✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 26 Sep - 19:39
Ses poumons sont en feu mais Leo continue de courir malgré tout. Il n'a pas le choix, il doit rattraper ce type avant qu'une catastrophe ne finisse par arriver. Ce genre de course poursuite font partie intégrante de son boulot, même si depuis qu'il a pris du grade il n'en fait plein autant qu'avant. Mais l'entraînement intensif des soldats du SHIELD est intransigeant même avec ses têtes hautes, ce qui fait que, même si cela fait dix bonnes minutes qu'il court à tout rompre, Leo tient ce rythme endiablé. Arme de service à la main, il hurle à tous de s'écarter, bien que les pauvres passants ont déjà compris cela quand ils se sont tous faits pousser un à un par le gars que le grand blond poursuit. Barry a peut-être un prénom de jeunot inoffensif de 15 ans mais il n'en est rien du tout. Ce grand gaillard, qui a passé la trentaine, est non seulement un poids lourd d'un gang du quartier Est d'Hammer Bay mais il semblerait aussi qu'il ait des liens avec une certaine organisation criminelle à la tête mythologique. Après une longue journée d’interventions chocs en tout genre, Barry et ses hommes, acculés par les agents du SHIELD, avaient trouvé un refuge plus que temporaire à Prenova. Mais les gangsters avaient été rattrapés par le SHIELD. Le coup de grâce avait donc été lancé par Leo, en tête de cette opération spéciale qui avait pour but de capturer tous ces bonhommes carrément malhonnêtes. Barry a toujours été de ce genre-là, même quand il faisait l'indic pour Leo quand ils étaient tous les deux des bleus dans leur domaine. Maintenant Barry gérait ses hommes, et Leo les siens, ce qui montre qu’ils sont quand même doués, l’un pour les mauvais coups, l’autre pour arrêter ceux doués en mauvais coups. C’est toute une alchimie dont ils ne pouvaient pas se passer, malheureusement. Quand toute la mission avait tourné en rixe générale, Leo avait dû se lancer à la poursuite de Barry à travers les rues de Prenova, ce qui les amenait maintenant à cet instant précis où Barry, perdant sa précieuse avance, attrape un gars au pif et pointe le canon de son arme sur sa tempe. Le pauvre homme, grand aux cheveux noir, docteur de son état bien que personne ne le sache ici, ne comprend sûrement pas tout de suite qu'il vient de devenir un otage de choix.
Leo stoppe net sa course et retient momentanément son souffle lorsqu'il comprend à son tour la catastrophe qui peut se passer si il ne la joue pas fine. Cependant il garde son arme braquée sur le malfrat. Il le sait, Barry est bien capable de mettre en œuvre les menaces qui ne tarderont pas à tomber. En prévention, Leo anticipe même si il se doute que cela ne servira surement à rien. « Barry fais pas le con ! » Les gens autour d'eux viennent de capter ce qu’il se passe. Certains hurlent, d'autres sont paralysés par le choc et la peur, quant aux derniers, ils ont la brillante idée de partir en courant ce qui reste la réaction la plus sensée à avoir dans ce genre de situation. Eo ne peut malheureusement pas se lancer dans des manœuvres de sécurisation des lieux. Il est tout seul et doit gérer une putain de prise d'otage. Mais tout de même, pour sa conscience, il se doit de ramener à la réalité les dernières personnes qui n'osent pas encore bouger. « Partez de là ! Allez-vous mettre à l’abri ! » Une fois cela fait il reporte toute son attention vers Barry et ce pauvre type qui n'a vraiment pas de chance. Le criminel est complètement agité et il a peut-être raison. Cette prise d’otage est sa dernière chance de s’en sortir indemne même si les statistiques ne sont pas de son côté. Leo le sait, Barry est de nature impulsive, c'est une brute, certes une brute intelligente, mais une brute tout de même. À vrai dire, il est capable du pire comme du meilleur, mais il se spécialise surtout dans le pire.
