✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Invité
Invité
Dim 14 Mai - 16:30
"Mr. Blue Sky"
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
C’est le week-end et, comme souvent, Poppy fait une sortie entre filles avec quelques-unes de ses copines de l’école de danse. Cette fois, le groupe de filles a décidé d’aller à la patinoire comme elles le font très régulièrement. Elles s’amusent à faire des figures pas toujours très réussies et finissent souvent les fesses sur la glace à éclater de rire parce qu’il faut tout de même avouer que les chutes donnent toujours quelque chose de drôle. La soirée a bien commencé et la jeune femme s’amuse comme une folle. Malgré le monde, la patinoire ayant visiblement du succès ce soir-là, le petit groupe d’amis a de la place à revendre pour ses expérimentations de patinage artistique. Au fil et à mesure des glissades, la brunette remarque un brun qui lui tape dans l’œil. Il est beau et a l’air avenant et gentil, puis il a ce petit quelque chose qui fait qu’elle le regarde à plusieurs reprises et parfois même malgré elle. C’est le lot de beaucoup de jeunes femmes que de flasher de cette manière sur de parfaits inconnus et Poppy ne fait pas exception à la règle. Elle en va d’ailleurs jusqu’à en parler à l’une de ses amies. « Regarde le brun là-bas, il est trop beau. » Inès se tourne dans la direction que vient de lui montrer Poppy en toute discrétion. La jeune femme affiche un sourire malicieux aux lèvres alors qu’elle répète, haut et fort, comme un enfant le ferait dans la cour d’école. « Haaaan Poppy elle a flashé sur un gars ! » Le visage de la danseuse se teint instantanément de rouge. Elle s’en veut déjà d’avoir osé dire à Inès qu’elle trouve le garçon beau. Elle aurait dû le voir venir entre mille. Poppy essaie pourtant de noyer le poisson dans l’eau. « Shhhh. » Patricia et Lola les rejoignent alors en quelques glissades et se stoppent juste à côté des deux filles.
C’est alors le début du pire des scénarios pour Poppy. Patricia et Lola ont dû entendre Inès car elles ont le même sourire que celle-ci alors qu’elles demandent. « De quoi ? Poppy a flashé sur un gars ? Lequel ? Lequel ? » Et à Lola de répéter à son tour. « Oui lequel ? » Poppy le sent pas du tout, mais genre pas du tout, qu’est ce qu’il lui a pris de le dire à Inès à la base ? La jeune femme les regarde faire et a vraiment peur que leur manque de discrétion n’éveille les soupçons. « Les fiiillles. » Ses craintes sont alors confirmées car Inès s’exclame en pointant, sans aucune gêne, le brun du doigt. « C’est lui là-bas regarde ! » Toutes les têtes se tournent vers le garçon et Poppy voudrait trouver un trou dans lequel se cacher. Le pire est que de petits cris stridents se font entendre alors que les filles y vont de leurs commentaires. « Ah oui c’est vrai qu’il est beau ! » Patricia se retourne vers Poppy. « Trop ! Poppy t’as l’œil toi ! » Inès se retourne à son tour vers Poppy et lui fait un clin d’œil. « C’est clair ! » Lola se retourne aussi, non pas vers Poppy, mais vers ses deux autres comparses. Elle a quelque chose en tête et ça se voit. « Venez, on va lui arranger le coup ! » Poppy entend ça et elle est mortifiée. « Hein ? Quoi ?! » Elle les regarde sans y croire. Elles ne seraient tout de même pas capables de faire ça, hein ? « Ouais ! » Poppy regarde Patricia et n’en croit visiblement pas ses oreilles. Dans quel monde elles vivent ? Dans quel monde on fait caaa ? Mais c’est quoi ces copines traitresses là ? « Mais non... » Lola est visiblement amusée de la réaction de Poppy qui se décompose à vue d’œil. « Oh que si ma belle ! » Inès la prend dans ses bras, comme pour la réconforter alors qu’elle ne cède pas d’un poil sur leur plan à venir. Poppy, qui aime généralement les câlins, ne s’en sent pourtant pas mieux pour autant. « Oui sinon il se passera jamais rien. » Inès s’éloigne et laisse Poppy seule avec son désespoir (j’exagère je saaais). « Mais… » Patricia confirme alors avec le sourire les propos d’Inès. « C’est sûr, t’es trop timide ma Poppyette. » Poppy, les regarde et tente une dernière fois de leur faire oublier leur nouvelle mission du jour. « Non mais c’est pas grave, allez on retourne… » Ses trois copines s’en vont en direction du brun et la laisse là avant même qu’elle ait pu finir sa phrases. « …patiner. » Vite donnez-lui un trou où se cacher ! Ça devient urgentissime là !
Les trois copines patinent jusqu’au garçon et elles n’hésitent pas le moins du monde à l’aborder. Elles lui sourient toutes les trois et le salut toutes en même temps. « Hey salut ! » « Hey. » « Salut ! » Ca doit être impressionnant de voir trois jolies filles venir comme si de rien n’était pour faire la papote et pourtant elles ne lui laissent presque pas le temps de répondre. « On t’avait jamais vu ici avant. » « Non. » « Et on vient souvent pourtant. » C’est une entrée en matière, parce qu’elles peuvent pas directement le jeter sur leur copine Poppy qui les regarde faire de loin sans rien pouvoir y faire. Maintenant qu’elles ont sauvé les meubles, elles peuvent mettre les pieds dans le plat et elles n’hésitent pas le moins du monde. « Mais c’est pas pour ca qu’on vient te voir en vrai. » « Oh non. On vient juste te dire un truc. » « T’as tapé dans l’œil de notre copine. » Leurs sourires s’étirent alors qu’elles se retournent dans la direction de Poppy pour la pointer du doigt sans aucune gêne. « C’est elle. » « Poppy. » « Elle te trouve trop beau. » Poppy, à quelques bons mètres de là, les voit se tourner vers elle une à une pour finir par la pointer du doigt. Elle comprend instantanément ce que ca veut dire et est vraiment ultra-gênée. Ses joues sont plus rouges que jamais. « Oooh la honte. » Elle se facepalm et se retourne pour leur tourner le dos et se faire plus petite possible. Elle aurait mieux fait d’organiser une soirée tranquille avec Charlie plutôt que de venir ici avec ce trio de tarées sans complexes.
Code by Sleepy
Sean Caglar
Humain
More about you :
Acting on your best behaviour
Turn your back on mother nature
Everybody wants to rule the world
Codename : Black Flag
Pouvoirs : A part celui d'être une épine dans le pied de tout le monde, Sean n'a aucun pouvoir. C'est simplement quelqu'un qui sait manier les mots, qui s'en sert pour parvenir à ses fins.
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
Son regard sonde le gradin d’en face. Au bout de quelques instants, ses pupilles noisettes s’arrêtent. Il est là, en train de discuter avec un autre homme, plus âgé. Entourés d’adolescents venu passer le temps et de gens qui ont improvisés une sortie en famille, Kurt passe inaperçu, à l’autre bout de la patinoire. On lui a confié une mission de surveillance, il ne sait pas trop pourquoi. Peut-être que quelqu’un a enfin décidé de cesser de le faire courir dans les couloirs pour qu’il joue au pigeon voyageur. Ce n’est pas sa première mission sur le terrain, non. Il en a déjà eu, mais jusque là, il a toujours été encadré parce qu’il était un bleu. C’est sa première vraie mission tout seul. Comme un grand. Et il donne toute son énergie pour la réussir. Il doit prendre ce type en filature, voir à qui il parle, où il se rend. Récolter diverses informations sur ses déplacements et ses contacts. Il peut le faire, sans le moindre problème. Il sait se montrer discret quand il veut. Quand il le veut. Son regard part à nouveau vers la glace, bondée. Des gens s’amusent, rient, tombent lourdement sans la moindre grâce et Kurt les observe quelques instants avant de reporter son regard vers le type qu’il doit filer. Après avoir passé l’après-midi à le suivre, il se demande bien ce qu’il a bien pu faire pour attirer l’attention du SHIELD sur lui. Il a l’air d’un bonhomme avec la vie la plus ennuyeuse du siècle. Il soupire en laissant son menton reposer sur sa paume tandis qu’il est accoudé à la rambarde qui délimite la piste. Il y a plus distrayant comme activité. Beaucoup plus distrayant que de rester là à faire le planton, sans pouvoir bouger de sa place de peur d’attirer les soupçons. Kurt se gratte la tête et regarde encore une fois du côté des patineurs.
Des petits regards en coin plus tard, il se dit que décidément, c’est bien chiant, la filature. Et que c’est pas étonnant que ce soit à lui qu’on ait confié ce genre de mission. Il regarde ses mains, repousse des mèches, soupire encore, se replace contre la rambarde et distribue des sourires à une blonde qui passe régulièrement. Cette dernière lui sourit en retour, sans avoir conscience qu’elle est son alibi. En la regardant ainsi et en lui souriant de cette manière, Kurt brouille les pistes. Quelqu’un, sur les gradins, qui attardera son regard sur lui, ne verra qu’un jeune homme qui est venu admirer sa ravissante amie blonde en train de faire des ronds sur la glace. Au fond de lui, il espère que la fille ne viendra pas lui parler à la fin, car il voit mal comment il peut justifier tous les sourires charmeurs qu’il lui lance depuis tout à l’heure. Elle est jolie, bien sûr, mais ce n’est pas son genre.
