Pouvoirs : - Phsychokinésie
- Transformation
- Voyage entre les mondes d'Yggdrasil
Emergence :
Maitrise :
Messages : 387
DCs : tellemnt plein
Pseudo : FullGeek
Lun 30 Oct - 19:53
Still Loving You
Love, only love. Can bring back your love someday
Tu sors de bureau de ton chef, tu ne laisses aucune émotion apparaître sur ton visage pourtant, tu n’es pas heureuse loin de là. Tu n’avais pas très envie de refaire équipes avec la mentaliste, même si tu la savais plus que compétente, tu n’avais juste pas envie de la voir. Ton chef t’avait regardé droit dans les yeux, alors que la consultante était derrière toi, il t’avait regard de manière a ce que tu comprennes que tu n’avais pas le choix et que tous cela te plaise ou non, Aelys sera de la partie pour l’interrogatoire. Il t’avais même demandé sir cela posait un problème, cela était juste une question purement rhétorique, alors tu l’avais regardé droit dans les yeux un instant, puis regardes du coin l’œil d’abord ton coéquipier puis la jeune femme et tout en sortant lui avait répondu sur un ton qui se voulait indifférent « Non. »
Tu avais pris la direction de ton bureau, râlant intérieurement sur le coup que venait de te faire ton chef. Ce n’était pas que tu n’aimais pas la mentaliste, bien au contraire, c’était justement parce que t’es sentiment pour la jeune femme était encore bien présent que tu n’étais pas heureuse de te retrouver avec elle. Cela te faisait revivre ses moment que tu avais passé avec la brunne, ces sourires que vous aviez échanger, ces moments d’abandon totale que tu avais ressentis avec la jeune femmes. Tu te souviens parfaitement de la douceur qui imprégnait la mentaliste, cette douceur qui t’avais tant de fois apaiser et que tu aimais par-dessus tout chez elle. Et tu te souviens du mal que tu avais ressentis quand elle t’avait annoncé que tout était fini entre vous. Alors la voir dans cette pièce, entendre ton boss te dire que tu allais devoir retravailler avec elle te faisais plus souffrir que te rendre heureuse. Pourtant, au fond de toi, tu l’étais, tu avais senti ton cœur se soulever quand tu l’avais vu, au fond de tes yeux, on avait certainement remarque une lumière qui s’était manifester rien que de la voir. Mais la douleur était encore bien trop vive pour qu’elle cède la place à ce sentiment.
Tu arrivais à ton bureau, commençais à ranger quelques dossiers quand tu entends Francis te dire qu’il devait aller voir un suspect, te disant que toi et Aelys vous allez assurer. D’un coup, ton regard se portait sur lui, d’un regard suppliant de ne pas te faire ce coup-là. Il te regardait, te disant qu’il n’allait pas être long et ton regard en dit long, il savait qu’il n’allait pas s’en sortir comme ça et que tu lui ferais payer cet acte de trahison.
Te voilà donc avec celle pour qui tu avais encore des sentiments, celle qui continuait à faire battre ton cœur. D’ailleurs, quand tu retournes vers elle, tu le sens battre à tout rompre, tu avales ta salive, détourne ton regard, prenant une grande inspiration. Tu sens son regard et tu n’aimes pas ça, car cela a le don de te faire perdre tous tes moyens. Tu t’assois à ton bureau, sans dire un mot, essayant de faire comme si celle dont tu évitais de penser n’était pas là. Tu lui tends un dossier sans la regarder lui disant sur un ton qui se voulait distant et complètement détacher. « Voilà le dossier, si tu veux savoir de quoi il s’agit. ». Tu te lèves une dernière fois sans dire un mot allant cherchant Kirstina des yeux, pour passer un peu tes nerfs le temps qu’Aelys lise le dossier. Malheureusement, elle n’était pas là. Alors tu vas à la machine à café, soupires, car tu ne sais pas comment tu allais t’en sortir, comment tu allais pouvoir mener ton interrogatoire avec elle à tes côtés. Tu regardes le café coulez dans ta tasse, te retourne vers l’open space t’appuyant à côté la regardant de loin. Tu prends ton téléphone et envoie quand même un message à ta meilleure amie lui disant que tu devais à nouveau faire équipe avec ton ex et que Francis t’avais laisser tomber comme une veille chaussette.. Tu portes ton café à tes lèvres, retardes ce moment où tu allais devoir retourner à ton bureau. Tu te parles même à toi-même te disant « Ça t’apprendra de tomber amoureuse d’une fille qui travaille avec toi. » Tu sens ton téléphone vibré et tu as un petit rire à la réponse de Kristina. Celle-ci te proposait d’aller tagué la voiture d’Aelys et cela te faisait rire.
Tu te décides enfin de bouger et de retourner à ton bureau, de prendre ton courage à deux mains pour te retrouver seule avec elle. Du moins seule était un bien grand mot, il y aurait après tout le suspect avec vous. Tu fais tout pour ne pas lui parler, tu commences même un rapport pour éviter de devoir la regarder, ou même lui dire que si elle avait des questions qu’elle pouvait te les poser.
Puis tu lèves la tête vis un agent en uniformes te faire signe. Alors tu te lèves, prends tes affaires pour l’interrogatoire et toujours sur un ton légèrement froid. « Il est dans la salle d’interrogatoire. » Tu ne regardes même pas si elle t’emboîte le pas. De toute manière, vous n’étiez plus ensemble, c’était elle qui avait rompu, t’avais laisser tomber, alors tu ne vois pas vraiment pourquoi tu lui parlerais comme si vous étiez toujours ensemble.
Aelys Cantela
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A savoir :
- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
Pouvoirs : Chamane : connaissance des plantes, qui lui permet de préparer des potions aux aspects guérisseurs.
Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle - Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman. Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.
Emergence :
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Messages : 371
DCs : Daisy Skye Johnson / Nikki Ren / Kaine Reilly / Aidan Bowman / Gwen Stacy / Avery Burnham / Klaus Caglar / Matthew Denvers / Heather Scarpetta / Isaac Torres / Luke Cage-Jones
Pseudo : Renescence
Lun 30 Oct - 23:27
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Silke ξ Aelys
Il était rare pour la jeune femme d’être mal à l’aise. Il était rare qu’elle soit celle qui doit maîtriser ses mouvements en présence d’autres personnes. Mais en ce jour particulier, la douce jeune femme se contenait. Adoptant une posture volontairement fermée, les bras croisés et faisant face au chef de la brigade d’Emmann, qui lui-même questionnait un de ses agents qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle contrôlait ses mouvements, ses actes avec une extrême dextérité, étant bien placée pour savoir ô combien ceux-ci pouvaient être révélateurs. Malgré elle, toutefois, son regard parcourut le dos et les courbes familières de Silke, des courbes qu’elle avait de nombreuses fois épousé, caressé, touché de ses mains si délicates. Aujourd’hui, elle ne pouvait plus que se contenter de les admirer, à une distance respectable. Et tout ça, parce qu’elle l’avait décidé. Pas une seule seconde l’innocente brune ne regrettait son choix, bien qu’il meurtrissait son coeur chaque jour. Pas un seul jour ne passait sans qu’elle ne pensait à Silke et à ce à quoi elle se privait, mais elle était persuadée d’agir pour son bien, envers et contre tout. La médium avait cette foi inébranlable en cette décision pourtant insupportable, celle de l’écarter de sa vie personnelle, celle de la forcer à ne s’en tenir qu’à un respect professionnel. Le jour où elle avait compris que Silke n’était plus en sécurité avec elle, le jour où il lui avait fait savoir qu’elle s’était vidée de son sang parce qu'il l’avait voulu, Aelys avait tout arrêté. Mettre un terme à sa relation avec la flic avait été la chose la plus atroce qu’elle ait eu à commettre, mais elle ne cessait de se convaincre que c’était nécessaire. La preuve, puisqu’il semblait s’être désintéressé de son ancienne amante, et qu’elle tenait debout, en ce jour, devant elle et en pleine forme.
Les choses furent vite réglées cependant, et bientôt Aelys dut suivre celle qui fuyait son regard comme la peste. Son attitude ne lui échappait pas, et rien ne lui échappait au bout du compte. Que ce soit la crispation des phalanges de Silke, que sa démarche vive qui trahissait un agacement certain. Le fait qu’elle lui tournait ostensiblement le dos ou qu’elle ne daignait pas tourner son visage vers celui d’Aelys en disait long sur ce que ressentait Silke, ce mélange de colère et de rancoeur qu’elle ne pouvait que comprendre. Tout ceci était douloureux pour elle à appréhender, mais la mentaliste s’était faite une raison il y avait longtemps, lorsqu’elle lui avait annoncé, le visage froid et le regard dur, qu’elle ne voulait plus continuer quoi qu’elles construisaient ensemble, à l’époque. La flic la rencarda sur leur suspect, et bientôt elle se retrouva avec un dossier entre les mains, sans avoir pu dire un mot à la jeune femme. Elle prononça, alors qu’elle voyait tristement cette dernière quitter la pièce : « J’aurais surtout voulu savoir comment toi tu... » Silke n’aurait pu entendre ses mots, déjà à bonne distance d’elle, et Aelys ferma les yeux. Elle ne s’était pas attendue à un câlin, mais elle aurait espéré un échange plus professionnel, moins stricte et tendu. Toutefois, elle s’enquit aussitôt de sa tâche, et parcourut rapidement le dossier de ses yeux cernés, mais concentrés. Le suspect était actuellement en détention et était soupçonné d’avoir ôté la vie de pas moins cinq femmes, toutes possédant le même profil. Blonde aux yeux bleus, taille fine et mesurant dans les 1m70. Une obsession du détenu, qui assouvissait alors ses fantasme sur elles, qui finissaient ensuite égorgées comme des porcs. Une horreur de plus en ce monde.
Silke revint rapidement dans son bureau, et la médium remarqua encore une fois son attitude déviante. La douce brune se mordilla la lèvre inférieure alors que son interlocutrice lui fit signe de la suivre, impatiente de remplir sa tâche et certainement de se débarrasser de la mentaliste. Aelys avait beau comprendre son comportement réservé et distant, elle le déplorait quand même, attristée de les voir réduites à se considérer comme des étrangères l’une pour l’autre. « Silke... » Aelys tenta une approche, peu certaine des choses à faire. Elle était plus habituée à analyser les moindres faits et gestes des autres qu’à se questionner sur les siens. « Tu pourrais au moins me dire comment tu vas depuis que... » Qu’elle l’avait quitté ? Elle ne voulait pas vraiment sous-entendre ça, plutôt depuis qu’elle s’était prise une balle et qu’elle avait dû s’en remettre. La médium ne l’avait pas vraiment quitté au moment idéal, mais une rupture ne pouvait jamais être parfaite.
Les deux femmes finirent par entrer dans la pièce jointe à celle où le suspect était contenu, menotté à une table métallique. Elles lui faisaient face, de l’autre côté du miroir sans tain. Une habitude qu’elles avaient prises, pour qu’Aelys prenne le temps d’observer le suspect avant de se jeter dans la gueule du loup. La médium détailla le garçon, un trentenaire mal rasé et aux tics multiples, qui se grattait nerveusement derrière l’oreille. Elle jeta ensuite un regard en coin à Silke. C’était elle qui allait d’abord mener la barque, et ensuite, la mentaliste suivrait le mouvement, étudiant chacun des gestes de l’homme, chacune de ses paroles pour rebondir dessus, en choeur avec Silke, jusqu’à ce qu’il craque. Elles avaient fait ça maintes et maintes fois ensemble, mais jusqu'alors, jamais elles n’avaient autant été aussi froides et exécrables l’une envers l’autre. Aelys redoutait que ce sentiment de tension ne nuise à leur parfait stratagème, mais elle songeait qu’elles étaient assez professionnelles pour se relever de tout ça. Reportant son attention sur l’homme à travers la vitre, Aelys remarqua rapidement que sa jambe droite tremblait, tandis que sa pomme d’adam faisait le yoyo à vive allure. Elle ne put s’empêcher de sourire en se tournant vers Silke, qui croisa son regard malgré elle. « C’est parfait, il est nerveux. Il ne tiendra pas longtemps l’interrogatoire. » Elle aurait pu oser lancer les paris et deviner quand exactement il craquerait, mais ni elle ni son ex-amante n’étaient d’humeur pour un tel petit jeu. Silke se détourna d’elle, et la porte s’ouvrit, le signal fut donné. Aussitôt, Silke en profita pour s’éclipser et entrer de l’autre côté de la pièce, celle où le suspect se balançait nerveusement contre sa chaise, celle qui fut bientôt remplie de la présence d’Aelys à son tour. Les deux femmes s’assirent, se frôlant involontairement, ce qui fit frémir la mentaliste de bonheur, le temps de quelques secondes, avant que l’instant ne se dissipe, et que le travail ne les rappelle à l’ordre.
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Mar 31 Oct - 19:58
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Savoir comment tu allais ? Sa phrase était restée en suspens, tu la regardais pour la première fois dans les yeux, ceux-là même que tu avais aimé, admirer et que tu aimais toujours contempler. Elle avait l’air de ne pas se rendre compte de la torture que c’était pour toi de te retrouver là avec elle, de la voir s’intéresser à toi. De voir ses yeux se poser sur toi et son visage. Tu ne réponds pas tout de suite, ne sachant pas vraiment quoi répondre. Tu avais envie de lui cracher à la figure à quel point cela était une torture pour toi de la voir, de devoir à nouveau faire équipe avec elle d’entendre sa voix. Un autre partie ne voulait nullement montrer cette faiblesse. Tu la regardes droit dans les yeux avec froideur, tu ne dis rien sur le coup, mais alors que ta voix sort sur un ton calme et glacial tu lui disais « Tu as cessé d’avoir le droit de me demander ce genre de chose.». Tu ne doutais pas qu’elle voulût sincèrement savoir comment tu allais depuis ce jour fatidique.
