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Time Is the reason why we fight to stay alive [Pv Russel et Anna]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mar 30 Avr - 11:00

Time Is the reason why we fight to stay alive
Tic. Tac. Tic. Tac. Bon sang. Que cette horloge me casse les pieds. Je sais pertinemment qu’une pendule ne peut pas vraiment les casser. C’est vrai ça? Pourquoi avoir inventé cette expression alors? C’est tout de même assez difficile de casser des pieds par quelque chose qui nous énerve. Encore si ça tombait sur le petit orteil… Et attend. Attend. J’en étais où déjà? Ah oui ! L’horloge. Elle ne fait que chanter ses tic, tac, tic, tac incessants et j’arrive pas à me concentrer sur mon travail. Déjà que j’ai grand mal à me concentrer tout court. Mon pied. Qui du coup n’est pas cassé. N’arrête pas de taper le sol et je joue avec mon crayon qui oh. Vient de tomber par terre alors que j’analysais le dossier de ma futur patiente.
- Viens par là toi.

Dans un plongeon un peu désordonné, je passe ma tête sous le bureau. Je manque d’éternuer par ce nuage de poussière qui me fait rappeler à quel point, je devrais peut-être passer le balais ici. Il n’y a pas de femme de ménage au Shield? Je ne sais plus. Je ne crois pas l’avoir déjà croisé cela dit et bref. Il est où ce fichu stylo? Mes yeux glissent sur le sol et je dois avoir l’air bien stupide le nez plongé sous mon écritoire, les fesses en l’air, à tâtonner le sol en faisant quelques découvertes forte intéressante. Moi qui avait perdu un bout de gomme, voilà que je saute de joie en le retrouvant coincé dans les pieds de ma chaise et j’ai soudain l’impression d’être dans une fête foraine, à m’extasier à la pêche au canard, m’entrainant sur les chemins fabuleux d’une chasse au trésor. Heureusement que ma patiente n’est pas encore là. Elle en dirait quoi sinon. Ma patiente?
- Oh ! Ma patiente !

Ma patiente va arriver d’une seconde à l’autre et avec cette histoire de crayon qui tombe, j’ai complètement oublié l’heure. Je me redresse rapidement. Trop rapidement peut -être. Surement car au bout du compte, j’ai oublié également dans quelle position j’étais et voilà que mon crâne tape joyeusement le coin de mon bureau, me faisant gémir de douleur.
- Aie. Aie. Aie. Aie. Ca fait mal. Aie aie aie. Ma patiente va arriver. Aie. Aie. Aie. Mais pourquoi les coins de bureau existe?! Bor… Saperlipopette.

Non. Vraiment. Ces bureaux sont une très mauvaise idée. Le mal incarné. Ma tête cogne et j’ai déjà l’impression d’avoir une belle bosse sur le sommet du crâne. Me pinçant les lèvres, j’inspire. J’expire. Je papillonne à plusieurs reprises des paupières et je porte mon attention sur l’heure. Je tire la langue à cette horloge de malheur qui continue de faire du bruit et je fini finalement par reposer mes yeux sur le dossier où est inscrit sur le carton : Anna Marie Darkhölme. Bon. Il faut que je me concentre. Tant pis pour mon crayon, j’y reviendrai après. Ou pas. Parce qu’il y a de forte chance que j’oublie de le chercher dans un peu moins de deux seconde. A vrai dire, j’y pense déjà même plus et je lis brièvement les lignes qui s’éparpillent sur le papier. Je pousse un soupir devant ce cas particulier. Un cas qui m’attriste en vu des évènements passés. La pauvre… Comment va-t-elle pouvoir se relever maintenant? Comment va-t-elle continuer à travailler ici alors qu’on l’a littéralement jeter dans la gueule du loup? Ah. Vraiment. Parfois je me pose tant de question qu’elles s’entremêlent dans mon courant de pensée incessante. Moi. Moi ce qui compte vraiment. C’est que mes patients se sentent bien. Qu’importe leur travail ici. Qu’importe leur rang, leur position. Leur caractère aussi. Bon. Oui. bon. Certains, j’aurai préféré m’abstenir et on peut pas dire que je sois heureux quand ils entrent à contre cœur dans mon bureau pour une séance disons…. silencieuse. Beaucoup trop silencieuse pour ma tête tournant à plein régime. Mais ! Oui. Ce qui compte. C’est qu’ils se sentent bien. Qu’importe les décisions à prendre. Même si ça ne va vraiment dans le sens de mes supérieurs. Sauf que je ne suis pas payé pour ça en fin de compte alors. Je reste sur mes objectifs. Écouter. Permettre à ma patiente de prendre le chemin le mieux à prendre pour elle et tant pis si ça équivaut à perdre une recrue de plus parmi l’établissement.
- Oui entrez !

