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the bruises on your ego make you go wild | Evan
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Minho Yoon

Minho Yoon
Mutant
More about you : the bruises on your ego make you go wild | Evan Tumblr_p805uiFtds1w15kmho1_400
Codename : Le marionnettiste, Puppet Master, Gueule d'Ange... Il en a vu passé des tonnes sur internet. A vous de choisir.
Pouvoirs : Minho peut contrôler le mouvement des autres. Il n'utilise pas beaucoup ce pouvoir qu'il trouve trop manipulateur. N'étant pas à l'aise avec un tel contrôle sur les autres, il l'utilise soit pour rire avec son frère, soit quand quelqu'un de malhonnête lui tape sur les nerfs.
Emergence :
the bruises on your ego make you go wild | Evan Fonddr112 / 52 / 5the bruises on your ego make you go wild | Evan Fonddr11
Maitrise :
the bruises on your ego make you go wild | Evan Fonddr111 / 51 / 5the bruises on your ego make you go wild | Evan Fonddr11
Messages : 84
DCs : April - Ann - Harry - Gemma - Noah - Samira - Abigail - Nebula - Jodie
Pseudo : lothlorien

https://houseofm.forumactif.org/t4291-minho-yoon https://houseofm.forumactif.org/t4282-minho-yoon-i-hate-the-inte

Lun 29 Juin - 18:27


the bruises on your ego make you go wild


Cela marchait ainsi : soit il ne dessinait rien du tout parce que ses mains étaient trop occupées à fourrer de la nourriture dans sa bouche, soit il laissait son plat refroidir alors que l'inspiration lui faisait enchaîner dessins sur dessins. C'était toujours ainsi quand il se rendait dans un restaurant seul, il n'y avait jamais d'entre-deux. Minho avait pris cette habitude quand ses activités sur internet avaient commencé à lui ramener assez d'argent pour payer sa part du loyer tout en lui permettant de se faire plaisir à côté. Cela lui permettait de se détendre, de trouver de l'inspiration à l'extérieur et de remplir son estomac qui pouvait emmagasiner une grande quantité de nourriture sans qu'il ne prenne de poids pour autant. C'était son super-pouvoir à lui.

Ce jour-là, il n'avait touché qu'à la moitié d'un énorme hamburger et d'un plat de frites quand il les avait mis de côté pour dessiner après avoir lu un témoignage anonyme d'un émergé présumé ayant dévoilé s'être découvert le pouvoir du contrôle des plantes. Immédiatement, Minho avait eu des idées d'illustrations pour mettre en scène ce témoignage et c'est à peine s'il s'était souvenu d'où il se trouvait, ignorant le bruit ou les personnes l'entourant. Peu de choses pouvaient le distraire quand il dessinait dans son carnet qui ne le quittait jamais.

Il avait fini par se rendre compte que le restaurant s'était vidé de moitié et que le temps s'était bien écoulé. Il avait rangé ses affaires et demandé au personnel un doggy bag pour finir chez lui la nourriture qu'il avait à peine touché. La serveuse ne s'était pas inquiétée de voir autant de nourriture restante dans son assiette, habituée à la présence du jeune dessinateur dans le restaurant, elle avait compris que le dessin avait été plus important aujourd'hui. Minho la salua poliment avant de s'engager sur le chemin du retour.

Le soleil étant haut et brillant dans le ciel, Minho réajusta sa casquette avant de reprendre une frite qu'il avala en quelques secondes. Sa cadence ralentit quelque peu quand il vit plusieurs mètres devant lui deux gardes rouges qui observaient le quartier. Est-ce qu'il devait faire demi-tour? Minho envisagea sérieusement cette option alors qu'il se rappelait le message que lui et son frère avaient trouvé dans leur boite aux lettres : "tu finiras par le regretter". Minjae étant peu sociable et très solitaire, les deux frères avaient donc vite compris que ce message faisait très certainement référence aux dessins du plus jeune. Il avait pris peur évidemment, et après avoir été encouragé par sa famille, il en avait parlé à la police qui lui avait dit que, malheureusement, ils ne pouvaient pas faire grand chose puisque c'était la première fois qu'il recevait une menace écrite. On lui avait dit qu'on cherchait sans doute à lui faire peur et Minho avait donc jugé nécessaire de parler des avertissements qu'il avait eu de la part de certains Gardes Rouges. L'agent de police, étonnamment compatissant en apprenant cette information, lui avait dit que ce serait encore plus difficile de stopper des gardes de faire régner la peur. Il lui faudrait être prudent. Est-ce que Minho avait suivi ce conseil? Dans la rue, oui. Il évitait les gardes quand il le pouvait, il les avait suffisamment énerver comme ça avec ses dessins contre eux. Est-ce que, en revanche, il s'était montré beaucoup plus sage sur son site? Non. Il clamait encore et toujours son soutien à la Résistance.

