Save my soul, save my heart... fuck, just save my life ! | Reilly's brothers
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Kaine Reilly
Clone
More about you :
Codename : Scarlet Spider. Clone n°1. L'Autre.
Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 686
DCs : Daisy Skye Johnson / Nikki Ren / Aelys Cantela / Avery Burnham / Aidan Bowman / Gwen Stacy / Klaus Caglar / Matthew Denvers / Heather Scarpetta / Isaac Torres / Luke Cage-Jones / Haiden Hauwanga
Pseudo : Renescence
Dim 3 Juin - 12:20
Same my soul, save my heart... fuck, just save my life.
Ce serait un jeu d'enfants, qu'ils disaient. Je n'aurais pas besoin de renforts, qu'ils disaient. Tu parles. Qu'on se le dise, je me suis bien fait avoir. Est-ce que c'est volontaire ? Je ne pourrai pas le dire. Sincèrement, je ne pense pas. Après tout, Hydra n'est peut-être pas parfait, mais je doute que l'organisation envoie ses membres être tués aussi négligemment. Mais quand même. J'ai gobé toutes leurs infos, et je ne me suis pas posé de questions. Je me suis contenté de foncer dans le tas, mais ils entendront parler de moi à mon retour. J'ai peut-être la gueule à faire des yeux de biche, mais je ne suis pas bambi non plus. Mes patrons vont vite regretter de ne pas avoir fait vérifier leurs infos à deux balles. Et avec un peu de chance, j'aurais le privilège de casser deux-trois dents aux informateurs concernés par cet énorme fiasco.
Ceci dit, pour que j'ai l'honneur de briser quelques os, encore faudrait-ils que les miens tiennent un petit moment. Je me décale prudemment de quelques millimètres, caché derrière un canapé qui a déjà souffert de plusieurs trous apparentés à des impacts de balles. Je ne dirai pas que c'est de ma faute, seulement que le pauvre meuble était déjà au bout de sa vie avant que je n'intervienne. Une grimace déforme mes lèvres alors que j'entends des chuchotements. Je sais qu'ils sont à cours de balles, le problème, c'est que je ne suis pas en meilleure posture. La seule raison pour laquelle ils ne viennent pas me faire la peau dans la seconde, c'est parce qu'ils croient que j'ai réussi à appeler une équipe à temps. Sauf que ça n'arrivera pas. Tout bonnement parce que la mission est loin d'être prioritaire aux yeux de mes employeurs. Les effectifs sont déjà utilisés ailleurs. La seule chose à laquelle j'aurais droit si je somme une urgence, c'est des nettoyeurs. Et quand je dis ça, je n'ai pas en tête les grands mafieux badass de films qui "nettoient" les repères ennemis à coup de crosse dans la tronche. Je parle de ces quarantenaires qui sont appelés à la rescousse pour virer les traces de sang sur le parquet. La plupart du temps, ces gens-là ont à peine la notion d'auto-défense. Alors vous pensez-bien que je compte pas trop sur l'équipe bras-cassés par excellence pour sauver mes miches.
Comment j'en suis arrivé là, c'est ça que vous voulez savoir ? Oh bah, écoutez, autant dire que la belle au bois dormant s'est réveillée dans un putain de manoir désenchanté. Je devais n'avoir qu'un mec à buter, un de ceux qui tape un peu trop sur le système de mes supérieurs. La mission était la plus simple possible. Le mec vivait dans son quartier un peu miteux, dans une maison un peu misérable, avec une petite copine tout aussi galérienne que lui. Le plan était simple, j'entrais dans sa maison, je m'occupais de son cas, et je faisais passer le tout pour un casse qui aurait mal tourné. Et si son abrutie de love interest était dans le coin, je devais m'en charger aussi. Heureusement, elle n'était pas là. Par contre, toute la clique de ma cible, elle était au rendez-vous. De une personne à gérer, je me retrouvais avec sept trous de balles qui m'avaient accueilli les bras-ouverts. Je veux dire... littéralement. J'étais entré par la fenêtre de la chambre de la maison, et c'est à peine si j'avais eu le temps de me reculer prestement pour éviter que deux poings serrés ne se referment sur ma gueule. Comment ils avaient été avertis de ma présence ? Je n'en avais pas la moindre idée. Tout ce que je savais, en l'occurence, c'était que je venais de me faire tatane sévère, et même si j'avais rendu la pareille à trois de leurs gars, réduisant l'effectif présent à quatre cas sociaux, je n'allais pas pouvoir durer bien longtemps encore comme ça.
J'étais d'ailleurs étonné, pour tout vous dire, que nos nuisances sonores n'aient pas encore ameuté tout le quartier, notamment les flics. Pas que je serais heureux de me retrouver en garde-à-vue ceci dit. Vous imaginez un peu la scène ? « Mr Reilly, pourriez-vous nous dire ce que vous faisiez sur les lieux du crime présumé ? » « Mais avec plaisir Mr l'agent. Je comprends pas trop ce qui s'est passé, moi, je me baladais, je passais dans le coin, j'ai vu cette charmante maison, et comme je suis un gars sociable, j'ai voulu sonner à la porte et faire connaissance du voisin, voyez. » « Mr Reilly, vous n'êtes même pas du quartier. » « Ouais, mais écoutez, cette ville, cette île, moi j'aime tout ça, ça me donne envie d'aller à la rencontre du monde ! Je suis quelqu'un qui aime discuter avec les autres. Sauf que là je comprends pas, j'ai voulu parler au propriétaire de la maison et il m'a frappé, franchement, les gens sont vraiment trop sur les nerfs par ici. » « Mr Reilly, est-ce que vous nous prendriez pour des cons, à tout hasard ? » « Moi ? » Je sors mon plus beau sourire colgate. « Jamais de la vie, je ne jure que par la vérité et toute la vérité. » Ouais, vous imaginez vous aussi un peu la discussion pas du tout crédible que j'entretiendrais avec les flics ? Moi non plus. Sauf que d'ici quelques minutes, si c'est pas le gang qui me fait la peau, c'est la taule qui m'attend. Et je ne vois pas Hydra risquer de se mettre à découvert pour libérer un agent qui a foiré une mission. Quand bien même ce n'est pas de ma faute.
Je ne vois donc qu'une seule solution. Et même si ça ne me rends pas joyeux, même si je sais que je vais en baver à la suite de cet appel, je sais qu'il m'aidera. Parce qu'il est ma chair et mon sang, parce qu'il est... rien de tout ça en fait, il est juste aussi con que moi. Et je crois bien qu'il m'aime suffisamment pour me sortir de là. Tout comme moi si la situation était inversée, mais ce n'est pas le cas. Je sors donc mon téléphone discrètement, grimaçant de plus belle, la douleur des blessures engendrées, notamment de cette balle dans ma cuisse, irradiant mon corps. Je prête l'oreille afin de saisir les murmures qui prolifèrent à quelques mètres de moi, puis je hurle, des crachats de sang appuyant mon élégance, pendant que je fais défiler mes contacts, et que je presse la touche appel. « Bah alors, vous faites moins les malins hein ? Quoi, vous avez peur que je vous fasse la peau, comme à vos autres petits potes ? Vous savez qu'ils vont arriver, je vous laisse une dernière chance de vous sauver les gars. » Aha. La blague. C'est moi qui dois sortir de là, oui. Qu'importe. Je vois que Ben a décroché le téléphone, et je sais qu'il vient d'entendre mes menaces à deux balles. Le message est passé. Il n'a plus qu'à me localiser pour me trouver. Parce qu'il sait. Je suis dans un putain de sérieux danger.
(c) Miss Pie
Benjamin Reilly
Clone
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« So many people come through here to begin a new life. Find a new chance. Start everything over again. Why not me, then? »
Codename : Scarlet Spider // Spider-Man
Pouvoirs : Tu vois Peter Parker ? Bah c'est pareil. La différence, c'est qu'il a un lance-toile à impact. Sinon, le reste, c'est tout comme Peter. Il peut même pas se rendre invisible et parler aux araignées comme Kaine ou balancer des décharges électriques comme Miles. Il est juste la banale copie de Peter Parker, rien de plus, rien de moins.
Emergence :
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Messages : 661
DCs : Gabriel, Marc, Lorna, Sean, Jessica Jones et Lucy
Pseudo : Slythbitch.
Lun 4 Juin - 22:15
Save my soul, save my heart... fuck, just save my life !
I am not a puppet on your string so maybe you should check yourself before you tell me what you think of me. If I’m too hot to handle baby, drop the heat. Cause this is me, I’m gonna do my thing
Je pose le tournevis, attrapant l’arme que je répare depuis plus d’une heure et l’observant sous toutes les coutures. Je déteste quand certains agents me ramènent des armes en sale état, me les jetant négligemment à la face pour que je les répare en un claquement de doigts. Je ne fais pas dans la magie mais ça ne veut pas rentrer. Enfin, cette fois, j’ai réussi à rattraper les dégâts et l’arme est comme neuve. Je ne pensais pas que j’allais réussir vu l’état dans lequel on me l’a donné. Et pourtant, on dirait qu’elle sort de l’usine. Je suis plutôt fier de moi sur le coup. Il ne me reste plus qu’à la tester pour m’assurer qu’elle est véritablement réparée. Je déteste mon job à Hydra mais ça, ça fait partie des petites victoires qui me mettent de bonne humeur. Un objectif rempli est toujours accompagné d’un léger sentiment d’accomplissement. La balle se loge dans la cible et c’est le signe que j’ai parfaitement rempli ma mission. Il ne me reste plus qu’à appeler le connard qui m’a confié son arme.
