✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mar 21 Juin - 16:15
You spin me round
feat. Jackson & Alex
Non mais y a des semaines comme ça, où il ne faut juste pas sortir. Ni bosser. Et encore moins se lever le matin. T’as fait de la merde de A à Z plusieurs jours d’affilées, et pour le Garde Rouge zélé que tu es, c’est la fin du monde. Entre le café renversé du lundi matin, les dossiers mélangés du mardi, le suspect confondu avec un citoyen sans histoires du mercredi, citoyen qui s’avéra être le coupable quand, le jeudi, tu as réussi à mettre la main sur l’autre suspect qui n’avait finalement rien fait… Ton vendredi a été long. Très long.
C’est aussi pour ça que tu as décidé d’aller boire un verre — ou deux, ou une douzaine — dans un bar sympa d’Emman. À ta grande surprise, tu y as retrouvé Jackson, un de tes collègues des plus bourrins et détendus du slip : ça va être une soirée sympa ! Tu ris, tu bois, t’essaies de pas penser à tout ce que tu as foiré cette semaine, en vain. Ça te revient par vagues de souvenirs, le genre de raz-de-marée contre lequel tu peux pas lutter. Chaque image, chaque mot te frappe le cerveau, alors tu répliques, verre après verre. T’as envie de parler d’autre chose, de faire des blagues vaseuses, de disserter musique et de mater les filles alentour.
Ouais, s’pas facile quand c’est avec Jax que tu bois, mais tu fais semblant. Merde, t’es passé maître dans l’art de faire semblant, t’es pire qu’Elsa, conceal, don’t feel hein !? Tu parles. Tu bois encore une pinte, tu te marres pour rien, et soudain, t’as une énorme envie de pisser. Genre ça te prends bah… comme une envie de pisser quoi. Tu te lèves, un peu trop vite sûrement, parce que le monde autour de toi tourne, et tourne comme un vinyle, bébé, ça tourne et ça tourne et tu peux pas t’empêcher de fredonner un air que t’adores.
C’est là que tu le vois, alors que t’essaies de garder un équilibre précaire. Le suspect que t’as laissé filer. Tu plisses les yeux, et tu t’avances vers une table, une expression vaguement menaçante sur le visage.
— Mais c’est… C’est TOI !
Tu cherches ton coéquipier du regard, mais tu le trouves pas. Pire, dans ton geste un peu brusque, tu fais de nouveau chavirer le décor, qui oscille autour de toi. Par réflexe, tu portes une main à ta bouche : vomir c’est un peu sale quand même, surtout quand vous avez un truc on ne peut plus important à accomplir. Votre devoir, bordel de merde !
— HEY JAX ! C’est luiiii ! Hein ? Dis-lui, j’ai raison hein, c’est toi, non ? Hein, tu veux t’battre !?
Tu serres les poings, prêt à en découdre… Et t’as complètement oublié l’endroit où t’étais.
by NYXBANANA
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Mer 29 Juin - 4:16
La Garde devint rapidement une seconde famille pour Jackson. Ou plutôt une troisième si l'on excluait Maria de la première. Notre homme avait toujours voulu faire ce qu'il pensait bon pour ses familles et, même s'il était maladroit dans sa façon de faire, de penser ou encore de parler, il s'avérait que l'écossais réussissait tant bien que mal à accomplir de bonnes choses. Certes, c'était sur le terrain qu'il se distinguait le mieux, en particulier lorsqu'il était question de dégommer des gens où empêcher ces gens – de quelque façon que ce soit – de faire une connerie. Là, il excellait. Certes, d'aucuns vous diront qu'il est un poil trop violent dans ce qu'il fait, qu'il n'a que rarement des stratégies et pourtant, cela marchait la plupart du temps. Cela dit, au sein de la dite garde, de part son âge plus avancé qu'un grand nombre de membres, le soldat faisait souvent office d'ancien, de conseiller, de père de substitution, ou encore tout simplement de garde-fou. Il n'y avait qu'à voir ces fameuses soirées beuveries où les plus jeunes d'entre eux tentaient de boire avec Jackson et de suivre son débit, avant de tous finir misérablement dans une autre galaxie. Cela l'amusait de les voir dans de tels états, du moins, au début. Bien souvent, il fallait aussi faire attention à ce qu'ils ne fassent pas de conneries, ne se battent avec personne, ne se cassent pas quelque chose où encore s'échappent, demeurant introuvables pour une poignée d'heures. Il y eut une soirée en particulier qui l'exaspéra plus que tout autre, laissez-moi vous la conter.
