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Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy}
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Lucy Haylock

Lucy Haylock
Humain modifié
More about you :


Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} F1d052a4e4d8b04320267f14b8b32b58db26d8c5

• a fusionné avec la déesse Morrigan • était une justicière avant Genosha • est à présent la vice-présidente de Wheeler Group. • vit en colocation avec Taïs et Alexia • très engagée, Lucy tend à s'élever contre les injustices quand elle le peut • commence à se souvenir de sa vie avant Genosha • ressent de plus en plus la présence de Morrigan dans son esprit.

Codename : Crow / Morrigan
Pouvoirs :
Grâce à sa fusion involontaire avec la déesse Morrigan, Lucy se retrouve dotée des capacités de cette dernière :
Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} 78f618f44233b20823359b86b9fc5bfa
Vision partagée avec les corbeaux ► Elle peut voir ce qu'ils voient au moment où ils le voient.
Communication avec les corbeaux ► Elle comprend ce qu'ils disent et peut leur parler à son tour.
Maîtrise du combat ► Morrigan étant la déesse de la guerre, il est donc logique que cette dernière maîtrise tout ce qui concerne l'art de se battre.
Double personnalité ► En de rares occasions, Morrigan peut prendre le contrôle du corps de Lucy, modifiant ainsi son apparence.
Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} Tumblr_nxsmz293331s9f17oo5_250
Emergence :
Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} Fonddr114 / 54 / 5Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} Fonddr11
Maitrise :
Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} Fonddr115 / 55 / 5Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} Fonddr11
Messages : 468
DCs : Gabriel & Marc & Sean & Lorna & Ben & Jess J. & Scylla & Kurt
Pseudo : Slythbitch.

https://houseofm.forumactif.org/t2840- https://houseofm.forumactif.org/t2825-claim-your-weapons-lucy

Ven 25 Jan - 19:54

Blood, Sweat and Tears


Gonna show them a thing or two
I'm gonna turn it up set it loose
Feast your eyes I've got something new
From up here can't beat the view
Son coeur bat la chamade, son sang pulse à ses tympans et son souffle est irrégulier mais c’est une bonne chose. Elle relâche les altères sur lesquelles elle s’exerce depuis plus d’une heure. Ses muscles la tiraillent et une sensation de plénitude l’envahit alors qu’elle passe une main dans sa nuque. Elle la fait craquer doucement, un léger sourire aux lèvres. Si Taïs savait qu’en lui donnant des cours de combat au bâton, elle lancerait Lucy sur la voix de l’athlétisme… Elle est devenu accro au sport. Sa vie bien remplie ne lui laisse que quelques heures par semaines pour qu’elle puisse vraiment s’y consacrer mais ce laps de temps est largement suffisant pour elle. Bien plus qu’il n’en faut. Elle attrape sa bouteille d’eau pour porter le goulot à ses lèvres tout en reprenant le chemin des vestiaires. Avant de songer à se changer, elle compte faire un arrêt vers les douches avant. Les vêtements lui collent à la peau à cause de la sueur. Une douche lui ferait le plus grand bien.

L’eau chaude qui ruisselle contre elle lui procure un véritable plaisir. Elle ferme les yeux en soupirant doucement, debout dans cette cabine de douche alors qu’elle reprend peu à peu le contact avec la réalité qu’elle a laissé derrière en passant les portes. S’exercer tient ses pensées à l’écart. Mais alors que son corps commence à s’engourdir à cause de la chaleur de l’eau, elles reviennent à la charge. La fameuse introspection sous la douche, celle où on repense à tous ses choix de vie, ses erreurs passés ou parfois des choses qui n’ont à rien voir, comme la recette du repas de ce soir. Perdue donc dans ce flot de pensées, elle ne voit pas le temps qui passe et surtout, qu’elle est restée plus longtemps que prévu sous la douche. Elle finit par en sortir en pestant contre elle même.

Les cheveux toujours ruisselant sur les vêtements qu’elle vient d’enfiler à la va-vite, elle se dirige vers son casier pour récupérer ses affaires. C’est à son tour de cuisiner ce soir et elle a complètement oublié. Alexia est prise sur son énième projet, quant à Taïs, elle doit donner des cours de yoga jusque tard. C’est à celle qui a le plus de temps libre aujourd’hui de cuisiner pour la maisonnée. Un rythme simple qui permet aux occupantes de la maison d’effectuer un roulement. Alors qu’elle passe la porte des vestiaires, elle les entends. Ces éclats de voix se font entendre. Au départ, elle n’y prête pas attention. Beaucoup de gens viennent en groupe, donc c’est peut-être de simples amis venus se motiver ensemble. Mais une sensation la saisit alors qu’elle entend les intonations. Elle se fige, tend l’oreille et espère qu’elle a rêvé.
Sauf que non, en fait. Elle n’a pas rêvé du tout. Elle tourne la tête pour voir d’où ça provient et longe doucement les casiers alignés qui lui cachent la scène. Alors que cette dernière se dévoile, Lucy peste en silence. Ils sont quatre. Et ils sont en train de s’en prendre à quelqu’un que Lucy ne connaît pas. Un jeune homme. Elle pourrait reculer et faire comme si elle n’avait rien vu, mais… elle ne peut pas faire ça. Elle en a assez de baisser la tête quand elle peut agir.

Elle s’écarte des casiers et se racle la gorge. Sa posture devient plus assurée. Elle n’est pas bien grande, Lucy, mais elle peut jouer sur l’assurance qu’elle n’a pas en tant normal. Après tout, l’intimidation est aussi une affaire de perception. « Y’a un problème ? » demande-t-elle d’une voix plus grave que prévu. Les conversations s’arrêtent et les regards se tournent vers elle. Elle n’aime pas du tout ce qu’elle peut lire sur ces visages agressifs. Elle croise les bras alors que l’un d’eux rétorque : « Non, y’a rien. Dégage, maintenant.» Un petit rictus se forme sur les lèvres de Lucy, un rictus qui s’efface aussitôt. « C’est pas à vous que je parle.» Voix sèche, claquante. Elle lui parle sur le même ton. Avant de poser son regard sur le jeune homme contre le mur. Plantant ses yeux dans les siens. « Tout va bien ?» Elle ne sait pas ce qu’elle compte faire s’il lui répond qu’il a besoin d’aide. Elle n’a pas réfléchi jusque là, en vérité.  
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Mar 29 Jan - 0:22

Blood, Sweat and Tears
♠ ♣Kill me softly. Close my eyes with your touch. I can’t even reject you anyway. I can’t run away anymore. You’re too sweet, too sweet. Because you’re too sweet. My blood, sweat and tears.♥ ♦

Trop énergique pour son propre bien et probablement aussi celui des autres, Amadeus prenait un soin tout particulier à se dépenser de manière régulière que cela soit grâce à la danse – qu’il affectionnait tout particulièrement – ou par le sport brut que l’on pouvait aisément pratiquer à Gymnosha. Le sport n’était pas uniquement un moyen de suer et entretenir sa silhouette. C’était également un processus social qui poussait les plus grégaires à rencontrer de nouveaux visages, à sortir de sa zone de confort et respirer un nouvel air. Encore fallait-il apprécier le fait d’entrer – et de rester – dans un lieu contaminé par les phéromones, la transpiration et le bruit constant des machines et des sportifs peinant sous la fonte. Le cocktail de fragrances avait cependant un effet indéniable sur les plus motivés qui y trouvaient un moyen de se déconnecter de la réalité et de la notion du temps.

