✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 25 Jan - 0:37
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alex&scott
“The whole town's a duck blind, covering the real action underground.„
La journée que tu venais de passer avait était terriblement longue. Longue, épuisante, surtout sur le plan psychologique. Tu n’avais pas la tête à faire la chasse à l’émergé, à écouter Logan dans ses monologues de macho et à éviter les regards noirs de Gamora. L’atmosphère globale de la Garde commençait à te monter à la tête. Tu en avais assez de l’hypocrisie que tu jouais et des raisons pour lesquelles tu restais et sur lesquelles tu te mentais. Tout ce nuage noir au-dessus de ta tête t’avais rendu exécrable et plus renfermé que d’ordinaire. Bougon, tu avais limité au maximum les interactions avec tes collègues, les gardant à distance pour que tu ne dégrades pas plus dans leur estime. Loin d’être en colère contre eux, ils étaient parvenus à te faire oublier un peu les dernières heures que tu venais de passer, seul moyen pour toi de rester un tant soit peu sain d’esprit. Tu avais retrouvé ta chambre blanche, froide et presque médicale de la Garde, avait dormi à peine trois heures la nuit passée, étant resté le reste de la nuit à ruminer. Tu ne pouvais en vouloir à personne. Personne, si ce n’était toi. Toi et ta décision de vouloir la protéger de ce qui allait t’arriver. Mais cela ne pouvait pas t’empêcher de te sentir mal. Tout était douloureux : le simple fait de penser à elle te donnait envie de te lever et de courir aller t’excuser. De revenir sur tout ce que tu avais dit et de la laisser décider de ton sort. Mais tu ne pouvais pas, le cauchemar aurait si vite fait d’être réalité.
Tu avais de plus en plus de ces flashs, de ces bribes. Certaines semblaient s’assembler, d’autres restaient cachées. Comme des pièces de puzzles, tu avais hâte et peur de voir l’image finale par la suite. Certains noms te venaient, certaines personnes, des lieux, des idées… Tu n’en comprenais pas d’autres mais tu commençais à sentir au fond de toi que quelque chose bouillonnait. Tu avais toutes ces images en tête, ce pressentiment de ce qui allai t’arriver et tu venais de rejeter la seule personne qui aurait pu comprendre, qui aurait pu t’aider, avec qui tu aurais pu traverser ça.
A la fin de ton entraînement, tu avais pensé à la petite pièce renfermée au fin fond des bâtiments qui t’attendait pour la soirée et la simple pensée te rendait fou. Quittant le plus rapidement possible ce qui avait désormais l’air d’une prison, tu avais pris ta voiture et avait pris un chemin en particulier. Tu avais besoin d’être occupé, de voir quelqu’un, de pouvoir oublier un peu pendant quelques heures.
Une demi-heure plus tard, une pizza à la main, un pack de bière dans l’autre, tu avais frappé à la porte familière. Tu espérais que ton frère serait là, que ta présence ne le dérangerait pas. Venir le voir avait été inconscient tant le geste était presque un réflexe. Qui d’autre savait pour Jean et toi ? Avec qui d’autre étais-tu si proche ? Avec qui d'autre étais-si simple ? Qui respecterait le silence dans lequel tu allais sans doute te murer ? Tu avais clairement besoin de ton frère. « Je te dérange pas ? », tu demandes tout de même en présentant ton maigre butin qui tâchera peut-être de le convaincre à te faire entrer.
By Phantasmagoria Couleur de Scott : #006666
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Mer 25 Jan - 11:15
Be Here Now
Heureux sont ceux qui savent faire l’autruche, et tu ne nies pas avoir un certain talent pour te mettre la tête dans le sable. Tu continues à bosser à la Garde après ce qu’il s’est passé à la fête foraine, même si ça te paraît désormais si lointain, si flou. Irréel, presque, mais les cicatrices témoignent et ton ventre meurtri te rappelle que tout cela s’est effectivement passé. Mais qu’est-ce que tu peux faire, toi, à ton échelle ? Une fois que ton corps s’est remis, tu as refusé de laisser ton esprit se déliter à son tour : si tu étais vraiment ce que tu étais, comment continuer à être un Garde Rouge ? Tu devrais t’arrêter toi-même. C’était quoi cette contradiction à la noix ?
C’était trop complexe, trop douloureux aussi, alors tu avais simplement décidé de ne plus y penser. Tu obéissais aux ordres comme un gentil toutou en attendant le moment fatidique où tu ne supporterais plus l’uniforme. Quand ce moment arrivera, tu aviseras. Jusqu’ici, tout va bien.