Alors quand j’entends quelqu’un frapper à ma porte, je laisse un sourire joyeux et rayonnant me traverser. Je me recale bien comme il faut. Ou presque. Dans mon siège qui couine un peu car il serait peut-être temps de le changer. Mes yeux se posent sur Anna et je me relève. Me rappelle brièvement que j’ai mal à la tête. Avant d’oublier complètement la douleur, tendant ma main en sa direction pour la saluer.
- Bonjour. Assis-toi je te prie. Thé? Café? Petits gâteaux? Mais vas-y met toi à l’aise. Alors. Comment te sens-tu aujourd’hui?
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Anna Marie Darkhölme

Anna Marie Darkhölme
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Time Is the reason why we fight to stay alive [Pv Russel et Anna] 9c56d0bfc96d84ea2264a663dde6111cda4dcb62


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Pouvoirs : -Absorption des pouvoirs
-Absorption d’énergie vitale et de psyché
-Vole
-Force surhumaine

Emergence :
Time Is the reason why we fight to stay alive [Pv Russel et Anna] Fonddr115 / 55 / 5Time Is the reason why we fight to stay alive [Pv Russel et Anna] Fonddr11
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Time Is the reason why we fight to stay alive [Pv Russel et Anna] Fonddr114 / 54 / 5Time Is the reason why we fight to stay alive [Pv Russel et Anna] Fonddr11
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Dim 28 Juil - 21:36


Time Is the reason why we fight to stay alive
avec Russel/Anna
Citation de ton choix
Des cris, d’encouragements. Un poing venant à la rencontre d’un visage, une personne bousculer contre le mur. Des regards assassins échanger, paroles proférer. Tout était parti d’une seule phrase prononcer avec méfiance, rien de plus. Un refus de travailler avec l’ancienne espionne remettant en doute cette loyauté qui n’avait pourtant jamais failli. Même si en réalité cela avait été une accumulation d’un tout.

Retour difficile, qu’avait été le sien, revenir auprès de ses personnes qui avaient été plus importantes que sa propre vie entière. Elle avait fait fi des regards sur son passage, n’avait dit aucun mot aux murmures dans son dos. Elle avait subi l’isolement qu’on lui avait imposé, dans les premiers jours, avait changer de service, trouvant dans son collègue un soutient qui pour l’instant faisait défaut au reste de ses collègues. Elle laissait cette colère, se nourrir petit à petit de ce regarde en coin, de cette méfiance qu’il avait pour elle et ces années passées.

Alors ce jour-là, elle laissait cette colère éclater avec force, venait donner un premier coup à une de ces personnes qui aurait pourtant dû lui montrer plus de respect, libérant cette frustration bien trop présente en elle. Sentiment de soulagement à chaque coup reçu, à chaque coup donné, sentiment de légèreté comme si un poids s’enlevait à chaque choc subi. Jusqu’à ce qu’on vienne lui prive de ce moment de paix, laissant à nouveau place à cette colère qu’elle ne cessait d’éprouver.

Colère, envers le shield, envers elle. Honte de ce qu’elle avait pu faire, honte d’avoir entraîner dans sa chute cette personne qui avait été son amie. Cette personne qui avait su l’accueillir au sein de cette organisation ennemie et qui pendant ces années passer dans l’antre avait été une confidente et que sans aucun remord elle avait trahi.

État d’esprit qui ne passait nullement inaperçu aux yeux de ses supérieurs, pour cela qu’on l’envoyait là-bas, dans ce bureau où elle n’avait aucune envie d’y aller. Elle ne désirait qu’une chose, partir de ce lieu, qu’on puisse la laissée se plonger dans ces ténèbres qui ne faisait que s’assombrir et dont elle ne savait comment s’échapper. Mais en réalité, peut-être qu’elle ne voulait tout simplement pas sortir de cette obscurité. Garder ce qui s’était passée pour elle, continuer à s’en vouloir pour ces choses qu’elle avait dû faire.

Non, Anna n’avait aucune envie de parler de cette période, de ses bons moments, comme des mauvais. Cela ne regardait pas ses supérieurs, ne regardait pas cette personne à qui on lui demandait de parler. Elle ne voulait pas décrire ces souffrances qu’elle avait subies, ces mots qu’elle avait prononcés, cette décision d’accueillir la mort pour protéger ces personnes qui désormais semblaient la détester du plus profond de leur être. Ce sentiment d’avoir tout perdu pour une cause qui ne lui rend pas cette reconnaissant qu’elle mériterait. Ce dégoût d’exiger cette chose, alors qu’elle n’était en réalité personne. Non, elle n’avait aucune envie de décrire ce qu’elle pouvait ressentir face à cette inconnue, juste parce qu’il travaillait au sein de cette organisation où elle ne s’y retrouvait plus.

Pourtant, elle est devant cette porte, la regardant fixement, se demandant si elle devait frapper, ou simplement tourner les talons. Un soupir s’échappant de ses lèvres. Et pour finir, son poing venait frapper à cette porte, entrait dans ce bureau. Un homme souriant l’accueillant, une main tendue vers elle qu’elle regardait instant avant de la serrer, alors que son regard fixe celui de son interlocuteur. Elle se retournait vers le divan, allant s’asseoir sans dire un mot. Première question, première envie de s’enfuir de ce lieu. Comment se sentait-elle ? Elle-même n’en savait rien, malgré tous ces sentiments qui la submergeait. Alors elle répondit à cette question banale, demandant simplement un café, profitant de ce moment pour chercher ce qu’elle allait répondre. Prétendre qu’elle allait bien, dire ce que tout le monde voulait entendre, ou alors avouer cette étrange sensation de ne pas savoir ce qu’elle ressentait et en même temps le savoir. Alors, elle choisissait la solution de facilité, celle de dire ce mensonge qu’on aimerait qu’il soit la vérité. Du moins, cela était son premier choix, mais voilà que ses pensées la trahissaient lui faisant exprimer cette confusion qui régnait en elle, après de longues minutes. « Je ne sais pas trop. »

Elle tournait la tête, ne regardant pas cet homme qui l’avait accueilli, tapotant de ses doigts sur cette tasse qu’il lui avait donnée. Ce furent les seuls mots qu’elle prononçait, son regard se tournait vers ce café restant dans un mutisme.


