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À fuir tout ce qui brille - Pv Christie
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mar 29 Nov - 2:55



"À fuir tout ce qui brille"


Christie & Jackson








La fin de semaine était synonyme de pub pour Jackson. Du temps où il était encore sur sa terre natale, ce rendez-vous était quasiment quotidien, tant par tradition que par plaisir. Malheureusement, la paternité et les responsabilités au sein de la garde l'avaient amené bien loin de tout cela. Enfin, malheureusement, voilà un terme à passer rapidement, sans s'y attarder. Devenir père fut la plus belle chose qu'il ait connu, malgré les difficultés au début, à l'adolescence ou encore lorsqu'il dut se débrouiller en acheter les premiers tampons, ou encore le premier soutien-gorge. Fort heureusement, l'écossais pouvait compter sur Maria, sa plus proche amie, ce qui lui rendit la tâche bien plus aisée. Non, l'homme ne regrettait pas, il ne regretterait jamais d'avoir été père. Oh, bien entendu, la nostalgie faisait son effet et, cette ambiance si particulière, cette odeur, ces musiques et ces rencontres, tout cela lui manquait, à n'en point douter, mais, il s'était toujours dit qu'un homme devait faire des choix et définir ses priorités, tout simplement. Ainsi, chaque vendredi, il se réservait la soirée pour aller boire un coup, souvent seul, quelques fois accompagnés et, de temps à autres, il put faire des rencontres, tantôt intéressantes, tantôt charmantes, tantôt belliqueuses mais, toutes furent sans conteste inoubliables. Ce rendez-vous, tout le monde le connaissait, tant il était devenu emblématique pour l'ancien soldat. Celles et ceux voulant le trouver, savaient exactement où se rendre tant et si bien, qu'il changeait rarement d'endroit. Il fallait tout de même avouer que, de temps à autres, l'homme préférait aller voir plus loin. Pour quelles raisons me direz-vous ? Tout simplement pour éviter de croiser certaines personnes, comme par exemple Alex Summers qui devenait très vite insupportable et, à force, l'homme avait bien peur de lui en coller une, dont il se souviendrait sûrement toute sa vie et, malgré la nature quelques peu abrupte du garde, il préférait éviter de cogner sur ses propres collègues, d'autant plus qu'il était plutôt bon ami de son frère.

Cette fin de semaine-là, Jackson était heureux. Il avait appris que l'élément perturbateur avait d'autres projets et pouvait donc tout simplement profiter de sa soirée, d'autant plus que, un match de rugby était diffusé et l'intéressait pas mal. Autant de pas être déranger et ne pas avoir à surveiller un poids mort toute la soirée. Sa chère Octavia, quant à elle, préféra rester à la maison, regarder une série dont il ne comprenait guère le sens, sous la couette en mangeant une glace. C'est donc avec l'esprit léger que l'écossais put se rendre à son pub habituel. Il n'avait malheureusement pas trouvé de pub tenu par un écossais, mais un irlandais fit très bien l'affaire, en plus d'être particulièrement friand de rugby, diffusant ainsi tous les matches, en particulier, ceux qui intéressaient notre ami. Comme à son habitude, il y était allé en toute simplicité, simple jean, simple t-shirt, loin de lui l'idée de devoir bien présenter pour une quelconque raison. Ce n'était sûrement pas dans ce genre d'endroit que l'on en venait à rencontrer la femme de sa vie après tout, non ? Ou du moins, il y avait très peu de chances, disons-le.

Quand il arriva, l'établissement était déjà bien vivant, les relents de bière renversée ou encore d'alcool plus fort étalé sur une table ou sur une chemise fit le plus grand bien au nouvel arrivé, qui, une fois de plus, avait attendu avec impatience cette soirée. Il y avait déjà quelques personnes à leur limite, en attendant leur façon de parler, ou encore en voyant leur démarche, ce qui l'amusait beaucoup. Il était toujours particulièrement drôle, de son point de vue, de voir des gens déjà si-haut en taux d'alcoolémie, si tôt dans la soirée. Quel était l'intérêt de boire sans profiter ? Ni du goût, ni de l'effet, ni des réflexions que cela pouvait amener. Quel était, aussi, l'intérêt de rentrer chez soi à 21h complètement mort, pour mal dormir et se réveiller le lendemain dans un état pire que celui-ci ? Non, décidément, l'homme n'arrivait pas à comprendre. Peut-être étaient-ce tout simplement quelques malins qui voulaient faire les durs en prouvant qu'ils pouvaient boire comme des hommes et, ainsi, se ridiculiser de la plus belles des manières.

Seul et ne voulant pas prendre une place trop grande, le presque quarantenaire prit une place au comptoir, avec une vue dégagée sur l'écran fixé au mur, où il salua une des barmaids qu'il connaissait pour lui commander sa première bière, mais aussi de quoi manger. Pour les petits curieux, il s'agissait d'un simple sandwiche au poulet, accompagné de quelques frites. Un repas parfaitement équilibré, bien évidement. Le match de l'équipe nationale commença et, l'homme chantonna avec fierté l'hymne national tout en descendant joyeusement sa bière. Durant la première mi-temps, il descendit une seconde pinte et eut quelques voisins de tabouret sans qu'il y fasse vraiment attention. Bien que cela ne fusse qu'un simple match amical, son attention était réellement focalisé sur le fameux match.