Mais tu n’étais nullement prête à lui pardonner sa désertion, qui pour toi étais en quelque sorte une certaine lâcheté de sa part. Tu es certes peut être un peu dure envers elle, mais pour toi, c’était ça ou te morfondre dans un canapé sous un plaid avec une glace à la main et tes petits frères essayant de te remonter le moral. Il était donc plus facile pour toi de détester pour l’instant la mentaliste qui était en face de toi.
D’ailleurs, tu commences à ouvrir la porte qui menait à cette petite pièce à l’abri du regard du suspect et tu la refermes d’un coup, encrant de nouveau ton regard dans ceux de celle que tu aimais encore. Lui parlant d’une voix sans appel, établissant une certaine frontière entre toi et elle « Soyons clair. Tu ne me demandes pas comment je vais et tu n’essayes pas de m’analyser. » Puis tu ouvres à nouveau la porte sans attendre une seule réponse de sa part. Tu restes dans un mutisme sans dire un seule. Tu râles juste intérieurement contre ton nouvel coéquipier qui t’avais laisser seule avec ton ex, tu le maudis même. Celle à laquelle tu t’efforçais de ne pas penser. Tu la laissais faire son travail, tu laisses sa magie opérer, tu l’avais déjà vu faire et la première fois que tu l’avais vu à l’œuvre elle t’avais tout de suite plu. Tu te rappelles de chacun de ses gestes, la manière dont elle avait réussis à établir un profil. Ton esprit voguait dans tes souvenirs, ton regard se perds légèrement à travers la vitre. Tu prends une grande inspiration regarde si on avait placé les pièces à conviction comme tu l’avais demandé.
Tu voulais connaître toutes les réactions possibles, c’était pourquoi tu avais demandé qu’on place les chaque pièce à conviction. Et Aelys donnait le départ du petit jeu auquel tu allais jouer avec monsieur fétichiste de blonde. « Très bien, commençons le petit jeu. » Tu rentres dans cette pièce commence à te présenter ainsi que ton ancienne compagne « Je m’appelle Silke. Et voici ma collègue Aelys. » Tu prends place et pendant que tu la prenais, tu sens ta main frôler la sienne, tu sens les frissons qui te parcourent, les sensations passer t’envahir. Tu avale ta salive tu concentres ton esprit et chasse se sentiment de bienêtre. Tu regardes ton suspect droit dans les yeux sans ciller un seul instant.
Tu ouvres le dossier, place les photos des victimes une à une sans dire un mot dans un premier temps puis quand tu places la dernière tu « Tu les reconnais ? » Tu laisses un léger silence, tu l’observes, laisses ton ex faire de même. Il te répond de la tête que non. Tu hausse légèrement des épaules disant sur un ton détachée, « C’est vrai, elle se ressemble un peu toute, blonde aux yeux bleu… De jolies filles non. » tu te penches légèrement comme pour mieux regarder les photos. Tu tapotes sur la première photo tout en lui disant comment vous l’aviez trouvé, du moins une version arranger.« Celle-ci a été retrouvée dans une ruelle à Hammer bay, le poing lier, la gorge tranchée… » Elle n’avait pas eu les main attaché, ça, tu le savais, mais Aelys repérais s’il tiquait sur certains éléments que tu inventais. Tu continuais ainsi pendant un petit moment. Puis pour finir, tu lui proposes une pause « Ca va, tu veux faire une pause, ou avoir un peu d’eau ? » Il fait oui timidement de la tête presque nerveusement, et se ronge même les onglets.
Tu fais donc un signe de tête à Aelys, te lèves pour retourner dans la petite pièce de l’autre côté du miroir. Tu t’appuies contre le mur demandant son avis à la mentaliste « Alors, tu en dis quoi ? » Tu ne l’interromps pas, tu la laisses te dire ce qu’elle a vu et ce qu’elle encore maintenant. Car il se retrouvait seul en face de lui les preuves, et sous son nez les photos de ses crimes. Et quand elle finit, tu laisses un léger silence. Tu regardes le sol, et enfin tu daigne lui répondre à sa question à ton sujet d’une vois un peu plus douce « Je vais bien… Physiquement.» Tu laisses encore un léger silence, mais cette fois tu regardes la belle brune dans les yeux sans la quitter du regard. Tu y plongeais comme avant, sentait cette sensation de paix que tu avais toujours eux après d’elle, tu contemplais cette douceur dans son regard. Et comme pour échapper à ses yeux qui t’hypnotisais, laissant échapper, « C’est juste plus facile de t’en vouloir que de… » Continuer à l’aimer. Tu t’arrêtes juste à temps avant de dire ces mots. Tu la regardes et sens que le simple fait qu'elle soit si près te fais mal.
D’ailleurs, comme pour te dépêtrer de cette situation, tu te détaches de ce mur prends un gobelet d’eau tout en lui disant avant même qu’elle ne dise quoi que se soit « On devrait y retourner. » Et tu retournes à la charge.
Aelys Cantela
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- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
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Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle - Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman. Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.
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Mer 1 Nov - 22:19
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Silke ξ Aelys
Aelys ne pouvait s’empêcher de détailler les moindres traits crispés de Silke, de détailler ses gestes nerveux et contractés, d’analyser intérieurement les intonations de sa voix. Tant de choses se révélaient à elle, et c’était plus fort que la mentaliste. Chaque individu se révélait de par ses tics, ses actes, ses paroles et ses proches n’échappaient souvent pas à cette règle. Si elle était capable d’ignorer les mouvements de sa presque famille, qu’il s’agisse de sa petite soeur ou de Lena, les choses étaient différentes concernant Silke. A une époque, elle ne voulait pas se perdre dans la contemplation de ses gestes et les interpréter. Mais du temps avait passé, et avec, elles s’étaient perdues de vue. Et face à ce comportement froid, pour ne pas dire glacial, la mentaliste professionnelle en elle reprenait le dessus, comme si c’était nécessaire pour mieux appréhender les réactions de son ancienne amante. Celles-ci, au final, n’avaient rien de surprenant, et il n’y avait pas besoin d’être un expert dans la déduction et la suggestion pour prévoir le ton faussement calme et haineux qu’empruntait Silke en s’adressant à elle. Un ton sans appel, qui ne lui laissait aucune chance de s’expliquer, ni même de s’enquérir de son état de santé. La douce brune savait qu’elle était en tort, même si ses intentions avaient toujours été louables concernant la flic. Mais Silke ne pourrait jamais connaître les raisons qui avaient poussé Aelys à rompre avec elle, et jamais la médium ne se résoudrait à lui avouer l’atroce vérité. Si son coeur se serrait à chaque claquement de langue de Silke, elle tenait à ne rien laisser paraître, et prétendre avoir vécu leur séparation le plus naturellement possible. Elle avait tout cassé, à un moment où elle aurait dû être présente pour sa bien-aimée, et elle devait désormais s’en mordre les doigts. Jamais plus elle ne devait éprouver quelque chose pour quelqu’un, jamais plus elle ne devait laisser son plus vieil ennemi s’approcher de ceux qu’elle aimait. Elle craignait déjà suffisamment pour Lena et sa soeur, alors elle ne pouvait infliger ce même traitement à quiconque faisait battre son coeur. Silke avait dû être écartée de l’équation, et si Aelys avait été brisée par cette idée, elle n’avait d’autres choix que de s’en accommoder.
La mentaliste s’était donc tût, à la demande de sa partenaire du jour. Elle aurait pu insister, où trouver des paroles susceptibles de faire craquer sa collègue, mais elle n’y tenait pas. Leur relation avait toujours été naturelle, et jamais Aelys ne forcerait Silke à faire quoi que ce soit malgré elle, juste pour ses beaux yeux. Elle lui en avait déjà trop imposé. De plus, elle la connaissait. Quelque chose lui disait que Silke ne tenait pas fermement à ce silence qu’elle demandait, mais la mentaliste laissait courir pour le moment. Elle avait tenté une première approche, peut-être non nécessaire, donc elle n’avait plus qu’à laisser la flic revenir un tant soit peu vers elle, si vraiment, au fond d’elle, elle le souhaitait. Leurs métiers respectifs prirent donc le dessus alors qu’elles entraient, prêtes à interroger le suspect. Aelys avait déjà dessiné un profil de l’homme dans sa tête. Elle ne l’avait pas partagé avec Silke encore, puisqu’elles avaient toujours eu l’habitude de poser quelques questions pour affiner le profil avant qu’elles en discutent toutes les deux, à part de leur prisonnier. Malgré les tensions évidentes, leur tactique n’avait pas changé en ce jour, et la médium ne put s’empêcher de lâcher un sourire satisfait lorsque Silke attaqua, directe envers le suspect qui blêmit rien qu’à la vue des photos que lui offrait sa collègue. Rien n’échappait aux yeux avides de la médium. Pour l’instant, son rôle se limitait à observer, mais ce n’était que la première partie du jeu. A chacune de ses réponses, l’homme se trahissait d’une manière que seule Aelys pouvait percevoir. Lorsqu’il secouait la tête négativement, il se mordillait la lèvre inférieure. Lorsque Silke laissa filtrer de fausses informations, il clignait plusieurs fois des yeux, des battements vifs et accélérés qui trahissaient sa tension et son désaccord. Son front luisait d’une transpiration excessive, et son ton de voix, rauque, était lourd de sous-entendus qui n’attendaient que d’être révélés au moment opportun. Néanmoins, à l’heure actuelle, ce n’était pas un grand bavard. La plupart du temps, il se contentait de hocher ou secouer la tête à chacune des questions de Silke, ce qui avait de quoi agacer. Mais elles avaient toutes deux connus des suspects plus récalcitrants, et toutes deux savaient qu’il était responsable de ses meurtres. Elles avaient simplement besoin de ses aveux pour clore l’affaire et rendre justice aux familles des victimes. Silke donna alors le signal pour interrompre l’interrogatoire, et Aelys sut que bientôt, ce serait à son tour de jouer. Elles quittèrent brièvement la salle, et la mentaliste se confia, toujours assurée lorsqu’elle se retrouvait dans une situation comme celle-ci, sûre d’elle, et excitée, également : « C’est notre homme. Aucun doute là-dessus. Prenons ses tremblements. Ils ne trahissent pas qu’une pression, ils trahissent également son excitation. S’il pouvait se l’autoriser, il banderait face à ses oeuvres. Mais il se retient. Ses mains sont serrées, tout comme ses genoux. C’est le signe qu’il retient quelque chose qu’il veut désespérément confesser. Pas dans le sens, tout avouer à la police. Mais il veut s’en vanter. Peut-être même l’a t-il déjà fait, à un complice, dans un carnet, un site internet. Ce n’est certainement qu’une question de temps avant que ceux qui fouillent son ordi et ses papiers personnels trouvent quelque chose en lien avec ses atrocités. Ces mises en scène, macabres, ont pour but final d’attirer l’attention après tout. » Aelys sourit, satisfaite. Une part d’elle adorait ces petits jeux, elle n’en avait pas fait son métier pour rien. C’était là qu’elle se sentait le plus vivante, et surtout, le plus utile. Sans ce métier, elle ne serait qu’une coquille vide. Certes, douce, mais vide. « Et je ne parle pas de ses yeux révélateurs. Dès que tu inventes des supplices, il se penche sur la photo avant de te dévisager, pendant dix longues secondes. Puis, il repart pour regarder la photo. Par contre, quand tu racontes précisément ce qu’il s’est passé, il se contente de regarder à côté, comme s’il était dans le vide. Comme s’il revivait ces moments passés à torturer ses victimes. » La mentaliste mit un terme à ses déductions. C’était plus que suffisant, et elle savait qu’elles tenaient leur homme. Il n’y avait plus qu’à le pousser dans ses derniers retranchements, et c’est elle qui devrait agir dès la reprise.
Pourtant, la reprise ne se fit pas tout de suite. Silke prononça des mots, d’un ton d’abord si discret que la médium crut un instant les avoir rêvé. Elle resta muette lorsque son ancienne compagne se confia enfin sur son état de santé. Une partie d’Aelys se brisa en discernant les non-dits qui en dévoilaient bien trop sur le véritable état psychologique de Silke. Une autre partie était contentée de la savoir en forme physiquement, et réconfortée de la voir enfin s’adresser à elle sans cracher une quelconque haine, méritée peut-être, mais blessante et mal-placée en cette situation censée demeurer professionnelle. La brune s’interrompit, et Aelys put ressentir le poids de trop de choses à avouer en elle. La mentaliste ne quittait pas sa partenaire des yeux. Ses traits s’étaient détendus, pour afficher un visage lisse et calme, et ses yeux affichaient une lueur délicate. Elle invitait Silke à se confier à elle le plus naturellement possible, en lui faisant savoir qu’elle était là et qu’elle écoutait. Elle la regardait de ses yeux gorgés d’une gentillesse sans nom, débordant d’une bienveillance dont elle avait, elle seule, le secret. On pouvait sentir l’aura affable qui émanait de la médium, cette aura réconfortante dont elle voulait entourer Silke. Et comme si celle-ci l’avait sentit tout contre elle, elle fuya à nouveau son regard, prononçant quelques derniers mots d’une voix incertaine. Aelys soupira devant l’aveu à moitié dit, et hocha la tête. Compréhensive, comme toujours. « Je sais. Je suis désolée. » Elle pouvait difficilement dire autre chose. Si Silke se refusait à admettre ce qu’elle ressentait vraiment, Aelys souffrait actuellement de la même tare. Une tare irréparable, dont elle était condamnée à souffrir avec, tant que celui qui lui vouait un mal sans bornes ne serait pas arrêté. « Je comprends. Je ne cherche pas à te faire du mal en étant … ici. Avec toi. » Même si elle aimait ça, et qu’elle regrettait de ne plus pouvoir travailler à ses côtés, comme avant. Aelys avait tout fait pour éviter Silke, travaillant consciencieusement avec ses autres collègues, qu’il s’agisse de Francis, Samantha et les autres. Elle avait voulu faciliter la vie de son ex-amante en s’effaçant de son quotidien, mais finalement, le travail les avaient quand même rappelé à l’ordre. Il était inévitable qu’elles se retrouvent un jour, et Aelys n’avait pu se résoudre à mettre un terme à sa collaboration avec la police d’Emmann. Ce travail représentait toute sa vie. « Je ne voulais pas m’imposer à toi, mais le boulot nous a dépassé. » Un sourire contrit suivit sa déclaration. Elle se doutait bien que Silke aimerait surtout comprendre ce qui l’avait poussé un jour à tout cesser entre elles, mais Aelys ne pourrait répondre à ses questions. Et si elle était forte pour maintenir les apparences, elle savait qu’elle était capable de craquer un jour ou l’autre.
