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Pleeease, save me from them (Pietro&Jennifer) FLASHBACK
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 23 Nov - 22:56
Pleeease, save me from them


Qu’est-ce que j’étais venue faire ici ? Enfait je savais exactement ce que j’étais venue faire ici. J’étais venue assisté à une soirée mondaine de charité pour voir quelle fichue cause je supportais. Sauf que bon, à part des robes de soirée à faire pâlir des stylistes et des nanas roulées de façon à me faire pâlir moi, je n’avais quand même pas vu grand-chose. Donc je savais ce que j’étais venue faire. Mais je ne savais vraiment pas pourquoi. Enfin si ça aussi je savais. Je savais que j’étais venue parce que mon crétin de cousin m’avait convaincu de venir. D’ailleurs en parlant de crétin de cousin, il était où lui ? Non parce qu’il m’avait promis de venir, d’être mon cavalier pour cette drôle de soirée où je ne voulais pas aller. Déambulant dans les pièces, je finissais par comprendre qu’il ne devait vraiment pas être là. Je sortais mon téléphone et composais son numéro rapidement. Bruce, tu es où ? Chez moi, pourquoi ? T’es pas sérieux ? Tu avais promis de venir à la charité avec moi ! Je soupire et me laisse tomber sur la chaise la plus proche. Il abuse vraiment. A veut dire que je suis venue toute seule. Désolé ? Tu as mis une robe de soirée ? Oh je le sens venir gros comme une mais là. Oui. Je te jure si tu es à ton boulot alors que j’ai quitté le mien pour ça… Je te colle un procès au cul. Non je suis sur mon canapé. Et toi tu vas profiter de la soirée et de ta jolie robe pour aller séduire quelqu’un que ton père arrête de vouloir que je te présente des gens. Je dois me retenir assez fort pour lui hurler que je l’embête. J’ai pas l’intention de rencontrer quelqu’un moi. J’étais juste venue pour faire un effort et passer une soirée avec mon cousin. Je finis par lui céder et lui dire que oui, je ferais un effort. Alors qu’en fait, je n’ai qu’une envie : me casser d’ici. Je range mon téléphone et me lève, l’air bien boudeur. Pourquoi je suis ici déjà ? Ah oui œuvre caritative. J’ai envie de grogner mais les filles de bonne famille ne font pas ça. Je finis par attraper un verre de champagne en évaluant mes options. Parce que je risquais pas de voir quelqu’un d’autre que j’avais envie de voir ici. Ou alors ce serait une bonne surprise. Et que j’avais fini par dire à Bruce que j’allais rester. J’étais encore entrain d’hésiter quand j’aperçu qui progresser pas très vite mais tout de même dans ma direction, Nancy. Oh bordel, je détestais cette fille. Désolé des gros mots mais elle était tout simplement détestable et j’évitais ces soirées entre autres pour ça.  N’écoutant que mon courage, je fuis. Je me dirige vers une pièce, à peu près vide mais j’entends tout de même ses foutus talons. Plan de secours Jennifer ! Tu es une avocate, ton boulot consiste à être capable de trouver une solution suite à un retournement de situation. Je pouvais trouver une solution. Je pouvais… oh une porte ! Sans réfléchir, j’ouvrais la porte, entrais et refermais derrière moi. Et me voilà… dans un placard. Je me retournais tant bien que mal pour avoir le visage vers la porte. J’entendis des talons passer… et repartir. Sauvée ! J’attrapais mon téléphone, rangé dans une petite pochette pour envoyer un sms à Peggy. Devine qui est cachée dans un placard à une soirée de charité ? Je vais tuer Bruce. Je souris, sachant que ça ferait surement rire ma meilleure amie. Genre, elle allait probablement bien se moquer de moi. Je fus prise d’un fichu rire, me mordant les joues pour me retenir de calmer. Non parce que le placard qui rit, c’est suspect. Je reculais quand mon talon cogna contre quelque chose. Me tortillant un peu, je me baisais pour attraper le truc par terre. Une bouteille… M’éclairant de mon téléphone je regardais l’étiquette. Oh vodka. Prudemment je débouchais la bouteille et en buvais une gorgée. Aaaah ! Ce qu’il me fallait pour supporter la soirée. Lasse, je retirais mes escarpins et me laissais aller contre le mur du placard. Huum, tranquillité ! Bon d’accord, j’étais en robe de soirée, avec un chignon compliqué, l’impossibilité de me frotter les yeux sans me transformer en panda mais j’étais bien dans ce placard.  Je devrais m’en installer un au bureau tiens. J’étais sur le point de porter la bouteille à mes lèvres encore quand j’entendis des pas s’approcher. Je me stoppais dans mon mouvement, fermant les yeux et priant pour que la personne passe son chemin. Mais je ne priais pas longtemps, entendant la porte derrière laquelle j’étais cachée s’ouvrir. Non. Non. Nooon. Bon dieu, faites au moins que ce ne soit pas Nancy.  J’ouvre les yeux, réalisant l’image que je devais présenter nue pied avec une bouteille à mi chemin de mon visage. Oh mon dieu. Bonsoir Votre Altesse. La honte totale. Je vois pas qu’est-ce qui aurait pu être plus honteux que me retrouver face au Prince Pietro là… Peut être me retrouver face à son père ? Fin ça reste énormément la honte.
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Jeu 1 Déc - 19:56
Please, save me from them




Cela faisait près d’une heure que Pietro était arrivé sur place et il en avait déjà marre. Et dire qu’il allait devoir assister à ce genre d’événements mondains pour les cinquante prochaines années. Juste à y penser, il en avait des migraines. Heureusement que c’était facile pour lui. Il était quelqu’un de très sociable et de très charmant. Les gens aimaient lui parler parce qu’il était bon public. Même s’il détestait ce monde hautain, coincé et discipliné, il devait avouer que la plupart des personnes avait un vécu des plus intéressants. Ils étaient cultivés et avaient toujours un tas d’histoires à raconter. Pietro avait une belle prestance et il avait découvert au fil du temps que ce que souhaitait les gens, c’était de se faire écouter. Alors, il affichait son sourire le plus amical et invitant, puis il écoutait attentivement ses interlocuteurs. Il hochait la tête pour montrer qu’il était toute ouïe, il riait au bon moment et disait quelques mots lorsque c’était nécessaire et qu’on lui posait des questions. Il était toujours poli et souriant, si bien qu’il réussissait à avoir tous ses riches dans sa petite poche arrière. Il adorait faire rire les messieurs et charmer les petites madames. Il ne restait jamais avec le même groupe plus de quelques minutes prétextant que c’était son devoir de s’entretenir et de remercier tous les gens présents. C’était un moyen de ne pas trop s’ennuyer. Il était toujours très poli et les gens l’appréciaient. Chaque semaine, un événement du genre était organisé et comme il était le prochain roi, son père l’obligeait à s’y rendre pour se familiariser avec les gens qui faisaient rouler leur économie. Il ne détestait pas complètement ce genre de soirée, mais c’était toujours la même chose.  Il remerciait les donneurs, organisateurs et bénévoles, il disait des bons mots sur la cause en question, il mangeait quelques canapés, il buvait des litres champagne et flirtait avec les jolies serveuses. Le problème était que les soirées de charités étaient interminables. Elles commençaient en début de soirée et s’éternisaient jusqu’à tard. Si c’était juste une ou deux heures, ce serait beaucoup moins emmerdant. Surtout qu’au fil des semaines, c’était toujours les mêmes visages qu’il apercevait, si bien que les conversations revenaient toujours au même et ça devenait vite ennuyeux.

Ce soir-là, Pietro avait prévu le coup. Quand il était arrivé, il avait déposé une bouteille de vodka pleine dans un placard situé à l’extérieur de la salle de conférence. Le champagne était délicieux, mais il avait toujours besoin d’un truc plus fort pour lui mettre les idées en place et réussir à lui faire traverser la soirée sans retenir un bâillement. Wanda avait laissé supposer qu’il devenait alcoolique lorsqu’elle l’avait vu prendre la bouteille dans la réserve personnelle de leur père. Il avait roulé des yeux comme seule réaction. C’était n’importe quoi. C’était pour le bien de tous. Le sien et celui des invités. Il n’y avait rien de mal à prendre quelques verres supplémentaires pour se délier un peu la langue et passer une agréable soirée. Il était donc, à quelques reprises, sortit de la salle pour respirer un peu et prendre une rasade d’alcool fort et lui donner la force et le courage de continuer de jouer les princes modèles. Il s’excusa gentiment auprès du trio de bonhommes qui déblatéraient sur les derniers événements. S’il y avait bien un sujet qu’il tentait d’éviter, c’était bien celui-là. Comme il avait été présent lors des deux catastrophes, les gens prenaient pour acquis qu’il en savait plus ou qu’il avait des théories ou opinions sur le sujet, alors que tout ce qu’il voulait c’était passer à autre chose et avancer. Il avait prétexté devoir se rendre à la salle de bain avant de s’esquiver vers le placard de la liberté.

Il marcha tranquillement pour ne pas éveiller les soupçons. Pas qu’il avait honte, mais ce n’était pas toujours bien vu de voir le prince boire de la vodka à même la bouteille. Il ne voulait pas que l’on parte des rumeurs à son sujet. Il salua d’un sourire mielleux deux jeunes filles de bonne famille qui se chuchotaient à l’oreille tout en le regardant. Il attendit qu’elles disparaissent avant d’aller vers l’armoire dans laquelle se trouvait son précieux. Il vérifia une dernière fois les alentours et une fois que la voie fût livre, il ouvrit la porte. "AAAAH WHAT THE FUCK" Il s’était reculé de quelques pas en apercevant qu’une jeune femme était dans le placard alors que les dernières fois qu’il était venu boire, elle ne s’y trouvait pas. "Fuuuuuck. Vous m’avez fait peur bordel de merde! " Il reprit ses esprits et son calme. "Pardon. Bonsoir. Je ne m’attendais pas à y trouver une charmante demoiselle. " Il pouffa de rire, puis il sourit son regard bleuté avait déjà commencé son observation de la belle brune aux yeux ensorcelants. "Vous avez trouvé ma bouteille à ce que je vois. Vous permettez?" Lui demanda-t-il en apercevant la bouteille déjà bien entamée dans les mains de la femme. Il ne lui en voulait pas du tout. C’était même très cocasse de là retrouver là. Il s’empara de son alcool et en bu une très longue gorgée, il en avait bien besoin. Il lui redonna la bouteille en s’essuyant la bouche du revers de la main. "Elle est bonne hen? "Réserve spéciale du roi. Profitez-en! Il lui fit un clin d’œil. "Vous aussi vous trouvez ça ennuyant?" D’un coup de tête, il pointa la direction de la salle où des dizaines de personnes hautaines étaient en train de parler de leur fortune et de leur réussite.