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Dim 29 Sep - 15:54

Time Is the reason why we fight to stay alive
En regardant ma patiente arriver, je ne peux m'empêcher de compatir. Même si je suis à des années lumières de savoir ce qu'elle ressentait. Après tout, c'est mon métier de lui demander. Après tout, c'est ma tâche qu'on m'a confié. Quoi que… oui. Mais dans un sens, non. Puisque tout ce qui se dira dans ce bureau, restera dans mon bureau. Données confidentielles, tout ça. C'est logique. Je ne fais pas ce métier pour balancer moi. Je fais mon métier parce que j'aime ça et qu'est-ce que je faisais déjà? Ah oui ! Café ou thé. Je lui ai déjà demandé ou… ah oui. Elle me répond café. Et bah dit donc. Mon cerveau a bien du mal à coopérer aujourd'hui. À moins que c'est le coin de mon bureau qui m'a abîmé le cerveau? Nathan m'a dit qu'il était déjà bien abîmé donc non. Et je m'égare. Encore. Je secoue la tête histoire de réorganiser mes pensées. Tout en m'écriant joyeusement :
- Va pour un café !

Qui. Je l'espère. L'aidera à se détendre un peu. Je m’active à prendre une tasse, posée sur un coin de mon bureau. Je lui verse cette boisson parfaite pour se réveiller, pour décompresser. Pour aller un petit peu mieux puis je retourne derrière l’office. Je m’assois sur mon siège et je laisse mon regard se poser sur elle. Je suis prêt. Prêt à l’écouter. Prêt à lui prêter une oreille attentive car je sens qu’elle en a besoin. Même si j’espère au plus profond de mon coeur qu’elle ne va pas se braquer. Non parce que depuis que je travaille ici, au Shield. Passant aux agents à la Garde Rouge. Je dois dire que parfois, je m’arrache un petit peu les cheveux. Je n’en ai pas beaucoup cela dit. Enfin, je ne suis pas chauve non plus. Et là n’est pas la question, vraiment. Tout ça pour dire que oui, parfois, c’est compliqué.

Ici, dans ces locaux, je ne suis pas vu comme un ami mais comme ennemi. Parce que oui. Vous comprenez. Un psychologue, c’est embêtant. C’est une tâche obligatoire et même si je m’évertue à l’oublier, c’est le cas de Graham particulièrement qui me vient à l’esprit. Non vraiment. A croire qu’il m’a traumatisé à vie. J’ai toujours un peu peur de me retrouver face à une tombe vivante. J’ai toujours l'appréhension de ne pas parvenir à enclencher le processus et de ne pas réussir à les aider. Et j’inspire, je respire. Je pars encore un peu trop dans mes pensées. Ce n’est pas bon. Ce n’est pas bon du tout. J’entend ma patiente me répondre qu’elle ne sait pas trop. C’est déjà un début. Elle ne nie pas. Un même sourire éclaire mon visage et je hoche la tête, lentement. Je marmonne d’un ton compatissant :
- Je vois.

Puis je marque une pause. Un silence. Je décale légèrement le dossier car rien de plus stressant et formaté de regarder dedans pendant que j’ai la personne en face de moi. Déjà c’est malpoli. Hein. Et en plus ce n’est pas nécessaire ! Je vous l’ai dit. Mon but est d’aider. Jusqu’au bout. Même si beaucoup estime que je n’ai pas choisi le bon métier. Parce que je suis trop dispersé pour ça. Je ne suis pas d’accord sur ce point. Je ne compte pas changer. L’agent Darkhölme est confuse et je dois la rassurer. Alors je lie mes doigts entre eux. J’essaye de rester concentré, calme, assis sur cette chaise même si mon hyperactivité m’invite à changer de croisement de jambe toute les cinq minutes. A taper du pied aussi. Parce que c’est dur de rester immobile, soyons honnête.
- Et c’est normal. Avec ce qu’on t’as demandé de faire. Tu as reçu une mission bien difficile à encaisser. Trop peut-être. C’est parfaitement compréhensible.