Durant la seconde mi-temps et, lors de sa troisième pinte, un événement étrange se déroula. A force de poser et de reprendre son verre sans vraiment faire attention à ce qu'il faisait, ni en regardant où il envoyait la main, ce qui devait arriver arriva et, lors d'une gorgée, le coup lui sembla particulièrement étrange et inconnu. Qu'était cette chose qu'il venait de boire ? Lui avait-on renversé quelque chose dans sa pinte ? Non, après une étude minutieuse de la chope, celle-ci n'était définitivement pas la sienne, elle, se trouvait non loin de lui, près d'une jeune femme. Jeune femme dont il n'avait pas remarqué la présence ni, depuis combien de temps elle s'était installée là. Pourtant, elle avait tout pour attirer le regard, ou du moins, le sien. Elle était, belle, somptueuse, enivrante et même subjuguante. Mots qu'il avait d'ailleurs essayé de prononcer à une certaine Neena, qui l'avait d'ailleurs plus ou moins coaché sur la chose. Une soirée inoubliable d'ailleurs, mais, nous nous éloignons du sujet.  Cette inconnue avait des yeux d'un vert doux et captivant, dans lesquels il se perdit un bref instant avant de revenir à la réalité, comprenant qu'il avait du passer pour un abruti fini, au mieux, un pervers bourré au pire. « Excusez-moi, j'faisais pas attention et, comme un p'tit con j'ai bu dans vot'verre je … Heu ... » Réfléchissant énergiquement à une solution – chose qui, soit dit en passant commençait à être compliqué après avoir ingurgité presque un litre et demi de bières et quelques petits shots de whisky – notre ami risqua de se perdre une fois encore dans son joli regard, mais aussi tout simplement dans l'éclat de ses jolies petites lèvres. Se tapotant la mâchoire, comme pour essayer de revenir à la réalité, il s'engagea sur un chemin tortueux. « Je … Écoutez, pour me faire pardonner, j'vous en paye un autre, voire même deux si vous voulez, ça vous va ? J'suis vraiment désolé pour ce p'tit soucis. » Un petit sourire idiot s'échappa de ses lèvres après avoir proposé cette idée, quand, tout à coup, une réalité vint le frapper. La chose pouvait être fort mal interprétée et, il fallait se rattraper. Ou du moins essayer, sans envenimer la situation, chose qui était apparemment une de ses spécialités. « Ouais, 'fin, j'cherche pas à vous saouler pour vous ramener ou j'sais pas quoi hein, pour profiter de vous ou j'sais pas quoi. » Riant de sa bêtise, il se rendit compte que la chose pouvait encore être mal interprétée et, il en remit une couche. « Mais, du coup, allez pas penser que j'vous trouve pas belle ou je sais pas quoi, non, vous êtes vraiment belle et … Non je … Attendez … » Respirant et expirant deux grands coups pour essayer de se calmer, mais surtout pour essayer de retrouver un semblant de logique dans ses pensées, il refit cet exercice pour tenter de ce calmer. « On va arrêter de parler deux minutes, j'fais que raconter d'la merde. » Prenant à nouveau une courte pause pour respirer deux grands coups, encore, l'homme reprit, un peu plus calme. « S'que j'veux dire c'est que, j'ai gâché un de vos verres. Vous le rembourser, simplement, serait pas équitable j'dirais, d'où l'idée de payer un second, sans arrière pensée ou j'sais pas quoi. Bon, plus simple, commandez ce que vous voulez, c'est pour moi. Ça m'évitera de passer pour un demeuré. » Souriant presque timidement, l'étranger prit soin de récupérer sa boisson pour boire un coup, espérant ainsi se calmer et se sortir de ce sacré bordel, avant de reprendre en riant doucement, sans vraiment faire attention à la mousse présente sur sa moustache. « Mais bon, ça, j'crois que c'est un peu tard hein ? »

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Mar 29 Nov - 4:21
La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n’y avait pas de lendemain. D’accord, l’important n’est pas de gagner ou de perdre, l’important c’est la manière de jouer. Pour moi, la partie ne fait que commencer. Mon partenaire, Matthew Murdock. Notre adversaire ? La Garde Rouge, qui a plus des allures de boss final qu'autre chose sur le coup. Alors pour l'instant je me contenterais de dire Jackson O'Connell, c'est le type qui m'intéresse aujourd'hui, celui qui pourrait me fournir les informations dont on a besoin pour mettre à exécution notre projet - si bien sûr la petite troupe du cabinet "Nelson & Murdock" nous donne son feu vert. Je ne sais pas du tout dans quoi je m'embarque, mais je vais bien vite le découvrir, mes recherches m'ayant menées à un bar où mon contact à l'habitude d'y passer ses vendredi soirs. Une bonne pinte pour bien démarrer le week-end, hein ?

J'arrive un peu tard, la soirée à déjà bien débutée et l'ambiance est au rendez-vous. Il y a du monde, et visiblement il y a déjà des gens qui ont explosé leurs limites de résistance à l'alcool - et le coup d'envoi du match qui se prépare sonnera un nouveau point de non retour. Mais après, je peux le comprendre, ils sont jeunes, ils sont censés passer leur temps à boire, pour se sortir de leur quotidien, souvent monotone et répétitif. Ils sont censés se conduire mal et ils sont censés baiser comme des malades. Ils sont là pour, pour faire la fête, c’est ça être jeune. Y’en a quelques un qui vont faire une overdose, ou qui vont péter les plombs. Mais Charles Darwin a dit : « On ne fait pas une omelette sans casser quelques œufs ». C’est d’ça qu’il s’agit au bout du compte : Casser des œufs. Et casser des œufs ça veut dire se déchirer la tronche. Je me sens observée, mon cœur commence à battre la chamade, et je me mets à jeter des coups d’œil furtifs autour de moi. J'étudie l'expression des visages penchés sur le bar, le langage corporel de ceux qui se promènent entre les tables. Clignant brutalement des yeux, je prends conscience que ma respiration est devenue entrecoupée, et j'essaie d'en reprendre le contrôle, mais je vois ensuite que quelqu'un s'en est rendu compte aussi. Mes mouvements, ou leur absence, ont attiré l'attention d'un vigile qui me fixe du regard sans me lâcher des yeux une seule seconde, une expression d'intérêt intense sur son visage au calme professionnel. Il y a une note de tension dans son sourire poli lorsqu'il incline la tête dans ma direction pour m'inviter à m'approcher, m'offrir son aide si besoin. Peut-il vraiment m'aider ? Y'a t-il quelqu'un qui en soi capable à ce moment là ? Non, je dois accomplir ma tâche seule, discrètement et sans trop attirer l'attention. De toute manière, le quarantenaire que je recherche ne semble pas encore être présent.

