. Pour ma part, cela ne faisait pas longtemps, depuis le Pegasus et ma sortie de l’hôpital.

Ses mots me firent quelque peu sursauter, me sortant de mes penser de ces questionnements sur le comment on pourrait brisé la glace. Et ce fut lui qui la brisa, me demandant d’abord ce que je faisais, en mélangeant le tu et le vous. Puis me demandant s’il pouvait me tutoyer. Alors un large sourire apparu, ravi quelque part que petit à petit, le malaise entre nous s’éloigner « Oui bien sûr. Tu peux me tutoyer » je rajoutais une petite note d’humour « Ca serait bizarre pour un petit ami de vous voyez sa copine. » Laissant encore un léger rire s’échapper. Puis je repris sur un temps un peu plus sérieux la parole répondant à sa question initiale « En fait, je suis encore dans des études. J’étudie l’histoire à l’université de prénova…Enfin, j’arrive à ma dernière année.»


JE fis quelques mouvements à l’aide de la machine, fis une ou deux grimaces. Je m’arrêtais quelques secondes me massant la cuisse ou ce malade m’avait tiré dessus. Lui demandant à mon tour « Et toi ? Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » Continuant à me masser la cuisse, puis reprenant mes exercices.


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Mar 4 Juil - 13:01
Il était compliqué de combattre la gêne tant je n’y étais pas habitué, ce qui rendait mes réactions bien moins naturel qu’elles ne l’étaient au quotidien lorsque je travaillais ou discutais avec mes collègues. Je ne savais que trop peu quel genre de sujet aborder et je voulais éviter de passer pour quelqu’un de trop lourd ou barbant, ce qui était facile lorsqu’on me lançait sur un sujet qui me passionnait. De son côté, elle ne semblait pas réellement quoi dire non plus ce qui rendait l’atmosphère encore plus pesante, mais je m’étais donné l’objectif de briser celle-ci et je n’abandonné jamais lorsque j’ai décidé d’accomplir quelque chose.

Ma gêne la fit sourire lorsque je l’interrogeai sur la façon de lui parler, elle souligna un point amusant, nous étions un « couple », il aurait été étrange de se vouvoyer en public. Je lui rendis son sourire en acquiesçant, légèrement subjugué par son sourire avant de lui reporter mon attention lorsqu’elle reprit la parole, répondant à ma première question. Elle était donc étudiante à l’université, l’histoire n’était pas mon domaine préféré, mais elle avait toujours piqué ma curiosité, il y a tant à apprendre des enseignements du passé. Quelques secondes plus tard, alors que je m’apprêtais à prendre la parole, je la vis s’arrêter et se masser la cuisse, affichant quelques rictus de douleurs. Soit, elle avait trop forcée sur sa jambe, soit elle était blessée, dans les deux cas, il pouvait s’avérer dangereux de trop en faire, mais tant qu’elle se sentait capable de continuer il aurait été déplacé de m’interposer.

Et se fut à mon tour d’être questionné sur mon métier, je fis mine de n’avoir rien vu sur sa cuisse et lui répondis le plus naturellement qu’il m’était possible de le faire dans cette situation. « Je suis généticien chez Oscorp, j’étudie le génome humain pour être en mesure d’identifier et d’utiliser certaines parties spécifiques qui pourraient être utilisées pour guérir certaines maladies jusqu’alors incurable, nos recherches avancent lentement, mais elle progresse bien qu’on se heurte à pas mal de… » Je m’arrêtai, me grattant l’arrière du crâne un peu gêné. « Désolé, je m’emballe un peu vite quand ça concerne mes travaux, pour faire simple j’espère juste être en mesure de faire une découverte qui fera progresser la science dans mon domaine. »