En parlant d’appel, je sens mon téléphone vibrer dans la poche arrière de mon jean et je jette un bref coup d’œil sur l’écran pour voir le nom du contact. En voyant le nom de mon frère s’afficher, je retire mon casque. Kaine ne m’appelle pas souvent mais quand il le fait, c’est qu’il a généralement une bonne raison derrière. Surtout quand il sait que je suis au travail. D’ailleurs… il est pas censé être en mission, lui ? Je décroche avant de coller le téléphone sur mon oreille. « Ouais ? » En premier vient une sorte de silence. Je perçois des éclats de voix mais rien de bien précis. Je pense donc que mon frère m’appelle par erreur. Je secoue la tête et commence à abaisser le téléphone pour raccrocher quand j’entends sa voix. Enfin. Ses hurlements, plutôt. Il est en train de brailler à l’autre bout du fil. Et ça ne m’est pas adressé. Je fronce les sourcils en écoutant, me demandant bien ce qu’il est en train de fabriquer. Et à sa dernière phrase, je comprends. Deux secondes plus tard, je suis déjà en train de courir dans le couloir, sous les regards interrogateurs de mes collègues. Mon frère a des problèmes. Je reste bloqué sur cette idée. A tel point que l’idée même de prévenir des gens compétents pour aller le chercher à ma place ne me traverse même pas l’esprit. J’ai à peine remarqué que je tiens toujours l’arme que je viens de réparer.
C’est une fois seulement dans la voiture que je me rends compte que de un, j’ai gardé l’arme. Et de deux, je ne sais pas où est Kaine. Je jure entre mes dents en cherchant mon téléphone dans ma poche. Mon frère l’ignore mais j’ai installé à son insu une application dont se servent les parents inquiets pour savoir où se trouvent leurs gosses. Enfin, soit il l’ignore, soit il fait semblant de l’ignorer. J’ai toujours su que ça serait utile un jour. Dans l’urgence de l’instant, je dois m’y reprendre à deux fois pour taper le mot de passe. Et le temps que mon téléphone localise celui de Kaine, j’ai déjà démarré ma voiture. J’aurais pu prévenir quelqu’un, maintenant que j’y pense. Mais maintenant je suis en route, ça me parait un peu tard. J’ai déjà perdu assez de temps en tenter de trouver où il est, je ne peux pas en perdre plus. Sa voix laissait entendre que c’était urgent et qu’il n’allait pas tenir longtemps. Et qu’il n’était pas seul. Dans quelle histoire Kaine s’est-il fourré, encore ? Est-ce que c’est sa mission ? J’ai dû griller une dizaine de feux rouges et manquer de provoquer quatre accidents de circulations en fonçant comme un demeuré sur les routes de l’île. Tout ça pour atterrir dans un quartier miteux. Je ne m’attarde pas vraiment sur le décor vu que j’ai les yeux rivés sur l’écran de mon téléphone pour trouver la bonne adresse. Et tout ça me mène devant une baraque en bois, avec de la peinture blanche qui s’écaille et un jardin laissé à l’abandon. Je tente de calmer la panique qui me tord les intestins en réfléchissant. Peut-être que je me suis emballé et que Kaine va bien. J’ai tendance à ne pas réfléchir quand je panique et que je m’inquiète pour lui.
Ouais, enfin, les coups de feu que j’entends, c’est pas rien. Bordel de merde ! Il a vraiment des problèmes. Comment j’entre, moi ? Je frappe à la porte ? Mais oui, bien sûr ! Et je leur dit quoi ? « Salut, je passais dans le coin ? ». C’est le moyen le plus rapide de me faire plomber. Je serre le volant d’une main en retenant mon souffle. Kaine péterait un câble si jamais je m’expose. Mais il pourra pas péter les plombs tout court si j’attends encore longtemps. Okay. J’ai un plan. Il est dangereux et pas du tout adapté, mais j’ai un plan. Et ce plan, il se tisse dans ma tête comme une toile d’araignée quand je fixe le mur de la maison. J’attrape mon téléphone, tape un rapide message à Kaine en priant pour qu'il le voit avant que j'applique ma putain d'idée. « ECARTE TOI DES MURS » Tout en majuscule, j'ai pas le temps pour respecter la syntaxe. Parce que manquerait plus que je le blesse en voulant sauver ses fesses. Je manœuvre avec la voiture de façon à reculer assez loin de la maison. Je serre mes deux mains sur le volant, hésitant une franche seconde, inspirant lentement et… j’appuie sur l’accélérateur. La voiture accélère un peu, beaucoup. Trop, même. D’un geste sec, je braque le volant sur la gauche et serre les dents en me préparant au choc. Ça va faire mal. Ça va faire mal. Ça va… Putain, ça fait mal ! Le véhicule traverse le mur dans un énorme bruit, projetant des morceaux de bois un peu partout sur son passage. C’est ce que j’appelle une entrée fracassante. Ahaha. Je suis très drôle. Et je saigne. Tiens. Je me suis ouvert le front à quel moment ? Après ou avant ? Je sais plus. Je crois que je me suis vaguement mangé le volant en pleine tronche quand j’ai heurté le mur mais je ne suis pas sûr. Je me redresse péniblement à cause de la douleur et je cligne des yeux en cherchant… je cherche qui déjà ? Kaine, c’est ça. Je cherche Kaine. Mon cerveau a du mal à se remettre en marche après le coup que je viens de me prendre et j’espère pour mon cas que Kaine va réussir à prendre la suite des opérations. J’ai peut-être heurté un ou deux gars avec mes conneries. C’est la diversion rêvée mais c’est aussi le meilleur moyen d’énerver ceux qui restent.
Kaine Reilly
Clone
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Codename : Scarlet Spider. Clone n°1. L'Autre.
Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 686
DCs : Daisy Skye Johnson / Nikki Ren / Aelys Cantela / Avery Burnham / Aidan Bowman / Gwen Stacy / Klaus Caglar / Matthew Denvers / Heather Scarpetta / Isaac Torres / Luke Cage-Jones / Haiden Hauwanga
Pseudo : Renescence
Sam 21 Juil - 12:32
Same my soul, save my heart... fuck, just save my life.
Est-ce que mon frère a compris dans quelle merde je me suis fourré ? Je n'en ai pas la moindre idée. Ceci dit, il est loin d'être un crétin fini, et étant donné que je ne l'ai pas entendu parler au téléphone, j'ai le bon sentiment qu'il a bien saisi le double-sens de mes paroles. De toute manière, je ne peux pas vraiment me contenter d'attendre comme une princesse derrière ce canapé miteux. Premièrement, parce que je pisse le sang, et puis, vous avez vu ma gueule ? Je suis pas barbie, la royauté c'est pas pour moi. Deuxièmement, parce que je crois que les cocos en face de moi ont bien compris que je bluffais, alors que j'entends les lattes du parquet grincer sous des pas soudains. Et merde. Me dites pas que ces cassos sont allés récupérer leurs chargeurs, si ? Fuck. Je suis foutu. Je suis putain de carrément foutu. Allez Kaine, fais quelque chose, trouve une solution. T'es censé avoir un cerveau non ? C'est le moment de l'utiliser.
Je pousse un soupir, je grimace alors que je tente un rapide coup d'oeil par-dessus le canapé. Blam. Oooops. Je me rabaisse aussitôt et me cache comme un couard, mon coeur battant la chamade. Au moins, c'est confirmé. Ils ont récupéré des balles. Et moi, j'ai juste mon téléphone en mode silence radio en guise d'offensive. Super, je vais aller loin avec ça. Je profite qu'ils essaient de mettre en place un plan ridicule pour m'atteindre et j'observe ce qui me fait face. Aka pas grand chose, si ce n'est un mur dont la décoration m'interroge sur les goûts des occupants de la maison. Une télé est dans un coin, mais elle a souffert de plusieurs dommages collatéraux. Des morceaux de verre jonchent toutefois le sol, et je pourrai rapidement en récupérer un. Le problème, c'est qu'à moins d'avoir une agilité excessive, cela me serait surtout utile en combat rapproché. Ce qui est pour le moment loin d'être le cas. Putain. Bordel Ben, qu'est-ce que tu fous ? Mes heures sont comptées. Que dis-je, mes minutes même. A nouveau, j'entends le poids des gros zigotos derrière moi faire bruiter leur sol bien décharné. Ils se lèvent, ils ont l'air de vouloir se rapprocher de moi. Cette fois-ci, je n'ai pas le choix. Je roule subitement sur le sol, et me saisit de plusieurs morceaux de verre. Le tout en tentant d'utiliser le moins possible ma jambe blessée, ce qui n'est pas franchement fameux. Ma sortie a surpris les mecs qui ne s'y attendaient pas, et plutôt que de continuer à se précipiter sur moi, ils sortent de leurs gonds pour décharger à nouveau leurs flingues sur ma tronche. Je fais en sorte de ramper à nouveau vers le canapé qui tend légèrement à me tomber dessus tellement les impacts se multiplient à une vitesse démesurée. Je grince des dents, mais je les entends râler alors qu'ils ont à nouveau mitraillé leur propre habitat à tort et à travers, m'arrachant un sourire. « Bah alors les gars, on a encore fait n'importe quoi avec ses joujoux ? » que je lâche en guise de nouvelle provocation.