M'installant au comptoir, me réservant une place sur le côté afin de pouvoir observer au mieux ce qu'il se passe dans la salle, je me fond dans la masse en m'imprégnant de l'ambiance qui règne. Une bière à la main, je joue les supportrices pour une équipe dont j'ignore complètement la nationalité, pour un sport dont les règles n'ont jamais été très claires pour moi. Mon truc, ça a toujours été le hockey, pour moi la seule discipline qui a réussit à sortir du lot par rapport aux autres. Tandis que le match avance, je continue à scruter minutieusement ceux qui m'entourent. Ils pourraient presque tous être potes, tant leurs cris se mélangent à chaque fois qu'une belle action est effectuée. Sans agressivité, l'atmosphère est plutôt bon enfant, on se sent très vite à l'aise parmi tous ces visages étrangers. Je vais peut être même revenir à l'occasion, faudra que je pense à mémoriser l'adresse.

Finalement, c'est le hasard qui me conduit jusqu'à Jackson. Un vrai coup de chance, c'est lui qui vient à moi. Lorsque je relève mes yeux sur mon interlocuteur, je reste déstabilisée quelques secondes avant de me ressaisir complètement pour ne pas avoir l'air d'une cruche. A plusieurs reprises nos regards se croisent, mais j'ai plutôt l'impression que le sien est en train de se noyer dans le miens. Il se fond en excuse pour avoir bu dans mon verre, me proposant de m'en offrir un autre... ou deux. La façon dont il enchaîne son monologue, gêné par ce qu'il vient de se passer, me laisse totalement sans voix. Je l'écoute, retenant d'éclater de rire. Il a pas vraiment l'air d'avoir le profil d'un mec de la Garde en tout cas. Au fil des minutes, son sérieux n'a fait que s'évaporer, chose qui ne lui a pas échapper non plus.  « Ce n'est rien, vraiment. Je... » Je suis interrompue par un nouveau flot de paroles, où il tente de justifier son comportement, partant dans un délire que seul lui a l'air de comprendre.  « C'est un peu tard, en effet », lui lançais-je sur le ton de la plaisanterie. Maintenant je sais que la Garde Rouge forme une bande de clowns, génial, non ?  « Je peux... peut-être me joindre à vous ? Vous n'êtes pas obligé de me payer ce verre vous savez. Un peu de compagnie sera amplement suffisant. » Un sourire radieux vient illuminer mon visage.

« Je m'appelle Christie. »
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Mar 6 Déc - 8:30



"À fuir tout ce qui brille"


Christie & Jackson








Malgré la détresse de l'homme. Malgré le bordel sans nom qui avait pu se passer dans sa tête ou dans sa bouche, il y avait une chose importante à retenir. Une bonne chose même, qui, dans un sens, avait fini par le rassurer, la jeune femme qu'il avait embêté, semblait plus amusée qu'autre chose. Là où, n'importe qui aurait pu se vexer, prendre la mouche et surtout, être las de cet enchaînement d'explications toutes plus débiles les unes que les autres, elle, au contraire, semblait à deux doigts d'exploser de rire devant tout cela. Était-elle charmée ? Se moquait-elle simplement ? Ou peut-être, tout simplement, trouvait-elle la situation bien moins grave que ce que l'écossais prétendait ? Du moins, c'est ce qu'il espérait. Sa rencontre avec Neena lui avait appris des choses, malheureusement, toujours aussi mauvais dans la matière, il était possible que, désormais, avec ces informations en tête, l'homme puisse en venir à chercher des signes là où il n'y avait rien. La jeune femme ne lui avait-elle pas dit que si une quelqu'un venait à rire à tout ce qu'il disait, même si cela n'avait rien de drôle, n'était-ce pas ce qui avait faillit se passer ? Jackson en aurait presque hésité. Mais non, son amie d'un soir lui avait aussi parlé de bien des autres choses, les œillades par exemple. Tiens, d'ailleurs, en y repensant, notre homme en vint à se poser une question essentielle, putain, c'est quoi des œillades ? Un machin en rapport avec le regard sûrement. Après une courte réflexion, il en vint à deux possibilité, le regard long et plein d'éclat ou, un clignement des yeux dans une espèce de sensualité. Ouais, ça devait être un truc comme ça. De toutes façons, dans les deux cas, rien de tout cela ne s'était passé. Et puis, soyons franc et honnête. Lui n'était qu'un quarantenaire un peu con, très maladroit, qui prenait pas tellement soin de lui, comment une si jolie petite femme pouvait avoir quoi que ce soit à faire avec lui ? Non, définitivement, elle était simplement très polie, courtoise et très calme, rien de plus. Fallait arrêter de s'imaginer des choses, juste parce qu'on avait bien plu à une femme, un soir. Allez, on se ressaisit.