Le travail, encore une fois, les rappela à l’ordre, et Silke fit signe à son ex-compagne de retourner dans la pièce où résidait le suspect. Celui-ci semblait s’être calmée, bien que ses mains reposaient furieusement autour de son gobelet en plastique. Les deux collègues reprirent leurs places, et cette fois-ci, ce fut Aelys qui prit les commandes. Sa main se tendit vers Silke pour lui reprendre le dossier, et leurs doigts se frôlèrent à nouveau. Le contact était électrisant, et pendant une fraction de secondes, Aelys se plongea dans les yeux de son ex-amante. Elle récupéra toutefois rapidement le contrôle d’elle-même, et offrit son plus beau sourire au suspect alors qu’elle tira une photo du dossier, celle de la première victime, celle qui constituait le trophée premier de l’interpellé. « Jessica. Joliment nommée Jessie. J’adore ce prénom, il a une connotation si douce, si agréable quand on le prononce. Il a une saveur particulière qui reste sur le bout de la langue, tu ne trouves pas ? » L’homme hocha la tête, quelque peu surpris des manières de faire d’Aelys, qui illustrait son exemple. « Je comprends tout à fait qu’elle ait été le déclencheur. Elle était naturelle. Gentille, serviable. Quand tu l’as vu pour la première fois, je ne doute pas un seul instant que tu aies eu envie de passer un peu de temps avec elle. C’était une perle rare, il ne fallait pas passer à côté de Jessie. » Aelys recommençait le stratagème, susurrant le prénom de la victime. Elle ne s’intéressait pas aux autres, par pour le moment. S’il se confiait pour une, alors c’était gagné pour les autres, parce que les déclarations s’ensuivraient. Elle échangea un regard avec Silke alors que l’homme s’attardait sur les photos de sa première proie. « J’admire beaucoup la façon dont tu as tenu à mettre en scène son épilogue. » Elle employait des mots précautionneux. L’homme ne se voyait pas comme un tueur, mais comme un créateur. Ses fantasmes lui apparaissaient comme des oeuvres d’art, et elle ne cherchait pas à le contredire, alors qu’il lui lança un regard cette fois-ci intéressé. « Comme une poupée. Une poupée de toute beauté, qui laissa une marque en ce monde. Tu lui as dessiné un collier, un collier rouge, celui que tu offres comme un privilège unique. Après tout, de toutes les blondes existantes, tu as fait ta sélection. Toutes n’étaient pas dignes d’apparaître dans ton spectacle. » Un sourire franc se dessina sur l’homme. Sa nervosité avait laissé place à une excitation. L’idée que quelqu’un puisse comprendre ses oeuvres, qui n’étaient que des fantasmes dénués de toute humanité, le faisait se réveiller. A chacune des suggestions d’Aelys, il se ravançait sur sa chaise, désireux de voir jusqu’où son spectacle serait interprété. Inconsciemment, il réagissait aux accusations, et ne pouvaient lutter contre la mise en forme de celles-ci. Le pouvoir de la suggestion était puissant, et la mentaliste s’en servait comme d’une arme aiguisée. Elle savait que bientôt, Silke reprendrait le dessus, qu’elle attendrait le bon moment pour intervenir. Elle savait que plus elle allait dans le sens de l’homme, plus elle se plongeait dans son cerveau, plus celui-ci se révélerait au grand jour. Elle jouxtait avec lui, jouait sur sa corde sensible. Et quand il ouvrira la bouche, c’est Silke qui le bouclera. Elles avaient toujours fonctionné ainsi, et cet homme payerait de ses crimes, d’une manière ou d’une autre. Le petit jeu s'étendit, de longues minutes durant. Puis, abruptement, Aelys mit un terme à l'apparente discussion. Elle se leva, suivit par Silke, prête à passer à la troisième partie du jeu. Le suspect leur jeta un regard déconcerté, alors qu'il était si à l'écoute de la mentaliste quelques secondes plus tôt. « Attendez, qu'est-ce que vous faites ? » Il prenait enfin la parole, et la médium partagea un regard malicieux avec Silke. « Et bien, cette discussion est passionnante, mais tu sembles totalement désintéressé par mon opinion sur cette oeuvre d'art. De toute évidence, tu n'es pas l'artiste qu'on recherchait. » Le détenu afficha un air déboussolé. En quelques secondes, celle qui venait de lui donner de l'importance, le lui avait aussitôt arraché pour lui faire comprendre qu'il n'était qu'un anonyme de plus, incapable d'avoir pu créer pareils tableaux. Aelys lui sourit alors une nouvelle fois : « Ne t'en fais pas, je vais discuter avec ma collègue, et on reviendra vers toi. On te laissera tranquille, tu ne portes de toute évidence aucun intérêt à mes propos, et encore moins à ces jolies filles qui devraient mériter ton attention. C'est triste. » Elle ne lui laissa pas le temps de s'offusquer, alors qu'elle quitta la pièce, Silke sur ses talons, et claqua la porte.
La mentaliste se reposa quelques secondes contre le mur attenant à la pièce, un petit sourire flottant sur ses lèvres. « Je viens de briser sa confiance. Quand on reviendra dans cette pièce, il voudra la récupérer et se vanter de son talent. » Elle se tut quelques secondes, prit le temps d'avaler sa salive. Elle parlait beaucoup, Aelys, quand elle était dans une situation comme celle-ci. Mais en d'autres circonstances, elle était plutôt celle qui écoutait. « C'est fini pour lui. Tu es prête à boucler une bonne fois pour toute cette affaire ? » Son visage, avenant, fit face à celui de sa partenaire. Habituellement, elles fêtaient leur victoire, se congratulaient. Elles prévoyaient de se retrouver un peu plus tard après la paperasse administrative, elles passaient du temps dans les bras de l'une et de l'autre. Mais aujourd'hui, elles ne pourraient pas faire ça. Une tristesse sans nom prit alors place dans les yeux d'Aelys, qui baissa la tête. A quoi bon insister avec celle qui faisait encore battre son cœur ?
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Jeu 2 Nov - 22:16
Still Loving You
Love, only love. Can bring back your love someday
Les choses étaient devenues bien trop compliquer. Un flot de sentiment te submergeait, quand tu la regardais. Tu avais envie de lui déclamer ton amour, comme auparavant, tu lui dire combien tu la détestais pour ce qu’elle était en train de te faire subir. Sa présence qui avant avait le don de t’apaiser, le don de te faire sourire pour un rien, maintenant se transformait en véritable torture. Car tu te souvenais de tout, de chaque caresse, de chaque regard. Tout te revenait en mémoire, venant te narguer sur ces instants de bonheurs perdus, ceux que la belle brune t’avais arracher si voilement sans de véritables explications. Tu aurais pu accepter les choses plus facilement si elle t’avait dit ne pas t’aimer, qu’elle s’était jouer de toi pour le plaisir et que tu n’avais été qu’une sombre idiote à croire en ses promesses. Mais là était le problème, tu ne savais pas pourquoi tout avait cessé d’un coup te laissant dans un brouillant épais et incapable de faire le deuil de cette histoire.
Elle te disait qu’elle était désolée que son but n’était pas de te faire du mal avec sa présence. Tu le savais que trop bien, tu la connaissais, si elle avait pu faire autrement, tu es sûr qu’elle l’aurait fait et ne t’aurais pas imposer sa présence. Ce sont vos métiers respectifs qui avaient voulu cette situation plus gênante. Car tu ne savais pas vraiment comme réagir en présence de la mentaliste. Alors qu’avant tu avais toujours su comment te comporter avec elle. Maintenant, tu sentais cette douleur avec une telle intensité juste en posant le regard sur elle, regardant ses courbes que tu avais de nombreuse fois épousé et qui t’avais appartenue tant de fois. Rien que d’imaginer d’autres mains que les tiennes venant les toucher comme tu l’avais fait, tu sens ton cœur se briser en mille morceaux. Pour toi, cela t’était insupportable, d’ailleurs à cette pensée, tu détournes le regard essaye de ne plus penser à cela. Tu laissais échapper ta voix, ne lui cachant nullement la torture qu’on lui imposait à rester auprès d’elle ou encore de pouvoir encore sentir ses effleurements entre elle et toi. « Je sais… Mais pourtant, c’est le cas.»
Tu la vois avec ce sourire et tu ne dis rien dans un premier temps laissant un ambiance un peu pensant entre elle et toi. De toute manière, les choses étaient déjà étranges, il y avait une gêne depuis le début entre vous et cela n’avait pas disparue. Mais tu savais ce que ce boulot représentait pour la jeune femme. D’ailleurs, tu l’avais toujours su que tu n’allais pas savoir l'évité indéfiniment. Un jour ou l’autre, tu aurais de nouveau dû travailler avec elle. Après tout, c’est une des meilleurs, alors pourquoi le poste police se serait priver de ses talents justes à cause de votre histoire. « Je sais ce que ce boulot représente pour toi. » Puis tu l’avais assuré à ton chef, quoi qu’il arrivait entre toi et la mentaliste cela n’entraverait pas votre travail. D’ailleurs, il était temps de retourner voir votre tueur, ton ancienne amante te passait le dossier et encore une fois un effleurement se fit ressentir, un frisson te prenant tout entière, ton esprit partant dans cette nostalgie, plongeant ton regard dans le sien. Sans vraiment le vouloir, dans un élan, tes doigts caressent les siens, une caresse furtive, mais qui ne passerais pas inaperçu à la mentaliste, le cœur battant à tout rompre te donnant l’impression qu’il allait s’extirper. Tu te racles la gorge avant de répondre. Tu prends une grande inspiration et tu retournes vers votre criminelle.
Ce fut le tour d’Aelys, et comme pour la première fois, elle arrivait à te subjuguer par le talent de la belle. Tu la laisses faire son œuvre, la laisses avoir la confiance et celui qui se tenant en face de vous. Elle menait le jeu à la perfection, et cela te faisait sourire, te ramenais à cette première fois ou vous vous étiez rencontre. Au début, tu n’avais pas cru à toutes ses histoires de mentaliste, ainsi que ces histoires de médium. Tu avais été septique et avais garder te réserves et pourtant ce jour-là, tu avais vu la magie qu’elle possédait. Cela avait été une des premières choses que tu avais aimées chez elle, une des choses qui t’avais attirer et qui avait doucement possession de toi. Tu l’écoutais parler à cet homme comme si elle le comprenait, comme si ce qu’il avait fait était une chose magnifique un art à part entière. Et tu le voyais sur son visage, comme une expression d'heureuse que quelqu’un puisse comprendre ce qu’il avait créé. Un regard s’échangeait entre toi et celle qui faisait toujours battre ton cœur, une complicité qui avait toujours été là et qui te manque incroyablement. Tu admirais vraiment le talent de la jeune femme, cette simplicité qu’elle avait, cela te faisait même sourire. Cela te rappelle ces moments que vous aviez passés sur ces dossiers, ces regardes échanger.
Mais pour l’instant, tu devais te concentrer sur ce qui se passait dans cette pièce de l’intérêt que soudain portait ton suspect à ses photos, à cette manière dont il se ravançais sur sa chaise. Aelys l’emmenait là où elle le voulait d’une main de maître, elle te préparait la suite du terrain pour qu’enfin la justice soit faite. Tu restais impassible à tout ce petit manège, ne disant pas un mot. Cela était comme avant, vous jouez toute les deux ensemble en toute harmonie, savant quel rôle que l’une et l’autre allait jouer. Puis elle donnait le signal et parties dans cette pièce ou vous n’étiez que vous deux.
Tu ne pouvais l’empêcher de la regarde, admirer encore chacun de ses trains, t’enivrer de sa voix, tu aimes voir cette assurance dans ses yeux dans sa manière de se tenir. Tu détournes ton regard d’elle, essayant d’éloigner cette femme de ton esprit, essayant de te libérer de cette emprise qu’elle avait sur toi. Tu souris à ses dernières paroles la regardant dans les yeux. Ton regard est doux, un regard du passé. « Comment toujours. » Tu reprends le dossier, mais cette fois, ce n’est pas un effleurement, tu poses ta main sur la sienne, glissant sur sa peau, et prenant avec toi le dossier des mains d’Aelys. Ton regard se plonge dans le sien comme avant, comme à votre habitude à chaque fois que vous aviez travaillé ensemble que vous. Tu soupires, puis repars à la charge fixant ton esprit sur celui que tu voulais mettre en prison.