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Lun 5 Déc - 22:10
Pleeease, save me from them


Je me suis cachée dans un placard. Des fois je me demande vraiment ce qui va pas chez moi. Non parce que quand je formule cette phrase dans mon esprit, je me dis que quelque chose cloche. J’ai bien envie de dire que c’est de la faute de Bruce, qu’il avait qu’à venir avec moi comme il l’avait promis, que si j’avais su je ne serais pas venue, ça ne changeait pas le fait que je m’étais cachée dans le placard pour échapper à Nancy, une ancienne camarade de la fac. Et que j’avais tout de même un peu honte de faire ça. Mais le pire dans tout ça ? Je crois que c’est quand la porte s’est ouverte et que j’ai compris que quelqu’un allait savoir que je m’étais cachée à cet endroit là. C’est un peu la honte. Pas vraiment une preuve que je suis une femme accomplie et tout voyez-vous. C’est totalement la honte oui. Surtout que je reconnais tout de suite le visage qui se présente devant moi, visiblement surpris et criant quelque chose que la décence m’empêche de répéter. J’avais devant moi Pietro Lehnsherr, le prince de Genosha. Comment pas le reconnaitre ? Je veux dire ce n’était pas comme si je voyais très régulièrement son visage à la télé ou dans les journaux. Pas comme si je l’avais déjà aperçu de loin à quelques évènements de la famille royale ou ce genre de chose. Ni comme s’il était bel homme et donc assez difficile de l’oublier avec ses cheveux bouclés qui faisaient craquer pas mal de jeunes femmes. Je vous en prie, criez pas ! J’avais murmuré pas très fort, ne sachant pas si la surprise lui permettrait de m’entendre. Mais s’il criait on risquait d’être repéré. Et déjà que ça serait honteux pour moi, en plus c’était sur que je finirais pas d’éviter Nancy. Bref, ne pas crier monsieur le prince s’il vous plait. Je faisais mon visage suppliant, qui ne resta que quelques secondes avant que je me mette à pouffer quand il me déclarait que je lui avais fait peur. Je vois ça. Désolé, ce n’était pas le but de la manœuvre Votre Altesse. Je sais déjà que je suis toute rouge, j’ai même les joues qui me chauffent. Bientôt je pourrais faire radiateur pour les froides soirées de Genosha. C’était un peu la honte. Mais visiblement, à part qu’il avait eu terriblement peur en ouvrant la porte, le Prince semblait pas spécialement surpris de trouver quelqu’un là. Enfin ça n’avait pas l’air de le choquer. Je souris au compliment, continuant de gagner en teinte de rouge. Je devrais investir dans de la peinture pour visage plutôt que dans du maquillage. Ca aurait plus de chance de cacher mon visage tout rouge quand il attrapa ce qui était donc sa bouteille et dans laquelle je venais de boire. Hum. Tellement classe Jennifer. Pfff. Peggy allait bien se payer ma tronche quand je lui raconterais ça. Et hors de question que ça arrive aux oreilles de Bruce. Ou de Gabriel, mon assistant toujours content de se moquer de moi. Je priais intérieurement pour que ni Franklin ni Matthew n’aient été invité et encore moins soient venus. Je regardais, ouvrant des yeux surpris le Prince boire une quantité de vodka que j’étais pas sure de pouvoir ingérer en une seule fois. Je continuais de rougir, fixant mes pieds déchaussés. Oh merde, déchaussés…. Pfff, Jennifer encore une fois tu te fais honte toute seule. Si j’arrêtais de faire ce genre de chose aussi, surement que je passerais moins de temps à rougir. Je pouffe quand il me demande si je trouve pas ce genre de chose ennuyante, pointant la salle. Ennuyant, je ne sais pas. Mais, comme vous devez vous en douter, je préférais être ailleurs. Si non je serais pas dans un placard à cet instant présent. Je tends la main pour attraper la bouteille de vodka, ayant compris l’invitation tacite à boire qu’il m’avait faite. Jennifer Walters. Enchantée. Je porte la bouteille à mes lèvres et grimace en avalant une gorgée de l’amer breuvage. Bwah, je bois pas ça pour sa douceur et sa rondeur en bouche. Je tourne mon regard vers la pièce. C’est tellement… hypocrite. « Et le travail comment ça se passe ? » alors qu’ils en ont rien à faire. « Pas encore mariée ? Et les enfants vous y pensez ? ». Comme si j’avais envie ou besoin de leur pseudo conseil et leçon de morale. Je disais ça avec un ton assez… boudeur. Je tourne mon visage vers le prince avant de rigoler, baissant le visage pour me cacher encore, par reflexe. Excusez moi ! Vous en avez très probablement rien à faire et moi je vus embête avec ça. En plus de vous avoir piquer votre bouteille. Je manque à mes manières… Huuum, qu’est-ce qu’on peut bien raconter au prince de Genosha qui puisse l’intéresser ? Sans tomber dans ce que je reproche à ces gens. Je souris, vaguement moqueuse et consciente qu’il devait s’en rendre compte. Quelque chose me disait que s’il était venu boire en douce dans le placard et qu’il disait que tout cela était ennuyeux, il n’avait pas plus envie que moi de ces foutues conversations mondaines.
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Ven 9 Déc - 20:35
Please, save me from them




Pietro n’arrivait pas à se défaire de son sourire amusé depuis qu’il avait ouvert la porte du placard où était cachée sa bouteille de vodka. Tout d’un coup, la soirée venait de prendre un tournant plus intéressant qui n’était pas pour déplaire à Pietro. Il aimait bien les situations inattendues et qui mettaient un peu de piquant dans ce type d’événement ennuyant. Et trouver une jolie femme dans une tenue chic et propre, assise au fond d’une armoire et les pieds déchaussés était très particulier. Même si la situation amusait l’héritier, il se demandait tout de même pourquoi elle se retrouvait là. Elle ne semblait pas avoir pleuré, son maquillage étant intact. Elle n’avait pu s’y être enfermée par accident puisque la porte n’était pas barrée à clé. Elle ne semblait pas non plus blessée ou malade. Elle était donc là volontairement. C’était inhabituel. "N’ayez crainte. Personne n’a entendu. Je pense." Pour confirmer, il referma légèrement la porte et vérifia autour de lui. "Nop! Personne. Et on va cesser les Altesse. Je suis pas mon père. Appelez-moi, Pietro." Il lui offrit son sourire le plus charmant. Elle ne semblait pas à l’aise en sa présence. Elle était toute rouge et mignonne. Il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. C’était la réaction normale des gens qu’il rencontrait pour la première fois. Selon lui, c’était inutile d’en faire tout un cas. Pietro était loin de dégager la puissance de son père. Il était même plutôt ordinaire, mais il comprenait qu’être en présence du prochain souverain pouvait être impressionnant et qu’on voulait faire le moins de gaffe possible. C’était normal de vouloir bien paraître devant un membre de la famille royale, mais il détestait toutes ces politesses reliées à son rang. Il n’avait rien à faire des étiquettes et il ne croyait pas mériter tous les titres d’altesse, prince, seigneur qui existaient. Il n’était pas plus haut ou n’était pas plus intelligent qu’un autre. Il comprenait que les gens voulaient être polis lorsqu’ils le rencontraient et le jeune homme appréciait cette politesse. C’était toujours mieux que de se faire envoyer balader ou se faire ignorer. Néanmoins, il mettait toujours rapidement les choses aux claires. Surtout lorsque la personne devant lui semblait avoir son âge et ne pas être l’une de ces mondaines snobs.

Pietro avait légèrement pouffé de rire à la remarque de la jolie brune. "Alors on est deux. Mais moi j’y suis obligé. " Il haussa les épaules en pinçant les lèvres. Ça ne lui plaisait pas, mais c’était comme ça. "Enchantée belle Jennifer." Il sourit en l’apercevant grimacer en prenant sa gorgée de vodka. Avec le temps, le goût amer de la boisson ne lui faisait plus rien et il en buvait pratiquement comme de l’eau. Il acquiesça en souriant à ses paroles. " « Avez-vous une princesse à nous présenter bientôt? », « Quand allez-vous prendre possession du trône? », « Est-ce vrai ce qu’on dit sur…? », « Pourquoi ne voit-on pas plus souvent vos si jolies sœurs? » Oui, je vois tout à fait ce que vous voulez dire. " Dit-il à la suite. Les questions étaient différentes, mais le modèle était le même. C’était toujours les mêmes questions qui revenaient et ce qui était embêtant, c’était que Pietro ne pouvait pas leur donner de réponse, alors il restait vague la plupart du temps. Surtout que sa vie privée de les concernait pas. "Le pire, c’est que si vous leur répondez franchement. Ils oublient aussitôt et vous redemande les mêmes choses la fois suivante. Il faudrait distribuer des feuilles avec les questions et les réponses qui reviennent le plus souvent. Comme ça, fini les répétitions. " L’alcool commençait à faire son effet. Quand il sortait ce genre d’idée ridicule, il n’avait plus toute sa tête. Il soupira légèrement. Il savait que ce n’était pas conscient, mais il ne voulait pas que Jennifer se taise ou qu’elle se censure sous prétexte que c’était le prince. Il ne voulait pas être le prince de Génosha justement. "Vous pouvez tout me dire, vous savez. Faites comme si je n’étais pas le prince. Juste un type qui s’ennuie à des soirées de charités et qui tente de passer au travers comme il peut, qui partage sa bouteille avec une superbe jeune femme qui rougit à chaque compliment. " Bon, il faisait un peu exprès de la mettre plus mal à l’aise surtout avec sa voix à la fois rauque et doucereuse, mais il voulait tenter de la mettre plus à l’aise en lui démontrant qu’il était comme tout le monde.

