TERRE-50211 : LES ANDROÏDES

Groupe 7

Alors que je peux voir le groupe se dissoudre, je fronce des sourcils, ce n'était pas moi qui allé courir derrière les aboiements. Après, je devais admettre que si tout le groupe serait partie dans cette direction, j'aurais fait de même pour ne pas rester seul, heureusement une partie du groupe "préférée" faire face aux silhouettes. Nous dirigeant vers les silhouettes, je peux attendre chaque branches craquer sous nos pas, il fait très sombre, c'est à peine si je peux distinguer les silhouettes, d'ailleurs plus nous nous rapprochons, plus j'ai l'impression qu'elles sont flous, comme-ci ce n'était que des ombres, un genre d'effet d'optique. Cette fois-ci je suis pris de curiosité, je cherche à distinguer le visage de ses .... Choses, seulement elles en ont pas ... Nous étions face a des nazguls ? J'allais finir par le croire, personnellement j'ai toujours aimé l'univers de Tolkien, mais de la à y vivre ... Non. Chose encore plus étrange, voilà que j'ai l'impression qu'il pleut, déjà j'avais ressenti ce sentiment de froid, maintenant j'ai l'impression qu'on me colle sous une douche froide. Levant les yeux au ciel par automatisme, j'entends un bruit mécanique qui me fait froncer des sourcils ... Me retournant à nouveau vers les silhouettes, je peux voir qu'elles ont changeaient d'apparences, d'ailleurs l'une d'elle et ma copie parfaite ... Mise à part la bouche.

"Sondage : ok. Terminé. Identification de votre pire cauchemar. Activé. La chasse est ouverte."

Un bruit m'éclate les tympans et je m'écroule au sol, plaquant mes mains sur mes oreilles. Je peux distinguer un tout autre univers devant moi, je ne suis plus dans cette forêt, je suis de retour à Génosha, seulement je suis au collège et je peux voir les autres élèves autour de moi m'insulter, se moquer, je n'ai qu'une seule envie, me cacher ... Ais-je remonté le temps ? C'était un véritable cauchemar, je peux à nouveau voir tout les regards moqueurs sur moi, le visage des élèves qui viennent me frapper à la sortie des cours, je ne veux pas rester dans ce cauchemar alors j'hurle, je veux mon frère, je ne peux pas non plus m'empêcher de pleurer en attendant "monstre".

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Groupe 7

It's a mad mad world

Se séparer n’est pas l’idée du siècle mais dans l’esprit de Lorna, il est absolument hors de question d’aller au devant de ces aboiements. C’est tout bonnement impensable. Et s’il s’agissait de bestioles absolument tout, sauf sympathiques, hein ? Et bien oui. Elle préfère encore aller vers ces silhouettes peu accueillantes qui ressemblent à des trucs sortis d’un film d’horreur qu’on trouve sur Netflix au terme d’une longue nuit de révision pour se détendre les nerfs. Elles lui inspirent davantage confiance que ces chiens qu’ils ne voient pas. Alors ouais, elle attrape la main d’Amélia, propose à qui le veut de la suivre et trace sa route avec la Fraser qu’elle ne laissera pas derrière. Elle entend Max et Spencer dire qu’ils vont ramener Harry et Aelys, le blondinet dire que c’est comme ça qu’on meurt dans des films d’horreurs et probablement d’autres trucs. Elle est trop loin pour tout entendre. Tant qu’Amélia est avec elle, le reste, elle s’en fiche un peu. Elle est un peu égoïste dans ce genre de cas, Lorna. Peut-être parce qu’elle n’a jamais vraiment eu à se soucier d’autres personnes qu’elle-même. Elle n’est pas encore tout à fait douée en ce qui concerne l’altruisme. Ce n’est pas qu’elle n’apprécie pas les gens qui sont autour d’elles, loin de là, c’est juste que son cerveau s’est enclenché en mode survie. Et elle compte bien sortir de cette forêt en vie.