Et alors qu’il ne l’a pas vu venir, trois filles fondent sur lui. Littéralement. Elles se matérialisent à gauche de son champ de vision, l’obligeant à tourner la tête vers elles d’un air interrogateur. Elles le saluent, leur trois voix à l’unisson et Kurt est surpris. Il jette un rapide regard vers le mec qu’il est censé surveiller avant de revenir vers les trois inconnues et de leur répondre un « Salut ? » hésitant. Mais Kurt est d’un naturel souriant, donc ce n’est pas étonnant de voir ses lèvres s’étirer pendant que des mots sortent de sa gorge. L’une d’elle lui dit qu’elles ne l’ont jamais vu avant, l’autre confirme et la troisième dit qu’elles viennent souvent. Un sourcil froncé, Kurt cherche quelque chose à dire. Il se racle la gorge. « On dirait que je suis découvert.» Il se met à rire en repoussant une mèche sombre qui a choisi cet instant pour venir se placer devant ses yeux. « C’est la première fois que je viens, oui. » Il se fait violence pour ne pas tourner les yeux vers sa cible et se replace différement, de façon à avoir les quatre protagonistes dans son champ de vision. Les trois filles et le gars. Elles ne lui laissent pas le temps de souffler, non. Elles reviennent à la charge. Kurt écoute ce qu’elles ont à dire, manquant de s’étouffer devant la situation. Impossible de savoir qui est le plus gêné entre la dénommée Poppy que ses amies viennent de balancer avec une très grande subtilité ou Kurt, qui n’a pas vu ça venir et qui ne sait plus où se mettre. Au bout de quelques secondes de silence, il déglutit et articule un « Ah oui ? » avant de regarder en direction de la jeune femme qu’elles désignent. Elle le voit, se porte une main au front et se retourne. Okay. D’accord. C’est sans doute plus gênant pour elle, en fait. « Elle est jolie. » dit Kurt malgré lui avant de secouer la tête pour se reprendre, de peur de déclencher l’hilarité des trois comparses. Le visage de Poppy lui dit quelque chose. Comme s’il l’a déjà vu avant. Mais impossible de savoir où. Il cherche dans sa mémoire un indice pouvant lui dire où il l’a déjà aperçu. « Elle s’appelle comment, exactement ? Enfin, son nom de famille, c’est quoi ? » Il a conscience que sa demande peut paraitre étrange alors il précise, en souriant aux trois filles qui deviennent son nouvel alibi. « J’ai l’impression de l’avoir déjà vu, c’est pour ça. » Entre deux d’entre elle, il aperçoit sa cible qui ne bouge pas mais qui fixe la piste avec ennui, visiblement dans l’attente de quelque chose.
Code by Sleepy
Invité
Invité
Lun 12 Juin - 22:26
"Mr. Blue Sky"
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
Elle n'arrive pas à leur tourner le dos bien longtemps. Poppy n'est pourtant pas en compagnie de ses copines, à parler au beau brun, si bien qu’elle ne suit de toutes manières pas leur conversation, mais elle ne peut pas se résigner à les quitter des yeux. Elle s'attend à tout et ce avec une certaine anxiété. À ce que le garçon s'en aille, à ce qu'elles lui sautent dessus, à ce qu'ils la plantent tous là... Oui tout est possible, même le moins probable et le fait de ne pas savoir ce qu'ils se disent n'est pas pour la rassurer. Elle meurt d'envie de savoir à quel point elles ont gaffé... Elles ne seraient pas allées jusqu'à dire au jeune homme qu'elle le trouve « trop beau » tout de même ? Non, elles ne feraient jamais ça... Ou plutôt si, c'est complètement leur genre. Mon dieu, c'est une catastrophe. Il va la prendre soit pour une dingue, comme les trois autres, soit pour une adolescente neuneu pas capable de se débrouiller toute seule. C'est le cas oui, mais il n'a pas à découvrir ce point-là dès le début. C'est la honte. Totalement la honte mais ce n'est presque pas le pire. No, le pire c’est que c'est complètement grillé avec lui, c'est sûr.
Pourtant, ses trois amies, certes folles mais tout de même balaises en arrangeage de coup, ne réussissent pas si leur affaire. Elles ont de la chance surtout, parce que Kurt est quelqu'un de sympa mais aussi parce qu'il entre un peu dans leur jeu. Alors qu'elles pointent du doigt une Poppy mortifiée de honte, et balancent sans complexe le fait qu'elle le trouve mignon, le jeune homme regarde dans la direction indiquée presqu'avec curiosité. « Ah oui ? » Les trois acolytes affichent un grand sourire, trouvant la réaction du jeune homme encourageante et elles ne sont pas au bout de leur surprise à ce niveau-là. Il ne le fait sûrement pas exprès mais le brun laisse échapper un : « Elle est jolie. » qu'elles n'ont pas vu venir. Les trois comparses se regardent et se retiennent difficilement de glousser. C'est super bien parti pour leur Poppy d'amour et ça les met visiblement en joie. Elles n'ont même plus rien besoin de faire, le brun semble vouloir en savoir plus sur leur poulain, leur championne, celle qu'elles ont bien décidé d'aider en faisant ce qu'elle ne ferait jamais : mettre les pieds dans le plat. « Elle s’appelle comment, exactement ? Enfin, son nom de famille, c’est quoi ? » C’est un peu bizarre comme question mais ça ne les dérange pas plus que ça. Il faut dire qu'elles ont tendance à oublier que Poppy est passée à la télé, dans une émission très suivie qui plus est. Pour elles, Poppy est une fille comme les autres et non l’une des candidates de « So you think you can dance ». « J’ai l’impression de l’avoir déjà vu, c’est pour ça. » Ce petit ajout de rien du tout leur fait comprendre pourquoi il pose cette question. Les filles se regardent à nouveau, visiblement ravies de la tournure des événements. Patricia murmure quelque chose aux oreilles des deux autres, qui acquiescent vivement de la tête le tout en gloussant à nouveau. Elle file ensuite sans un mot en direction de Poppy. Les deux autres se tournent alors vers le jeune homme et répondent à sa question avec plaisir. « C'est poppy Coleman. » Et c'est là qu'elles enclenchent le mode « notre copine est trop forte et trop belle, elle est célèbre et elle le mérite tellement », mode pas facilement applicable dans la vie de tous les jours ce qui fait qu'il est rarement activé de manière générale, mais elles le maitrisent pourtant à merveille. « T'as du la voir à la télé, elle passe dans « So you think you can dance » ! » Inés se tourne vers son amie, tout en déviant légèrement le sujet de conversation. Les amies de Poppy, Charlie la première, sont ses premiers fans. La danseuse les adore pour ça parce qu'elles sont d'un soutien tout simplement infaillible et que ça l'aide énormément. Elle ne pouvait pas rêver mieux comme fan club. « J'espère qu'elle va gagner. » Et Lola se tourne à son tour vers son amie. Elle hoche de la tête, visiblement d'accord avec elle. « Oui, ca serait trop bien ! » Elles se souviennent ensuite du jeune homme qu'elles ont abordé quelques minutes plus tôt. Elles ne veulent pas qu'il pense qu'elles disent ça juste parce qu'elles tentent d'arranger un coup entre eux deux, même si c’est complétement et très évidemment le cas. « Et on dit pas ça juste parce que c'est notre copine hein. » Et juste pour être sûr, Inés ajoute. « Elle est vraiment super douée. » Merci les filles, vous êtes folles mais si adorables !
Pendant ce temps le troisième membre de ce trio infernal patine jusqu'à Poppy qui la regarde faire, un peu soulagée de ne plus vivre tout ça de loin. La brunette meurt d'envie de savoir ce qu'ils se sont dit et, quand son amie est assez proche, elle lui demande en chuchotant, comme si le brun pouvait l'entendre alors qu'ils sont à 20 bons mètres l'un de l'autre. « Vous lui avez dit quoi ? » Patricia, tout sourire, ne lui répond rien, à la place elle lui attrape le bras et commence à la tirer en direction du petit groupe. « Poppy, viens allez ! » La danseuse tente de résister un peu, mais elle n'a pas vraiment envie de s'afficher encore plus devant toute la patinoire. Elle avance donc à contre cœur et tente la méthode verbale pour dissuader son amie. « Oh non, non, non, non. » Elle a beau dire autant de « non » qu'elle veut, Patricia ne lui laisse visiblement pas le choix. Pour le coup elle a un très bon argument qu'elle n'hésite pas à donner à Poppy. « Si, si, si, si, si ! Il a l'air sympa ! En plus il a dit que tu étais jolie. » La danseuse, surprise, forme un joli rond avec sa bouche, n'en revenant pas de ce que vient de lui dire son amie. Elle regarde le brun et sourit malgré elle, d'un petit sourire timide mais qui suffit à éclairer son visage. « C'est vrai ? » Elle se tourne vers son amie qui hoche de la tête en gloussant, se moquant au passage un tout petit peu de l'air surpris de Poppy. « Mais oui, si je te le dis ! » Il ne lui en faut pas plus et elle se laisse entraîner vers le petit groupe même si elle n'en mène vraiment pas large. Poppy a toujours été d'une timidité attendrissante.
À peine arrivée, ses trois amies se font la malle, comme ça, en deux secondes et d'un comme un accord. « On vous laisse! » « Oui ! » « À toute ! » Poppy tente de les retenir mais c'est peine perdu, les fourbes sont bien trop rapide. Elle se retrouve donc là, seule, comme une débile, devant le jeune homme qui est encore plus craquant de près que de loin. Elle rougit malgré elle, regarde le sol glacé et joue avec les manches de son sweat, visiblement trop timide pour avoir une attitude vraiment détendue. « Je... » Elle a une petite voix douce et mal assurée sur le coup. Elle ne sait pas trop quoi lui dire... Les filles auraient dû lui laisser des instructions avant de partir. « Désolée pour les filles. » Poppy lève les yeux vers le jeune homme et tente un petit sourire gêné. « Elles sont sympas mais un peu fofolles. » Elle esquisse un petit rire alors qu'elle se dit qu'il n'a sûrement pas besoin qu'elle lui dise ce dernier point, il a du s'en rendre compte tout seul. « Moi c'est Poppy... et toi ? » C'est un bon commencement de discussion ça non ? Non ? Bon peut être pas mais c’est tout ce qu’elle a trouvé sur le coup.