L’illusion fait son œuvre, et mis à part ce léger détail, ta vie ressemble à celle qu’elle avait été avant que tu ne te prennes un mur avec Jean. À ce niveau-là, le râteau est une métaphore trop peu contendante. Le fait est que tu ne peux pas forcer le destin, tu ne peux rien y changer, et bouder n’allait pas arranger les choses. Tu étais sorti un peu plus pendant un moment, et puis tu avais retrouvé l’équilibre de ton appartement de célibataire où passaient les coups d’un soir comme autant de fantômes, et tu te consolais dans les accords de ta guitare et ta collection de films.
T’as même acheté un BluRay d’un space opera réalisé par un mec qui a manifestement pas l’habitude vu sa filmo, et tu te dis que tu le materais bien ce soir, vu que t’as pas grand-chose d’autre à faire. T’attends personne, et ton téléphone reste mystérieusement muet. C’est aussi pour ça que tu sursautes presque en entendant quelqu’un frapper à ta porte, et tu vas lui ouvrir en te tenant un peu derrière la porte. T’es en pyjama, ce qui veut dire que tu portes un t-shirt pourri avec un vieux pantalon de jogging : c’est pas la sexytude quoi. Bon après, comme c’est Scott qui est venu te rendre visite, c’est pas bien grave.
— Bien sûr que non, entre.
Tu lui souris, et tu prends la pizza de ses mains pour aller la poser sur la table après avoir refermé la lourde porte de ton appart.
— J’allais juste lancer un film, c’est pas comme si j’étais occupé hein. Installe-toi !
Ça fait un moment que t’as pas vu ton frère en dehors du boulot, et ça fait du bien de l’avoir chez toi, même si ça n’a pas l’air d’être la grande joie. Tu ris doucement comme pour conjurer le sort alors que tu sors deux assiettes du placard. C’est con, mais même si tu manges ta pizza avec les doigts, t’aimes bien avoir une assiette en dessous, juste au cas où. Bref, tu prépares tout ça, tu rapproches la table basse avec la pizza et la bière à portée et tu te poses dans un bout du canapé.
— Quoi de neuf ?
Lançons tout de suite les hostilités. Si Scott était venu, c’est qu’il y avait une raison… Même s’il n’était pas du genre à s’épancher facilement.
AVENGEDINCHAINS
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Mer 25 Jan - 23:15
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alex&scott
“The whole town's a duck blind, covering the real action underground.„
Alex est certainement et sans aucun doute surpris de te voir là, à cette heure-ci. Si ça se ne se lit pas pleinement sur le visage et dans sa réaction, tu peux t’imaginer qu’il n’en est pas moins étonné au fond de lui. Il faut dire que niveau relation entre frère, tu l’as un peu négligé ces derniers temps. Pas que vous ne vous voyez jamais, mais il était claire que les soirées comme celle en perspective n’arrivaient jamais bien souvent. Peu de visites de courtoisies, peu de verres entre frères, peu de longues conversations pour savoir ce qu’il devenait. La pensée ne te fit que sentir plus coupable. Ce n’était pourtant pas si compliqué puisque vous vous croisiez souvent à la Garde au cours de la journée. Globalement vous saviez ce que faisait l’autre pour combler les heures de la journée : au boulot oui, en dehors, pas vraiment. Bref, c’était une première depuis plusieurs années : débarquer à l’improviste chez ton frère, pizza et bière à la main, les épaules lourdes de responsabilités et de culpabilité, avec la simple envie de passer la soirée avec quelqu’un en qui tu avais confiance.
Tu entres dans l’appart à l’invitation plein de décontraction de ton frère, le remerciant de son geste. Vu sa tenue, il n’attendait personne. Il t’annonce lui-même que la soirée cinéma n’allait pas tarder à démarrer. Lui laissant s’occuper de la pizza, tu déposes le pack de bière sur la table à côté de lui avant de sortir deux bières. Les ouvrants, tu les apportes sur la table basse avant de t’assoir sur un morceau du canapé, rejoint rapidement par ton frère avec les assiettes. A sa question, bizarrement, tu souris et lui jette un petit coup d’œil. Il n’y va pas par quatre chemins, ne cherche pas à éviter le sujet. Tu hausses les épaules, hésites à lui dire immédiatement la raison de ta venue « Oh tu sais, toujours les mêmes choses : la Garde, les missions, les journées bien remplies… », tu commences par camoufler, tentant d’éviter le sujet fâcheux. L’évocation de tout ça prend déjà des allures bien pessimistes. Bon sang, tu aimes ce que tu fais mais les valeurs pour lesquelles tu le faisais au départ commencent à être tachées à mesure que tu restes chez eux. Ca te fatigue : mentalement et psychologiquement. « C’est à se demander si ce qu’on fait nous obtient vraiment des résultats… » tu marmonnes à mi-voix.