Ma propre arme à la main, elle ne me sert à rien, mais avec les morceaux de verre cumulés, ça pourrait faire mal. J'entends des insultes en langue étrangère me répondre, et je glousse bêtement. Ay caramba, voilà qu'on m'agresse verbalement cette fois-ci. Attention, je meurs. Je m'appuie sur le canapé, qui tient encore assez miraculeusement, et je m'apprête à me redresser pour balancer mon canon dans la gueule d'un de ces crétins quand mon écran de portable s'allume. Je m'aplatis brusquement pour lire les mots de Ben, et j'écarquille les yeux. Je tourne la tête du côté du mur de la maison, où la fenêtre me permet à peine de remarquer qu'une voiture semble se précipiter à toute allure vers ma position. Mais quand je dis à toute allure, c'est genre... « OH MEEEEEERDE ! » Le boucan immonde qui résonne derrière moi fait étrangement suite au vol-plané que je viens d'effectuer. Je me suis écrasé sur le sol, le plus possible éloigné du mur dont les morceaux effrondrés sont jetés un peu partout dans la pièce principale de la maison. De la poussière blanche me recouvre de partout, et je tousse comme un timbré en même temps que je perçois des gémissements du côté de mes agresseurs. Je crois que ceux qui m'ont insulté s'étaient avancés, bien décidés à me latter la tronche, que je sois armé ou non. Apparemment mal leur en a pris. Mais je ne suis pas franchement mieux alors que je peine à me relever et à chercher mon frère du coin des yeux. Qui n'est toujours pas sorti de la voiture légèrement fumante et cabossée. Je remarque que le reste des ennemis, aka deux des quatre débiles initiaux se relèvent, et je sens mon coeur tambouriner à mes temps. Mais qu'est-ce qu'il fout putain, pourquoi il sort pas de la bécane ? Je constate que mon frangin cligne des yeux à travers le pare-brise littéralement brisé, et je ne cherche pas plus loin. Je boitille le plus rapidement possible pour me retrouver contre la portière bloquée du côté de Ben. Evidemment. Mais pourquoi il a fait ça aussi ce crétin ? Je lui ai demandé de sauver mes fesses, pas de crâmer mon cul ! Mais kilécon, kilécon, kilécon, kilécon. Mes pensées turbinent à toute allure alors qu'un coup de feu résonne. Merde, ils avaient encore des munitions eux ? « BAISSE-TOI ! » que je hurle à mon frère tout en respectant mon propre conseil.
Bon, dressons un rapide topo. Le tout en dix secondes parce qu'on a pas vraiment la journée devant nous. Premièrement, sur les sept gars originaux, il n'en reste plus que deux. Malheur pour moi et mon frère, ils sont armés, et moi j'ai plus une balle. En parlant de Ben, il est complètement sonné, il saigne du front, et moi je ne suis guère mieux avec mes entailles et ma balle dans la cuisse. En gros, c'est du deux contre deux, avec deux relous armés et deux cassos séparés par une portière qui ne s'ouvre pas. C'est tout parfait dites-donc. J'aurais bien suggéré à mon frangin de passer par le pare-brise qu'on pourrait sûrement dégager de quelques coups de pieds, mais le temps qu'on fasse ça, on serait déjà troué de balles. Tout va bien dans le meilleur des mondes donc. La pluie de balles continue à s'abattre sur nous, et je sens mes oreilles bourdonner à force de subir le son continue des projectiles tirés contre moi depuis de bien trop longues minutes. La colère gronde en moi, monte en moi, telle une dangereuse vague qui attend de s'abattre. Mes poings se crispent, pourtant tremblants sous la pression qui ne cesse de s'accroître. Je sens nos ennemis quitter le coin de leur salon merdique, alors qu'ils nous acculent contre cette putain de voiture fumante. Mais plus ils tirent, plus il y a un risque qu'elle nous explose à la gueule. Avec mon frère coincé dedans. Il n'est pas question que cela arrive. Je pousse alors un hurlement vénère, et quand je dis vénère, c'est du genre Tarzan peut aller se recoucher, et je tire à mort, comme un malade sur la portière qui retient mon frère prisonnier. Je m'acharne dessus alors que les éclats diminuent à peine contre nous, et j'aimerais vraiment beaucoup que Ben me couvre alors qu'on est dans une situation tendue. Et soudain, avec une rage au ventre sans nom, je me surprends à balancer la portière à même le sol, la fureur déformant le moindre de mes traits habituellement carrés. Je ne réfléchis pas, et saisit mon frère par l'épaule, lui sommant : « Vite, dégage de là putain ! » Ouais, les remerciements tomberont plus tard. Voire pas du tout, vu qu'il a juste failli nous tuer tous deux. Mais d'abord, cherchons à ne pas nous faire plumer comme des cons, que ce soit par nos cibles que par le tas de ferraille qui se ratatine de plus en plus sur lui-même.
(c) Miss Pie
Benjamin Reilly
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Codename : Scarlet Spider // Spider-Man
Pouvoirs : Tu vois Peter Parker ? Bah c'est pareil. La différence, c'est qu'il a un lance-toile à impact. Sinon, le reste, c'est tout comme Peter. Il peut même pas se rendre invisible et parler aux araignées comme Kaine ou balancer des décharges électriques comme Miles. Il est juste la banale copie de Peter Parker, rien de plus, rien de moins.
Emergence :
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Messages : 661
DCs : Gabriel, Marc, Lorna, Sean, Jessica Jones et Lucy
Pseudo : Slythbitch.
Mar 21 Aoû - 21:30
Save my soul, save my heart... fuck, just save my life !
I am not a puppet on your string so maybe you should check yourself before you tell me what you think of me. If I’m too hot to handle baby, drop the heat. Cause this is me, I’m gonna do my thing
J’en ai eu des idées foireuses. Rejoindre Hydra en fait partie. Mais là, je crois bien que j’ai atteint la palme. Le top du top. La rencontre forcée entre ma tête et le volant me laisse totalement désorienté. Un peu plus et je ne me rappelais plus de mon propre nom. Un grognement s’échappe de ma gorge alors que je me redresse, tentant maladroitement de remettre mes pensées en ordre. Croyez-moi ou non, mais quand on vient se manger le volant en pleine face parce qu’on est suffisamment stupide pour lancer sa voiture contre un mur, on a peu de mal à penser clairement. Et à penser autre chose « Aie, ma tête. » Aie, ma putain de tête. Je porte une main tremblante à mon front pour sentir un liquide chaud me recouvrir la paume. Je crois que je me suis ouvert. Le choc a été beaucoup violent que je ne le pensais et c’est en grognant que je me décolle enfin du volant sur lequel j’étais avachi, clignant des yeux et cherchant Kaine du regard. Un mouvement dans le coin attire mon attention. Oh merde. Les autres types. La diversion de rêve, que je pensais bêtement en fonçant à toute allure contre ce fichu mur. J’ai l’impression que mon cœur va exploser dans ma poitrine. J’aperçois Kaine qui boitille vers moi. Okay. Je vais ouvrir cette portière et me pousser, comme ça, il prendra le volant et on pourra se tirer d’ici. Sauf que… la portière est bloquée. Mon regard croise celui de Kaine et je comprends qu’on est doublement dans la panade. Paie ton plan de merde. J’ai juste empiré la situation, comme d’habitude. Ben Reilly, crétin de la décennie. La douleur cède la place à la panique. Je m’acharne sur la portière pour tenter de l’ouvrir mais elle reste définitivement bloquée. On va se faire massacrer et je n’ai rien pour me défendre. Quoique… Ah si ! A l’instant où j’ai de nouveau pleinement mes capacités cognitives et que je me rappelle que j’ai oublie de rendre l’arme que je reparais à son propriétaire juste avant de foncer jusqu’ici, j’entends un coup de feu et une balle siffle juste à côté de mon oreille. Bordel de… Merde. Un peu plus à gauche et je me la prenais en pleine tête.
Je ne suis pas un agent de terrain. Je ne suis pas fait pour ce genre de situation. Et je réagis très mal. Le cri de Kaine me fait prendre conscience de la gravité de la situation. Enfin, j’en avais déjà conscience mais l’entendre me hurler dessus réveille mon instinct de survie au possible. Je me baisse alors qu’une nouvelle détonation résonne, me jetant contre les sièges. On est dans la merde. Tous les deux. Parce que je suis débile. Si on survit à ça, je vais me faire déboiter par mon frère. Et il en aura tous les droits. Les balles volent autour de nous et l’une d’elle entre en contact avec la vitre du côté passager. Cette dernière éclate en morceaux et une pluie de débris me tombe dessus. Mieux vaut que ce soit la vitre que ma boite crânienne, pas vrai ? Je vais crever ici, dans ma propre voiture et j’aurais échoué dans ma mission. Je n’aurais pas sauvé Kaine. Fantastique. Les balles continuent de siffler autour de nous et je ne peux pas bouger sans risquer de m’en prendre une. Et on se demande pourquoi je ne quitte jamais ce fichu labo ? Pour ça, précisément. A défaut de pouvoir sortir d’ici, je me tasse un peu plus contre la banquette, protégeant ma tête avec mes bras. Mais à quoi je pensais, bordel ? Y’a que dans les films que ça fonctionne, des plans comme ça ! L’arme. Je dois trouver l’arme. Je me redresse juste assez pour pouvoir glisser mon bras sous le siège. Logiquement, avec l’impact, elle a dû être projetée en avant et glisser. Je ne vois rien donc je dois procéder à l’aveugle, tâtonnant et grimaçant. Je n’ai pas énormément de temps devant moi. Les balles endommagent la carrosserie de la voiture et si ça continue, je risque d’exploser avec ce tas de boue. Je sais qu’elle est là, quelque part. Elle a forcément glissé. Je l’espère du fond de mon cœur. J’ai juste à… AH ! Elle est là. Je me penche un peu plus en sentant la crosse au bout de mes doigts pour réussir à l’attraper. Okay, je l’ai ! Grognant de douleur, je me redresse totalement cette fois, ma main enserrant totalement l’arme. Bêtement, je pensais la donner à Kaine mais je m’aperçois qu’il est en train de s’acharner sur la portière. Et que ces types se rapprochent. Avec Kaine à découvert.
