✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Gabriel J. Hobbs
Mutant
More about you :
Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi • S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent • Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. • Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.
Codename : Lighter
Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 1388
DCs : Marc, Sean, Lorna, Lucy, Jess, Scylla, Kurt & Ben
Pseudo : Slythbitch.
Dim 26 Fév - 23:04
Cindy ♠ Gabriel
with Fire and Silk
La merde qu’il avait dans les veines ne suffirait pas. Il le savait. A force d’en prendre encore et encore, il lui en fallait toujours plus. Pas faute d’avoir cumulé les cures de désintox dans lesquelles on l’avait mis de force. C’était toujours la même histoire qui se répêtait. Il était là-bas, il faisait un effort pour qu’on le relaisse partir avec la fausse promesse de ne pas retomber dedans et il repartait pour y replonger de plus belle. Au final, son organisme en réclamait en permanence. Il jeta sa cigarette au sol, l’écrasant sous sa ranger sans y prêter plus d’attention. Il attendait le feu vert pour passer à l’action. Gabriel était payé assez cher pour ça. Enfin, il ne s’appelait pas comme ça, dans ce milieu. Les mains glissées dans les poches de sa veste, il patientait en se demandant si ça allait être encore long. Il était doué pour un tas de choses, mais pas pour prendre son mal en patience. Une voiture passa dans la rue où il se trouvait et il baissa la tête, pour ne pas que le conducteur voie son visage, si jamais. Aussi impatient qu’il était, il savait prendre ses précautions. S’il n’avait pas été encore chopé, c’était justement parce qu’il ne laissait rien au hasard.
Enfin, ce serait pas trop mal que le connard qu’il était censé se coltiner se magne un peu le cul, sur le coup. Et c’était aussi la part chiante de ce boulot. Il devait être accompagné, parce qu’on ne savait jamais. Pour tuer le temps, Gabriel sortit une nouvelle cigarette dont le bout se mit à rougir instantanément quand il le fixa. Puisque l’autre n’était pas là, autant patienter comme il pouvait. Il en avait fumé la moitié quand cet imbécile se pointa enfin. Gabriel retint une remarque désagréable et leva les yeux au ciel quand il s’excusa pour son retard. Mais pourquoi on lui avait collé un boulet pareil ? Pas foutu d’être à l’heure. Putain d’abruti. Il se décolla du mur auquel il était adossé et fit un signe de tête pour qu’on le suive. Traversant la rue, Gabriel se demanda un instant s’il ne ferait pas mieux de se débarrasser de lui. Non, il avait besoin de son… «collègue» pour monter la garde. Il n’était jamais à l’heure mais il servait au moins à ça. La mission était simple. Un jeu d’enfant. Se servir de ses dons particuliers pour foutre le feu. Rien de bien compliqué. Il lui suffisait simplement de trouver un endroit où démarrer l’incendie et se barrer avant que les flics ne rappliquent. Arrivé devant la porte de service de cet entrepôt désaffecté depuis belle lurette, Gabriel jeta un oeil autour de lui pour s’assurer qu’il n’y avait personne. Puis d’un coup de coude bien ajusté, il brisa la vitre la plus proche du verrou pour y glisser son bras et déverrouiller la porte. Son repérage dans la journée avait servi à ça. Localiser les entrées faciles sans prise de tête. De toute façon, il ne resterait plus rien quand il aurait terminé.
Le calme qui régnait le prit à la gorge. Il était pourtant habitué au silence. Même qu’il avait toujours préféré ça au bruit. Il fit appel à toute la concentration dont il est capable pour ne pas se laisser distraire. Droit au but. Ne pas s’attarder. Accomplir la mission et se casser. L’incendie démarra dans une pièce qui n’avait pas été entièrement vidée. Un peu de concentration venant de Gabriel et les flammes partirent d’elles-mêmes dans un tas d’objets non identifiés. Il fit demi-tour en laissant la porte grande ouverte, maintenant mentalement les flammes pour s’assurer que rien n’allait exploser tant qu’il n’était assez éloigné. Un exercice qu’il avait pourtant tant détesté quand il était à l’institut. Maintenant, il pouvait le faire les yeux fermés. Il en profita pour allumer un autre feu dans un coin de l’entrepôt, parce que deux incendies en même temps, c’était toujours mieux qu’un seul. Deux fois plus de chances. Il passa la porte, retenant le petit sourire qui commençait à se dessiner sur ses lèvres. Il aurait tout le loisir de sourire quand il aurait empoché son salaire. Il s’apprêta à héler l’autre abruti quand il le vit. Collé au mur par quelque chose qui ressemblait à une toile d’araignée. Gabriel écarquilla les yeux un instant, se figeant. C’était quoi, ce bordel ?
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Mer 1 Mar - 23:21
With fire and silk
Bon… on aura tester et on saura que c’est une mauvaise idée ? La soie c’est thermorésistant ok mais jusqu’à un certain point seulement. Par exemple, quand y a le feu parce qu’on a pas du tout bidouiller une radio pour capter la fréquence des pompiers, bah parfois les gants en soie ça suffit pas. Bon en même temps… j’avais peut être vaguement voulu attraper une poutre en bois avec mes mains. J’avais peut être fait une connerie. Et là, j’avais mal. Mais je continuais d’aider en évacuant, par les airs, les habitants de l’immeuble en feu. J’aimais bien jouer avec le feu je crois. Enfin façon de parler. Mais disons que là, déjà j’ai réellement jouer avec le feu. Et pour information, c’est douloureux. Ensuite, évacuer par les airs ca veut dire faire passer les gens par les fenêtres de l’immeuble pour les déposer ensuite dans la rue en m’aidant de mes toiles. Hors, le feu, elles aiment qu’à moitié. Sans parler de mon habitude à moi-même couper mes toiles par erreur. Bref, c’était un peu risqué tout ça en y pensant bien. Un peu ? Beaucoup. Carrément. Mais j’aimais vivre dangereusement. Enfin, je crois. J’aimais pas grand-chose en dehors des pizza quoi. Enfin j’adore les pizzas. Et j’aime d’autres trucs quand même. J’aime bien mon travail même si je crois que mon chef est vaguement un con par contre. Enfin, je sais pas. Bref, c’est pas tellement le moment de penser à ça de toute manière. Je soupire alors que je dépose une grand-mère au sol. Je me tourne vers le pompier le plus proche. Il reste du monde ? C’est avec plaisir que j’entends le pompier me dire que non, il ne reste personne. Je me laisse tomber au sol de soulagement. L’envie de retirer mon écharpe pour respirer normalement mais je peux pas. C’est un peu le seul truc qui m’assurer que personne ici sache que Silk c’est Mademoiselle Cindy Moon. Je reste assise par terre un moment à guetter les aller-retour des pompiers qui s’occupent des personnes présentes dans l’immeuble quand le feu avait démarré. Heureusement que moi j’ai pas besoin de soin parce que personne ne bouge le petit doigt. Je finis par reprendre mon souffle et d’un bras tendu, d’une toile tissée, je m’envole. Très vite, en l’air, je m’éloigne du nuage de fumée que dégage encore le lieu et je me sens déjà respirer mieux. Je soupire d’aise. J’aime pas la fumée. Je parcours rapidement les toits jusqu’à la pizzeria la plus proche. Sauver le monde, ça donne faim vous voyez. Et comme je disais tout à l’heure, j’aime la pizza. Si bien qu’une dizaine de minute plus tard, et quelque parties d’angy birds sur mon téléphone, je repars avec une pizza savoyarde tout garnit. Miam ! Je coince ma pizza et décide de me trouver un coin de toit