Une fois son flot de paroles exceptionnellement fouillis et inutile, mais aussi après avoir fait toutes ces réflexions qui l'étaient tout autant, la belle se mit à parler. Elle tenta d'ailleurs de dire quelques mots pendant que notre ami s'excusa mais, tellement gêné et tant le chaos avait pris possession de son esprit qu'il passa outre. Ceci dit, la remarque qui suivit, notre homme l'entendit, très bien même et, cela le fit particulièrement rire, en le détendant un petit peu, ce qui ne pouvait qu'être une très bonne chose. Oh, bien sûr, valider le fait qu'il était un peu passé pour un gros taré aurait pu mettre de mauvais poils quelques personnes mais, disons-le honnêtement, même si l'écossais avait une certaine propension à la colère, il lui en fallait tout de même bien plus que ça pour entacher sa bonne humeur. « Ahah. Vous avez une méthode bien à vous pour essayer de réconforter les gens, y'a pas d'doutes là-d'sus. » Il ne put d'ailleurs guère s'arrêter de rire, continuant tout doucement sur sa lancée, avant de reprendre d'un air plus léger et décontracté que précédemment. « Mais, z'êtes douée m'dame. En une phrase, z'avez calmé le bordel que j'avais là-haut, c'est fort, vraiment. » Qu'il rétorqua avec un petit sourire. Oui, lorsqu'il partait dans ce genre de choses, il était difficile à arrêter. Pour ne rien vous cacher, l'homme était semblable dans tous les domaines, tel un train lancé à toute vitesse, ou encore un bulldozer, il était difficile à arrêter, quelle que soit la situation, pourtant, elle, y était arrivé avec de si petits mots et, un simple petit sourire. Un exploit, tout simplement.

Bientôt, la jeune femme demanda tout simplement à celui qui venait de passer pour un abruti devant ses yeux, si elle pouvait rester un peu avec lui. Elle lui avoua que payer un verre n'était pas nécessaire et qu'elle voulait simplement un peu de compagnie, le tout avec un magnifique sourire. Oh, des beaux sourires, il en avait vu des tas, mais celui-ci était particulièrement mémorable, tant et si bien que son petit cœur fit un joli petit bond en le voyant, souriant presque de façon idiote en la voyant, si chaleureuse et radieuse, avant de se rendre compte qu'il allait encore passer pour un demeuré. Rapidement, elle se présenta sous le nom de Christie. Ne comprenant guère l'attention que cette jeune femme lui portait, l'immortel décida tout simplement de pratiquer sa spécialité, éteindre le cerveau, ne pas réfléchir et aller de l'avant. « Enchanté, moi c'est Jackson, ou Jax, ça s'ra comme vous voulez m'dame. » Il hésita à lui tendre la main, mais, se souvenant de la remarque que lui avait faite Neena, notre ami s'abstint, se contentant de boire cul-sec sa pinte, avant de la poser sur le comptoir et se retourner vers la belle. « Z'êtes sûre de ça ? J'veux dire, après être passé pour un con et tout, vous voulez encore de ma compagnie ? Les gens auraient plutôt été du genre à fuir après tout ça, z'êtes p't't courageuse après, j'sais pas. Mais ouais, dans tous les cas, j'vous dois une boisson, quoi qu'vous pouvez dire. Bon, alors, j'vous mets quoi ? » Le garde sourit légèrement, avant d'avoir un déclic et rire bêtement. « 'Tain, cette question est … Vraiment b'zarre. Vous voulez boire quoi plutôt ? Ça sonne moins … Moins quoi. » Se retournant vers le barman, toujours avec un petit rire, il commanda une nouvelle pinte en attendant que le jeune femme ne commande à sa suite. « Bon, alors, dites moi, y'a une raison particulière à votre présence ce soir ? J'suppose que z'êtes pas v'nue pour le match. Z'avez l'air un peu trop souriante et tout, pour être venue vous mettre une mine pour oublier j'sais pas quoi. Fin, 's'cusez-moi, j'suis vraiment curieux. »

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Mar 13 Déc - 14:11

Tout est provisoire : l'amour, l'art, la planète Terre, vous, moi. La mort est tellement inéluctable qu'elle prend tout le monde par surprise. Comment savoir si cette journée n'est pas la dernière ? On croit qu'on a le temps. Et puis tout d'un coup, ça y'est, on se noie, fin du temps réglementaire. La mort est le seul rendez vous qui ne soit pas noté dans votre agenda. Et aujourd'hui, je sais que je suis en train de flirter avec elle. J'dis pas que je suis en danger, là, dans l'immédiat, mais qu'elle pourrait devenir omniprésente au fur et à mesure du temps qui passe. C'était dans le contrat, dans les petites lignes, en gras tout de même, pour bien le voir. De toute manière, j'étais déjà bien consciente de la situation dans laquelle je m'engageais avant même d'en avoir parler à Matthew. Dès l'instant où j'ai eut cette idée, de m'en prendre directement à la Garde Rouge, j'ai su que ça n'allait pas être une partie de plaisir. Et les problèmes commencent déjà. Je ne sais absolument pas comment réagir face à cet homme, qui m'a tout l'air d'être un sacré personnage. Je m'étais préparée à être confrontée à un type du genre militairement coincé, une sorte de patriote quoi, à la fois autoritaire et sévère dans sa posture comme dans ses paroles. Hors ce n'est pas du tout le cas, celui qui me tient compagnie à tout l'air d'être quelqu'un de fort sympathique, quoi que tout de même un peu bizarre. Il me met assez mal à l'aise, sentiment que je n'ai aucun mal à cacher, le dissimulant à travers un jeu imparables de regards et de sourires. « Ravie d'avoir pu vous aider dans ce cas » lançais-je d'une voix douce et bienveillante à celui-ci alors qu'il m'expliquait que je venais de l'aider à faire de l'ordre dans sa tête. A le voir, il n'a pas du tout l'air à l'aise avec les femmes, ce qui justifie encore plus la perte de ses moyens quand il s'est rendu compte de sa bêtise un peu plus tôt. « Enchantée Jax, » continuais-je accompagné d'un nouveau sourire. Puisqu'il m'a si gentiment son surnom, autant l'utiliser et le mettre un peu plus dans la confiance.