C'était la fin de la semaine et, il ne s'était rien passé d'extraordinaire durant celle-ci, du moins, de son côté. En effet, Alex, le frère de Scott, lui, en avait passé une assez mauvaise, sous le regard amusé de ses collègues. Chaque jour une nouvelle bourde qui, semblait plus grosse que la précédente. Malheureusement pour lui, cela semblait le tracasser plus que de raison et, il ne semblait rien vouloir entendre. Ce soir-là, notre ami avait voulu sortir, boire un coup, comme à son habitude. Sa chère fille avait eu quelque chose de prévu avec des copines, pendant que Maria, elle, travaillait d’arrache-pied, comme à son habitude. Ainsi, l'étranger s'était vu obligé de sortir boire un coup, le QG semblait en effet avoir été déserté, il ne put trouver personne à embarquer dans une petite soirée avec lui.
Après une bonne heure de solitude à descendre des pintes d'une façon qui aurait sûrement rendu fier ses ancêtre s'il avait vraiment été écossais, qu'un des siens montra le bout de son nez. Le fameux Alex, le petit gaffeur qui semblait avoir bien besoin de souffler, tant et si bien que notre homme lui paya quelques coups à boire, avant qu'il ne se prenne tout seul en main. Plus il buvait, plus il semblait joyeux, malheureusement, le spectre de cette semaine ne semblait guère quitter le jeune homme qui, rapidement atteint un seuil critique. Il n'y avait qu'à voir lorsqu'il se leva, sans doutes pour aller décharger tout ce liquide enfermé dans son ventre, et que son monde sembla tourner tout autour de lui, ce qui amusa grandement l'immortel. Malheureusement, plutôt que de trouver la route des toilettes, le Summers tomba nez à nez avec un homme qui n'avait rien demandé et son esprit vrilla d'un coup. Sans doutes s'imaginait-il être tombé sur l'homme qu'il avait laissé s'échapper ou on ne sait quoi. Dans tous les cas, avec une garde hasardeuse, le jeune garde semblait être prêt à se battre, avant que ses ardeurs ne soient calmées par une claque à l'arrière du crâne, suivit rapidement d'une sur le front. « Qu'est-ce que tu vas faire avec cette garde ? Tu tiens pas droit et tu veux te battre ? Abruti, c'est pas lui p'tit con. T'as merdé, mais on s'en branle de ça, ça arrive. Maintenant tu la fermes et tu te calmes. » L'aîné se tourna alors vers la victime qui semblait ne rien comprendre à la scène. « Excusez-le m'sieur, déjà de base c'est pas une flèche, mais là, avec quelques verres dans le nez, il devient con comme un balais. » A nouveau une tape vint s'écraser sur le crâne de celui qui semblait ne pas vraiment tenir l'alcool. « Maintenant tu t'excuses de faire chier les gens et, c'est pas une question. »
Spoiler:
Vraiment désolé pour l'attente, j'espère au moins que ça te plaira
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Mer 29 Juin - 6:38
You spin me round
feat. Jackson & Alex
T’es échauffé, t’as envie de pisser mais surtout t’as envie d’en découdre et de te venger de ce monde de merde qui t’a fait passer une semaine de merde et, malheureusement pour toi — et c’est quand même un peu ta faute — n’est pas prête de se terminer. Tu provoques un mec, persuadé que c’est le type que t’as laissé filé quelques jours plus tôt, sans te rendre compte que c’est un peu au pif et que tu prends tes rêves pour une putain de réalité. Aussi frais qu’un poisson pêché il y a trois semaines, tu tiens à peine debout, ce que ton cher collègue Jax ne manque pas de souligner à grands renforts d’insultes. La petite tape derrière la tête aurait pu rendre tes idées un peu plus claires, mais c’est sous-estimer ton taux d’alcoolémie. À la place, ça ne fait que décoller la pulpe restée en bas.
— Mais s’toi t’t’excuses ! D’où tu m’traites d’abruti !? Tu t’es vu ? Tu passes pour le plus con de la Garde, j’te f’rai dire, Monsieur J’Frappe d’Abord et J’réfl… j’rel… J’parle ensuite ! D’toute façon, t’as AUCUNE preuve que s’pas lui.