Je lui souris avant de reprendre. « Ton choix de matière est tout aussi intéressant, étudier l’histoire est un des piliers qui nous permet d’avancer avec de meilleures bases et de ne pas reproduire les erreurs de nos ancêtres. Est-ce que tu étudies une banche de l’histoire en particulier ou est-ce que tu préfères l’étudier dans sa globalité ? » Je marquai encore une fois une pause, soit elle sortait des cours ce matin, soit elle n’en avait pas eu, ce devait être un tant soit peu chiant que quelqu’un l’a ramène sur les bancs de l’université. « Enfin, on peut parler d’autres choses que de tes études... Je peux être insupportable quand je suis lancé… Hum… Tu vis sur Genosha depuis longtemps ou tu n’y es venue que plus récemment ? » Je finis sur une voix un peu plus faible, à la fois gêné et amusé de reparler de ça. « Pour les études peut-être ? »
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Ven 21 Juil - 17:00


Harder, Better, Faster, Stronger
Rachel et Calvin
L’instant était simple, mais très agréable, on était juste deux personnes qui s’étaient rencontrées de manière saugrenue, nous commencions à parler dans une gêne qui était réciproque. Quelques par cela me faisait sourire de nous voir ainsi, d’habitude je n’avais pas cette attitude, j’étais un plus distant avec les gens que je ne connaissais pas restait sur mes réserver un peu pour une raison qui m’était étrangère. Puis petit à petit, alors que nous faisions un peu plus connaissance, j’avais cette impression que ce malaise disparaissait.

Je lui avais demandé ce qu’il faisait et sa langue s’était délier, on pouvait voir la passion qu’il avait pour son métier, que ce soit dans son regard, son attitude ou alors sa voix. Il avait l’air d’être de ceux qui s’y perdre corps et âmes quand il était embarqué par une énigme que la science lui posait. Un air qui n’était pas pour me déplaire, ça lui apportait un charme assez sympathique. Alors je l’écoutais parler de ce qu’il faisait, étant déjà largué rien qu’au mot génome. Pour moi tout ce côté était une langue morte dont on n’avait pas encore trouvé la clé pour la décrypter. C’était un monde obscur dans lequel je me perdais.

Par contre il avait ce petit tic, quand il était gêné qui me faisait sourire, à plusieurs reprises il s’était gratté le menton et maintenant voilà qu’il se grattait la tête un peu confuse due à son enthousiasme de parler de ce qu’il faisait. « Il n’y a pas de mal ça prouve que tu es passionné par tout ça. Personnellement c’est un domaine qui est trop compliqué pour moi. » Cela n’était nullement grave, même si ce n’était pas mon domaine, j’aimais entendre les gens parler de leur passion, de les voir s’y perdre en oubliant presque les autres. Cela prouvait que c’était leur petit monde et qu’il était fait pour ça. Moi-même parfois je m’y perdais en racontant à Kitty, Laura et ainsi qu’à Jess ce que j’avais vu dans mes cours. Maintenant c’était à mon tour de parler de mon petit monde, et sans vraiment être surprenant, mon regard se perdait un peu au loin en parlant de l’histoire. Tout m’intéressait, que ça soit l’antiquité ou le moyen-âge, cette période de la renaissance. Mais je devais avouer que j’avais un intérêt particulier pour la région mésopotamienne ou encore celle de Carthage. «En fait, j’aime l’histoire dans sa globalité, j’ai bien sûr une préférence, comme tout le monde. Mais pour moi l’histoire n’est pas rien qu’une période, c’est un ensemble. Alors, je ne me limite pas. C’est toujours intéressant quand on voit comment l’être humain à évoluer, que ça soit technologiquement ou humainement et ce que maintenant les gens font de cet héritage qui s’est construit petit à petit. Parfois c’est difficile à comprends, car on ne le peut pas vraiment quand on a pas été dans le même contexte avec les mêmes évènements. Mais c’est toujours intéressant à voir ce qui a amené à de telles choses.» Cette fois-ci c’était moi qui me laissais emporter par tout ceci. Je pris une grande inspiration, me tournait vers Calvin , le regardant avec sourire continuant à lui répondre à ses questions. « Non en fait, j’ai toujours vécu sur génosha aussi loin que je me souvienne. JE suis née sur l’île, fait mon lycée sur l’île et maintenant mes études à la fac. » JE ne disais trop rien sur ma vie, ou encore ma situation familiale après tout il n’avait pas à savoir pour le moment que j’avais vécu toute ma vie dans un orphelinat, que je l’avais quitté quand j’étais rentrée à l’université et que je faisais des petits boulots pour pouvoir vivre une vie plus tranquille. Je lançais dans un petit rire par là suite « Mais j’avoue que ça ne me déplairait pas de partir quelque temps de cet endroit. Loin de tout ce qui s’y passe et être un peu tranquille. J’avoue que ça me ferait de vacance et un bien fou. » Fallait dire qu’après tous ces évènements cela ne devait pas me faire du tort. Ça me permettrait de mettre un peu de distance avec toute cette histoire du pégasus.