Puis, les voix dans la salle se firent plus fortes signalant qu’on venait d’ouvrir la porte de la salle. "Prince Pietro?" "Merde." Il regarda sa montre. "C’est l’heure de mon discours. Je suis pas du tout en état. " Il entendit des pas s’avancer dangereusement vers eux. On pouvait lire la panique dans ses yeux bleus. Il avait complètement oublié son discours. Ou plutôt, il ne pensait pas du tout qu’il était si tard. Il ne pouvait pas monter sur scène dans son état alcoolisé. Il allait dire des bêtises et se ridiculiser. Ce ne serait pas si nouveau, mais il voulait éviter une énième dispute avec son père sur le fait qu’il lui faisait honte ainsi qu’à tous les habitants de l’île. Il passa une main dans ses cheveux bouclés, l’air dépassé. Mais, son issue de secours était juste devant lui. Il entra dans la pièce exiguë et ferma doucement la porte pour éviter le claquement sonore. Il s’accroupie entre les jambes de la brunette. Il posa un doigt sur les lèvres de cette dernière pour l’empêcher d’émettre un son puisqu’il se doutait bien qu’elle devait être en mauvaise posture et qu’elle devait avoir mal. Mais, ils ne devaient faire aucun bruit pour ne pas se faire prendre. Parce que de un, ils étaient dans une position qui ne laissait pas place à l’imagination, de deux, il n’avait pas envie de faire son discours hypocrite et de trois, il voulait éviter l’humiliation à la belle. "Monsieur Lehnsherr? C’est à votre tour dans quelques minutes. " La voix était tout près de la porte et Pietro cru qu’il était cuit, mais quelques secondes plus tard, l’organisateur de l’événement parla dans son radio. "Le prince n’est pas là. Il a dû avoir une urgence. Passez au discours suivant." Pietro soupira de soulagement avant de se retourner péniblement et d’entrouvrir la porte. "Je pense que c’est bon. Pardon, j’espère que je ne vous ai pas fait mal?" Il avait été si pressé d’entrer qu’il n’avait pas fait attention à Jennifer.


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Sam 14 Jan - 18:18
Pleeease, save me from them


Il me rassure en me disant que personne n’avait du entendre ses cris. Pour faire d’ailleurs, il repousse la porte, me remettant dans le noir, et vérifie autour si quelqu’un nous a vu. Personne qu’il dit. Je souris en le voyant faire son manège. C’était assez… rigolo. Et mignon aussi. Je rigole franchement quand il me dit ne pas être son père. Je me retiens de dire que j’ai remarqué, ni de dire comment c’est visuellement différent sentant mes joues rougir d’un cran supérieur. Vous pensez vraiment que je vais vous appeler Pietro Votre Altesse ? C’est pas me connaitre. Et comme justement vous me connaissez pas, ça tombe bien, Pietro.. Votre Altesse. Sur ce dernier votre altesse, je lui fais carrément une micro révérence, toute sourire et toute rouge. Toute rouge parce que je suis encore gênée par la situation. Et toute sourire parce que je me moque un peu de lui en faisant. J’aurais pu avoir peur qu’il se vexe mais le peu que j’ai déjà vu du personne, en quelques secondes, me laisse à croire que non. Sans parler de cette aura qu’il dégage et qui me mettrait presque à l’aise. Oui moi, Jennifer Walters, à l’aise. La magie princiale, que voulez vous. Quand il me demande si je trouve ça ennuyant, je lui fais remarquer que j’aurais préféré être ailleurs. Et, sans surprise, il me confirme que l’on est deux dans ce cas. Je souris. Non vraiment ? Il ne serait pas venue me trouver dans ce placard pour récupérer sa bouteille s’il n’avait pas parfaitement envie d’être ailleurs. Mais qu’il était forcé n’était pas surprenant. Je suppose que l’option koff koff grosse grippe n’est pas envisageable pour vous aussi ? Je mime quelqu’un entrain de tousser. Mais je sais déjà que ça marche pas. Sa famille doit, logiquement, le connaitre assez pour pas croire à ce genre de chose. Je sais, j’y avais largement pensé avant de venir ce soir. Mais Bruce, sale traitre qui n’est pas venu, n’y aurait pas cru une seule seconde. Depuis le temps, il connaissait toutes mes excuses bidons. Je lève un sourcil, surpris et moqueur quand il me qualifie de belle mais je peux pas empêcher mon visage de continuer de rougir et chauffer. Réflexes de merde. Mais mes reflexes de merde ne me retiennent pas de râler. Ahça non ! Je me retrouve à citer les questions les plus pourries qu’on a tendance à me poser dans ce genre de soirées mondaines, avec quelques commentaires acides. D’ailleurs, me rendant compte de ce que je suis entrain de faire, je m’excuse en disant que je n’allais pas l’embêter avec ça et que je préférais discuter de quelque chose qui lui plairait. Mais j’ai à peine le temps de finir ma phrase qu’il enchaine sur les questions stupides qu’on lui pose. Ce qui me fait pouffer. Ce ne sont pas exactement les mêmes questions mais l’idée reste tout à fait la même. Quand il me dit qu’il voit ce que je veux dire, je secoue doucement la tête. Pas du tout ! Ironique bien entendu. D’ailleurs à ce sujet, est-ce ce soir que vous nous présenter votre future princesse, Votre Altesse ? Je garde mon sérieux que quelques secondes avant de rire, déclenchant chez lui aussi un rire après ce que j’ai cru être de l’incompréhension pendant quelques secondes. Je me penche en avant en rigolant, m’arrêtant juste avant que ma tête ne touche son torse. Oups, désolé. Jennifer Walters et l’alcool, mauvais ménage. Pas que je sois bourrée, loin de là. Mais très légèrement désinhibée. Certains diront que ce n’est pas dommage mais je n’en suis pas. Moi je préfère bien me tenir. Je souris à sa proposition de distribution de feuilles. Je ne suis pas sure qu’ils prendraient la peine de la lire. Et le problème n’est pas qu’ils oublient la réponse mais qu’ils ne céderont pas tant qu’ils n’entendront pas la réponse qu’ils veulent de nous. Je songe parfois à leur dire que je suis mariée juste pour qu’on me fiche la paix. Le problème c’est qu’on me ficherait pas la paix éternellement parce qu’il y en a bien un qui finirait par vouloir rencontrer mon mari. Et je n’avais pas de mari. Même pas de compagnon alors mon plan tomberait assez vite à l’eau. J’avais même songée à enceinte une fois où on me saoulait trop. Mais ça voudrait dire rester loin de l’alcool pour toute la soirée et j’avais pas envie de me priver de ce qu’il y avait de plus appréciable à ce genre d’évènement. Mais il change de sujet, revenant sur ma dernière question. Il ne devait pas avoir beaucoup bu avant qu’on se croise pour s’en souvenir. J’étais peut être bien la plus alcoolisée des deux. Tout lui dire ? Des idées stupides me passent par la tête, dirigée par l’envie de rire et l’absence de sérieux qui m’habite depuis le début de la conversation. Ne pas faire comme s’il était le prince ? J’étais beaucoup trop bien élevée pour réussir à faire ça voyons ! La suite ? Il en fait exprès n’est-ce pas ? Le ton de sa voix, qui me fait rougir et frissonner, alors qu’il dit justement que je rougis à chaque compliment. Oui il doit en faire exprès. Ne cachant pas la rougeur de mes joues, je plante mes yeux dans les siens qui sont rieurs. Et superbement beau également. C’est que les compliments sont agréables. Et j’oserais, je vous les retournerais Pietro. Ma voix est aussi possiblement séductrice que je suis capable de le faire, ce qui dans mon état de gêne ne veut clairement pas dire très séductrice du tout. Mais ce petit échange s’arrête quand une voix appelle le prince. Je regarde son visage se dépiter. Erf discours. Il n’a pas l’air d’apprécier ça. Moi j’aime bien… mais moi je suis avocate. Et je dois donc pas faire le même genre de discours. Je n’ai pas le temps de dire ouf que je me retrouve un peu collée à lui, définitivement collée à la cloison derrière moi et dans le noir. Visiblement, je ne suis donc pas la seule de nous deux à apprécier me cacher dans le placard. J’ouvre de grands yeux sur le coup de la surprise, repérant son visage à quelques centimètres du mien. Mais il n’est pas plus grand que ça normalement ? Surtout que j’ai enlevé mes talons. Je remarquais d’ailleurs que quand, il posa un doigt sur mes lèvres dans quelle position exacte nous étions. Position de laquelle j’étais en train de tomber. Tiens debout Jennifer ! Parce que si je tombe on va nous trouver. Et là, je crois que je vais définitivement mourir de honte. Ca serait impossible de nous voir comme ça et de pas s’imaginer que… Mon dieu. Je dois être plus rouge qu’il est humainement possible de l’être. J’entends des voix de l’autre côté du placard qui finissent par s’éloigner. Je l’entends soupirer avant qu’il… Non mais il croit vraiment pouvoir se retourner là ? Je sens le tissu de ma robe frotter contre ma peau et je me dis que je vais définitivement ressembler à rien. Il ouvre la porte et je respire à nouveau. Je replace rapidement ma robe comme je peux alors qu’il se tourne vers moi en me demandant si ça va. Non c’est bon. Vous m’avez pas fait mal. Juste… c’était inattendu. Je souris avant de me mettre à rigoler, cachant le bas de mon visage pour étouffer le bruit. En tout cas, ce placard est bien utile. La prochaine fois, on devrait s’en trouver un plus grand. Je continue de rire avant d’attraper la bouteille de vodka que je lui avais rendue. C’est qu’à ce moment-là que je comprends le double sens de ce que je viens de dire. Tant pis. Trop tard. On fera comme si on avait rien remarqué. Je la porte à mes lèvres pour en boire quelques gorgées. Le goût m’attaque moins. Ca donnera une excuse pour le rouge sur mes joues. Et peut être, trouver une position moins... Parce que j’aurais eu une robe plus serrée, ça aurait pas seulement frôlé l’indécence... J’ouvre de grands yeux choqués devant mes propres paroles même si elles étaient totalement vraies. Et que j’étais pas non plus une enfance innocente et tout. Non je crois que ce qui me choque c’est plus le « quitte à être indécent, ça serait dommage de pas en avoir profiter » que j’ai retenu. Mon dieu Jennifer, tu devrais avoir honte. Mais est-ce ma faute si le prince a des yeux qui me font dire des bêtises ? Ou plutôt que c’est lui qui a commencé à me disant jolie et rougissant et au compliment. Puis en s’était caché comme ça aussi. En parlant de cachette. Je ne sais pas vous, mais je compte pas rester ici pour que l’on me trouve. Que diriez-vous de trouver un endroit plus confortable pour se cacher ? Je lui souris grandement. Après tout, quitte à devoir se cacher il serait plus agréable d’avoir de la discussion.
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Jeu 16 Mar - 16:00
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Cela faisait à peine quelques minutes que Pietro avait rencontré la charmante brunette que déjà, il était tombé sous son charme. Il ne savait pas exactement pour quelles raisons, mais Jennifer lui faisait une très bonne impression. Elle n’avait rien à voir avec les autres filles avec qui il flirtait habituellement. D’abord, elle était un peu plus vieille et dégageait une classe qu’il retrouvait rarement chez les filles début vingtaine qu’il fréquentait souvent. Il trouvait très charmant qu’elle ne se laisse pas impressionner par son rang et qu’elle tienne à ses convictions en refusant d’ignorer ses titres qui l’emmerdaient au plus haut point. Mais, il n’insista pas. Quelque chose lui disait qu’elle n’y démordrait pas et que c’était perdu d’avance. "Ah mais j’espère bien vous connaître, jolie demoiselle. " Lui avait-il répondu avec une voix suave. Il n’avait pas l’intention d’aller nulle part à présent. Le placard était beaucoup plus intéressant que tout ce qui pouvait se passer dans la salle de conférence. Il sourit timidement à son tour lorsque la belle brunette fit une petite révérence à son endroit. Il avait passé une main dans ses bouclettes, geste qu’il faisait quand il était mal à l’aise. Il avait toujours détesté tout ce qui était protocolaire et les cérémonies. Il n’en voulait tout simplement pas. Mais, il n’était pas vexé. Loin de là. Il était même très amusé par cette situation plutôt inédite. Jennifer pouvait lui dire tout ce qu’elle désirait, il ne la quitterait pas de sitôt. Il était très sérieux quand il disait qu’il avait l’intention d’apprendre à la connaître. C’était très rare dans son cas. Habituellement, il s’en fichait. Il échangeait quelques phrases avec les filles qui lui plaisaient et le tour était joué. Il se fichait de leur nom ou de ce qu’elles faisaient dans la vie, il voulait juste tirer son coup. Avec l’inconnue de l’armoire, c’était différent. L’idée de la mettre dans son lit ne lui avait même pas traversé l’esprit. Il voulait juste discuter et partager une bouteille de vodka avec elle. Elle semblait intéressante et intelligente. Il avait envie de passer du temps avec la jolie femme. "Malheureusement non. Une des douze-milles raisons du pourquoi c’est nul être un prince." Pietro jalousait souvent ses sœurs. Elles avaient les titres, mais pas les responsabilités rattachées avec. Elles en avaient bien sûr, mais leurs décisions étaient beaucoup moins scrutées à la loupe que les siennes. Elles pouvaient prendre congé de certains événements sans que la presse ne dise quoi que ce soit, alors que lui c’était le scandale s’il se désistait. Bref, parfois tout cela c’était lourd et en parler lui faisait toujours du bien. Surtout à des gens qu’il ne connaissait pas. Il savait qu’il ne pouvait pas non plus trop s’ouvrir l’âme devant des étrangers. Il l’avait déjà fait et ça avait fait les gros titres le lendemain, mais Jennifer dégageait une toute autre aura. Elle semblait encore plus mal à l’aise que lui. Elle ne s’était pas transformée en nunuche voulant se faire voir par l’héritier de Génosha. Même que si elle avait pu se fondre dans le mur ou dans le plancher, elle l’aurait sans doute fait. Elle n’était vraiment pas comme les autres et c’était rafraîchissant. Elle osait même le taquiner et il ne savait pas pourquoi, mais ça l’animait."Ha.Ha. Très drôle. Nop. Je suis un esprit libre moi. Pas de princesse en vue. " Il avait sourit en coin. Bien sûr, il y en avait bien une qui restait accrochée dans un petit coin de sa tête, mais c’était une histoire compliquée qu’il n’avait pas le courage de régler. Il avait pouffé légèrement face aux maladresses de la brune. Elle était trop mignonne et ne semblait pas avoir l’habitude de se laisser aller ainsi. Il avait posé ses mains sur ses épaules pour l’aider à garder l’équilibre et lui éviter qu’elle s’écrase de tout son long devant lui. Il s’assura d’un regard qu’elle était correcte avant de déblatérer sur l’idée de distribuer des cartons à tout le monde. Il avait soulevé un sourcil et il allait lui demander si elle était mariée, mais on l’interpella afin qu’il aille dire son discours, mais il n’était pas du tout en état et il n’avait pas du envie de quitter le placard de peur de perdre sa nouvelle amie. Il avait donc refermé la porte et s’était introduit avec empressement dans la penderie. Lui aussi un peu alcoolisé, il s’était un peu affalé sur la jeune femme. Mais, il n’avait pas osé bouger pour ne pas qu’ils se fassent prendre dans une position qui pouvait sembler bizarre. Il avait tout de même chuchoté doucement à l’oreille de la belle : "Et j’ai plein d’autres compliments en réserve." Il lui avait fait un clin d’œil puis s’était relevé pour vérifier que la voie était libre.

