✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Adrian Ettore
Sorcier
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Codename : Corrado
Pouvoirs : Dons primaires innés accordés par sa nature : Luminescence son corps émet une lueur qu'il peut étendre ou amenuiser, changer son intensité et son ampleur. Manipulation de la lumière l'énergie lumineuse peut être contrôlée et manipulée, d'origine naturelle ou artificielle, tant qu'une source est à proximité. Contrôle du plasma l'ultime manifestation de ses capacités, son paroxysme, se trouvant être en cette habilité à conjurer des éléments du quatrième état de la matière.
→ Le contrôle du plasma étant le level final de ses pouvoirs, cette capacité lui est tout d'abord inaccessible, il se retrouve à être bloqué et à saigner du nez, à trembler et à presque perdre connaissance à chaque fois qu'il tente de s'en approcher.
Dons accordés par le toucher divin : (interférence statique) son esprit le rend indétectable par autrui, et l'empêche d'être soumis au contrôle mental que de sombres âmes peuvent enclencher. (perception aura) capacité de ressentir les auras des esprits alentour et de visualiser les émanations qui en découlent, permettant ainsi de discerner les mensonges et la peur, dans l'épanchement des émotions fluidifiées. (conscience cosmique) sensibilité exacerbée en ce qui concerne sa sécurité, sensation d'être écrasé dès lors qu'un danger pour sa sûreté l'approche de trop près.
→ Les dons accordés par la divinité étant bien trop puissants pour lui, chaque utilisation de ces pouvoirs absorbent une partie de son être, le faisant souffrir atrocement, de par l'imposante prestance de ceux-ci. Il finit par être presque effacé, soumis à leur poigne et leur intensité. Contrôlé par le don, et non en contrôle du don.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 343
DCs : TOO MUCH
Pseudo : Holmesienne
Ven 21 Fév - 0:38
There's one thing I miss No one here to talk me off the edge. Lookin' for answers from everyone else.
ft. Maria HILL
Le regard concentré se perd sur le paysage découvert au delà de sa fenêtre. Les iris contemplent par après les gouttes qui s’écoulent sur la vitre tachée. Maculée de ces perles d’eau tombées des nuages encombrant le ciel en ce début de journée. Les pupilles oscillent entre les deux décors, tandis que l’agent de sécurité observe la pluie s'acharner. Il pince les lèvres et se laisse s’accouder contre le rebord de la fenêtre dans la pièce à vivre. Scrutant les passants qui pressent le pas en contrebas. Un soupir glisse sur le bout de sa langue alors qu’il cligne des paupières. Plongé dans sa contemplation mais également perdu dans ses pensées. Le souvenir de cette soirée semblant le hanter. Ravivant un sentiment familier, proche d’une mémoire qu’il a cependant oublié. Le visage dépeint sur la photographie semble appartenir au passé. Il a la sensation étrange de le connaître depuis bien longtemps. De savoir qui est la femme représentée. Il peut presque mettre des mots sur leur relation estimée. Sur ce lien qui les a unis il y a bien des années. Sa mère. Même s’il n’est certain de rien de plus, que ce sentiment étrange de familiarité. Les doutes l’assaillent mais le fugace espoir d’authenticité l’embrouille plus encore. Lui fait croire qu’il a enfin trouvé des réponses, une piste à suivre, un chemin à arpenter. Une partie de lui veut penser que c’est bien là ce dont il s’agit. Qu’il a trouvé le début de la voie à emprunter, et qu’il n’a plus à chercher désespérément quelque chose de son passé auquel se raccrocher. Une autre, bien plus sceptique, fait obstacle à la croyance initiale. Le fait se remettre constamment en question sur l’origine de la photographie. Et sur les intentions de la dénommée Sarane, qui lui a refilé l’image ce soir-là. Elle avait l’air sincère, mais si son ancien boulot lui a bien appris une chose, c’est de se méfier des apparences. Et qu’elles sont le plus souvent trompeuses.
Être induit en erreur est une hypothèse qui revient souvent lorsqu’il y repense. La possibilité que tout ceci soit un tour joué par le destin pour le narguer. Il n’est pas insensible à l’idée, mais elle laisse une amertume profondément ancrée en sa gorge. La fragrance embaumant contre son palais durant ses nuits tranquilles ou matinées d’insomnies. Il soupire à nouveau, rien que d’imaginer. Ne voulant pas partir directement dans des théories sans preuves, il estime qu’il n’est certain de rien. A l’heure actuelle. Mais pour savoir, ou avoir un avis plus objectif, il se fait la réflexion, depuis quelque jours, qu’il peut toujours aller demander des renseignement auprès d’individus compétents. Ses anciens collègues avec qui, pour certains, il s’entend encore relativement bien. Depuis sa démission, il n’a plus jamais mis les pieds au commissariat. Mais aujourd’hui, il choisit de s’y rendre de son propre gré. Adrian prend les devants et se lance de lui-même là-dedans. Attrapant ses affaires, rangeant son portable dans sa poche, récupérant ses clefs et la photographie qu’il glisse dans sa poche intérieure. L’agent de sécurité ferme derrière lui et file à sa voiture pour prendre le volant. Se couvrant avec sa veste pour se protéger de la pluie, mais peine perdue. Il est déjà bien aspergé. Les paysages défilent durant un temps escompté, tandis que les gouttes continuent de s’écouler. Et son esprit replonge en ses pensées, quand bien même son attention reste toujours accrochée à la réalité. Les yeux rivés sur la route, mais la tête ailleurs.