« Laisse-moi partir, j’te dirais rien de toute manière ! J’suis pas un rat ! » Barry n'aurait pas pointé son arme sur un pauvre type au nom étrange, Leo aurait bien volontiers rit aux éclats. Le malfrat avait été un indic de première qui n'avait pas hésité à balancer ses petits compagnons de méfaits. Il a la mémoire courte mais on pouvait le comprendre, il est mieux pour l'ego d'être un héros du crime plutôt qu'un traitre de première. Dans tous les cas, Leo faisait mieux de ne pas pointer ce point du doigt. Seul face à cette situation de crise, il doit malheureusement prendre des pincettes. « Barry, laisse partir ce type... » Il n'a pas le temps de tenter de le raisonner bien plus. Son ennemi du jour s'énerve instantanément malmenant au passage son prisonnier qu'il tient fermement agrippé par une prise experte au niveau du cou. Ça ne doit pas être bien agréable comme position... Enfin ça doit tout de même être moins dérangeant que la sensation de froid causée par le métal de l'arme pressée sur sa tête. « LAISSE MOI PARTIR OU JE LE BUTE ! » Face à cet excès de colère, Leo lève les mains en l'air, prenant grand soin de garder son arme à la main. Il ne peut pas se permettre de risquer la vie d'un civil mais il a aussi besoin de capturer Barry vivant. Si possible. Quand bien même, il compte sur ses réflexes au cas où la situation se mette à dégénérer encore plus... A vue de nez (oui oui), il y avait à peu près toutes les chances que cela arrive d'ailleurs. Il lui faut gagner du temps pour que les secours aient le temps d'arriver mais ces dernières étant déjà bien occupées avec le reste du gang de Barry, ça ne sentait pas bon du tout tout ça.
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Lun 26 Sep - 23:34
First day of my life
Il y a des jours comme ça où rien ne va. Aujourd’hui est un de ces jours, ou tu ne t’appelles pas Stephen. Tu te lèves, et tu te prends les pieds dans ton drap : résultat, tu finis la gueule par terre, à quelques centimètres de la seringue que t’as laissé traîner là la veille au soir. Sonné, tu t’es relevé et tu t’es réfugié sous la douche, où il s’est avéré impossible d’avoir de l’eau à une température décente. T’avais le choix entre deux alternatives : la banquise de l’Arctique ou les pentes du Vésuve. Ensuite, t’es parti t’habiller, et tu t’es rendu compte que t’avais une tache sur ta chemise. Non mais sérieusement ? Bon, après il y a bien eu la pénurie de donuts à la boulangerie du coin, le temps un peu trop froid à ton goût et bien sûr, ce mec qui court vers toi avec un flingue à la main.
Attends, quoi ? C’est la panique dans la rue, une grosse course poursuite à pied, arme au poing, à l’ancienne. L’espace d’un instant, tu ne réalises pas, tu penses que ce que tu vois, cette scène tout droit tirée d’une série policière à grand spectacle, n’est pas vraiment là. La réalité te rattrappe violemment quand ce mec qui court vers toi décide de te prendre en otage.
— Hé !
Ton cri est étouffé dans cette gorge qu’il te serre dans son bras, te faisant une clé dont tu ne peux pas t’échapper. Pas aussi simplement, ou pas tout seul. Pas sans casse : tu sens la morsure glaciale du canon contre ta tempe. Tu frissonnes sur le coup, tu te paralyses sous la peur, comme n’importe qui.
— Ouais laissez-moi partir !
Ces quelques mots qui s’échappent de tes lèvres te rendent un peu plus confiant, comme si en parlant tu pouvais récupérer de cette contenance que tu viens soudainement de perdre. T’as toujours été un bavard, et d’une certaine manière, bavasser te rassure.
— Laissez-le partir aussi, laissez tout le monde partir, ok ? Je veux dire, y a pas encore eu mort d’homme, hein ? Mais ça pourrait être le cas ! Barry, c’est ça ? Hein, Barry, je suis sûr que t’es pas un mauvais gars, si ça se trouve c’est lui le méchant, après tout, on sait pas hein, mais si tu me tues, t’auras du mal à prouver ta bonne foi, crois-moi… Et puis, me tue pas, vraiment j’en vaux pas la peine, attends, te retrouver à croupir au fond d’une prison sordide à passer entre les mains des pires violeurs juste parce que t’as buté un pauvre type en pensant qu’il valait quelque chose comme otage, non vraiment, ce serait débile…
Après, peut-être que tu parles un peu trop aussi. T’y penses pas, mais ta loquacité pourrait tout à fait être un excellent mobile de meurtre. Entre autres.