pas trop mal pour la manger. J’aurais pu retourner à mon appartement mais je l’aime pas trop. J’aurais pu retourner au bunker, où je me sens étrangement en sécurité, mais je me sens pas d’être « enfermée » après avoir manqué de suffoquer. Alors, je me choppe un coin de toit, tranquille, un peu éloigné du centre-ville sinon il y a trop de bruits pour mes silksens. Je soupire, retire mon foulard de mon visage et commence par manger un bout de pizza, suspendue la tête à l’envers. Je soupire à nouveau. Qu’on est biiiien ! Je finirais presque par sentir mes yeux se fermer alors que je mange, tant je suis tranquille. Presque. Presque parce que soudain, alors que j’ai quasiment fini ma pizza à une ou deux parts près, mon sixième sens d’araignée se réveille. Il se réveille putain de bien. Je grogne mais bon… il s’éveille rarement comme ça pour rien. Me remettant à l’endroit, je repère un spot un peu plus en hauteur, vue plus dégagée. Et j’observe. Puis je la vois. Cette lueur rougeoyante. Un départ de feu. C’est pas ma journée. Je sers les dents et me dirige directement dans cette directement, sentant la brûlure de ma main me tirailler encore. Je repérais sans mal ce qui devait être un guetteur qui ne compris pas ce qui lui arrivait. Parce que tout d’un coup, il était plaqué contre le mur, collé par une toile d’araignée dont un petit pan lui maintenait la bouche fermée. Puis, d’un mouvement souple, je sautais et m’accrochait au mur, juste au-dessus de la porte. Plus qu’à attendre que le type qui a foutu le feu sorte. Je n’attendis d’ailleurs pas bien longtemps. Je pouvais sentir la surprise, l’incompréhension chez lui sans même voir son visage. D’une main, je vérifiais que le mien était toujours bien couvert. De l’autre, je lançais une toile qui tombe juste devant lui, juste sur ses pieds histoires qu’il bouge pas. On t’as jamais dit de fermer les portes derrière toi ? Non parce que tu m’aurais remarqué. Je reste sur mon perchoir, le regardant la tête penchée. Il avait l’air un peu désorienté. Et je pense qu’il s’attendait pas non plus à entendre l’alarme incendie, qui me vrille les oreilles au passage. Je grimace mais avec mon masque ça se voit pas. Bon aller, vas y raconte. Pourquoi tu as foutu le feu ? T’es pas content parce qu’ils te doivent des sous de je sais trop quel deal pas net ? Ou alors, t’es juste pyroman ? Ou un peu con et tu sais même pas pourquoi tu as foutu le feu ? Mon ton est assez moqueur. Vaguement foutage de gueule oui. Vas y ! Je sais comment vous adorez tous me raconter votre pourquoi du comment. Genre histoire de gagner du temps ? Enfin, je veux dire… comme si vous croyez réellement que vous alliez vous en sortir. Je te dirais bien de demander à ton copain mais je crois qu’il est… dans l’incapacité momentanée de parler. Contrairement à moi qui est visiblement tout à fait en état de raconter des bêtises, comme toujours dans ce genre de situation. La provocation et l’humour sont deux de mes choses favorites. Avec la pizza.
Gabriel J. Hobbs
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Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi • S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent • Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. • Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.
Codename : Lighter
Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
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Pseudo : Slythbitch.
Ven 3 Mar - 0:25
Cindy ♠ Gabriel
with Fire and Silk
Le plan aurait du se dérouler sans accroc. Entre, foutre le feu, sortir, se barrer et empocher le salaire. Il l’avait déjà fait une dizaine de fois. Lighter était connu pour ça. Pour cette efficacité. On le payait pour foutre le feu. Il avait son argent, il pouvait s’acheter sa dose et il était content. Ce bâtiment n’était pas le premier et ne serait pas le dernier. Mais, ça, c’était ce qui était prévu avant que quelqu’un ne s’en mêle. En regardant l’autre imbécile collé au mur, il eut envie de lui demander ce qu’il foutait là, malgré la preuve visible qu’il ne lui répondrait pas. Putain. De. Bordel. De. Merde. C’était quoi, cette histoire, encore ? La toile d’araignée, c’était pas bon signe. Mais alors pas du tout. Cela voulait dire qu’il avait attiré l’attention de l’un de ces gardiens de New York. Restait à savoir lequel. Ou laquelle, plus exactement. Quelque chose passa devant ses yeux et en baissant la tête, Gabriel s’aperçut qu’on venait de lui balancer une des toiles pour l’empêcher de se barrer. Une voix féminine s’éleva, l’obligeant à redresser la tête vers la source. Il arqua un sourcil vers cette fille qui portait un costume étrange et une écharpe rouge. Qu’est-ce qu’elle foutait là, elle ? Il leva les yeux au ciel en l’entendant à nouveau. Toujours en la regardant pendant qu’elle déversait son monologue, il se concentra pour brûler les extrémités des toiles qui l’immobilisait. Il étouffa le feu avant qu’il ne gagne ses rangers. Il était invulnérable au feu, mais il aimait bien ces godasses, donc quelque part, ça faisait un peu chier de les ruiner. Lui raconter ? Puis quoi encore ? Elle l’avait pris pour un méchant de James Bond ou quoi ? Il secoua la tête. « T’as pas autre chose à faire ? Genre aller sauver le chihuahua d’une mamie ? » Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Gabriel. « Bien, les toiles. Tu me rends service, en fait. Je supportais plus ce couillon. » Cette phrase arracha une protestation inintelligible de la part de son collègue collé au mur. Gabriel haussa les épaules en le regardant. « Quoi ? Tu pensais pas qu’on était potes, j’espère ? » Reportant son attention sur l’acrobate du dimanche, il croisa les bras et pencha la tête. « Alors t’es quoi, toi ? Spider-Girl ? Spider-Woman ? Spider… truc ? » Il n’avait jamais vraiment aimé les araignées, en fait. Surtout quand elles venaient se mêler de ses affaires. Et là, tout de suite, savoir qu’il était face à l’une d’elle, ça ne lui plaisait pas trop. Surtout quand elle s’amusait à le provoquer.
« Ecoute, sois mignonne. J’ai pas envie de foutre le feu à ton joli costume. Alors tu vas me laisser repartir. Je te laisse l’autre crétin, là, t’en fais ce que tu veux. » Parce que le crétin en question ne connaissait pas son vrai nom. Comme la plupart de ceux qui le fréquentaient dans le milieu, il ne le connaissait que sous le pseudonyme de Lighter, le mutant qui se faisait payer pour allumer des incendies sur commande et non Gabriel Vakarian, le junkie en manque qui cumulait les cures des désintox. Enfin, bon… C’était pas dans ses plans de se faire contrecarrer par une gonzesse qui crachait des toiles avec ses mains. Puis échanger des sarcasmes, c’était bien beau, mais il avait autre chose à foutre, là tout de suite. A savoir, se barrer d’ici avant que les flics ne rappliquent. Il n’avait jamais été choppé et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. Il lui adressa un signe de la main, en toute courtoisie. « Bref, c’était sympa de faire ta connaissance. Ces quelques secondes d’échanges, un vrai plaisir. » Il fourra les mains dans ses poches et se détourna volontairement d’elle. L’ignorance était le meilleur des mépris, non ? Et surtout la meilleure des provocations. C’était plus fort que lui, en réalité. Bien qu’agacé par cette interruption, il ne pouvait s’empêcher de provoquer également. Restait à savoir s’il aurait le temps de se barrer avant qu’elle lui lance une de ses toiles dessus. Auquel cas, il était prêt à réagir.