Code by Sleepy
Sean Caglar
Humain
More about you :
Acting on your best behaviour
Turn your back on mother nature
Everybody wants to rule the world
Codename : Black Flag
Pouvoirs : A part celui d'être une épine dans le pied de tout le monde, Sean n'a aucun pouvoir. C'est simplement quelqu'un qui sait manier les mots, qui s'en sert pour parvenir à ses fins.
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
Kurt a beau chercher, il ne sait pas comment il en est arrivé là. A se retrouver avec trois filles qui le regardent tout sourire pour lui arranger un coup avec leur copine. Copine très jolie, en passant. Il réfléchit, se remue les méninges mais non, il ne voit pas. Le type qu’il surveille n’a toujours pas bougé. Il attend. Putain, mais qu’est-ce qu’il attend, exactement ? Depuis qu’il est là, il n’a pas bougé, se contentant de marmonner quelques mots à l’oreille de son comparse et de rester immobile à scruter la piste. Kurt n’aime pas ça. Mais alors pas du tout. Il sent que quelque chose se trame mais il n’a aucune idée de ce que ça peut bien être. Et ça l’angoisse un peu. Il revient sur les trois filles, qui sont maintenant plus que deux vu qu’une a filé pendant qu’il regardait ailleurs. Elles répondent à sa question précédente. Poppy Coleman. Un joli nom. Mais il ne sait toujours pas où il a bien pu la voir. Surtout que vu l’air fier des trois amies de la dénommée Poppy, il semblerait qu’elle ait une certaine notoriété. Mais ses souvenirs sur le sujet sont flous. Tout ce qu’il sait, c’est qu’elle a un visage familier. Et il comprit pourquoi.
Elle est passée à la télé. Dans une émission que Kurt ne regarde pas forcément mais sur laquelle il lui arrive de tomber de temps en temps, quand il zappe en quête d’un programme sympathique devant lequel s’abrutir. Il cherche dans sa mémoire à quel moment il avait bien pu la voir, mais c’est trop encombré d’images diverses de l’émission pour qu’il puisse trouver exactement quand et à quel moment. Tout ce qu’il sait, maintenant, c’est qu’elle est dans cette émission et donc qu’elle pratique la danse. Son regard passe d’une fille à l’autre, pendant qu’elles sont en train de lui vanter les mérites de leur amie. Il hausse les sourcils, avec un petit sourire surpris. Il assiste à une scène des plus étranges. Il n’assiste pas, il y participe, malgré lui. Et en voyant la troisième fille revenir avec Poppy, il commence à craindre d’attirer l’attention sur lui. Trop de monde autour de lui pour être assez discret. Il garde ses yeux rivés sur les filles, adresse un sourire qui se veut rassurant et désolé à la fois à Poppy, tout en se faisant violence pour ne pas lever les yeux vers le type qu’il est censé surveiller. De toute manière, il est positionné de façon à ce que s’il bouge, il s’en aperçoive. Mais l’inverse est vrai. Il est bien trop exposé, maintenant, il en a conscience. Après, ça peut jouer en sa faveur. Après tout, en étant à la vue de tous, il ne peut pas attirer trop les regards vers lui, si ? Ça, ça marchait quand il était tout seul dans un coin, cette option. Maintenant qu’il a quatre filles autour de lui et dont trois qui sont tout sauf discrètes…
Heureusement pour Kurt et malheureusement pour Poppy, les amies de cette dernière décident de les laisser seuls. La technique de base d’entremetteur que Joshua a tendance à lui faire quand ils sortent, comme si Kurt en a besoin. Il ne peut que compatir avec le sort de la jeune femme, qui ne sait plus où se mettre. Il trouve ça touchant. Le visage de Poppy forme un ensemble harmonieux pour les yeux et Kurt reste un homme - jeune, certes - donc il ne peut qu’apprécier le joli spectacle qu’il a sous les yeux. Il se mordille la lève en se retenant de rire devant la gêne monstrueuse de Poppy. Kurt n’a jamais été quelqu’un de timide avec les filles. Ça a d’ailleurs joué contre lui plus d’une fois. Il est charmeur sans même s’en rendre compte. Devant les excuses de la jeune femme, il hausse les épaules, souriant toujours. « J’ai le même modèle en meilleur ami, donc je comprends tout à fait. Tu n’as pas à t’excuser. » Joshua doit avoir les oreilles qui sifflent. Il aime son meilleur ami, malgré tout. Malgré ce genre de coup foireux. La voix de Poppy résonne encore une fois et elle lui dit son prénom avant de lui demander le sien. Et il répond, de bon coeur, sortant pendant une seconde de ses pensées le gars qu’il surveille depuis tout à l’heure. « Je m'appelle Kurt. Et oui, c’est la première fois que je viens ici. Tes amies m’ont demandé tout à l’heure. Tu viens souvent d’après ce que j’ai compris ?» Il ne sent pas gêné par la situation, malgré la façon dont il s’est retrouvé impliqué dedans sans vraiment le vouloir. Il replace une mèche de cheveux qui vient se loger entre ses deux yeux. « Donc, tu fais l’émission, c’est ça ? J’avoue que je regarde pas trop. La télé, c’est pas trop mon truc, je préfère le cinéma.» Ta gueule, Kurt. Il se racle la gorge et se repositionne, pour être pleinement face à Poppy. S’il commence à ne parler que de lui, c’est foutu. Et surtout, s’il commence à draguer alors qu’il est censé être en mission, ça va pas super bien se passer pour lui. Il se fiche une baffe mentale mais il ne peut pas s’empêcher de sourire devant Poppy. Dès qu’il y a une représentante du sexe féminin dans son viseur, de toute façon, il ne peut pas s’empêcher d’agir ainsi.
Code by Sleepy
Invité
Invité
Lun 10 Juil - 16:34
"Mr. Blue Sky"
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
Poppy se tient devant lui et elle ne peut faire autrement que d'avoir cette posture timide bien qu'un sourire trahisse le plaisir qu'elle prend à parler au brun. Il n'y a pas à dire, ses copines sont peut-être folles mais Poppy est tout de même bien contente de les avoir. Sans elles, la danseuse serait encore en train de le mater de loin sans oser lui parler. Et pourtant la voici là, devant ce jeune homme qui la fait déjà fondre en un sourire. Alors certes, elle n'est pas assurée, comme bien souvent avec des gens qu'elle ne connait pas, mais elle a l'occasion de plus en savoir sur lui et c'est au final tout ce qu'elle demande. Pourtant la première chose qu'elle lui dit est des excuses parce que c'est vrai que la manière de faire de ses copines n’est pas très conventionnelle et carrément pas subtil pour le coup. Ça n'a pas l'air d'avoir choqué le jeune homme mais il est peut être juste un très bon comédien. « J’ai le même modèle en meilleur ami, donc je comprends tout à fait. Tu n’as pas à t’excuser. » Poppy lâche un léger rire quand il lui apprend bien connaître l'embarras que peuvent provoquer des amis. À vrai dire la meilleure amie de Poppy, Charlie, ne lui aurait surement jamais collé l'affiche de cette manière même si elle ne serait surement pas non plus parvenue au même résultat. Charlie n'en est pourtant pas moins que la meilleure à ses yeux mais c'est vrai que sur ce point-là, ni l'une ni l'autre n'est très courageuse.
Elle se présente et s'attend un peu à ce qu'il en fasse de même. La danseuse se demande comment il s'appelle et a hâte de coller un prénom à ce visage souriant. Il la met à l'aise tout de suite, avec son côté avenant et décontracté ce qui est le bienvenue. Elle, qui est timide, est particulièrement réceptive aux bonnes ondes qu'il propage autour de lui. « Je m'appelle Kurt. Et oui, c’est la première fois que je viens ici. Tes amies m’ont demandé tout à l’heure. Tu viens souvent d’après ce que j’ai compris ?» Elle le regarde et sourit bêtement, contente qu'il s'intéresse à elle de cette manière. C'est une question toute bête mais c'est un début et il ne lui en faut pas plus pour se jeter dans la conversation. « Oui, on s'amuse toujours bien ici. On sait presque faire des figures et puis il y a des chutes mémorables, c'est toujours drôle ça. » Les chutes ne sont clairement pas le plus stylé en patinage mais c'est souvent pour ça qu'elles éclatent de rire ici. Certes elles ressortent avec plein de bleus partout, parce que la glace bah c'est super dur duuh, mais il en faut bien plus que ça pour arrêter ces filles qui sont de vraies dures à cuire au final. Bon peut être pas de vraies, mais tout de même, il en faut plus que ça pour les empêcher de revenir. Et puis elles finissent toujours par papoter autour d'un chocolat chaud et Poppy adore ce moment-là.