C’est vers Jax que tu te retournes maintenant, parce que malgré tes paroles, tu as déjà oublié le pauvre gars venu dans ce bar juste pour boire une bière et, comme toi, oublier sa semaine de boulot. Quoique, si t’étais vraiment venu pour oublier, t’en serais pas là, à brandir tes petits poings aux os saillants face au monstre de muscles qu’était Jax.
Quelque part dans le fond de ton cerveau anesthésié par l’alcool, quelque chose réagit. Une petite voix, enfermée et à peine audible, qui te dit que tu fais une énorme connerie. Elle murmure que ce n’est pas toi, que d’habitude tu es plus calme, que tu es le frère Summers posé et réfléchi, et que c’est pas toi qui fout la merde d’ordinaire. Elle se lamente de te voir tomber si bas, et avec ironie qu’elle ne perçoit même pas, elle se désole de te voir faire tant de drama. Drama dont elle fait partie, qu’elle le veuille ou non.
Cette voix, tu la sens plus que tu ne l’entends, comme on ressent les basses d’une musique hors de portée des oreilles. Incapable de comprendre, tu restes dans le même état de rage et tu plantes ton regard dans celui de Jax. Tu le défies comme si tu ignorais ce que cela impliquait, comme si c’était toi qui pouvait lui mettre une raclée. La bonne blague. Le temps reste suspendu un moment, tes yeux gris-bleu un peu fous toujours fixés sur le visage de ton collègue alors que tu penches imperceptiblement la tête en avant. Tu pourrais être flippant, si seulement Jax n’était pas Jax et qu’il ne te connaissait pas. Là, peut-être qu’il te trouvera juste ridicule, ou pire, sincèrement cinglé. Tu t’en fous. Le moment se brise, et tu détournes le regard pour passer ton chemin.
— Allez casse-toi, laisse-moi pisser. J’reviens et j’m’occupe de ce mec !
Ce n’est pas un trait de caractère évident chez toi au premier abord, mais c’est quelque chose que les gens apprennent généralement assez vite. Tu es têtu. Et l’alcool n’arrange rien.
HRP:
Elle est très bien ta réponse voyons La mienne bon. Pardon pour le drama, c'est plus fort que moi XD
by NYXBANANA
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Mer 13 Juil - 19:44
Le plus jeune de la fratrie Summers semblait, sans le moindre doute, ne pas tenir l'alcool. Absolument pas. Pourtant, ce soir-là, il n'avait pas bu grand chose. Du moins, du point de vue de Jackson qui, rappelons-le, dans cette vie, naquit en écossais et, de fait, avait une certaine résistance à l'alcool, étant plus ou moins entraîné depuis la naissance et ce, sans le moindre problème. Ce fait demeurait tout de même une chose étrange du point de vue de notre ami immortel qui avait pris l'habitude de descendre des pintes avec l'aîné de la dite fratrie et, ce dernier, avait une bonne descente en plus de disposer d'une tolérance des plus respectable. Outre l'alcoolémie facile du jeune Alex, ce dernier l'avait mauvais et … Chaotique. En plus de foutre le bordel et de se prendre pour un caïd ou je ne sais quoi encore, il n'écoutait en rien les conseils de son aîné, en plus de plus ou moins le menacer et critiquer sa façon de faire. Certes, l'écossais avait une certaine propension à cogner vite et fort, avant toute forme de réflexion mais, force était de constater que la chose marchait toujours plutôt bien. Sans doutes était-ce dû à ses quelques siècles passés sur notre bonne vieille Terre qui lui avaient offert une certaine expérience et un certain instinct mais, dans tous les cas, l'homme visait plutôt juste en règle générale.