"Oui pardon. J’avais vraiment pas envie qu’ils me trouvent. J’ai été un peu surpris. " Il sourit à nouveau puis rigola à la dernière phrase de Jennifer. "La prochaine fois hen?" Son visage était malicieux et il avait passé sa langue sur sa lèvre supérieure. Comme ça, elle souhaitait le revoir. C’était bien à savoir. Lorsqu’elle parla de robe plus serrée, il ne pu s’empêcher de l’imaginer dans un tel accoutrement. Elle montrait déjà un corps de déesse, s’il fallait qu’elle le mette plus en évidence, il était perdu. Il rigola encore en apercevant le visage troublé de sa nouvelle connaissance, comme si elle se maudissait mentalement que la vodka la fasse autant parler. Cela n’embêtait pas Pietro, il trouvait cela très drôle et il devait avouer ressentir une fierté lorsqu’une femme de grande classe perdait un peu ses moyens devant lui. "Excellent idée, mademoiselle. J’ai d’ailleurs une chambre réservée à l’hôtel à côté. " En effet, il serait plus judicieux pour eux de se trouver un endroit plus confortable pour faire de plus amples connaissances. "Oh n’y voyez pas une invitation a…mais au moins, on sera bien. On pourra se commander de la bonne nourriture et du bon alcool. Parce que là… " Il s’empara de la bouteille se trouvant dans les mains de la brune et avala la dernière gorgée. "On est à sec. " Pietro secoua la bouteille vide devant les yeux bleus de Jennifer.