Elle n'est pas très douée pour mener la conversation, tout du moins pas quand elle ne connait pas son interlocuteur. De surcroît le grand brun l'intimide un peu, parce que lui a l'air naturellement à l'aise, qu'il a l'air gentil puis surtout... il est tellement beau quoi ! (=>) Heureusement le silence ne s'installe pas longtemps. Une nouvelle fois le jeune homme s'intéresse à elle, ce qui lui fait vraiment plaisir, et il lui demande : « Donc, tu fais l’émission, c’est ça ? J’avoue que je regarde pas trop. La télé, c’est pas trop mon truc, je préfère le cinéma.» Les filles lui ont déjà raconté sa vie à priori. C'est un peu bizarre mais le fait qu'il veuille en savoir plus est plutôt réconfortant pour la peine. Poppy, qui n'aime pas trop être le centre de l'attention, rebondit pourtant sur la dernière partie de l'intervention du brun. Il faut dire qu'elle aussi est fan de cinéma. Elle aime les films romantiques, drôles mais aussi un peu d'action... tous les styles en fait, sauf les films d'horreur. Quand elle en voit un elle doit immédiatement compenser avec un bon vieux Disney si elle veut éviter de cauchemarder toute la nuit qui s'ensuit. Oui, elle est complétement peureuse.
Son sourire se fait un peu plus grand alors que son enthousiasme naturel commence à prendre le pas sur sa timidité. « Ah oui ? C'est sûr qu'un bon film c'est plus distrayant que les programmes à la télé. J'en ai vu plein quand je travaillais dans un cinéma, c'était trop bien. » Elle est un peu nostalgique de ce boulot d'ailleurs. Ça n'a jamais été qu'un travail d'appoint mais il était agréable par bien des aspects. Puis ça lui a servi de cordon de sécurité pendant toute une année. Maintenant elle n'a rien pour la retenir si elle rate SYTYCD (putain c’est long comme sigle) mais comme on dit si bien : la chance sourit aux audacieux. « Mais oui je participe à une émission de danse, j'espère que je serais pas éliminée trop tôt. Enfin, c'est pas grand chose. » Elle minimise un peu l'impact que peut avoir l'émission auprès du public. Celle-ci est plutôt connue et très regardée à vrai dire. Mais Poppy a eu l'impression que ça n'intéresserait sûrement pas Kurt, voire pire, qu'il trouverait surement ça bête ou superficiel. Elle n'a pas envie qu'il pense ça d'elle dès les premières minutes. Naturellement, elle détourne alors le sujet de conversation vers lui alors qu'elle vient de réaliser quelque chose de tout bête. « Tu es venu tout seul ? » Accompagnant le geste à la parole, Poppy regarde autour d'eux, comme pour s'assurer qu'elle n'accapare pas Kurt alors qu'il devait passer la soirée avec quelqu'un d'autre. Non pas qu'elle ne veuille pas discuter plus amplement avec lui mais elle ne voudrait pas le déranger non plus. Ceci dit, elle espère quand même que leur échange durera encore un peu.
Code by Sleepy
Sean Caglar
Humain
More about you :
Acting on your best behaviour
Turn your back on mother nature
Everybody wants to rule the world
Codename : Black Flag
Pouvoirs : A part celui d'être une épine dans le pied de tout le monde, Sean n'a aucun pouvoir. C'est simplement quelqu'un qui sait manier les mots, qui s'en sert pour parvenir à ses fins.
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
Elle est vraiment craquante. Et Kurt a de bons yeux. Il en oublie presque qu’il est en mission pendant qu’il fait son numéro de charme à Poppy sans même s’en apercevoir. Un petit sourire, un mouvement de tête et Kurt devient le Don Juan qui s’ignore. Un manège habituel qui ne manque jamais de faire rire Joshua quand il y assiste. Et tout cela en observant les mimiques de Poppy, sa façon de bouger, de sourire timidement. Ouais, clairement, elle est plus que craquante. Et quelque part, il est flatté de lui avoir tapé dans l’oeil. Il n’est pas en train de rouler des mécaniques mais il n’en est pas loin. Ça ne fait pas le moindre mal à son égo.
Les mots qui sortent de la bouche de Kurt ont l’air tellement… simples. Des formules banales à souhait qu’on sort à quelqu’un qu’on vient juste de rencontrer. Seulement, le jeune agent s’intéresse vraiment à ses interlocuteurs. Il le fait de façon à ce que même s’il s’en fiche de la personne en face de lui, l’échange semble cordial. Et avec Poppy, il ne s’en fiche pas du tout. Il prend même énormément de plaisir à entendre sa voix. Il regarde bien moins souvent en directement du type qu’il est censé surveiller, bien trop occupé à faire les yeux doux à la jolie danseuse. Il regarde quand même, mais avec moins d’attention. Juste pour s’assurer qu’il ne bouge pas. Poppy est l’alibi parfait et il s’en veut un peu de l’utiliser comme ça. Surtout qu’il l’apprécie d’emblée. Il ne sait pas trop ce qui l’a poussé à dire qu’il préférait le cinéma à la télévision, surtout alors qu’il parlait de l’émission de Poppy. Une maladresse so Kurt. Heureusement pour lui, la jeune danseuse ne semble pas lui en tenir rigueur.
Son intérêt pour elle redouble quand elle lui dit avoir travaillé dans un cinéma. Son sourire s’élargit. « Ah oui ? Quand j’étais gamin, ça me semblait le job idéal, de bosser dans un cinéma. Enfin, j’ai grandi avec des tas de vieux films en noir et blanc et… » Il se met à rire un instant avant de reprendre. « C’est un domaine qui me passionne pas mal. » Pas mal. Mais bien sûr. Kurt peut devenir intarrissable si on le lance sur le sujet. S’il n’était pas devenu agent du SHIELD, il aurait probablement fait des études sur le cinéma. Il y songe toujours, dans les mauvais jours à l’organisation. Rendre son insigne et reprendre ses études. Mais il sait que ce sont juste des mauvais jours et qu’il serait stupide de tout remettre en question juste pour une mauvaise journée. Surtout après tous les efforts qu’il avait mis dans l’objectif de travailler au SHIELD.
Quand Poppy reprend la parole, Kurt continue d’écouter, toujours avec intérêt. Elle espère ne pas être éliminée trop vite, qu’elle dit. Si elle est aussi douée que ses amies le prétendent, nul doute qu’elle ira loin dans l’émission. « De ce que je sais, parce que c’est pas non plus le genre d’émission sur lequel je m’attarde, même si tu ne finis pas en grande gagnante de la saison, si tu as du talent, tu vas crouler sous les propositions. » Il tente de réfléchir pour lui donner un exemple, mais il n’en a pas. Sa connaissance des télé-crochet est très limitée. « Enfin, tu vois ce que je veux dire, tu es dans le milieu. Et moi, je ferais mieux de me taire... » ajoute-t-il d’une petite voix en baissant la tête. C’est pas possible. Faut vraiment qu’il apprenne à se taire. La question de Poppy lui offre un salut et il s’y jette à corps perdu pour rattraper ce qu’il pense être une énième maladresse. « Ouais, je suis venu seul. » Il secoue la tête en riant. Il va passer pour le type qui va stalker des filles à la patinoire. « Enfin, quelqu’un devait me rejoindre mais cette personne m’a fait un faux plan. Donc maintenant que je suis là… » Il hausse les épaules d’un air nonchalant pour renforcer sa couverture. « Autant en profiter pour regarder les gens faire un truc que je serais incapable de faire. » Il rit à nouveau, se demandant s’il n’est pas en train d’en faire trop. « J’ai jamais été doué sur la glace. Je me casse la figure dès que j’ai des patins et c’est ridicule. » Là, il est à cent pour cent honnête. Le patin à glace est une discipline qu’il évite pour la simple et bonne raison qu’il se paie une gamelle conséquente à chacune de ses tentatives. Autant ne pas trop forcer. Il ne peut plus se permettre de se fêler les côtes ou de se déboîter une épaule comme ça, de façon stupide. Il préfère laisser ce genre de blessure pour les missions. C’est tout de suite moins ridicule.
En parlant de mission, il lève les yeux vers le gars qu’il doit surveiller et s’aperçoit qu’il a bougé. Son sourire s’efface et il lance des regards partout autour de lui pour le trouver. Merde. Voilà ce qui arrive quand on se laisse distraire par un jolie minois comme celui de Poppy. Il craint d’avoir foiré la mission en laissant le gars disparaitre mais il lui suffit de quelques secondes pour le retrouver. Il s’est rapproché du bord et s’adresse à une autre personne. Okay, trop suspect. Après une dizaine de minutes sans bouger, son unique mouvement est celui-ci. Kurt se décale de nouveau pour le garder dans son champ de vision et Poppy aussi. Il doit avoir l’air de lui parler et de ne pas se soucier de Type Suspect. Mais son manège finit probablement par attirer l’attention de la jeune danseuse. « Enfin, tout ça pour dire que ouais, je suis venu seul, du coup. » On sauve les apparences comme on peut.