Maintenant que j’avais répondu au jeune homme, c’était à moi de lui poser des questions. «  Et toi ? Tu as toujours vécu ici ? Ou tu viens comme bons nombres de personnes d’un autre pays ? » un petit temps d’arrêté avant de reprendre «Et dernière question. Tu as toujours voulu travailler dans ce domaine ? »
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Sam 22 Juil - 0:06
L’atmosphère se détendait petit à petit et la gêne laissait la place à une attitude naturelle au fur et à mesure que nous discutions, même si j’étais toujours un peu timide et gaffeur lorsque je me retrouvais face à une femme qui ne me laissait pas indifférent. Mon côté asocial n’aidait pas vraiment, je ne savais jamais quoi dire aux autres lors de discussion normale, défaut qui s’accentuait dans ce genre de cas, mais après tout, il faut bien surpasser ses défauts pour s’améliorer, j’étais capable de bien des choses, alors pourquoi pas de ça ?

Je m’étais laissé emporter en parlant de mon travail, mais cela ne semblait pas l’avoir gêné, elle m’adressa un sourire ajoutant qu’elle comprenait tout à fait, cela me rassurait. Bien souvent les gens m’adressait un sourire gêné lorsque je m’emballais car il n’y comprenait rien ou s’en fichait complètement, mais comme ils étaient trop poli pour le dire, il me répondait par un silence ou avec une réponse semblable à la sienne, mais sans ce fond de sympathie sincère. Je lui rendis son sourire tout en l’écoutant prendre la parole sur sa propre disciple scientifique et je ne tardai pas à comprendre pourquoi elle ne pouvait m’en vouloir pour m’être laissé emporter, il semblerait que je ne sois pas le seul à le faire lorsque le sujet me passionnait. Elle avait la même passion et le même engouement que je pouvais moi-même avoir, cela se voyait dans tout son être, le regard qui se perd au loin, son intonation et son enthousiasme, que des signes que je ne connaissais que trop bien.

Elle s’arrêta d’un coup avant de prendre une grande respiration et de se tourner vers moi et j’eus un petit rire étouffé avant de lui répondre en souriant. « Je vois que nous sommes pareil, des passionnés parfois un peu trop bavard. » Je l’écoutais ensuite me parler d’elle sans entrer dans les détails, compréhensible, on ne déballe en général pas toute sa vie à quelqu’un que l’on vient de rencontrer. Elle était donc d’ici, tout le contraire de moi en somme, elle n’avait sans doute jamais dû quitter cette ile pendant de longues périodes et son envie de partir un moment d’ici me fit sourire, c’est vrai qu’en y repensant je devrais peut-être aussi m’en aller quelques jours, histoire de revoir un peu mon père qui voulait me présenter sa nouvelle compagne. Il y avait bien trop de choses à faire au travail pour que j’en aie l’occasion cela dit, je ne pouvais pas tout claquer comme ça plusieurs jours et m’en aller sur un coup de tête. « Je ne dirais pas non à des vacances aussi, mais avec le boulot, je suis un peu bloqué, dommage pour moi… »