« Fantastique, il manquait plus qu’il se mette à pleuvoir ! » grommelle Lorna à voix basse. Elle lève le nez vers le ciel et est surprise de n’y trouver aucun nuage. Elle fronce les sourcils et fixe l’immensité au-dessus de sa tête d’un air songeur. Elle a pourtant la sensation qu’il pleut. Elle a presque l’impression de sentir les gouttes glacées s’écraser sur sa peau. Elle ne peut s’empêcher de resserrer sa pression sur la main d’Amélia qu’elle n’a pas lâché. Quand elle baisse enfin les yeux – principalement à cause du tintement métallique qui résonne – elle s’aperçoit qu’elles sont presque devant les silhouettes. Lorna s’écarte alors d’Amélia pour s’avancer, sa nature curieuse prenant le pas sur ses réserves. Mince. Ces trucs-là ont la même apparence qu’eux. « Si c’est une caméra cachée, c’est vraiment pas drôle ! » lance Lorna d’une voix forte, sans détacher les yeux de sa propre version. Elle manque de s’enfuir en courant quand elle entend cette voix qui résonne à ses oreilles. Son sang ne fait qu’un tour en même temps qu’un frisson atrocement désagréable la saisit. « Qu… quoi ? Pire cauchemar ? » Elle recule d’un pas, les yeux grands ouverts.

Alors que le cri est en train de lui vriller les tympans, elle assiste à la matérialisation de ce qui semble être son pire cauchemar, à elle. Ce visage est glacial et sa tenue officielle lui donne des airs hautains. Il semblerait que le pire cauchemar de Lorna… ce soit elle. Elle écarquille les yeux en essayant de comprendre. Ce qui la heurte le plus, c’est ce regard plein de haine. La haine déforme ses traits. Elle le voit, de là où elle se trouve. Elle n’arrive pas à regarder ailleurs. Il n’y a que lorsqu’elle entend Alkis tirer sur quelque chose qu’elle sort de sa torpeur. Elle se tourne vers Amélia et lui hurle de s’en aller. En regardant par-dessus son épaule, Lorna comprend qu’elle ferait mieux de faire la même chose. Katsu a l’air en détresse également et elle lui serait bien venue en aide mais la chanteuse est déjà en train d’attaquer sa propre silhouette. Jouer les courageuses l’a menée ici. Elle décide de jouer la sagesse et de rejoindre Amélia au pas de course. Elle la suit, en courant à la même allure. Elle ne veut pas affronter une version haineuse d’elle-même.