- Ça m'apprendra à en faire qu'à ma tête, chuchota-t-il avant de soupirer et de reprendre sa marche.

Il n'allait pas se priver de circuler tranquillement dans la ville juste parce qu'il avait peur de se prendre une remarque. Et puis, beaucoup de gardes ignoraient totalement qui il était, beaucoup se fichaient totalement de lui et de ses activités sur le net. Il n'était pas le premier à montrer son hostilité contre la Garde Rouge. De plus, contrairement à d'autres personnes plus virulentes, lui ne faisait que dessiner. Le problème pour ces autres gardes qui s'intéressaient un peu trop à lui, c'est qu'il commençait sérieusement à avoir de l'influence sur Genosha quand on voyait le nombre de visites grandissant sur son site internet. Et, forcément, ça ne plaisait pas.

Rabattant un peu plus sa casquette sur son crâne, Minho baissa la tête alors qu'il se rapprochait des deux gardes. Pour se rassurer, il se répéta que très peu de personnes savaient à quoi il ressemblait, cela jouerait sûrement en sa faveur et il comprendrait qu'il n'avait pas à s'inquiéter dés qu'il sortait à l'extérieur. Erreur.

- Oh regarde qui est là. C'est le gamin qui se croit tout permis sur internet. s'exclama un garde qui barra le chemin de Minho.

Le jeune homme s'immobilisa et releva un peu le visage, découvrant celui d'un homme d'une trentaine d'années qui avait bien plus de muscles que lui. A côté, sa partenaire était toute aussi imposante avec son regard sévère et hautain.

- Tu sais que tu nous causes des ennuis, n'est-ce pas?
- Oui monsieur
, répondit calmement Minho.

Il aurait voulu fuir mais il savait aussi que s'il cherchait à ne pas les confronter, ce serait comme une marque de non-respect et alors les choses pourraient s'envenimer et il aurait de réels problèmes avec la justice. Il devait rester calme et attendre qu'on lui donne la permission de partir. Il espérait que son air innocent lui permettrait de l'obtenir rapidement.

- Tu te crois malin? demanda à son tour la femme en se rapprochant de lui, comme son collègue, dans un geste d'intimidation.
- Je ne fais rien d'illégal, ce ne sont que des dessins. se défendit doucement Minho.

Il gardait son calme malgré la pression qu'on lui mettait et l'adrénaline qui coulait dans ses veines, ce qu'il avait appris à faire lors de son service militaire.

- Tu parles de ça? demanda subitement le garde en lui volant son carnet des mains. Qu'est-ce que tu as dessiné cette fois-ci?

Minho sentit les battements de son cœur s'accélérer et un sentiment d'injustice l'envahir. Il se sentait nu dés lors qu'on lui volait son carnet. Il voulu faire un pas et tendit son bras pour reprendre son bien mais la femme s'interposa et le repoussa. Minho fit quelques pas en arrière et eu subitement la désagréable impression qu'il se faisait harceler à la manière des collégiens. On cherchait à l'humilier.

- Rendez-le moi s'il vous plait. Vous n'avez pas le droit.
- Il dessine encore un de ces foutus émergés.
ricana le garde qui feuilletait tranquillement le carnet.
- Je n'ai rien fait de mal, vous ne pouvez pas me voler un objet ou m'arrêter. tenta une nouvelle fois Minho qui commençait sérieusement à avoir peur et à regretter l'absence de son frère.
- Tu crois qu'on a besoin d'une raison valable peut-être? lâcha la femme de manière menaçante.

Minho regretta alors qu'il n'y ait pas de beaucoup de témoins autour d'eux. Un portable qui aurait filmé la scène aurait peut-être pu suffisamment effrayer les gardes rouges pour qu'ils se calment et le laissent tranquille. Mais cette conversation ne se déroulait qu'à trois et était un duel : deux contre un. Ce n'était pas équitable.