Lorsqu’elle eut finit, je me doutais que ça allait être à mon tour d’être interrogé, comme moi, elle voulait savoir d’où je venais et si j’avais toujours eu cette passion de la science. Ce genre de discussion me mettait un peu plus à l’aise, répondre mutuellement aux questions de l’autre était plus simple, les sujets étaient définis et j’avais ainsi moins de chance de passer pour un idiot. Je lui souris encore, j’avais d’ailleurs l’impression que de ne faire que ça et je me sentais un peu bêta, ce qui me fit un peu rougir. « Je viens d’ailleurs, des États-Unis et du New Jersey pour être plus précis, je suis né et j’ai grandi là-bas avec mon père. J’ai ensuite été à l’université d’Harvard et j’ai fini ici il y a environ un an après avoir reçu une super offre d’emploi. » Tout comme elle, je n’allais pas réellement rentré dans les détails, surtout les plus dramatique, ça ne le fait pas réellement d’annoncer qu’on a accidentellement tuer une de ses petites amies et que l’autre a été tuée dans un attentat, à moins de vouloir totalement casser l’ambiance.

Un petit silence s’installa pendant que je réfléchissais à sa deuxième question, cherchant à me rappeler à partir de quand j’ai voulu me lancer dans la science,  mais aussi loin que je m’en souvenais j’ai toujours été attiré par elle, la réponse allait être des plus simple. « Depuis mon enfance je dirais, mon père est un scientifique et j’ai toujours été très curieux, tout jeune déjà je l’interrogeais déjà sur ce qu’il faisait et il m’en a appris beaucoup sur la science, enfin beaucoup pour un enfant, il n’était pas tout à fait le meilleur pédagogue qui soit, mais il a fait de son mieux. J’ai alors développé mon propre amour pour la science, surtout le domaine de la génétique et je me suis spécialisé à l’université. » Moi qui voulait ne pas raconter toute ma vie, je commençais bien, j’aurais pu simplement répondre de manière plus simple, mais je m’étais encore un peu laissé alors, je n’avais rien raconté de trop embarrassant ou gênant, mais je parlais réellement trop.
Je me raclai la gorge avant de reprendre un peu amusé. « Alors, à mon tour. Qu’est-ce qui t’as poussé à étudier l’histoire ? Une histoire de famille aussi ? » Je réfléchissais à quelle question lui poser ensuite, il  y avait bon nombre de sujets, mais je ne savais pas réellement quoi aborder. J’observai mon environnement et me dis qu’il y en avait de toute simple à poser. « Hum… Encore une ou deux ! Tu viens souvent ici ? Et euh… tu y viens toujours seule ? » J’aurais pu aussi lui demander si elle venait avec ses ami(e)s ou son petit ami si elle en avait un, mais je ne savais pas comment le formuler autrement, cela me paraissait un peu stupide comme question, mais j’avais tendance à l’être dans ce genre de situation.
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Dim 13 Aoû - 17:06


Harder, Better, Faster, Stronger
Rachel et Calvin
Il y u un petit rire qu’elle laissa échapper à l’observation de Calvin. Tous deux étaient effectivement des passionnés et cela s’entendait quand ils parlaient de ce qu’il faisait dans la vie. Même si la rousse n’avait pas encore commencé la vie active. Elle avait cette étrange impression, d’être à sa place en à ce moment précis, appréciant la compagnie du jeune homme, profitant de ce moment tout simple qui était en train de se faire entre se faire entre eux. Elle apprenait doucement à le connaître, l’écoutant parler de lui sans ressentir aucun ennui. Quand il parlait du New Jerseys, elle lui demandait d’où exactement. Non pas qu’elle connaissait l’endroit, elle n’avait jamais voyagé donc elle ne savait pas si la végétation était comme sur l’îles où s’ils avaient des habitudes différentes. Mais elle était curieuse d’en savoir un peu plus.