C’est sans réfléchir que je braque l’arme sur le plus proche et que je tire. Mon instinct de survie s’est lancé en pilote automatique. Avant de comprendre ce que j’ai fait, le coup est parti se loger dans le mur, frôlant l’autre abruti au passage. Est-ce que je l’ai volontairement raté ? J’ai envie de dire oui, car la fierté me pousserait à dire que je suis assez bon tireur. Sur une cible immobile. En papier. Pas sur un cassos vénère qui nous vide son chargeur à la tronche. Mais ça a suffit pour le surprendre, car il ne s’attendait pas à ce que je riposte sans doute. Un hurlement m’oblige à tourner la tête et j’écarquille les yeux en voyant que c’est Kaine. Au départ, je crains qu’il se soit pris une balle. Ce serait pas étonnant vu notre position. Mais non. Il est en train d’hurler parce qu’il est en train d’arracher la portière. Littéralement. Arracher. La. Portière. « Mais qu’est-ce que tu branles ?! Tire-toi ! » Je pourrais rester figé devant l’incompréhension mais quand une autre balle se fiche dans le siège juste devant moi, je préfère, bizarrement, me baisser une nouvelle fois. Putain, Kaine. Va te mettre à l’abri. Reste pas là. Un énorme fracas retentit juste à côté de mon oreille et j’ai à peine le temps de saisir qu’une main s’abat sur mon épaule pour me tirer de la voiture. J’en lâche presque l’arme à cause de la surprise. Je sais que Kaine est fort. De nous deux, c’est le plus balèze. Ça crève les yeux qu’il a des biceps en acier. Mais je ne m’attendais pas à ça. Arracher une portière à main nue ? C’est nouveau. J'ai même pas de remarque de mon cru à lui balancer.
Ma fantastique idée a ouvert un passage dans le mur. Enfin… C’est un trou béant, plutôt. Qui donne sur l’extérieur. Je ne perds pas de temps à expliquer le plan qui me traverse la tête et attrape Kaine par le bras pour le tirer vers cet abri. En quelques mouvements, on se retrouve derrière le mur. Je me tasse contre la surface en bois en tendant l’arme à mon frère, qui saura mieux s’en servir que moi. On va peut-être survivre un peu plus longtemps. Un peu plus. Les tirs se sont arrêtés car ils ont compris que s’ils veulent nous avoir, ils vont devoir venir nous chercher. Je regarde autour de moi, cherchant quelque chose qui pourrait m’aider au cas où. On sait jamais si ces génies décident de faire le tour pour nous prendre par surprise. Un morceau de bois suffisamment long pour que je puisse taper avec. C’est mieux que rien, j’imagine ?
Kaine Reilly
Clone
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Codename : Scarlet Spider. Clone n°1. L'Autre.
Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 686
DCs : Daisy Skye Johnson / Nikki Ren / Aelys Cantela / Avery Burnham / Aidan Bowman / Gwen Stacy / Klaus Caglar / Matthew Denvers / Heather Scarpetta / Isaac Torres / Luke Cage-Jones / Haiden Hauwanga
Pseudo : Renescence
Ven 24 Aoû - 11:55
Same my soul, save my heart... fuck, just save my life.
Putain. Mais quel putain de merdier dans lequel on s’est fourré. Ou plutôt, dans lequel j’étais à l’origine et dans lequel j’ai forcé mon frère à me rejoindre. Quel crétin je suis. Et lui aussi. En l’appelant à la rescousse, je ne pensais pas qu’il viendrait sans renforts. Bon sang, Hydra devrait revoir ses formations. Même si je sais qu’il n’y a plus grande monde à la maison, j’avais l’espoir que Ben ramène des vieux potos à nous. Ou juste des débiles aptes à nous servir de diversion le temps que je finisse la mission. Sauf que c’est raté. Et qu’on se retrouve, tels deux Reilly dans le bourbier, à éviter les balles et à remercier la mère la chance de ne pas avoir encore explosé nos boîtes crâniennes. Tu parles d’un miracle. De toute façon, il ne va pas durer bien longtemps. On va mourir comme de parfaits attardés si on ne trouve pas une solution pour se tirer d’ici. Sauf qu’en dépit des hurlements de mon frangin, il est hors de question que je file sans lui, malgré l’ouverture assez flagrante qu’il a réussi à creuser dans cette miteuse maison. Non mais, et puis quoi encore ? Ben est venu me chercher et faudrait que je le laisse là, à croupir dans cette bagnole jusqu’à ce qu’il soit criblé de balles ? Non merci. Il n’a peut-être pas tous ses neurones et moi non plus, mais le protocole des Reilly est ancré en nous. Jamais je laisserai mon bro’ dans une telle situation. Encore moins alors que je suis la cause de ladite situation. Putain. De. Mission. A. Deux. Balles. Littéralement. Deux centaines de balles serait le terme le plus adapté pour l’occasion d’ailleurs.
La portière arrachée, je cligne bêtement des yeux mais je ne m’attarde pas sur l’action. Saisissant mon frère par l’épaule sans non plus lui poser de questions. Le mouvement est brutal, mais c’est pas comme si on m’avait déjà vanté la délicatesse d’une libellule non plus. Je grince des dents alors que je vois, genre, vraiment, je vois comme au ralenti, un projectile en plomb passer entre Ben et moi. Mes yeux ont suivi la trajectoire, et Ben est celui qui a eu le réflexe de me pousser légèrement afin d’éviter que je ne meurs stupidement. Franchement, après l’exploit de destruction de tôle, ça aurait été vraiment dommage que je crève en ne pouvant m’interroger plus tard sur mon étrange œuvre. Mon souffle s’est coupé sur l’instant, respiration néanmoins reprise alors que mon frangin semble également récupérer ses esprits. Bien, ça en fait au moins un sur les deux. Mes iris plongent dans ses yeux et je le vois me désigner l’ouverture grotesque et qui passe difficilement inaperçue qu’il a lui-même forcé. J’alterne entre les deux zigotos qui déchargent leurs flingues, sûrement pour voir leurs balles restantes, et le mur quelque peu détruit, hésitant à peine sur la marche à suivre. Mon cerveau tourne à toute allure, mais pas assez vite pour comprendre que Ben m’emmène déjà de l’autre côté du bois en morceaux de la maisonnette. Je m’accroupis à ses côtés, en tentant de faire le tri dans mes pensées. Elles partent assez facilement en vrille, mais sitôt que je suis dans le feu de l’action, j’arrive à me contrôler malgré tout. Il le faut bien, faut dire, alors que Ben me glisse une arme dans les mains. Je ne pipe pas mot sur le coup, me demandant d’où il me sort un flingue. Avant de me souvenir que c’est l’armurier d’Hydra. Bah oui crétin, réfléchis. Je me gifle mentalement, l’information sur ce que fait mon frère dans l’organisation ne devrait pourtant pas être oubliée comme ça. Après tout, je suis le premier à lui passer mes armes à réparer. Ouais, ça a un coût d’être assassin pour Hydra. Primo, les armes doivent être entretenues régulièrement. Secundo, sans Benjamin, je serais un peu foutu niveau équipement, donc je le vois juste… assez souvent. Tout le temps. A Hydra comme à la maison. Et je sais que notre secret commun est un poids entre nous. Un fossé, léger, se fore. Et un jour, ça nous retombera dessus. C’est forcé.
Sauf que c’est pas le moment de penser à nos conneries passées. Occupons-nous déjà de celle qui prend tout l’espace là, juste devant nous. Du coin de l’œil, je vois les deux connards remettre leurs chargeurs dans leurs armes de poing bien serrées entre leurs doigts tatoués. Je soupire, méprisant. Ils ne nous mitraillent plus, ce qui ne peut signifier qu’une chose. Leurs munitions sont désormais limitées. Voire inexistantes, avec un peu de bol. Tirer à travers le bois ne les aiderait donc pas, et ils s’en sont enfin rendus compte. Faut croire qu’il n’est jamais trop tard pour se servir de son cerveau. « Prépare toi, ils arrivent. » No shit Sherlock. Je vois Ben, son morceau de bois à la main, et je hausse les sourcils, sceptique. T’es sérieux là ? Mouvement mimé de la tête alors que je peux aussi apercevoir des voisins, le portable collé à l’oreille. Si là ils appellent pas les flics, je ne vois pas qui ils pourraient joindre. Peut-être leurs grands-mères pour lancer des invitations au brunch du midi. Un peu dans le genre : « Hey Ma’, tu devineras jamais c’qu’il y a eu ce midi ? Siii, j’te jure, grosse fusillade des familles, wai wai, y a même eu des morts pté ! » Ouais, j’exagère les choses, mais le quartier est pas réputé pour sa renommée grandiose. Et soudain, dépassé par mon observation des lieux, un coup de feu me surprend et m’oblige à me reculer en poussant mon frère vers l’autre côté du mur, non défoncé ce coup-ci. Y en a donc au moins un qui a encore les moyens de nous trouer. Et c’est là que je comprends. Les deux cons se sont séparés. Et ils nous ont acculé. Si l’un reprend la fusillade, l’autre est quelque part à rôder dans l’ombre. Peut-être qu’il fait le tour de la maison, je n’en sais rien. Ils vont sûrement nous chercher des deux côtés. Et ça sent pas bon, putain, ça sent pas bon. Je jette un dernier regard à Ben, épaule contre épaule, et j’hoche la tête. « C’est le moment où jamais. » Ils veulent qu’on achève cette foutue guerre ? Très bien, ils vont voir ce qu’ils vont voir. Sans un mot de plus, je me décolle du mur. A mon tour, je vise l’autre bâtard. Et je presse la détente.