AVENGEDINCHAINS
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Sam 8 Oct - 14:02
Eo ne voit vraiment pas ce qu'il peut bien faire de plus que d'attendre. Il n'a pas le champ libre pour mettre Barry hors d'état de nuire, ce dernier se servant à merveille de son très grand otage pour lui servir de bouclier. C'est un peu rageant mais il prend son mal en patience tel le professionnel qu'il est. Il guette une ouverture même si elle tarde à se montrer et en attendant il blablate bien qu'en la matière l'otage semble être bien meilleur que lui. Il est un peu sur le cul de voir même que ce type prend la parole. Il n'a jamais vu ça dans sa carrière qui, si elle n'est pas encore très longue n'est pas non plus si courte que ça. Mais ce que Leo ne voit pas venir c'est la fin du monologue de gars si étrange soit-il. Littéralement, il allait finir quand de déblatérer son speech ? Bouche bée, Leo ne sait même pas comment couper l'inspiration soudaine du grand brun. Il fallait le faire avec diplomatie, pour ne pas exciter encore plus Barry, mais ce n'est pas évident du tout. D'ailleurs il ne sait pas vraiment comme faire donc il laisse faire, jusqu’au point final.
« Laissez-le partir aussi, laissez tout le monde partir, ok ? Je veux dire, y a pas encore eu mort d’homme, hein ? Mais ça pourrait être le cas ! Barry, c’est ça ? Hein, Barry, je suis sûr que t’es pas un mauvais gars, si ça se trouve c’est lui le méchant, après tout, on sait pas hein, mais si tu me tues, t’auras du mal à prouver ta bonne foi, crois-moi… Et puis, me tue pas, vraiment j’en vaux pas la peine, attends, te retrouver à croupir au fond d’une prison sordide à passer entre les mains des pires violeurs juste parce que t’as buté un pauvre type en pensant qu’il valait quelque chose comme otage, non vraiment, ce serait débile… »
Barry semble aussi étonné qu’Eo. Son air un peu choqué lui donne un petit côté ahuri qui ne va pas avec sa carrure body-buildée. L’agent du SHIELD n'en mène pas vraiment plus large et aurait été tenté de lâcher un « Euuuuh » perplexe. On a rarement vu ça dans les dynamiques normales de prises d'otage. N'ayant pas le manuel des instructions à suivre, le trio se lance dans de l'improvisation totale. Barry malmène méchamment sa victime tandis qu'il se met à hurler, perdant visiblement les rennes des événements ce qui semble le faire quelque peu paniquer. Et voir Barry paniquer est la dernière chose que Leo veut. Ca sent mauvais tout ça, très mauvais. « Ta gueule toi ! C'est quoi cet otage qui fait que parler là !? » Barry regarde Eo qui ne peut s'empêcher d'hausser les épaules tout en y allant de son commentaire. Comme dit auparavant, les deux gaillards se connaissent bien et même s'ils sont aujourd'hui ennemis ils se sont toujours assez bien tolérés. « Franchement... Je saurais pas dire. » Barry se contente de cette réponse et il love le canon de son arme sur l'épaule de sa victime, l'agitant au passage comme si le pauvre n'était qu'un banal orangina. Il y va à nouveau de la menace, vide d'intention surement mais Eo n'en aurait pas mis sa main à couper non plus. « Tu te la fermes ou tu vas le regretter ! » Le grand blond réagit à se tour, se dépêchant d'essayer de calmer le jeu malgré la tournure que sont en train de prendre les évènements. D'ailleurs il remet Barry en joug même si ses paroles sont encore prononcées dans le but d'arriver à un compromis. Dans ce genre de moment, il n'y a rien de mieux que les compromis. « Wowowow ! Il a pas tort Barry, si tu fais ça tu vas finir en prison à vie ! Rends-toi et on pourra négocier avec le procureur... » Mais c'est trop tard et Barry presse le détonateur.