Les écouteurs enfoncés dans les oreilles au point de ne même plus en entendre les bruits environnants, l’étudiant courrait sur ce tapis de course qui pourtant ne pourrait l’amener nulle part. Bien loin de cette étrange carpette d’Aladdin, Amadeus se contentait de faire du surplace, la musique bourdonnant à ses tympans dans l’espoir de brouiller ses pensées. Depuis quelques semaines, le jeune homme ne semblait plus aussi positif et enjoué. Originellement adorable et sociable à souhait, il semblait avoir doucement mûri, râlant quand il pleuvait, soufflant quand le bus avait un peu de retard ou s’énervant plus que de raison quand il retrouvait ses écouteurs emmêlés entre eux. Un rien semblait le mettre sur les nerfs, lui pourtant connu pour sa capacité à rire de tout et à illuminer son entourage. Au lieu de partager ses pensées et ses craintes, il avait préféré faire l’autruche, ignorant ses soucis en pensant les faire ainsi disparaître. Arrêter de penser pour ne plus avoir mal. Ne plus rêver pour ne plus repenser à certains évènements l’ayant touché plus qu’il ne l’aurait jamais pensé. Des jours qui auraient dû être source de joie et de couleurs, se révélant finalement uniquement faits de rouge et de douleur.

Tout lui paraissait juste irréel. Comment des personnes aussi influentes et censées les protéger pouvaient devenir les méchants de ses cauchemars se colorant peu à peu d’un vert émeraude ? Peut-être devrait-il lui aussi participer à ces marches contre la violence. Peut-être devrait-il prendre parti au lieu d’être un simple spectateur à l’instar de ce pauvre gosse jouant un arbre lors du festival de l’école. Qu’en penseraient les autres ? Que diraient-ils si Amadeus soutenait ouvertement ces personnes extraordinaires capables d’exploit tels les super-héros des comics qu’il dévorait ? Du haut de ses vingt-ans, le jeune homme persistait à chercher l’aval des autres, ceux qu’ils considéraient comme adulte alors qu’il ne se voyait que comme… comme quoi ? Il n’était plus un adolescent mais ne pouvait se considérer comme un être humain complet et utile à la société. Sa voix avait-elle ne serait-ce que le moindre impact sur tout ceci ? Ou était-il simplement une personne parmi tant d’autres, un grain de sable sur une plage en danger ?

Penser, penser, toujours penser. Il en avait tout bonnement assez de toujours réfléchir et se poser des questions dont il n’aurait jamais les réponses malgré son intellect supérieur à la moyenne. A quoi bon être un génie si on n’était bon qu’à gêner les autres… finir inconscient durant des heurts contre la garde par exemple. « ♫ Every breakfast time, all I thought I needed was a bit of salsa ♫ » Inutile, il se sentait complètement inutile et même les paroles de cette chanson qu’il trouvait autrefois hilarantes ne parvenaient plus à le faire rire. Au lieu de cela, l’étudiant semblait s’énerver, les sourcils froncés, la sueur perlant le long de sa nuque jusque dans le bas de son dos, tandis qu’il continuait de courir encore et encore. La musique continuant, Amadeus se perdait à nouveau dans ses pensées et souvenirs embrumés. « ♫ And when that’s not enough, I make sure to bring my biggest bottle of Sriracha ♫ » Hum, ça y est, il commençait à avoir faim avec tout ça. « ♫ I’m sick of turkey sausages, English muffins. Don’t show me gravy oatmeal, grits, or that chicken ♫ » Une bonne pièce de bœuf avec des frites bien grasses. « ♫ Feels like something’s missing in my life ♫ » Ces simples mots ne manquèrent pas de le ramener à ses pensées entremêlées, lui rappelant qu’il n’avait pas de famille et que ses proches n’étaient peut-être pas des gens à qui ils pouvaient faire totalement confiance. La paranoïa semblait bien partie pour s’installer.

Une pression simple sur le tableau de contrôle de la machine mit fin à sa session, amenant le tapis à ralentir graduellement jusqu’à s’arrêter contrastant avec la sensation persistante dans ses jambes comme si le sol lui-même continuait de bouger malgré son immobilité. Ôtant un de ses écouteurs pour reprendre contact avec la réalité, il ne put s’empêcher de murmurer au rythme de la musique jouant encore dans son oreille gauche, « All you need is this bacon love, bacon love, bacon love ~ » Son ventre se tordait doucement, indiquant que la faim serait bientôt là, comme répondant aux paroles de cette chanson entraînante qu’il avait trouvé sur Internet par un grand hasard.

S’épongeant doucement le front puis la nuque à l’aide d’une serviette, le sportif arrêta sa musique et rangea ses écouteurs dans sa poche sans précaution – pas étonnant qu’il les retrouve emmêlés, mais c’était une autre histoire.

Une fois l’étape de la douche passée – faite dans un mode autopilote des plus complets – Amadeus se rhabilla et se dirigea vers les casiers afin d’y récupérer ses dernières affaires. Devant son casier, un groupe de quatre types riait à gorge déployée telle une meute de hyènes sous traitement hormonal et protéines. D’un ton neutre, le jeune homme avait énoncé, sans forcément les regarder puisqu’il demeurait perdu dans ses pensées, « Excusez-moi, j’ai besoin d’accéder à mon casier et – » « Ouais bah tu vas attendre bro. » le coupa un premier. « Tu vois pas qu’on a une discussion importante là, connard ? » rajouta un second.

Se retenant de l’insulter à son tour, l’étudiant se contenta de doucement souffler du nez et de sourire sarcastiquement. Calmement mais décidé il leur rétorqua, « Je dois juste avoir accès à mon casier, après vous pourrez reprendre votre discussion Ô combien importante. » Face à leur comportement ridicule, Amadeus ne put s’empêcher de faire un mouvement qui déclencha tous ses problèmes suivants : il roula des yeux. Cette simple action mena à des insultes et un changement radical dans le comportement de ceux qu’il voyait comme de purs abrutis dont le QI devait peut-être approcher celui d’une chaise pliante. Trop occupé à tenter d’accéder à son casier, il n’écouta pas les propos qui lui étaient destinés – se doutant bien de leur nature puisque ce genre de personnes se ressemblaient malheureusement toutes quand il s’agissait de s’en prendre à une personne isolée. Cause toujours. songeait-il avant qu’une main ne s’aplatisse sur son torse et le balance violemment contre ce mur de casiers froids et métalliques. Bien obligé de leur faire face désormais, Amadeus tenta tout de même de calmer le jeu, bien trop perturbé par ses jours passés pour chercher la confrontation avec le quatuor.

Ces derniers ne semblaient pourtant pas avoir besoin de la participation d’Amadeus pour s’énerver seuls. Plongés dans un délire proche de celui des pires séries télévisés, les hommes lui expliquaient tour à tour en quoi ils étaient apparemment mieux que lui. Au milieu de cette conversation d’australopithèques, une voix féminine s’éleva soudainement. « Tout va bien ? » entendit-il alors qu’une jeune femme aux cheveux mouillés tentait visiblement de l’aider par sa simple présence. « Mais oui il va bien. » répondit un des hommes à sa place, sa main se resserrant autour de la gorge d’Amadeus pour lui indiquer de se taire. « On discute entre mecs. Tu peux pas comprendre. C’est pas un truc de nanas. »


Ayaraven

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Lucy Haylock

Lucy Haylock
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• a fusionné avec la déesse Morrigan • était une justicière avant Genosha • est à présent la vice-présidente de Wheeler Group. • vit en colocation avec Taïs et Alexia • très engagée, Lucy tend à s'élever contre les injustices quand elle le peut • commence à se souvenir de sa vie avant Genosha • ressent de plus en plus la présence de Morrigan dans son esprit.