Puis, il revient sur le sujet de ma consommation,  il ne perd pas le nord, tenant vraiment à me payer un nouveau verre. Et il va bien falloir que j'accepte pour ne pas le froisser. « Une blonde, en pression, je vous laisse choisir, » répondis-je avec un petit clin d’œil. « Surprenez-moi. » Et quand bien même je me suis jurée de ne plus toucher à l'alcool pendant un long moment après ma dernière cuite, vu l'heure je peux me permettre une petite bière sans trop de mal, tant que je reste modérée et que je n'enchaîne pas les verres. Ah, cette soirée mémorable en compagnie d'Elsa - une nana que je reverrais sans doute jamais - qui s'est terminée... comment déjà ? J'sais plus en fait. Tout ce dont je me rappelle, c'est que j'ai essayé de noyer ma solitude dans l'alcool ce soir là, avant de me rendre compte que celle-ci, avec le temps, a apprit à nager. Connasse. Enfin bref, je reporte mon attention vers Jackson, au moins j'ai fait le plus gros du travail, réussir à l'approcher. Il ne me reste plus qu'à trouver le moyen de lui soutirer quelques informations sans paraître trop suspecte dans ma démarche. Là dessus je ne me fais aucun soucis, je sais rester très professionnelle dans ce que je fais, une véritable espionne par moment, c'est toute une expérience acquise à travers mes différents reportages où l'investigation a été la clé de leur succès. Pour l'instant je vais simplement continuer dans ma lancée, ne pas trop creuser et faire la causette tout en m'imprégnant un peu plus de l'ambiance environnante.

Les impressions de tout à l'heure finissent par s'estomper, le soldat de la Garde Rouge semble un peu plus perspicace qu'il en a l'air. Je vais devoir me méfier un peu plus, parce que ça pourrait bien finir par me jouer des tours par la suite. Il a très vite comprit que je n'ai pas du tout la tête de l'emploi, de la personne habituée à fréquenter ce genre d'endroit. Mais bon, qui sommes-nous pour le juger ? Chacun peut avoir ses raisons, ou pas, il n'y a pas besoin de raisons pour venir au bar et se pochetronner la gueule. « Vous avez raison, je n'y connais absolument rien au rugby, » répondis-je avec une petite mine gênée. « Il semblerait que mon fiancé m'ait posé un lapin. C'est avec lui que je devais voir le match. Et comme je ne me sentais pas d'humeur à rentrer... » je marque une légère pause pour boire une gorgée, « J'me suis dit que je pouvais peut être me changer un peu les idées ici vous voyez. » A ce même moment, je retire la bague qui se trouve à mon doigt, que je range soigneusement dans mon sac à main. Ce que je lui dis là, ce n'est pas forcément un mensonge, mon ex fiancé s'est bel et bien tiré sans me donner aucunes nouvelles du jour au lendemain. Et ça fait bien deux ans que je garde sa bague, sans trop savoir pourquoi d'ailleurs, comme si une partie de moi s'accrochait toujours à cet idylle qui n'aura été qu'éphémère. « Je ne suis pas du genre à m'apitoyer sur mon sort... alors si une occasion se présente pour passer un bon moment, j'la prends ! Sans hésitation. »
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Lun 2 Jan - 18:06



"À fuir tout ce qui brille"


Christie & Jackson








Enchantée. Elle était enchantée. Cela pouvait sembler idiot mais, la chose fit grandement plaisir à l'écossais. Encore plus lorsque ces mots furent accompagnés d'un des plus beau sourire qu'il n'ait jamais vu et, qui lui était uniquement destiné. Une si jolie chose éphémère, rien que pour lui et, pour lui seul. Oui, il en fallait pas à Jackson pour retrouver le sourire et la pêche mais, soyons honnête, la belle inconnue avait tout pour plaire, tout simplement. Sans doutes s'emballait-il vite, trop vite même, comme à son habitude, mais, ces quelques petits mots firent un grand bien à son pauvre petit cœur. Pauvre petit cœur qui, d'ailleurs, ne s'était toujours pas remis de son précédent engouement véloce. Une belle femme, une très belle femme même, sans doutes la plus belle qu'il n'ait jamais croisé et, qu'il ne croisera jamais. Un sourire à faire chavirer le cœur des plus pieux et des plus raisonnables. Des yeux si doux, si chaleureux, si plaisant. Elle était si gentille, amusante et, contre toute attente, il lui avait laissé une bonne impression. Félicia … Il avait pensé qu'il avait trouvé la femme parfaite, la femme de sa vie, celle avec qui il serait heureux, avec qui il fonderait quelque chose. La personne pour qui il deviendrait meilleur, malheureusement, ce destin si malsain et moqueur lui avait arraché ce petit ange, peu de temps après l'avoir délicatement déposé sur son chemin. Son cœur et son âme en furent secoués, d'une façon qu'il n'avait pas ressenti depuis fort longtemps. Pourtant, une telle douleur, une telle tristesse, une telle détresse, cela aurait du lui faire apprendre une leçon importante, vitale même pour la survie de son esprit, mais, sans nul doutes que notre cher garde n'était pas assez malin pour apprendre de ses erreurs. Cela expliquerait sans doutes l'air idiot qu'il arborait en souriant à cette fort jolie brune qu'il avait malmené de ses mots et de ses agissements quelques instants plus tard. Fort jolie brune qui, pour une raison qui demeurerait inconnue un long moment, ne s'était pas enfuie, bien au contraire.