Code by Sleepy
Invité
Invité
Dim 24 Sep - 18:03
"Mr. Blue Sky"
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
C'est étonnant, mais elle est rapidement à l'aise. Pourtant Poppy est timide en plus d'être un peu impressionnée par ce charmant jeune homme. Mais il a quelque chose de chaleureux et spontané qui fait qu'elle se détend dès qu'ils commencent à parler cinéma. Pourtant, ils dérivent totalement de la question de base, qui la concernait elle, mais ce n'est pas plus mal parce que Kurt a vraiment l'air plus emballé par les grands écrans que par les petits. Ça paraît normal, c'est peut être un délit de genre, mais une émission de danse, ça ne doit pas vraiment intéresser un mec comme lui. C'est surement trop superflu, même si parfois, un simple divertissement reste une distraction sympathique. Elle-même, si elle adore les films sans pour autant être incollable en la matière, aime les soirées the Voice. C'est con, mais elle est toujours à fond dans l'émission avec ses copines. « Ah oui ? Quand j’étais gamin, ça me semblait le job idéal, de bosser dans un cinéma. Enfin, j’ai grandi avec des tas de vieux films en noir et blanc et… » Il rit et elle, elle fond, ne le quittant pas des yeux le tout alors que son sourire se fait un peu plus grand. Il ne se rend surement pas compte à quel point il lui paraît charmant. « C’est un domaine qui me passionne pas mal. » elle le croit sur parole et trouve l'entrain de ce cinéphile de Kurt à la fois drôle et contagieuse. C'est clair qu'il a l'air d'un passionné et, si elle adore le cinéma, elle comprend qu'elle n'en connait pas le quart de lui en la matière. La preuve, elle a vu un seul film en noir et blanc de sa vie et c'est The Artist. « Je le connais pas aussi bien que toi je crois. » Elle sourit à nouveau, appréciant la simplicité de cette conversation que fait que, pourtant, elle en connait déjà plus sur lui, et elle adore déjà ce qu'elle découvre. Puis, concernant le cinéma, qui sait, il lui fera peut-être aussi découvrir quelques merveilles (ouais je m'embaaalle).
Elle finit par enfin répondre à la question de Kurt, ne pouvant s'empêcher de laisser transparaître un peu de ses doutes quant à ses capacités à remporter l'émission de danse à laquelle il participe. Kurt essaie alors de positiver bien que ce soit un peu nébuleux, ça se voit un tout petit peu qu'il est plus à l'aise concernant le cinéma. « De ce que je sais, parce que c’est pas non plus le genre d’émission sur lequel je m’attarde, même si tu ne finis pas en grande gagnante de la saison, si tu as du talent, tu vas crouler sous les propositions. » Elle comprend ce qu'il veut dire bien que, même si il est charmant et, quelque part, touchant, il n'ait pas l'air très doué pour donner de l'espoir à une danseuse tentant de gagner un télé crochet. Ça la fait un peu rire alors que lui semble s'enfoncer encore plus. C'est pas très gentil mais c'est tellement maladroit que ça en devient amusant. « Enfin, tu vois ce que je veux dire, tu es dans le milieu. Et moi, je ferais mieux de me taire... » Il baisse la tête et elle s'en veut un peu de rire. Loin d'elle l'idée de se moquer de lui, au contraire, elle trouve ça vraiment gentil. Pour le rassurer, elle passe une main sur son bras, parce que Poppy est du genre tactile et que c'est totalement spontané chez elle, et elle le rassure rapidement. « Mais non. » Elle lui sourit à nouveau, comme si elle ne savait faire que ça, et se dépêche de confirmer les dires de Kurt. « Tu as raison, dans tous les cas ça peut être positif, c'est vrai, si j’ai du talent. » C'est le seul problème. Elle se demande parfois si elle en a vraiment, mais ça, seul le temps le dira surement. En tous cas, elle ne veux rien regretter et travaille d'arrache-pied pour réaliser son rêve.
Elle s'étonne ensuite de le voir ici seul, ne voulant pas le déranger au cas où il doive rejoindre quelqu'un. À vrai dire, elle préférerait rester ici à discuter avec lui. C'est peut-être un peu fou mais la brunette a l'impression d'avoir de la chance d'avoir cette conversation avec lui et de pouvoir le connaître mieux. Et pour le coup, ce n’est pas sa seule chance car il lui répond : « Ouais, je suis venu seul. », ce qui est tout de même un brin étonnant. Qui vient à la patinoire tout seul dans la vie ? Poppy hausse imperceptiblement des sourcils, surprise, mais Kurt continue avec de plus amples explications. « Enfin, quelqu’un devait me rejoindre mais cette personne m’a fait un faux plan. Donc maintenant que je suis là… Autant en profiter pour regarder les gens faire un truc que je serais incapable de faire. » Il rit et elle aussi. C'est vrai que certains patineurs sont vraiment doués et se plaisent à frimer en le montrant à tout le monde. Elle n'est pas de ce genre, elle, elle patine bien mais elle est surtout là pour passer du bon temps avec ses copines. Un peu naïve, Poppy veut bien le croire sur parole en tous cas. « J’ai jamais été doué sur la glace. Je me casse la figure dès que j’ai des patins et c’est ridicule. » Il regarde un peu plus loin mais Poppy, elle, n'a d’yeux que pour lui. Elle ne discute que depuis quelques instants avec lui mais tout ça se transforme en réel coup de cœur pour elle. Après tout Kurt est mignon, charmant, drôle et il a l'air touchant.
La brunette décide donc de prendre son courage à deux mains, après tout, il vient de lui donner un super argument pour poursuivre encore un peu cette soirée avec lui. Ses joues se rosissent légèrement alors qu'elle demande avec un sourire timide. « Je peux t'apprendre si tu veux. » Elle a hésité un peu avant de dire ça, le temps de trouver le courage pour ce petit rien qui est un grand tout pour elle qui n'est pas le moins du monde cavalière. Elle a cependant la petite peur qu'il lui réponde d’un « non » et elle rajoute alors rapidement, comme si elle avait besoin d'un cv pour s'improviser prof de patin. « Il paraît que je suis une très bonne prof, enfin c'est l'avis des petites de 5 ans que j'entraîne à l'école de danse... » Elle le regarde mais lui a l'air ailleurs ce qui finit par interloquer Poppy qui continue pourtant, moins convaincue par ses chances. « J'avoue que pour le patin à glace ça serait une première mais... » Elle plisse les yeux, le trouvant définitivement bizarre tout d'un coup. Poppy se sent soudainement bête, elle avait vraiment cru qu'il se passait quelque chose de particulier entre eux. « Si ça te dit... » Elle se retourne finalement vers les gradins, ne sachant même pas ce qu'elle pensait y voir. Kurt, lui, revient un peu sur terre alors qu'il continue sur sa lancée, comme si il ne l’avait pas du tout écouté. [color:7de4=748EA7]« Enfin, tout ça pour dire que ouais, je suis venu seul, du coup. » Elle se tourne à nouveau vers lui et Poppy, de nature, attentionnée, s’inquiète un peu, si bien qu’elle lui demande doucement : « Ça va? », parce que c'est un peu bizarre sa réaction tout de même.
La réponse n'arrivera sûrement jamais car il y a un type méga baraque pose une main sur l'épaule du brun. Poppy, surprise, sursaute légèrement. Il a pas l'air commode et c'est encore moins le cas quand il annonce à Kurt d'un air menaçant. « Il y a quelqu'un qui veut te voir. » Le regard du type tombe ensuite sur Poppy qui n'est vraiment pas rassurée par la tournure des événements. Comment ils peuvent passer d'une discussion légère sur le cinéma à ça ? (la réponse étant : Aya, c’est à cause de Aya uiui) « La fille vient avec nous aussi. » Là, elle prend définitivement peur et son regard passe du visage du gars à celui de Kurt. Elle l'interroge du regard sans oser dire quoique ce soit. Ne sachant pas quoi faire, et n'ayant vraiment pas envie de les suivre, la brunette est cependant un peu démunie. Elle ne le connait presque pas et pourtant, elle se repose déjà sur le brun d'un « Kurt... » où résonne un mal aise et une peur certains.
Code by Sleepy
Sean Caglar
Humain
More about you :
Acting on your best behaviour
Turn your back on mother nature
Everybody wants to rule the world
Codename : Black Flag
Pouvoirs : A part celui d'être une épine dans le pied de tout le monde, Sean n'a aucun pouvoir. C'est simplement quelqu'un qui sait manier les mots, qui s'en sert pour parvenir à ses fins.
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
En quelques secondes, Kurt passe du charmeur à l’agent du SHIELD inquiet de voir sa cible disparaitre de son champ de vision. Il panique en lançant des regards nerveux autour de lui. A quel moment, quel moment, il avait lâché ce mec des yeux ? Sans doute quand il était en train de s’extasier intérieurement sur le minois de Poppy. Quel crétin. Il écoute Poppy d’une oreille distraite, répétant même ce qu’il avait déjà dit plus tôt. Ce n’est pas que les leçons de patinages ne l’intéressent pas, loin de là. C’est qu’il n’écoute plus tant son attention est focalisée sur la localisation de la cible qu’il vient de perdre. Il est le pire agent du monde. Il lui suffit de cinq minutes d’inattention et voilà. Tout à refaire. Poppy lui demande si ça va. Il visualise d’ici le tableau qu’il doit donner. Il se racle la gorge en fronçant les sourcils et en penchant la tête sur le côté avec un sourire forcé. «… Oui, ça va… Pourqu…» Il est prêt à lui servir un mensonge pour justifier sa soudaine nervosité et la façon bizarre avec laquelle il agit. Ça fait beaucoup trop de mensonge en peu de temps. Pas vraiment les bonnes bases pour démarrer une relation saine, hein ? Bref, il s’apprête à trouver une autre justification bidon quand il sent une main qui se pose sur son épaule. Et quelque chose de dur contre entre ses côtes.