(c) Miss Pie
Benjamin Reilly
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Pouvoirs : Tu vois Peter Parker ? Bah c'est pareil. La différence, c'est qu'il a un lance-toile à impact. Sinon, le reste, c'est tout comme Peter. Il peut même pas se rendre invisible et parler aux araignées comme Kaine ou balancer des décharges électriques comme Miles. Il est juste la banale copie de Peter Parker, rien de plus, rien de moins.
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Pseudo : Slythbitch.
Ven 24 Aoû - 21:13
Save my soul, save my heart... fuck, just save my life !
I am not a puppet on your string so maybe you should check yourself before you tell me what you think of me. If I’m too hot to handle baby, drop the heat. Cause this is me, I’m gonna do my thing
Dans ma tête, c’est le bordel. Je suis en train de me répéter à toute vitesse que je vais y passer. Je vais crever, je vais crever, je vais crever. Voilà comment je vais finir ma pitoyable existence. Tapi contre le mur d’une maison, à attendre et à esquiver des balles. Si je ne vais pas sur le terrain, c’est pas pour rien. La panique me fait faire n’importe quoi. Je ne suis pas calme et réfléchi quand j’ai les nerfs en pelote. C’est tout l’inverse. Mon cerveau grille et j’agis sans réfléchir. La preuve. Quelle personne douée d’un peu de jugeote se serait lancée dans une mission de sauvetage sans même avertir des gens bien plus compétents ? Quelle personne dotée d’un peu d’intelligence aurait lancé une voiture dans le mur, parce que sur le coup, c’était la meilleure idée du monde ? Et je préfère ne pas m’attarder sur le sort de ces gars. Je sais pas si la tonne de métal lancée à pleine vitesse les a touché ou si ce sont les débris projetés par ladite tonne qui les a eu. Il est possible que je les ai tué. Et je préfère ne pas y penser sous peine de me mettre en position latérale de sécurité sur le sol alors que ce n’est vraiment pas le moment pour ça. Je sais très bien qu’Hydra, ce n’est pas le pays magique des petits poneys. Je sais aussi ce que fait Kaine et c’est aussi la raison pour laquelle je cherche un moyen de nous sortir de l’organisation. Mais entre le savoir et le faire, il y a une grosse différence. Je choisis de ne pas penser à ça et plutôt de me focaliser sur le fait que je risque moi aussi de finir dans le même état si je ne fais pas attention. J’ai un morceau de bois pour seule arme mais au moins, je ne risque pas de tuer quelqu’un avec ça. C’est juste à titre défensif. Et aussi parce que je ne suis pas assez bon tireur mais c’est un détail insignifiant.
J’hausse les épaules au regard de Kaine. Il peut littéralement lire dans mes yeux le Bah quoi ? que je suis en train d’afficher. On a qu’un seul flingue, c’est lui qui l’a et en plus, je préfère justement que ce soit lui qui s’en serve. J’ai pas assez de sang froid pour tirer et toucher ma cible. Je suis le regard de Kaine et je vois qu’il remarque les voisins au téléphone. Et… merde. Littéralement. Si les flics rappliquent, on est foutus. Et je suis pas certain que Jenn arrivera à nous sortir de cette situation facilement, aussi redoutable qu’elle est. Je m’apprête à ouvrir la bouche pour proposer à Kaine de se tirer pour de bon mais une détonation m’arrache un sursaut. Je manque de lâcher mon arme improvisée alors que Kaine me pousse pour esquiver le tir. A nouveau, la panique dans ma caboche, la pensée qu’on va crever comme des idiots et surtout que… Ces enfoirés se sont séparés. Et que logiquement, y’en a un qui doit arriver dans ma direction. C’est ce que je ferais à leur place. Et mon frère y a pensé aussi. On se retrouve l’un contre l’autre, avec chacun son arme à la main. C’est le moment ou jamais, qu’il dit. Le moment de quoi, au juste ? De prendre la fuite ? Pitié, dis-moi qu’on prend la fuite. Non, bien sûr que non, ce serait bien trop facile, sinon. On s’enfuit pas, donc.
J’ai envie d’hurler parce que je n’ai pas envie que ça continue de cette façon mais c’est le seul moyen d’en finir et Kaine l’a compris. Contrairement à moi, il a l’habitude de ces situations à haut risque. J’inspire, hoche la tête, ressere la prise sur mon arme de fortune et le regarde se décoller du mur. Au même moment, j’ai l’impression de voir quelque chose du coin de l’oeil. Je ne sais pas si vous avez déjà eu cette impression de voir venir les choses avant qu’elles ne vous tombent dessus mais c’est un peu comme ça que je peux expliquer ce que je ressens actuellement. Comme si tous mes sens me hurlaient de regarder dans une direction en particulier. Je tends mes muscles et place mes mains de façon à ce que le morceau de bois ne m’échappe pas des mains. Et c’est exactement comme je l’ai deviné. Le deuxième déboule de derrière le mur. Il apparait, sûr de lui et se fait recevoir par l’éclat de bois qui arrive en plein dans sa tête. Le bruit de l’impact coïncide avec la détonation que j’entends à côté de moi et qui m’indique que Kaine a tiré. Celui qui est en face de moi bascule sur le côté, surpris et sonné par le coup que je viens de donner. Je remarque que c’est également celui que j’ai raté quand j’ai tiré un peu plus tôt. Une seconde de plus et il se serait vengé bien comme il faut. Merci mon instinct, j’imagine ? «Je suis sûr qu’on peut trouver un moyen pacifiste de régler la situation, non ?» Je me recule en grimaçant en me demandant bien ce que je peux faire maintenant. Peut-être lui enlever son arme ? Ah bah oui, tiens. Il se relève et il a pas l’air content. « Non ? Bon d’accord...»
Il a deux autres bonnes raisons de ne pas m’aimer. Déjà, j’ai heurté ses potes avec ma caisse. Et la seconde, c’est que je suis l’obstacle qui se dresse entre lui et Kaine. Je frappe à nouveau, au niveau de sa main pour devier la trajectoire. Je tape plus fort que prévu car l’arme lui saute des mains et finit sa course plus loin. L’avantage de fréquenter des gens comme Alex et d’avoir Kaine comme frère, c’est que j’ai eu l’occasion de les voir à l’oeuvre quand ils démontent la tête de quelqu’un. L’expérience m’a appris qu’il faut taper vite et fort. Mais surtout vite, pour avoir l’avantage. Un mouvement du poignet plus tard, je frappe une nouvelle fois, sans trop savoir où je vise cette fois, vu que je suis occupé à éviter de me faire mettre à terre. Nope, c’est officiel. La bagarre, c’est pas non truc non plus. Je vais faire de mon mieux pour le tenir occupé. Esquivant un coup par-ci. Manquant de m’en autre par là. Là, il en fait une affaire personnelle et je suis un peu en train d’en chier. La droite que je ne réussis pas à esquiver et qui organise une rencontre bien calculée entre ma tête et le mur me rappelle bien douloureusement que j’aurais mieux fait de ne pas quitter mon putain de labo et de laisser des professionnels gérer la situation. « Aie...» Ouais, en tentant de retrouver mes esprits, je trouve le moyen de grogner. J’ai lâché mon arme dans l’opération mais lui, il n’en a pas non plus. Si je le met par terre, j’ai moyen d’avoir l’avantage. Le deuxième coup que je me mange m’apprend aussi que je devrais arrêter de réfléchir et d’y aller à l’instinct. Okay, va pour foncer dans le tas.
Kaine Reilly
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Codename : Scarlet Spider. Clone n°1. L'Autre.
Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
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Pseudo : Renescence
Mar 4 Sep - 15:18
Same my soul, save my heart... fuck, just save my life.
Toute cette histoire pue, franchement. Tous les crétins qui m’ont emmerdé dès le début de cette mission semblent morts. A part ces deux survivants qui essaient chacun de se taper un frère, et pas dans le bon sens du terme, j’ai plus ou moins accompli la mission. Le seul bémol, c’est que pour faire passer ça pour un casse, c’est légèrement raté. Du coup, alors que je vise l’autre connard, je commence à suer d’inquiétude. Je me demande bien ce que va me foutre Hydra dans les dents, sachant que je n’ai pas du tout respecté leurs consignes à la lettre. En même temps, leurs informations n’auraient pas été aussi fausses aussi, ma vie aurait été facilitée. Peut-être que j’aurais pu m’en sortir si, primo, je n’avais pas été seul dès le départ. Et deuxio, si les gars ne s’étaient pas rassemblés comme le gang des Mikado pour me défoncer la gueule. Mais c’est un peu tard pour songer à ça, bien qu’en sentant l’épaule de Ben frôler la mienne, je m’inquiète aussi pour lui. J’ai embarqué l’armurier de notre organisation bien-aimée sans me poser de questions. Il a littéralement explosé sa voiture pour me sauver, mais ce faisant, il a été blessé. Non seulement je me sens coupable pour ce qu’il est en train de vivre, mais en plus, je me sens concerné par ce qu’Hydra pourrait dire en représailles. Les Reilly ne sont certes pas les soldats les plus obéissants de la planète, mais là, en terme de fiasco, on a atteint un palier. Un level supérieur où, en guise de surprise, c’est un nid à emmerdes qui nous attend. Fuck.