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Ven 3 Mar - 20:00
With fire and silk
Vous le sentez le super super-héros ? Vous voyez le type avec sa cape, majestueux et tout ? Bon, bah si vous voulez ce genre de superhéros, au tant vous prévenir tout de suite : ce n’est pas moi. Moi déjà j’ai pas de cape mais simplement un costume constitué de mes propres toiles et une écharpe en soie rouge sur le bas du visage. Ca pourrait presque faire une mini cape en fait… Euh, bref, moi je suis tout sauf ce héro là en particulier à cause de mon manque de sérieux. Par exemple, il a l’air de se faire pas mal chier le type que je viens de clouer au sol… ok seulement c’est chaussures. L’autre, contre le mur dans sa petite toile confortable, il a juste l’air ahuri. Je crois qu’il a peur de moi. Pas celui qui est en état de parler. Et qui me demande si je dois pas sauver le chien d’une vieille. J’aime pas les chihuahua. Je préfère les samoyèdes. Quoi ? C’est vrai. Bon ok, j’étais en train de me demander si j’allais pas prendre un chien. Ca rendrait l’appartement moins… froid. Et comme ça j’aurais de la compagnie. Ca me changerait des dix dernières années. Mais le truc c’était que j’allais surement pas m’en occuper correctement de ce pauvre chien. Du coup, je l’avais pas encore fait. Je souris quand il parle des toiles. Heureuse de rendre service. Cindy… CINDY ! On est pas heureuse de rendre service à un malfrat. On est jamais heureuse de rendre service à un malfrat. Même si il est assez… drôle ? Quand il se tourne vers son acolyte pour lui faire remarquer qu’ils sont pas potes, d’une certaine manière, il me fait penser à moi en fait. Alors j’ai envie de rire mais je me contente de hausser les sourcils. C’est pas mes affaires leurs histoires de couples de malfrats hein. Moi déjà, je bosse seule pour pas avoir à gérer ce genre de chose alors ce n’est pas pour qu’ils m’emmerdent avec leurs histoires à eux tu vois. Je préfère éviter quoi. Déjà que seule, j’ai assez de problèmes pour plusieurs. A commencer par le fait que visiblement, personne ne retienne mon nom. Ok, je sais je tisse des toiles d’araignées comme l’autre bande de gus. Enfin comme mes amis. Mais je suis pas une fichue Spider machin ! On a Spiderman, Spiderwoman mais y a même pas de Spidergirl ! Enfin… y a dans le Spiderverse mais je suis pas super pour parler du Spiderverse, ça me colle un putain de mal de tête rien que d’y penser. Puis avec l’autre, on est pas méga copine non plus. En fait… je suis pas méga copine avec beaucoup de Spider. Peter ça le fait mais je crois que je lui tape autant sur les nerfs qu’ils tapent sur les miens à vouloir me protéger. Et Jessica… trop souvent l’impression de la décevoir. Silk. Un mot avec une certaine fierté. Roh, arrête Cindy ! J’ai pas non plus sauver le monde. C’est pour Spiderman ou Spiderwoman ce genre de truc, pas pour Silk. Finalement, je suis plutôt sauvetage de chihuahua même si je ne l’avouerais pas et pas devant ce type là surtout. Je ricane quand il me demande d’être mignonne, menaçant de brûler mon costume. Ouech, mec je bosse avec les pompiers de New York. Je passe la moitié de mon temps à sauver des crétins d’incendie c’est pas pour que tu brûles mon costume. Qu’est-ce qui te fait penser que tu peux brûler de la… oh merde, il a brûlé celle de ses chaussures ! Ok, Cindy là t’as pas gérer. Je secoue ma main brûlée, au courant que c’est parce qu’elle est douloureuse que je fais de la merde. Grimaçant alors qu’il me salue de la main, je recouvre la mienne d’une toile de soie pour la protéger et la soigner. Elle guérit vite de toute manière, je guéris assez vite même si c’est pas encore comme un Captain America ou Logan. Rapidement ensuite, j’envoie un sms avec ma carte pré-payée à un flic à qui je file des infos parfois. Comme ça, j’étais sure que la police trouverait celui qui est accroché au mur. Puis, je me balance d’une toile pour atterrir juste devant Monsieur Sarcasme. Délicatement, non ok avec un certain plaisir violent, je lui balance des toiles, qu’il esquive… enfin celles vers son visage, parce que je manque pas ses pieds. D’une geste souple, alors qu’il peste, je saute au dessus de sa tête et je retombe dans son dos. Là, je vise ses mains avant d’amener ma tête sur le côté de la sienne. On t’a jamais dit que c’est impoli de laisser une fille seule ? Ma voix est grave, séduisante. Puis j’éclate de rire. J’aimerais bien voir sa tête là. Parce que ce coup-ci, mes toiles devraient résister… enfin j’espère, je suis pas totalement certaine. Je suis blessée quoi. C’est la main avec laquelle je tire mes toiles quoi.
Gabriel J. Hobbs
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Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi • S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent • Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. • Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.
Codename : Lighter
Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
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Ven 3 Mar - 22:37
Cindy ♠ Gabriel
with Fire and Silk
Pourquoi ça ne se passait jamais comme prévu, hein ? Il détestait ça, faire des plans pour tout soit foutu en l’air en une fraction de seconde. Tout ça parce que la demoiselle avait décidé que c’était le bon moment pour courser autre chose que des caniches qui traversaient les rues. Ah non, des samoyèdes, pardon. Pour ce que ça lui foutait. Un chien en valait bien un autre. Elle disait répondre au nom de Silk. Ravi de le savoir. Gabriel tacherait de s’en rappeler la prochaine fois. S’il y avait une prochaine fois. Elle était bien sympa et rigolote mais il devait, à regret - ou pas - abréger leur échange. Parce qu’il comptait bien se tirer de là. Alors, toujours avec ce même ton sarcastique et en agitant la main, il s’éloigna. Elle était bien mignonne, elle, mais il avait des trucs à faire. Éviter de se faire coffrer pour incendie criminel, pour commencer. Enfin, ça, c’était ce qui était prévu. Mais comme elle aimait visiblement foutre la merde dans ses plans, elle atterrit juste devant lui. Il leva à nouveau les yeux au ciel, prêt à balancer un autre sarcasme bien senti pour l’inviter à aller voir ailleurs s’il y était. Juste avant de devoir esquiver la flopée de toile qu’elle essayait de lui lancer au visage. Son attention focalisée sur celles qu’il essayait d’éviter, il n’avait pas pris garde à celles qu’elle lui lança aux pieds pour l’empêcher de partir à nouveau. Il pesta entre ses dents, baissant la tête en essayant de se dégager. Elle avait décidé de le faire chier. C’était ça, en fait. « Okay, ça commence à bien f…» commença Gabriel en levant les yeux vers… la ruelle vide. Où était-elle passée ? Juste derrière lui, apparemment, à en juger les toiles qui arrivaient. Il se retrouva bloqué, avec les mains immobilisées le long du corps et l’incapacité de se barrer.
Bon, ça devrait être facile, là, encore. En se concentrant assez, il devrait peut-être faire subir aux toiles qui le retenaient le même sort que les premières, non ? Sauf que. Non. Même avec toute la concentration du monde, il n’y arrivait pas. Il ferma les yeux quand il entendit la voix de Silk non loin de son oreille. Et elle se foutait de sa gueule, en plus. D’accord. Il avait été dans des situations pire que celle-ci, non ? Enfin. Un cas similaire où son pouvoir avait été inutile pour s’en tirer. Pas un cas où il se retrouvait immobilisé par une toile avec une superhéroïne qui se foutait de sa gueule, en prime. Franchement ? La soirée ne pouvait pas être pire. C’était quoi la suite ? Elle allait le livrer aux flics, vraisemblablement. Et là, ça allait être super. « C’est pas très poli non plus d’empêcher les gens de partir, tu sais ? Puis… Les séances de bondages improvisées, c’est pas mon truc. » Merde. Il faisait quoi, maintenant ? De là où il était, il pouvait presque entendre le collègue qu’il venait de livrer sans le moindre scrupule se marrer. Il tenta encore une fois de se défaire de ses liens mais comme la fois précédente, ce fut un échec. Un échec cuisant. Il secoua la tête, avec l’envie de rire jaune devant la situation. « En plus, je sais pas si tu as lu 50 Nuances de Grey, mais ça donne pas super envie. Donc ce serait cool que tu me relâches, en fait.» Mais qu’est-ce je raconte, putain… Quand il était à court d’idée sur la façon de s’en tirer sans passer par la case taule, il commençait à dire n’importe quoi. A n’importe qui. Il pourrait bien foutre le feu ailleurs pour mobiliser son attention mais il s’était juré de ne jamais blesser quelqu’un avec son pouvoir. Il avait déjà failli le faire. Plus d’une fois. Le feu, ça devenait vite incontrôlable. En clair, il avait deux choix. Prendre le risque de blesser une personne innocente pour qu’il puisse potentiellement trouver le moyen se tirer ou bien attendre sagement que les flics viennent le cueillir, en espérant qu’il n’y ait pas suffisamment de preuve pour le relier à l’incendie. Mais avec Silk comme témoin, ça risquait d’être compliqué. Surtout que son acolyte n’hésiterait pas à le vendre comme lui l’avait fait pour sauver sa peau. En clair, il était bloqué. Putain. Quelque part, il avait toujours su que ça finirait soit comme ça, soit en overdose. Dans le premier cas de figure, il était au moins toujours vivant. Même si ça faisait chier de se retrouver entre quatre murs pour un moment. Il ne se faisait pas d’illusion sur ce qui adviendrait de lui si on découvrait la véritable nature de ses capacités. Il ignorait pas qu’il y avait des prisons spéciales. Et sans trop savoir pourquoi, alors que la situation ne s’y prêtait pas, il se mit à rire. A rire d’une façon incontrôlable.