Le coup part aussitôt, claquant, sonore, sanglant. La balle vient se loger dans l'épaule de l'otage qui prend maintenant un grade de plus : blessé. Fait chier. Leo en sursaute presque, carrément surpris par l'acte de Barry qu'il sait pourtant être un grand impulsif. Ce dernier est au pied du mur et de toute évidence la case « deal » avec le SHIELD ne fait pas parti de ses plans malheureusement. « Je rigole pas Jüng ! » Le gangster replace le canon de son arme sur la tempe du pauvre malheureux dont le sang commence à parsemer le sol. Eo étant d'un spontané très spontané, il ne peut s'empêcher de s'écrier quelque chose de clairement inutile, mais que voulez-vous c'est plus fort que lui. « PUTAIN BARRY ! » Il faut dire que la réaction du bad boy est carrément plus que disproportionnée, certes le pauvre prisonnier s'était lancé dans un monologue assez agaçant, mais de là à lui tirer dessus en représailles... Ils sont pas des monstres tout de même ! Un peu de civilité que diable ! Ils sont dans de beaux draps maintenant tiens. L'otage perd du sang a vu d'œil et bien que la blessure ne soit pas mortelle, il fallait vraiment qu'il se rende à l'hôpital au plus vite... Leo sert sa grippe sur son flingue et guette le moment où Barry fera une erreur. Il doit absolument agir maintenant et il compte bien le faire. Tant pis pour Barry, fallait pas jouer au con.
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Lun 10 Oct - 21:46
First day of my life
Apparemment, ton monologue a fait son petit effet. C’était pas exactement calculé, mais tu t’es dit que le mec devait pas avoir l’habitude d’avoir un mec qui raconte sa vie alors qu’il le tient en otage. Autant tenter sa chance, non ? La dope te rendait vraiment impavide. Ou juste cinglé, au choix. Ta tirade n’a comme réponse que des ‘euh’ hésitants, et la perplexité toute perplexe de deux hommes qui sont entrés dans ta vie aujourd’hui. Tu espères d’ailleurs qu’ils en sortent assez rapidement, ta vie est déjà assez moisie comme ça, merci bien ! Bon, on te dit de la fermer, alors tu optempères. Enfin, à ta façon, c’est évident.
— Ok ok, je dis plus rien, voilà, vous avez gagné, je la ferme, tss…
Toujours obligé d’avoir le dernier mot, hein ? Tu étais déjà comme ça étant môme, l’agaçant M. Je Sais Tout qui l’ouvrait dès qu’il le pouvait et ne supportait pas qu’on lui dise de la mettre en veilleuse… Au moins, ça, ça n’a pas changé.
Tu fais la moue, davantage vexé qu’apeuré désormais. L’autre gars avec son flingue, celui qui a l’air d’un flic, il se permet même de reprendre tes arguments de négociateur pour essayer de te faire relâcher par le fou furieux qui te tiens en joue. Tu ne peux t’empêcher de hocher la tête :
— Ah vous voyez ! Je suis pas si con quand m… AH !
Bon, en réalité, ton cri est un peu plus long et percutant que ça. Le mec t’a tiré dessus ! Il a osé ! Non mais sans blague !? On ne t’avais jamais tiré dessus avant, et t’aurais jamais cru qu’on pouvait être poignardé et brûlé en même temps. Ton épaule te donne l’impression d’avoir explosé en mode ballon de baudruche, et tu te rends compte que tu ne peux plus vraiment utiliser ton bras. Ah bah bravo, comme si les mains ça te suffisait pas déjà ! J’vous jure, quelle journée de merde !
— Mais ça fait mal ! J’ai besoin de mes bras moi ! Et du reste aussi ! Et vous là, faites quelque chose ! On vous paie avec nos taxes et à quoi vous servez !? À que dalle oui ! Putain j’ai MAL !
Même blessé, impossible de te faire taire. D’ailleurs, qu’ils essaient tiens. T’as un caractère trop merdique pour te laisser faire. Avec toi, ils vont apprendre le véritable sens de l’esprit de contradiction. Bien fait pour leur gueule, fallait pas être aussi nuls.