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Sam 18 Mar - 18:55
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En blaguant, du moins comme je suis capable de faire preuve d’humour, je fais savoir au prince qu’il ne me connait pas. Et que c’est donc se mettre le doigt dans l’œil bien profond de croire que je vais l’appeler par son prénom. Enfin je le formule juste de façon plus élégante mais je suis toujours élégante. Mais de manière moins élégante que sa façon de me répondre qu’il aimerait bien me connaitre tout en me qualifiant de jolie. Je sens le niveau de rouge sur mes joues augmenter encore d’un cran alors que je m’incline dans une petite révérence. Je crois que c’est bien la première fois de ma vie que je fais une révérence devant quelqu’un qui a le titre pour que je fasse ce genre de chose. Non parce que moi, faisant la révérence à Bruce avant qu’il me fasse danser c’était pas très cérémonieux. Je me redresse juste à temps pour le voir passer une main dans ses cheveux et remarquer que ce geste le rendait encore plus… sexy ? Beau. Je comprenais sans mal toutes les jeunes, ou moins jeunes, femmes qui déliraient totalement sur le Prince. Il y avait de quoi. Il était beau, extrêmement beau. Et de ce que j’avais l’occasion de voir maintenant, il était aussi tout à fait agréable de discuter avec lui. Même si je soupçonne qu’un bon nombre des femmes qui devaient lui courir après ne le faisait pas pour sa discussion mais plus pour son corps. Sauf que j’étais suffisamment pas comme cela, pour simplement blague avec lui. Imitant de façon tout à fait rater une toux de personne malade, je lui demandais s’il pouvait pas simplement prétexter être malade pour échapper à ce genre de soirées. Pas que j’avais déjà utiliser ce genre de méthode quand Peggy voulait me faire sortir mais… si totalement, j’avais utilisé ce genre de méthodes sans grande réussite en général. Il me répondit que malheureusement non. Une des raisons qui faisait qu’il était nul d’être prince. Je lui souris avec douceur comme pour compatir. Effectivement, ça ne devait pas être facile tous les jours s’il n’aimait pas ce genre de soirée et ne pouvait y échapper. Probablement qu’il ne pouvait pas non plus y éviter tout le monde et simplement rester à discuter avec une de ses sœurs. Ce que nous on pouvait faire quand on voulait. Et moi, je pouvais encore pas venir même si malheureusement aussi mes proches étaient pas des grands fans de moi restant chez moi. Si ça peut vous rassurer, le coup de la grosse grippe, ça fonctionne pas non plus pour moi. Et nous devions avoir en commun de ne pas aimer ce genre de soirée. En plus d’avoir visiblement l’idée de planquer des choses dans les placards. Lui, sa bouteille de vodka qui est une très bonne idée pour supporter toute la soirée. Et moi… bah c’est moi que je cache dans le placard. Et maintenant, j’y suis cachée avec lui, plus ou moins. La conversation dérive sur les questions stupides qu’on nous pose et, moqueuse, j’enchaine tout de suite en lui demandant quand il nous présentera la future princesse de Genosha, sa fiancée. Je vois bien qu’il le prend avec le même humour que je le fais, je l’entends même rire. Un son agréable. Oh, pas de princesse en vue. Un esprit libre et un cœur libre… La presse people de Genosha doit s’en donner à cœur joie. Je lisais pas ce genre de journaux. Genre jamais. Déjà que je ne lisais pas les journaux intéressants. Mais étrangement, j’étais sure que Pietro devait s’y trouver régulièrement. Probablement que dès qu’on le voyait avec une jeune femme, ou même une vieille sait-on jamais, les journaux décréter que c’était sa nouvelle compagne. Je déglutis en imaginant ce qui se passerait si quelqu’un nous trouvait donc maintenant alors que je venais de cogner ma tête contre son torse en rigolant et qu’il m’avait attrapé avec une grande douceur par les épaules pour me maintenir en place. Je sais que l’alcool a du me monter à la tête quand je commence à parler de distribuer des cartons comprenant les réponses aux questions que l’on nous pose souvent. Et c’est là que je dis que je devrais dire que je suis mariée. Erf, dis comme ça on dirait que je suis réellement mariée. Ca craint. Je n’ai pas vraiment le temps d’y penser que je me retrouve enfermée dans le placard. Il était… hum vaguement collé à moi. Je pouvais sentir ses muscles contre moi. Je me sentis rougir à nouveau, avoir chaud et cela ne s’arrangea pas le moins du monde quand il murmura à mon oreille qu’il ne comptait pas arrêter de me faire des compliments, reprenant la dernière chose que j’avais dit avant qu’on ait besoin de se cacher. Je suis parcourue d’un frisson déclenché à la fois par sa voix sauve et la proximité. Si bien que je lâche un petit souffle soulagé quand il s’éloigne, un peu du moins, pour vérifier que la voix est libre. Je remets ma robe un peu mieux en place, la situation ayant fait glisser le tissu. Je lui dis que ce n’est rien mais que c’était inattendu et sa réponse me confirme qu’il n’y avait pas le moins du monde pensé. Il relève le « la prochaine fois » dans ma phrase et je vois dans ses yeux une lueur de malice. Je souris, quelques peu taquine malgré un reste de gêne du à qui il était. Oui la prochaine fois. Je crains que mon sourire soit quelques peu plus évocateur que je le voulais mais il était assez dur de résister à Pietro Lehnsherr. Sauf si vous comptez rentrer dans le rang et plus jamais avoir à vous cacher d’un discours. Cela devrait plaire à votre père. Mais je serais déçue. Je lui adresse un léger clin d’œil. Voulant détourner l’attention de mon attitude un peu trop… trop trop, je change plus ou moins de conversation en faisant remarquer qu’heureusement j’avais une tenue suffisamment pas serrée pour ce genre d’urgences : se cacher dans le placard. Non ce n’était pas mieux… Bon, changeons encore de conversation Jennifer ! Et arrête de boire ! Je lui propose donc d’aller ailleurs que dans le placard. Un endroit avec plus de place et moins de risque de se faire prendre. Il me dit que c’est une excellente idée. Puis il m’annonce avoir une chambre d’hôtel à proximité. Je crois qu’il doit détecter la surprise dans mes yeux parce qu’il précise tout de suite que je n’ai pas à y voir une invitation. Et ce coup-ci, ce n’est pas forcément moi qui ait l’air le plus gênée. Il parle de commander de la nourriture et de l’alcool et je ne peux m’empêcher de penser que je ferais mieux de ne pas trop boire. Mais la proposition est plus que tentante. Je ris doucement alors qu’il agit la bouteille de vodka vide sous mes yeux. J’ai envie de le charrier. Hum, dommage que ce ne soit pas une invitation mais… à manger, à boire et votre conversation ? Je ne peux refuser une telle proposition. Me souvenant que j’avais retiré mes chaussures, je les cherche du regard. Hop, les voilà. Hum… je me sens pas de m’accroupir pour mettre mes escarpins ni de le faire en équilibre. Si bien que je pose ma main sur le bras du Prince. Vous permettez ? Et me tenant à lui de cette manière, je renfile ma paire de chaussures. Et voilà qui est bon. Je suis pas tout à fait sure de mon équilibre vu l’alcool que j’ai dans le sang. Peut être que le champagne puis la vodka en si peu de temps c’était pas la meilleure idée. Mais bon… Au pire, j’espérais que lui était suffisamment stable quand il avait bu pour me rattraper. Puis une fois à son hôtel, je comptais bien retirer à nouveau mes chaussures ! Je vais vérifier que la voix est libre… à moins que vous connaissiez un moyen de sortir sans se faire voir. Moi j’en connais plus ou moins un : sortir par l’arrière sans repasser par la pièce principale où toooout le monde allait reconnaitre le prince. Sans attendre qu’il me réponde je vais vérifier que la pièce d’à côté est libre et je lui fais signe. Quelques minutes plus tard, on est dehors. Comme une gamine, je tourne sur moi-même. Il fait doux, c’est agréable. Par où va-t-on votre altesse ? J’ai un sourire moqueur sur le visage alors que je continue de l’appeler par son titre quand il m’a expressément demandé de l’appeler autrement. Mais j’ai un humour particulièrement pas drôle une fois que j’ai bu. Il faut le savoir.

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Ven 24 Mar - 16:48
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Décidément, cette Jennifer était plus que craquante. Elle ne semblait pas s’en apercevoir, mais le prince était complètement conquis. Il n’avait fallu que quelques minutes en compagnie de la belle pour que Pietro tombe sous son charme. Il appréciait le fait qu’elle restait elle-même et qu’elle ne jouait pas un rôle. Elle semblait intimidée, mais au lieu de jouer les nunuches stupides, elle faisait de l’humour et n’hésitais pas à le taquiner. Elle ne se forçait pas pour tenter de lui plaire. Elle devait être comme ça avec n’importe qui. Surtout, elle ne riait pas comme une demeurée à toutes les phrases qu’il prononcait. Ça avait le dont de l’énerver tous ses petits cris hystériques quand il essayait d’avoir une discussion avec une fille. Il aimait quand les gens agissaient normalement avec lui. Après tout, il n’avait rien d’un prince à la base. Il avait toujours tout fait pour ne pas qu’on le considère comme tel. Il n’était pas hautain et ne se prenait pas pour un autre. Il détestait être suivit par les gardes du corps.  Il était ce qu’il y avait de plus normal. Si sa photo n’apparaissait pas à toutes les semaines dans la presse depuis sa naissance, personne ne saurait qui il était, puisqu’il faisait tout pour passer inaperçu. Il aimait bien sûr les avantages que lui offraient son rang, mais il en faisait aussi profiter les autres.

Après avoir eu une petite montée de panique en pensant qu’on avait découvert sa cachette et qu’on l’obligerait à monter sur la scène pour y faire son discours qu’il avait préparé la veille après une cuite et qu’il avait déjà oublié. Heureusement, ce n’était qu’une fausse alerte et les organisateurs avaient décidé de sauter son intervention. Il enverrait un communiqué officiel le lendement pour s’excuser de son départ soudain. Il allait à nouveau s’attirer les foudres d’Erik et avoir droit à un discours sur le fait qu’il devait prendre toutes ses apparitions et ses prises de parole avec sérieux. Mais ça valait le coup. La jeune femme qui partageait son placard était bien plus intéressante que tout ce qui pouvait se passer dans cette salle de conférence. Et même qu’elle lui faisait des avances pas très subtiles qui amusaient grandement le prince. Il n’avait pas l’habitude à ce qu’on lui sorte de telles phrases, c’était lui qui s’en chargeait habituellement. Mais c’était très flatteur qu’elle parle déjà d’une «prochaine fois». Il ne lui avait donc pas fait peur avec ses compliments et ses commentaires douteux. "Ça risque pas d’arriver de sitôt, ma chère. " Dit-il en pouffant. Il n’avait aucune envie de rentrer dans les rangs pour le moment. Encore moins de faire plaisir à son père. Il s’amusait bien à le mettre en rogne. Pietro voulait profiter de la vie pendant qu’il le pouvait encore, même s’il se doutait qu’il allait devoir se calmer d’ici peu, surtout avec tout ce qui se déroulait sur l’île dernièrement. Après l’attaque du centre commercial, il avait participé assidument aux réunions d’urgence se sentant interpellé puisqu’il avait été au milieu de ce chaos, mais il s’était très vite rendu compte qu’il n’était pas prêt encore et qu’il s’ennuyait grave. Il voulait aider, mais il perdait très vite le fil et sa concentration. Il était conscient que ce n’était pas le comportement à avoir dans les circonstances, mais c’était plus fort que lui. Il n’aimait pas ça. Il n’aimerait sans doute jamais cela, mais pour le moment son père était encore en pleine forme et dirigeait très bien son île. Pietro avait encore le temps de prendre plus de maturité.