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Mar 7 Mar - 23:22
With fire and silk
Je souris, moqueuse, quand je l’entends commencer à râler avant de disparaître dans son dos d’un bond pour immobiliser ses mains le long de son corps. Je me glisse à son oreiller, tout aussi moqueuse, en lui disant que c’était malpoli de laisser seule une demoiselle. Mais je rigole. C’est pas la demoiselle qui serait déçue s’il parait. La demoiselle en a rien à foutre d’ailleurs. Mais le superhéros que je tente d’être, sans être particulièrement sure d’y arriver d’ailleurs, serait tout à fait déçue qu’il réussisse à se barrer. Je serais pas très contente d’ailleurs. Même totalement énervée après moi, et lui aussi au passage. Et plus je m’énerve, plus je frappe fort d’ailleurs. Peter dit que c’est normal. Mais bon, justement vu que je l’ai immobilisé, il partira pas. C’est surement ce qui justifie son ton qui m’a pas l’air spécialement content, poli, détendu et je vous en passe comme ça. Empêcher de partir ? Je souris. Je vois pas de quoi il parle. Non c’est bon, je suis pas con à ce point, je sais ce que ça veut dire. Doucement, je retire la main qui s’était refermée au tour de son bras et je recule même d’un pas. Tu es libre de partir si tu y arrives. Je rigole silencieusement. Parce que je sais que là tout de suite, il ne peut pas partir. Je l’ai immobilisé. Enfin sauf si mes toiles ne tiennent pas ce coup ci non plus. On parle pas de ça. Je lève un sourcil quand il parle de bondage. Bondage genre… attaché et tout ? Pas que l’idée en soi ne pourrait pas me plaire mais là tout de suite j’ai pas spécialement envie de partir dans un truc sexuel avec ce bonhomme là. Fin je suis entrain de l’arrêter… sauf que je suis pas flic. Mais vous voyez, ça serait plus que déplacer. Puis j’ai pas envie, pas la peine d’insister voyons ! J’allais relever pour lui envoyer une pique à ce sujet là quand il recommence à parler. Il a dit quoi ? Je vois pas le rapport. C’est quoi ça 50 nuances de gris ? C’est ce qu’il avait dit ? Surement encore un truc très connu de tout le monde que je ne connaissais pas parce que j’avais passé dix ans dans un bunker. Dire que j’avais même pas encore eu le temps de voir tous les Harry Potter. Ou qu’ils ont refait des Star Wars quoi ! J’en reviens pas ! Mais toujours est-il que je savais pas ce qu’était 50 nuances de truc chose à la mord moi le nœud. J’étai entrain de me torturer l’esprit pour savoir si j’en avais entendu parler quand il se mit à rire. Si bien que je sursautais et que ma griffe frola la toile d’une de ses mains. Oh merde. J’ai déchiré le début de la toile. Il va pouvoir se libérer. Faire comme si de rien n’était… Tu rigoles ? Sérieux ? Ok, je sais que je suis pas tout à fait classique comme tentative de superhéros mais franchement le délinquant qui rigole une fois immobilisé, je suis à peu près sure que ça relève du problème mental. Je lève les yeux au ciel pour ponctuer mon propos mais il ne me voit pas. Et il bouge la main. Je sursaute à nouveau après avoir senti quelque chose, un frisson parcourir mon échine. Boum ! J’entends le bruit, comme une mini explosion. Je me tourne vers l’entrepôt pour vérifier qu’il n’a pas exploser. Nope, encore là c’est bon ! Je me retourne vers le malfrat. Nope, là c’est pas bon. Forcément, il a détaché sa main et a commencé à se faire la malle ce petit… grrrr ! Je me déteste là tout de suite ! Je déteste agir aussi stupidement, aussi naïvement. Sans plus attendre, après avoir quand même vérifier que son acolyte risquait pas de se faire brûler au passage avant l’arrivée des pompiers dont j’entendais la sirène au loin, je me lançais à la poursuite de ce machin là. Je savais qu’à la course seule, j’étais pas certaine de le rattraper. Après tout, il devait surement avoir des pouvoirs un truc du genre. Donc… à la vitesse c’est pas une bonne idée. Alors, je crée une toile entre mes doigts que je propulse vers l’avant vers un poteau sur ma route. Je continue de courir avant de me servir de la corde comme d’une sorte de balançoire. A voyage unique. Et avec l’élan de ma course, ça allait vite. Je sers les jambes, les pieds et ces derniers percutent ses jambes à lui. On se retrouve tous les deux au sol et d’un mouvement souple je me démerde pour me tenir au dessus de lui. Je le plaque comme je peux avec ma force, les bras au dessus de la tête, les jambes coincées sous les miennes. Et putain de merde, je fais quoi maintenant ? Je… sais pas. Humour de merde ? T’as vraiment un problème avec rester en présence d’une fille toi. Tu préfères les hommes ? Ou je suis pas suffisamment… délicate à ton goût ? Il ne peut voir mon sourire sous mon tissu de soie mais il ne peut échapper à la lueur de rire dans mes yeux.
Gabriel J. Hobbs
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Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi • S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent • Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. • Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.
Codename : Lighter
Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
Emergence :
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DCs : Marc, Sean, Lorna, Lucy, Jess, Scylla, Kurt & Ben
Pseudo : Slythbitch.
Mer 8 Mar - 13:31
Cindy ♠ Gabriel
with Fire and Silk
Elle ne connaissait pas Cinquante Nuances ? Whoa, elle sortait d’où, d’une grotte ? Il arqua un sourcil, bien que ce ne soit pas la chose la plus importante tout de suite maintenant. Genre, on s’en foutait un peu, non ? La priorité, c’était les flics qui allaient se pointer et lui qui se retrouvait coincé Silk, dans cette ruelle, à explorer les différentes options. Mais en comprenant qu’il n’avait plus aucune chance, Gabriel, sans trop savoir pourquoi, se mit à rire. Le rire était incontrôlable. C’était ce genre de rire qui sortait de sa bouche quand une situation était foutue. Quand les seuls choix qui s’offraient, c’étaient de se mettre à pleurer ou de rester digne. C’était nerveux, ça résonnait dans la ruelle et cerise sur le gâteau, ça semblait perturber la justicière avec son humour particulier qui prenait un malin plaisir à se moquer de lui. Il le sentit, le lest dans la toile, tout à coup. Et les paroles de Silk qui claquaient à ses oreilles. Son rire s’arrêta doucement, mais il avait toujours ce petit sourire sur les lèvres. Elle ne le voyait pas. Mais s’il arrivait à capter son attention ailleurs, pendant quelques secondes, juste le temps de… L’idée lui traversa la tête et une fraction de seconde plus tard, Gabriel l’appliqua. Dans ce genre de ruelle, on trouvait de tout, la plupart du temps. Et surtout, des bombes de peintures qui trainaient non loin, juste à côté d’un vieux conteneur. Il les avait remarqué en venant, en se demandant pourquoi les gens avaient un poil dans la main au point de ne pas s’abaisser à soulever un couvercle pour y balancer des déchets. Là, tout de suite, Gabriel remercia intérieurement les feignasses. Il avait juste à se souvenir de l’emplacement exact de ces bombes de peintures et se concentrer un peu pour diriger son pouvoir vers sa cible. Qu’est-ce qui se passait quand on mettait du feu et du gaz ensemble ? Boum. Une petite explosion, sans danger. A part si on se trouvait à côté. Une diversion parfaite, car sans la voir, il sentit Silk se retourner pour voir d’où ça venait. Juste ce qu’il lui fallait pour libérer une main, la deuxième et arracher les toiles qui l’empêchaient de courir. Salut la compagnie.