Tu poses le dossier, tu t’assois tranquille, tu ouvres le dossier « Alors ou en étions nous.» Le jeu recommence, tu le regardes avec un petit sourire, d’un ton calme. « Ah oui, ma collègue me disait que ce n’était pas toi qui avais fait… Comment tu les as appelées ? » Tu regardes Aelys, avec un sourire « ah oui œuvres d’art. Elle mise plus sur un autre gars qui est dans la pièce à côté. » Tu continues ton petit jeu, le réduisant à rien du tout, voulant qu’il déclame sa culpabilité. « Apparemment, tu n’aurais pas assez de trip pour prendre ce couteau et trancher… » Prenant un ton détaché à tout ceci, haussant les épaules et ne prétend pas attention à ce tueur. Tu commençais à te lever, faisant signe à Aelys, quand soudain une voix t’interrompait « Attendez !» Vous vous stopper dans votre élan, et il commençait enfin à parler « Vous n’imaginez pas la sensation que c’est. » Sa langue se déliait, tu reprendrais place « Savoir que cette vie est entre vos mains, c’est grisant. » Tu l’écoutais sans l’interrompre te décrivant doucement comment il avait fait, ce qu’il avait ressenti. « Au début, ça été maladroit, j’avais la main qui tremblait, mais après…C’était si facile… » Il déballait doucement tout ce qu’il avait faire, l’histoire était difficile à entendre. Il commençait à parler de la premier parlant de sa maladresse, comme si c’était un coup d’essai, puis de la deuxième de la troisième et ainsi de suite. Il exprimait son bonheur d’avoir leur vie entre leur main, de pouvoir faire d’elles ce qu’il voulait, de ce pouvoir qu’il avait et qui lui donnait la sensation de ce tout maîtriser. Il parlait de cette vengeance envers. Les mots étaient insupportables, écœurants, mais tu le laissais finir son récit jusqu’au bout. Puis tu te levais frappais à la porte qui s’ouvra et demandait aux officiers « Emmenez le. » Tu avais ce que tu voulais ses avoues complet et ce grâce à ton ex sur qui tu poses ton regard.
Tu la regardes, ton cœur s’emballe à nouveau, rien qu’en posant tes yeux sur elle. Tu prends une grande inspiration et la remercies « Merci… Pour ton aide. » Mais tu n’en as pas fini, tu ne veux pas la laisser partir. Elle était là près de toi, si près de toi, tu voudrais passer plus de temps avec elle, trouver ses réponses qu’elle te cache depuis tout ce temps. Alors tu fermes la porte, commençant doucement à te livrer à celle que tu aimais, espérant qu’elle puisse t’apporter les réponses qui te hantent depuis ce jour où tu ‘avais vue avec ce visage fermer, ce ton sans appel. « Le plus insupportable, c’est de ne pas savoir pourquoi… »Tu te retournes vers elle ancre ton regard dans le sien, tu avances vers elle t’arrêtant malgré tout à quelques mètres d’elle. « Je n’arrête pas de me poser la même question. Pourquoi ? Comment on en est arrivé là ?» Elle t’avait laissé dans ce brouillard, t’avais laissé avec ses questions en suspend. Il était qu’elle t’apporte ce chaînons manquant sur votre relation, la raison de tout cette souffrance qu’elles t’infligeait comme à elle. Car tu l’avais sentie par deux fois ses frissons, ce n’était pas juste toi, c’est elle également. Une sensation qui ne trompait pas. Tu plonges de plus en plus ton regard dans le siens, sens ton cœur s’affoler, sans qu’un mot de sa part et tu replongerais dans ses bras. Alors tu te tiens loin d’elle « Explique moi pourquoi du jour au lendemain tout à basculer entre nous. » Tu lui demandes encore une fois ce qui l’avais pousser à vous éloigner « Qu’est ce qui a changer ? »
Aelys Cantela
Humain modifié
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A savoir :
- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
Pouvoirs : Chamane : connaissance des plantes, qui lui permet de préparer des potions aux aspects guérisseurs.
Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle - Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman. Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.
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Pseudo : Renescence
Lun 13 Nov - 17:14
Still Loving You
Silke ξ Aelys
Les discrets gestes de la belle n’étaient pas passés inaperçu. Aelys savait parfaitement que la flic avait été consciente de ses actes, de cette main qui s’était posée par deux fois sur la sienne. La mentaliste avait frissonné à ces instants. Elle avait même prié pour que le moment perdure, pour que sa main ne quitte pas la sienne. Les gestes si peu anodins de Silke lui rappelait les nombreuses démonstrations d’affection qu’elles avaient échangé par le passé. Aelys se souvenait de ces moments où elle passait son bras autour la taille de la brune, ou encore quand elle liait leurs deux mains, en caressant avec délicatesse la paume de sa bien-aimée. Elle se remémorait chacune de leurs conduites, ces mouvements qu’elles avaient manié à la perfection, de sorte à toujours se toucher lorsqu’elles se croisaient, lorsqu’elles partageaient un dossier ou se préparaient pour une affaire. Il n’y avait rien qu’elle avait oublié. Il fallait dire que leur rupture était encore récente, mais surtout, que la plaie béante qui sabrait sa cage thoracique était encore vive. La médium avait cette sensation qu’on appliquait du sel sur sa blessure non-fermée, et elle saignait, saignait pour Silke, parce qu’elle la voulait encore, parce qu’elle l’aimait toujours. Mais il avait eu raison d’elle, il avait brisé Aelys et son coeur. En la forçant à cesser sa relation avec la flic, il avait changé Aelys, l’avait assombri. Elle devait accomplir un effort surhumain pour ne pas envoyer tout valser, pour ne pas quitter précipitamment leur interrogatoire et se mettre à sa poursuite. Tout ce que désirait la jeune femme, c’était de l’arrêter une bonne fois pour toute, pour qu’elle s’autorise enfin à aimer, à s’expliquer auprès de celle qui faisait battre son coeur.
Mais rien de tout cela n’était possible. Elle ne pouvait pas abandonner ce métier qui faisait d’elle tout ce qu’elle était, et elle ne pouvait pas abandonner sa partenaire du moment, quand bien même elles se torturaient mutuellement. Aelys se détestait pour ce qu’elle avait infligé et continuait d’infliger à Silke. Celle-ci lui avait bien fait comprendre ô combien elle souffrait par sa faute, et la mentaliste acceptait difficilement cet état de fait. Difficilement, mais elle endossait tout de même ce rôle, celui d’être la méchante de service. Parce que c’est ce qu’elle avait été, et c’est ce qu’elle serait toujours, tant qu’elle ne se déciderait pas à lui avouer la vérité. Vérité qu’elle cacherait tant qu’elle le pourrait, elle le savait. Elle craignait déjà suffisamment pour sa soeur et sa meilleure amie, sa colocataire, celle qui savait tout d’elle. Elle ne pourrait pas vivre en sachant que l’amour de sa vie risquait chaque jour d’être assassinée d’une manière ou d’une autre par sa faute, parce qu’il était là, tapi dans l’ombre. Quand bien même le métier de Silke était tout sauf sûr, elle ne pouvait pas être celle qui mènerait la flic à sa perte. Alors, Aelys ignorait. Ou prétendait ignorer les regards complices qu’elles échangeaient. Elle ne voulait pas s’attarder sur la notion de bonheur qui émanait de leurs peaux rapprochées alors qu’elles se transmettaient à tour de rôle le dossier. La mentaliste serrait les dents, jouait avec les apparences, comme elle savait si bien le faire, malgré le fait que son coeur pulsait avec force, comme s’il voulait s’échapper de son buste pour voler tout droit vers celui de Silke. Parce qu’en son for intérieur, les sentiments étaient plus forts que la raison, et à force de côtoyer celle qui était un jour sienne, elle était passible de sombrer à nouveau dans ses bras.
Heureusement, le travail la rappelait à l’ordre. Il lui faisait fermer les yeux, humer l’odeur de sa belle quand elle passait devant elle pour rentrer dans la pièce où demeurait le détenu. Le travail la forçait à l’observer, mais il la retenait de trop s’approcher de celle qui partageait sa vie il y avait encore peu. Malheureusement pour elle, ce n’était plus à la mentaliste de jouer, aussi elle n’aurait plus ses paroles maîtrisées pour lui sauver la mise. C’était à son tour de se perdre dans la contemplation de Silke, alors que celle-ci passait au final de leur spectacle si finement préparé. Elle était admirative, Aelys, devant la flic qui pesait ses mots, qui provoquait le suspect pour qu’enfin il se confesse. Elle appréciait son sang-froid inné, sa capacité à encaisser les pires atrocités qu’on pouvait lui renvoyer à la figure. Peut-être que c’était ça qui lui avait plu en premier lieu chez elle. C’était, à vrai dire, difficile à détailler, parce que la médium avait aimé tout un tas de choses chez la brune. Qu’il s’agisse de sa sensibilité que la cause noble pour laquelle elle se battait, voulant que le bien prospère et prenne le dessus sur les monstres qui peuplaient encore les rues de Genosha, à ce jour. Qu’il s’agisse de son ton de voix, affirmé, mais parfois susceptible à trembler, quand on la touchait en plein coeur. Tant de choses qu’elle aimait chez sa partenaire imprévue, et qu’elle gardait ancrées dans sa mémoire, parce que jamais elle n’enlèverait Silke de sa tête. Et la fierté que la brune affichait alors qu’elle demandait à ce que le suspect confirmé soit emmené hors de la pièce, oui, cette fierté-là aussi elle en garderait un profond souvenir.
Aelys échangea un regard avec Silke, se composant, pour un nombre incalculable de fois depuis qu’elle était dans la pièce avec elle, un visage lisse, dénué de toutes émotions. Ses yeux brillaient bien, mais elle ne voulait pas qu’ils rayonnent d’un amour encore puissant. Alors la jeune femme sourit, un sourire mûrement réfléchi, se préparant déjà à féliciter sa partenaire, refermant le dossier présent sur la table. Elle était prête à prendre ses jambes à son cou, à cesser de hanter sa partenaire, comme elle le lui avait demandé dès le début de leur entrevue. Elle tressaillit imperceptiblement quand cette dernière la remercia, et elle eut un haussement d’épaules insouciant, l’air de dire que ce n’était rien. Ce qui, au bout du compte, était vrai. « Ne me remercie pas, je n’ai fait que mon travail. » Aelys sourit encore, mais le sourire était moins faux, plus incertain. Comme si elle aperçu la faille chez elle, Silke les isola, et d’un coup, l’interrogea. Elle n’était pas vraiment un suspect dans l’histoire, Aelys, mais elle avait cette même sensation, celle d’être aculée. La vérité était prête à sortir de ses lèvres, à éclater au grand jour, elle en était la seule barrière. « Je… » La phrase à peine commencé, même pas elle ne fut terminée.
Inconsciemment, la jeune femme recula, comme si elle voulait mettre une distance supplémentaire entre elle et la flic. Comme si elle voulait repousser leur amour qui les entourait toutes les deux, qui les poussait presque l’une contre l’autre. Silke avait ressenti sa détresse, ou du moins, elle avait compris que quelque chose faisait encore vibrer Aelys quand elle était en sa présence. Maintenant elle utilisait cette faille, voulait lui faire avouer. Mais les choses étaient tout sauf simples pour la mentaliste, qui se mit à secouer la tête. « Je.. c’est compliqué. » Elle aurait aimé lui dire qu’elle ne l’aimait tout bonnement plus. Qu’elle ne l’avait pas aimé au bout du compte. Cela aurait tant arrangé leur séparation. Pourtant, Aelys ne pouvait s’y soumettre. Parce qu’elle n’avait jamais joué avec les sentiments de la flic et qu’elle n’était pas prête à lui mentir ouvertement, même si c’était pour lui faciliter la vie. « C’est juste ainsi. C’est pour le mieux. » La mentaliste avait envie de réduire la distance qui les séparait, pour se saisir du visage de la brune, pour la rassurer de son regard si doux et habituellement réconfortant. Sauf qu’elle ne pouvait pas faire ça. « Crois-moi. » Elle croisa son regard, appuyant celui-ci de toute la sincérité possible. « C’est plus simple si on maintient une relation strictement professionnelle. » Elle ajouta, comme pour se convaincre elle-même du bien fondé de sa déclaration. « Mais ça ne change rien au fait qu’on a passé des moments merveilleux ensemble. Je ne regrette rien. » Elle en redemandait, même. Elle termina ainsi ses propos, croisant alors les bras sur sa poitrine, alors qu’elle accueillit le silence. La médium n’avait rien d’autre à ajouter, au risque de faillir à sa résolution et de tout lui avouer. Une chose qu’elle ne pouvait décemment pas se permettre, malgré tout son amour qui débordait pour Silke.
Pouvoirs : - Phsychokinésie
- Transformation
- Voyage entre les mondes d'Yggdrasil
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Mar 14 Nov - 11:09
Still Loving You
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Un bruissement de draps tes lèvres venant caresser son cou dans un léger rire cristallin. Ta glissant les longs de son bras venant entre mêler tes doigts dans les siens. Alors qu’elle t’expliquait les plans pour votre journée…
Tu ne détournes pas ton regard du siens, tu plonges un peu plus à chaque instant laissant ton esprit se perdre dans les souvenirs des bras la mentaliste. Tu l’aimais et tu l’aimerais encore, tu savais que tu ne pourrais plus t’abandonner à d’autres bras, fondre ton souffle dans celui d’une autre. Tu l’aimais toujours. D’ailleurs, ton regarde, même s’il est devenue plus froid, trahis tes sentiments envers la belle brune qui te faisait face. Tu l’avais acculé dans cette pièce, commençait à chercher ses réponses que tu désirais tant, cette compréhension qui t’échappais pour l’instant. Tu la voyais hésiter, tu baissais légèrement les yeux soupirant légèrement elle te disait que c’était compliquer, que cela était mieux ainsi. Tu ne disais pas un mot fixant le sol d’air triste laissant ton esprit voguer au gré de ses paroles.