Mais Alex a le droit de savoir la raison de ton débarquement improvisé chez lui. Il avait le droit à une explication. Etant quelqu’un de plutôt secret, à vouloir garder tes problèmes pour toi, tu cherches un moment un moyen de prononcer les mots qui vont être douloureux. Regardant avec peu d’appétit l’assiette devant toi, tu prends une gorgée de bière, reste penché en avant, les coudes appuyés sur tes genoux. « On s’est disputé avec Jean. Un truc un peu compliqué qui va pas s’arranger. Je pouvais pas lui imposer ça alors… je suis parti. », tu racontes simplement même si ta voix est grave et inquiète et que tu restes perturbé par cette situation récente et fragilisant. Tu fronces les sourcils en buvant une gorgée supplémentaire de bière et en te redressant tu tentes de persuader aussi bien Alex que toi-même que : « Ca va. » Faisant tourner écœuré la pizza dans tes mains, tu finis par changer de sujet : « Alors, ce film ? »
Ton frère n’est jamais vraiment bavard à propos de lui, et t’as appris à faire avec. Tu caches ton étonnement pour ne pas le vexer, parce que tu vas un peu mieux et que tu peux te permettre de le faire passer avant toi, encore une fois. Il a sûrement dû être très occupé avec Jean ces derniers temps, et votre éloignement ne t’a pas chagriné outre mesure. Vous aviez besoin de respirer, chacun de votre côté, et c’est sûrement pour ça que tu avais ragequit le bal de Magnus. Bref, tu ne lui en veux pas.
Cependant, s’il est venu ce soir chez toi, c’est que quelque chose ne tourne pas rond. S’il a une nouvelle à t’annoncer, elle ne doit pas l’enchanter outre mesure, vu la tête qu’il tire. Toi, tu gardes ton sourire et tu lui demandes l’air de rien les nouvelles. Il tourne autour du pot, c’est sa marque de fabrique. Dans le doute, tu gardes le silence et une expression neutre sur le visage. Le meilleur moyen d’encourager les gens à parler, tu le sais, c’est de rester silencieux. Son petit murmure ne passe pas inaperçu, et tu le notes dans un coin de ta tête. Franchement, tu le comprends, mais tu n’oses pas vraiment en parler. Tu hausses seulement les épaules en attaquant ta pizza.
— Qu’est-ce qu’on peut faire d’autre…?
Comme si c’était la réponse à tout, ce ton fataliste et insouciant. Tu sais bien que c’est pas un argument et t’espères même quelque part que Scott le remarquera. Mais il enchaîne sur quelque chose de plus surprenant, si ce n’est plus grave à une échelle personnelle. D’après ce qu’il vient de te dire, Jean et lui, c’est fini. Quoi, juste comme ça ? La première réaction que t’as, d’un pur égoïsme, c’est un “tout ça pour ça” résigné et amer, mais tu la surmontes rapidement. C’est pas digne de toi, et tu le sais. Tu regardes juste ton grand frère en laissant la surprise gagner les traits de ton visage.
— Vous n’êtes plus ensemble !? Mais…
Tu ne peux t’empêcher de te dire que c’est pas juste. S’ils étaient vraiment amoureux l’un de l’autre, alors pourquoi rester séparés ? Quoi que tu veuilles bien en penser, t’as grandi avec cette idée un peu folle que l’amour peut résoudre tous les problèmes : t’as pas envie qu’on te prouve le contraire. Surtout pas quand ça concerne deux personnes auxquelles tu tiens énormément.
Scott esquive, pourtant. Il t’assure que tout va bien et demande après le film, qui te paraît bien insignifiant tout à coup. C’est futile, mais c’est vrai que ça lui changerait les idées, même si t’es pas sûr que ça finisse bien.
— Je sais pas si ça va te plaire… Au pire on peut mettre un truc plus con, où tu pourras laisser ton cerveau à l’entrée. Là, c’est du Danny Boyle.
Tu tends le boîtier de Sunshine à ton frère pour qu’il juge lui-même, avant de te facepalmer mentalement. Il n’a sûrement pas la tête à choisir un film, et du coup tu te lèves pour aller voir dans ta dvdthèque s’il n’y a pas quelque chose de plus approprié à la situation. Ce faisant, tu ne peux pas t’en empêcher, tu demandes :
— C’est vraiment compliqué-compliqué ? T’es sûr que ça peut pas s’arranger ?