Les contours du commissariat se dessinent dans le paysage alentour. Le bâtiment contrastant avec l’ambiance morne imbibée par la pluie. Adrian se gare à quelques mètres, là où la première place libre se trouve être disponible. Un soupir expiré du bout des lèvres tandis qu’il s’extirpe de l’habitacle. Affrontant à nouveau l’intempérie, malgré sa veste balancée par dessus lui. Il trottine jusqu’à l’entrée et franchit enfin les portes après quelques longues secondes. S’incrustant dans le hall du poste de police, ressentant à nouveau l’énergie et l’effervescence familières intrinsèques à la brigade d’Emmann. Ses lèvres se plissent doucement tandis qu’il déglutit lentement. Il ne se sent plus à sa place ici, bien qu’il a par longtemps foulé l’enceinte du bâtiment. L’italien darde ses iris sur l’aire réservées aux bureaux des enquêteurs et inspecteurs. Un léger sourire nostalgique s’inscrivant sur son visage, alors que ses traits se décontractent doucement. Il n’est peut-être plus à l’aise et ne fait plus partie de la maison, mais il sait qu’il y aura toujours quelques bons éléments ici. Des souvenirs plein la tête, il jette un coup d’oeil au coin dédié à l’accueil. Voyant que l’un des agents standardistes est fort occupé avec un civil, il ne prend pas la peine de s’annoncer autrement que par un hochement de la tête. Suite à quoi l’ancien inspecteur passe directement dans la zone désirée. Filant vers le bureau attribué à un ancien camarade sur qui il sait qu’il peut compter. L’homme désigné se trouve bien à l’endroit prévu, derrière sa paillasse, la tête tournée vers l’écran. Il ne voit pas l’italien arriver. « Hola colega, tanto tiempo que no te veo !* » L’ancien collègue se redresse sur son siège, surpris par l’interruption impromptue. Adrian passe à côté de lui en lui tapotant l’épaule en guise de salut, et se cale contre le coin de bureau. Il ricane d’un air amusé, lorsque son ancien camarade lâche un rire en le voyant pour la première fois depuis si longtemps. Des mots sont échangés, en espagnol, une langue parlée par les deux individus aux origines latines. Il est l’un des seuls en qui Adrian a une totale confiance, et il le suivrait aveuglément. Il se fie à son jugement, pour avoir été dans le même cas que lui plus d’une fois.
« Ecoute, je voudrai pas te déranger plus que ça mais j’aurai besoin de ton aide. » Son ami hoche la tête et lui fait signe de poursuivre, lui montrant qu’il est à l’écoute. L’italien entrouvre les lèvres, passe sa langue sur la chair distraitement. Il ne veut énoncer l’existence de la photographie directement, et se contente plutôt de lui demander quelque chose de bien plus simple en l’instant. « Tu pourrais me sortir tout ce qu’il y a dans les registres, concernant une certaine Sarane ? » Il pince les lèvres, passe sa langue à l’arrière de ses dents. Réprimant le nom de famille qui vient à son esprit. Il ne pense pas qu’elle porte encore le nom de ses parents à lui, même si la possibilité reste tout de même fine. « Assez grande, 1m75 environs. Brune, yeux verts ou marrons. Fin de trentaine, proche de la quarantaine. Origines hispaniques. Je sais pas si elle a des traits spécifiques ou des particularités, c’est tout ce que j’ai de visu. » L’ancien collègue se penche vers l’ordinateur pour entamer les recherches, tandis qu’Adrian scrute l’écran depuis sa position. Il n’espère pas trouver grand chose, mais au moins de quoi disculper ses appréhensions, et évincer ses doutes suffisamment longtemps pour qu’il puisse décider quoi faire ensuite. Les secondes s’égrènent mais les informations se raréfient. Plusieurs Sarane dans la base de données, mais aucune ne correspondant à la description établie. Et après avoir étudié les profils relevés, et une fois écartés, il n’y a plus aucun résultat à admirer, rien à déclarer. L’ami semble désolé pour l’italien, qui pince seulement les lèvres, de dépit. Il pousse un soupir, et libère une de ses mains pour se gratter l’arrière de la tête. Gardant le silence un instant, ses méninges s’activant à l’intérieur de son crâne. « Okay, alors on va essayer autrement. Tente voir avec... » Les propositions et les idées s’accumulent, tandis que les registres sont écumés. Les minutes s’écoulent, alors que les recherches se font plus précisées. Mais toujours rien n’apparaît sous les yeux de l’italien démuni, qui expire de frustration. Si ce n’est les contours d’une silhouette qu’il a jadis appréciée par le passé. Les pourtours de la femme qu’il a le plus aimé au cours de sa vie. Elle est là, à quelque pas. Il l’a dans son champ de vision périphérique, figure brouillée et floue qui avance vers lui. Mais ne l’a pas encore vraiment aperçue depuis qu’il est revenu ici. A cause de ce qui préoccupe ses pensées, le plongeant en une sorte de léthargie. Et dans à peine quelques secondes, sans qu’il ne puisse le remarquer, elle va le ramener à la réalité, le faisant revenir à lui.
*:
- Hola colega, tanto tiempo que no te veo ! (esp) : • Salut mon pote, ça fait un bail !
Approximativement ce serait la traduction là, mais doit y avoir des fautes