Mais bientôt arrivait son tour à répondre aux questions du jeune, c’était un exercice qu’elle n’aimait pas vraiment. Elle n’aimait pas parler d’elle, ou encore de son passé. À dire vrai, elle n’avait pas grand-chose à dire, elle était une orpheline qui avait vécu dans un orphelinat et qui considérait ses amis comme sa famille, même si Jean en faisait désormais partie de manière définitive. Elle répondit donc de manière plus qu’évasive « En quelques sortes. » Laissant sûrement sentir qu’elle n’aimait nullement parlez de cela. Elle le ferait certainement, mais pas pour le moment « Disons simplement que mon passée est sûrement en partie responsable de ce choix…» Pour qu’elle puisse lui raconter tout ce qui concerne son enfance, il devrait certainement attendre encore un quelque temps. Le temps qu’elle le connaissait un peu plus et mieux « Connaître son passé est quelque chose d’important. Du moins à mon sens. Ça nous permet de savoir qui on est, en partie. Comment on est arrivée là et pourquoi. C’est un peu êtres dans l’histoire c’est un peu comme une quête.et en quelque sorte ça été le moyen de chercher un peu le mien. » Mais cela ne l’empêcha pas de lui sourire encore une fois.

Puis elle, lui répondit à sa deuxième question sur la fréquence de ses visites dans cette salle de gym. D’habitude elle ne venait pas vraiment, mais elle devait remuscler sa jambe la faire travailler depuis ce qui était arriver au Pegasus « Non, en fait je ne viens que depuis très peu de temps, ici. Ma jambe a besoin d’un peu d’exercices. C’est pour ça que je suis ici. » Ensuite vient la question sur l’endroit où elle vivait ou plus tôt si elle vivait seule. Elle eut un petit sourire encore une fois, pensant à ses 3 amies qui partageaient l’appartement avec elle « Et je vis avec 3 colocataires. Toutes étudiants. Parfois c’est compliqué, mais on s’entend bien toutes les 4. Puis elles sont comme ma famille.» Ce qui était vrai, elle s’était créé sa propre famille et les filles en faisaient partie. Puis elle, lui retournait sa question ajoutant une petite note d’humour « Et toi ? Tu vis seule, ou comme moi tu as des colocataires qui parfois peuvent se montrer un peu envahissants ? »

Mais la jeune femme commençait à trouver les lieux un peu inappropriés pour continue à parler de la sorte, surtout qu’ils avaient l’air de bien sympathiser. Alors un nouveau moment de gêne fit son apparition, elle commença par léger « Hum… » les joues devenant légèrement rouge, se grattant légèrement la nuque, continuant sa phrase « Ca ..te dérange si … On sort d’ici ? ». Et à sa grande surprise, il acceptait et il se donnèrent rendez-vous à la sortis de la salle de sport pour continue leur discussion toutes les deux. Dans les vestiaires Rachel envoyait un message à une des filles leur disant qu’elle avait une course à faire. Elle soupirait légèrement se disant à elle-même qu’elle était idiote, mais de toute manière elle ne pouvait plus reculer. Alors une fois habiller, elle sortit voyant Calvin l’attendre à la sortie. « Désolée de t’avoir fait attendre.  Il y a un café pas loin, on m’a dit qu’il n’était pas trop mauvais » Elle lui avait dit cela en lui montrant la direction et se sentant encore nerveuse. Car c’était une grande première, elle venait de faire le premier pas et elle n’avait pas vraiment l’habitude de cela.
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Ven 8 Sep - 14:20
Elle m’écoutait attentivement raconter mon passé et m’interrogea sur le New Jersey, je lui décris dans les grandes lignes ma ville natale, Passaic, indiquant par la suite où elle se trouvait par rapport à une grande ville bien connue, New York. Je trouvais amusant son intérêt pour la région et je ne pus retenir un léger rire amusé avant d’ajouter que je pourrais lui en parler plus en détails si elle le souhaitait. Il était assez rare qu’on s’intéresse à cette ville, les gens étaient bien souvent plus intrigués par comment était Harvard, cette si prestigieuse université, qu’ils n’auraient sans doute jamais l’occasion de visiter. Je n’allais pas m’en plaindre, c’était agréable dans un certain sens de se rappeler là où je vivais à l’époque, je me rappelais de ma première expérience de science faite avec mon père et du désastre causé dans la pièce à la suite de mon échec, un souvenir amusant qui me fit sourire.