Mon cerveau tourne à toute allure, et par moment je me demande comment je fais alors que les situations ont tendance à dégénérer avec moi. Mais bref. J’observe l’autre glandu lever son arme pour me viser une deuxième fois, et je presse aussitôt la détente. Blam. La balle vient se loger dans l’épaule du cono de service, et j’entends la crosse de son arme heurter le sol déchiqueté de la baraque. Bien. Non seulement il est blessé, mais il vient de perdre le seul avantage qu’il avait sur nous. Enfin, si on peut appeler ça comme ça. Vu les munitions perdues dans le vide, on ne peut pas dire que l’agresseur soit un fin tireur. « Dans ta gueule, mon gars. » Je ricane, surtout intérieurement, mais surtout je profite de l’occasion. Je ne peux pas vraiment jeter un œil à mon frangin, bien que j’ai cru entendre sa planche de bois taper sévère contre son propre adversaire. Mais je peux me précipiter sur mon ennemi à moi et user de sa faiblesse momentanée pour le mettre à terre une bonne fois pour toute. Un instant, j’hésite à trouer sa poitrine de plomb, mais je le vois déjà se baisser pour récupérer son arme. Alors je tire, plus pour le faire reculer et l’obliger à s’éloigner du gun qu’autre chose, et je le rejoins dans un hurlement de rage intense. Je n’ai plus rien à faire du résultat de cette mission de merde. Je veux juste casser la gueule à ce connard qui aurait pu tuer mon frère deux minutes plus tôt. J’arrive sur lui tel un boulet de canon, et je me déchaîne. Il pare certains de mes coups, mais ma colère est si intense qu’il ne peut s’en protéger éternellement. Mes poings brandis en avant, je le cogne jusqu’à m’en faire péter les phalanges. Sur le moment, je suis heureux de ne pas lui avoir shooté un projectile directement dans son crâne. Je suis bien plus enthousiaste à sentir les os de ses membres craquer sous mes assauts multipliés. « Ça. » Mon genou va dans son ventre, lui coupe le souffle. « C’est. » Je le prends par le col de sa veste. « Pour. » Je le balance sans sommation contre le mur décharné de sa maison. « Avoir. » Je le redresse et enserre sa gorge. « Failli. » Je commence à l’étrangler en affichant mes dents grinçantes. « Buter. » Je le tire un peu en avant pour ensuite plaquer ma main contre son front sans douceur. « Mon. » Je cogne sa tête une première fois alors que ma prise se fait plus légère. « Frère. » Je cogne une deuxième fois, les bras de ma victime se tendent le long de son corps, le sang couvre sa face déjà pas bien arrangée de base. « Connard. » J’achève en le sommant une dernière fois contre la matière dure, avant de laisser son corps s’étaler à terre, inconscient.
Je reste un instant figé, l’effervescence des dernières secondes parcourant encore mon corps. Je suis en ébullition, littéralement. Il me faut quelques temps pour me reprendre, et je baisse enfin mes yeux sur le crétin fini à mes pieds. Je m’agenouille en soupirant, calant deux de mes doigts sur son pouls. Un étrange soulagement me parvient quand je constate que celui-ci est inexistant. Bien. Je devais n’en tuer qu’un, mais quitte à être reçu par le comité d’accueil, autant leur réserver tous le même traitement. Par mesure de précaution toutefois, je tords son cou sans plus de façon. M’assurant malgré tout que mon frère ne soit pas témoin de mon geste des plus insensibles. Mais que voulez-vous, je suis un assassin ici. Pas un enfant de chœur d’Hydra. Et bien que Ben soit au courant de mes fonctions dans l’organisation, je préfère lui éviter la vue assez ignoble des actes que je dois commettre. Il en subit déjà assez comme ça au quotidien. Et je ne suis pas certain que me voir en train d’achever nos assaillants l’aident à se sentir mieux à Hydra. Comme si je ne suis pas au courant qu’il s’est mis à regretter son choix dès l’instant où il a mis les pieds dans l’organisation criminelle. Ce n’est qu’à cet instant que je me rends compte à quel point je suis dans un piteux état. Je me relève prestement et la blessure occasionnée par balle à ma cuisse se rappelle à moi dans la plus délicate des manières. La douleur irradie mon corps alors que l’impact des coups et plaies accumulées me crispent. Je grimace de douleur, pourtant, je ne peux pas me reposer maintenant. Pas tout de suite du moins.
Je boitille donc jusqu’à retrouver mon frangin… et son propre rival à terre. Un sourire effleure mes lèvres alors que l’homme est sonné à terre, et que Ben se tient debout au-dessus de lui. On échange un regard, et je m’exaspère gentiment : « Faut croire que ta planche en bois n’était pas une idée si pourrie en fait. » Je retiens un gloussement rauque et nerveux. Un râlement attire mon attention, toutefois. Merde. Le crétin est encore en vie. En même temps, je ne suis pas étonné. Ben n’est pas comme moi, fort heureusement. Pourtant, je ne peux pas laisser le crevard s’en sortir comme ça. Déjà parce qu’il serait capable de nous identifier moi et mon frère, même si je doute qu’il soit du genre à se confier à la police. Mais surtout parce qu’il est ma cible première. Celui que je devais buter avant que toute sa clique ne me tombe dessus. Je m’immobilise un instant, mes iris alternant entre la vision du type à terre et celle de mon bro à mes côtés. Il a souffert, autant que moi, et encore une fois, me voilà submergé par la culpabilité. Mon indécision est palpable, pourtant, lorsque mes prunelles accrochent les voisins et leurs voitures du regard, une idée me prend. De toute façon, il faut agir, et vite. « Tu veux pas nous dégoter un moyen de locomotion ? Il faut qu’on se tire, et vite. » Avant que les flicards ne rappliquent. C’est presque si je n’entends pas déjà les gyrophares assaillir mes tympans. « J’ai une affaire à terminer, je te rejoins dans deux minutes. » Je désigne la maison en face de celle qu’on vient de massacrer d’un signe de tête, puis je me mords les lèvres. Attendant que Ben ne se décide. Je ne peux pas le forcer à partir et me laisser tuer ce mec, mais il sait bien qu’avec Hydra, je n’ai pas le choix. La mission ne sera pas accomplie tant que je n’aurais pas atteint les objectifs. Je finis alors par me détourner de Benjamin, et je m’abaisse. Penchant ma tête sur le côté pour dévisager l’homme à terre, qui cligne des yeux, comme en proie à un dur réveil. Oh, s’il savait. Il aurait mieux fait de rester dans les bras de Morphée.
(c) Miss Pie
Benjamin Reilly
Clone
More about you :
« So many people come through here to begin a new life. Find a new chance. Start everything over again. Why not me, then? »
Codename : Scarlet Spider // Spider-Man
Pouvoirs : Tu vois Peter Parker ? Bah c'est pareil. La différence, c'est qu'il a un lance-toile à impact. Sinon, le reste, c'est tout comme Peter. Il peut même pas se rendre invisible et parler aux araignées comme Kaine ou balancer des décharges électriques comme Miles. Il est juste la banale copie de Peter Parker, rien de plus, rien de moins.
Emergence :
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DCs : Gabriel, Marc, Lorna, Sean, Jessica Jones et Lucy
Pseudo : Slythbitch.
Mer 3 Oct - 3:35
Save my soul, save my heart... fuck, just save my life !
I am not a puppet on your string so maybe you should check yourself before you tell me what you think of me. If I’m too hot to handle baby, drop the heat. Cause this is me, I’m gonna do my thing
Bon. On va pas se mentir. Je manque de jugeote. Et encore plus quand il s’agit de ma propre survie. Et croyez-moi que j’ai eu plusieurs fois l’occasion de regretter de ne pas avoir davantage réfléchi avant de me jeter dans la gueule du loup pour ramener mon frère par la peau des fesses. J’ai regretté quand ma tête a rencontré le volant, j’ai regretté quand je me suis retrouvé enfermé dans ma propre voiture, recroquevillé sur la banquette pour éviter les balles et alors que je suis littéralement en train de me faire latter la gueule par un mec qui fait deux fois ma taille et trois fois ma masse musculaire, je regrette encore. Ces mains qui se referment sur mon col pour me faire valdinguer contre le mur, elles ne sont clairement pas humaines. Réfléchir en me battant était déjà une mauvaise idée. Foncer dans le tas en débranchant mon cerveau est encore pire. On a rarement vu un combat plus pitoyable que celui-ci, parce qu’il n’y a pas vraiment de combat. C’est surtout lui qui frappe et votre serviteur qui prend dans la tête. J’ai à peine le temps de me remettre de mes émotions qu’il revient à la charge pour coller avec force contre le mur en bois. Enfin, ce qu’il en reste, du moins. Je commence sérieusement à regretter mes choix de vie. Parce que si j’avais été un peu plus intelligent, j’en serais pas là aujourd’hui. Engage-toi à Hydra, qu’ils disaient. Ce sera fun, qu’ils disaient. Publicité mensongère, ouais ! Je suis pas en train de lutter contre les injustices de ce pays, je suis en train de me faire tabasser par un type qu’ils voulaient faire assassiner. Résistance, mes fesses !