Pour le moment, il voulait profiter de la présence de sa nouvelle amie pour faire des plus amples connaissances. Bien que l’héritier commençait à apprécier de se retrouver dans un placard en très bonne compagnie, il était d’avis qu’il était plus judicieux de changer d’endroit. Ils n’étaient pas à l’abri de se faire prendre et comme il venait de le signaler à la belle brune, ils étaient à sec. Il l’avait donc invité à aller dans sa chambre d’hôtel privée dans le bâtiment à côté où ils pourraient être plus confortables pour discuter, manger et boire. À sa grande surprise, elle avait accepté. Il faut dire qu’elle aurait pu le prendre mal qu’il l’invite à l’hôtel, alors qu’à la base, il n’avait aucune arrière pensée. Lorsqu’elle lui demanda si elle pouvait s’appuyer sur lui pour remettre ses chaussures, il présenta son bras avec plaisir en lui offrant un sourire radieux. Il l’aida ensuite à se remettre debout voyant qu’elle hésitait légèrement sur ses talons à cause de l’alcool. "Ça va? Vous arriverez à tenir debout?" Il lui offrit un sourire malicieux pour la taquiner. Elle lui prouva que oui en prenait les rênes de leur fuite. Elle vérifia d’abord que la voie était libre et elle lui fit signe de la suivre. Ils traversèrent une pièce vite et en quelques secondes, ils se retrouvaient à l’extérieur. Libres!

"Le placard était chouette, mais ça fait du bien d’être dehors!" Il sourit à Jennifer avant de prendre sa main pour la diriger vers le bâtiment tout juste à droite du centre des congrès. "Par ici, beauté!" Elle s’entêtait à l’appeler par ses titres, il s’entêtait à utiliser des mots chelous pour la qualifier. Ils firent à peine quelques mètres avant de se trouver devant l’hôtel de luxe. Il ouvrit la porte et laissa passer la jeune femme. Il se dirigea ensuite vers l’accueil vers son hôtesse préférée. "Bonjour Prince Pietro. " La belle blonde lui offrit un sourire charmeur, ses joues prenant une teinte rosée. "Bonjour Tania. Ma chambre est prête?" La jeune femme acquiesça de la tête en faisant glisser la clé qu’elle venait de s’emparer sur le comptoir de marbre. Les yeux de la réceptioniste toisa farouchement celle qui accompagnait le prince avec un regard haineux avant de revenir plus sereinement vers le bouclé. "Toujours. On vous fait monter quelque chose, votre altesse?" Pietro remarqua les regards en coin qu’elle lançait vers Jennifer et il s’en amusa. Tania et lui avaient déjà partagé quelques nuits ensembles et elle faisait toujours la même tête quand il était en compagnie de d’autres femmes. "Du champagne, un plateau d’hors-d’oeuvres et fromage. Hummm. " Il frotta sa barbe, pensivement. Maintenant qu’il parlait de bouffe, il se rendit compte qu’il avait très faim. "Une assiette de sushis aussi et tout ce que voudra la charmante jeune fille juste ici. " Il posa sa main dans le bas du dos de la jeune femme et l’invita à passer sa commande.

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Jeu 20 Avr - 19:08
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Je note dans un coin de ma tête que le Prince vient de me confirmer qu’il ne compte pas rentrer dans les rangs de sitôt. Ou, avec humour alors, qu’il compte pas me décevoir. Je n’ai beau connaitre Pietro que depuis quelques minutes finalement, ça me fait plaisir de savoir ça. Parce que j’ai déjà conscience que rentrer dans le rang ça ne serait plus vraiment être lui-même. Et que du peu que j’ai vu, j’apprécie déjà beaucoup ce lui-même là. Il est foncièrement gentil, drôle, charmeur. Et je n’avais pas honte une seule seconde de dire que j’étais tombée sous son charme, sans trop savoir comment j’étais tombée sous son charme. Amicalement je crois. Mais je devais dire qu’il avait aussi un sourire charmeur qui faisait que c’était pas que amicalement qu’on avait envie de tomber sous le charme du Prince. Pour ne rien gâcher de tout le reste. Je prenais appui sur lui pour remettre mes talons. J’avais pas du tout un peu mal aux pieds. Ils étaient super beaux mais ce n’était pas les plus confortables du monde. Je les avais vaguement mis pour avoir une excuse pour ne pas danser soyons honnête. Mais du coup, là je devais les remettre. J’allais pas me trimballer pieds nus. Surtout en compagnie du Prince, imaginez que quelqu’un nous surprenne, merci pour la réputation que j’allais me coltiner. Je rigole tout en rougissant quand il me demande si je vais réussir à tenir debout. J’ai pas encore bu à ce point là non plus ! Je me recule de quelques pas et fais un signe de la main pour montrer que je tiens bien debout. Vous voyez, parfait équilibre. Le résultat d’années d’entrainement aux soirées alcoolisées en fac de droit. Pour démontrer que je n’avais pas bu à ce point, je prend les commandes et nous amène jusqu’à dehors. Pire, une fois dehors je me mets à tourner sur moi même tout en demandant à son Altesse par où on va. Je glousserais presque et ça clairement c’est l’effet de l’alcool. Parce que Jennifer Walters sans alcool, elle glousse pas. Elle rougit et se fait toute petite à la place. Mais aujourd’hui malheureusement j’ai bu. Enfin peut être pas malheureusement hein mais… voilà. Je souris en entendant Pietro dire que le placard était bien mais qu’on était mieux dehors. C’est à dire que le placard c’est prendre le risque d’être surpris. Et j’ai pas spécialement envie de finir dans les journaux à scandals. J’en ai pas le moins du monde envie. Je sens son bras se glisser sous le mien alors qu’il me montre la route et j’en profite pour poser ma main sur son bras. Je sens ses muscles joués sous sa chemise et je dois avouer que dans mon état physique de l’instant je trouve cela fascinant. Je rougis quand il m’appelle beauté. Merci. Voilà pourquoi c’était pas malheureusement que j’avais bu : j’étais capable de dire merci et de le regarder dans les yeux quand il me disait cela. Heureusement, pour les journaux à scandals dont je parlais avant … enfin non heureusement pour nous et malheureusement pour eux, l’hôtel n’est vraiment pas loin si bien que nous fîmes rapidement la route. Pietro s’adresse directement à l’hôtesse qui le regarde avec des yeux de merlans fris. Moi, sourieuse mais me retenant de rire, je regarde Pietro. Ca n’a pas l’air de le perturber une seule seconde. Chambre toujours prête ? Il vient donc souvent ici… faut dire ça doit être le chemin le plus court pour échapper à la maison Magnus et l’hôtel le plus proche. Je capte le regard peu aimable qu’elle me lance à moi, Tania. Ah oui là on est bien loin des yeux de merlans frits. Je rigole doucement jusqu’à ce que la main de Pietro se pose dans mon dos, m’envoyant des frissons tout le long de ma colonne vertébrale. Je réfléchis rapidement à ce que je pourrais bien commander. Enfait j’ai pas besoin de réfléchir longtemps. S’il vous reste des pâtisseries ou un dessert, ça serait bienvenue. Sinon, ce sera bon. Je laisse ensuite Pietro m’indiquer le chemin. Alors qu’on se retrouve dans l'ascenseur, je m’appuie contre la paroie pour retirer à nouveau mes talons hauts. Quoi ? Me regardez pas comme ça, vous portez pas de talons hauts à ce que je sache. Je rigole en disant cela tout en faisant bouger mes orteils reposés au sol. J’ai mis cela pour être sure d’échapper à la séance de torture : danser avec des inconnus. Je hausse les épaules. Je doute que cela le surprenne réellement. Et puis venant de la personne qui se cachait dans un placard pour pas faire son discours, j’étais pas sure qu’il puisse réellement critiquer. L’ascenseur s’arrête à un étage et je fais signe à Pietro. Après vous votre Altesse. J’ai un petit sourire moqueur sur les lèvres et je me demande combien de temps encore avant que je craque et ne l’appelle que Pietro.


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Mar 23 Jan - 22:25
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Tiens, des pâtisseries. Il n’y avait pas du tout pensé n’ayant pas trop la dent sucrée, mais c’était une excellente idée et ça complèterait parfaitement leur repas improvisé. Pietro offrit un sourire charmant à Tania lorsque leur commande fût passée et la main toujours dans le creux du dos de Jennifer, il invita cette dernière à se rendre vers les ascenseurs d’un mouvement de son bras libre. "Une bouteille de champagne et deux rouges du cellier, à bien y penser! Merci Tania." Lança-t-il par-dessus son épaule à l’intention de la réceptionniste qui semblait avoir de la fumée qui lui sortait des oreilles. Il pénétra dans l’habitacle à la suite de la belle brune, un grand sourire aux lèvres. Il sortit une carte de sa poche et la passa devant un lecteur qui débarrait le tout dernier étage qui était privé et réservé à la famille royale. La porte n’était pas encore fermée que la jeune femme était déjà en train d’enlever ses talons hauts. Il avait relevé un sourcil, amusé. "Oh, mais je vous crois. Ça doit être la mort marcher avec de telles échasses. Je sais pas comment vous faites les femmes, maiiiiiiis des talons c’est sacrément sexy!" Il n’enviait pas du tout les femmes qui se cassaient les pieds avec de telles chaussures, mais ça leur faisait tellement des belles jambes. Et avec des robes courtes et moulantes, il était perdu. Il avança doucement vers belle et empoigna les chaussures qu’elle tenait à la main. Il posa sa main sur la paroi de la cabine et approcha son visage de celui de la jeune femme de manière à ce que leur bouche soit tout près l’une de l’autre. Il la fixa droit dans les yeux pendant un moment, juste pour le plaisir. Juste pour la faire fondre un peu et la faire rougir. Il n’avait aucune intention de l’embrasser maintenant, mais cela ne signifiait pas qu’il n’en avait pas envie. Jennifer lui avait fait le plus beau des effets et il était complètement sous le charme de la fille du placard. Avec d’autres, il serait sans doute déjà en train d’enlever ses vêtements après avoir appuyé sur le bouton d’arrêt comme il l’avait fait à quelques reprises déjà. Curieusement, elle, il avait envie de discuter et d’en savoir plus sur elle. Après, si la situation le permettait et que sa partenaire était partante, il n’allait sûrement pas se priver. Jennifer était sacrément sexy et ses lèvres semblaient délicieuses. Il passa d’ailleurs sa langue sur les siennes à cette pensée avec un sourire à la fois charmeur et moqueur. "De toute façon personne ne vous verra. L’étage est privé." Lorsque le petit Ding signalant qu’ils étaient arrivés à destination retentit, il se décolla pour lui laisser le passage, mais elle fût plus vite que lui et le laissa passer d’abord. Il lui fit une petite révérence, les talons toujours dans ses mains. Il passa devant, large sourire aux lèvres. "C’est par ici, beauté." Il fit un geste du bras pour indiquer la direction.