Tu lui faisais une contre-propositions, venant capturer ses lèvres prenant une grande inspiration, venant mettre légèrement au-dessus d’elle. Lui proposant de rester dans ton appartement sans bouger, profitant juste de se moment rien qu’à toutes les deux entre deux échanges…
Elle n’a pas besoin de geste, d’intonation dans la voix ou de rictus, pour elle cette histoire lui fait autant mal qu’à toi. Tu sens que son cœur est meurtri comme le tiens et qu’elle essaye de faire bonne figure comme toi, tu tentes de reste sur tes pieds. Ses phrases pour toi son trop parlante, il n’était pas question d’un amour perdu, des sentiments qui s’étaient estompés. Tu fermes les yeux, quelques secondes, essayant d’éloigner cette tristesse qui voulait t’envahir et te faire craquer devant celle que tu aimais, pour qui ton cœur ne cesserait de battre. Tu eus un léger rire quand elle te disait qu’il fallait la croire, un autre quand elle te disait que votre relation devait rester strictement professionnelle. Mais le seul problème, c’était que toi tu ne voulais pas juste une relation « professionnelle ». Un sourire amer se dessine sur ton visage à ses dernières paroles dans un murmure, tu répètes ses mots.
Tu quittais ses lèvres affichant un sourire lui disant que ta propositions était sans conteste la meilleur, argumentant te propos par des gestes. Laissant ta main encore libre parcourir ses courbes, glissant tes lèvres sur sa peau…
Toi non plus tu ne regrettais rien et dans un autres sens, tu regrettais également. Elle vous privait de votre avenir, prenait cette décision qui ne te convenait pas à ta place. Pourtant, vous étiez si parfaites… Tu trouvais que vous étiez parfaites. Tu la regardes, sans dire un mot, laissant un silence pensant s’installer entre vous deux. Tu aurais voulu crier à pleins poumons, ta colère face à ce coup du destin, ta colère envers elle qui t’as fait succombé à ses sourires, sa douceur. Elle t’avait rendu dépendante de ses lèvres, t’avais émerveiller par cette force qu’elle cachait derrière ce doux visage. Tu étais tombé amoureuse d’elle, comme tu n’avais jamais été amoureuse jusqu’à présent.
Tu revenais à tes lèvres contre les siennes, dans un mélange de douceur et d’envie, venant plonger ta main dans ses cheveux, venant plonger ton regarde dans le sien...
Tu voulais savoir pourquoi cette femme te repoussait avec tant de force. Alors qu’elle savait comme toi, qu’aucune autre ne pourrait prendre la place. Et tu ne comptes pas la laisser s’en tirer de cette manière, tu voulais savoir pourquoi elle vous imposait ce sacrifice, pour elle tenait tant que ça à ce que vous souffriez toutes les deux. Tu voulais juste savoir pourquoi vous deviez subir une telle meurtrissure et vers qui te devais tourner cette colère qui bouillonnait en toi et qui pour l’instant était diriger vers la mentaliste. D’ailleurs les mots qui sorte de ta bouche est comme une demande pour savoir vers qui tu devais la diriger. « Je ne veux pas te détester. »
Tu reviens vers elle, deux tasses de thé fumant, vêtu d’une simple chemise. Tu lui donnes une des tasses que tu venais d’apporter, repends ta place auprès d’elle lui disant dans un sourire « Tu vois, c’est bien mieux que prendre un bain de foule, dès le petit matin.» Portant tes lèvres sur son épaule pour profiter encore de douceur de sa peau…
Tu te lèves de cette table, t’approches dangereusement d’elle pour n’être cette fois qu’à quelques centimètres d’Aelys. Tu sens ton cœur battre à nouveau à un rythme effréné, sans ton corps qui te demande qu’une chose, le laisser rejoindre celui de ta bien-aimée. Tu la regardes sans dire un mot de plus laisse ton esprit s’échapper dans ce souvenir qui refaisait surface qui te faisait ressentir encore plus violemment cette douleur. Tu murmures son nom avec douceur « Aelys… » Te retenant de prendre son visage dans une de tes mains, ou encore d’approcher un peu plus. Car déjà, tu es bien trop près d’elle, tu sens l’air s’électriser autour de toi, simplement parce que tu es bien trop proche d’elle. « Pour qui s’est le mieux ? » Certainement pas pour vous « Sûrement pas pour nous. » Tu la pousses dans ses retranchements elle aussi, mais ça tu n’en as rien à faire. Tu voulais connaître cette vérité qu’elle te cachait. Pourquoi elle fuyait votre relation. « Explique-moi en quoi s'est si compliqué… » Après tout, il n’y avait rien de compliqué, elle t’aimait, tu en étais sûr, et toi aussi. Tu laisses ton regard dérivé sur ses lèvres pendant un court instant, résistant à venir les prendre.
Tu portais tes lèvres à ta tasse, écoutait avec un sourire les paroles des ta compagne, appréciant ce moment dans son entièreté. Te sentant bien auprès de la mentaliste, la regardant avec un regard pétillant, plongeant sa retenu dans de ce moment enivrant. Tu poses ta tasse sur la table de nuit, prends la sienne sont tour et la posa juste à côté de la tienne. Ta main vient glisser sur son visage, tes lèvres viennent à nouveau querir les lèvres d’Aelys ….
Ta main vient cueillir son visage, ton regard se noyait de plus en plus dans le sien. Tu te laissais soudainement guider par ce souvenir qui vient te hanter depuis que vous étiez seule. Tu fais un pas vers elle, te rapprochant de cette tentation qui était bien trop fort pour toi. Tu approches ton visage du sien, sens ton cœur palpité, sens des picotements au bout des doigts, cette appréhension à ton ventre comme la première fois où tu avais osé l’embrasser. Tes paroles se faisaient plus rauques, laissaient entendre cette lutte dans laquelle tu es prise entre continuer ton approche ou en rester là « Pourquoi tiens tu tant à nous faire subir cela ?» Comme pour lui dire que tu savais.
Tes lèvres jouaient avec les siennes, ton souffle se perdait dans le sien, tu berçais son corps de tes caresses, ramenait une de ses jambes vers toi. Tu t’arrêtes dans votre échanger, regardant son visage caressant ses cheveux, alors qu’elle te demandait pourquoi cet arrêt si soudain… Tu approches ton visage du sien, la dernière main libre venant saisir sa veste, la forçant à se rapprocher. Tu la pousses sûrement dans ses retranchements, abats peut-être ses dernières défenses avec cette simple demande contre ses lèvres. « Est-ce que tu m’aimes… » Tu plonges ton regard dans le sien, lui parle avec d’une voix douce, mais sérieuse, tu te livrais à elle lui disant ces quelques mots « Aelys,… »… « Car moi … je t’aimes. » Tes lèvres effleure les siennes. Cette fois, c’est toi qui la tourmente, ne prenant pas ses lèvres pourtant, tu en as envie, mais tu résistes une dernière fois, porte un dernier coup. « Si tu ne veux plus de notre relation…Alors dis-moi que tu ne m’aimes pas… » Tu résistes encore alors qu’elles sont si proches. «… Même si ce n’est pas vrai. »
Aelys Cantela
Humain modifié
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A savoir :
- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
Pouvoirs : Chamane : connaissance des plantes, qui lui permet de préparer des potions aux aspects guérisseurs.
Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle - Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman. Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 371
DCs : Daisy Skye Johnson / Nikki Ren / Kaine Reilly / Aidan Bowman / Gwen Stacy / Avery Burnham / Klaus Caglar / Matthew Denvers / Heather Scarpetta / Isaac Torres / Luke Cage-Jones
Pseudo : Renescence
Mer 15 Nov - 18:22
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Silke ξ Aelys
Les mots étaient à peine sortis de sa bouche qu’elle les regrettait. Forcément, elle ne pouvait les apprécier, ni même y croire vraiment, bien qu’elle le voulait. Il suffisait qu’elle se plonge dans son regard pour que ses moments passés avec Silke lui reviennent en mémoire. Aelys se savait éperdue pour la flic qui lui faisait face. Il n’était pas ici question de rompre avec une courte aventure de quelques jours, quelques semaines tout au plus. Non, leur histoire se comptait en mois, en longs mois, où elles s’étaient aimées passionnément, d’un amour pur et véritable. Et d’un coup, d’un seul, voici que son ennemi avait réussi à détruire un pan entier de sa vie. A foutre en l’air son coeur qui battait pour une seule personne. La mentaliste ne croyait pas avoir jamais connu l’amour avant Silke. Pas véritablement du moins. Elle avait eu quelques relations passées, mais jamais elles n’avaient duré aussi longtemps, jamais elles n’avaient représenté autant. Pour la première fois depuis longtemps, la médium s’était sentie complète. A sa place, avec sa partenaire, celle qui était avec elle aussi bien au niveau personnel que professionnel. Et voici qu’elle niait l’existence d’un de ces niveaux, sous prétexte… sous aucun prétexte en réalité. Parce qu’elle n’en avait pas. A part celui de craindre pour sa vie, encore et toujours. Elle voudrait lui confier ses peurs, ses doutes. Lui expliquer pourquoi c’est ainsi, pourquoi c’est pour le mieux. Mais elle n’ose pas. Qui sait quelles pourraient être les conséquences ? Les représailles de son obsession, de celui qui a toujours réussi à la démasquer avant les autres, à faire d’Aelys son jouet. Non, décidément, Aelys a trop à perdre dans l’histoire. Elle ne peut se décider à mêler la vie de Silke dans ses malheurs, dans ses hantises.
Mais la flic ne lui facilitait pas la tâche, à ainsi en dévoiler autant, dans ses mimiques, ses expressions, son regard. Tout était éloquent chez elle, quand bien même elle n’ouvrait pas la bouche. Il était dur pour la mentaliste de faire face à celle qui faisait battre son coeur, alors même qu’elle était celle qui lui brisait le sien en l’instant présent. Il était dur de s’accrocher à ce mur derrière elle, et d’afficher une expression neutre. Jamais Aelys ne croyait avoir autant souffert qu’en l’instant présent. La jeune femme voulait se prétendre forte, insensible à leur relation passée, bien qu’elle admettait ne rien regretter. Mais elle était assaillie par le remord, par sa dévotion envers Silke. Elle était en proie à une souffrance inimaginable, et aucune des positions des deux femmes n’était enviable. Toutes les deux voyaient leurs organes comme pressés, écrasés par des mains invisibles, émiettant ces deux petits coeurs qui constituaient tous leurs êtres. Et tout ça par sa faute à elle. Elle avait beau se convaincre que jamais elle n’aurait pu deviner qu’un prédateur en aurait après elle, elle était coupable. Parce qu’elle avait intégré Lena, sa cadette à son histoire. Et puis Silke. Silke qui avait été littéralement atteinte, blessée, touchée. Par lui. Par elle-même, au final. Il voulait Aelys, il était prêt à tout pour lui prouver son intérêt, pour attirer son attention. Désormais, elle était toute tournée vers lui, ou même elle, pour ce que la mentaliste en savait, bien qu'il était plus naturel de le désigner par un pronom masculin. Aelys était prête à tout renier, juste pour lui. Pour l’arrêter. Et voici où elle en était, avec ses résolutions nouvelles. Acculée, brisée, désireuse de récupérer ce qu’elle s’arrachait elle-même.
Les quelques mots de Silke lui arrachèrent une moue désespérée. Aelys aimerait que le calvaire cesse, que celle qu’elle aimait et aime encore se fasse à cette idée. Accepte le fait qu’elles ne pouvaient pas être ensemble. Certes, aucune des deux ne le voulait, mais ainsi était-ce le choix de la médium, qui l’imposait à son aimé. Pour son bien, comme elle se justifiait à chaque fois intérieurement, se retenant de défaillir à chacune des paroles prononcées par son ex-amante. « Silke, je… » Elle aimerait lui dire d’arrêter, elle songea même, un bref instant, à la planter là. Ni plus ni moins. Peut-être qu’alors elle la blesserait suffisamment pour que la flic cesse ses insistances. Mais la brune ne pouvait s’y résoudre. Trop désireuse de vouloir faire les choses bien, trop à coeur de garder cette sincérité qui lui était propre. Aelys se perdait, dans le regard de celle qui s’approchait d’elle, elle se perdait, dans leurs souvenirs entremêlés. Elle revoyait leurs débuts, leurs échanges de baisers savoureux. Silke lui avait fait baisser ses barrières. Pas qu’elle en avait érigé volontairement, mais elle avait toujours pris grand soin de se contrôler, d’afficher une unique façade, résultat de sa profession éreintante. Silke avait transpercé son coeur, de la plus belle des manières. Elles étaient tombées l’une sur l’autre, comme ça, par pur hasard. Et cette coïncidence avait été la chose la plus merveilleuse qui avait pu leur arriver. Jusqu’à aujourd’hui. « Je t’en prie… c’est assez difficile comme ça. » Cette fois-ci, le ton d’Aelys était presque suppliant.