Mission III - It's a mad mad world

ft. tout plein de gens

Brian continuait de suivre la Princesse et leur groupe, le regard tourné dans la direction de ceux qui s'étaient éloignées pour aller voir si les chiens allaient leur lécher la main ou la bouffer comme le morceau de viande qu'elle était. L'agent du SHIELD fermait la marche, non pas tant parce qu'il trainait des pieds que pour s'assurer que personne ne se perde en chemin. Ils avaient déjà perdu une partie des effectifs, inutile de perdre le reste parce qu'ils avaient tourné dans la mauvaise direction à un arbre. Brian l'aurait un peu mal prit de perdre des personnes qui étaient plus ou moins sous sa responsabilité, vu qu'après tout son boulot quotidien consistait à ramener des civils chez eux en les sortant du bordel dans lequel ils étaient fourrés. Même si pour le coup, Brian était dans le même pétrin qu'eux, et malgré son incontestable statut de génie scientifique, il n'avait pas la moindre idée de comment faire pour rentrer. Si encore il savait où ils étaient, il pourrait toujours réussir à faire en sorte qu'ils retrouvent la civilisation. Mais sans le moindre repères pour se guider, autant essayer de demander à un péquin lambda d'expliquer les théories d'Hawking sur les trous noirs. Avec du temps il finirait par y arriver, mais pas sans se casser les dents plusieurs fois dessus.
L'attention de l'anglais finit par être attiré par des bruits métalliques semblables à ceux de rouages en action, et Brian eut la très mauvaise surprise de voir que les silhouettes vers lesquelles ils avaient décidés de se diriger n'avaient rien de très amicales. Pire, elles étaient franchement de plus en plus inquiétantes. Là clairement, on pouvait oublier la petite ballade gentille dans la forêt, ils avaient carrément atteint le stade du film d'horreur. L'agent du SHIELD n'aurait pas été étonné de voir un vilain tueur en série psychopathe surgir de derrière un arbre pour essayer de les massacrer avec une hache, une machette ou n'importe quel autre instrument pouvant servir à tuer quelqu'un. La prudence lui dictait de sortir son arme et de se préparer au grabuge qui allait leur tomber sur le coin de la gueule dans un délai relativement bref, parce que si ils n'étaient pas dans les ennuis avant, là ils l'étaient tous jusqu'au cou. Et comme il le craignait, la situation empira quand les silhouettes, qui avaient plus l'air d'être des robots pour le moins flippants, parlèrent d'une même voix, parlant de pire cauchemar « Et mer... » Le reste de sa phrase fut noyée sous un bruit particulièrement strident semblable à un truc qui crissait sur un tableau, et le trentenaire ne put s'empêcher de plaquer les mains contre ses oreilles pour tenter de couvrir le bruit. Alors que le bruit cessait enfin et que Brian relevait la tête, il eut la très mauvaise surprise de se retrouver face à son frère. Sérieux? De tous les trucs qu'il pouvait bien détester, il avait fallu que cette fichue boite en fer blanc prenne l'apparence de Jamie? Dans un sens, Brian s'estimait heureux de ne pas se retrouver une fois de plus assailli par le même genre d'images qu'à l'Alpha House. Là, c'était différent. Il parviendrait sans mal à vivre avec le fait d'avoir collé une bonne trempe à un robot qui avait la tronche de son frère « T'es pas réel Jamie. Alors te flinguer si t'avance m'empêchera pas de dormir. » Évidemment, la chose resta sourd à sa mise en garde, se mettant à avancer dans sa direction. Si Brian aurait rêvé de coller son poing dans la tronche de robot-Jamie, il se doutait bien qu'un coup de poing ferait bien plus mal à lui qu'à ce truc. Alors l'anglais prit à peine le temps de viser, et il tira dans le genou de la chose, espérant au moins la ralentir assez pour pouvoir envisager une façon de la neutraliser qui ne nécessiterait pas d'user de ses précieuses munitions.

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TERRE-50211 : LES ANDROÏDES

Groupe 7

J'avais beau hurler, je pouvais chercher mon frère autant que je le pouvais, celui-ci n'était pas la, d'ailleurs celui-ci ne viendrait pas. Me relevant avec difficulté, je pouvais constater un fort contraste autour de moi, j'entendais les rires des autres élèves, je pouvais ressentir la peur m'envahir et lorsque je détournais la tête, j'étais à nouveau face à moi-même, cette fois-ci je me voyais sourire, un sourire mauvais, des yeux rouge ... Reculant je n'arrivais plus à reprendre mon souffle correctement. Tout en continuant de plaquer les mains sur les oreilles, je cherchais un moyen de m'échapper, mais il n'y avait rien ... Tout autour de moi n'était que brume, noirceur et cauchemar. Je ne pouvais rester sur place et rester à ne rien faire ... Puis je fini par remarquer que je n'étais pas le seul à être dans cette situation, c'était un piège, mais comment étais-ce possible ? Voilà qu'on pouvait lire dans mon esprit, après étais-je face à mon double ? Un peu comme dans Alice de l'autre côté du miroir, c'était moi, mais dans une autre version ? Voilà que je tournais maintenant à la folie et j'en avais assez, je voulais que tout cesse, mais entre vouloir et avoir c'était différent ... Loki, il était temps que tu te prenne en main. Je pouvais encore entendre les rires moqueurs, je pouvais voir ce double avec un sourire moqueur, à nouveau je fus pris d'une violente quinte de toux, c'était comme-ci mes poumons se remplissaient d'eau. Reprenant difficilement mon souffle, je fus pris de rage, personne n'avait le droit de se moquer de moi, c'était terminé, c'était un cauchemar, tout devait cesser. Reprenant conscience, je rejoignis le groupe que était en train de lutter contre les androïdes. Cette fois-ci je ne pris pas le temps d'analyser la situation, j'étais juste à bout, j'allais mettre une raclée et ses saloperies. Évitant les regards hypnotisant, j'étais prêt à mon battre, même si je n'avais jamais été un grand bagarreur ... Seulement ma colère était tellement forte, que je pris mon élan pour pousser et androïdes et le faire tomber au sol, je n'avais qu'une envie, le cogner encore et encore.