Codename : Crow / Morrigan
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Grâce à sa fusion involontaire avec la déesse Morrigan, Lucy se retrouve dotée des capacités de cette dernière :
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Vision partagée avec les corbeaux ► Elle peut voir ce qu'ils voient au moment où ils le voient.
Communication avec les corbeaux ► Elle comprend ce qu'ils disent et peut leur parler à son tour.
Maîtrise du combat ► Morrigan étant la déesse de la guerre, il est donc logique que cette dernière maîtrise tout ce qui concerne l'art de se battre.
Double personnalité ► En de rares occasions, Morrigan peut prendre le contrôle du corps de Lucy, modifiant ainsi son apparence.
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Jeu 7 Fév - 20:19

Blood, Sweat and Tears


Gonna show them a thing or two
I'm gonna turn it up set it loose
Feast your eyes I've got something new
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Tu n’es pas aveugle. Tu as compris dès ton entrée dans les vestiaires qu’il y avait un problème. C’était comme si ça flottait dans l’air chargé de testostérone et de vieille transpiration. Au travers de ces arômes peu engageant, tu as senti que quelque chose n’allait pas. Une ambiance pesante, lourde, qui t’écrases. Et tu n’as eu qu’à suivre les voix pour comprendre ce qu’il se passait. Là, sous tes yeux, tu analyses le spectacle qui s’offre à toi, en même temps que tu interviens. Tu n’as pas de plan. Tu agis à l’instinct, révoltée parce que tu vois. Ta question se répercute sur les casiers, résonne dans ces espaces vides. Et la réponse ne vient pas de l’intéressé, non. Elle vient de celui qui attrape le jeune homme par la gorge. Ce geste ne t’échappes pas. Tu as déjà vu ça par le passé. Au lycée public dans lequel tu allais, ce genre de scène était courante. Et tu ne disais rien pour ne pas avoir de problème. Mais ce temps-là est révolu. Ton envie de justice s’est réveillée dès l’instant où tes pieds ont foulé le sol de cette île. Et plus exactement lors de cette sombre soirée où Katsu Isawaki a été tuée. Tu as confronté les coupables un à un, les forçant à avouer. Et tu avais obtenu gain de cause.

Tes poids se serrent. Ton regard reste rivé sur cette main au moment où les paroles claquent. Du sexisme primaire, comme d’habitude.  Tu te redresses, ancres tes prunelles dorées dans celles de l’imbécile. « La nana va t’en coller deux si tu ne le lâches pas tout suite. » Ta voix claque, méprisante. Tu détestes plus que tout ce genre de personnage. Ceux qui ont besoin d’intimider les autres, ceux qui usent et abusent de la force comme argument. Ta phrase cinglante provoque la stupeur, suivie de près par l’hilarité de tes adversaires. Le plus proche de toi se décolle du casier contre lequel il s’était adossé et lâche un petit sifflement en s’approchant. « C’est qu’elle est vénère la petite, dis donc. » Ses comparses se mettent à rire et tu décides de l’ignorer. « Laisse-le partir et on en reste là, compris ? » Tu espères pourtant qu’ils vont refuser. Une pensée qui te prend, soudainement. Le désir qu’ils te donnent une bonne raison de leur coller une raclée. Car tu n’es pas aussi sans défense que ton apparence le laisse penser. Tu es peut-être petite, maigrichonne, mais tu sais te battre. L’entraînement de Taïs a porté ses fruits. Tu as découvert que tu aimais ça et que tu maitrisais les arts martiaux mieux que tu ne le devrais.  Ce ne sera peut-être pas suffisant pour mettre au tapis ces idiots mais tu as tout de même envie d’essayer. Un rictus se dessine sur tes lèvres alors qu’ils se remettent tous à rire.

« Eh bah, t’as l’air de vouloir en découdre, ma jolie. Mais tu sais, des nanas comme toi, je les prends par dizaine.» Tu ris, sèchement. Faisant mine de vomir devant tant de manque d’élégance. « Je ne crois pas que ton historique Pornhub soit un argument de poids.» Le plus proche de toi est à présent dans ton dos et tu devines sans mal le regard lubrique qu’il doit te jeter. Tu sens ta nuque brûlée sous cet examen visuel dont tu te passerais bien. Sa voix résonné à côté de ton oreille. « T’es le genre de fille qui me plaît, toi. » Et du coin de l’œil, tu aperçois sa main qui se rapproche de ton visage. Malgré toi, ton corps agit. Tes mains se referment sur ce poignet alors que tu pivotes sur toi-même pour passer dans le dos de ce jeune homme mal élevé. Ton pied s’enfonce à l’arrière de son genou pour le faire flancher en même temps que tu remontes son poignet dans son dos, sous ses gémissements de douleur. Tu sais que tu n’aurais qu’à forcer sur quelques centimètres pour entendre un craquement des plus sinistres. Mais tu te retiens. Ce n’est pas nécessaire. « Sois mignon, ferme-la.» D’un geste de la tête, tu dégages de ton visage tes cheveux humides qui t’obstruent la vue. Et tu repousses fermement ta prise, la faisant mordre le carrelage. Tes mains sont libres et tu te redresses, droite et prête à montrer aux autres que tu n’es pas la fille fragile qu’ils s’imaginent. Tu remercies intérieurement l’entraînement de Taïs qui t’as appris à aiguiser tes réflexes, à savoir anticiper et contrer l’adversaire. Tu avais pris des cours avec elle pour pouvoir te défendre contre ton propriétaire au besoin. Mais ils s’avèrent utiles aujourd’hui, alors que tu te fonces dans le tas pour aider quelqu’un que tu connais pas, révoltée comme tu es. « Vous devriez vraiment songer à vous barrer. Maintenant. »   
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Lun 25 Fév - 18:36

Blood, Sweat and Tears
♠ ♣Kill me softly. Close my eyes with your touch. I can’t even reject you anyway. I can’t run away anymore. You’re too sweet, too sweet. Because you’re too sweet. My blood, sweat and tears.♥ ♦

La poigne autour de son cou se resserrait doucement, l’appelant à rester calme malgré son envie certaine de se débattre et de ne pas se laisser faire. Sa gorge se serrait peu à peu sous la force de cet étau de chair et d’os, laissant lentement l’air se faire rare alors que son cœur battait la chamade et faisait pulser le sang dans ses tempes humides. Pourquoi avait-il fallu qu’il tomb sur cette bande d’abrutis qui n’arrivaient à passer une bonne journée qu’en pourrissant celle des autres ? Amadeus avait toujours détesté ce genre de personnes incapables d’agir en société, autrement qu’au travers de comportements agressifs, de paroles violentes et déplacées et qui se nourrissaient de la douleur des autres comme un moustique se nourrissait de sang. Une simple altercation ne faisait pas de mal, certes, mais le jeune homme savait pertinemment que tout pouvait rapidement prendre une tournure désastreuse et qu’une simple tentative d’étranglement pouvait se transformer en tabassage gratuit sans personne pour le soutenir.