Bien vite, la conversation tourna vers quelque chose que l'homme maîtrisait particulièrement, l'alcool et, les bières en particulier. Sans doutes Christie avait-elle compris qu'elle ne réussirait pas à avoir la paix tant que le malheureux ne lui aurait pas remboursé sa dette, ainsi, elle finit par accepter, avec un clin d’œil qui fit presque chavirer le cœur convalescent de l'homme, son invitation à boire un coup, optant pour une bière blonde de sa convenance, lui laissant là tout le plaisir de la surprendre. Une bière blonde ? Oh, les noms qui lui vinrent en tête furent nombreux mais, pouvait-il décemment lui proposer autre chose qu'une bière venue de son pays ? Certainement pas. Il avait grandi avec ce genre d'alcool, alors, lui faire goûter une de celles-ci, c'était un peu comme lui faire découvrir une partie de son histoire. Avec un sourire en coin, l'homme acquiesça avant de se retourner vers le barman et passer commande. « J'vais vous prendre deux Black Isle s'vous plaît. » Échangeant un billet contre deux bouteilles au verre sombre, qu'il attrapa avant d'en tendre une à la surprise de cette soirée. « Reste à espérer qu'ça vous plaise. J'ai presque grandi en buvant cette bière, c'était fait par chez moi, mon père adorait ça et … C'est une de mes bières favorites. J'espère pas trop vous déc'voir du voup, santé. » Relevant la bouteille légèrement, Jackson se mit à boire avec amour ce délicieux nectar, profitant de ce silence pour observer encore un peu cette jeune femme face à lui. Sans doutes qu'il ne recroiserait pas une si jolie femme avant longtemps, alors autant en profiter. Oh, il y avait bien Maria, mais c'était différent et, il préférait ne pas trop parler de ça encore, avec elle.

Bien vite, la demoiselle se laissa aller à la confidence. Effectivement, elle n'était pas particulièrement familière avec le sport qui plaisait tant à son interlocuteur. Mais, plus que ça, il apprit qu'elle n'était plus totalement une demoiselle, plutôt en passe de devenir une dame, même si son fiancé l'avait laissé en plan. Cela tira un sourire presque triste à l'écossais. Qu'il était triste d'arriver à un endroit, attendre, encore et encore et, ne rien voir venir. Qu'il était triste aussi que de découvrir qu'une telle personne était fiancée mais … Soyons honnête, c'était là, la plus naturelle des choses et, Jackson le savait. Comment avait-il pu imaginer qu'une si belle femme pouvait être libre ? Non, elle était sûrement de celles à avoir une liste de prétendants aussi longue que l'intégrale du Seigneur des Anneaux. Liste qui, devait sûrement se rallonger de jour en jour. Il n'y avait qu'à voir son regard, son sourire, sa douce voix, cela semblait en effet particulièrement aisé de tomber sous le charme. Tentant de la rassurer d'une certaine façon, notre ami tenta d'offrir un sourire chaleureux, qui n'eut pas forcément l'effet escompté mais, au moins, l'intention était bel et bien là. « Ah, vous avez pas à vous en faire m'dame. Pour sûr qu'un homme fiancé à une si belle femme retournerait le monde pour aller à son rendez-vous. J'sais pas, il doit juste être retardé quelque part, embouteillages p't't, ou j'sais pas trop quoi. Z'en faites pas pour ça, il va arriver. Faut avoir confiance. Fin j'dis ça, j'suis une bille en relationnel. J'suppose que c'est l'genre de trucs qu'on dit, ou qu'on doit dire quoi. Et ... » S'arrêtant un moment, l'ancien soldat hésita à continuer sur sa lancée. Le fait qu'elle ait enlevé sa bague l'avait titillé et, il s'imaginait même à la place de cet heureux élu, du moins, pour la réaction qu'il aurait pu avoir en découvrant sa chère fiancée dénudée de son anneau. « J'sais pas si j'peux m'permettre m'dame mais, j'pense que vous devriez pas enlever vot'bague, m'fin, c'est qu'mon avis et … Si j'peux … J'sais pas, vous aider à faire passer l'temps d'ici là, j'essaierai de pas trop être un boulet. Après … J'sais pas si j'serais vraiment d'bonne compagnie, j'l'ai d'jà dit, l'avez déjà vu aussi, j'suis nul pour l'relationnel, mais … Allez, j'peux p't't' vous expliquer c'que vous comprenez pas au match. »

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Lun 16 Jan - 5:31
J'étais très bien comme j'étais, occupée à me détruire, et puis il s'est pointé pour me dire de me bouger, et pour la première fois de ma vie, j'avais eut cette impression que quelqu'un en avait réellement quelque chose à foutre de ma gueule et que cette personne méritait que je fasse des efforts. Si il me l'avait demandé, j'aurais pu aller lui décrocher la lune, j'aurais pu remplir de sodas tous les océans de la planète... réaliser des trucs encore plus fous. Aujourd'hui, il n'est plus là, et je me rends compte que j'ai merdé sur toute la ligne. Je me suis attachée à quelque chose de factice, un amour qui n'a sans doute jamais été réciproque. C'est sans doute pas fait pour moi - c'est la seule excuse valable que j'ai trouvé pour me consoler - à ce niveau là, il me faudrait plus que mes deux mains pour faire le total de l'ensemble de mes échecs. Et même si ça fait deux ans, deux ans que je n'ai plus aucunes nouvelles, deux ans qu'il ne me donne plus aucun signe de vie, le fait d'évoquer mon ex-fiancé porte tout de même atteinte à mon moral. Evidemment, j'suis passée à autre chose depuis... mais quand même. Il y a des plaies qui ne demandent qu'à se rouvrir pour saigner à nouveau. Abondement.