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Groupe 7

It's a mad mad world

Si d’autres ont décidé de rester pour se battre, Lorna, elle, a préféré la fuite pure et simple. Elle n’a rien d’une combattante. Son cerveau privilégie la survie avant tout. Alors qu’elle parcourt en grande enjambée le chemin par lequel ils sont arrivés, elle risque un œil par-dessus son épaule. Cette chose est rapide. Bien trop. Le pire, c’est qu’elle ne la voit pas bouger. Ne les voit pas bouger. Se faire poursuivre par une version haineuse et vénère d’elle-même ainsi qu’une femme qu’elle ne connait pas, c’est un super moyen de pratiquer un peu de cardio. Elle finit naturellement par attraper la main d’Amélia  alors qu’elle arrive à sa hauteur. La tirant derrière elle, elle ne s’arrête que lorsqu’elle tombe nez à nez avec Aelys, Harry, Max et Spencer. Le souffle court, le cœur tambourinant dans sa poitrine, elle pose deux mains sur ses cuisses pour reprendre sa respiration. « Ces… ces trucs… » Sa souffle haletant hachure ses phrases. Elle jette un nouveau coup d’œil et se redresse en poussant un cri de surprise en voyant qu’ils sont tous prêts. Ils sont tellement rapides. Pourtant, quand elle regarde celui qui l’a fait fuir, elle voit qu’il ne bouge pas.  Même du coin de l’œil. Pourquoi ont-ils l’air de se rapprocher dès qu’ils regardent ailleurs ? Et aussi vite ? Est-ce que cette chasse dont ils parlent… Ce ne serait pas une partie géante d’un deux trois soleils ?

Elle ne peut pas poursuivre sa réflexion car la voilà prise d’une quinte de toux qui la fait de nouveau se plier en deux. Elle suffoque. Cherchant désespérément de l’air, elle braque à nouveaux des yeux emplis de larme vers ces choses, parce qu’elle ne veut pas qu’ils la touchent. Se faire briser la nuque par des machines ou se noyer, c’est quoi la mort la plus rapide ? Elle a l’impression d’avoir bu la tasse. Mais le niveau carrément au-dessus. Lorsqu’elle arrête enfin de tousser, elle se redresse faiblement. « On doit les regarder. Tant qu’on les regarde, ils ne bougent pas ! » Sa voix est rauque et laisse entendre la peur qui lui ronge le ventre. Elle a jamais eu aussi peur de sa vie. Elle balaie les lieux du regard, prenant bien soin de conserver le plus de machine possible dans son champ de vision. C’est à ce moment-là qu’elle la remarque. Cette clairière salvatrice. Toujours en regardant les machines, elle tend un brin dans la direction de cet endroit qui sera peut-être leur salut en poussant une exclamation aiguë. « Une clairière ! Là-bas ! On devrait y aller…» Sa phrase meurt sur ses lèvres. Oui, ils devraient y aller mais comment ? Ils sont bloqués avec ces machines qui s’approchera d’eux dès qu’ils regarderont ailleurs. Sauf s’ils avancent en les regardant. Mais cette option n'est peut-être pas la meilleure. En tout cas, si quelqu'un a une solution pour s'y rendre sans risquer de se faire attaquer dans le dos par ces boites de conserve, elle est preneuse. (option 3.1)

 J'avais les larmes plein les yeux. J'arrêtais pas de trembler et bon sang, bon sang, olalalalala, j'avais l'impression que mon coeur voulait s'enfuir de ma poitrine tellement il battait fort. J'étais terrorisé, tétanisé et le pire dans tout ça, c'est que je ne savais même pas où aller.