AVENGEDINCHAINS
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Sam 5 Nov - 13:14
Leo n'en revient pas. Tout est en train de dégénérer a une vitesse fulgurante. Le coup est parti sans prévenir, faisant presque sursauter l’agent du SHIELD, et pourtant Barry ne semble pas pour autant calmé. Au contraire, il est au summum de l’agitation et menace toujours l'otage comme s'il était prêt à appuyer de nouveau sur la détente si ça pouvait lui permettre d'avoir un peu de calme pour se concentrer enfin. Si ça n'avait été que cela, Leo aurait peut-être pu reprendre les choses en main mais jamais auparavant le facteur otage n'avait été aussi déterminant. Pourtant il fait ça depuis longtemps vu qu'il a fait partie de l'équipe d'intervention spéciale mais un otage qui engueule le négociateur, il n'en a jamais vu. Il est sur le cul, vraiment. « Mais ça fait mal ! J’ai besoin de mes bras moi ! Et du reste aussi ! Et vous là, faites quelque chose ! On vous paie avec nos taxes et à quoi vous servez !? À que dalle oui ! Putain j’ai MAL ! » En d'autres circonstances, Leo aurait ri, très franchement même, parce que cette situation est tout simplement énormissime de par son absurdité. Mais l’allemand reste le plus concentré possible et compte bien faire de la grande gueule de la victime un point positif dans cette affaire. Le grand brun gigote beaucoup (on le comprend, il a MAL) et à coup sûr, Leo aura bientôt le champ libre pour mettre Barry hors d’état de nuire. Il ne lui faut pas grand-chose, juste quelques secondes, et le bon angle. Le commandant en second est un franc-tireur et compte bien le prouver encore aujourd'hui. Il garde son arme braquée sur son ennemi du jour et attend alors que ce dernier s'énerve à nouveau sur le grand brun ce qui ne se fait pas attendre. « Mais ta gueule toi ! » Le pauvre, on ne le laisse même pas exprimer le fait qu’il a MAL mais après tout, il ne semble pas avoir besoin d’une permission pour parler ce type.
Barry secoue à nouveau son otage comme si cela allait enfin le faire taire. L’espace de quelques secondes, il s'oublie un peu. Ce n'est qu'un infime moment mais durant celui-ci, l'otage ne fait plus barrière de son corps. C'est le moment parfait pour Leo. Il ajuste son tir rapidement et un second coup détonant part alors pour se loger dans l’épaule du gangster, ce qui le désaxe sous le choc de l’impact donnant la voie libre pour un nouveau tir qui atteint finalement le torse de Barry. Le criminel finit à terre et il est accompagné de son otage entraîné dans sa chute. Mais ce n'est pas pour ce dernier que l'agent Jüng se fait le plus de soucis. Il espère ne pas avoir tué Barry, non seulement parce qu'il ne souhaite jamais la mort de quelqu'un mais aussi parce que ce dernier a encore plein de trucs à leur dire. Clairement, mort, il ne servirait pas à grand-chose.
L’agent du SHIELD garde son arme pointée sur Barry alors qu'il s'approche rapidement des deux blessés et vu qu'il est multitâche (cet homme !) il en profite pour appeler des ambulances en urgence en parlant au micro de son uniforme. « Code 10, besoin d’une ambulance à l’angle de la 5ème et la 7ème, deux blessés dont un civil, je répète deux blessés dont un civil ! » Il ralentit un peu en arrivant à hauteur de Barry mais il se dépêche pourtant d'éloigner l’arme de l'homme en la poussant plus loin d'un coup de pied. Ce n'est qu'une fois cela fait que son regard se pose à nouveau vers l’otage maintenant libéré... et mal en point. Il doit avoir sacrément MAL quand même… Enfin, Leo étant Leo, et n’ayant pas un naturel très grave, loin de là même, il lui sourit. « Sacrée technique que vous avez là pour distraire les preneur d’otage. Faites pression sur la plaie. L’ambulance sera là dans trois minutes. » Il ne sait pas que le pauvre malheureux est médecin de profession et que ses bons conseils doivent lui paraître parfaitement ridicules. Il s'en fiche un peu, pour l'instant il faut qu'il check l'état du criminel. Après avoir rangé son arme de fonction, le commandant en second se met lui aussi à donner dans le point de pression. La vérité est pourtant qu'ils auraient besoin d'un vrai médecin pour le coup car Barry est mal en point. « Quelqu'un est médecin !? » Léo regarde aux alentours tandis que le sang de Barry lui inonde les mains sans qu’il semble pouvoir y faire quoique ce soit. Il a presque mauvaise conscience mais doit aussi la mettre de côté. Positiver, c'est son fort et si le fait de croire que Barry va s’en tirer peut l’aider à tenir le cap alors il le fera.