Même pas peut-être. Surement. C’est comme envoyer un morceau de viande dans une cage à lion. Vraiment. A croire qu’on ne pense pas aux conséquences qu’il y a derrière. Bon, je ne vais pas le dire à voix haute car il s’agit là d’une décision de mes supérieurs. Et on ne conteste pas les décisions de ses supérieurs si on tient à garder son poste. Mais on peut dire qu’ils ne sont pas très pédagogique quand même. Ils n’ont en aucun pensé au stress psychologique et traumatique laissé par une telle décision. Je soupire. A nouveau, je change de croisement de jambe et je poursuis, en collant cette fois mon dos au dossier de la siège pour une position plus confortable, moins professionnel :
- Ici, tu peux parler sans crainte. Rien ne sortira de mon bureau et motus et bouche cousue, je ne dirai rien ! Je ne te forcerai pas non plus à en parler mais… C’est important d’exprimer ce qui ne va pas. Ça permet d’avoir un meilleur recul sur la situation et d’alléger un énorme poids sur les épaules. Vois moi comme un ami et non comme un psy. D’accord?
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Anna Marie Darkhölme

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Mer 1 Jan - 21:02


Time Is the reason why we fight to stay alive
avec Russel/Anna
Citation de ton choix
Elle laissait échapper un rire à cet air faussement compatissant et compréhensif. Comment pouvait-il comprendre ce qu’on pouvait ressentir, loin de sa famille, loin de celle avec qui elle vivait. Comment pouvait-il savoir ce que cela pouvait provoquer quand on était obligé de trahir des personnes que vous considériez comme étant ami. Il ne pouvait comprendre, ce goût d’amertume qui lui restait en bouche, alors qu’elle entendant sur son passage des phrases remettant en doute ce qu’elle était. Il ne pouvait comprendre l’état de la jeune femme qui aurait certainement voulu ne jamais être retrouvé. Sentiment bien égoïste, cela était sûrement le cas. Mais, enfin, de compte, elle n’avait plus vraiment de raison de rester à la lumière du jour. L’effort, elle essayait de le faire pour celle à qui elle devait la vie, celle qui l’avait accueilli dans la sienne, même si pour l’espionne cela était devenue de plus en plus difficile.
Un autre rire aux dernières paroles prononcé, l’invitant à se confier. Il lui déversait un nombre de phrases dans lesquelles elle n’avait malheureusement pas vraiment confiance. Elle avait appris ses dernières années à gardes tout pour elle, ne pas dévoiler ses secrets, vivre en solitaire. Elle avait fui sa vie, fui ceux qu’elle avait aimés, qu’elle aimait toujours. Une vie qu’elle avait longtemps regrettée et encore plus maintenant. Alors c’était par amertume qu’elle répétait ces quelques mots que ce psychologue avait eus. « Bien difficile… Ouais… » Elle tournait la tête vers la fenêtre du bureau, laissant un silence faire son apparition. Elle continuait à tapoter de son doigt cette tasse, laissant son esprit vagabonder dans ses souvenirs. Reprenant le point de départ de toute cette histoire. Ce demandant ce que ça vie d’espion aurait été si elle avait laissé à Daisy, l’occasion de la suivre.

Peut-être qu’elle n’aurait pas vécu cette fin, peut-être se serait-elle sentie moins seule, malgré cette peur qui puisse arriver quoi que soit à Daisy. Même si au fond d’elle, elle était consciente qu’elle n’aurait pu supporter un quelconque sévices sur la brune, qu’elle aurait tout déballer sur un plateau d’argent pour ne pas entendre le moindre cri sortant de son corps. Alors avec le recul, elle sait qu’elle aurait pris cette même décision, fait cette même erreur de ne pas avoir pris attends ce téléphone pour annuler toute cette folie.
Car cela avait bien était une folie, mettre en jeu toute sa vie pour des personnes qui enfin de compte ne montraient aucune sympathie pour elle. « Le résultat serait toujours le même. »
Ce furent les seuls mots qui sortaient de sa bouche, convaincue par ces paroles que lui parler de ce qu’elle ressentait ne changerait rien. Les faits étaient là et maintenant, tout ce qu’elle désirait était simplement libérer sa colère de la seule façon qu’elle connaissait. Elle continuait à tapoter de son doigt cette tasse qu’il lui avait, n’avait qu’une envie maintenant que la séance avait commencé, partir de cet endroit, se replonger dans ses affaires, ou rouler sans savoir où aller. Elle ne cherche pas d’amis, ni une personne à qui parler. Tout ce qu’elle demandait, c’était qu’on la laisse en paix, rien de plus. Un soupire prononcer, le regard se posant pour la première fois sur cette personne « Ecouter, je n’ai pas besoin de parler, de ce qui s’était passer. Je suis revenue, je peux marcher dans la rue sans qu’on me court après. Donc je ne pense pas avoir besoin de parler à une « ami » . » Elle commençait à se lever, voulant partir de cet endroit.
Elle ne voulait pas parler, rester sur ce canapé. Alors, elle posait sa tasse de café de la table, se levait pour prendre le chemin de la sortie.