Je courrais, courrais jusqu'à en perdre haleine. Mes épaules tressautaient et je voyais encore ma mère me regarder avec une drôle d'expression sur le visage. Je la voyais encore tenir ce révolver et un frisson me parcourut l'échine lorsque je remarquais, en plus, que ces choses continuaient à nous suivre. Ma mère avec ce révolver me poursuivais et je n'arrivais plus à réfléchir posément. J'étais paniqué. Tellement paniqué qu'une violence crise d'angoisse m'envahit. Celle qui vous cloue sur place. Celle qui vous empêche de respirer et vous donne l'impression de mourir dans la seconde qui suit.
- Maissssss. Au secours !

Je pleurais de plus belle. J'accélérais le pas mais je trébuchais à chaque mouvement. Quand soudain, ma respiration se bloqua, ce qui m'arracha un hoquet étouffé. J'avais soudain l'impression que l'air me manquait, que mes poumons se remplissaient d'eau et olalalalalalalalala, c'était de pire en pire. Je ne savais plus très bien quoi penser. Je ne savais plus très bien comment réagir. Je ne savais plus très bien si c'était réel ou si je faisais un cauchemars effrayant qui m'empêchait même de me réveiller.

Mais qu'es-ce qui se passait hein? Qu'es-ce qui nous arrivait et pourquoi ma mère essayait de m'attraper alors qu'elle était heureuse avec sa nouvelle famille? Pourquoi elle avait cet air froid, triste, affreusement triste et pourquoi on aurait dit qu'elle cherchait à me tuer?

Un cri m'arracha la gorge quand je sentis une main prendre la mienne. Je me tournais, toute tremblante mais un soupir de soulagement m'échappa lorsque je reconnu Lorna. Lorna qui, comme d'habitude, me rassurait même si bon, là, elle était toute aussi effrayée que moi.
- Lorna ! On fais quoi maintenant?

Heureusement, on tomba nez à nez avec les autres mais voilà qu'on se retrouvait dans une impasse. Ces choses étaient toujours en train de nous poursuivre avec la ferme intention de nous attraper. C'est alors que mon amie murmura qu'il fallait les regarder. Que tant qu'on ne les regardait, il ne bougeait pas. Tout en attrapant son bras pour me coller à elle, je déglutis, remarquant à mon tour que c'était vrai.

Mais mais... et cette clairière là-bas. Comment on allait la rejoindre si on devait les regarder tout en même temps? Frémissante, je posais ma joue sur l'épaule de Lorna quand soudain, je m'écriais, me redressant presque aussitôt :
- Et si on formait un cercle?! Peut-être que.. pendant que certain les regarde, nous ont peut avancer vers la clairière? Comme ça, personne ne sera laissé en arrière. Non? Enfin... je sais pas.  C'est.. C'est comme vous voulez hein. Je ne veux pas dire de bêtise non plus....

Pourtant, ce n'était pas si bête en y pensant. Si on formait un cercle, alors on aurait peut être une chance de rejoindre cette clairière en les tenant à l'écart. Dans un mouvement de panique et de stress avancé, je liais mes doigts à ceux de Lorna et je regardais les autres, les yeux tout écarquillés, à me demander si je n'avais pas dis une bêtise.
- En tout cas, il faut partir et vite ! Et si j'ai dis une bêtise, faites comme si vous n'avez rien entendu.

Il a vraiment été sur le cul quand il a vu… leurs propres tronches perchées dans un arbre. C’était quoi ce délire-là ? Surtout que c’est genre des doubles démoniaques. Ils ont un sourire malsain, une voix robotique… Putain ca ferait un super synopsis de film tout ca. De film d’horreur, c’est le seul point fâcheux à vrai dire parce qu’à la télé, il aurait adoré les voir. Spencer réagit au quart de tour, ou presque, et le tire en arrière. Leurs deux acolytes en ont fait de même, si bien qu’ils rejoignent le second groupe en courant, le plus vite possible.