Outre les menaces verbales, ce qui le fit plus rire, c'était sa façon de se tenir, pensant, espérant même, être menaçant. Même si le jeune Alex demeurait un assez bon élémént de la garde, lorsqu'il ne buvait pas, ce n'était pas par sa maîtrise du corps à corps qu'il brillait. Ainsi, le voir dans une garde des plus sommaires, voire même approximative avec un air pseudo-vindicatif, ne put que le faire rire aux éclats. Alors, passant outre son interdiction, notre ami lui recolla une claque à l'arrière du crâne, d'une part, l'espoir profond que cela lui remettre de l'ordre dans les esprits et, d'autres parts, juste par plaisir. Car, il fallait bien avouer que, le voir tenter de réagir avec bien trois secondes de retard sur la petite tape, avait quelque chose de plaisant et même de joussif. « Peut-être. Mais toi, petit guignol, tu réfléchis pas souvent, ce qui me donne une certaine avance. Tu vois, je te cogne, je réfléchis et, constat alarmant, t'es un p'tit con. T'en as pas assez fait des conneries cette semaine ? On t'as appris quoi à l'académie ? Tu vas arrêter et cogner un mec sans la moindre preuve ? Tu veux te faire virer c'est ça ? J'pense que t'imagines même pas comment ton frère il va te défoncer si tu fais ce genre de conneries. » Pour ponctuer sa phrase et, aussi par plaisir, Jax lui colla une dernière petite tape à l'arrière de la tête, toujours en riant gaiement.
Suite à quoi, le jeune Summers garda un temps de silence, comme s'il tentait de réfléchir, ou du moins, d'essayer de remettre de l'ordre dans le bordel qui lui servait d'esprit et de cerveau ce qui, entre nous, n'était en aucun cas gagné d'avance. Soudain, dans un élan de lucidité, son esprit revint pour demander à son collègue de se casser, afin de le laisser pisser avant de revenir s'occuper du fameux mec. Exaspéré, l'immortel donna un coup plus sec, sur le front cette fois-ci, tandis que son autre main vint lui saisir la nuque pour l'immobiliser avec force, avant que, la première main ne vienne lui saisir un bras afin de l'empêcher de bouger. Son attention vint alors se porter sur la pauvre victime de la soirée pour s'excuser à sa place. « Désolé pour tout ça m'sieur. Allez prendre un verre, dites au barman de mettre ça sur la carte de O'Connell, histoire de nous excuser. » Souriant chaleureusement, il vint enfin porter de nouveau attention à celui qui ne tenait guère l'alcool. « Et toi, on va aller aux chiottes, t'en fais pas. » Le traînant de force dans les fameuses toilettes pour homme, Jax ouvrit à fond les robinets pour mettre la tête du malheureux sous le jet d'eau dans l'espoir de lui remettre les idées en place. « Maintenant tu décuves et j'te ramène au QG. Si t'es pas content, on passe par les chiottes pour te faire décuver.»
Spoiler:
Vraiment désolé pour l'attente j'ai été vraiment long J'ai un peu PNJisé le p'tit Alex tout déchiré en supposant qu'il arriverait pas vraiment à se débattre. Si quelque chose te gène, n'hésite pas à me le dire, j'éditerai, je voulais juste faire avancer un peu les choses
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Dim 24 Juil - 18:59
You spin me round
feat. Jackson & Alex
Disons qu’accumuler déceptions, fatigue et alcool, ce n’est pas non plus l’idée du siècle. L’éthanol t’a frappé aussi violemment que Jax n’allait pas tarder à le faire si tu ne t’arrêtais pas. Quelque part, tu le sais, tu connais le larron et t’as vaguement conscience de faire de la grosse merde, mais t’as plus de filtres. C’est comme si ton cerveau parlait dans le vide, essayait de commander à un corps qui lui disait d’aller bien se faire foutre. T’as plus aucun contrôle, et ça c’est vraiment moche.
Les paroles de Jax entrent d’une oreille et te sortent par l’autre, tu captes pas tout, tu sais juste qu’il est en rogne et qu’il a raison de l’être. Tu réponds même pas à sa tirade, tu grognes seulement quand il te fout une nouvelle tape à l’arrière du crâne. C’est tellement… frustrant. Comme s’il te croyait pas digne d’en recevoir une vraie. Comme si t’étais juste un petit chien qu’on pouvait maîtriser aussi facilement. Comme si t’étais qu’un gamin qui avait fait une connerie. Tu supportes pas. Ton ego, ce mythe qui ne fait pas surface très souvent, hurle en toi que ce n’est pas juste, que ça ne devrait pas se passer comme ça.
Alors, quand il t’emmène dans les chiottes que tu voulais rejoindre de toute façon, tu protestes un peu, pour la forme. Tu lui lances un regard noir qui est certainement plus intimidant dans tes pensées — ou bien c’est simplement que Jax y est totalement insensible. Genre, tu crois qu’un mec comme lui puisse être intimidé par un mec comme toi !? T’es encore plus naïf que tu peux l’imaginer !