Personne, à par peut-être cette inconnue qui était apparue comme une héroïne. Amadeus ne l’avait même pas vu arriver, se demandant si elle n’avait pas été là depuis le début, cachée dans l’ombre, prête à sauver la veuve et l’orphelin. Sa voix, bien qu’agréable, trahissait une réelle colère et un dégout certain pour ses interlocuteurs. Ne cherchant pas à parlementer, elle menaçait déjà de les frapper, chose qui ne manqua pas d’attirer l’attention du groupe sur elle. Tellement prévisibles. songea Amadeus en voyant l’un d’eux se rapprocher d’elle, fier comme un paon. Au lieu d’écouter les avertissements de l’inconnue aux cheveux mouillés, les hommes avaient ri, montrant ainsi le peu de respect qu’ils pouvaient avoir à son égard, se montrant désagréables à souhait. Celui qui se rapprochait d’elle tentait vainement de l’impressionner… avant de recevoir un retour une remarque bien envoyée qui déclencha un fou rire chez ses comparses profitant de cette joute verbale inutile. Au moins, on ne pouvait pas lui retirer une chose : elle avait du cran.

En moins de temps qu’il n’en fallait pour répéter l’alphabet, le plus vulgaire du groupe s’était retrouvé sur le sol, des insultes sortant de sa bouche malgré la douleur l’invitant à se taire. Amadeus ne pouvait s’empêcher de voir la jeune femme comme une héroïne car tout menait à cette pensée : elle était apparue de nulle part, elle faisait face à des hommes dangereux sans éprouver de crainte – du moins en apparence –, elle avait maitrisé l’un d’eux avec une aisance réelle et elle maîtrisait la punchline comme un personnage de roman ou de comics que le jeune geek dévorait chaque jour. Tandis que la victime rampait pour s’éloigner – et pour sauver ce qu’il demeurait de son ego – ses comparses commençaient à lancer à leur tour des vagues d’insultes peu inspirées. Trop focalisée sur elle, le bourreau d’Amadeus avait desserré sa poigne, lui laissant un instant parfait pour profiter de l’inattention générale.

Amadeus n’était pas un adepte de l’auto-défense et des prises pour mettre les gens à terre, mais cela ne l’empêchait pas de pouvoir frapper quand il s’agissait de se protéger et d’également s’assurer que sa sauveuse ne serait pas seule à se battre. Bien loin de la voir comme une princesse en détresse, l’étudiant avait simplement en tête que pour ces caïds, la situation était à résumer très simplement : si l’on n’était pas de leur côté, alors on était contre eux. Par conséquent, en étant intervenue pour aider un inconnu, la jeune femme devenait elle aussi une cible. « J’vais t’défoncer sale p*te. » avait lâché le plus poète des deux alors qu’Amadeus prenait une profonde inspiration et lui enfonçait un poing dans la mâchoire. Bénéficiant d’un effet de surprise certain, l’étudiant avait poussé l’homme pour qu’il s’écrase au sol, ignorant les insultes et les menaces qui pleuvaient de nouveau. « Toi aussi tu vas prendre cher. » menaçait son ami, ne saisissant visiblement pas que la situation ne lui était pas réellement favorable.

« On va se calmer déjà hein. » commença Amadeus, lança un regard vers l’inconnue avant de reporter son regard sur l’homme qui s’était relevé et se mâchait la mâchoire en râlant. « Je vais prendre mes affaires et on va tous partir comme si il ne s’était rien passé, hein ? »

Amadeus n’était pas un combattant. Sa vie avait toujours tourné autour de sa seule arme : la connaissance. Une telle situation, une telle provocation, ne faisait pas partie de ce qu’il connaissait. Ne se sentant pas capable de pouvoir gérer le souci par la force, le jeune homme tentait de calmer la situation. Naïf, le gamer ne pensait probablement pas que ses mots n’avaient aucun impact lorsque l’on ne l’écoutait pas. Ces hommes étaient là pour une seule chose : pourrir la vie de quelqu’un pour se sentir exister.



Ayaraven

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Lucy Haylock

Lucy Haylock
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• a fusionné avec la déesse Morrigan • était une justicière avant Genosha • est à présent la vice-présidente de Wheeler Group. • vit en colocation avec Taïs et Alexia • très engagée, Lucy tend à s'élever contre les injustices quand elle le peut • commence à se souvenir de sa vie avant Genosha • ressent de plus en plus la présence de Morrigan dans son esprit.

Codename : Crow / Morrigan
Pouvoirs :
Grâce à sa fusion involontaire avec la déesse Morrigan, Lucy se retrouve dotée des capacités de cette dernière :
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Vision partagée avec les corbeaux ► Elle peut voir ce qu'ils voient au moment où ils le voient.
Communication avec les corbeaux ► Elle comprend ce qu'ils disent et peut leur parler à son tour.
Maîtrise du combat ► Morrigan étant la déesse de la guerre, il est donc logique que cette dernière maîtrise tout ce qui concerne l'art de se battre.
Double personnalité ► En de rares occasions, Morrigan peut prendre le contrôle du corps de Lucy, modifiant ainsi son apparence.
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Jeu 14 Mar - 15:27

Blood, Sweat and Tears


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Au moins, le jeune homme a réussi à se défaire de la prise des autres, profitant du moment où tu montrais à ces types que tu n’es pas le genre de personne à te laisser faire. A l’instant où l’avertissement franchit tes lèvres, tu le vois se dégager et s’éloigner. Tu avances d’un pas, pour te placer non loin de lui. Tes épaules sont tendues, tes jambes fléchies. Prête à passer à l’action. L’insulte te coule dessus. En tant que représentante du sexe féminin, c’est le genre de mot auquel tu as eu droit au long de ton existence. Tu souris de plus belle alors que ton regard incandescent et assoiffé de sang se pose sur le visage décomposé de celui qui a osé t’insulter. Le pauvre jeune homme entre vous tente de calmer le jeu, à sa façon. Et tu mets de côté ton envie de leur faire mordre la poussière en mettant le second protagoniste en sécurité. Tu le dépasse doucement, sans pour autant te mettre devant lui. Tu parles d’une voix forte pour que tout le monde t’entende. « On va s’en aller, lui et moi. » Tu recules d’un pas sans les quitter des yeux. Tu n’as pas confiance et tu le fais savoir. « On va s’en aller et vous, vous allez retourner faire ce que vous faisiez avant que l’envie de vous en prendre aux autres vous titille le pantalon.» Tu échanges un bref regard avec le jeune homme. Oui, c’est lui ta priorité. Il n’a pas l’air d’avoir à tout prix besoin qu’on le défende, mais c’est plus fort que toi. A croire que ce qu’il s’est passé à la patinoire ne t’a pas servi de leçon outre mesure.