L’étage royale comportait très peu de porte. Il y avait une suite pour chaque membre de la famille et une grande salle de conférence. Il expliqua tout cela à sa nouvelle amie qui semblait fascinée, sans toutefois mentionner que c’était sa chambre qui était la plus utilisée du lot. "C’est ici." Dit-il en s’arrêtant à la toute dernière porte. Il sorti à nouveau sa carte magnétique et la passa devant le lecteur déverrouillant la porte dans un petit declick sonore. Il l’ouvrit et laissa passer la demoiselle devant lui. Il ouvrit les lumières d’un clappement de mains. La suite comportait une cuisinette avec bar (bien rempli!), un salon, un foyer trois faces, d’énormes fenêtres plancher/plafond qui donnaient sur la ville et offrait une vue magnifique sur Hammer Bay et ses alentours. Au fond, deux énormes portes de bois laissaient entrevoir la chambre du maître des lieux. Bien sûr, une grande salle de bains de luxe avec une douche aux milles et un jets d’eau complétait l’appartement. Tout était luxueux et de bon goût dans ces lieux. La décoration était moderne et pas trop chargée. C’était très à la mode et digne d’une page couverture de magasine. Pietro adorait cet endroit et il y venait plusieurs fois par semaine, pas toujours accompagné! Juste pour s’éloigner du manoir et de la pression familiale. Il venait jouer à la console en vêtements mous et une bonne bière, chose qu’il ne pouvait pas se permettre de faire au manoir alors qu’Erik avait toujours les yeux rivés sur lui. "Faites comme chez vous! Au fait, on peut arrêter de se vouvoyer? Je viens de vous inviter dans ma garçonnière, c’est qu’on a passé une étape non?" Il déposa les chaussures dans le garde-robe de l’entrée. Un énorme panneau de contrôle se trouvait à l’intérieur et le prince appuya sur un bouton pour actionner le système d’ouverture des rideaux puis celui du système de son qui émit une bonne musique d’ambiance et finalement, il alluma le foyer. Au fait, tu ne m’as pas dit ce que tu faisais dans la vie?" Il ferma le placard et se rendit dans la section salon. Il s’assit sur le coin de l’accoudoir du grand canapé sans quitter Jennifer des yeux.

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Sam 17 Fév - 21:54
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Alors que je demande à la jeune réceptionniste si nous pourrions avoir des patisseries, je rigolais intérieurement en me disant que même l’alcool n’arrivait pas à diminuer mon addiction au sucre, bien connue de mes proches. Heureusement que j’avais une bonne constitution qui me permettait d’éliminer tout ce que je mangeais. Mais surement que je ne serais pas là, la main du prince de Genosha posait dans le bas de mon dos, si ce n’était pas le cas. Alors que l’on se dirige vers l'ascenseur, je l’entend demander du champagne à la jeune femme. Un très léger coup d’oeil à l’arrière me confirme que cette perspective ne l’enchante pas. La pauvre… Elle semblait éprise du prince, comme surement beaucoup de jeune femme de l’île ou de moins jeune d’ailleurs. J’eus de la compassion pour elle sans me rendre compte sur le moment que j’étais moi aussi entrain de tomber dans les filets du jeune homme sans vraiment m’en rendre compte. Ou plutôt pensant avoir la situation entre les mains. L’alcool me faisait penser des choses étranges et, malgré mes rougissements, me donnait une assurance que je n’avais pas forcément le reste du temps. La même assurance qui me pousse à charrier Pietro, lui disant qu’il ne savait pas quel objet de torture pouvait être des talons, quand je retirais les miens à peine rentrée dans l'ascenseur. A sa réponse, je me souvenais qu’il avait deux soeurs qui avaient déjà du se plaindre plus d’une fois de ce genre de chaussures. Mais je ne pus m’empêcher de sourire en coin en l’entendant dire qu’une femme en talon aiguille c’était sexy. Sur le moment, je prenais le compliment pour moi. Et le fait qu’il attrape mes chaussures avant de se rapprocher, dangereusement de moi, une main appuyée contre le mur à côté de ma tête. Captivée, mes yeux étudiaient son visage. La forme douce et masculine de sa mâchoire, ses lèvres qui m’attiraient beaucoup plus que de raison, ses yeux qui me regardaient sans que je n’arrive à interpréter ce regard. Un sourire en coin né sur mon visage, en même temps que je sens la chaleur me monter aux joues, quand il m’informe qu’on sera seuls à l’étage. Je commençais à ne plus avoir beaucoup de doute sur comment nous allions finir cette soirée. Finalement, je ne regrettais pas d’être venue à cette histoire de soirée charité. Je lui suivais pendant qu’il m’expliquait comment fonctionnait l’étage. Je l’écoutais avec attention. Doucement, je passais devant lui quand il m’ouvrit la porte. Je découvrais la pièce et je tombais sous le charme. Elle était assez grand avec une décoration épurée mais qui me plaisait. Il y avait cette cheminée pour quand il faisait froid. Et cette vue sur Hammer Bay, juste splendide. C’était une belle chambre. Certes, visiblement une peu impersonnelle, mais c’était une chambre d’hôtel je m’y attendais. Je souris doucement en me tournant vers lui. Je pense effectivement que le “tu” est de rigueur, Pietro. Pendant qu’il range mes chaussures, je retire les épingles de mes cheveux et passe une main dedans pour les remettre en place comme j’aime bien qu’ils le soient. J’allais les poser sur une commode pendant que Pietro s’activait. Je le rejoignais ensuite dans le salon. Il était assis sur le canapé et je m’approchais de lui, collant mes jambes aux siennes. Effectivement… Je suis avocate. Je haussais les épaules. Je devais me retenir de parler du travail sinon j’allais probablement lui faire peur. Et étrangement je préfère aller plaider au tribunal que d’aller discuter à une soirée mondaine. Je rigole, un peu rouge tout de même. Je voulais pas qu’il pense que je parlais de lui mais je savais que finalement, il n’allait pas le penser vu la situation. Je posais ma main sur son genou, me maintenant à proximité du jeunes hommes. Et toi, qu’est-ce que tu fais ? Je veux dire, tu dois bien occuper tes journées avec quelque chose ? Mais avant que Pietro ne me réponde, j’entends des coups frappés à la porte. Ca tombe bien, mon estomac commençait à se manifester. Avec un clin d’oeil, du rouge au joue et une main qui quitta sa cuisse à regret, je me retournais pour aller ouvrir la porte et récupérer le chariot à la jeune femme de l’accueil qui me lança un regard noir. J’étais peut être pas douée en mondanité mais j’étais avocate de renom et boxeuse pas trop pourrie, il en faudrait plus que cela pour m’impressionner. Merci Tania, c’est aimable à vous. Bonne soirée. Je refermais la porte sans trop lui laisser le temps de réagir et alors que je poussais d’une main le chariot, je me mis à rire. Je vis le sourcil relevé de Pietro. Je crois que la jeune femme de l’accueil ne m’aime pas trop. M’arrêtant une fois dans le salon, j’attrapais une des bouteilles, celle de champagne. Ca te va ? Je la débouchais avant de nous en servir chacun une coupe que je lui tendais. Ca sera peut être plus pratique que de boire à la bouteille tout à l’heure… Doucement, je trinquais avec lui, tout en contournant le chariot pour revenir à proximité de lui. Alors, je crois que tu n’as pas répondu à ma question : comment le prince de Genosha occupe ses journées ?

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Mer 14 Mar - 14:17
Please, save me from them




Un sourire satisfait avait élargi ses lèvres lorsque Jennifer l’avait appelé par son prénom en employant le Tu. Il y avait à peine une heure, la jolie brune avait essuyé sa demande d’un revers de la main et avait même paru offusquée qu’il lui demande de l’appeler Pietro au lieu de votre Altesse. Il fallait croire que les choses changeaient vites. Ou plutôt qu’elles évaluaient vites. D’un placard avec une bouteille de vodka, ils étaient passés à la suite privée de luxe avec des bouteilles de champagne et autres bonnes choses à se mettre sous la dent. L’alcool aidant probablement, la jeune femme était maintenant beaucoup plus à l’aise en la compagnie du prince se permettant même de le charrier. Ce qui était loin de déplaire au garçon. Il adorait déjà voir ses joues se teindre de rose et ses petits sourires timides. Pourtant, à ce moment, elle faisait preuve d’une assurance qu’il ne lui avait pas vu jusqu’ici. Elle s’était assise à ses côtés sans se soucier que leurs cuisses se touchaient, peut-être était-ce volontaire? Elle avait aussi posé sa main délicate sur sa jambe arrachant un sourire de satisfaction à l’héritier. Disons, qu’il ne regrettait pas de l’avoir amenée ici. Il était heureux de lui montrer sa garçonnière et un peu de son monde même s’ils ne se connaissaient pas beaucoup. Il avait une très bonne impression de la jeune femme. Elle n’était pas comme les autres qu’il avait l’habitude de draguer. Elle était beaucoup plus mature, plus intéressante et plus sexy, même si elle ne semblait pas en avoir conscience. Pietro était quant à lui complètement charmé. Encore plus lorsqu’elle lui dit qu’elle était une avocate. Il avait ouvert des yeux surpris. "Intelligente en plus. T’es parfaite ou quoi?" Il lui envoya à nouveau un sourire mielleux. Ça, c’était grave sexy. Une femme qui savait débattre et tenir son point. Une femme qui n’était pas soumise, une femme forte et avec du caractère, il avait toujours été attiré par elles. Malgré les apparences, Pietro aimait bien discuter de sujets sérieux, même s’il évitait ceux épineux de la politique, ce qui était ironique. Il s’ennuyait bien vite quand les sujets étaient futiles. "J’aimerais bien te voir à l’œuvre un jour." Il avait un peu de mal à l’imaginer devant un juré vu comment elle rougissait facilement, mais il se doutait qu’elle devenait une bête féroce devant une audience. Elle n’avait pas l’air d’une avocate de pacotille. Il avait bien vu des étincelles dans les yeux de la brune lorsqu’elle avait mentionné son boulot. Il aurait bien aimé avoir le même regard pour parler de ses fonctions, mais c’était loin d’être le cas. Ce regard brillant, il l’avait quand il parlait de musique et de son groupe. Ça il pouvait en parler des heures tellement ça l’animait. Il n’eut pas le temps de répondre à la question de sa compagne qu’on frappa à la porte.