J’ai l’impression que quelque chose craque et je ne sais pas si c’est ma colonne vertébrale, l’arrière de mon crâne ou le mur derrière moi alors que je me retrouve plaqué contre celui-ci avec une force qui m’impressionne. Si je m’en sors, les bleus que je vais avoir demain vont être absolument magnifiques. Mon arme est hors de portée. Une nouvelle tarte aux phalanges en pleine face et je me mets à voir des étoiles. Ce serait certainement moins gênant si je pouvais avoir au moins une chance de frapper. Pour l’honneur, quoi. Mais non, je me fais latter la tronche et en beauté. Heureusement que personne n’est là pour voir ça. J’ai la sale impression d’avoir déjà vécu une situation similaire mais je pense sérieusement que je m’en rappellerais si c’était le cas. Pas vrai ? Et voilà que je me mets une fois de plus à trop réfléchir au lieu d’agir. Comme si c’était le moment. Pourtant, j’ai cet espèce de mouvement instinctif, totalement indépendant de ma volonté qui me sauve littéralement la vie car cet enfoiré est sur le point de m’étrangler. Je peux voir dans ses yeux ce qui m’attend et mon cerveau agit avant que je n’ai le temps de comprendre ce que ça implique. « Dégage ! » Mon genou remonte dans le creux de son estomac, l’obligeant à me lâcher juste assez pour que je puisse me dégager. Je ne réalise pas ce que je suis en train de faire, je sais juste que mon corps agit dans une sorte de mécanisme de survie. Je m’écarte et réitère, finissant par mettre assez de distance en lui et moi pour réussir à bouger. Je lui fonce dessus en m’aidant du mur comme appui, histoire de le mettre à terre. C’est laborieux et je suis certain que, de loin, ça ne ressemble pas du tout à ce qu’on voit dans les films. Je m’explose la main en lui envoyant mon poing droit sur sa tronche mais quelque part, j’y prends un léger plaisir parce que ça fait du bien de lui rendre la pareille. « T'as mal ? Bien fait ! » Je frappe encore pour être certain qu’il ne se relève pas dans la seconde, en y mettant mon âme. Et encore une fois, juste pour être vraiment sûr. Les deux autres, par contre, sont clairement gratuites. Mais ça fait du bien. « Connard. » Je me relève en haletant et me traine jusqu’à la planche, au cas où j’en aurais besoin en renfort. Le temps que je revienne vers lui, Kaine apparaît au coin du mur, en boitillant.
J’échange un regard avec lui, me rendant compte à quel point il a morflé avec toute cette histoire. Je me dis que je dois pas être dans un meilleur état que lui, même si je n’ai pas reçu la moindre balle. J’ai mal partout, à force d’avoir reçu des coups et d’avoir été balancé contre le mur. Sans compter le presque coup du lapin que je me suis fait en débarquant comme un cheveux sur la soupe. Ouais, demain… Demain, je vais vraiment m’amuser quand je devrais bouger. Mais ce n’est qu’un des problèmes. Des trop nombreux problèmes. Je baisse les yeux vers mon adversaire à la remarque de Kaine. Hum. S’il savait que c’était pas juste la planche. Je me sens coupable d’avoir pris du plaisir à frapper ce mec et ça dure quelques secondes, juste le temps que j’ai le courage d’ouvrir la bouche pour répondre : « J’ai pas que des mauvaises idées, hé. Et puis...» Le bruit qui s’échappe de la gorge du mec à terre m’empêche de dire autre chose. Je m’écarte au cas où il se réveille et dans un réflexe, décide d’attaquer le premier truc à sa portée. A savoir : moi. J’ai assez donné pour une semaine. « Non, reste à moitié mort, toi !» Soit j’ai pas tapé assez fort, soit ce mec est shooté à une drogue qui le rend comme ça. Je préfère ne pas savoir. Je veux me barrer d’ici. Je veux me casser de là, avec Kaine et qu’on aille panser nos blessures. Il semble lire dans mes pensées car il me demande d’aller chercher une voiture. Voilà un truc qui est dans mes cordes. J’hoche la tête mais je m’arrête à mi-chemin de l’approbation à la suite de sa phrase. Une affaire à terminer, hein ? Je déglutis. Je sais très bien ce qu’est cette affaire. Et mes tentatives de dissuader Kaine restent coincées dans ma gorge car je sais que c’est son boulot. Je sais aussi que c’est de ma faute s’il en est là. Je sens un noeud dans mon estomac en baissant les yeux vers l’autre type. Je vois ce que Kaine tente de faire. M’éloigner pour que je ne le vois pas tuer. Et tant que je suis là, il ne pourra pas mener sa mission à bien. Mais tant que je ne bouge pas, je laisse aux flics une chance de nous attraper. « D'ac...D'accord.»
Je bouge enfin, avec l’impression d’avoir des jambes en plombs tant elles sont lourdes. Je sens le regard de Kaine, qui attend simplement que je disparaisse de son champ de vision pour faire ce qu’il a à faire. Je l’aperçois du clin de l’oeil s’approcher du type inconscient et je me dis que je devrais intervenir. Même s’il a tenté de nous tuer tous les deux. Pour sa défense, c’est Kaine qui a commencé. Mais pour la défense de Kaine, il ne fait qu’appliquer les ordres d’Hydra. Et pour la mienne… J’ai rien à dire. Je rentre ma tête dans mes épaules, détournant la tête, serrant les poings et les mâchoires. Je fuis. Je sais ce que je risque de voir si je regarde par-dessus mon épaule. Et je ne veux pas avoir cette vision dans mon esprit. C’est ma punition pour nous avoir mis tous les deux dans cette galère. Et c’est une motivation supplémentaire pour que je nous tire de là. Avant qu’il ne soit trop tard. Je secoue la tête. Plus tard les crises existentielles. Je dois nous tirer de là. Je tourne au coin de la rue, me dirigeant vers la première voiture. Les voisins ont dû voir nos visages. J’en suis certain. On peut pas dire que la mission soit des plus discrètes. Surtout que c’est MA voiture qui est dans ce mur. Merde. J’y ai pas pensé à ce détail. Ma voiture, à mon nom. Si les flics entrent la plaque d’immatriculation dans le système, ils verront que le véhicule appartient à un certain Benjamin Reilly. Je vais devoir demander à Dakho de m’aider. Et rapidement si je ne veux pas me retrouver avec des flics à notre porte dès demain matin. Néanmoins, je me retrouve à hisser ma capuche sur ma tête pour planquer un peu plus mon visage. Vu que je ne suis plus à un truc totalement illégal près, je me dirige vers le premier véhicule en bon état que je croise. Je n’ai pas le temps pour la subtilité. Je regarde autour de moi pour essayer de trouver quelque chose pour m’aider à briser la vitre de l’extérieur. C’est une vieille voiture, donc logiquement, une simple brique devrait suffire. Enfin je pense. Je n’ai pas le temps de téléphoner à Anna pour lui demander.
Il me faut une brique ou une pierre assez grosse. Je me mets à regarder dans les jardins sur mon chemin, des fois que quelqu’un tente de rendre son morceau de verdure un peu moins minable en le décorant. Je commence à paniquer parce que je sens qu’on va être à court de temps. Je m’apprête à renoncer quand je trouve enfin ce morceau de caillou, qui apparaît de façon tellement inopinée quand j’en ai besoin que je pourrais pleurer. C’est parfaitement ce que je cherche et je m’empresse de mettre la main dessus et de courir jusqu’à la voiture. Je frappe de toutes mes forces avec, me protégeant le visage d’éventuels éclats qui auraient la bonne idée de se loger dans ma peau. Le bruit est tout sauf discret mais comme je l’ai déjà dit, on est plus à ça près. J’arrive à rentrer à l’intérieur, non sans avoir dégagé les débris de verre avant de me pencher sous le volant. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. J’ai déjà fait ça avec la voiture d’Aelys une fois. Elle m’a tué sur place en le découvrant, aidée de Jenn. L’un des pires savons de ma vie. C’est vrai que si j'avais mis autant d’énergie en cours que dans mes conneries, j’aurais pu faire de bonnes études. Je serre les dents en tentant de connecter les fils, lâchant des jurons à chaque échec. Allez, là ! Je commence à me demander si on ne va pas rentrer à pied quand le moteur se met à ronronner. Merci, mon Dieu ! J’abaisse ma capuche, m’installe un peu plus derrière le volant et après avoir enlevé le frein à main, j’accélère vers la maison à moitié démolie par mes soins. On se casse. C’est terminé. J’arrête la voiture devant l’allée, en prenant garde de ne pas éteindre le moteur. Je me baisse pour ouvrir la portière au niveau de Kaine qui a eu le temps de tuer le type pendant que je cherchais un moyen pour qu’on se tire de là. Je prends bien soin de ne pas regarder à l’endroit où il est censé être. « On s’arrache. » Je ne reste pas une minute de plus dans ce trou à rat.
Kaine Reilly
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Codename : Scarlet Spider. Clone n°1. L'Autre.
Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
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DCs : Daisy Skye Johnson / Nikki Ren / Aelys Cantela / Avery Burnham / Aidan Bowman / Gwen Stacy / Klaus Caglar / Matthew Denvers / Heather Scarpetta / Isaac Torres / Luke Cage-Jones / Haiden Hauwanga
Pseudo : Renescence
Lun 22 Oct - 12:25
Same my soul, save my heart... fuck, just save my life.
Je le sais. Je le sens. Ben a beau s’éloigner de moi, chercher un moyen de nous tirer de là, ses déglutissements ne m’ont pas échappés. Pas plus que son regard. S’il a fini par être fuyant, il a tout de même accroché mes iris déterminés ainsi que ceux voilés de notre attaquant. Je soupire. Il sait qu’on ne peut pas faire autrement. Surtout moi en fait. C’est peut-être Ben qui nous a tiré un ticket gagnant pour tous les deux à Hydra, mais le sale boulot, c’est moi qui me le tape. Pas que je m’en plains. Je fais la part des choses, à force. Puis en un sens, mon job, aussi détestable soit-il d’un point de vu extérieur, est dans mes cordes. Un peu trop d’ailleurs. Dès les premières missions j’ai su me montrer efficace. Comme si c’était inné chez moi, de tuer. D’assassiner, d’écraser des insectes, des parasites dans les bottes d’Hydra qui finissent par me gêner à mon tour. Et oui, si vous vous posez la question, j’ai bien conscience que cela fait froid dans le dos, dit comme ça. Pourtant, je n’ai pas d’autres manières de tourner mes fonctions. Ni ce qu’elles impliquent pour moi. Elles dérangent certainement mon frangin, mais pour ma part, beaucoup moins. Parce que je m’y suis habitué. Je m’y suis fait, et je vis avec. C’est comme ça. Peut-être bien qu’on ne devient pas monstre, mais qu’on le nait ainsi, allez savoir.