Ceux en face de vous font un pas de votre direction. Tu te mets naturellement dans une position d’attaque. Tu sais que tu n’arriveras pas à les battre à toi toute seule, parce que ça n’arrive que dans les films. Mais ils ne sont pas censé savoir que tu le sais. Ils doivent penser que tu en es capable et que tu n’as pas peur. Tes poings se sont dressés, dans un réflexe qui sort de nulle part. Tu sais comment on fait, Lucy. Cette voix familière qui arrive comme un cheveu sur la soupe. « Vous n’êtes que deux. Une fille et une brindille. Vous croyez vraiment qu’on a peur de vous ? » Ton regard s’arrête sur celui que tu as humilié plus tôt. Il est en train de masser son poignet et son regard fixe le carrelage alors qu’il se tient légèrement en retrait des autres. Il a simplement suivi le mouvement. Comme deux autres. Ils ne sont que des suiveurs, rien de plus. Tu peux peut-être tirer profit de ta récente découverte pour t’en tirer. « Tu parles beaucoup à la place des autres, je crois. Tu leur demande leur avis, avant de te lancer dans le harcèlement ? » Tu abaisses les poings. Un sourire se dessine sur tes lèvres. Tu tournes la tête en direction du jeune homme à tes côtés. Tu as peut-être un allié improbable à tes côtés. Tu l’as vu se dégager. Son apparence en cache bien plus qu’il ne le laisse paraître. « Voilà ce qu’il va se passer. On va partir chacun de notre côté. On en reste là pour ce soir, avant que certains ne finissent aux urgences.» Tu leur adresse un geste du menton. « Un abonnement dans cette salle coûte un rein, alors si vous avez envie de vous faire exclure pour violence, c’est votre choix. Vous pouvez aussi prendre la direction opposée, prendre vos affaires et vous en aller, comme nous. » Tu n’es pas certaine de ta capacité à convaincre. Et surtout, tu n’es pas certaine que ce sera suffisant.
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Mar 2 Avr - 22:47

Blood, Sweat and Tears
♠ ♣Kill me softly. Close my eyes with your touch. I can’t even reject you anyway. I can’t run away anymore. You’re too sweet, too sweet. Because you’re too sweet. My blood, sweat and tears.♥ ♦

Malgré leurs tentatives conjointes pour calmer la situation, Amadeus et la jeune femme ne semblaient pas parvenir à convaincre les hommes face à eux. C’était un peu comme parler à un mur qui menaçait de se rapprocher d’eux à tout instant et qui, en plus de cela, s’était paré de ses plus beaux barbelés. Une situation un brin délicate en somme. Faisant écho aux propos de l’étudiant, l’inconnue s’était mise en avant, expliquant d’un ton clair qu’il était temps pour chacun de repartir à ses occupations. Répondant par un sourire peu assuré alors qu’elle se tournait vers lui, Amadeus demeurait les poings serrés, observant les mouvements de chacun au cas où la situation dégénérerait sans prévenir.

Au lieu d’écouter les directives lancées, les harceleurs avaient décidé de faire l’inverse, avançant d’un pas comme pour indiquer leur désir de continuer ce qu’ils avaient commencé. Au lieu de reculer, l’héroïne du jour avait levé ses poings, arborant une position de défense évidente tandis que l’un des hommes de ce trio agaçant continuait de parler. Deux contre trois… ou plutôt deux contre deux étant donné l’état du troisième qui avait l’air sur le point de partir en courant dès que la situation le lui permettrait. Après tout, qui aurait pu le lui reprocher lorsque l’on avait vu la manière dont l’acolyte d’Amadeus l’avait mis au sol avec violence ? Il subissait le retour de flamme de son comportement de suiveur, lui qui devait probablement avoir été convaincu de ne rien craindre derrière celui qui se posait comme leader de ces mousquetaires des cités.

Relevant un point intéressant concernant l’alchimie de ce trio, la jeune femme semblait avoir fait mouche en faisant passer l’un d’eux pour un petit prince capricieux. « Mais choppez-les, qu’on en finisse. » avait commencé le soit-disant leader. Son comparse avait eu un moment d’hésitation, se mordillant l’intérieur de la joie alors qu’il semblait en proie à une réflexion  intense. « T’attends quoi là ?! » commença à s’énerver le premier alors que l’homme ne bougeait pas d’un pouce. « Non mais c’vrai ça. D’où tu nous donnes des ordres ?! Tu t’crois supérieur c’est ça ?! » Profitant de la discussion qui s’envenimait rapidement entre ses bourreaux, Amadeus se déplaça doucement vers son casier, contournant les hommes en silence pour récupérer ses affaires. Doucement, tout doucement. Je ne suis même pas là. Mieux qu'un ninja, avait-il songé pour se rassurer durant sa mission de récupération. Son sac enfin récupéré avec toutes ses affaires essentielles à l’intérieur, il reprit doucement son déplacement silencieux en faisant signe à sa sauveuse de faire de même avant que le trio ne remarque le subterfuge. Tandis que les hommes se battaient désormais entre eux à coup d’insultes et de mouvements brusques pour se faire reculer sans pour autant se blesser, l’étudiant avait passé les derniers mètres le rapprochant de la sortie de ce vestiaire, accueillant la lumière naturelle comme un rayon salvateur.

Ne demandant pas son reste, le coréen avait rapidement quitté le bâtiment pour se réfugier dans le café d’à côté, le cœur battant la chamade dans sa poitrine et ses mains tremblant encore à cause du stress causé par cette situation bien trop commune malheureusement. Après avoir laissé son sac de sport tomber à ses pieds, Amadeus laissa un long soupir lui échapper et passa une main hésitante dans ses cheveux tandis qu’il tentait de se calmer. Allaient-ils être punis à cause de leur comportement ? L’étudiant devait-il porter plainte ? Il n’avait même pas de preuve de ce qu’il venait de se passer. Et il était encore moins sûr que la jeune femme accepte de témoigner à son tour pour confirmer ses propos. De plus, étant donné la situation actuelle sur l’île, la police avait probablement d’autre chose à faire que de régler des soucis de harcèlement et de bizutage dans une salle de sport. Amadeus hésitait, se demandant ce qu’il valait mieux faire dans une situation qu’il ne connaissait pas jusqu’ici.

« C’était juste. » dit-il à voix basse se parlant à lui-même, espérant que la jeune femme l’ait suivi dans sa fuite. Vu le capharnaüm dans ce vestiaire, il avait été facile de quitter les lieux sans se faire remarquer. Cependant il était difficile de prédire le comportement d’une inconnue. Peut-être était-elle restée pour leur régler leur compte. Peut-être allait-elle prendre un chemin différent. Ou peut-être était-elle simplement à côté de lui sans qu’il ne s’en rende réelleent compte à cause de la crainte que lui évoquaient ces trois brutes qui auraient pu lui faire passer un mauvais quart d’heure.



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• a fusionné avec la déesse Morrigan • était une justicière avant Genosha • est à présent la vice-présidente de Wheeler Group. • vit en colocation avec Taïs et Alexia • très engagée, Lucy tend à s'élever contre les injustices quand elle le peut • commence à se souvenir de sa vie avant Genosha • ressent de plus en plus la présence de Morrigan dans son esprit.

Codename : Crow / Morrigan
Pouvoirs :
Grâce à sa fusion involontaire avec la déesse Morrigan, Lucy se retrouve dotée des capacités de cette dernière :
Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} 78f618f44233b20823359b86b9fc5bfa
Vision partagée avec les corbeaux ► Elle peut voir ce qu'ils voient au moment où ils le voient.
Communication avec les corbeaux ► Elle comprend ce qu'ils disent et peut leur parler à son tour.
Maîtrise du combat ► Morrigan étant la déesse de la guerre, il est donc logique que cette dernière maîtrise tout ce qui concerne l'art de se battre.
Double personnalité ► En de rares occasions, Morrigan peut prendre le contrôle du corps de Lucy, modifiant ainsi son apparence.
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Emergence :
Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} Fonddr114 / 54 / 5Blood, sweat and tears {Amadeus&Lucy} Fonddr11
Maitrise :
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DCs : Gabriel & Marc & Sean & Lorna & Ben & Jess J. & Scylla & Kurt
Pseudo : Slythbitch.