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Lun 19 Déc - 8:00
First day of my life
Tu n’as jamais été pris en otage, alors il faut excuser ton manque d’expérience en la matière. Tu ne connais pas les codes, les petites habitudes des otages, c’est un peu comme un choc culturel, tu parles pas la langue quoi. Loin de toi l’idée de perturber cet agent des forces de l’ordre dans sa noble tâche mais t’être pris une balle dans l’épaule ne te rend pas plus silencieux, ce qui était bien dommage pour les oreilles aux tympans martyrisés de l’homme qui te tenait en joue.
Tu gesticules sous l’effet de la douleur, et finalement assez pour laisser une fenêtre à l’agent, qui saisi l’occasion pour tirer. Une fois pour l’épaule du preneur d’otage, et une seconde fois dans le torse. S’il voulait l’abattre, c’était exactement cela qu’il fallait faire ! Tu t’en serais même réjoui, si seulement tu n’étais pas tombé en arrière dans l’opération, atterrissant lourdement sur le corps de ton agresseur qui était désormais très occupé à repeindre le trottoir avec son sang.
L’agent se précipita alors sur vous, appelant des secours. Oh, il n’avait pas trop à s’en faire pour le mec qui était sous toi, dans quelques dizaines de minutes son sort sera réglé. Tu n’as pas vu en détail par où la balle était entrée, mais en roulant sur le côté pour te défaire de son emprise, tu vois bien que c’est mal barré pour lui. Tu t’en fous un peu de toute façon, et tu préfères tourner la tête vers l’agent qui balance une remarque sur ta façon de gérer le danger pendant une prise d’otages. Et… qui se permet aussi un conseil aussi stupide qu’évident. Tu ne bouges pas ton bras et de l’autre main, tu fais effectivement pression sur la plaie et ça te fait un peu chier tu vois, parce que tu as l’impression de lui obéir alors que pas du tout. Tu le savais déjà. T’as pas besoin de lui.
— Je sais pas si c’est une technique très efficace mais s’il croyait que j’allais me taire et me laisser faire, c’est raté.
Si l’esprit de contradiction a une incarnation terrestre, c’est bien toi : prêt à faire chier le monde même aux dépens de ta propre santé. Bon après, avec tout ce que tu prends, c’est pas comme si tu y tenais beaucoup, à ta santé. De l’extérieur, on pouvait même croire que tu faisais un concours contre le destin pour savoir lequel réussirait à te bousiller définitivement en premier. Quelle tristesse, n’est-ce pas ?
Tu réagis un peu en retard en entendant l’agent gueuler après un médecin. Ah bah bravo. Ça fait des trous dans les gens, et après ça hurle au secours, belle mentalité ! Toujours assis par terre, tu ne peux t’empêcher d’éclater d’un rire aux accents de désespoir et de sarcasme.
— Moi ! Je suis médecin ! Mais si vous croyez que je vais vous aider à soigner cette pourriture, vous vous foutez le doigt dans l’œil jusqu’au coude !
Ingrat, toi ? Nooooon…. si peu. Disons que tu as tes principes, ton propre code d’honneur perso, et soigner les connards qui te foutent des bastos dans l’épaule, ça n’en fait malheureusement pas partie. Sauf si on alignait une grosse somme d’argent. À la limite, pour un ou deux millions, tu pourrais le faire. À contrecœur et en traînant les pieds, mais tu le ferais.