En général, il n’avait jamais à fuir de la sorte. Parce qu’en général, il arrivait à disparaître avant l’arrivée des autorités. Sauf cette fois. Cette fois, il avait fallu que l’une de ces Spider-machin lui tombe dessus. Gabriel concentra toute son énergie à mettre le plus de distance possible entre elle et lui. Vivre dans le crime, ça faisait un super entraînement. On apprenait à courir vite, à slalomer entre les différents obstacles qui se dressaient sur sa route et surtout à repérer les issues. Quelques regards en arrière l’informaient qu’elle se rapprochait dangereusement. Se servir de ses toiles, franchement, c’était de la triche. Il garda le juron entre ses dents, accéléra l’allure et bifurqua à la première intersection qui s’offrit à lui. Heureusement qu’il n’y avait personne, à cette heure. Quand bien même, s’il y avait un passant ou deux, ils préféreraient sans doute se faire oublier plutôt que d’intervenir en voyant Silk poursuivre un type. Elle était toujours derrière lui. C’était qu’elle s’accrochait. Et qu’elle l’agaçait aussi. Une belle épine dans son pied Bordel. Mais elle allait le lâcher, un peu, oui ? Il fallait croire que non. Elle lui tomba dessus au sens propre du terme. Bam, la rencontre avec le sol qui faisait bien mal. Un grognement plus tard, Gabriel se retrouva avec Silk au-dessus de lui. Le souffle court à cause de la course poursuite, il lâcha un grognement de douleur quand elle le plaqua sans la moindre douceur contre le bitume qui recouvrait le trottoir. Il serra les dents en fermant les yeux alors qu’elle était encore en train de lui parler. Très amusant. Elle avait dû faire l’école du rire, celle-là. Et comme il ne pouvait pas s’empêcher de répondre à un sarcasme par un autre… « Crois-moi, c’est pas ce que t’as entre les jambes ou non qui me dérange. » C’était vrai. Que ce soit une fille ou un mec, il s’en fichait carrément. Ce qui l’emmerdait, c’était qu’elle ne voulait pas le lâcher. A peine le temps de souffler qu’elle lui retombait dessus. Et qu’elle lui faisait mal en plus de ça. Il ouvrit les yeux pour voir ceux, rieurs de Silk. Allez, c’est ça, continue de te foutre de ma gueule. Putain. « On t’a jamais dit que t’étais collante, comme nana ?» Et d’un mouvement des jambes, il parvint à faire glisser son genou juste sous le torse de Silk pour la repousser sans la moindre douceur loin de lui. Les mains de nouveau libre, Gabriel se redressa d’une habile roulade. Il pencha la tête sur le côté en se remettant debout. Il espérait lui avoir fait un peu mal. Vengeance perfide.
Mais il n’avait pas envie de se battre. Il détestait ça. Il ne voulait pas se servir de ses pouvoirs pour blesser. Seulement, elle insistait. Et comme Gabriel n’avait aucunement l’intention de se laisser attraper facilement, il n’avait pas d’autre choix que d’aller à l’affrontement si elle continuait. Il recula d’un pas, plaçant ses mains devant lui. « Je veux blesser personne, okay ? L’entrepôt était désert, je m’en suis assuré avant.» Il secoua la tête, n’en revenant pas qu’il était en train de parler de ça avec celle qui lui cassait les bonbons depuis tout à l’heure. Et puis, c’était pas très crédible venant de quelqu’un qui se servait du feu comme arme. «T’as fait ton boulot, c’est génial, mais t’as peut-être des trucs plus importants à faire, non ? Genre, je sais pas, moi, arrêter un braquage de banque ou quelque chose dans le genre.» Gabriel recula encore, pour creuser la distance entre eux. S’enfuir ? Elle le rattraperait encore. La blesser ? Non plus. Elle était embêtante mais elle ne méritait pas ça. Puis il était certain que son costume résistait aussi bien aux flammes que les toiles dont elle s’était servie pour l’immobiliser. Il lui restait quoi, comme option, concrètement ?
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Ven 17 Mar - 21:22
With fire and silk
Bien entendu qu’il a remarqué que j’ai abimé ma propre toile, celle qui le maintien immobilisé. Bien entendu. Faut dire qui ne remarquerait pas ce genre de chose ? Je soupçonne même que la légère explosion qui me fait sursauter soit finalement pas liée à la situation dans le hangar mais au jeune homme. Je soupçonne tellement bien que quand je me retourne vers lui il a disparu. Cindy superhéros de mes deux… Grrr ! Je le poursuis un certain temps, c’est qu’il court vite le petit ! Mais je finis par le rattraper, m’aidant de mes toiles pour lui tomber dessus, plus ou moins littéralement. Je l’écrase au sol à l’aide de mon corps pour essayer de l’immobiliser, sans trop y arriver. Si je le lâche pour faire une toile, il risque d’être assez vif pour s’échapper avant que je puisse l’attraper. Blaguant, dans le but de le distraire fortement d’ailleurs, je lui demande s’il ne veut pas rester avec moi parce qu’il préfère les hommes. Ou parce que je suis justement pas très féminine ou plutôt pas très douce. Mais il me dit que ce n’est pas ce que j’ai entre les jambes qui le dérange. Je souris, me penche un peu plus vers lui. Voilà qui devient intéressant… Je hausse les sourcils significativement en rigolant. Parce que j’étais vaguement entrain de faire des avances à un délinquant parce que je trouvais ça rigolo comme façon de l’emmerder. D’ailleurs à sa tête, je crois qu’il n’est pas très appréciateur de mon humour très particulier. Je devrais demander à Peter ce que les gens qu’il stoppe pensent de son humour généralement. Je doute qu’on lui fasse beaucoup de compliments là-dessus. Sinon, je crois que je vais être définitivement trop jalouse de ça ! Je ris quand il me dit que je suis collante comme nana. Tu imagines pas à quel point. A vrai dire… je suis tout sauf une nana collante. Je passe le plus clair de mon temps seule, je n’ai généralement envie de voir personne et une fâcheuse tendance à éviter les endroits où y a du monde. Je suis pas agoraphobe ou autre. J’aime juste la solitude. Après au tant de temps à vivre dans mon putain de bunker c’est tout à fait normal je crois. Je sens son genou remonter le long de mon torse et je sens aussi une putain de grimace se dessiner sur mon visage cette fois ci. Parce que je sais que je n’ai pas le temps de faire quelque chose avant qu’il m’envoie voler. Je grimace. D’un mouvement souple, je roule au sol avant de me redresser prestement sur mes jambes. Je me tourne vers lui, prête à dégainer mes griffes ou mes toiles. Mais je le vois reculer et tendre les mains devant lui comme un signe de paix. Je hausse les sourcils et finit de me redresser, tentant d’avoir l’air beaucoup plus détendue que je l’étais. Il veut blesser personne ? Dis c’est pas censé être moi qui dit qu’on peut régler ça sans que personne soit blessé ? J’incline la tête sur le côté, ayant répondu avant de réfléchir. Il avait vérifié que l’entrepôt était vide ? Mouais… Bon ok, je savais grâce à mes silksens qu’il était vide aussi cet entrepôt. Mais je sais aussi qu’il ne doit pas avoir les sens d’araignées que moi je possède. On peut jamais être sûr que personne ne sera blesser quand on fout le feu quelques part. Même si on a le pouvoir de le contrôler, on ne peut pas savoir. J’assène ces deux phrases avec un certain venin. Merde. On sait jamais. Puis je sortais d’un incendie d’où j’avais du sortir des personnes, des personnes âgées mais aussi des enfants. Alors non, j’avais pas envie de faire la gentille. Et faire mon taff, je ricane. Mon taff ça serait de l’arrêter et de le foutre derrière des barreaux. Surtout que quelque chose me disait qu’il ne devait pas du tout en être à son coup d’essai. Trop d’assurance sur comment il avait foutu le feu. Trop de flegme quand il était sorti de l’entrepôt. Je lève les yeux au ciel. Bah tu vois là, je pensais plutôt arrêter le couillon de délinquant pas doué qui vient de foutre le feu à un entrepôt pendant que je bouffais tranquillement. Ma pizza va être froide par ta faute. Et j’aimais pas du tout quand ma pizza est froide. Ouais, je sais j’ai encore une fois des priorités plus que discutables dans le vie. Mais on fait comme on peut. Du coup si tu pouvais être gentil et simplement te rendre bah… J’aurais pas à te blesser, ni à te coller des toiles partout et peut être même que je pourrais manger la fin de ma pizza avant qu’elle soit froide. C’est pas parfait ça ? Je hausse les épaules en ouvrant les bras. Mais ne vous y trompez pas, j’avais une toile qui se tissait rapidement entre mes doigts. Et avant qu’il ne puisse réagir, j’avais fléchi mes jambes, prête à reprendre la bataille au besoin.