Je reportai cependant mon attention sur Rachel, qui prit la parole, non sans montrer qu’elle ne souhaitait pas évoqués plus que cela son passé, elle restait évasive et ne donnait aucunes réelles informations. Il était évident qu’elle n’avait pas eu une vie aussi, disons agréable, que la mienne et il aurait été déplacé d’insister, même ma curiosité avait ses limites et j’étais capable, oui même moi, de savoir quand il ne fallait pas creuser tel ou tel sujet. Je l’écoutais avec attention narrer ce qui l’avait poussé à choisir ce domaine de recherche et cela ne faisait que me renforcer dans l’idée que je devais éviter d’aborder le passé avec elle, à moins qu’elle ne le fasse en premier et souhaite en parler avec moi. Malgré son sourire, j’eus l’espace d’un instant envie de m’excuser d’avoir abordé un sujet délicat, mais au final je ne le fis pas, je n’avais finalement rien à me reprocher, je n’étais pas télépathe, il m’était impossible de savoir que c’était un sujet à ne pas mentionner.

Fort heureusement les questions suivantes semblaient lui poser moins de problème et elle y répondit avec plus d’enthousiasme, j’écoutais et comprenais qu’elle avait dû se blesser à la jambe il y a quelques et que cela avait dû fragiliser le muscle. Je me retins de lui demander si ma pensée était bonne et dans ce cas, comment cela s’était produit, on ne sait jamais, cela pourrait être un mauvais souvenir.  Vint ensuite la réponse à ma dernière question, qui la fit sourire, elle ne vivait ni seul, ni avec un homme, tant mieux pour moi dirons-nous, mais avec trois autres étudiantes. Je ne fus pas réellement surpris, c’était courant pour les étudiants de recourir à la colocation, que ce soit pour le plaisir ou la facilité financière. Elles semblaient assez proches et la considéraient même comme sa famille. Et elle enchaîna par une question qui me fit rire.

« Non, je vis seul sur Fenyick, je suis plus du genre à apprécier la tranquillité, je m’imagine mal vivre en colocation. Et, j’imagine mal des gens vivre en colocation avec moi, je suis parfois difficile à vivre d’après ce qu’on m’a déjà dit. » Il était vrai que mon côté maniaque et solitaire m’avait déjà valu quelques remarques dans le passé et je n’avais pas réellement changé sur ces points là depuis cette époque.

Alors que je finissais ma phrase, Rachel rougit un peu et se sentit de nouveau gênée, alors qu’elle me proposait de sortir d’ici. Je fus surpris par sa proposition, je m’attendais plutôt à ce qu’elle attende que je lui propose de partir d’ici pour un lieu un peu moins inapproprié à une discussion. Je lui souris et accepta avec plaisir et nous nous donnions rendez-vous devant la salle avant de se séparer pour nos vestiaires respectifs. Je m’essuyais et me changeait en me demandant où nous pourrions aller, je ne connaissais pratiquement rien d’Emmann alors je n’avais aucune idée d’où aller. Une fois dehors, je vis que j’étais le premier et j’en profitai pour sortir mon téléphone et voir s’il y avait un café ou un bar à proximité qui pourrait convenir.

Elle me rejoignit quelques minutes plus tard, s’excusant de son retard et enchaînant directement sur une proposition de lieu dont elle avait entendu parler. J’acceptai tout souriant, je ne m’attendais pas à ce qu’elle prenne les devants ainsi, vu qu’elle me semblait tout autant, si pas plus gênée que moi il y a encore quelques minutes alors que nous commencions à discuter. Je la laissai me diriger, marchant à côté d’elle. Nous marchâmes quelques instants en silence avant que je brise ce dernier, j’avais l’impression que si je ne disais rien, la situation redeviendrait gênante et j’avais aussi envie de la connaître, j’aurais moult questions à lui poser, même si à l’heure actuelle, j’étais en manque d’inspiration, je lui posais donc la première qui me vint à l’esprit.