Ce qui l'inquiétait le plus, au final, était ses dessins. Il priait pour qu'ils ne soient pas déchirés. Il ne supporterait pas de perdre le travail qu'il avait fait.
Ⓒslythbitch.
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Evan Richards

Evan Richards
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Du fait de s'être pris une balle en pleine tête, Evan souffre encore de certaines séquelles. Le chemin tracé par la balle a brûlé la zone de pigmentation au niveau de ses cheveux, laissant une mèche blanche de la tempe à l'arrière de son crâne droit.
De plus, il souffre de troubles de la mémoire, c'est à peine s'il se souvient de ce qui l'a amené à être tiré dessus. Il a oublié certains noms, certains visages, certains souvenirs de sa vie. Il est en pleine reconstruction de lui-même.
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Mer 12 Aoû - 15:01




The bruises on your ego make you go wild



Les yeux observant les alentours sans vraiment accrocher quoi que ce soit de particulier, tu avances. Tu marches dans les rues de Genosha, plus précisément du quartier de Prenova, sans vraiment te diriger vers une destination quelconque. Tu foules le sol tranquillement, les pensées vagabondant plus vite que le reste de ton corps, l’absence d’objectif physique les encourageant à vaquer librement. Tu songes, à tout et à rien à la fois, Evan. Tu n’as pas de mission aujourd’hui, pas de cible à protéger, pas de gamin à garder parce que riche maman et riche papa l’ont demandé. Tu n’as pas non plus de collègue à retrouver, pas d’ami ou de famille à rejoindre pour profiter de ton repos comme il se doit. Non, en ce jour, il n’y a que toi, et toi seul avec tes blessures cachées, avec ta mémoire défaillante qui te tourmente à chaque seconde écoulée. Sans savoir si justement, tu es censé ressentir quelque chose envers quelqu’un qui serait à Genosha, s’il n’y a pas une personne qui t’attend, depuis que tu t’es réveillé à l’hôpital avec du plomb dans la tête, impatiemment, prêt à te faire part de son manquement due à ton absence. Non, Richards, t’as rien pour toi, et t’es aussi vide qu’une coquille. Remplissant donc parfaitement ton rôle, tu te comportes comme telle dans les rues de l’île, espérant, par quelque miracle que ce soit, qu’un des bâtiments du quartier puisse déclencher quelque chose : un flash, un rappel de ta vie avant ton long séjour aux urgences, une remémoration de ton temps passé sur Genosha, bien avant que tu ne sois un agent de sécurité, bien avant que tu ne te balades sans aucun but précis. Mais à part des papiers, quelques biens laissés à ton nom auquel tu peines même à t’affilier, il n’y a absolument que le néant rencontré. Et c’est triste pour toi, Evan, parce que tu commences sincèrement à t’interroger sur le simple fait de ton existence. Parce que tu te dis, au fond, que si tu n’avais pas survécu à cette attaque qui t’a laissé ainsi sur le carreau, cela n’aurait rien changé pour toi. Peut-être même, en un sens, que ça aurait été mieux. Mieux de partir, pleuré par quelqu’un, que de revenir, sans plus personne pour te serrer dans les bras.

Un soupire te traverse les lèvres, moins discrètement que tu ne l’aurais voulu. Secouant la tête, tu passes une main nerveuse dans tes cheveux courts, grimaçant en sentant la pulpe de la cicatrice barrant ton crâne à même tes doigts. Décidément, tout est fait pour te rappeler qui tu es. Ou plutôt, ce que tu n’es plus. Conscient que ta tentative de te laisser porter dans la ville en espérant raviver quelque chose ne fonctionne pas, tu recouvres contenance, et décide de reprendre un chemin mieux maîtrisé. A défaut de travailler aujourd’hui, rien ne t’empêche de cesser de te lamenter deux minutes, et de réapprendre à vivre. Alors, bien que la douleur invisible soit toujours présente, écrasant ton palpitant, tu essaies d’oublier le poids qui pèse sur ta poitrine, et bombe le torse, convaincu qu’il est temps que tu passes un bon moment. Tu continues donc ta marche, bien plus droit dans tes bottes, un sourire un peu forcé, mais sincère, s’illustrant sur ton visage légèrement bronzé. A force de passer du temps devant des devantures de bâtiment en tout genre, les bras croisés dans le dos sans bouger, il faut bien admettre que le beau temps de l’île a su marquer ta peau. Tu croises donc de parfaits inconnus, auxquels tu adresses des signes de tête polis, essayant de voir si quelqu’un pourrait te donner envie, peut-être, d’entamer une discussion. Juste comme ça, juste pour le plaisir. Juste pour voir si tu pourrais en être capable, et te faire à cette seconde chance qui t’a été donnée. Mais t’as pas vraiment l’occasion de goûter tes capacités de sociabilité, Evan, que tu entends des rires narquois et des éclats de voix.