Gabriel J. Hobbs
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Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi • S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent • Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. • Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.
Codename : Lighter
Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
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DCs : Marc, Sean, Lorna, Lucy, Jess, Scylla, Kurt & Ben
Pseudo : Slythbitch.
Dim 19 Mar - 22:45
Cindy ♠ Gabriel
with Fire and Silk
Elle n’avait pas l’air très contente de s’être fait déloger. Ce n’était pas de la faute de Gabriel, il détestait la proximité, sauf dans un certain contexte. Un contexte qui ne s’y prêtait pas forcément. Voir pas du tout. C’était d’ailleurs assez drôle parce que dans une autre situation, Gabriel n’aurait jamais refusé un corps à corps improvisé. Quel dommage que ce soit alors qu’il était simplement en train de vaquer à ses occupations criminelle et qu’elle avait débarqué pour l’arrêter. Non pas que ce petit jeu ne l’amusait pas, hein. En fait si, ça ne l’amusait pas du tout. Parce que là, il se retrouvait en position de faiblesse. Et il n’aimait pas trop ça. Ne pas avoir le contrôle d’une situation. Il détestait ça. Et depuis qu’elle lui était tombée dessus sans prévenir, le contrôle, il ne l’avait plus du tout. En se redressant et en plaçant ses mains devant lui, il espérait arriver à retourner la situation à son avantage et à calmer les ardeurs de l’araignée costumée. Il n’avait pas envie de recourir à la violence. Se battre, il savait faire mais ça n’avait jamais été sa tasse de thé. S’il pouvait éviter d’en arriver là… Il tenta d’expliquer qu’il n’avait jamais voulu blesser personne, ce qui était vrai. Ce à quoi elle répondit qu’on était jamais sûr de rien, quand on jouait avec le feu. Merci, mais il n’était pas totalement con non plus. Il n’aurait jamais accepté ce job si des vies étaient en jeu. Il secoua la tête en levant les yeux au ciel. La morale à deux balles, il s’en passerait bien. « Okay, laisse-moi te dire une chose. Foutre le feu à des bâtiments, ça date pas d’hier alors je maîtrise un minimum ce que je fais.» Oui, Gabriel était vexé qu’on le traite comme un vulgaire pyromane qui ne savait pas ce qu’il faisait. Le feu, c’était une part de lui, il le connaissait. Alors qu’il était justement en train d’avouer qu’il faisait ça depuis longtemps et qu’il était trop vexé pour s’en rendre compte, elle continuait, parlant du fait de se rendre et tout ce qui allait avec. Gabriel eut un rire de mépris. Se rendre ? Jamais de la vie. «Tu vas pas me lâcher, hein ? Et pendant que t’es en train de me parler là, tout de suite, y’a combien de crime bien plus graves qui sont commis, dis-moi ? C’est bien beau de vouloir jouer les héroïnes masquées qui veulent apporter la justice, mais pendant que t’es en train de me courir après parce que ouais, j’ai brûlé un bâtiment désaffecté, y’a combien de vrais criminels bien plus dangereux que moi qui font leurs petites affaires en toute impunité ?» Il avait fini par baisser les mains et toisait maintenant Silk. « Alors vas-y, balance ta putain de toile, t’attends que ça. Mais est-ce que ça vaut tous les efforts du monde ? Tu auras attrapé un dangereux pyromane au prix de la liberté d’un meurtrier qui recommencera peut-être ?» Sans s’en rendre compte, il s’était avancé vers elle. Elle avait l’air décidée à le choper, qu’est-ce qu’il risquait, de toute façon ? S’il s’enfuyait, elle le rattraperait. S’ils en venait à se battre, elle gagnerait. Et dans tous les cas, Gabriel finirait derrière les barreaux. Il ne pouvait compter sur personne pour le sortir de là. « T’as un joli costume, tu voles d’immeuble en immeuble avec ta toile d’araignée et tu es du côté de la justice, hein ? Et bien vas-y, fais ton job !» Il écarta les bras à son tour. Ses mots claquaient avec un mépris non dissimulé. Ça jouait les super-héroïnes mais ça avait un drôle de sens des priorités. Ils étaient où, tous ces super héros quand il en avait besoin, lui ? Ils étaient où, les super-costumes quand il le fallait ? C’était bien beau de se pavaner comme ça, de faire des grands discours et des blagues pas drôles, mais au final, ça menait à quoi ? A Silk qui voulait à tout prix le coffrer ? Alors que lui, il n’avait jamais tué personne ? Que lui, le seul danger qu’il représentait, c’était un danger pour lui-même ?