De quoi est-il vraiment question si même Scott ne peut rien faire face à ce problème ? Qu’est-ce qui pouvait être si grave que ça !? T’es intrigué, et ce n’est pas de la curiosité malsaine : t’aimerais vraiment pouvoir aider ton frère, et tu peux pas le faire sans savoir ce qu’il se passe.
AVENGEDINCHAINS
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Dim 29 Jan - 21:03
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alex&scott
“The whole town's a duck blind, covering the real action underground.„
Tu ne sais pas trop ce qui t’as pris de débarquer comme ça chez Alex. Oui, tu avais besoin de lui, de sa compagnie, de voir quelqu’un qui n’allait sans doute pas tout t’envoyer chier au visage. Tu avais besoin de quelqu’un en qui tu aurais toujours confiance. Il avait été la première personne avec qui tu avais pensé passer la soirée mais maintenant, assis sur le canapé, alors que tu commençais à expliquer la situation tu te rendais compte que tu allais avoir des précisions à donner. Des précisions que tu ne pouvais pas nécessairement fournir comme ça. Pas sans un contexte, une longue histoire, la certitude qu’il n’allait pas sortir de chez lui en courrant, qu’il n’allait pas alerter la Garde. Mais rien que penser à ces situations, tu avais du mal à les lier à Alex. Non, si un jour tu devais tout lui dire ─ quand viendrait le jour de tout lui dire ─ tu étais certain qu’il parviendrait à comprendre. Mais pourtant… Tu avais déjà vu comment Jean avait réagi ; tu te demandais si la réaction d’Alex ne serait pas la même…
Et même si pour l’instant, ce… cette anomalie se présentait encore de manière partielle et rare, tu commençais à comprendre qu’il n’y avait pas de retour en arrière ou d’alternatives. Tu te rendais compte que tôt ou tard, tu allais devoir y faire face, vivre ─ ou non ─ avec cela : avec la peur de blesser les gens avec qui tu étais proche. Soit en les éloignant de ta vie soit en cas de « débordement »…
Tu attrapes le boitier de DVD qu’Alex te présente, observe la jaquette, regarde les noms d’acteurs tentent de te rappeler si tu les as déjà vu dans d’autres films et ce que tu avais pu penser de leur performance. En vain, rien ne semble te revenir… Tout cela n’a pas beaucoup d’importance. Ta culture cinématographique est loin d’être aussi poussée que celle d’Alex ; lui sait quand et quoi regarder : il n’y a qu’à voir son étagère de films pour le savoir. Lisant à peine le résumé, tu es interrompu par une précision que demande ton frère. Evidemment, tu ne vas pas y échapper aux questions et aux demandes de précision. Tu les attendais mais n’avait rien préparé à répondre. « Je ne pense pas qu’elle va vouloir me pardonner. J’ai accumulé les erreurs et j’ai pris ma décision… » tu commences à expliquer. Puis, tu relèves les yeux pour faire comprendre à ton frère : « Ça ne doit pas s’arranger Alex. Elle doit partir et je ne dois pas la revoir… » Tu hausses les épaules, courbe le dos et prend une première bouchée de pizza. Tu ne réitèreras pas le geste, dégouté. Tu laisses l’assiette à peine touchée sur la table basse mais ne te redresse pas, gardant le visage bas pour murmurer la suite. « De toute manière, elle me déteste. J’ai trahis sa confiance. » Si elle te haïssait, ne plus la recroiser, l’éviter deviendrait peut-être plus simple et moins douloureux avec le temps.
Tu fermes les yeux quand tu entends dans ta tête son accusation cinglante. Tu cherchais à flatter ton égo ? Réussir à faire tomber Jean Grey amoureuse de toi ?! Bravo Scott, c’est chose faite. Quel enfoiré tu étais devenu à la pousser à faire des suppositions pareilles… Mais comment aussi avait-elle pu penser ça ? « Pour elle, ces 5 derniers mois n’étaient qu’un jeu de ma part… » Tu serres les dents tandis que tes doigts se ramènent en un poing serré. « Un stupide jeu !! » Tu abats ton poing sur ta cuisse, frustré et en colère contre cette accusation qui te déchire de l'intérieur. Bon sang, ne l'avais-tu pas aimé assez fort ? Comment avait-elle pu restée aveugle à cela ?