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Sam 6 Juil - 16:15

Blood, Sweat and Tears


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Ils n’ont pas l’air décidé à vous laisser partir. Vous allez tous les deux passer un sale quart d’heure, visiblement, car le leader du trio compte bien montrer qu’il a le dessus. Tu te mets à douter de tes propres capacités. Tu peux en avoir un, mais les autres, ça va être compliqué. Surtout s’ils s’y mettent à plusieurs. Le jeune homme à tes côtés peut t’aider mais il reste tout de même que vous êtes inférieurs en nombre. Tu tentes tout de même de réveiller les deux autres, en parlant en leur nom. Semer la zizanie chez les adversaires est une technique comme une autre. Pendant qu’ils seront occupés à se prendre la tête, vous aurez le temps de filer. Vous n’aurez qu’une faible marge de manoeuvre, en espérant que ça fonctionne. Dans le cas contraire, vous devrez vous battre. Et une partie de toi est un peu trop enthousiaste à cette idée. Cette même partie de toi qui te pousse à agir.

Tu entends le chef du groupe parler. Serrant les mâchoires, bandant les muscles, tu te prépares à devoir passer à l’offensive si le besoin en est. Tu es plus petite et plus rapide mais ils sont plus nombreux. Et tu ne doutes pas que leurs coups doivent faire bien mal. Tu t’attends au pire mais au dernier moment, l’un des acolytes en face demande des comptes au chef auto-proclamé du groupe. Tu restes abasourdie un instant, sans penser une seule seconde que ta technique allait fonctionner. Ils finissent par vous ignorer, en s’insultant les uns et les autres. Du coin de l’oeil, tu peux deviner les mouvements du jeune homme qui récupère ses affaires avec précaution. Tu n’attends pas qu’on te le dise pour faire de même. Marchant d’un pas vif en direction de ton casier, tu es accompagnée des éclats de voix et des insultes que le trio d’agresseurs du jour se lancent en pleine tête. Tu secoue la tête en levant les yeux au ciel. Ce ne sont certainement pas les couteaux les plus affûtés du tiroir, ces trois-là. C’est une scène digne d’un film qui se déroule dans ce vestiaire alors que tu files sans demander ton reste, franchissant les derniers mètres te séparant de la sortie en courant.

Tes affaire sous le bras, tu prends une seconde pour souffler et faire le point sur la situation. Tu regrettes de ne pas avoir filmé la scène pour avoir des preuves et faire exclure ces trois-là de cette salle de gym. Car rien n’indique que c’est la première fois, ni la dernière. Leur confiance montre bien qu’ils n’en sont plus à leur coup d’essai. La suffisance des impunis. Tu serres les mâchoires en jettant un regard en arrière, figée en plein milieu de la rue. Tu as envie d’y retourner pour leur donner une bonne leçon. Au fond de toi, tu sais qu’ils le méritent. Leur faire passer l’envie de recommencer bouillonne dans tes veines mais tu as de nouveau cet éclat de lucidité qui te fait l’effet d’une douche froide. Ils seront plus nombreux que toi. Tu n’es pas bien grande et tu as eu de la chance juste avant car ils ne s’attendaient pas à ce que tu tordes le bras de leur camarade. A présent, ils savent et ils ne se laisseront pas faire. Ce n’est pas par la force que tu les auras. Détachant enfin tes yeux de l’entrée de la salle de sport, tu avances enfin, serrant ton sac contre ta poitrine. Devant toi, le jeune homme entre dans un café. L’instant que tu as passé à hésiter a suffit pour laisser une certaine distance entre vous. Tu presses l’allure pour entrer à sa suite et t’assurer qu’il va bien. Il n’a peut-être pas envie de te voir après tout ça mais tu dois t’en assurer. Tu te matérialise à ses côtés, un sourire rassurant au visage.

- Wow. On peut dire que ce sont vraiment des débiles.

Tu soupires en bougeant une mèche de devant ton visage d’un mouvement de tête.

- Tu vas bien ? Tu veux qu’on aille porter plainte contre eux ?

Les caméras. Peut-être que les caméras ont filmés ce qu’il s’est passé dans les vestiaires. Ou peut-être que non. Et puis, maintenant que ces crétins connaissent leur visage, il y a potentiellement moyen qu’ils entendent une nouvelle fois parler d’eux. Bien joué, Lucy. Tu les a énervés plus que tu ne les a calmé. Ceci dit, aurais-tu pu les laisser faire en toute impunité ? Toi qui justement déplore cette société où ceux qui ont le pouvoir de changer les choses restent passifs ? Tu tends la main devant toi, pour te présenter en bonne et due forme :

- Je m’appelle Lucy, en fait. Et je suis désolée pour tout à l’heure. Je pensais qu’on trouvait ce genre d’abruti au lycée et qu’après, ils grandissaient. Mais visiblement, je me suis trompée quelque part.

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Dim 28 Juil - 20:49

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Perdu entre soulagement et peur d’être poursuivi, Amadeus eut l’impression que son esprit lui échappait le temps d’un battement d’ailes de papillon. Un intervalle assez court pour se détacher de la réalité et pour ignorer l’amas émotionnel qui semblait peser sur ses jeunes épaules encore tremblantes de terreur. Qui sait ce qu’il se serait arrivé si ces hommes étaient passés à l’étape supérieure ? S’il avait été seul et pris à parti ? Une quantité astronomique de scénarios auraient pu envahir son cerveau mais c’était bien une certaine apathie que son esprit décida d’opérer afin de le protéger. Encore chamboulé par les évènements violents déroulés sous ses yeux innocents par le passé, l’étudiant avait vraisemblablement atteint sa limite et perdait doucement pied. La réalité paraissait impossible. Le concret était logique. Le présent était si lointain. Une réaction finalement logique pour une personne encore sous le choc, mais qui se devait d’être prise en charge rapidement avant qu’il ne sombre encore plus profondément à force d’ignorer les signes de sa descente émotionnelle. Le danger était pourtant loin et une part de lui l’avait compris. Mais cette petite voix geignarde continuait de lui répéter qu’il devait demeurer prudent et qu’il devait conserver un certain état d’alerte face à ce genre d’individus bien capables de le retrouver pour finir le travail. Lorsque l’on avait assez peu d’intelligence pour s’en prendre à quelqu’un dans un vestiaire, on n’avait généralement pas la décence de laisser sa victime reprendre sa vie comme si de rien n’était. La paranoïa était donc de rigueur.

Sorti de sa rêverie toxique par la voix douce de la jeune femme qui l’avait sauvé de cette étrange situation, Amadeus se retourna dans un sursaut, la main sur le cœur comme pour l’empêcher de quitter sa cage thoracique. « Han comment j’ai eu peur. » lâcha-t-il dans un rire nerveux. Soulagé de voir qu’il ne se trouvait pas nez à nez avec ses bourreaux, Amadeus laissa doucement ses épaules retomber et rendit son sourire à sa sauveuse. « Ouais, on a vu l’élite de l’élite apparemment. » répondit-il lorsqu’elle les qualifia de débiles – un terme bien léger pour des imbéciles de compétition.