Kurt se fige et laisse un frisson désagréable lui remonter le long de la colonne vertébrale. Ça, il ne l’a pas vu venir. Vraiment. Un manque de prudence flagrant. Son sourire s’efface et il n’ose pas tourner la tête pour voir qui se tient derrière lui. A en voir l’expression de Poppy, la gentille personne qui a une main sur son épaule et qui est en train vraisemblablement de presser le canon d’une arme contre ses côtes n’a pas l’air amicale. Surtout en entendant sa voix qui résonne près de son oreille. Il n’est pas très doué en calcul mental mais il devine que ça a un rapport avec le mec qu’il suit. Et que s’il se retrouve dans cette situation, c’est qu’il n’a pas été assez discret. Okay, si c’est juste lui, pas de problème. Il va partir avec ce gars, l’éloignant des civils. Il y a trop de personnes qu’il peut mettre en danger s’il fait le con. A commencer par Poppy, qui n’a rien demandé. Il s’apprête à hocher silencieusement la tête mais l’autre reprend la parole, sans appel. Poppy doit les suivre. Et là, Kurt commence vraiment à paniquer. Elle n’a rien demandé. Et la voilà mêlée à cette histoire. Pourquoi elle ? Parce qu’il est juste en train de discuter avec elle ? Parce qu’il leur faut un moyen de pression pour qu’il vienne sans faire d’histoire.
Se tenant droit comme un I, Kurt déglutit et tourne doucement la tête sur le côté, non sans lancer un regard à Poppy. Un regard qu’il veut rassurant, même s’il est en train de flipper comme un malade. « C’est nécessaire ? Elle n’a rien à voir avec… Le truc bizarre que vous êtes en train de faire. » Il tente de gagner du temps et de sortir Poppy de l’équation. Son rôle est avant tout de protéger les civils, pas vrai ? Alors c’est parti. Il veut négocier. « Je ne la connais même pas en plus. » Techniquement, il ne ment pas vraiment. Il vient juste de la rencontrer. Mais vu la façon peu délicate avec laquelle le canon s’enfonce de plus belle dans sa peau, Kurt comprend que ça ne prend pas avec le… machin qui le tient. Il tressaille un peu, parce que c’est toujours flippant quand ça arrive, ce genre de truc. « J’en ai rien à foutre. » dit la voix derrière lui. « Sérieux, mec, laisse-la partir.» A nouveau, il sent l’arme qui s’enfonce de plus belle et la main qui lui broie presque l’épaule. S’il insiste, il risque de vraiment avoir le sang de Poppy sur les mains.
Là, c’est vraiment parti en couille. Kurt lâche la rambarde et lève les mains pour montrer qu’il coopère. Il se sent tellement mal d’entraîner Poppy avec lui dans cette histoire. Elle n’a rien demandé, la pauvre. Et voilà qu’elle se retrouve dans la ligne de mire de gars pas super sympa à cause de lui. Il n’aurait jamais dû lui adresser la parole. Tout est de sa faute. Il s’en veut tellement pour ça. Il est mort de trouille. Va au SHIELD, qu’ils disaient. Ce sera fun, qu’ils disaient. Tu parles. Il se laisse entraîner par le type qu’il ne voit toujours pas et qui ordonne à Poppy de venir. Il se souvient d’un coup qu’elle a ses patins aux pieds. « Hey, abruti, tu crois pas que ça va attirer l’attention si elle nous suit avec ses patins ? T’as vraiment envie de perdre du temps ? Ça irait plus vite si on partait tous les deux, nan ?» « Ferme ta gueule. » Okay, okay. Il a compris. Rien de ce qu’il dira pourra éviter à Poppy de se retrouver avec eux. « Retire ces saloperies. T’as deux minutes. Pas une seconde de plus. Et ne t’avises pas d’avertir qui que ce soit.» Et pour donner la motivation nécessaire à Poppy, il donne une nouvelle pression à Kurt qui commence doucement à grimacer parce que ça fait quand même super mal. Il balancerait bien un petit sarcasme là, mais c’est vraiment pas le moment.
Un instant, il pense à tenter de le neutraliser mais il déchante vite en voyant qu’il y a du monde autour d’eux et que quelqu’un peut être blessé. Il ne voit même pas son visage donc il ignore le gabarit réel du mec qui est train de le menacer. Cette situation craint. Et pas qu’un peu. Et si les trois copines de Poppy savaient ce qui allait se passer, elles n’auraient jamais forcé leur super copine danseuse à venir lui parler. Pauvre Poppy.
Code by Sleepy
Invité
Invité
Sam 4 Nov - 18:41
"Mr. Blue Sky"
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
Poppy ne comprend rien, mais genre rien du tout, à ce qu’il se passe tout d’un coup. A un moment, elle parle à un charmant jeune homme qui, de toutes évidences, la fait déjà craquer et, l’instant d’après, un gars, totalement inconnu, les rejoint et les menace. Littéralement. Prise de court, Poppy ne sait même pas comment réagir tellement cette situation lui paraît surréaliste. Ils ne sont qu’à la patinoire après tout, si même ici il y a des gens de ce genre-là alors c’est la fin des haricots, et de tous les autres légumes par la même occasion. Heureusement, Kurt tente de les sortir de là, ou plutôt de la sortir, elle, de ce sale drap (cette expression existe ? J’suis pas sure là han), ce qui est certes tout à son honneur mais qui ne rassure, du coup, Poppy qu’à moitié. « C’est nécessaire ? Elle n’a rien à voir avec… Le truc bizarre que vous êtes en train de faire. Je ne la connais même pas en plus. » Elle ne sait pas de quoi il parle mais comprends que le brun en sait bien plus sur la situation qu’elle. Instinctivement, elle n’en demande pas plus, un peu pétrifiée par tout ce qu’il se passe devant elle. Parce qu’elle a aussi très bien compris que l’homme menace Kurt avec quelque chose qu’il presse entre ses cotes. Elle s’imagine un couteau voir pire, un flingue, et ça la retient totalement de partir en trois coups de patins. Manquerait plus qu’il meurt à cause d’elle par-dessus le marché... mais peut être que le gars va écouter le jeune homme, après tout, c’est vrai qu’elle n’a rien demandé. « J’en ai rien à foutre. » Le regard de chiot apeuré de Poppy passe de Kurt à l’homme menaçant et elle n’ose toujours rien faire ni rien dire. Elle n’est clairement pas du genre courageux, ni persuasif d’ailleurs. « Sérieux, mec, laisse-la partir.» Une nouvelle tentative qui finit comme la précédente, balayée d’une pression de canon contre Kurt.
Poppy doit se résoudre à les suivre mais, elle, a des patins aux pieds ce qui n’est pas idéal pour une balade sur la terre ferme. Kurt le remarque avant même la première concernée et il s’empresse de relever ce détail qui n’est effectivement pas rien. « Hey, abruti, tu crois pas que ça va attirer l’attention si elle nous suit avec ses patins ? T’as vraiment envie de perdre du temps ? Ça irait plus vite si on partait tous les deux, nan ?» Poppy le voit grimacer et l’anxiété l’envahit aussitôt. Il aura tout essayé pour la sortir de cette histoire mais malheureusement, le fait est qu’ils n’ont aucun moyen de pression, eux. « Ferme ta gueule. » Elle a peur que Kurt finisse par vraiment énerver le type et qu’il en paie le prix. Si elle n’avait pas été une froussarde elle lui aurait fait savoir mais le fait est qu’elle a la peur de sa vie. Celle-ci s’accentue pourtant encore quand le type se retourne vers elle et lui crache ses ordres. « Retire ces saloperies. T’as deux minutes. Pas une seconde de plus. Et ne t’avises pas d’avertir qui que ce soit.» Un peu plus et elle se ferait pipi dessus (han). Elle qui est pétrifiée depuis que l’homme a débarqué dans ce qui était pourtant un bon moment, se voit obligée d’obéir aux ordres, aussi simples soient-ils. Mais ses mains tremblent, tout comme sa voix et la danseuse peine à trouver la présence d’esprit de répondre avec sa petite voix effrayée. « D’a... d’accord. » Elle jette un regard inquiet à Kurt et sort de la piste de glace avant de se baisser pour enlever ses patins. On ne lui demande pas grand chose mais elle a tellement la pression qu’elle galère même à défaire ses lacets. Pathétique.
Une minute plus tard la voici en chaussettes colorées à motif rigolos. Elle ne peut alors pas s’empêcher de tenter le coup à son tour, parce qu’elle se rend alors compte qu’ils sont vraiment, vraiment, mais VRAIMENT, dans la merde et qu’elle est définitivement trop jeune pour mourir. « S’il vous plait, laissez-nous partir, on a rien fait. Je vous connais même pas, c’est vrai, je dirais rien. » Le gars s’avance et la pousse sans ménagement, visiblement agacé de les entendre trop parler. « Bouge ! » Poppy manque de tomber et commence presqu’à pleurer alors qu’elle prend la tête du petit convoi en direction d’un coin reculé de la patinoire. Elle-même, qui est une habituée des lieux, n’est jamais passée par là et clairement elle ne le fera plus. Ils sont tous seuls et bien dans le caca. Des hommes les y attendent dont l’un, encore plus lugubre que les autres, semble être le chef du groupe. C’est d’ailleurs lui qui prend la parole en premier, après un court instant à les détailler du regard. « On vous apprend donc plus rien à l’école ? » Il regarde Kurt et Poppy ne peut pas s’empêcher d’en faire de même. Il faut l’excuser mais elle ne comprend rien à ce qu’il se passe, tout ce qu’elle sait c’est qu’elle voudrait vraiment que Connor soit là. « C’est pas comme ça qu’on file un trafiquant gamin. » Un kwaaaaaaa ? Non, non, non, non, non, non, non, non. C’est, à peu de chose près, ce que se dit Poppy à ce moment-là. Elle, elle a rien demandé, elle voulait juste patiner tranquillement avec ses copines, pas se retrouver dans une sombre histoire de trafic chelou et définitivement dangereuse. Son cœur s’emballe parce que, à ce moment-là, elle est sûre de ne pas ressortir de là vivante. « T’es de quoi ? Crim ? SHIELD ? » De kwaaaaaaaa ? Non mais laaaaa, c’est quoi cette histoire ? Quoique non, en fait c’est très bien, ça ne fait que la rassurer un peu, après tout, si Kurt est un agent, alors il saura quoi faire et il les sortira de là. Elle ne le connaît pas, c’est vrai, mais elle veut bien lui faire confiance.