Toutefois, je ne laisse absolument rien transparaître, restant à l'écoute de celui qui me tient actuellement compagnie. Il semble ravi du fait que j'accepte de passer un petit bout de la soirée à ses côtés, bien qu'il le cache derrière le fait de se sentir obligé de m'offrir une nouvelle boisson. On part donc sur de la blonde, Black Isle, une bière écossaise. Je tiens peut être pas l'alcool, mais j'ai tout de même le mérite d'avoir un père qui est très connaisseur, alors je possède tout de même une certaine culture pour ce qui est du domaine. Mais ça reste pour moi une première, il est vrai qu'en général je sors très peu de ma zone de confort, préférant les marques les plus classiques. Oh, il y a bien celle qu'on appelle "Cuvée des Trolls", une belge il me semble, que j'ai eut l'occasion de goûter, ce fut l'une des rares fois où je me suis permise d'aller contre mes habitudes. Et sincèrement, j'ai adoré. « Mon père est un grand fan de bières également. » Et je suis soulagée de ne pas avoir hérité de cette passion, faire la tournée des bars pour trouver la spéciale du coin, j'trouve ça d'un chiant. « A la votre, » lançais-je avec un petit sourire. Après ce petit bruit bien distinct des deux verres qui s'entrechoquent, je me laisse aller à cette nouvelle découverte, prenant une gorgée. « Plutôt pas mal, » continuais-je en guise de verdict. En effet, le goût me plaît, je ne suis absolument pas déçue de l'avoir laissé choisir.

Je grimace légèrement lorsque l'homme ramène la conversation vers mon ex-fiancé, sujet choisi pour expliquer ma présence ici. Il cherche à me rassurer, à trouver une raison qui pourrait expliquer son absence. Il ne manque pas l'occasion pour me faire un compliment au passage, ce à quoi je réagit par un nouveau sourire. Son intérêt envers moi est flatteur, même si j'ai du mal à déterminer si il s'agit d'un plan de drague ou si il est vraiment sincère. Mais son comportement, sa façon de dire les choses me confirme qu'il n'a aucune mauvaise intention, seulement des pensées bienveillantes. Surtout lorsqu'il me voit retirer ma bague. « Vous savez... ça allait déjà mal depuis quelques temps. » Reprenant une gorgée, je fais appel à mes talents de comédienne pour prendre cet air un peu triste. « Je serais pas surprise qu'il ne vienne pas. » En lui confiant ce genre de choses, j'espère bien créer un climat de confiance entre lui et moi, bien que le contact a l'air de très bien passer déjà.

Voyant que je préfère éviter la conversation, il change de sujet, nous réorientant sur le match de rugby. C'est vrai que je n'ai jamais rien compris à ce sport. Pour moi il s'agit surtout d'un genre de football américain à l'européenne. « A peu près tout je dirais. Surtout au niveau des points. Un genre de touchdown, c'est ça ? ». Ce sport là, je m'y connais un peu, légèrement certes, c'est à force de regarder la finale du Superbowl à la télé tous les ans, un événement à ne surtout pas louper selon la plupart des gens. Puis faut bien se l'avouer, les joueurs son plutôt beaux gosses et pas désagréables à regarder. Alors que l'Ecosse marque de nouveaux points, les applaudissements raisonnent dans la salle. « Si je comprends bien, vous venez d'Ecosse ? Qu'est-ce qui vous emmène ici, à Genosha ? » Cette fois-ci, je passe à l'attaque. A mon tour de poser des questions.

Bien que l'homme à qui j'ai affaire ne ressemble pas du tout à l'idée que je m'étais faite d'un type de la Garde Rouge - il a un côté très attachant - je ne perds pas du tout mon objectif de vue, bien déterminée à réunir toutes les informations possibles concernant l'organisation pour laquelle il travaille. Le plus dur à été fait, nouer le contact. Maintenant il ne me reste plus qu'à le faire parler. Ce qui ne me paraît pas être une tâche difficile.
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Dim 26 Fév - 20:32



"À fuir tout ce qui brille"


Christie & Jackson








Une fois de plus, Jackson ne comprenait guère tout ce qui était en train de se passer. Lui qui était si maladroit, si peu habile tant dans ses mots, que ses gestes, que sa façon de procéder, il semblait, dernièrement, faire la connaissance de jeunes femmes toutes plus charmantes les unes que les autres. Devrait-il s'essayer au loto avec une chance si insolente ? Pour ne rien vous cacher, l'idée lui traversa l'esprit à un moment ou un autre. Non, il devait y avoir quelque chose. Peut-être un coup de Maria qui essayait de lui redonner du courage d'une manière ou d'une autre. Non, même ça, ça semblait un peu trop saugrenu pour son amie. Non, l'homme avait beau chercher, il ne comprenait pas. Il ne comprit d'ailleurs rien de tout ça, comment le pouvait-il ? Il n'avait jamais été particulièrement malin, ni particulièrement confiant dans ses compétences. En fait, si, pour ce qui était de sa descente d'alcool et des compétences martiales, là, il se savait solide, mais pour le reste … Tant en amitié qu'en femmes, notre homme était complètement perdu. La vérité était que de temps à autres il se demandait bien ce qu'il avait bien pu faire pour tant se lier avec des gens comme sa Maria, Raven, Jessica, Carol, Gillian ou encore Cindy. Mais bon, il lâcha très vite l'affaire avant que son pauvre petit cerveau ne se mette en surchauffe.

Ainsi donc, malgré l'incompréhension totale de la situation, notre ami s'était mis à discuter avec cette jeune femme qui, après une entré en la matière, disons exceptionnelle et, après avoir presque été forcée de l'accepter, prit presque volontiers la boisson qui lui fut offerte, avouant même que son père était un fin connaisseur en bières, ce qui lui tira un petit sourire. Peut-être avait-elle baigné dedans elle aussi, peut-être pourra-t-elle juger d'une belle manière ce qu'on lui proposait ? Dans tous les cas, l'information attisa la curiosité du supporter. « Ah ? C'bien ça. Mon père aussi il adorait les bières, fin, chez moi c'compliqué d'pas aimer ça j'crois. Du coup, vot'père, il vous a transmis l'truc ou pas du tout ? » Curieux, il observa la belle demoiselle trinquer et boire, attendant sagement son verdict qui se voulu des meilleurs pour notre homme, qui s'en retrouva rassuré. Cela aurait été grandement gênant de lui offrir une boisson qu'elle n'aurait pas apprecié. C'est donc avec un large sourire presque idiot que l'étranger reprit la parole. « Ah ! M'voilà bien rassuré ! J'sais pas vraiment si j'ai bons goûts, du coup s'flippant d'offrir une bière que j'aime bien à une inconnue. Wep, j'suis content du coup. J'me serais senti vraiment con si ça vous plaisais pas m'dame. » Qu'il finit avec un sourire tout joyeux. Comme quoi, il n'en avait jamais fallu beaucoup à cet homme pour être content. Sans doutes qu'une combinaison de bière, jolie fille et bon match à la télé aurait ravi bon nombre de gens mais … Passons.