En plissant le front, et mettant ta main sur celui-ci afin de cacher la luminosité du soleil, tu perçois à quelques mètres de toi une drôle de scène. Sans trop savoir pourquoi, la vision de deux adultes en uniformes et d’un garçon plus jeune, comme s’ils s’affrontaient, te hérisse le poil. Tu te demandes brièvement si tu es le seul à être dérangé par ce qu’il se passe, mais quand tu jettes un regard en arrière, tu constates rapidement que le peu de personnes croisées ont déjà tracé leur route. Quelle importance, pour les gens, qu’un gamin se fasse reprendre par des plus vieux, après tout. Plus encore quand il s’agit de la Garde Rouge et que celle-ci a désormais, depuis l’incendie du Manoir des Magnus, quasiment tous les droits d’agir sur Genosha. Mais ça, tu n'en es pas forcément informé. Mimant une moue mécontente, tu décides quand même de te rapprocher des trois individus. Plus tu te rejoins de leur position, plus les dialogues deviennent clairs. A tel point, d’ailleurs, qu’à ton tour, tu décides de te faire entendre à ta manière. Captant les derniers mots de la femme en uniforme, accompagnée par les ricanements de son comparse, tous deux se délectent d’un bien appartenant au plus jeune, ce qui t’agace. Tu te crispes, alors que ta silhouette dessine une ombre aux pieds des soldats, et que tu sifflotes doucement en te postant à leurs côtés. Ça fait pas bien longtemps que tu es là, Evan, quelques semaines à peine, mais t’es certainement pas revenu sur l’île pour rester les bras croisés alors que quelqu’un se fait harceler. Et puis, tu ne sais pas trop si c’est la scène présente ou s’il y a quelque chose de plus profond, mais le simple visuel des uniformes de ces deux gardes rouges te met en colère.

Ravalant ta salive, tu stoppes ton sifflement pour t’adresser enfin à eux directement : « Un problème par ici ? » Tes iris s’arrêtent quelques secondes sur le visage du jeune homme, dont les traits dévoilaient une sorte de panique légère. L’inconnu supplie de récupérer son carnet, et toi, Richards, comme le parfait crétin que tu es, tends la main, attendant presque qu’on te remette le bien. « Excusez-moi mais sauf erreur, le carnet ne vous appartient pas. Donc, à moins qu’il ne constitue une preuve dans vos affaires, je vous prierai de bien vouloir le redonner à son propriétaire. Ou peut-être faut-il porter plainte pour vol contre… je ne sais pas, vous, Agent Hoffman, pour se faire entendre ? » Tu lis le nom de la femme sur l’étiquette apposée à même son haut. Celle-ci, d’ailleurs, s’en offusque, avant de ricaner, sans vraiment, au final, se sentir inquiétée. « Mais tu débarques d’où toi ? T’es au courant que c’est nous qui faisons la loi ici ? » Alors non, pas vraiment. Dans ta tête, il y a la police qui fait appliquer les règles en pleine ville. Mais les gardes ne sont pas là pour faire le boulot à leur place. Ou bien, ça aurait changé ? Tu jettes un regard curieux au jeune homme, comme s’il peut t’éclaircir les idées, mais demeure malgré tout sur tes positions. « Ecoutez, on ne veut pas d’ennui. Je suis agent de sécurité, et les parents du jeune homme m’ont demandé de veiller sur lui. Cela implique également ses biens. Si vous auriez l’amabilité de lui rendre son carnet, nous allons nous écarter sans problème de votre chemin. » Bon, t’as peut-être pas de mémoire, mais t’as un don pour inventer des mensonges plausibles. T’es moyen comme agent de sécurité rapproché, vu que tu viens de l’autre côté du quartier, mais passons. Ils n’ont qu’à vérifier ta carte si ça leur chante, t’as pas attendu leur aval pour être officialisé dans cette branche de métier. Rien ne prouve donc que tu ne racontes n’importe quoi. Si ce n’est que tu ne connais pas du tout le gamin que tu défends.