L’attention de l’homme se tourne finalement vers elle alors qu’il s’approche avec un sourire qui la met mal à l’aise. Poppy détourne le regard mais ça ne suffit pas à se faire oublier, pas du tout même. « Par contre, je te félicite pour ton choix de couverture. » Elle sent la main du gars caresser sa joue et en a un frisson d’horreur qui n’est qu’amplifié par la remarque suivante. « Bien trouvée. » Elle a alors un mouvement de recul qui le fait rire. Ça pue du cul tout ça.
Code by Sleepy
Sean Caglar
Humain
More about you :
Acting on your best behaviour
Turn your back on mother nature
Everybody wants to rule the world
Codename : Black Flag
Pouvoirs : A part celui d'être une épine dans le pied de tout le monde, Sean n'a aucun pouvoir. C'est simplement quelqu'un qui sait manier les mots, qui s'en sert pour parvenir à ses fins.
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
Là tout de suite, il en veut autant au mec qu’il s’en veut à lui-même. Il devrait définitivement arrêter de négocier quand il voit que ça ne marche pas. Il a essayé et à son plus grand désespoir, ça n’a pas fonctionné. Poppy devra les suivre, que Kurt le veuille ou non. C’est pas faute d’avoir tenté mais visiblement, autant tenter de demander à un lion de lâcher son morceau de steak. Pourquoi il compare l’autre à un tigre et Poppy à un morceau de steak dans sa tête ? Il ne sait même pas. Peut-être que c’est potentiellement l’idée de mourir bientôt qui lui fait penser à des choses bizarres. Comme si c’était le bon moment pour s’attarder sur les raccourcis étranges que prend son cerveau dans les situations de crise. Il a autre chose à penser. Il va se faire tuer et Poppy aussi à cause de lui. Et ça, ça suffit à éloigner tous les tigres et les steaks du monde.
Il se sent tellement désolé pour Poppy. Elle n’a rien demandé, elle. Elle a simplement eu le malheur de lui parler. Il explore ses options, élaborant des stratagèmes tirés par les cheveux pour qu’ils s’en sortent tous les deux ou du moins, elle. Elle est la priorité. La civile en premier. Malheureusement, il comprend vite qu’il ne peut rien faire de plus que de coopérer. Tout autre action aurait des conséquences désastreuses. Est-ce qu’il a déjà vécu une situation pire que ça ? Non. D’où le fait que son imagination fertile soit incapable de l’aider dans ce cas précis. Il aperçoit le visage décomposé et effrayé de Poppy qui tente à son tour de convaincre l’espèce de gorille de les laisser partir, sans succès. Kurt serre les dents. Ils sont coincés. Et là, il va devoir retenir ses provocations pour lui, car il ne doute pas un seul instant que c’est Poppy qui va en payer le prix.
Son cœur pèse trois tonnes dans sa poitrine alors qu’il marche en mémorisant chaque détail sur le trajet qu’ils empruntent au cas où il trouve une solution miracle. Il mémorise les potentielles issues de secours. Il finit par remarquer la présence d’un groupe qui les attend. Dont le type qu’il file depuis ce matin. Forcément. Il s’est fait repérer comme un idiot. Reste à savoir depuis combien de temps. On lui a dit au SHIELD ? Que c’était une mission de routine ? Que c’était pas trop dangereux ? Okay, il va se faire un plaisir de mieux se renseigner la prochaine fois. Il n’est qu’une recrue, lui. Il n’est pas expérimenté pour faire des trucs à la James Bond et s’en sortir de justesse pendant que le méchant fait son speech en lui disant qu’il va se faire déchiqueter par un requin affamé avant d’expliquer pourquoi il est méchant et son but ultime. A nouveau, les pensées qui n’ont rien à foutre là alors qu’il est censé paniquer pour sa vie et celle de Poppy ou du moins, garder son calme en flippant comme un taré parce qu’il voit très bien ce qu’ils vont leur faire.
Quand le type parle et lui demande pour qui il travaille, Kurt a bien envie de lui répondre quelque chose de pas conventionnel, principalement un truc concernant un orifice particulier. Il se contente donc de garder une expression neutre qui veut dire à peu près la même chose mais qui est libre à toute interprétation. Il oublie l’existence de Poppy pendant quelques instants avant que le mouvement du grand méchant qui a sans doute un nom allemand ou russe n’attire son attention vers la jolie danseuse. Cette fois, c’est au tour de Kurt de se décomposer quand il comprend où il veut en venir. Non, non, non, non. Pas elle. Il peut bien le tabasser lui s’il chante pour qu’il parle mais qu’il ne la touche pas. Elle n’a rien à voir là-dedans et elle ne mérite pas de se trouver dans cette situation compliquée et dangereuse. Elle n’est qu’une civile et Kurt vient de gâcher sa vie juste parce qu’elle lui a adressé la parole. « Stop ! » Il esquisse un geste pour s’approcher et se mettre entre Poppy et l’ennemi mais une main le retient et l’en empêche. Il anticipe un coup qu’il est censé se prendre mais qui ne vient pas et comprend qu’il a l’attention qu’il souhaite. « Elle, elle n’a rien demandé. Je te dis ce que tu veux savoir si tu la laisses partir. » Il ne sait pas trop ce qu’il espère ou même si ça va fonctionner. Mais Kurt est ce genre de personne qui ne lâche pas l’affaire tant qu’il n’a pas tout essayé. « Juste… toi et moi comme des gens civilisés. » Il sait qu’il devrait se taire car il est en train de se mettre en danger et qu’il risque de parler juste pour s’assurer que Poppy s’en sorte. Il va peut-être même se faire virer s’il arrive à s’en sortir mais dans sa tête, le choix est fait. Les civils avant tout. Et ça, c’est qu’on lui a appris à l’école. Il n’est peut-être pas le meilleur élève de l’univers et est peut-être même le pire agent que le SHIELD ait accueilli dans ses locaux. Mais il a fait son choix et établi ses priorités. Tant pis si le mec se barre ou s’il se fait tabasser au point de ne plus pouvoir faire autre chose que de rester dans un lit comme un légume. Ça ne lui plait pas forcément, mais si Poppy peut s’en sortir grâce à ça, honnêtement… son choix est fait.
Code by Sleepy
Invité
Invité
Dim 17 Déc - 17:48
"Mr. Blue Sky"
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
Comment elle s’est retrouvée dans cette situation ? A quel moment exactement sa super soirée entre filles est partie en live ? Quand elle a vu Kurt ? Quand ses folles de copines sont allées lui parler pour elle ? Quand elle a passé au-dessus de sa timide pour faire connaissance avec lui ? Quand elle s’est rendue compte que oui, définitivement, il lui plaisait déjà ? La réponse B sûrement parce que, il n’en aurait tenu qu’à elle, Poppy n’aurait sûrement pas fait la rencontre de Kurt. Est-ce que ça valait la peine de mourir ? Franchement, il est genre trop beau mais peut-être pas au point de mourir après seulement cinq minutes de bavardages informels. Après genre une dizaine de rencards peut être mais lààà... la vie est vraiment trop injuste ou alors cette dernière a juste un très, très mauvais timing.
Elle ne sait pas à qui ils ont affaire mais le fait est que celui qui semble être le chef de la meute, la fait totalement flipper. Elle a l’impression que le type la regarde comme si elle était un morceau de viande (rappeeeel *wink wink*, oui c’est horrible de la comparer à ça par contre) et, franchement, c’est pas le genre de truc qui met vraiment à l’aise. Elle a eu ce mouvement de recul qui le fait rire, et il a ce genre de rire de psychopathe bien entendu, histoire de répondre à tous les clichés du gros vilain du genre. Sauf qu’ils ne sont pas dans un film et Poppy en a cruellement conscience. Le gars s’approche encore d’elle et Poppy tente une nouvelle fois de s’éloigner de lui mais rencontre sur son chemin un espace de mur un peu mou. Elle se retourne et lève les yeux tout ça pour constater qu’il s’agit en fait d’un homme de main tout particulièrement balaise. Mamaaaa, ils ne s’en sortiront jamais. Qu’est-ce qu’ils vont lui faire ? Leur faire d’ailleurs, parce qu’elle n’est pas seule dans l’équation. D’ailleurs en parlant de Kurt… « Stop ! » Le gars se retourne vers Kurt, visiblement interloqué. On ne doit pas souvent lui donner des ordres à lui et, sur le coup, il ne sait pas comment réagir. Poppy, elle, n’est pas du tout mécontente de ne plus être le centre de l’attention. « Elle, elle n’a rien demandé. Je te dis ce que tu veux savoir si tu la laisses partir. » Les yeux de Poppy se posent sur Kurt qui a un air décidé. Elle espère que le gars va accepter son offre parce que, elle l’avoue, elle n’a pas envie de mourir aujourd’hui, et encore moins de passer entre les mains de ce type avant. Elle ne sait pas ce que Kurt a à dire en échange mais s’il fait partie du SHIELD alors c’est sûrement quelque chose d’important… Enfin, ça lui passe bien en dessus de la tête. Elle a juste envie de sortir de là, d’appeler Connor et de pleurer. Tiens d’ailleurs, elle va faire ça, pleurer un peu c’est pas si mal après tout. « Juste… toi et moi comme des gens civilisés. » Cette fois c’est le big Boss qu’elle regarde avec un brin d’espoir, c’est vrai. Et quelque part Kurt a réussi son coup car il se retourne vers lui et répète sur un ton intéressé. « Toi et moi hein ? » Comme quoi peut être que la médiation peut les sortir de là en fin de compte... Hé mais...