Tu secoues la jaquette entre tes doigts comme pour attirer l’attention sur autre chose que sur les traits tendus et pincés de ton visage. Tu te lèves, tends à Alex la boîte du DVD, acquiesçant légèrement de la tête : « Désolé, je veux pas te déranger avec ces histoires. » Il a l’air très bien ton film. On devrait vraiment regarder ça ! »
By Phantasmagoria Couleur de Scott : #006666
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Mer 1 Fév - 11:38
Be Here Now
Ton frère ne va pas bien et c’est une évidence. Tu le regardes lire le résumé du film comme le ferait un zombie, et quand tu poses des questions, tout ce que tu reçois ce sont des réponses vagues et pleines d’absolu. Soyons francs : tu n’y piges rien et ça ne te donne qu’une seule envie, continuer à le questionner. Tu veux bien être délicat et diplomate, mais tu ne vois pas comment tu pourrais aider Scott s’il ne t’aidait pas un peu d’abord. Il est persuadé que ce qu’il a fait à Jean, quoi exactement, mystère et boule de gomme, lui sera impardonnable. Il sort les grands mots, parle de trahison… Est-ce qu’il l’aurait trompée ? Parce que même ça, dans certains cas, ça ne signait pas la mort d’une relation. Tu es sûrement un peu trop idéaliste, un peu trop romantique, et tu as encore une vision toute jolie et mignonne de ce que peut être un couple. L’amour est plus fort que tout, non ? En tout cas, tu as envie d’y croire.
— Je vois pas du tout de quoi tu parles, Scott. Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu sois à ce point désespéré ?
Tu soupires, songeant au fait que toi, tu étais sûrement un cas désespéré, mais pas ton frère. Et puis merde, tu n’avais pas souffert et fait une croix sur Jean, non sans difficulté pour que leur histoire s’arrête si vite et si brutalement. Bon, ce ne serait pas la première fois que la vie ne serait pas juste mais sérieusement ? On ne peut pas avoir une petite pause, une fois de temps en temps ? Et si ce n’est pas pour Scott, qui est loin d’être parfait, tu le sais, pour Jean alors. Elle n’a pas mérité qu’on s’acharne ainsi sur elle.
— Hé, tes histoires ne m’ennuient pas et le film peut attendre. C’est quoi cette histoire de “jeu” ? D’après moi, t’avais pas l’air de jouer, hein.
T’en as vu des connards, et tu refuses de mettre ton frère dans le même panier. Tu as vu dans ses yeux qu’il tenait réellement à Jean, c’est bien pour ça que tu ne comprends pas pourquoi il a l’air aussi démuni. D’ailleurs, s’il ne l’aimait pas un minimum, il ne la laisserait pas partir comme ça en se disant qu’il était tout nul et qu’il l’avait trahie. Il faisait passer son bien-être avant lui-même, signe de culpabilité mais aussi d’une certaine humilité. C’est pour toi une preuve d’amour, parce que tu fonctionnes de la même façon.
— Tu l’aimes, non ?
Allez, on va mettre ça en termes simples et concis, histoire de voir si ça marche. Le résultat n’est pas garanti, mais ton frère n’est pas venu chez toi par hasard. Tu ne vas pas le laisser ruminer seul en silence, oh que non.
AVENGEDINCHAINS
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Ven 3 Fév - 11:15
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alex&scott
“The whole town's a duck blind, covering the real action underground.„
L’estomac retourné en souvenir de la dispute récente et fraîche de la veille, tu tentes d’expliquer ce qu’il s’est passé à ton frère. La situation complexe qui vous a amené à vous disputer avec Jean est difficilement explicable. Dans l’obligation de proscrire quelques détails importants, tes propos restent vagues, ton attitude montrant facilement à quel point toute cette histoire t’affectait. Plié en deux, tu as du mal à réaliser toute la situation. Tout cela n’aurait pas dû arriver… Blessé, en colère, frustré… « Désespéré » selon Alex. Ce n’était pas vraiment l’adjectif que tu aurais utilisé mais l’esprit était un peu là. Pourtant tu ne devrais pas l’être… Après tout, tu avais été à l’origine de cette rupture, tu avais été celui qui avait prononcé la décision, tu avais été celui qui avait claqué la porte. Mais tu ne pouvais t’empêcher de ressentir tout cela : tout l’abandon, l’échec, le manque…
Tu soupires, te passes la main dans les cheveux nerveusement, te rendant compte de ton erreur. Ta poitrine est occupée par un poids qui empêche presque l’air de passer ; chaque inspiration est coûteuse et douloureuse. Tu fermes les yeux, serres les poings tentant en vain de faire passer ces sentiments désagréables et blessants. Elle te manquait et tu t’en voulais… La belle combinaison.