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Minho Yoon

Minho Yoon
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Lun 28 Déc - 13:38


the bruises on your ego make you go wild


Il imaginait déjà ses dessins être déchirés et jetés en l'air comme des confettis. Ce carnet constituait des heures de travail qu'il n'aurait jamais la passion de refaire. Il ne pourrait pas protester sous peine d'être embarqué par les Gardes Rouges et de passer des journées parfaitement horribles. Ils le provoquaient et ils n'attendaient que ça, le coincer pour lui donner une bonne correction. Non, il devait rester calme et subir ce sentiment d'injustice. Subir cette boule qui se forma dans sa gorge, signalant une détresse qu'il ne voulait pas montrer à ses bourreaux. Il ne leur donnerait pas le plaisir d'assister à sa vulnérabilité.

- Rendez le moi, s'il vous plait. osa-t-il demander une nouvelle fois tandis que les gardes faisaient la sourde oreille et souriaient de ce petit jeu.

L'homme observait ses dessins avec attention, tournant les pages comme si elles n'avaient rien de fragiles, comme si elles ne valaient pas la peine qu'on en prenne soin. Il faisait des commentaires pour sa collègue qui en riait, les bras croisés.

- Elles n'ont pas beaucoup de formes les femmes que tu dessines, ajouta-t-il en lui désignant le dessin d'une émergée contrôlant la météo. Pourtant, d'habitude, vous aimez bien les dessiner comme ça vous, non?

Si Minho avait essayé de garder un visage impassible depuis le début pour ne pas provoquer davantage les gardes, il ne put se retenir de froncer les sourcils à cette remarque. Il aurait pu vouloir dire vous, les dessinateurs. Mais Minho n'était pas bête, il savait ce que cet homme avait réellement voulu dire. Vous, les asiatiques. Ce n'était pas la première fois qu'il entendait quelque chose de raciste, bien au contraire, mais c'en était une autre quand elle venait de la voix d'un homme censé protéger la population. Celui-ci lut dans les yeux de Minho un fort sentiment de mépris et cela lui donna juste de l'encouragement pour continuer. Il ouvrit les lèvres pour reprendre la parole, le regard plongé dans celui du jeune homme, quand une quatrième voix l'y en empêcha.

Tous se tournèrent vers le nouvel arrivant. Un homme qui devait avoir une trentaine d'années et que Minho voyait pour la première fois de sa vie. Pourtant, ce dernier tendait la main en direction de l'agent, réclamant le carnet du garçon pour le lui remettre, comme s'il s'adressait à un autre citoyen lambda et non pas à un agent de la garde rouge.

Reconnaissant qu'on lui apporte de l'aide, Minho était tout de même inquiet. Cet homme allait très vite s'attirer des ennuis s'il continuait à s'adresser de la sorte aux agents. Minho ne voulait pas que la situation s'envenime davantage. D'ailleurs, la femme s'offusqua de la menace d'une plainte contre elle.

Minho finit par comprendre où l'inconnu voulait en venir lorsqu'il prétendit être son garde du corps personnel. Il n'était pas sûre que cela soit plausible mais au point où il en était, il accueillait avec bienvenue ce sentiment d'espoir qui naquit en lui.

- Parce que ses parents peuvent se permettre de lui payer un garde du corps? demanda l'agent avec un air dubitatif, le carnet toujours en main. Ta mère n'est qu'une infirmière, non?

Il avait lancé ça à Minho comme si être infirmier était un sous-métier. Le garçon enragea intérieurement. Il ne supportait pas qu'on critique sa famille, encore moins sa maman.

- Son père travaille à Stark Industries, l'informa la femme qui semblait prise de doutes. Ce foutu milliardaire doit payer ses employés plus qu'on ne le pense.

Le cœur battant, Minho observait les deux agents qui échangeaient un regard indécis. Finalement, parce que la situation devenait gênante maintenant qu'un des deux agents avait laissé entendre qu'il y avait des chances pour que toute cette histoire soit vraie, ils abandonnèrent. L'agent rendit le carnet à Minho avec brusquerie, le collant contre son torse pour le pousser par la même occasion. Minho se contenta de baisser les yeux et de garder son carnet contre lui, incroyablement soulagé.

- On dirait que tu as eu de la chance aujourd'hui, lui dit le garde d'un ton menaçant avant de s'éloigner avec sa collègue, tous deux mécontents que leur petit jeu se finisse si rapidement.

Minho avala difficilement sa salive et attendit que les agents soient suffisamment loin pour se tourner vers l'inconnu.

- Merci de m'avoir aidé. Ce carnet représente beaucoup pour moi, lui expliqua-t-il.

Il hésita un instant à lui tendre la main mais si les agents se retournaient et qu'ils les voyaient se saluer, ça n'allait que relancer les ennuis.

- Je m'appelle Minho. Qu'est-ce que je peux faire pour vous remercier?
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