« - Et hum… en dehors de l’histoire, tu as d’autres passions ou hobbies ? Même si je me doute qu’avec tes études tu ne dois pas avoir beaucoup de temps libres. »
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Lun 6 Nov - 22:43


Harder, Better, Faster, Stronger
Rachel et Calvin
Tu avais pris la direction d’un café, non loin de la salle de sport, tu avais l’habitude d’y aller, car c’était toujours là que tu allais après avoir fait tes exercices. Tu ne prenais pas un café, non-juste un bon jus de fruit ou encore de l’eau rien de plus. Tu marchais donc avec cette nouvelle connaissance dont tu ne pouvais nier que tu le trouvais à ton goût. Une rencontre surprenante qui ne te laissait pas indifférente. Tu étais toujours un peu gêne, tu ne savais pas vraiment comment te comporter

Tu lui faisais signe pour la route que vous alliez prendre et commençais à répondre à ses dernières questions. Il te demandait si tu avais d’autres passions, tu pris le temps quelques seconde pour réfléchir et de t’apercevoir que tu n’avais pas vraiment de passion en dehors de tes cours et de ton boulot au Pegasus. Tu n’avais plus vraiment de temps pour toi et les rares moments que tu avais, tu les passais avec tes colocataires et tes amis. Cela ne voulait pas dire que tu n’avais pas de temps pour toi, parfois le fais qu’un prof soit absent te permettais d’aller flâner du côté du centre-ville d’Emman et te permettais ainsi de faire quelques boutiques.

Tu souriais au jeune homme, prenais le temps de lui répondre avec simplicité. Après tous cela ne demandait pas qu’on y mette les formes. C’était juste une question qu’on posait habituellement pour faire connaissance avec l’autre et montré qu’on avait un peu d’intérêt pour elle. Mais cela fait toujours plaisir de voir quelqu’un s’intéresser à toi. « Oui, quelques-uns, mais je n’ai pas vraiment le temps de m’y consacrer. » Et cela faisait quelque temps que ce ne t’étais pas arrivée. Tu lui réponds, toujours avec ce sourire aux lèvres, avec calme. C’est assez étrange, car d’habitude avec les personnes que tu ne connais pas vraiment tu n’es pas aussi souriant, tu as plutôt un visage fermer qui donne l’impression que tu es une personne légèrement froide. « En plus de mes études, j’ai un travail dans un café. Pour le moment, il est fermé, mais quand il réouvre, j’y retournerai. »

Alors tu essayes de t’ouvrir un peu plus, d’avoir moins le visage fermé qu’avant. Tu continues à lui parler de ce que tu aimes faire, tout en marchant. « Sinon, la lecture, passer du temps avec mes amis. Rien de bien folichon en fait » Tu réajustes ton sac sur ton épaule, montre du doigt à ton nouvel ami par ou vous deviez passer. Tu le guidais tout en lui parlant de ce que tu faisais durant tes libres ou du moins tes rares moments de temps libre. Quand tu te détendais, c’était le plus souvent avec tes amis.

Mais assez, parler de toi. Tu n’étais pas le centre du monde et tu n’aimais pas l’être de toute manière. Alors, tu lui retournes la question « Et toi, tu es plus du type à rester dans ton labo, et ne sortir que pour aller à la salle de sport. Ou, alors tu sors chaque soir avec tes amis. » Maintenant, c’était à son tour de parler un peu et de te dire ce qu’il faisait durant son temps libre. Mais avant tu lui indiquais le café en lui disant, « C’est celui-là. » Alors tu rentrais de dans pour aller prendre place.



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