Mon frangin finit enfin par se détourner pour de bon, et moi je me suis déjà agenouillé. Un rictus mauvais déchirant malgré moi mes traits de visage. Ma cible n’a pas encore sombré, et bientôt, elle va certainement le regretter. Ses mains tentent de m’agripper, me tire par mes vêtements déchirés et couverts de saletés. Merci le taudis qui servait de maison à ces trous du cul et qui m’a éclaté à la tronche. Je déteste, par principe, faire du shopping, mais à cause de cette histoire, je ne vais malheureusement pouvoir échapper au renouvellement de ma garde-robe. Connard va. « Tu sais, ça aurait été plus simple pour nous deux si tu m’avais laissé faire comme je voulais. Ton comité d’accueil nous aura bien compliqué la vie. » Autant la mienne que la sienne. J’aurais pu l’achever en douceur, être sympa et l’endormir avant. Ou bien tenter de le buter pendant qu’il était dos à moi, comme ça il n’aurait jamais su d’où le coup venait. Mais maintenant, c’est trop tard. C’est de sa faute, tout ça. Il s’est amené cette fin cruelle tout seul, comme un grand. Et il va devoir partir comme ça, et assumer. Un gargouillis émane de sa gorge que je m’apprête à saisir, bien qu’une part de moi se dit que c’est trop facile de l’étrangler comme ça. J’ai envie de le faire souffrir pour la manière dont il s’en est pris à mon frère. Toutefois, ce n’est ni le lieu ni l’heure pour ça. Enfin plus maintenant. « Comment, tu t’excuses ? C’est con, je ne t’entends pas. » Je ne lui laisse pas le temps de rétorquer une énième connerie. De toute façon, il est cuit, et il le sait. Je me penche sur lui et ses yeux me supplient une dernière fois. Ils se plantent dans les miens, ont l’air de me demander pardon pour tenter de me faire plier, mais rien n’y fait. Mes deux mains entourent sans pitié son cou. Il se tord sous l’assaut planifié, bat mollement des bras et des jambes. Ma poigne est plus forte que tout, malheureusement pour lui. La rage me guide, et même en étant blessé, je reste toujours plus fort que lui. Il ne me faut qu’une soixantaine de secondes pour le priver de son dernier souffle. Son visage passe par plusieurs couleurs différentes avant que son corps ne se fige définitivement, ses mains retombant à place sur le sol de sa baraque. Détruit, tout comme ses murs. Et pour dernière vision, ma face et la haine qui déformait mes traits. Pauvre mec. Pourtant, il l’a cherché. Et je ne peux pas, ou ne veux pas, qu’importe, avoir pitié de lui. « Dis bonjour à tes potes pour moi là-bas. » Je me relève prestement en grognant une dernière pique entre mes dents serrées. Clairement, ils vont se retrouver en enfer, ceux-là. Et certainement qu’un jour, on s’y croisera. En attendant, mon frère n’a plus rien à craindre de ces crétins. Et moi non plus. Peut-être qu’Hydra sera clément avec nous finalement.
Je tourne le dos sans plus de cérémonies au cadavre qui repose désormais en paix. Enfin, si on peut dire ça. Je ne daigne même pas admirer les autres corps sans vie qui peuplent la maison démolie par mon frangin. Je n’ai pas le temps pour ça. Je souffle d’ailleurs de soulagement lorsqu’un vieux pick-up s’arrête juste à ma hauteur, le visage boursouflé de mon frère m’accueillant en guise de bonjour. Je hausse les sourcils et ne peux m’empêcher de commenter en grimpant sur le siège passager : « Putain, plus ça va plus il régresse le service d’Uber. Rappelle moi de laisser une mauvaise note à la fin de notre course. » Je ricane à moitié, parce qu’en réalité, ni lui ni moi nous ne sommes d’humeur à vraiment plaisanter. Pas après ce qu’on vient de traverser. Bordel, pas après ce que JE viens de nous infliger à tous les deux. Ben démarre en trombe et roule me semble t-il une éternité avant qu’enfin, nos membres ne se détendent légèrement. Je me tourne vers lui, pas franchement fier de ma pomme, et finit enfin par murmurer : « Merci. » Ouais, les secours n’ont pas franchement été ceux attendus. Le plan B n’était pas celui prévu, puisqu’à la base, je n’en avais pas non plus. Mais Ben, comme à chaque fois, a été là pour moi. Et si aujourd’hui je suis là, c’est bien seulement pour lui. Il m’a sauvé la vie. « Ça va toi ? » Ouais ok, Kaine, ta répartie est toujours aussi réfléchie. Mais c’est le seul intérêt qui me préoccupe alors qu’on rentre lentement dans notre organisation mère. Putain, on a intérêt à bien panser nos blessures si on ne veut d’ailleurs pas se faire déchiqueter la gueule par nos maternelles adoptives. Aaah. Aujourd’hui n’est rien de plus qu’un jour comme un autre, tiens.
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Dim 4 Nov - 1:32
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Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas regarder du côté du corps inconscient dont je perçois les contours derrière Kaine. C’est peut-être de la lâcheté. Moi j’appelle ça un mécanisme de survie. Après ce qui vient de se passer, je n’ai pas besoin de rajouter dans ma caboche ce genre d’image. C’est important de se protéger, mine de rien. Je refuse de regarder le corps car le faire, ce serait admettre que Kaine a fait ça. Même s’il n’y aucun doute possible sur la question, mon esprit refuse de l’admettre. Le pouvoir du déni. C’est magnifique. Ça aide à dormir la nuit. Et surtout, ça m’empêche de me mettre en position latérale de sécurité dans un coin en attendant que ça passe. Littéralement, je n’ai pas le choix, si je veux continuer. Je dois faire comme si je n’avais rien vu. Me convaincre même que je n’ai rien vu. Ouvrant la portière à mon frère, je garde donc les yeux rivés sur lui et lui uniquement. A sa plaisanterie, je lâche un son qui aurait pu ressembler à un rire, si seulement j’avais le coeur à ça. J’ai tout de même la force de lever les yeux au ciel en lâchant d’une voix grinçante « J’y suis pour rien si c’est un quartier de merde. Même pas une Lamborghini, tu te rends compte ? » Une fois que Kaine est installé à mes côtés, je ne perds pas de temps. J’ai juste envie de me barrer d’ici au plus vite. Régler ce problème avec ma voiture avant qu’on ne remonte jusqu’à moi. Jusqu’à nous. J’ai envie de mettre quelque chose de froid sur mon visage, de me poser dans un coin et de dormir jusqu’à demain. Oublier que j’ai peut-être tué quelqu’un. Non, il n’y a pas de peut-être. Avec une voiture lancée à cette vitesse, y’a aucun doute possible. J’ai du sang sur les mains, aussi bien au sens littéral qu’au sens propre;
Je serre le volant à m’en faire pâlir les jointures. Je roule peut-être un peu vite, plus vite qu’à mon habitude. Pour tenir les images à distance tant que nous ne sommes pas en sécurité. Laissant cette maudite baraque derrière nous. J’ai peut-être encore un peu de mal à réaliser ce que j’ai fait. Ou alors je le réalise totalement et je le prends plutôt bien. Je ne sais pas. Je ne sais plus. C’est le bordel dans mon esprit à ce moment précis. Les pensées qui s’y bousculent ne me laissent pas l’ombre d’un répit. Ça fourmille, comme des petites voix. Je serre les dents et me concentre sur la route. Après avoir échappé à tout ça, ce serait idiot que je nous plante dans le décor. Restons donc concentré. Et finalement, au bout d’un long moment, la voix de mon frère résonne à mes oreilles. Je ne tourne qu’à moitié la tête, ne quittant la route des yeux qu’une fraction de seconde pour regarder Kaine, qui a murmuré un remerciement. Je ne sais pas quoi dire, là, tout de suite. Pris de court, je laisse quelques secondes de flottement pour réussir à formuler une phrase qui ne soit pas trop portée sur le mélo ni qui soit celle d’un connard sans coeur. Le problème, c’est que ces quelques secondes rendent cet instant malaisant, même si ce n’est pas mon intention de base. « T’aurais fait la même chose pour moi.» Simple. Concis. Efficace. Et je n’arrive pas à dire autre chose. J’ai toujours nul avec les sentiments. Pourtant, je dois me forcer. Parce qu’il m’a sauvé la vie tout à l’heure. En arrachant cette portière, parce que son andouille de frère s’est coincée dans sa propre voiture. « Merci pour... tu sais. » On peut dire qu’on est quittes, quelque part.
A sa question d’après, je me contente simplement d’hocher la tête. J’ai juste pris quelques patates. J’ai connu bien pire que ça. Je vais simplement douiller quand je devrais bouger demain, mais ce sera comme un lendemain de cuite. Ça passera. Pas de quoi s’inquiéter, comparé à lui. Son état est beaucoup plus préoccupant. « T’en fais pas pour moi. J’ai pas pris de balles. On va s'occuper de ça.» On est heureusement à la moitié du trajet. Et je ne nous ramène pas à Hydra. Le dernier endroit où on a besoin d’être, c’est là-bas. A l’hopital, on nous posera trop de question. Il ne reste donc qu’un seul endroit où se retrancher pour que je m’occupe d’extraire ces fichues balles du corps de mon frère. La maison. Hydra attendra demain. Ils peuvent bien hurler, je m’en fiche. Il est hors de question que ces psychopathes s’approchent de Kaine dans l’état où il est. Et c’est en serrant un peu plus les mâchoires que j’appuie sur l’accélérateur.
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