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Jeu 9 Jan - 10:07

Time Is the reason why we fight to stay alive
Pourquoi j’ai voulu devenir psychologue déjà? Parce que ce rire, lâché par ma patiente, je l’ai déjà entendu plusieurs fois. Trop de fois. Beaucoup trop de fois. Beaucoup, beaucoup trop de fois. Je l’ai déjà dis? Ah. Toujours est-il que cela ne présage rien de bon. Croyez moi. Un soupir s’échappe malgré moi. Ça fais beaucoup de moi d’un coup. De beaucoup aussi. Je m’égare. Mais je ne compte pas abandonner pour autant. Enfin. Bon. Par moment, j’avoue que l’envie de tout quitter me vient mais ! non ! Aussi étrange que cela puisse paraître, j’aime trop ce métier pour ça. Je me demande comment d’ailleurs. Enfin, tutututututu, bref. Revenons à nos moutons. Aparté. C’est quand même étrange cette expression, je me suis toujours demandé d’où ça vient. Enfin, je sais que ma patiente n’attend probablement rien de cet entretien. Qu’elle se referme sur elle-même. Je ne dois être qu’un chieur de plus à ses yeux et… Attendez. C’est vrai ça. Pourquoi on me considère toujours comme un chieur? Pourquoi j’ai souvent l’impression ici d’avoir toutes les maladies du monde collés sur mon front dégarni et que me voir équivaut à monter sur l'échafaud? C’est un bien grand mot, je sais. Mais c’est l’impression que ça me donne parfois. Et ce tic, tac, tic tac. Plus ces cliquetis que font ses ongles sur sa tasse. Soupir, soupir. Oui. Je devrais peut-être tout quitter finalement. Vu que personne ne me prend au sérieux et que je n’arrive visiblement à aider personne.

Triste constatation. Une constatation que j’oublierai bien vite ma foi comme toute les fois où j’ai franchis cette porte pour repartir de plus belle comme si de rien n’était. Nathan a raison. Je me fatigue. Enfin, je le fatigue. Ça revient au même. A nouveau, je change de croisement de jambe. Je délie mes doigts pour les lier d’une autre façon et je l’écoute. Oui. Je hoche lentement le menton même lorsqu’elle me répond que le résultat restera toujours le même. Ce qui n’est pas faux dans un sens. Même si je reste convaincu que parler reste l’un des meilleurs moyens pour se reconstruire. Même si oui, je suis loin d’imaginer ce qu’elle ressent. Je ne suis pas dans sa tête. Je n’ai pas vécu ce qu’elle a vécue et… Mince. Ça recommence. Je ne sais plus ce que je voulais dire. Ou penser. Ou les deux. Un croisement de jambe et me voilà cette fois à changer de position. A caler mon coude sur mon fauteuil puis à me pencher légèrement sur ma table. Parce que je ne sais visiblement plus dans quelle position me mettre. Détail insignifiant, je sais. Mais que mon cerveau tient visiblement à me le faire savoir quand même. Pour ne pas changer.
- Peut-être mais ça n’engage à rien d’essayer, si?

Je souris. Je ne prends pas cet air hautain qu’on parfois certains collègues. Parce qu’il y en a qui sont comme ça. A prendre une voix monotone. A se donner l’impression d’être le maître savoir de l’univers. Je ne sais pas pourquoi je pense à cela maintenant et je concentre toute mon énergie possible à rester concentré sur un même sujet. Ma patiente. Ma patiente qui regarde ailleurs. Qui me regarde finalement pour rejeter mon aide. Non, vraiment. Je me demande ce que j’ai fais ou ce que j’ai pensé pour devenir psychologue. Ma bouche s’entrouvre. Mes sourcils se haussent. Mes paupières papillonnent. Et là, c’est le dame. Drame. Mes mots se confondent entre eux, ça y est. Elle pose sa tasse sur la table. Elle se lève du canapé puis se retourne, me faisant exclamer :
- Attend !

Avant de laisser planer un long silence. J’aurai pu la laisser, c’est vrai. J’aurai pu la laisser s’en aller comme Graham par exemple. Rien que de penser à lui, je frissonne d’ailleurs. Sauf que je ne peux pas. Pas cette fois. Car cela voudrait dire que j’ai à nouveau échouer. Dans l’élan, je me rend soudain compte que je me suis moi-même redresser. Un sourire désolé étire alors mes lèvres et je me gratte la tête, puis la nuque, prenant un air penaud parce que tout de même. Elle va vraiment finir par penser que je suis le genre psychologue relou même si mon but est de tout simplement qu’elle puisse tourner la page. Soupir. Mes bras tombent finalement le long de mon corps et je rajoute, sans pour autant la brusquer.
- Tu es surement la mieux placée à savoir ce qui est mieux pour toi. Je te l’ai dis, je ne te forcerai en rien à parler. Tu peux même partir si tu en as vraiment envie mais…

Je marque une pause. Un silence. Mon regard s’adoucit. Même si mon regard n’a jamais été assassin, noir, ou autre. J’ai toujours eu un regard… Bref. On s’en fiche oui. Ma poitrine se bombe et je prend une inspiration, reprenant de plus belle :
- Je vais me permettre de dire une dernière chose avant. Comme dirait Bouddha : “Personne ne peut nous sauver, à part nous-même. Personne ne peut et personne ne le fera pour nous. Nous devons nous-mêmes marcher dans notre propre voie.” En d’autre terme, le seul conseil que je peux donner. C’est de suivre son propre chemin même si parfois, cela vaut à quitter un autre. Un autre qui ne nous correspond plus.