Après la pluie sortie de nulle part, c’est une quinte de toux qui le prend. C’est comme si il avait les poumons rempli d’eau, si bien que Max cherche un peu d’air pour respirer. Il la trouve finalement, bien que rien n’ait fondamentalement changé. « Ok, je sais pas où on est mais c’est n’importe quoi ici ! » Il se retourne et voit les androïdes. Ils les ont suivis mais ne bougent bizarrement plus. Anxieux, Max ne lâche pas la main de Spencer alors que le petit groupe décide d’aller vers une clairière un peu plus loin. Les filles réfléchissent rapidement et trouve vite une solution de fortune. Avancer en cercle et toujours les regarder. Ok, ok, ca il peut faire…  Max se tient à côté de Spencer et du gars sans sourcils. Il essaie de cligner le moins possible des yeux mais à chaque fois, il constate que leurs doubles avancent un peu plus et ils sont putain de rapides, surtout qu’eux-mêmes se trainent vu que certains, comme lui, avancent en reculant. « J’vous jure que je fais mon possible mais ca marche à moitié notre plan-là ! » Son voisin, lui, émet des doutes sur le choix de la clairière et c’est vrai qu’il a pas totalement tord en fait… « J’en sais rien mais je vais pas dans les bois si c’est pour tomber sur des nids de doubles maléfiques dans les arbres moi. » Ils ont intérêt à trouver de quoi se réfugier rapidement ou alors ils risquent d’y passer. Et pourquoi d’ailleurs ? Ca peut pas manger un droïde de toutes manières.

TERRE-50211 : LES ANDROÏDES

Groupe 7

Il était temps que je trouve une porte de sortie, ce cauchemar avait assez durée et à présent j'étais sur les nerfs, d'ailleurs je ne devais pas être le seul dans cette situation. Moi qui est du genre calme, patient, voilà que cette fois-ci j'étais fou de rage et près à tout fracasser, il en fallait beaucoup pour que j'en arrive à ce stade. A la base je venais de fermer le cabaret, j'avais ouvert une porte pour sortir et rentrer chez moi, retrouver mon frangin, seulement j'avais fini dans cette forêt! si au début je mettais retrouvé seul, une personne m'avait fait rejoindre un groupe, d'ailleurs j'avais même passé ma veste à une femme qui semblait sortir de son bain, puis le groupe avait fini par se dissoudre. Certain était parti en direction d'aboiement de chien, d'autre avait préféré suivre des ombres, j'avais fait parti de ceux qui avaient suivi les ombres. Le résultat, nous nous étions retrouvaient face à des ... Hum ... Disons que ça n'avait pas vraiment de nom, ça semblait surtout tout droit sortie d'un film d'horreur. Je mettais retrouvé à affronter mes cauchemars et mes peurs, fuyant à travers les bois, ne cessant de hurler et d'appeler mon frère à l'aide, puis j'avais fini par me "réveiller" et à affronter mes cauchemars. J'avais alors réalisé que j'étais face à des androïdes, que je n'étais pas le seul à les combattre d'ailleurs ... Reprenant difficilement mon souffle, j'avais été pris de rage et j'avais choisi de me battre. Je suis loin d'être le genre "bagarreur", seulement, après avoir de nouveau affronté mes cauchemars, voilà qu'une énergie dévastatrice arrivé pour me prêter main forte. Rejoignant le groupe qui à présent était en formation de tortue, personne n'osait cligner des yeux face à aux androïdes. Seulement personne ne pouvait rester éternellement dans cette position, il était temps d'agir.

-On ne peut rester ainsi, il va falloir foncer dans le tas!

Moi ? Foncer dans le tas ? Oui, c'est bien ce que je venais de dire, il était temps d'en finir. Près à me battre, j'avais fini par foncer vers les androïdes, tant pis si je m'en prenais plein la face, il nous fallait courir loin de ses monstres et trouver une issue. Alors que je venais de passer les androïdes, je continué de courir aussi vite que je le pouvais, regardant de temps à autre mes compagnon d'infortune. Puis j'aperçus un lac, avec de la chance, les androïdes auraient peur de l'eau.