Calme et agréable, l’inconnue aurait très bien pu se plaindre comme l’aurait fait le commun des mortels. Au lieu de cela, elle avait décidé de vérifier qu’il allait bien tout en gardant cet air rassurant qui apaisait Amadeus par sa simple présence. L’idée même de porter plainte contre leurs attaquants semblait terrifiante. Et si la police ne les prenait pas au sérieux ? Et si le trio décidait de se venger avant d’être jugé ? Incapable de faire un choix pour l’instant, Amadeus se contenta de sourire légèrement et de serrer la main qu’elle lui tendait : « Enchanté Lucy. Moi c’est Amadeus mais, vous… tu peux m’appeler Ama. » Regardant de côté comme pour éviter le regard de la fameuse Lucy, il ajouta, « On a tendance à croire que devenir adulte rend les gens responsables… mais une personne mauvaise restera une personne mauvaise. Sauf si elle se remet en question mais on sait tous comment ça se passe dans la vraie vie hein. » Toussant doucement pour retenir une bonne dose de sarcasme, il conclut en reportant son regard vers Lucy,  « Faut apprendre à les éviter en fait. Ne pas jouer leur jeu et filer dès qu’on peut, même si ça ressemble à de la couardise. » Il haussa les épaules en retrouvant son sourire enfantin et radieux, « Exactement ce qu’on fait en fait. » Un rire lui échappa, signe qu’il commençait déjà à retrouver son calme même si cette mésaventure continuait de tourner dans son esprit plein de doutes.

Rappelé à la réalité par le bruit de la machine broyant les grains de café ainsi que de celles faisant bouillir le lait, il proposa d’un air déterminé et enjoué que beaucoup lui connaissaient : « Ca te dit qu’on décide de la suite autour d’un café ? Je pense pas que ce soit une décision à prendre à la légère. »




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Communication avec les corbeaux ► Elle comprend ce qu'ils disent et peut leur parler à son tour.
Maîtrise du combat ► Morrigan étant la déesse de la guerre, il est donc logique que cette dernière maîtrise tout ce qui concerne l'art de se battre.
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Lun 28 Oct - 0:41

Blood, Sweat and Tears


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Tu lui a fait peur. Bien joué. Tu te mords la lèvre en prenant une expression gênée et désolée. Ce n’était pas ton but et également la dernière chose dont le jeune homme devant toi avait besoin. L’élite de l’élite. Quel gentil terme pour désigner ces imbéciles qui n’en méritent pas tant. Et qui vous rendent méfiants, puisque vous vous attendez à les voir débouler d’un instant à l’autre. Tu te prépares à cette éventualité, te composant pourtant d’un sourire rassurant pour ne pas alerter le jeune homme en face de toi, ce dernier serrait ta main et te disant son prénom. Tu écarquilles les yeux avec surprise.

- Amadeus, comme Mozart ?

Tu es presque sûre que ce n’est pas la bonne question à poser mais tu ne peux pas t’en empêcher. Tu souris de plus belle.

- Pardon, mais c’est tellement classe comme prénom.

En revenant sur le sujet de ces hommes de cavernes qui n’avaient rien de mieux à faire que d’agresser les gens dans les vestiaires, tu constates qu’Amadeus aborde le sujet avec une maturité étonnante, malgré le sarcasme et la bonne dose de sel qu’on peut interpréter dans ses paroles. Tu penches la tête sur le côté en analysant ses mots. Les éviter et les fuir, comme ils l’ont fait. Amadeus fait preuve de bon sens, contrairement à toi, tu dois l’admettre. Tu retiens de justesse le grognement de frustration qui manque de franchir tes lèvres. Tu n’aimes pas laisser ce genre d’idiot s’en sortir sans rien pouvoir faire. Tu as assez vu de personne de cet acabit intimider les autres. Et comme si elle n’attendait que ça, la voix se manifeste une nouvelle fois. Lointaine et ancestrale.

Punir les coupables.

La Justice, avec un J majuscule. L’idéal qui brûle en toi et qui se manifeste chez toi comme jamais. Avant que la raison ne le balaie, te rappelant que seule, tu n’aurais pas pu les battre. Et que tu as déjà fait énormément en intervenant. Dans un monde où chacun baisse les yeux devant les actes des autres, intervenir demande bien plus de courage qu’on ne l’imagine. Tu secoues la tête, pour toi-même. Ce n’est pas suffisant, tu pourrais faire plus. Tu as envie de faire plus. De faire la différence. Mais tu dois également être réaliste. Pour l’instant, tu ne peux pas faire davantage. Plus tard, peut-être.

C’est l’esprit.

La voix d’Amadeus te tire de ta torpeur et tu le suis du regard, prenant conscience de son invitation. Discuter de la marche à suivre autour d’un café. Bonne idée. Tu hoches la tête en souriant, repoussant du bout du doigt une mèche de tes cheveux. Ils ont d’ailleurs commencé à sécher, formant des boucles sauvages et indisciplinés car tu n’as pas eu le temps de les arranger. Te mêler des affaires des autres est plus important que ton capillaire, de toute manière.

- Bonne idée. Dans ma famille, on ne prend pas de décision sans avoir pris un bon thé avant.

Habitude inculquée par son père, que tu conserves et appliques dans la vie de tous les jours. Un thé brûlant ne serait pas du luxe après toutes ces émotions. Tu suis Amadeus, en sortant ton téléphone. C’est à ton tour de cuisiner pour ce soir mais tu crois bien que tu vas devoir te rattraper une autre fois. Tout en prenant place, tu tapes rapidement un message pour avertir tes colocataires du retard que tu vas avoir.

- Tu viens souvent dans les parages ? Je crois que c’est la première fois que je te vois dans cette salle. Mais ça doit être aussi parce que je fais pas attention à ce qui m’entoure en ce moment.

Tu t’interrompt  quand un serveur s’approche de votre table. Posant ton menton au creux de ta paume, tu demandes un thé classique. Un sourire poli plus tard et une fois que le serveur s’est éloigné avec vos deux commandes, tu fixes Amadeus sans bouger, dans l’attente de sa réponse. Vu qu’une décision importante doit être prise, il est plus judicieux de se connaître l’un et l’autre avant de décider quoi que ce soit.

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Mar 31 Déc - 16:46

Blood, Sweat and Tears
♠ ♣Kill me softly. Close my eyes with your touch. I can’t even reject you anyway. I can’t run away anymore. You’re too sweet, too sweet. Because you’re too sweet. My blood, sweat and tears.♥ ♦

La prénommée Lucy n’avait pas manqué de réagir lorsqu’Amadeus se présenta. Une réaction à la fois attendue et, paradoxalement, surprenante. Le sourire sur son visage accompagnant la surprise dans son regard semblait faire écho à une curiosité bienveillante doublée d’un certain intellectuel. Rares étaient ceux qui réagissaient de manière aussi enjouée à la découverte de son prénom. Amadeus avait plutôt eu l’habitude de se faire chambrer par les plus jeunes et regarder de haut par ses aînés. Mozart était certes un génie de son époque, mais il n’était plus aussi apprécié à cette époque, perdu parmi les souvenirs poussiéreux et les contes d’antan. Sa musique avait beau avoir traversé les âges, son nom quant à lui n’évoquait que rarement de l’enthousiasme chez les récentes générations.

« Classe ? » avait-t-il simplement répété, étonné par le choix des mots de sa sauveuse. Un tel adjectif était de toute manière toujours mieux qu’une insulte ou une moquerie. Lucy semblait être une personne agréable et cultivée, mélange étonnant de douceur et de force. « … mer…ci ? » avait-il finalement conclu dans un murmure doublé d’un sourire timide.