Bien vite, Jackson s'aventura sur un terrain risqué, ne se rendant malheureusement que trop tard de son erreur. Parler du fiancé de la jeune femme, il espérait simplement la rassurer et, voilà qu'il venait de dire une grosse connerie. Quand je vous disais qu'il était maladroit. Christie avoua bien vite que la situation n'allait pas bien depuis quelques temps, ce qui noua tristement le cœur de l'écossais, repensant tristement à sa relation avec Félicia. Tout semblait si bien partir, il était … Si heureux. Maria l'était tout autant de voir son espèce de gros ours dans cet état et Félicia était si … Parfaite que … Oui, après tout, il aurait du se douter qu'elle n'était pas une fille pour lui. C'était couru d'avance que quelque chose allait arriver pour tout gâcher et … Cela se produisit, bien évidement. Affichant une grimace presque similaire à celle que la belle brune avait fait lorsque la mention à son fiancé fut faite, il tenta de reprendre maladroitement la parole. « J'suis vraiment désolé, jamais été doué pour tout ça et … On va dire que j'suis vraiment bon pour foutre les pieds là où j'devrais pas. Du coup j'suis comme un con, j'sais pas quoi dire à part … Bah à part de la merde là, comme là. Du coup … Ouais, on va parler d'autre chose, j'passerais p't't moins pour un con hein. »

Effectivement, le changement de conversation fut radical et, ils en vinrent au rugby, sport dont la fiancée malheureuse ne connaissait que peu de choses, comparant cela à une sorte de football américain, ce qui le fit doucement rire. À vrai dire, sûrement que beaucoup de puristes auraient mal pris cette comparaison mais, pour une néophyte, la chose pouvait effectivement paraître similaire. Un ballon de la même forme, des poteaux, du jeu au pied, à la main des contacts, on pourrait s'y méprendre. Alors, il tenta de s'expliquer, malgré un petit rire toujours présent. « Pour faire vachement simple, ouais. On appelle ça un essai au rugby. Faut plaquer la balle au sol pour que le point soit validé et … Contrairement au foot américain, bah … La tentative de transformation qu'on a après, dépend de l'endroit d'où le ballon a été plaqué. Donc, plus c'est au centre, plus c'est facile de tirer et de marquer des points en plus. Autre truc important … A la main, on a droit qu'à faire des passes en arrière et … Y'a pas d'arrêts comme dans le football, genre … Quand y'a des contacts ou que la balle touche le sol, ça s'arrête quand y'a une passe en avant, une touche, ou un essai et … Ouais, les passes en avant, y'a une mêlée comme … ah bah, comme là maintenant dans le match, regardez. » Montrant du doigt l'écran, il expliqua grossièrement ce qu'il se passait, le ballon mis au centre de cet amas de muscle, la poussée, les coups de pieds pour rabattre la balle vers l'arrière et commenta quelques actions pour essayer de lui faire comprendre ce qu'il se passait jusqu'à ce qu'elle finisse par lui poser innocemment la question de la raison de sa présence ici, chose qui arracha de son visage ce sourire idiot pour quelques instants. Même s'il était relativement heureux sur Genosha, les événements qui l'avaient amenés ici l'étaient nettement moins.

Alors, plutôt que de lui raconter en détail comment sa femme et ses parents avaient été coupés en petits bouts devant ses yeux, l'écossais opta pour une version plus édulcorée. « Ouais, j'suis d'Ecosse, j'suis né à Dundee. J'sais pas si ça vous parle, c'est une grande ville sur la côte. 'Fin, grande ville, grande ville pour l'Ecosse, mais c'est quelque chose comme la cinquième ville du pays. Bah … Pour faire simple, y'a un peu plus de dix ans, bah … Y'a eu un accident, ma femme et mes parents sont morts, ma p'tite fille a faillit y passer aussi et … Héhé … » A ce petit rire, son visage s'illumina, littéralement, la joie pouvait se lire sur son sourire, dans ses yeux et même son cœur accéléra à la pensée de ce qui allait suivre. « J'ai croisé la route d'un ange. Elle m'a retapée, c'est grâce à elle que j'suis c'que j'suis aujourd'hui. Elle a presque adopté ma gamine, elle m'a aidé à chaque fois que j'savais pas quoi faire avec elle. Savez, genre les premières règles, les premiers soutifs et ce genre de trucs. J'suis pas … J'suis pas forcément malin, on m'sort de ce que j'sais faire, j'panique un peu. Bah v'la, elle m'a aidé pour tout ça, du coup, j'suis v'nu sur Genosha et voilà, ça a beaucoup plu à Octavia, ma fille alors on est resté, puis, j'voyais mal vivre ma vie loin de Maria au final, c'est l'ange en question hein. J'sais pas, c'est malheureux que j'ai du la rencontrer dans de si tristes circonstances, j'suis sûre qu'elle aurait été super pote avec ma femme. Enfin … Passons. Et vous alors, z'êtes née ici ? »

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À fuir tout ce qui brille - Pv Christie
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