AVENGEDINCHAINS
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Sam 28 Jan - 15:34
Ça pue. Ça pue du cul. Ça pue du cul mais genre grave. Barry va lui claquer entre les doigts, il le voit venir en plein dans sa tronche. Son positivisme -pas forcément légendaire- se fait la malle, apeuré par la quantité de sang qui inonde le sol. Barry est littéralement au bout de sa vie et, même là, il trouve le moyen d'être de mauvais poil, toujours avec une certaine distinction bien sûr. « Jüng, sale enfoiré ! » Ouais... le criminel a sûrement le droit de l'insulter, après tout, il va sûrement y passer. On comprend donc qu'il soit un tout petit peu aigri. Enfin Leo, bien que lui ayant tiré dessus à la base, fait tout pour sauver son ancien indic. Ancien indic, ainsi qu’un homme à part entier, et ceci est un argument suffisant pour que Leo tente tout ce qui est en son pouvoir. Mais il espère surtout qu'un médecin se trouve, par miracle, parmi les spectateurs de cette triste scène. Il a de la chance, c'est le cas, après la chance vous savez, c'est tout relatif. « Moi ! Je suis médecin ! » Leo tombe des nues. Il ne pensait pas, en demandant si un médecin se trouvait là, que quelqu'un lui répondrait par l'affirmative. Le commandant en second tourne la tête et constate que c'est l’otage trop bavard qui vient de répondre. Owaw... le monde est bizarrement fait quand même. « Mais si vous croyez que je vais vous aider à soigner cette pourriture, vous vous foutez le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! » Non mais c'est les montagnes russes ou quoi ? À un moment il désespère d'avoir un mort de plus sur la conscience, puis il se dit « Oh putain, ce miracle ! Y'a un putain de médecin ! » Et voilà que ce dernier lui fait limite un énorme fuck à la tronche. Le destin a quoi d'autre en réserve pour lui ? Un second médecin qui, en traversant la rue pour venir sauver Barry, se ferait écraser par une bicyclette ? Non mais c'est une vaste blague ou quoi ?
Leo en reste sur le cul, pressant toujours fermement sur le trou béant qui perfore le corps de Barry. Ce dernier vient de tourner de l'œil, laissant l’allemand seul face à son incrédulité. « Sérieusement !? Vous déconnez là j'espère ? » Son ton se fait plus surpris qu'énervé mais la balance s'inverse rapidement. Leo est un type comme un autre. Il n’est pas forcément quelqu'un de bien. Il n'est pas forcément quelqu'un de mauvais non plus. C'est le parfait entre deux, en plein dans la normalité de conscience. Lui-même, ça lui coûte un peu de devoir sauver Barry, parce que bien qu'il l'ait connu en tant qu’indic, il sait bien que ce n'est qu'une pourriture. Et pourtant, il essaie à ce moment même de l'empêcher de crever en pleine rue. Pourquoi ? Parce qu'il a besoin de ses renseignements et parce qu'il a une putain de conscience. Alors certes, le doc vient de se faire trouer l'épaule à cause du trou du cul allongé sur le pavé, mais putain... c'est son devoir de le sauver non ? À cette simple pensée, Leo s'emporte au fur et à mesure que ses mots s'enchaînent. « Y'a pas un sermon à la con qui vous oblige à venir en aide à ceux qui en ont besoin ?! Vous avez intérêt à faire votre max pour le sauver sinon vous allez vous retrouvez devant les tribunaux et, si c'est pas le cas, je peux toujours vous péter la gueule ! » Bon en vrai, il a sûrement pas le droit de faire ça et pourtant c'est pas l'envie qui lui manque. Le dernier souffle de vie de Barry ne tiendrait pas à cette simple pression sur sa plaie, Leo aurait déjà attrapé le connard de toubib par le col pour le malmener à son tour. Au lieu de ça, il se passe les nerfs en appuyant encore plus sur l'issue de sortie de tout ce sang qui forme maintenant une flaque autour de lui. Il est dégoûté. Dégouté des imbéciles qu’on peut trouver sur terre. Putain, il pouvait y avoir de ces crétins. « Putain de toubib de merde. » Il lui reste que ça, des insultes pour passer ses nerfs mis à rudes épreuves, non pas par la prise d'otage, mais par un petit con capricieux qui semble pourtant plus vieux que lui. Ça le dépasse, Mais est ce qu'il y peut vraiment quelque chose ? Même lui casser le nez ne changera rien. Barry va mourir.
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