Ya comme qui dirait le flingue du big Boss qui est à sa portée. Il est occupé avec Kurt, ce qui laisse vraiment l’occasion à Poppy d’agir. Bon, elle n’a jamais tenu de pistolet de sa vie et est une pacifique notoire, mais peut-être pas au point de mourir bêtement. Elle ne réfléchit même plus et attrape l’arme qui dormait tranquillement dans le holster du type qui se retourne trop tard, sur le cul. C’est vrai que personne ne se doutait que ce serait Poppy qui prendrait les choses en main et surtout pas de cette manière-là, plutôt… radicale. Il vient de se faire avoir par celle qui considérait être une simple poupée Barbie. Sauf que maintenant, la poupée le menace. Certes l’arme à feu tremble parce que... bah Poppy tremble elle-même comme une feuille et quand elle lâche un « Lai... laissez-nous partir ! », c’est avec une petite voix pas du tout assurée, mais quand même. Ca pourrait presque faire son petit effet. Presque… Parce que non franchement, elle ne se sent pas bien du tout, en panique totale, à osciller d’une jambe à l’autre en regardant tout le monde avec ses yeux remplis de larmes. Du coup, elle est pas très convaincante, d’ailleurs le gars se tourne vers elle et rit, carrément. « L’écoutez pas ! Elle bluffe, elle sera jamais capable de AAAARRRRGGG ! » Elle lui tire en plein dans le genou et, quasi instantanément, le gars tombe à terre en hurlant de douleur. Poppy n’en revient pas elle-même d’avoir fait ça, mais elle sait très bien que c’était sa seule chance. La vue du sang lui donne des hauts les cœurs et elle a franchement envie de vomir là tout de suite et pourtant elle le braque encore avec l’arme. Il manquerait plus qu’elle flanche maintenant et qu’elle ait fait tout ça pour rien... Les hommes de main ont pourtant bien compris le message et ils lèvent tous les mains en l’air. « Ok ! Ok ! » Elle a de la chance que l’adrénaline la fasse tenir debout parce que, avec tout ce sang, elle va finir par tourner de l’œil et ça se voit à son visage choquée et livide à la fois. Kurt a sûrement tout intérêt à prendre sa relève, parce qu’elle fait pas un très bon agent de terrain elle en fin de compte.
Code by Sleepy
Sean Caglar
Humain
More about you :
Acting on your best behaviour
Turn your back on mother nature
Everybody wants to rule the world
Codename : Black Flag
Pouvoirs : A part celui d'être une épine dans le pied de tout le monde, Sean n'a aucun pouvoir. C'est simplement quelqu'un qui sait manier les mots, qui s'en sert pour parvenir à ses fins.
Hey there mister blue. We're so pleased to be with you. Look around see what you do. Ev'rybody smiles at you. - Electric Light Orchestra
Kurt est partagé. Il ne sait pas si ce qu’il lit dans le regard du type est un signe que sa tentative de négociation a fonctionné ou si c’est plutôt le signe qu’il va salement dérouiller. Il aimerait bien que ce soit la première hypothèse, juste comme ça. Il n’est pas doué pour réfléchir sous pression et encore moins quand la vie d’une autre personne peut potentiellement dépendre de lui. Trop de pression d’un coup. Là, tout de suite, son objectif est clair : il veut éloigner le sale type de Poppy. Il parle, sans trop savoir où il va. Il ne sait même pas ce que l’autre veut, à part savoir pour qui il bosse. Il négocie, tout simplement. Et ça a l’air de marcher, car l’autre se détourne de Poppy pour le regarder avec intérêt. Il se retrouve un peu comme un idiot, car il a encore du mal à réaliser que ça fonctionne. Il en perd presque ses mots et s’offrirait bien quelques secondes de réflexions. Le problème, c’est que les secondes, ils n’en ont pas. Et alors qu’il ouvre la bouche pour continuer de l’embobiner, il se passe quelque chose de totalement inattendu.
Son regard n’a pas vraiment le temps d’enregistrer ce que Poppy fait. Il est bien trop concentré sur la menace que représente l’autre gars et ses gorilles dont l’un qui tient Kurt pour l’empêcher de bouger. C’est quand il voit tout le monde se figer qu’il tourne la tête vers Poppy et aperçoit ce qu’elle tient dans les mains. Il écarquille les yeux. Alors ça… ça, il ne s’y attend pas. Mais alors pas du tout. De toutes les choses qui auraient pu se passer, voir Poppy avec un flingue dans les mains en train de menacer leurs agresseurs, c’est bien la dernière chose qui aurait pu lui venir en tête. Il se raidit, enregistrant que la prise du gorille sur son épaule commence à se desserrer parce qu’il est lui aussi bien trop occupé à fixer Poppy. Mais pas encore assez. Il la voit trembler et entend au son de sa voix qu’elle ne sait pas ce qu’elle fait. Les pensées de Kurt tournent à plein régime car il voit une opportunité de se barrer qui se profile avant que le petit d’éclat de Poppy se retourne contre elle. Non parce que bon, il était en train de négocier et il avait presque réussi. L’autre type se retourne et rit. C’est vrai que Poppy n’a pas l’air bien menaçante comme ça mais l’autre imbécile oublie un détail capital. C’est elle qui tient le flingue et elle est effrayée. Quelqu’un d’effrayé tenant une arme, c’est jamais quelque chose qu’il faut prendre à la légère.
Comme pour lui donner raison, une détonation se fait entendre et Kurt voit le grand mec s’effondrer en hurlant et en se tenant la jambe. C’est pile la diversion qu’il lui faut. Sans perdre une seconde, Kurt assène un violent coup de coude dans le nez du gars qui le tient. Ça fait un magnifique «crac» et il est libéré de la prise. D’un geste tout aussi rapide que le coup qu’il vient de porter, il s’empare de l’arme que son adversaire porte à sa ceinture avant de l’aider à tomber en le poussant violemment. L’arme dressée devant lui, il recule vers Poppy. Il n’a pas besoin d’en rajouter parce que les autres ont déjà les mains levées. Il s'avance à nouveau pour désarmer les autres, parce qu'on ne sait jamais. Il vide les chargeurs d'une main, une arme après l'autre, avant de les balancer dans toutes les directions. Et comme il garde les balles, si l'un d'eux a la brillante idée de vouloir prendre les armes, il se retrouvera comme un idiot avec un flingue sans chargeur. Merci Poppy. Il ne pousse pas le vice jusqu'à lui demander de l'aide pour les désarmer. Déjà qu'elle a du reprendre le contrôle pour l'aider, alors pour le reste, il va gérer tout seul. Sans l’intervention de la jolie danseuse, Kurt n’aurait jamais eu cette opportunité. « Les mains sur le sol, tout de suite. » Il ne reconnaît pas la voix avec laquelle il est en train de parler mais ce n’est pas pour lui déplaire. Les autres coopèrent et il ne sait pas si c'est à cause de lui ou du fait qu'ils ont bien vu que Poppy, toute effrayée qu'elle est, ne bluffe pas du tout quand elle a une arme dans les mains. En tout cas, ils sont maintenant tous couchés et attendent. Ouais, il se sent trop puissant sur le coup, même s’il n’oublie pas qu’il en est là uniquement grâce à Poppy. Sans lâcher les malfrats des yeux, il décolle une main de son arme pour chercher celle que Poppy tient, un peu à l’aveuglette. La dernière chose dont il a envie, c'est qu'elle tire sous le coup de la panique. Il vide le chargeur et la balance loin derière lui. Puis toujours de sa main libre, il cherche son téléphone dans sa poche. L’adrénaline lui fait garder son sang-froid. Il tend son téléphone à Poppy, sans la regarder. « Je prends la relève. Appelle le dernier numéro de mon historique et dit leur de venir. Ce sont les renforts. » Il parle d'une voix calme mais ferme. Oui, parce qu'on envoie pas une recrue toute seule. On s'assure quand même qu'il puisse recevoir de l'aide si besoin.
Il se place entre Poppy et les autres, dans le cas où l’un d’eux aurait la fabuleuse idée de tenter de reprendre l’avantage. Celui qui s’est pris la balle dans le genou a cessé d’hurler comme un goret et est en train de fixer Kurt d’un air furieux. « C’est ce que t’appelles «comme des gens civilisé», connard ? » Un petit sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme qui trouve la situation assez drôle. Il n'a pas le moindre sentiment de pitié en voyant la douleur qui déforme les traits du gars à terre et le sang qu'il tente de contenir en lui en posant les mains sur la plaie. Non, là, tout de suite, Kurt a un sourire de petit con qui vient de comprendre qu'il a l'avantage de la situation. « Economise ta salive. Les prochaines heures vont être très longues pour toi. » Il tourne la tête vers Poppy, toujours sans lâcher les autres des yeux. « Ça va aller ? » La seule personne pour qui il se sent vraiment désolé, c’est pour elle. A cause de lui, elle a du tenir une arme et tirer sur quelqu’un. Il espère qu’elle va tenir le choc jusqu’à ce qu’ils soient hors de danger. Et lui aussi. Au moins, en attendant que les renforts arrivent, la menace est neutralisée. C'est lui qui a les flingues.
Code by Sleepy
Contenu sponsorisé
Mr. Blue Sky
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