En lisant tes multiples émotions sur ton visage fermé comme il savait le faire, Alex renonce à sa soirée ciné pour le moment. Gêné de le voir faire cela pour toi, de se pencher sur tes histoires, tu fronces les sourcils, donnant à sa question une réponse. « Je n’ai jamais joué… Je ne pensais même pas qu’elle puisse l’imaginer, qu’elle puisse sortir ça… » Tes sentiments pour elle avait pourtant toujours été si évident… Tu avais avec elle laissé de côté ton visage fermé pour lui ouvrir ce que tu ressentais. Tu avais toujours été … honnête avec elle ? Pouvais-tu vraiment sortir ce mensonge ? Avais-tu vraiment été honnête avec elle quand tu lui avais caché ton émergence ? Avais-tu vraiment été honnête avec elle quand elle t’avait tout raconté et que tu n’avais rien partagé ? A l’époque, la seule chose qui avait importé avait été de retrouver la Jean que tu connaissais. Toi, ta découverte, ce que tu serais bientôt… ça n’avait pas eu beaucoup d’importance. Elle n’avait pas eu besoin de davantage de stress et de soucis… Après évidemment, il y avait toujours des excuses, des choses que tu pouvais sortir mais les faits étaient là. Les erreurs étaient commises. « Elle est certaine que toute cette relation ne relevait que du mensonge. » Ces mêmes mots te faisaient mal. Te pensait-elle capable de la manipuler à ce point ? De la regarder en face tous les jours et de la poignarder dans le dos par la suite ?
« Tu l’aimes non ? » La question est aussi simple que la réponse. Tu redresses la tête et prononces avec ferveur : « Evidemment, plus que tout… » Plus que toi-même, plus que ton bien-être, plus que ton bonheur. « Je l’aime et je ne veux pas la blesser. Je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose de mal à cause de moi. C’est pour ça qu’il a fallu mettre un terme à tout cela… Je ne veux pas être celui qui la détruira. » Elle ne méritait pas cela. Elle méritait une vie normale, longue sans avoir à se soucier de risquer sa vie à chaque fois qu’elle te verrait. La réponse est claire, l’ultimatum l’est également. Tu crains qu’il n’y ait pas d’issue à ce problème. Tu t’attends à ce qu’Alex te pose davantage de questions. «Si il t’était impossible, pour quelques raisons que ce soit, d’être avec la personne que tu aimes sans la blesser, qu’est-ce que tu ferais ? » Tu connaissais et imaginais déjà la réponse que pouvait former Alex. Vous étiez similaires… Il ferait sans doute ce que tu avais déjà mis en place : te tenir à distance pour permettre à l’autre de vivre en paix, quitte à amener sur toi malheur et tristesse. Son bonheur et sa vie étaient plus importants que les tiens.
By Phantasmagoria Couleur de Scott : #006666
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Sam 4 Fév - 12:01
Be Here Now
Bien sûr que ton frère jouait pas, c’était pas un dudebro non plus, c’est un mec bien, un mec sérieux mais aussi sensible, et donc pas à l’abri des aléas du cœur. Tu te souviens du Bal de Magnus et t’es convaincu que tu ne t’es pas effacé juste pour que Scott puisse faire ‘joujou’. C’était du sérieux, et c’est bien pour ça que c’était si triste. Pourquoi abandonner Jean ? Pourquoi lui avait-elle dit ça ? T’as pas loupé un épisode, mais toute une saison, et tu t’en veux. C’est de ta faute si t’as drop plutôt que de continuer à suivre, même si tu l’as fait pour te préserver. Maintenant tu te trouves terriblement égoïste, un frère indigne.
— Mais…
T’allais dire que Jean n’est pas stupide, qu’elle sait encore additionner un plus un, et que ça sent un peu la mauvaise foi tout ça, à moins que Scott n’ait réellement chié dans la colle. T’as pas tous les éléments, alors tu as du mal à te faire une idée. Le mieux, dans cette situation, c’était de ne pas s’en faire justement. Rester le plus impartial possible, même si on parlait d’une relation qui t’avait brisé le cœur.
Tu lui demandes s’il l’aime, et là, tout s’accélère. Sans que tu puisses comprendre pourquoi, Scott balance les grand mots, les blesser et les détruire. Merde, tu commences à saisir. Tu refuses d’admettre qu’il y a quelque chose en toi qui déconne aussi, et qui déconne sûrement de la même manière pour ton frère, à peu de choses près. Tes souvenirs de la fête foraine sont flous, trop flous, et tu les as malaxé dans tellement de sens que tu ne peux presque plus différencier la réalité du rêve… Ou du cauchemar. Tu as refoulé si loin cette douleur et cette horreur, la panique qui a mis ton cerveau en écran bleu et ton corps en PLS. Et surtout, tu as préféré effacer le léger détail qui tue : il y avait eu deux rayons ce jour-là.