Est-ce que je viens vraiment de lui conseiller indirectement de changer de vie pour son propre bien? Euh… oui. C’est mes patrons qui vont être content ! Cela dit, je ne cache pas que je ne suis pas forcément d’accord avec tout ce qu’ils font. Le cas de ma patiente, même si du coup, mon savoir reste sur ce qui a été écrit sur son dossier, est une preuve à elle-même. Oui, ça m'arrive d'être cohérent parfois. Est-ce que j'ai bu mon café moi?
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Anna Marie Darkhölme

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Mar 7 Avr - 19:35


Time Is the reason why we fight to stay alive
avec Russel/Anna
Citation de ton choix
Mouvement en suspens, main poser sur cette poignée de porte. Elle avait entendu l’appel de cet homme vers qui on l’avait envoyé avec cet espoir qu’il pourrait peut-être l’aider. En quoi, tels étaient la question qu’elle s’était posée, car personne ne pouvait lui prendre la main pour la sortir de ces sentiments qui étreint tout son être.

Mais elle l’écoute, eue un rire à ses paroles bienveillantes qu’il laissait échapper d’entre ses lèvres. Attention, dont elle ne sait pourquoi, elle avait juste envie de fuir, où lui renvoyer sans aucune retenue. Comme si cela, lui donnait un sentiment de dégoût et de colère. Il n’en n’était nullement responsable, elle le savait, tout était de l’initiative de leur supérieur, un geste pour montrer sans doute qu’ils s’inquiétaient du sort de l’ancienne infiltré. Pourtant, elle n’arrivait pas à croire que ceux d’en haut pouvait avoir des craintes quant à son état de santé morale. Elle ressentait à nouveau cette colère, cette envie de mettre sens dessus-dessous les lieux.

Sa main sur la poignée, Anna commençait à la baisser pour l’ouvrir, prête à prendre ses jambes à son cou, fuir ce moment où elle devrait parler de tout ce qui c’était passer pour aller sûrement dans un endroit où elle pourrait laisser aller toute cette rage qui était-elle. Elle l’écoutait encore, le laissant dire ce qu’il avait dire, comprenant petit à petit où il voulait en venir, alors que son visage se fermait de plus en plus face aux paroles que le psy prononçait. La mâchoire se serrant, jusqu’à lui faire mal aux dents, sa prise sur cette porte se faisant de plus en plus fort. La colère qui était diriger vers ses supérieurs, soudainement se retournait sur cet homme qui pourtant ne faisait que dire une vérité qu’elle connaissait déjà au fond d’elle. « Pardon… » regard froid, perçant le regard de ce cher psychologue, Anna lâchait dans une lente douceur cette poignée, parlant d’une voix aussi froide que son regard, ne cachant nullement cette colère qui filtre par ce simple mot, alors que son corps se tourne lentement vers lui pour lui faire face. « Vous êtes en train de me conseiller de partir du shield » Elle ne pouvait croire à ses paroles qui avaient été prononcer, croire qu’un autre chemin s’offrait à elle. Alors qu’elle avait tant sacrifié pour cette cause qu’elle partageait avec cette institution.

En un instant, le souvenir de cette arrestation, de ses moments passés à observer cette fenêtre au loin, ces moments laisser derrière elle donnant à son passé un goût amer, ronger par le regret. Ou encore à ce moment où son chemin avait recroisé celui de Kurt. Un pas vers cet homme, mâchoire serrer, laissant entrevoir un peu plus cette colère enfuis en au plus profond d’elle. « Vous savez ce que j’ai abandonné pour le SHIELD…. Ma vie entière… Et vous voudriez que je quitte l’organisation à cause de ce qu’il s’est passé ? » Elle ne contenait plus cette colère, donnant exactement ce qu’il voulait, qu’elle se livre à lui. Il avait juste fallu qu’il lui suggère de laisser cette vie derrière elle pour qu’elle puisse enfin parler, même si cela était sous une colère qui ne cessait de grandir au fur et à mesure qu’elle lui dévoilait l’envers du décor.« J’ai vécu pendant deux ans, loin de ma famille, abandonner celle avec qui je vivais, pour cette mission. J’ai laissé le SHIELD, trainer ma réputation dans la boue, ainsi que celle de toute ma famille. Et vous voudriez que je claque la porte! » Une légère pause dans cette conversation qui montait de plus en plus du côté de l’ancienne espionne. «Ca serait comme… » Comme quoi… Abandonner, admettre qu’enfin de compte Nikki et Hydra avait gagner la détruisant, elle et cette combativité et entêtement qui avait toujours fait partie d’elle. Ou encore comme si tout ce qu’elle avait laissé derrière elle avait été un sacrifice inutile, comme le fait d’avoir à choisir la mort pour protéger l’organisation. « Ca serait comme si tous les sacrifice que j’ai fait et que j’étais prête à faire était complètement vain. » Après tout, ce qui était vrai, était que sa vie était peu de choses pour le shield. »Vous ne pouvez pas comprendre, vous qui êtes derrière votre bureau à faire semblant d’écouter pour soit disant nous aider, dans votre fauteuil à l’abri de tous. » Elle passait sa colère sur Russel, dommage collatéral qui sans doute n’avait pas mérité de tel parole. « Quand vous saurez obliger de trahir les vôtres, d’abandonner les personnes qui compte le plus pour vous on en reparlera. »