Désormais tous deux sortis de leur rêverie, le duo s’était installé à une table dans un coin. Cette mésaventure, bien que brève, semblait avoir drainé le jeune homme. Une fatigue bien plus mentale que physique mais qui semblait lui tomber dessus comme un coup de massue sur le crâne. Oh ouais une bonne dose de sucre s’impose. avait pensé l’étudiant, laissant un moment de silence tandis que Lucy tapotait sur son portable pour envoyer un message sembla urgent. Peut-être prévenait-elle quelqu’un de leur péripétie afin d’expliquer le danger encouru ou peut-être notait-elle simplement quelque chose sur sa liste de course. Peu importait en réalité car l’essentiel était bien là : ils étaient là tous les deux et en bonne santé, loin de cette bande de brutes sans cerveau.

Un serveur avait rapidement rejoint leur table pour prendre leur commande, les gratifiant d’un bonjour chaleureux bien agréable après leur brève bataille passée. Là où Lucy faisait preuve de contrôle et de retenu en commandant un simple thé, Amadeus n’avait pu s’empêcher de retenir une boisson parfaite pour vous tuer avec du diabète. Un white coffee recouvert de chantilly, doublé de crème et avec supplément de caramel sur le dessus. « Ça fera l’affaire. » Laissant l’homme s’éloigner pour passer leur commande, il plongea ses iris dans ceux de la jeune femme et répondit à sa question précédente. « Oui et non en fait… Je venais avant mais pas vraiment de façon régulière. Depuis le… le… » Déglutissant alors qu’il formait sa phrase avec difficulté, il continua, « …depuis le festival je viens bien trois fois par semaine. Ça m’occupe l’esprit, me permet de sortir le surplus d’énergie et ça m’empêche de penser. » Ses doigts fins jouaient en silence avec le paquet de sucre attrapé dans le contenant au centre de leur table, le faisant doucement tourner comme le ferait une majorette exténuée. Laissant un soupir s’échapper de ses lèvres, il s’adossa à sa chaise en esquissant un sourire triste et haussa les épaules pour sortir de ce nuage de sombres pensées liées au festival en question. « Et toi j’imagine que tu viens souvent. T’as appris à te battre où ? C’était impressionnant n’empêche comment t’as fait yah… » Mimant les gestes de la battante, il enchaînait avec plus d’énergie et d’enthousiasme que prévu, « Puis ah et woop. Impressionnant comme maîtrise et comme calme surtout. »

Pauvre et naïf Amadeus. Il n’avait pas la moindre idée de qui se trouvait face à lui. Comment auraient-ils pu entendre les cors de guerre et voir les étendards des armées. Comment ses oreilles de pauvres mortels auraient-elles pu entendre le cri des corbeaux et de ceux des fiers combattants près à tout pour la justice avec un grand J ? Peut-être comprendrait-il un jour que Lucy n’avait pas été la seule à le sauver ce jour-là. Un corps pour deux âmes mais bien une seule et unique envie de protéger les démunis et de punir ceux qui le méritaient. Une conversation autour d’un café qui semblait bien banale mais qui se révélait finalement être celle entre un simple homme et une divinité vengeresse. Une tasse de thé faisant presque affaire d’offrande involontaire sur un autel aux effluves caféinées et sucrées.


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Lucy Haylock

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Dim 17 Mai - 15:52

Blood, Sweat and Tears


Gonna show them a thing or two
I'm gonna turn it up set it loose
Feast your eyes I've got something new
From up here can't beat the view
L’hésitation d’Amadeus lorsqu’il mentionne le festival ne t’échappes pas. Son expression et sa voix changent l’espace d’un instant, te faisant froncer brièvement les sourcils. Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’il y était. Tu n’y étais pas, occupée à gérer la boutique mais tu as eu droit à un récit des concernées, puisqu’Alexia et Taïs y étaient toutes les deux. Un bref sourire compatissant se dessine sur ton visage et tu te retiens de poser davantage de question. Visiblement, cet événement a laissé ses marques sur le jeune homme, qui n’est qu’une victime collatérale de plus. Le festival en a marqué plus d’un sur cette île et tu ne peux que comprendre. Ce n’est pas parce que tu n’étais pas présente que ça t’empêche de faire preuve de compassion et d’empathie. Tu passes une main hésitante dans ta chevelure qui a commencé à sécher et penche doucement la tête sur le côté en écoutant Amadeus qui poursuit. Il dit venir trois fois par semaine. Et pourtant, c’est la première fois que tu le vois. Mais comme tu l’as soulevé avant, c’est peut-être parce que tu ne fais pas attention à ce qui t’entoure, ces temps-ci. Entre la sensation de perdre la tête, la voix qui se fait de plus en plus forte ou encore les erreurs que tu as commise récemment, tu ne prête pas attention à la vie qui continue autour de toi.

Tu devrais, pourtant. Certains signes te montreraient alors que tout part à vau l’eau dans ce pays. Tu le sais déjà, au fond de toi, mais suite à ce qu’il s’est passé bien plus tôt dans ta vie, tu t’es dit qu’il serait plus sage de rester dans ton coin à t’occuper de tes affaires un petit moment. Pour au final balancer aux oubliettes tes belles résolutions et jouer à l’héroïne à la première occasion se présentant à toi. Tu n’as pas tenu bien longtemps. Comme c’est ironique. La voix semble se moquer de toi à ce constat et tu décides de l’ignorer, une fois de plus. Oui, tu as bien besoin d’un thé.

Amadeus poursuit la conversation et cette fois, c’est à toi d’écarquiller les yeux. Son enthousiasme en mimant tes gestes te prend de court, si bien que tu en viens à te demander si c’est vraiment ce que tu as fait. Un rire nerveux s’échappe de ta gorge quand tu hoches la tête. Tu ne saurais pas quoi répondre à ça, en vérité. Tu n’as pas réfléchi quand tu as agi. Peut-être qu’il y a certains gestes que tu as appris grâce à Taïs mais tu sais qu’il y a autre chose. Une sorte de connaissance innée, qui vient des tréfonds de ton inconscient et qui s’est manifestée. De la même façon que cette voix ancestrale.

- Je… Oui.

Tu décides de mentir. Tu n’as pas besoin qu’on te prenne pour une folle. Tu hoches la tête en souriant, cachant tant bien que mal ton trouble.

- Merci pour le compliment mais pour être honnête, je ne savais même pas ce que je faisais. Je n’ai pas vraiment réfléchi avant d’agir et on peut s’estimer chanceux.

Ce qui n’est pas vraiment un mensonge, sur le coup. En repensant à ces idiots, tu te sens une nouvelle vague de haine monter, vague que tu maîtrise tant bien que mal. Ils ne sont plus là. Pour l’instant. L’arrivée du serveur avec vos boissons suffit à te détendre. Tu le remercies d’un air chaleureux avant d’attendre patiemment qu’il s’en aille. Puis machinalement, tu laisses ton sachet de thé tremper dans la petite théière d’eau chaude. En attendant que ta boisson infuse, tu pose ton menton dans le creux de ta paume et tu demandes avec un intérêt non feint :

- Tu as dit que tu venais trois fois par semaine, tu fais quoi le reste du temps ?

Tu as bien envie de lui en demande plus sur le festival mais tu as peur de raviver des souvenirs violents en lui. Tu préfères alors aiguiller la conversation en attendant de voir si Amadeus a réellement envie d’en parler. Tu ne connais que les grandes lignes et les témoignages, mais tu sais que chacun a vécu cet événement différemment.
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