Un flash, un souvenir fugace que t’imagines presque inventé. Inquiet, tu te penches vers ton frère et tu le regardes dans les yeux, sans imaginer un seul instant tout ce que ça peut avoir comme conséquences.
— Il y a toujours un idiot pour ignorer que quelque chose est impossible et réussir à le faire. J’ai pas envie de croire qu’il n’y ait pas de solution.
Bonjour, je suis le mensonge ! T’es le premier à baisser les bras en te disant que c’est foutu de toute façon, mais voilà, ça ne te concerne pas cette fois. C’est ton frère, et tu refuses de croire qu’il puisse y avoir quoi que ce soit d’impossible pour lui.
AVENGEDINCHAINS
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Dim 5 Fév - 9:09
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alex&scott
“The whole town's a duck blind, covering the real action underground.„
Ton regard dirigé vers ton frère, tu laisses ta dernière phrase en suspens résonner dans la pièce. A bien y penser la même chose arriverait bientôt avec d’autres personnes : Alex, Ororo, Gavin, Jax… Toutes ces personnes que tu allais devoir éviter… Tu ne connaissais pas l’étendu de cette malédiction mais les souvenirs flous et embrumés venus de ton inconscient ne prévoyaient rien de bien : de la destruction, du rouge, de la douleur, des maux de tête intenses… Si seulement tu pouvais avoir également la réponse à tout cela, l’assurance qu’il y avait quelque chose que tu pouvais faire. Tu n’avais encore rien décidé pour le futur mais tu allais devoir rapidement te pencher sur cela, prendre davantage de décisions…
Après son silence, ton frère finit par te regarder. Il sait quoi répondre mais l’esprit a l’air ailleurs. « Il y a toujours un idiot pour ignorer que quelque chose est impossible et réussir à le faire. J’ai pas envie de croire qu’il n’y ait pas de solution. » Tu souris tristement à ton frère, touché qu’il te sorte cela mais pas vraiment plus enthousiaste pour la suite. « Merci… C’est sympa que tu penses ça et j’aimerais pouvoir le croire aussi… », tu lui adresses avant de continuer. « Malheureusement il n’y en a pas eu jusque-là… Tous ces gens qu’on enferme n’ont pas eu plus recours à des solutions que moi et cela dure depuis des mois. » Tu secoues la tête, pessimiste. Les choses avaient perdu de leur sens et ton travail aussi quand tu étais devenu ce que tu chassais.
Tu savais depuis le début que les choses allaient s’escalader, que tu ne pourrais bientôt plus supporter ce que tu faisais. Mais tu te répétais le même refrain : celui que tu faisais les choses pour la sécurité d’autres. Ces autres qui désormais avaient choisi leur camp : #FreeYourPower ou les Antis. Les choses avaient déjà commencé à changer pour toi et tu avais besoin que ton frère le sache. Il fallait que ça sorte, tu savais qu’il allait comprendre. Il était ton frère et tu pouvais compter sur lui.
By Phantasmagoria Couleur de Scott : #006666
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Mar 21 Fév - 10:23
Be Here Now
Si seulement tu pouvais croire à ce que tu disais, peut-être que Scott serait davantage convaincu par tes mots. “Il y a toujours une solution”, c’est toi qui disait ça ? Vraiment ? C’en était si ironique que tu pouvais presque en rire. Scott n’est pas si naïf, et même s’il accepte ce que tu dis, il ne peut pas y croire. Il ne semble pas y avoir de solution pour lui, comme il ne semble pas y en avoir pour toi. Peut-être que tu pourrais lui dire à quel point tu le comprends sur ce coup-là ? Toi aussi tu es un monstre, et pas seulement parce que tu ne sembles pas te retrouver dans la binarité homo/hétéro. C’est un faux problème que celui-là, tu le sais et tu l’utilises en bouclier pour ne pas avoir à faire face au cœur du roi des rats qu’est ton vrai souci : tu es dangereux.
— Je vois. Tu sais…
Allez, tu peux le faire. Tu lui dois au moins ça. On s’en fout du film que tu ne verras sûrement pas ce soir, pas plus que cette pizza qui refroidit un peu trop vite. Tu ne peux pas laisser ton frère seul dans cette merde, pas alors que tu refuses toi-même de la reconnaître.
— T’es pas tout seul. Et je parle pas des rafles ou autres… Je… Je me souviens pas bien de ce qui s’est passé à la fête foraine, et je pense que j’ai pas trop envie de m’en souvenir non plus mais…
Tu fais la moue et tu hausses les épaules en te désignant à moitié. Les mots ne peuvent plus rien pour toi, alors tu te rabats sur les gestes. Tu veux partager ça avec ton frère, mais quelque chose en toi refuse d’admettre qu’il est aussi monstrueux que toi.