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Jeu 6 Avr - 19:57
With fire and silk
Je lève les yeux au ciel, bien qu’il ne puisse probablement pas me voir faire, quand il me dit qu’il sait ce qu’il fait en foutant le feu à des bâtiments. Prétentieux. J’ai vu assez de feu dans ma vie, à vrai dire depuis assez peu mais assez en très peu de temps, pour savoir que c’est assez hasardeux de croire cela. Et étant une sorte de super héro catastrophe qui arrive à se blesser à cause de ses propres pouvoirs, je sais aussi que savoir ce qu’on fait ne veut pas toujours dire que l’on maitrise. Nombre de fois où je n’avais pas contrôlé mes pouvoirs, à commencer par ma force, et que je m’étais blessée ou, pire, avait manqué de blesser d’autres personnes. Je suis pas sure que te vanter d’avoir foutu pleins de fois le feu soit réellement une façon d’améliorer ton cas mon joli. Je levais les sourcils en disant cela mais je savais bien qu’il ne devait aucunement écouter ce que je disais. Je veux dire, c’était assez classique que je cause sans que les gens écoutent ce que je dise. J’avais l’habitude particulièrement dans le cas où je me trouvais face à ce genre de petits délinquants. Rieuse et avec une certaine dose d’irone parce que je connais déjà sa réponse, je lui propose de se rendre pour nous faire à tous les deux gagner du temps. Pour être honnête, je ne suis pas certaine de gagner face à lui s’il tente de me faire faux bond. Mais bon, j’ai pas non plus envie de le laisser filer comme cela. Surement parce qu’il me répond à peu près sur le même ton que moi je lui parle. Il me demande si je vais le lâcher et je rigole. Comme tu me l’a dit tout à l’heure, je suis collante comme fille. Je souris sous le tissu qui couvre mon visage. Parce que plus que collante, je suis très mais très obstinée comme nana. Du genre qui ne lâche jamais le morceau. Et c’est cette même obstination qui m’avait fait tenir dix ans dans ce putain de bunker alors bon… Et quoi ? c’est moi où il est entrain de me faire la leçon ? Gardant mes mains prêtes à intervenir pour coller un pain ou tisser une toile, je pose les poings sur mes hanches. Il se prend pour qui ? Il me toisait en me demandant combien de criminels j’avais laissé passé et moi j’avais envie de lui rire au nez. Surtout quand il me parle d’un meurtrier face à lui, pauvre petit pyroman. C’est vrai. Pourquoi on s’occupe des petits crimes alors que y a des parrains de la mafia et meurtriers ? Allons plus loin, pourquoi s’occuper d’un simple crime passionnel alors qu’il y a des tueurs en série ? Je pense qu’on entend clairement que je me fous de sa gueule alors que je dis cela. La justice est la même pour tous. Nos droits sont les mêmes. Nos lois sont les mêmes. Et peu importe notre délit, on doit affronter la justice. C’est ce qui me permet de continuer à y croire. De continuer à avancer. De me dire que je suis utile. Et je vais pas laisser ce pauvre crétin me prendre ça. Espère pas t’en sortir avec ce genre d’argumentaire de merde. Et je ne suis pas la seule personne à m’occuper des délinquants et autres criminels dans le coin. Y a tu sais, genre les Avengers et l’autre flopée de superhéros qui vivent à New-York. Il s’approche de moi, écartant ses bras et je comprends qu’il n’a même pas l’intention de se barrer. Je reste silencieuse alors qu’il m’exhorte de faire mon travail. Celle-ci… je ne l’avais vraiment pas vu venir. Vraiment pas vu venir. Je m’attendais plutôt à ce qu’il se casse ou qu’il m’attaque. D’ailleurs, j’avais ouvert les mains en le voyant approcher, reculer une jambe pour stabiliser mes appuis. Doucement, je penche la tête sur le côté et parle d’une voix douce et peu forte. Mais qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? Je n’essaye même pas de l’attacher avec mes toiles ou de l’assommer. Je me contente de le regarder avec intensité. Tu me dis que tu n’es pas dangereux, tu me dis que je ferais mieux d’aller attraper de vrais criminel puis après tu es près à te rendre ? Comme si tu pensais pas ce que tu avais dit sur ne pas être dangereux. Combien de fois avais-je voulu me rendre ? Combien de temps j’avais passé enfermé en sachant que j’étais dangereuse ? Mais j’avais eu Jessica pour m’ôter cette idée de la tête. Et je savais qu’elle avait fait bien pire que moi. Tu es… déconcentrant, on te l’a déjà dit ? Je tourne la tête pour surveiller le feu au loin. Est-ce que tu peux l’éteindre ton foutu feu ? Une question. Une question qui contenait une promesse que je le pensais capable de deviner. Eteins le et je te laisse partir.
Gabriel J. Hobbs
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Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi • S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent • Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. • Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.
Codename : Lighter
Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
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Dim 9 Avr - 17:07
Cindy ♠ Gabriel
with Fire and Silk
Les réponses de Silk provoquèrent chez Gabriel un mouvement de tête. Le regard qui allait s’attarder sur les murs qui les entouraient tous les deux, un soupir qui s’échappait de sa gorge et les épaules qui s’affaissaient. Il ne voyait même pas pourquoi il perdait son temps à discuter en réalité. Elle était déterminée à l’envoyer derrière les barreaux. Très bien. Si au moins ça pouvait la faire arrêter de parler et la faire se tenir loin de lui, il était prêt à y aller. Son argumentaire de merde se portait très bien, merci. Peut-être qu’elle n’était pas d’accord avec lui mais il pensait chacun des mots qu’il avait prononcé. Alors ouais, peut-être qu’elle avait raison. Mais il s’en foutait, maintenant. Il allait finir en taule, donc autant arrêter les frais tout de suite. Sa réaction sembla pourtant surprendre Silk qui penchait la tête sur le côté en le fixant comme s’il s’était soudain mis à parler dans une autre langue. Ce n’était pas ce qu’elle voulait ? L’attraper et le livrer à la police ? Alors pourquoi elle hésitait maintenant ? Maintenant, c’était Gabriel qui penchait la tête et qui la regardait comme si elle parlait dans une autre langue. Elle attendait quoi, là ? Il baissa lentement les bras, les sourcils arqués. Elle le trouvait… déconcertant. Ouais bon. Ce n’était pas la première fois qu’on lui disait ça. Ce n’était pas la première fois que ses réactions étonnaient. Enfin… Tout allait bien tant qu’il avait le contrôle d’une situation. Là tout de suite, il n’avait plus le contrôle. Et quand ça arrivait, il se retrouvait désemparé, passant d’un extrême à l’autre comme on changeait de chemise. Mais pour lui, c’était logique. Dans son cheminement personnel, c’était logique. Fallait pas trop lui demander de tout expliquer parce que lui-même n’y arriverait pas.
La suite le surprit. Et réveilla sa fierté mal placée. Eteindre son feu ? Bien sûr qu’il le pouvait. Il avait mis de nombreuses années à contrôler cette part de lui mais il avait eu le meilleur entraînement possible. Il eut un rire intérieur en songeant à ce que dirait Xavier s’il le voyait, là, tout de suite. Il n’approuverait pas, ça, c’était certain. Ni lui, ni tous ceux qui avaient contribué à tenter de faire de Gabriel quelqu’un de bien. Ils seraient sans doute rassurés de voir qu’il se maîtrisait à la perfection - après tout, il était arrivé à l’institut comme un gamin apeuré qui ne maîtrisait pas ses fichus incendies qui se déclenchaient sans qu’il ne le veuille - mais ils se taperaient la tête contre les murs en voyant ce qu’il en faisait. Sans dire un mot, il s’écarta d’un pas, tourna la tête à son tour vers l’incendie qui éclairait une partie du quartier. Ouais. Il pouvait le faire. Il lui suffisait simplement de faire abstraction de ce qu’il y avait autour de lui. Y compris de Silk. Faire le vide dans sa tête. Fermant les yeux, il fit le vide dans son esprit. L’image du feu qui ravageait ce bâtiment était imprimée dans sa tête. Il se souvenait où l’incendie avait commencé. Où il avait allumé chaque départ de feu. Et aussi étrange que ça puisse paraître, ça fonctionnait comme un énorme sac de noeud dont il devait isoler les fils un à un pour éteindre. Peu à peu, les flammes perdaient leur force, diminuant de taille. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un nuage de fumée qui montait du bâtiment.
Il rouvrit les yeux et mit quelques secondes à retrouver ses esprits. Il avait légèrement surestimé ses capacités mais il avait réussi. Il tenait encore debout malgré le léger vertige qui s’emparait de lui. Son client n’allait pas être très content de savoir qu’il n’avait pas rempli le contrat. Il devrait trouver une solution rapidement pour pallier à ce problème. S’il échappait à la prison, ceci dit. Et ça, ce n’était pas certain. Et tout aussi embêtant, il commençait aussi à ressentir le foutu manque. De quand datait son dernier fix ? Aucune idée. Il ne s’en souvenait plus. Mais la sensation familière de fourmillement qui montait de son bras lui indiquait que son métabolisme réclamait une dose. Si Silk le livrait aux flics, il ne pourrait même pas s’en faire une dernière avant de passer un petit temps à l’ombre. Si ce n’était pas triste. Ouais, il en était à point où il pensait davantage à l’héroïne qu’il n’aurait plus qu’à son potentiel séjour derrière les barreaux ou au client mécontent qui allait lui tomber dessus sous peu quand il saurait que Lighter avait foiré le contrat pour lequel on l’avait engagé. Il tourna la tête vers Silk, ignorant le vertige qui continuait de le narguer. « Et maintenant ? On fait quoi ? Je me tiens tranquille en attendant que les flics débarquent ? On tape la discute jusqu’à ce qu’ils arrivent ?»