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Sam 25 Avr - 11:02

Time Is the reason why we fight to stay alive
Oui. Pourquoi j’ai voulu devenir psychologue moi? Pourquoi ne pas avoir choisi un autre métier? Vétérinaire peut-être? Non. J’aime les animaux mais je ne suis pas assez concentré pour ça. Fermier? Agriculteur? C’est bien ça. C’est sympa les agriculteurs. C’est tranquille. Ça vit dans un champ, une ferme. Ça vend des pommes aussi. Pourquoi des pommes? Je dois avoir faim. Mon ventre gargouille et bon sang, il va falloir vraiment que je me concentre. Ça en devient n’importe quoi. Je suis un peu stressé en vérité et comme je suis stressé, mon cerveau fait n’importe quoi. Il y a de quoi être stressé. Je suis en train de carrément dire à ma patiente de partir du Shield. Je vais me faire engueuler. Je vais me faire taper sur les doigts par mes supérieurs mais en même temps, je ne vois pas trop quel autre option s’offre à moi. Soupir, soupir. De toute façon, c’est trop tard pour reculer. Je le pense sincèrement. Elle ne peut pas rester dans ses conditions et même si j’ai l’immense chance d’avoir des patients ultra coopératif, qui me donne toutes les informations requises pour les aider. Comme j’ai l’immense chance d’avoir toujours des patients bienveillants, qui adore les séances et parler. Et ben…. Et ben voilà quoi. Voilà. J’ai encore oublié ce que je voulais dire - penser - qu’importe. Tant pis. Je secoue la tête pour remettre de l’ordre dans mes idées. Pensées. Je ne pense plus au café que je dois boire. Je ne sais même plus où je l’ai posé. Pas le café mais la tasse. Bref. Un soupir s’échappe de mes lèvres et je dois dire que je suis un peu fatigué. Un peu fatigué de devoir toujours me battre avec mes patients. Un peu fatigué de me faire passer pour le méchant alors que je n’aspire qu’à les aider, qu’à leur ouvrir une meilleure voie. Un meilleur choix de vie et bon sang. Ma mère avait surement raison. J’aurai dû choisir un autre métier. Est-ce que je suis vraiment en train de déprimer? Hop hop hop. On se motive. On ne se laisse pas abattre. On ne lâche rien même si ma patiente me lance un de ces regards noir, froid qui ne présage rien de bon. Oh non. Je l’ai contrarié. Ou peut-être au contraire que j’ai touché un point sensible. Hum. C’est peut-être le cas non? En tout cas, je n’affiche plus de sourire sur mon visage. Je me pince les lèvres. Je le pense sincèrement en vérité. Parfois, il y a des choix qui doivent être pris même si ça veut dire devoir tout quitter. Il m’arrive parfois d’être sérieux. Oui. Il m’arrive parfois de ne pas me laisser distraire par la première mouche qui vole à côté de moi. C’est rare mais ça arrive. Je ne pipe mot alors qu’elle commence à s’énerver, à enfin me dire ce qu’elle a sur le coeur. Bon. J’aurai préféré que ça se passe mieux. J’aurai préféré que ça se passe dans une ambiance beaucoup plus calme, moins électrique mais au moins, on avance. Je me concentre sur cette micro victoire. Je me concentre tout court et je murmure faiblement en lâchant un rire nerveux malgré moi :
- En gros, oui. Surprenant n’est-ce pas?

Oui. Surprenant. J’ai déjà dis que j’allais me faire tuer par mes supérieurs? Je ne sais plus. Je la regarde s’avancer et je reste derrière mon bureau. Je me lève de mon siège. Je me rassois finalement puis je me redresse, toussotant car je me suis mis tout seul dans une sacré position quand même. C’est peut-être bon signe mais ce n’est jamais agréable de tout prendre dans la figure. Oh non. Ecouter. Voilà. Ecouter c’est tout ce que j’ai à faire en attendant que ça se calme. Je n’aurai jamais cru que ma suggestion soit une telle bombe en vérité. Il faut croire pourtant que c’était ce qui fallait et oui je l’écoute parler, déverser tout ce qu’elle a dire et qui reste coincé. Je hoche la tête. Je bascule par moment le menton et je me permets d’insérer un :
- Comme?