Silke était en face d’elle, désormais. Elle avait mis un terme à cette distance exagérée entre elles, et elle cherchait à la convaincre. D’arrêter toutes ces souffrances, ces tortures inutiles. La brune utilisait les faiblesses d’Aelys à son compte, cherchant à la pousser dans ses retranchements. Et elle y parvenait presque. La mentaliste avalait avec difficultés, supportant douloureusement le regard et l’intonation empruntée par sa partenaire. « Ce serait peut-être plus simple… si tu me détestais. » Cette fois-ci, ce fut un murmure qui évoqua ces paroles. Elle était rauque, la voix d’Aelys, en prise à des sentiments contradictoires. Elle voulait que ce calvaire cesse, mais elle seule était la maîtresse du jeu. Ou presque, car Silke la devançait. La flic la connaissait mieux que personne, elle se rendait bien compte de l’emprise qu’elle portait encore sur la médium. Aelys ne cherchait même plus à se composer un visage lisse, son masque d’indifférence se fissurant, se brisant à chacune des paroles de son ex. Son ex, qui ne voulait pas être ainsi désignée. « Je n’y tiens pas, je… » Les mots de la mentaliste se faisaient incertains, sa respiration hachurée. Ainsi acculée, elle n’arrivait pas à lutter contre celle qui se savait aimée par sa partenaire. Aelys ne pouvait pas lui en vouloir, la tension entre elles ayant toujours été électrique, depuis qu’elles avaient franchi la porte menant à l’interrogatoire. Mais elle ne tenait plus ses remparts, la mentaliste, elle bafouillait alors qu’elle tentait de préserver son lourd secret. La main de Silke posée contre sa joue, elle la faisait frémir, d’une envie de plus en plus incontrôlable. « Tu ne comprends pas. Il... »
Les premiers mots sortirent, mais se turent aussitôt, Aelys se refusant à continuer. Et pour cause, puisque Silke ne lui en laissait pas vraiment le loisir. Gémissant de plaisir alors qu’elle la titillait de ses lèvres trop proches, la médium se laissa accrocher à la flic. Incapable de résister plus longtemps, elle céda sous la pression. D’un seul coup, ses lèvres se retrouvèrent contre celles de l’aimée, ses mains venant cueillir son visage pour profiter de sa peau contre la sienne. Leurs souffles se mêlèrent avec sauvagerie alors que la mentaliste l’embrassait dans une tentative désespérée de mettre un terme à leur souffrance commune, bien qu’au bout du compte, elle ne faisait qu’agrandir le trou béant situé au niveau de leurs poitrines respectives. Aelys savourait ce baiser en même temps qu’il était urgé, et elle se perdait dans l’étreinte impensée de Silke. Son baiser était passionné, mais en même temps craintif, et cela se ressentait à la manière qu’elle avait de faire pression sur les lèvres de la brune. Sa respiration se perdait alors qu’elle parcourait le visage bien trop familier de la flic. Elle se liait à elle, une nouvelle fois, rompant sa promesse secrète.
D’un coup, pourtant, brutalement, tout aussi soudainement que lorsqu’elle avait décidé de se coller à Silke, Aelys rompit leur échange langoureux. Elle se recula abruptement, plongeant son regard choqué dans celui brillant de sa partenaire. Aelys tremblait, fulminait d’avoir ainsi été tentée, d’avoir ainsi prêché le mal. Parce qu’elle savait ce qu’il pouvait arriver si cela venait à se savoir auprès de son chasseur. Elle avait déjà failli perdre une fois Silke, elle ne pouvait pas le supporter une deuxième fois. Alors, d’un geste brusque, la mentaliste repoussa la flic, encore près d’elle, et inversa leur position, se décollant du mur. Elle traversa la pièce à grands pas, furieuse envers elle-même, énonçant une vérité qui lui broyait le coeur : « Non ! Je refuse de te perdre encore une fois ! » Les mots à peine dits, elle ouvrit la porte de la salle à la volée, et se précipita à l’extérieur, ayant besoin de s’écarter d’elle, de celle qu’elle aimait, ayant besoin de prendre l’air, de remettre de l’ordre dans ses pensées. Elle se fichait que Silke soit sur ses talons, cherchant juste à fuir le bonheur à l’état pur, parce qu’il était trop dangereux pour elles deux.
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Mer 15 Nov - 21:51
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Tu la poussais dans ses retranchement, menant ton œuvre d’une main de maître, tu avais perçu cette faille, avait entendu la souffrance de ta compagne. Tu refuses de l’appeler autrement tant qu’elle n’avait pas dis qu’elle ne t’aimait plus, que ce que vous aviez vécu toutes les deux n’était plus qu’un souvenir qui avec le temps serait moins douloureuse. Tu joues avec les sentiments de ta belle, effleurant doucement ses lèvres, résistant à replonger dans cette harmonie qui était si parfaite autres fois. Tu la laisses venir, la laisses succomber à ta place. Il te semble qu’à cet instant, c’est toi qui es bien cruelle avec la mentaliste, toi qui vous infliges une douleur intense renforçant ce manque dont chacune de vous avez laissé une trace indélébile. Tu entends ses supplications, mais tu n’en as rien à faire
Tu n’avais plus besoin de cette confirmation que tu voulais tant, tu n’avais plus besoin qu’elle te disent que pour elle tout ceci était une véritable torture, qu’elle souffre autant que toi. Tu sais à présent, alors que sa voix ne te parvenait qu’elle t’aimais toujours autant que toi, tu l’aimais. Tu as le cœur meurtri de lui faire subir cela, de la plonger dans ce tourment. Ses phrases ne passent pas inaperçu au fond de toi, tu tiques un peu quand tu l’entends cette dernière phrase avant que ses lèvres rencontre les tiennes.
Tu l’embrasses avec envie, perds ton souffle dans les siens. Ta main vient se noyer dans ses cheveux, les agrippant dans une certaine douceur, comme pour lui dire que tu n’étais pas prête à la laisser partir. Tu l’embrassais avec passion et sauvagerie, ta main venait se loger dans le creux de son dos, passant en dessous de son haut pour toucher une dernière fois. Sa peau t’enivre, ses lèvres t’électrise. Tu ressers ton étreinte, tu refuses de la laisser s’enfuir une seconde fois, refuses qu’elle te quitte encore, te laissant en proie une mélancolie sans fin. Tu presses de tes lèvres contre les siennes avec intensité, ressens chaque frisson que vos échanges te procurent, laissant échapper un gémissement. Tu oublies même l’endroit où vous étiez, la présence de cette caméra qui devait encore tourner. Tu te laisse guide par tes envie, quitte ses lèvres pour glisser le temps d’un baiser dans son cou, revenant vers ses lèvres pour repartir de plus belle. Ton cœur s’accélère, et tu n’as aucune envie que cela s’arrête. Tu étais décidé, tu n’allais pas la laisser encore une fois te laisser sur le bas-côté, vous rendre encore malheureuse, peu importe ce qu’elle voulait.
Cette fois ça serait toi qui prendrais la décision pour vous deux, et non elle, n’acceptais pas qu’elle puisse t’effacer de sa vie, tu ne voulais pas passer une seconde de plus sans elle. Alors tu t’accroches à elle tant bien que mal essaye de la retenir, mais elle détache ses lèvres des tiennes, te repousse avec violence contre la table, elle reculant brusquement. Tu es à court de souffle vois cet air choqué sur son visage qui te surprend, ces tremblements qui te laissent perplexes. Tu ne bouges pas pendant un cours instant trop surprise par la réaction de la mentaliste, même si tu l’avais cherché. Tu veux faire un geste vers elle, tu veux la rassurer, calmer ces tremblements. Mais, alors, que tu fais un pas vers elle, la belle se précipite vers la sortie laissant échapper des paroles dont tu ne saisissais pas vraiment les sens. « Aelys ! » Tu arrives dans l’embrasure de la porte, regardes celle qui faisait battre ton cœur prendre la poudre d’escampette, restant un instant sans faire un seul mouvement. Ton regard s’attriste soudainement, tu donnes un coup sur cette porte te maudissant soudainement. Tu avais été trop loin, tu l’avais poussé à bout pour qu’elle te livre les raisons de votre rupture poussant un juron « Et merde ! » Tu soupires quelques instants, puis prends la direction qu’elle avait prise un peu avant toi, espérant la retrouver et pouvoir t’excuser auprès d’elle.
Tu te précipitais dans les couloirs, sortir du poste de police, pour la trouver juste devant l’entrée. Tu murmures doucement son nom sans faire un geste vers elle « Aelys… » Tu avales ta salive, voyant l’état dans laquelle tu as mis la mentaliste, le regard lourd. Tu pousses un soupire, reste dans le silence quelques seconde. Tu avais entendu ses paroles en sortant, après tout comment ne pas les avoir entendu. Tu ne savais pourquoi elle avait dit cela, car elle ne t’avait pas perdu. Pourtant, cela avait failli une fois, mais cela ne s’était pas produit. Bien au contraire le destin avait voulut que tu restes auprès d’elle.
Tu avances vers elle, pose une main sur son épaule la faisant tourner légèrement. «Je suis désolée. » Tu restes cette fois à bonne distance, ne voulant pas la perturber plus que tu venais de le faire. Tu t’autorises à laisser glisser ta main le long de son bras t’arrêtant à son poignet. Tu la regardes, d’un regard attrister et doux à la fois. Tu sentais cette meurtrissure au plus profond de toi, cette douleur lancinante. Cela te faisais mal de la voir dans cet état, de voir que vous n’arriviez qu’a vous faire mal depuis qu’elle avait décidé de mettre un terme à votre histoire. Tu tentes la rassurer, relèves son visage à l’aide de ta dernière main, relevant son menton « Et… » Tu prends une voix douce et rassurant « Tu ne m’a pas perdu, Aelys. Et tu ne perdras pas » Tu ne dis pas un mort prête à lui dire que si elle reste dans son mutisme elle risquait de te perdre pour de bon.
Tout ce que tu voulais, c’était qu’elle te fasse confiance… qu’elle vous fasse confiance rien de plus. Où peut être que si. Tu voulais retrouver votre complicité, le bonheur que vous aviez. « Je veux juste que tu me fasses confiance…Je t’en prie. Aie confiance en moi » Tu ne fais pas un geste de plus, tu la regardes simplement. Lui pose encore une question « Qui est-il…Et qu’est ce qu’il a avoir avec nous. » Car tu sais qu’elle ne l’aurait pas mentionne s’il n’avait rien avoir avec vous.
Maintenant elle n’avait plus le choix, elle en avait bien trop dit pour que tu puisse la laisser partir sans une explication. « Dis moi ce qui se passe, ne me laisse pas dans ce brouillard. »
Aelys Cantela
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A savoir :
- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
Pouvoirs : Chamane : connaissance des plantes, qui lui permet de préparer des potions aux aspects guérisseurs.
Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle - Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman. Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.
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Jeu 16 Nov - 0:48
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Silke ξ Aelys
Elle tremblait, de tout son corps, de tout son être. Elle était ébranlée par les derniers gestes que venaient d’échanger Silke et elle-même, soumises à cette passion qui les avait jadis rapprochées et unies. Aujourd’hui, Aelys s’acharnait à maintenir une certaine distance entre les deux femmes, mais la flic refusait de l’écouter, d’accepter son choix. Peut-être que celui-ci n’était sain pour aucune des deux, mais au moins lui permettait-il de garder la vie sauve. Mais Aelys était en proie à la pire des tortures, celle d’aimer sans y avoir le droit. Celle d’aimer et de savoir que cet être pouvait vous être arraché. Parce qu’Aelys n’était qu’une vulgaire marionnette, poupée de chiffons vendue au plus offrant, à un prédateur des plus tordu et pourtant des plus intelligent. Il avait su lui montrer qu’il était puissant, qu’il savait tout d’elle, jusqu’à connaître tout de ses relations. Il avait fait en sorte que Silke soit terrassée, touchée par une balle qui aurait pu lui être fatale. Elle ne l’avait pas compris, au début la mentaliste. Ce n’était que le soir, lorsqu’elle avait accepté de quitter l’hôpital, que la vérité lui avait été annoncée, sous forme manuscrite. Cette lettre l’attendait, dans sa boîte, scellée, une méthode qui ne se faisait plus depuis des années. Et quand elle avait osé déchirer cette enveloppe, l’atroce réalité s’était ramenée à elle, sous la forme d’un sordide poème, écrit à l’encre rouge, comme le sang. Aelys n’avait qu’à fermer les yeux pour revoir les mots du poème se manifester dans son esprit. Depuis des semaines, elle le ressassait, encore et encore, incapable d’oublier les mots précis et assassins :
Il est tombé, Ton être aimé. Ses ailes ont été arrachées, Mais pire aurait pu lui arriver. Tu as cru qu’elle était tienne, Mais seule toi est mienne. Qu’elle ne te touche pas, Ou elle en pâtira. Encore une fois.
Elle avait compris à ce moment Aelys. Elle se souvenait être tombée à genoux, enfermée dans sa chambre, qu’elle avait purifié peu de temps après. Elle avait encore cette sensation salée des larmes qui avaient dégringolé sur ses joues, alors qu’elle avait réalisé. Silke était sienne, son être aimé. Plus tôt dans la journée, elle avait été touchée, de cette balle qui avait manqué, de peu, un organe vital. Elle aurait pu y passer, c’était ce que les docteurs lui avaient répété. La mentaliste revivait encore son débarquement dans les couloirs de l’hôpital, alors qu’elle avait reçu cet appel annonciateur du démon. Elle avait couru, avait abandonné tout contrôle d’elle-même pour hurler après les docteurs, en proie à une détresse sans nom. Il avait fallu que Lena lui vienne au secours, lui rappelle qui elle était, ce qu’elle était, pour qu’elle cesse ainsi de craindre pour sa bien-aimée. Elle était médium, après-tout, elle aurait forcément senti si la vie avait quitté la femme qu’elle aimait. Mais cela n’avait pas été le cas. Aelys avait été prise d’une peur panique, sur le coup incompréhensible. Et pourtant, elle avait trouvé son fondement quelques heures plus tard, par l’intermédiaire d’une lettre meurtrière. Ce jour-là, non seulement Aelys avait su que son instinct ne lui avait pas menti, qu’elle avait eu raison d’exprimer ses peurs les plus atroces, mais elle avait également compris : elle avait failli, involontairement, causer la perte de son amante. Ce jour-là alors, elle s’était fait une promesse : plus jamais elle ne mettrait la vie de Silke en danger.