— C’est peut-être génétique…?
Tu détournes le regard alors que tu ajoutes ces quelques mots, espérant que Scott serait assez fin pour lire entre les lignes de tes paroles imprécises. Tu as un problème avec l’expression, tu n’as jamais été doué pour parler ou pour expliquer les choses même quand tu le voulais : là, alors que tu rechignes plus ou moins inconsciemment, rien ne sort correctement de ta gorge. Vous êtes bien avancés.
AVENGEDINCHAINS
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Mar 21 Fév - 15:50
be here now
alex&scott
“The whole town's a duck blind, covering the real action underground.„
Tu ne sais pas trop quoi faire de plus désormais. Tu as l’impression d’avoir donné beaucoup d’indices et tu t’attendrais presque au pire. A une grosse réaction, à quelque chose de semblable à ce que tu avais obtenu avec Jean. Mais non, ton frère reste calme. Un peu trop calme même. Tu ne trouves pas tout de suite l’expression qu’il porte. Il a pourtant ce regard que tu as déjà vu quelque part. Les yeux perdus et tentant de suivre le fil des pensées qui l’assaillissent, les lèvres prêtes à révéler un secret qu’il porte depuis longtemps et qui lui pèse. Oui, c’était le regard que tu avais quand tu te t’étais regardé dans le miroir durant ces derniers mois.
Tu ne veux pas forcer ton frère à révéler ce qu’il a en lui mais au moins tu as l’impression d’avoir fait le premier pas. Minimal et de manière complètement lâche puisque tu n’as pas prononcé les mots qui fâchent mais l’allusion est assez grande pour que quelqu’un comme ton frère puisse comprendre. C’est d’ailleurs à son tour de te retourner les mots mystérieux et bien vagues. « T’es pas tout seul. Et je parle pas des rafles ou autres… Je… Je me souviens pas bien de ce qui s’est passé à la fête foraine, et je pense que j’ai pas trop envie de m’en souvenir non plus mais… »
Il a compris. Tu redresses la tête, fronces les sourcils, attentifs et attendant la suite avec un souffle coupé. Tu frissonnes en repensant à cette vision d’horreur de retrouver le corps brisé de ton frère sur l’asphalte froide de la Fête Foraine. Tu comprends qu’il souhaite oublier ce qu’il avait enduré pendant cette période et ces longs mois. Mais en effet, tout ce qui te perturbe et tout ce qui t’empêche d’être avec Jean remonte à cette fameuse soirée. Celle où tout s’est manifesté trop vite et trop brutalement. Cette fameuse nuit où tu avais pris des vies innocentes, aveuglé par un pouvoir que tu ne pouvais pas maîtriser. « C’est peut-être génétique…? » Alex interrompt le cours de tes pensées pour en implanter de nouvelles. Tu le regardes et comprends que tout comme toi, les mots ne viennent pas facilement mais qu’il révèle là quelque chose d’important pour lui.
Quelque part tu sens ton cœur qui se rassure de lui-même. Tu avais besoin de ton frère et quelque part tu te disais qu’il avait besoin de toi aussi. Tu ne peux t’empêcher de lancer un petit sourire en coin à ton frère. « Ça a plus l’air d’une affirmation que d’une question… » Ainsi donc Alex était autant une bête de foire que toi… Tout cela avait quelque chose de rassurant soudainement. « Deux émergés dans la famille, hein ? » Appelons un chat un chat, il était temps d’arrêter de jouer sur les mots et sur les sens. Si ton frère était avec toi dans ce voyage, tu te sentais prêt à accepter un peu cette partie de toi ; l’hypocrite, celle qui te faisait continuer ton métier malgré le fait que tu étais comme ceux que tu recherchais, semblait avoir perdu ce combat. Tu relèves la tête vers Alex : « Ca te fait peur à toi ? ». Ton visage a repris un air inquiet. Tu repenses à ces gens, à ce que tu pourrais leur faire. Puis, un sourire triste s’étire sur le coin de ta lèvre. Tu sens qu’elle tremble un peu alors tu fronces les sourcils pour durcir un peu les traits de ton visage et les empêcher de craquer. Sans prendre de respiration, tu laisses traîner ton regard dans le vide. Et finalement, tu avoues quelque chose que tu ne pourrais avouer à personne d’autre que ton frère : « Parce que moi ça me terrifie. »
By Phantasmagoria Couleur de Scott : #006666
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