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Lun 17 Avr - 22:20
With fire and silk
Je demande à ce jeune pyromane ce qui cloche chez lui. Non parce que franchement, je n’ai encore jamais croisé de criminel aussi bizarre que cela ci. Je veux dire, il essaye même pas de me convaincre de ne pas l’arrêter. Enfin… il n’essaye plus alors qu’il faisait ça avant. Je comprends plus rien te je lui fais d’ailleurs bien savoir. Ca a pas l’air de créer beaucoup de réactions chez lui. Je suppose que lui aussi il sait qu’il est space. Je veux dire en plus d’être pyromane, il doit bien se douter qu’il lui manque une case ? Rah Cindy, ne pas des trucs comme ça. Je veux dire c’était pas comme s’il ne me manquait pas également une case. Genre d’ailleurs ça serait étonnant qu’il ne me manque qu’une case en fait. Je le regardais baisser les bras sans trop savoir quoi faire des miens en fait. Parce que… j’étais plus si sure de devoir l’arrêter. Non comprenez bien : il avait foutu le feu et pour ça il devrait avoir le droit à un petit tour en cellule pour la nuit. Je le pensais réellement ça parce que j’avais été formatée pour penser que quand je prenais quelqu’un sur le fait, je le foutais au trou. Et je reconnaissais en tirer un certain plaisir d’ailleurs. Mais là…j’avais presque l’impression que c’était trop facile. Pourtant il s’est pas non plus laissé attraper mais c’était une drôle de sensation. Comme si je ne devais pas faire la chose la plus logique que j’étais putain censé faire. Comme raaaah… J’inclinais la tête sur le côté en soupirant. J’étais de mauvaise humeur du coup. Enfin plus ou moins. J’étais déconcentrée tout en lui disant qu’il était déconcentrant. C’était sa faute ça. C’était sa putain de faute si je ne savais pas quoi faire. Si j’étais perdue entre mes convictions et l’impression que ce n’était pas ce que je devais faire. J’avais déjà entendu certains en parler, Peter m’en avait parlé une fois ou deux de ce genre de drôle de situations. Je n’y avais jamais cru avant. Et là… je regrettais que personne ne m’ait donné la solution miracle à ce problème de merde. Prise d’une soudaine idée, je lui demande s’il pouvait éteindre son feu. Je vois bien à sa tête qu’il a même pas l’air content que je lui pose la question. Et j’ai donc ma réponse : il peut le faire et sous-entendre l’inverse c’est touché à son orgueil. Oh, je comprends j’ai ma fierté mal placée également. Calmement, je le regarde fermer ses yeux et je me tais. Je sais que c’est pas forcément toujours facile de contrôler ses pouvoirs et j’ai tout intérêt à me taire pour qu’il puisse éteindre les feux qu’il a démarré. J’attends un peu et un sourire moqueur se pose sur mon visage alors qu’il réouvre les yeux. Sourire qu’il ne peut pas voir puisque masqué par le foulard noué sur le bas de mon visage. Puis tout d’un coup il semble ailleurs. Il devient pâle. Je fronce les sourcils avant qu’il parle. Je suis jamais contre tapé la discute mais je vois pas pourquoi attendre les flics quand y a plus d’incendie criminel. Bien que je compte pas libérer ton pote là-bas. Je désigne l’autre crétin qui peut plus nous voir de la tête. Après tout, j’avais prévenu les autorités, elles le trouveraient bien en arrivant. Perso je compte finir ma pizza, après toi tu fais ce que tu veux hein. Enfin vu comme même un cachet d’aspirine est plus foncé que toi, je te conseillerais de régler le problème rapidement. Je hausse simplement les épaules mais je ne pars pas. Parce que je préfère m’assurer qu’il va pas refoutre le feu dès que j’aurais le dos tourné.
Gabriel J. Hobbs
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Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi • S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent • Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. • Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.
Codename : Lighter
Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 1388
DCs : Marc, Sean, Lorna, Lucy, Jess, Scylla, Kurt & Ben
Pseudo : Slythbitch.
Mar 18 Avr - 20:26
Cindy ♠ Gabriel
with Fire and Silk
Il avait surestimé ses capacités, mais ça, il préférait crever que de l'avouer devant elle. Ce qui comptait, c'était le résultat, non ? Et ce qui allait lui retomber sur le coin du nez quand Flash saurait que Gabriel n'avait pas été foutu de tenir le contrat correctement. Mais pour ça, il avait un plan. Il comptait quand même y retourner. Peut-être pas directement après, parce qu'il n'allait pas non plus trop compter sur la chance pour ça. En supposant que Silk ne le livre pas aux flics. Et ça, ce n'était pas certain.
Le manque de drogue dans les veines ainsi que l'effort que lui avait valu d'éteindre ce foutu feu le mettait pas franchement dans un super état. Sa tête tournait, comme s'il avait fait le tour de manège de trop. En général, il lui suffisait de manger après ça ou de se poser pour aller mieux, mais face à Silk, ses possibilités étaient limitées. Et il était hors de question qu'il s'abaisse à lui demander de lui laisser cinq minutes le temps de se remettre. Il préféra lui demander ce qui allait se passer après, pour savoir s'il avait une chance de pouvoir s'enfuir ou non. Enfin, même s'il le voulait, il n'irait pas très loin. A peine un pas et il s'étalerait par terre. Super le criminel pas capable de prendre la fuite, hein.
Elle ne comptait pas laisser partir l'autre imbécile collé au mur. L'ironie de la situation, c'était qu'il était le plus innocent des deux. Enfin, innocent, c'était vite dit. Il n'était pas en reste quand il s'agissait de vendre de la drogue à des gosses ou tabasser les autres. Là, dans le cas de l'incendie criminel, il n'avait rien fait sur le coup. C'était un peu injuste mais c'était lui ou Gabriel. Et Gabriel avait fait son choix. Il choisissait sa survie en priorité. Ce fut pour cette raison qu'il garda le silence. L'autre se faisait embarquer à sa place, tant mieux. Lui, il pouvait visiblement retourner à ses affaires puisque Silk disait qu'elle allait terminer sa pizza. Il dissimula son sourire et hocha la tête, malgré la remarque sur le teint pâle qu'il avait. Il garda sa langue dans sa poche. Il venait quand même d'éteindre un putain d'incendie tout seul - bon okay, c'était lui qui l'avait commencé - et il était en manque. Alors forcément qu'il était un peu pâlot. Mais voilà, il pouvait s'estimer heureux qu'elle lui laisse la possibilité de se barrer. Parce que c'était ça, hein ? Pas un coup fourré à la con ? Il se méfiait un peu, à vrai dire. Pas qu'il n'avait pas confiance mais quelques instants auparavant, elle voulait le foutre en taule.
Il recula d'un pas, puis deux, sans quitter Silk des yeux. Oh, oui, il était méfiant. C'est le meilleur moyen de survivre dans le milieu. Il lança « Bon bah... Ciao ? » Il devait s'éloigner, vite. Avant qu'elle ne change d'avis. Et se planquer quelques jours aussi. Parce qu'il n'était pas certain que Flash allait vraiment apprécier qu'il ait foiré son coup. Et il ne savait pas quand il pourrait refoutre le feu à ce maudit entrepôt à nouveau. Il avait intérêt à se faire tout petit pendant un petit moment. Quitter la ville, peut-être ? Il aviserait. Il verrait bien. Avec un peu de chance, l'autre se montrerait compréhensif, non ? Mais oui. Mais bien sûr. Quelle idée. Il secoua la tête avant de s'éloigner pour de vrai. Laissant derrière lui Silk, cet entrepôt à la con et se dirigeait vers des problèmes bien plus gros qu'il ne l'avait imaginé. Sans le savoir.
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with fire and silk {Cindy&Gabriel}
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