Lorsque ses mots semblent se bloquer. A nouveau, un soupir s’échappe de mes lèvres et par réflexe, je prend un crayon pour jouer avec, perdu dans mes pensées. Nous y voilà. Sacrifier. Elle s’est sacrifié pour le Shield et selon moi, c’est tout le problème rencontré. Avoir l’impression d’avoir fait ça pour rien. Avoir l’impression de tout perdre pour finalement devoir changer de chemin tracé. Certaines vérités ne sont vraiment pas bonne à entendre mais ça me conforte oui, à l’idée qu’elle doit le faire pourtant. Pour elle. Pour ne pas se laisser dévorer par les regrets, la sensation amère d’avoir été propulsée sans aucune récompense derrière. Je ne suis pas là pour juger. Je ne suis pas là pour mettre non plus le Shield en tord mais je suis là oui, pour mes patients. Et non de simple agent sans aucune émotion ni détresse derrière. Bon Graham s’impose encore à moi mais c’est surement une exception qui confirme la règle. Oui. C’est un cas à part et de toute façon, il se trouve en prison au dernière nouvelle. Je vais vraiment croire qu’il m’a traumatisé. Bref. Revenons à nos moutons et sur Anna qui me dit que je ne peux pas comprendre. Ce qui est peut-être vrai dans un sens. Je ne sais pas. Je ne m’en rappelle plus d’avoir vécu un cas similaire. D’une remise en question oublié par la mort d’un petit garçon que je n’ai jamais pu réussir à sauver. Ça fait mal quand même. D’être vu comme un pauvre homme sans expérience coincé derrière un bureau. Ça fait très mal même. Mais je me dis que c’est la colère qui tend à parler et de toute façon, je ne suis pas genre à me laisser blesser. Ce sont les risques du métier. Oui voilà. N’empêche que je devrais peut-être aussi moi-même changer.
- Je ne peux peut-être pas comprendre comme vous le dites mais les faits sont là. La culpabilité. La colère. La rancune. La rage même. Je ne suis pas là pour vous imposer ce choix. Je n’ai fait qu’exprimer une option mais est-ce que vous vous serez mis dans un tel état si une part de vous n’avez déjà pas imaginé cette option justement? Est-ce que vous souhaitez vraiment rester ici? Est-ce que vous êtes vraiment heureuse au final? C’est une question essentielle à se poser. Mais oui. Je ne suis personne pour vous dicter quoi faire. Je le répète juste. Je ne suis pas votre ennemi. Pas un ami non plus mais juste quelqu’un qui cherche à vous aider oui. Ecoutez moi ou non, c’est à vous de décider. La balle est dans votre camp finalement. Certaines choses ne peuvent pas être changé ni oublié mais elles peuvent néanmoins être réparer. Si on le désir vraiment.


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Anna Marie Darkhölme

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Ven 4 Sep - 21:55


Time Is the reason why we fight to stay alive
avec Russel/Anna
Citation de ton choix
Elle le regardait en silence, le laissait parler sans dire un mot, sans l’interrompre. Changement d’attitude soudain chez la jeune femme qui au fond d’elle savait que ces mots n’étaient que la pure vérité. Seulement, elle ne pouvait se résoudre à tout abandonner. Elle avait donné sa vie pour cette organisation, avait tout donner pour elle sans aucune concession. Alors elle le laissait terminer son discours qu’elle écoutait avec attention, tournait la tête regardant ce mur, laissant même après qu’il ai terminé un silence qui en disait long, prenant une grande inspiration, venant s’asseoir sur le canapé. De longues minutes s’en suivirent, alors qu’elle ne savait comment exprimer ce qu’elle ressentait.

Car cet homme avait déjà tout ce qui avait à dire, avait mis les mots sur ces sentiments qui la tiraillaient et qui ne cessaient de s’ancrer en elle. Elle était en colère contre elle-même, en colère contre le shield, contre ses collègues, contre Nikki. Quant à sa rage, elle était tournée vers ses même personne, même vers Zhoey à qui pourtant elle devait la vie. Elle avait cette impression qu’elle avait donnée sa vie pour rien, en somme, elle en voulait contre le monde entier de ne pas comprendre cette souffrance qui était permanant en elle. Encore un soupir, elle ne savait comment exprimer ce qu’elle ressentait, alors laissait le silence se propager, comme s’il était plus explicite que ces propres mots.

Elle repensait à ses regards posés sur elle, ses murmures à chacun de ses passages, cette confiance perdue, à cette colère qu’elle repensait à chaque instant dans ses couloirs. Alors peut-être que cet homme avait raison, peut-être était-il temps de ne plus se forcer à s’accrocher à cet endroit. Sûrement qu'elle avait voulu revenir dans ce lieu pour tout ce passé qui avait été mis de côté, un passé qu’elle avait du mal à laisser derrière elle. Et si elle le faisait qu’est ce qu’elle pourrait bien faire, après tout elle reprenait seulement une vie qui semblait normale, elle continuait à regarder derrière son épaule, continuait à se réveiller en pleine nuit prise par de crises de panique, réveillant Zhoey par la même occasion quand l’ancienne espionne était présente. Et les rares fois, où elle ne la réveillait pas, Anna partait dans les rues avec sa moto, se perdant dans un quartier où elle pouvait laisser sortir tous ces sentiments qui la tiraillait, ou partait boire un verre ou deux

Enfin de compte en y réfléchissant bien, oui, le shield était la dernière chose qui pouvait lui rappeler se passer et cette personne qu’elle avait été, partir serait donc comme abandonner celle qu’elle était « Le shield c’est tout ce qui me reste d’avant. » La voix était plus calme, le regard toujours perdu. « Partir, serait comme si j’avais tout abandonné. » Elle se taisait à nouveau, jouait avec ses mains, laissant un rire désabuser montrer le bout de son nez « Mise à part être au shield, je ne sais pas ce que je pourrais faire. » Totalement perdue, la jeune femme se livrait petit à petit. « J’ai toujours été au shield. J’y suis rentré en pensant que je pouvais aider, servir à quelques choses pour les autres… » Et sûrement qu’elle l’avait aider, mais maintenant avec tout ce qu’elle avait fait pour apporter son aide, elle se retrouvait comme une paria dans cette organisation qu’elle avait tant apprécier et qu’à présent elle se sentait soudainement rejeter par elle comme si elle l’avait trahi. « Je suis totalement perdu. »


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