À sa grande surprise, Jennifer prit les devants et alla accueillir Tania qui s’était déplacée elle-même pour leur apporter leur commande, sans doute dans l’espoir de pouvoir dire quelques mots au prince. Too bad. Elle se trouvait devant Jennifer. Pietro se contenta de regarder vers la porte le manège qui se tramait entre les deux. Ça l’amusait pas mal de voir Tania lancer des regards noirs à Jenn qui ne semblait pas du tout impressionnée. Elle devait en avoir vu d’autres. "T’inquiète, elle s’en remettra. " Il l’avait déjà oublié. Toutes ses pensées étant tournées vers sa compagne et la coupe de champagne qu’elle lui tendait. "C’est parfait. " Il parlait du choix de la bouteille, mais d’elle aussi. Il cogna son verre à celui de Jenn, la salua d’un coup de tête en tenant son verre en l’air et prit une gorgée fixant la belle par-dessus son verre. La soirée s’annonçait des plus intéressantes. Il était curieux de voir comment elle allait se dérouler. Ils avaient assez de boisson et de victuailles pour les prochaines heures à venir. Elle vint le rejoindre à nouveau et il se laissa glisser à ses côtés. Prenant bien soin que leurs épaules, leurs bras et leurs jambes se touchent. Il ressentit un petit frisson de bonheur. Il soupira lorsqu’elle réitéra sa question. Il n’avait pas envie de parler de ses tâches. Il ne voulait pas ennuyer la belle brune, mais il lui répondit tout de même. "Rien de bien palpitant, je t’assure. C’est même plutôt emmerdant. Je passe mes journées à des réunions avec des vieux dignitaires qui détestent le changement et qui me détestent. Sans parler de la paperasse à lire et à remplir. " En parlant, il s’était mis à jouer avec les cheveux de l’avocate et à caresser sa joue. Il se rendit compte que c’était probablement ressemblant à ce que devait accomplir la jeune femme, en peut-être un peu moins excitant. "Désolé….c’est juste que c’est pas pour moi. " Il lui sourit, tandis que sa main descendit vers son épaule, passa doucement sur son bras avant de s’arrêter sur sa cuisse. "Je te resserre?" Il s’étira pour attraper le plateau sur roulettes. Il ne voulait pas se lever pour briser leur contact. Il termina sa coupe d’une traite et se versa une autre ration de champagne. Il s’empara d’un sushi qu’il fourra dans sa bouche tout en remplissant le verre de la brune. "J’espère que personne t’attends ce soir et que tu t’avais rien de prévu. " Il la fixa dans les yeux sans se défaire de son sourire coquin. Si au départ, il n’avait aucune idée derrière la tête, là, c’était autre chose.


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Mar 24 Avr - 10:11
Pleeease, save me from them


Je ne pus m’empêcher de sourire, fortement flatter quand Pietro décida que je devais être intelligente vu que j’étais avocate. C’était… plaisant de l’entendre dire cela comme si c’était une évidence. D’autant plus plaisant quand on avait grandi à côté d’un génie comme l’était Bruce et qu’on se trouvait du coup pas fortement exceptionnel de ce côté ci. Et même si je ne connaissais pas encore assez le prince pour savoir ce qu’il pensait réellement de tout ce genre de chose, je prenais cela tout de même extrêmement bien. Je passais une main dans mes cheveux tout en lui souriant. Non j’étais loin d’être parfaite. Le rouge qui me montait aux joues étaient un exemple de mes nombreuses imperfections. Mais je n’allais pas le contredire à cet instant. Parce que c’était plaisant, parce que ça faisait monter une douce chaleur à l’intérieur et que je n’avais pas envie de briser ce moment, cette ambiance si particulière. Je rigole doucement avant qu’il me dise qu’il aurait bien envie de me voir faire. J’ai encore plus envie de rire tellement c’est incongru pour moi ce genre de demande. Je savais que Matthew ou Franklin avaient voulu me voir en action avant que j’arrive au cabinet ou même après. Comme moi j’allais les voir faire. Ou que j’allais faire ceux que j’allais affronter dans un tribunal. Comme pour se comparer les uns les autres, apprendre de celui qu’on voit. Mais j’avais jamais pensé que ce genre de choses intéresserait quelqu’un d’autre que des avocats. Peut être même que ça n'intéresserait pas longtemps le prince de Genosha. Mais il avait l’air de réellement penser qu’il voulait me voir au moins une fois en action. Curieuse au possible, peut être juste autant que lui qui a envie de me voir plaider, je demandais à Pietro ce qu’il faisait de ses journées. Je me demandais réellement. Sa vie devait être bien différente de la mienne et n’avoir en commun que ce genre de réception qu’on venait de fuir. Et encore là bas il n’y avait pas le même genre de rôle que moi. Mais je n’eus pas le loisir d’entendre sa réponse que quelqu’un frappe à la porte. Je devinais sans mal que c’était le room service qui apportait ce que nous avions demandé avant de monter dans la chambre. Et que ça devait être la jeune Tania. Toutefois, je ne voulais pas laisser s’éterniser cette pause dans l’ambiance de la soirée. Et comme je le disais à Pietro j’avais un petit creux. Une fois revenue devant lui avec le plateau, je fais remarquer que la jeune femme de l’accueil m’aime pas trop. J’en ai pas grand chose à faire mais cela me faisait rire d’une certaine manière. Et à son sourire, j’en déduisis que la situation le faisait rigoler aussi. Une fois nos deux verres servis, nous trinquons et je bois une première gorgée en fixant le jeune homme du regard, qui faisait de même. Je sentis le rouge me montait aux joues encore une fois. Je rougissais facilement, c’était sur. Et les yeux pétillant de Pietro me fixant n’allaient probablement pas m’aider à rougir moins. Je m’approche de lui et lui repose ma question. Il soupire. Je vois facilement que tout ce qu’il a à faire, en tant que prince, ne le passionne pas. Cela me crée un pincement de coeur. C’est triste qu’il n’arrive pas à y trouver son compte, surtout qu’il doit être un peu bloqué dans cette position car il ne peut pas cessé d’être le fils de notre roi. Je penche la tête sur le côté pour maintenir le contact entre sa main et la peau de ma joue. Je souris. Tout le monde n’aime pas autant les dossiers bien remplis que moi. Ca… se comprend facilement. Je lui adresse un clin d’oeil alors que mes pensées dérivent naturellement et sans que je puisse les retenir sur les sensations que sa main sur mon épaule, descendant ensuite vers ma cuisse, génèrent en moi. Je reporte, pas réflexe, le verre à mes lèvres doucement quand il propose de nous resservir. Avec plaisir. Profitant qu’il rapproche le plateau de nous j’attrape une petite bouchée que je mets dans ma bouche. J’avais faim, probablement parce que j’avais fui le buffet pour l’intérieur de ce placard où j’avais rencontré Pietro. Je profite de nos mouvements pour me rapprocher de lui, bien que ça commençait à ne plus être évident à faire. Je posais ma main sur son épaule, la caressant, un peu joueuse. Je capte le sourire de Pietro qui a changeait, ce nouvel éclat dans ses yeux alors qu’il me dit qu’il espère que personne m’attendait. Oh si j’avais prévu quelque chose : fuire cette soirée à laquelle nous étions ! Je lui souris malicieusement, alors que le rouge sur mes joues se fait un peu plus intense. Mais personne ne m’attendait… J’ai toute la soirée devant moi. Alors que ma voix se faisait beaucoup plus douce, ma main avait remontée lentement sur son cou jusqu’à la base de ses cheveux. Je jouais doucement avec quelques boucles, les enroulant autour des mes doigts. J’hésitais quelques secondes avant que mes yeux ne rencontrent ceux de Pietro et que j’y vois les mêmes intentions que les miennes. Mon sourire s'agrandit alors que j'approchais mon visage du sien, allant glisser quelques mots à son oreille. Je dirais même que nous avons toute la nuit devant nous. La voix se fit plus sensuelle alors que je disais cela, finissant d’affirmer au prince mes intentions de l’instant s’il n’avait pas compris. Et s’il n’avait toujours pas compris, mes lèvres rencontrèrent les siennes dans un mouvement que je ne saurais attribué à lui ou à moi. Je sentis une douce chaleur, assez spécifique à ce genre de situation, envahir ma cage thoracique. Je sentis ses mains se poser sur ma taille et bientôt qu’il me soulevait du canapé. Je rompis le baiser alors que nous nous retrouvions tous les deux debout. Je souris en croisant son regard et aller poser mes mains sur son torse, les glissant jusqu’à son cou avant de l’embrasser à nouveau pendant qu’il me guidait vers ce que je devinais être la chambre.




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Pleeease, save me from them (Pietro&Jennifer) FLASHBACK
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