Quoi qu’il lui en avait coûté, Aelys avait brutalement mis fin à leur relation. Elle s’était composé ce visage fermé et dur, prétextant que le bon temps était passé, sans donner plus d’explications. Elle avait rompu, dans la froideur la plus totale, s’interdisant de flancher, s’interdisant de confesser sa culpabilité. Parce que non seulement Silke avait failli perdre la vie, mais son partenaire avait succombé aux échanges de tirs. Par sa faute. La mentaliste n’avait pu s’enlever ce fardeau qui pesait sur ses épaules, ce péché qu’elle tournait et retournait dans sa tête. Si le chasseur, comme elle en venait à le surnommer, ne s’était pas autant intéressé à elle, alors personne n’aurait perdu la vie ce jour-là. Jamais Aelys n’avait raconté cette histoire à quelqu’un, pas même à Lena, pas même à sa petite soeur, bien que celle-ci avait plus ou moins compris son récent mal-être. Jamais elle n’avait osé avouer et partager ce mal qui la rongeait, souffrant en silence de cette responsabilité innommable.
Et voici que Silke la tentait, à nouveau, comme elle savait si bien le faire. Elle avait repéré la faille en elle, cette brèche qui s’apparentait plus à une plaie béante qu’à une véritable ouverture. La flic n’avait pas la moindre idée du poids qui pesait sur les épaules de la mentaliste, et cette dernière ne voulait pas lui en faire part. Elle craignait trop pour elle, comme elle craignait déjà trop pour Lena et la cadette Cantela. La médium tentait de calmer ses tremblements alors qu’elle inspirait cet air frais bienvenu. L’oppression subie dans la salle d’interrogatoire disparaissait peu à peu, et la jeune femme s’autorisait enfin à reprendre ses esprits, à souffler. Ses tremblements cessaient peu à peu, malgré la présence de Silke, qui venait de se rappeler à ses côtés. Aelys n’était pas certaine de pouvoir supporter son regard, une nouvelle fois. Elle ne voulait pas succomber à ses avances, encore une fois. Pourtant, ses gestes remplis de douceur la firent se tourner vers elle, relever timidement les yeux vers son visage qu’elle aimait tant dessiner dans sa tête. Elle tressaillit alors que la main de la brune caressait son bras, s’arrêtant à son poignet pour le presser délicatement. Leur échange se passait de mots en l’instant, les gestes étant fort plus éloquents que quelques vulgaires phrases. Il se passa quelques minutes, avant que Silke ne se décide à relever plus encore le visage de la médium, décidée à lui faire face. A la rassurer comme seule elle savait le faire. SI Aelys ne chercha pas à se dérober, elle secoua pourtant la tête, clignant des paupières pour chasser des larmes qu’elle savait naissantes au creux de ses yeux. « Tu as raison… ça n’arrivera pas, parce que je ne laisserai pas ça se produire. » Le ton de la mentaliste se fit soudain dur, déterminé. Involontairement, ses poings se sont fermés, alors que le souvenir de la lettre du prédateur lui revenait en mémoire, encore.
Silke ne comprenait pas les mots qui émanaient de sa belle, et Aelys ne pouvait lui en vouloir. Elle avait toujours eu cet aspect particulier que les gens lui apprêtaient, qui la désignaient aussi bien comme une folle que comme une arnaqueuse. Pour la première fois, en ce jour, elle pouvait presque donner raison à ceux qui avançaient le premier argument, ses paroles n’ayant ni queue ni tête. Et tout cela parce qu’elle gardait le secret. La jeune femme soupira, s’autorisant un sourire doux, mais triste, fasse à la supplique de la flic. « Silke… » Cette fois, le ton fut bien plus mélodieux, l’amour se ressentant encore dans la simple énonciation de ce prénom. Aelys saisit la main de Silke posée sur son visage et la baissa doucement, décidant déjà des cartes qu’elle allait aplatir d’ici quelques minutes. « Ce n’est pas une question de confiance. » Chuchotement encore. Il était sincère, car Aelys avait toujours voué une confiance aveugle envers sa partenaire. « Mais c’est seulement entre lui et moi. »
Encore une fois, les yeux de la mentaliste brillaient. Elle l’aimait d’un amour profond et véritable, et cela se lisait dans son regard. Pourtant, la femme chassa vite cette illusion, pour se donner une nouvelle contenance. Elle comprenait la quête de vérité de la flic, mais elle ne pouvait répondre à toutes ses questions. Pas entièrement du moins. « Il n’aura rien à voir avec nous, parce que je ne le laisserai pas faire. » Ses paroles étaient à nouveau chuchotées. Ce fut au tour d’Aelys de glisser une main sur la joue de la flic, cette fois-ci se voulant plus assurée. Parce qu’elle l’était. Elle savait quoi faire pour l’empêcher de leur nuire, à nouveau. « Il n’y aura pas de nous, Silke. » Ses paroles étaient aigres, sonnaient horriblement, même à ses propres oreilles. La machine était mise en place, pour la seconde fois en l’espace de quelques semaines. « C’est fini, Silke. C’est fini. » Sa main quitta son visage, voulant laisser le temps à la flic d’assimiler ses propos. Des propos épouvantables, mais dont elle ne pouvait se passer. Il fallait la faire reculer. « Je t’en prie, ne me force pas plus. Ne m’oblige pas à te faire plus de mal. » Alors que je veux juste te protéger. Elle mourrait d’envie de lui hurler ces derniers mots à la figure, de plonger dans ses bras et de ne plus jamais la quitter. Mais jamais Aelys n’aura paru aussi insensible qu’en cet instant, son regard se faisant intransigeant, ses traits de visages ostensiblement fermés. C’était fini.
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Jeu 16 Nov - 10:08
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Ton regarde se faisais soudainement plus dur, plus froid, ta main libérait doucement le poignet de ta compagne, tu reculais d’un pas détournant le regard, pinçant légèrement les lèvres. Tu refusais cette décision qu’elle prenait pour vous deux, sans te laisser la liberté de choisir toi aussi. Elle vous imposait cette souffrance à toutes les deux, sous le prétexte qu’elle ne voulait pas te perdre. Tu n’affrontes pas son regard sous peine de t’effondrer ce que tu refuses. Tu n’as aucune envie de flancher, de te montrer faibles à ses yeux dévaster par ce coup de grâce qu’elle vous infliges à toute les deux. Car tu sais que ce n’est pas ce qu’elle veut au fond elle, tu en es convaincu. La façon dont elle t’avais embrasser, cette passion qu’elle avait montré ne pouvais pas te convaincre du contraire. Alors tu ne voyais qu’un seul moyen pour que tu puisses accepter ce qui vous arrivais. Et encore, tu n’étais pas prêtes à déposer les armes, du moins pas intérieurement. Tu laisses échapper un simple « Très bien. » Sur un ton qui était soudainement devenu froid donnant la couleur de tes yeux un regard glacial. C’est avec ce regard que tu poses encore une fois les yeux sur elle. « Pourtant, tu vas devoir. Si tu n’as pas assez confiance pour me dire ce qui se passe.» Si elle ne voulait que tout cela cesse entre vous, alors elle devait faire mieux que ses explications vagues qui ne font qu’attiser ta curiosité, ton envie de la forcer à se livrer et qu’elle revienne sur sa décision. « Dis-moi que tu ne m’aimes pas. » Puisque c’était elle qui vous imposait ce choix, elle devait aller jusqu’au bout des choses porter ce dernier coup pour que tu puisses la détester. Elle devait faire taire ce conflit dans tes sentiments partagé entre colère et un amour dévorant pour la mentaliste. Tu voulais qu’elle fasse en sorte que tu la détestes du moins à cet instant précis pour que tu puisses te sortir de cette envie de tomber dans ses bras et la supplier de ne pas vous faire cela. Tu lui répètes ta demande « Dis-moi que tu ne m’aimes pas et que tu ne m’as jamais aimé. » Tu as toujours ce regard glacial, ce ton froid et sans appel. Elle n’avait pas le choix si elle ne voulait plus que tu la tourmentes en cherchant cette vérité qu’elle cachant tant bien que mal.
Et si elle ne voulait pas te la donnée, tu irais la chercher par toi-même. Tu trouverais ce qu’elle te cache, sans lui demander. Et quand tu l’auras trouvé, tu frapperais à sa porter pour lui dire qu’elle n’a plus aucun secret pour toi. Et pour qu’elle évite de se dérober « Dis-le. » Aussi douloureux que cela pouvait être d’entendre ses paroles pour toi, ou de prononcer ses mots pour elle, cela était nécessaire. Tu appuyés ce désir qu’elle te poignarde encore une fois le cœur en t’avançant vers elle encore une fois, lui faisant comprendre que ça ses mots, tu ne cesserais pas d’essayes de la retrouver. « Si tu ne me dis pas ses mots, je ne te laisserai pas nous imposer cette décision. ». Elle devait mettre fin à votre histoire sans laisser une possibilité de retour, elle devait porter ce coup qu’elle refusait pour que tu puisses faire croire que tu passais à autre chose, que tu ne la désiras plus comme tu la désires à cet instant présent.
Tu avançais vers elle, la poussais encore une fois dans ses derniers retranchements. Tu es prête à accepter sa décision, seulement si elle allait jusqu’au bout. Ce que tu allais faire après ne la concernerai plus et tu seras libre de tout mouvement. Tu la forces à reculer de plus en plus jusqu’à ce qu’elle touche le mur du poste de police. Tu poses encore une fois tes mains sur sa taille. Tu n’as rien à faire de sa souffrance ou de la tienne, tu veux juste qu’elle te permettre de la haïr pour tout ceci. Et si pour cela, tu devais la mettre encore dans cette confusion, tu le ferais et si à son tour elle devait te détester pour ce que tu la forçais à faire cela te convenait. Peut-être que cette douleur que vous ressentiez toutes les deux s’atténuerai, que cela vous permettrai de tourner la page même si vous n’en aviez pas envie, de mieux supporter ce coup du destin qu’une personne vous inflige à toutes deux. Tu continues à mener ton jeu pour qu’elle te repousse en te disant qu’elle n’avait aucun sentiment pour toi, prêtes à prendre ses lèvres une dernière fois, un toute dernière fois. « Dis-le, Aelys » Tes lèvres approche des siennes doucement. Et soudain tu arrêtes, entendant une personne prononcer ton nom « Inspecteur Harfn ?»
Tu laisses échapper un soupir, répondant de manière agacer « Quoi ? » l’officier remarque bien qu’il te dérange et que tu n’aimes pas son intervention. Mais à dire vrai, tu n’étais pas non plus dans un bon jour.
L’officier, vous regarde toi et la mentaliste, dont tu t’es détaché. Il ne dit pas un mot et sursaute quand tu lui demandes ce qu’il veut « Qu’est ce que tu veux Miller ? » Il bafouille quelques mots d’excuse avant de dire « Le chef vous demande… » Tu soupires encore une fois commencer à avancer en lui disant « J’arrive. » Mais la suite te surprend, car il ne semblait pas avoir fini « Il veut vous voir…Toutes les deux » Tu sers les dents, inspire profondément et avance sans attendre Aelys.
Tu maudissais cette journée, et tu avais l’impression que cela n’allait pas s’arrêter de sitôt. Tu étais dans un état émotionnelle que tu ne saurais décrire, trop d’émotions venait s’entrechoquer. Tu avais envie de hurler contre le monde entier, envie de tomber sous le poids de ta peine, replonger dans les bras de la belle brune. Quand tu t’étais levé, tu ne t’étais pas douté que cela allât se passer ainsi qu’elle te laisserait une envie de frapper dans un mur pour évacuer toute cette frustration que tu ressentais
Aelys Cantela
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A savoir :
- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
Pouvoirs : Chamane : connaissance des plantes, qui lui permet de préparer des potions aux aspects guérisseurs.
Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle - Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman. Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.
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Jeu 7 Déc - 5:57
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Silke ξ Aelys
Le visage d’Aelys se décomposa devant la réaction de la flic. Bien sûr, la mentaliste ne s’était pas attendue à ce que Silke abandonne si facilement la partie, ou lui rende la tâche plus facile. Mais les mots qu’elle lui demandait de prononcer étaient hors du commun, d’une atrocité sans nom à ses yeux. Jamais Aelys n’avait menti à sa partenaire, jamais elle ne s’était autorisée à lui briser son coeur. Ô grand jamais, elle n’aurait joué avec ses sentiments et fait semblant de tomber amoureuse d’elle. Pourtant, c’était ce que la brune lui demandait d’admettre, pour mettre définitivement un terme à leur histoire. En un sens, la jeune femme comprenait sa demande, mais elle lui broyait ainsi son coeur à l’obliger à prononcer le mensonge le plus horrible qui soit. La médium se refusait à laisser échapper les mots tant attendus, essayant d’affronter le regard froid, dur comme de la pierre, que lui lançait son ex-amante. A nouveau, la voici soumise à des sentiments contradictoires, entre envie de soulager celle qu’elle aimait toujours, et désir de se plonger dans ses bras, éperdue comme jamais. Hésitante, presque bégayante, Aelys secoua alors la tête, son regard luisant d’une lueur triste, confuse. « Je t’en prie, ne me demande pas ça. » Silke lui demandait l’impossible, elle lui demandait de trahir tous ses principes pour céder à la facilité, pour arrêter cette tourmente qu’elle infligeait à toutes les deux. La médium s’en voulait tellement, se sentait tellement coupable de cette situation. Le chasseur devait bien rire des états dans laquelle il la mettait, de la manière dont il la forçait à arrêter d’aimer, à se mutiler non pas physiquement, mais sentimentalement, ce qui était bien pire que toute douleur apparente. Aelys avait cette envie de tomber à genoux, de supplier Silke pour mettre un terme à tout ça. La mentaliste avait beau savoir que tout était de sa faute, elle voulait seulement que Silke accepte sa décision, sans se poser plus de questions, sans se torturer encore plus. « Tu sais que c’est faux. Ne me fais pas dire des mots qui n’ont pas lieu d’être. » Elle était retranchée, la mentaliste, autant que la flic. Toutes deux butées sur cette situation complexe, que ni l’une ni l’autre ne maîtrisait réellement, au bout du compte.