-Au lac!

Et cette fois-ci je foncé vers le lac.

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Concentrée sur sa tâche, Lorna fixe l’androïde face à elle. Ils ont l’air étrange à marcher comme ça, en cercle. Le ridicule ne tue pas. Ces androïdes, si. Elle garde la main d’Amélia dans la sienne, pour ne pas la lâcher. Elles sont arrivées ensemble, elles repartiront ensemble. Elles rentreront à Genosha, quoi qu’il advienne. Et avec tout le monde. Harry qui râle, Aelys, Max, Spencer, Loki… tout le monde. Bêtement, Lorna se sent responsable de tout ce groupe. Alors qu’elle vient de faire la connaissance de certains d’entre eux seulement. Mais c’est plus fort qu’elle. La princesse se met elle-même ce gros fardeau sur les épaules. Elle veut qu’ils s’en sortent tous. Que chacun rentre chez soi en vie. Elle avance en gardant ses lèvres scellées, les muscles tendus et l’attention rivée vers l’objectif. Cette clairière qui semble leur être leur meilleure porte de sortie.

Ils sont rejoints par ceux qui se battaient contre ces machines. Il y a tant de chemin à emprunter pour échapper à ces boites de converses sur pattes ! Lequel est le plus sûr ? Lorna a une impression bizarre en regardant le lac. Elle repense à tout ce qu’ils ont ressenti. La sensation de pluie, de noyade… Tout semble les mener à l’eau. Le lac, le ruisseau ? La princesse l’ignore. Et elle pense logiquement qu’on ne peut pas se noyer dans un ruisseau de cette taille. La meilleure solution semble être ce lac avec cette eau si claire qu’elle les appelle presque. Elle tourne la tête vers Amélia à ses côtés. Elles se concertent du regard et Lorna sait alors ce qu’elle doit faire. Ce sera le lac.

Ils ont l’air malin, très même, mais, question de survie oblige, on fera avec. Puis, le ridicule n’a jamais gêné Max qui a toujours été du genre à faire le clown. Leur solution marche du mieux possible même si il a les yeux qui pleurent presque à les garder autant ouvert. Parce qu’il y a que ca qui lui passe par la tête. Les fixer, c’est tout ce qui compte. Ca et aller vers ce lac même si il a pas vraiment compris pourquoi. Plus malins que lui ont pris cette décision, qu’il ne doute pas d’être la bonne. Après tout, l’eau ca les grille peut être, qu’est-ce qu’on en sait ? Et au pire quoi ? Ils se feront étriper. C’est pas comme si c’était la première fois qu’il se trouvait dans une situation de mort imminente mais ca a jamais été dans ce contexte-là. Il a le temps de réfléchir. Moins que dans sa cage à Hydra mais tout de même. Pas bizarrement du tout, il pense aux êtres chères. A Casey qu’il espère être encore en sécurité à Genosha (LOL), à Ethan qu’il n’a pas pu revoir avant de crever. A Spencer qui va surement y passer avec lui… Man, qu’est-ce qu’il aurait aimé qu’elle ne soit pas là avoir lui… Si y’en a bien une qu’il aurait voulu savoir en sécurité, c’est bien elle. A cette pensée, il serre un peu plus la main de sa jumelle dans la sienne. Il a envie de la rassurer et de se rassurer lui aussi au passage mais a du mal à trouver les mots pour. « Spence… » Tout ira bien ? J’suis content que tu sois venue même si t’étais à moitié à poil ? J’t’aimais bien ? T’étais la best des jumelles au monde ? Quoi lui dire ? « Tu sais. » Ouais… elle sait. Elle est sa moitié et il l’aime tout bonnement. Peu importe comment ca finira au final, ca ne changera rien à ça. Et elle sait déjà tout, parce qu’ils sont les mêmes, une même personne dans une situation de merde, comme toujours.