Soudain, Aelys trébucha, et la voici acculée contre le mur, à nouveau. Ce n’était plus à l’intérieur du poste de police, mais Silke recommençait son petit jeu, obligeant la mentaliste à se plier inconsciemment à elle. Ses omoplates heurtèrent le mur, mais elle ne grimaça même pas une seule seconde, obnubilée par le regard que lui adressait la flic, concernée par les mots venimeux qui traversaient son petit coeur d’ores et déjà en morceaux. La respiration de la brunette se faisait saccadée, alors que son ex-amante la dominait, la bloquait, contre ce mur, faisant pression avec son corps. Ce corps qu’elle avait tant aimé caresser, ce corps dont elle connaissait les moindres traces et grains de beauté, ce corps dont elle rêvait d’avoir encore à ses côtés quand elle se réveillait en plein milieu de la nuit. Oui, Aelys était en mille morceaux, forcée de renier un amour trop conséquent, trop lourd à porter toute seule, forcée d’obéir au désir profondément malsain de celle qu’elle aimait, forcée de lui briser un peu plus le coeur, de se faire détester. Mais avec une certaine horreur, elle comprenait sa demande, était même prête à y accéder, bien qu’elle implorait une dernière fois : « Je ne veux pas le dire. Je t’ai aimé, tu le sais. » Je t’aime encore et tu le sais, voulait-elle dire plus précisément. Mais il pouvait être là, pour ce qu’elle en savait, en train de les observer, en train de planifier une nouvelle façon de blesser l’être aimée. Et plus Silke la provoquait, plus elle rapprochait ses lèvres des siennes, et plus la mentaliste désirait la repousser avec violence comme elle souhaitait l’embrasser avec passion et se perdre dans ses étreintes si pures, si sensuelles, si propres à ce qu’elles étaient lorsqu’elles formaient le couple idéal.
La voix rendue rauque, alors que les lèvres de Silke chatouillaient les siennes, Aelys ouvrit la bouche. Il était impossible de savoir si elle allait céder une nouvelle fois à la pression de son ex ou si elle allait prononcer les mots fatidiques, mais elle fut sauvée par une intervention quelque peu embarrassante d’un officier. Elle soupira secrètement, adressant même un sourire contrit à l’agent en question, avant de suivre Silke qui la distançait à pas furieux, laissant la medium complètement secouée. Pourtant, se reprenant vivement, la brune pressa le pas pour rejoindre ceux nerveux de sa partenaire, et elle lui saisit le poignet, dans un réflexe qui la dépassa malgré elle, involontaire, inconscient, comme si le contact, pourtant relativement évité, devait avoir lieu malgré tout. « Arrête, arrête-toi ! » Les mots avaient presque été criés pour que Silke lui fasse enfin face. La mentaliste tressaillit légèrement face à son regard glacial, mais elle ne baissa pas d’un ton pour autant. « C’est ça que tu veux ? Que je te dise m’être moquée de toi depuis le début ? Parce que tu sais que c’est faux, tu le sais ! » Les mots glissaient, et même pas la jeune femme ne réfléchissait aux bonnes paroles à citer. « J’ai toujours été honnête avec toi. Et tu me demandes de te dire que je ne t’ai jamais aimé ? » Un soupir. « Tu peux très bien me haïr sans avoir à m’obliger à faire ça. » Cette fois-ci, Aelys était vaincue. Le cauchemar ne prendrait jamais fin, pas temps qu’elle ne trouverait le chasseur, la personne derrière toute sa souffrance, derrière toute sa colère. « Je sais ce que je nous inflige, je sais que je te fais mal. Mais tu n’as pas à en demander plus, tu n’as pas à souffrir plus. » Pourquoi fallait-il que la flic soit si têtue, si déterminée ? « C’est ma décision Silke, c’est tout ce dont il s’agit. » A dire vrai, c’était la sienne, à lui. Jamais elle n’aurait voulu que les choses se terminent ainsi entre elles, jamais Aelys n’aurait voulu affronter ce visage peiné et furieux. « Je t’en prie, accepte-là. Je… » La mentaliste s’approcha de l’Inspecteur, encore une fois presque malgré elle. Sa paume de main vint se poser sur sa joue, dans une tendresse infinie qu’elle ne devrait pas manifester, mais qui était pourtant plus forte qu’elle. « Je t’assure que je fais ça… pour nous deux. Pour toi. » Les mots étaient vagues, elle le savait, mais elle ne pouvait en dire plus. De peur de perdre l’être aimé, véritablement cette fois. Ses doigts effleurèrent sa peau douce, et elle glissa une mèche de cheveux de celle qui faisait battre son coeur derrière son oreille. Aelys retenait son souffle alors qu’elle se plongeait dans le regard de sa partenaire, regard amoureux qui en disait bien trop sur ses sentiments, sur leurs sentiments respectifs. « Tu seras mieux sans moi, je te le promets. » Puis Aelys tourna le dos, et reprit la marche en direction du bureau de leur chef, en silence.
****
Aelys faisait désormais face au mur du poste de police, de nouveau rendue à l’extérieur de l’établissement. Ses deux mains posées sur la pierre, elle se rapprocha de celle-ci pour coller son front contre elle et souffler, bruyamment, retenant des hoquets de pleurs. La mentaliste se refusait à céder alors qu’elle savait que Silke était encore dans les parages. Sitôt leur entrevue finit avec le chef du poste, Aelys avait fuit, d’un pas précipité, essayant de garder une bonne contenance le temps de rejoindre l’air frais. Ainsi appuyée contre la paroi, la medium se remémorait les mots du patron, tremblant avec violence : « Vous formez une bonne paire, efficace. La clôture de votre dernière enquête aujourd’hui même vient de le prouver à nouveau. A partir de maintenant, pour les affaires de ce genre, vous travaillerez toutes les deux ensembles. Et je ne veux même pas que vous refusiez. Vous fonctionnez mieux à deux, et ça a toujours été le cas depuis que le poste collabore avec Miss Cantela. Grâce à votre duo, on arrive à fermer des cas qui prendraient des plombes à finir en d’autres circonstances. Je vous veux en équipe à chaque fois qu’une enquête lourde nous tombe sur les bras. Est-ce compris ? » La medium s’était contentée d’hocher la tête, sans mots dire, attendant que le commandant les laisse quitter la pièce. Elle ne s’était même pas tournée vers son ex-amante qu’elle avait aussitôt fuit. Et la voilà, désormais le visage caché, contre le mur, à se maudire, elle et son existence entière, elle et ce qu’elle représentait aux yeux de ce chasseur. « C’est pas vrai, c’est pas vrai ! » Grincement, elle murmurait, d’un ton toutefois moins chuchoté que ce qu’elle ne voudrait. « Je te trouverai et je t’empêcherai de lui nuire encore une fois. » Elle s’en fit la promesse, alors qu’elle se décalait du mur et se retournait, prête à aller de l’avant. Sans s’imaginer que Silke pouvait lui faire face en ce moment même.
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Jeu 7 Déc - 23:24
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C’est l'âme meurtrie que vous faisiez face, toutes deux blesser, toutes deux frustré de ne pouvoir céder à vos désirs, de ne plus pouvoir plonger dans les bras de l’une de l’autre. Tu voulais comprendre, savoir pourquoi vous étiez obligées d’en passer par là, pourquoi elle voulait que tu abandonnes tous espoir. Tu aurais tant voulu l’oublier, voulu être capable de la haïr. Tu étais en colère, qu’on vous interdise de vous aimer, tu étais en colère contre ce destin qui s’acharnait à brise cette harmonie qu’il y avait entre vous, la remplaçant par ce chaos qui régnait désormais en vous. Toutes deux partager par vos sentiments, toutes deux ne sachant pas auquel vous deviez céder. Vous n’aviez pas le choix, vous écroulez ou affronter cette peine et cette colère en vous. Un frisson te parcourt l’échine quand sa main vient prendre ta peau, ton regarde le pose sur elle, un regard froid. Mais ce n’était vraiment à elle que cela était destiné, il était pour ce destin cruel, cet il mentionner qui avait été échapper à la mentaliste. Tu étais en colère contre eux et non contre celle que tu aimais. Tu l’écoutais te dire qu’elle était incapable de dire qu’elle s’était moqué de toi, tu aurais voulu sourire, lui dire que tu sais que tu savais qu’elle n’avait nullement besoin de dire ses 3 mots. Tu ne disais aucun mot, laissais la parole à ton aimée. Elle te disait que tu avais d’autres moyens de la haïr à ces mots tu eu un léger rire. Car tu sais que même avec ses mots, tu n’aurais pas su la haïr, tu en étais incapable. Elle continu à te dire que c’était sa décision et que tu ne pouvais rien y faire. Tu avais juste envie de lui dire que cette décision elle ne pouvait la prendre seule, pas alors que tu savais que ses sentiments étaient les mêmes que les tiens. Tout son être te le disais, chaque parole, chaque baiser tout te le confirmation. Tu l’a laissé te tourner le dos pour se rendre au bureau de ton chef marchant derrière elle sans dire, juste en soupirant. ___
Travailler ensemble. Tu avais l’impression qu’il se moquait de toi, de vous. Tu serais les dents en l’entendant faire son petit discours, ne regardant pas Aelys. Il vous infligeait la pire des tortures en vous forçant à collaborer, alors que vous vous désiriez toujours autant. Tu regardais ton boss avec un regard dur, lui faisant comprendre que tu n’aimais pas cette situation. Tu tournes la tête et vois que celle que tu aimes part sans se retourne, alors un soupire sort de ton corps, tes yeux ses fermes quelques seconde pour s’ouvrir à nouveau. Tu te retournes vers le chef de la police, prête à tout faire pour que cette ultime torture de la journée cesse, commençant à formuler ta phrase « Chef, je vous en prie ne nous … » Mais il te devance te coupant la parole ainsi que tes protestations. « Ne discutez pas, la décision est prise. Et j’ose espérer que votre relation avec Miss Cantela n’interfère pas avec vos enquêtes. Ce qui se passe entre vous reste dans le domaine priver. Est-ce bien clair. » Tu ronges ton os, car tu n’aimes pas cette idée de devoir faire équipe avec Aelys, pas que tu ne voulais pas, mais cela était trop dur pour vous deux. Mais tu sers encore un fois les dents réponds d’un ton qui ne cachait nullement ta retenue « Oui chef.. » Tu commences à prendre la direction de la porte, pour rejoindre celle que tu aimes. Juste pour voir comment elle va, non pour la tourmenter encore une fois. D’ailleurs, tu penses que tu en as assez fait. Mais quand tu es prêtes à sort tu entends le chef t’interpeller « Harfn. Une dernière chose. Laisser la respirer. » Tu te retournes vers lui avec un regard dur lui disant sur un ton ferme, ne cachant nullement ta colère. « Pour ça vous n’auriez pas du là mettre dans mes pattes. »
Il soupire, posant ses coudes sur son bureau, posant son menton sur ses mains et il repend sa remontrance « Écoutez… Je sais que je vous mets toutes les deux dans une position délicate. Mais comme je vous l’ai dit les histoires privée reste en dehors de votre boulot. » Une position délicate… Cela était bien pire, tu sers les poings alors qu’il finis ses précieux conseils par un simple «Ne la pousser pas trop loin. »
Après quoi, tu sors du bureau, ne voulant pas parler de cela avec lui. Tu cherches la mentaliste, regardant d’abord dans l’immense openspace, puis tu pris la sortie et la vis mains et front contre le mur. Tu n’entends pas ses dernières paroles, tu es arrive après et tu te tiens loin d’elle ne voulant pas l’accabler plus que tu ne l’avais fait. Tu commences à lui parler d’une voix douce, avec un mélange de culpabilité « Je… » Tu t’arrêtes un instant, soupir, puis reprends « Je suis désolée ».
Tu restes encore loin d’elle, lui répondant aux paroles qu’elle avait prononcer avant que votre tortionnaire ne vous colle ensemble pour les enquêtes. Tu n’a nullement un ton de reproche, juste un sincérité dans la voix « Je suis incapable de te haïr, même si tu me disais que tu ne m’aimais pas.» Laissant un léger rire. Tu laissais un léger silence, regardant son visage, passant sur chaque trait, pour ancrer ton regard dans le sien et reprendre « Je te forcerai pas à me dire que tu ne m’aimes pas. Mais ne me demande pas de ne pas essayer de comprendre » .
Tu ne dis plus un mot encore une fois, tu t’approches d’elle, non pas pour la faire flancher à nouveau, mais juste pour poser une main sur son bras, pour lui parler d’une voix douce avec un sourire « Rentre chez toi, mets-toi sous le plaid avec un film idiot à la télé et le chat sur tes genoux. Je crois qu’on n’en a assez eu pour notre comptes aujourd’hui. On avisera le reste au fur et à mesure.» Tu rapprochant pour l’embrasser sur la tempe tout en lui murmurant « Ce n’est pas finis entre nous » Tu te détache ensuite d’elle, prenant la direction de l’entrée du poste « Ne crois pas que je ne suis pas en colère, je le suis. Mais pour l’instant, je te laisse prendre cette décision pour nous. » Tu jettes un dernier regarde à Aelys lui disant une dernière phrase «Un semaine d’école buissonnière, c’est ce que tu me devras. Et pas en ville, loin de tout cette agitation.» A ces mots tu rentre dans le poste. Il raisonne comme une promesse à Aelys, la certitude que tu n’abandonnerais pas la jeune femme et que tu feras tout pour la récupérer, que tu attendais le jour ou vous pourriez vous retrouver. C’était la promesse que tu l’aimerais jusqu’à la fin. Est-ce que tu étais têtue ? Bien sûr de oui et la mentaliste le savait pertinemment
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Still Loving You [Aelys]
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