Tu t’attends à te prendre la raclée du siècle, à commencer par un bon coup de poing pour te remettre les idées en place. Un petit coup sur la tempe pour débloquer les rouages et relancer la machine. Mais non, ce qui vient est bien plus… rafraîchissant. Jax te choppe par la nuque et te fous la tête sous l’eau : sous la surprise, tu bois la tasse, tu tousses, encore et encore, si fort que tu finis par gerber. À moitié dans le lavabo, et à moitié sur Jax. Évidemment, tu t’es pas non plus laissé faire. Tu t’agites, t’essaies de lui foutre un coup, tu vois encore rouge et l’adrénaline qui te brûle les veines est toujours bien là. L’eau froide seule ne réussira pas à la faire s’évaporer, malheureusement.
— F… Fous-moi… La paix !!!
T’essaies toujours de le frapper, de t’extraire de sa poigne pour éviter de crever noyé, mais en vain. T’es trop faible par rapport à lui, trop faible tout court. T’es rien. Juste rien.
by NYXBANANA
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Sam 13 Aoû - 19:10
Comme Jackson s'y attendait, Alex ne se laissa pas faire. Il tenta tant bien que mal de se débattre mais, force était de constater que l'écossais était bien plus costaud que le jeune homme et, nettement moins éméché. Summers était un bon élément, sans contexte, un peu naïf, maladroit et parfois même enclin à la négativité, comme lors de cette semaine, mais il restait tout de même un élément sur qui l'on pouvait compter, du moins, du point de vue de son chaperon de la soirée. Après tout, s'il n'avait pas été un bon agent, ce dernier n'aurait jamais intégré la garde rouge et, peut-être avait-il tendance à l'oublier de temps en temps que, malgré ses quelques bourdes, le gamin faisait parti de l'élite du SHIELD qui, ne recrutait déjà que des personnes avec des capacités au dessus de la norme. Alex aurait donc pu se sentir fier de ce genre de statut mais, non, il faisait son enfant capricieux. Malgré ses compétences exceptionnelles, lorsqu'il s'agissait de force pure, Jax était au dessus. A dire vrai, il était très certainement au dessus d'une bonne partie de la garde. Après tout, chacun avait sa façon de faire dans le groupe, ce qui donnait étrangement une équipe des plus hétéroclites qui se complétaient parfaitement. L'écossais lui, était fait du même bois que leur chef, un bois dur et solide que vous avez peau taper une nombre incalculable de fois, il vous reviendra toujours dans la gueule en ricanant, si, bien sûr, une bûche de bois en était capable.
Mais, pour en revenir en la situation qui nous intéresse, malgré ses tentatives pour sortir de la prise de son pseudo-agresseur, le jeune Alex resta coincé, la tête sous le robinet à respirer littéralement de l'eau et, les quelques menaces et pseudo-agression verbales pour être libérées ne marchèrent que trop peu sur notre ami qui était bien déterminé à améliorer l'état de son collègue pour ne pas avoir à s'en soucier toute la soirée et, accessoirement, ne pas avoir à le cogner suffisamment fort pour l'assommer et le ramener au QG pour éviter tout débordement. Lorsque Jax estima que celui qui ne savait pas se tenir avait été assez rafraîchi il le relâcha en lui envoyant une serviette à la tronche pour le mettre en garde. Bon, voilà le plan. Tu restes tranquille, tu fais plus de connerie où, je te promets que je t'en mets une. Une vraie cette fois. Tu te rappelles de ce que ça fait hein ? La dernière fois que t'as esquivé comme un guignol à l'entraînement ? Voilà. Le but, t'endormir et te ramener à la base. Donc, tu te tiens tranquille et, c'est pas une question, aucune négociation possible. » L'invitant à le suivre, l'homme ouvrit la porte pour découvrir une silhouette bien trop familière au bar, avachis sur le comptoir l'air dépité, voire même déprimé. Fronçant les sourcils, l'immortel se demandait bien ce qu'il pouvait arriver au second Summers, mais aussi ce qu'ils avaient tous les deux à être dans un triste état la même soirée. Attrapant, presque avec douceur, le cou du plus jeune des frangins, il lui montra du doigt Scott qui buvait. Il a quoi ton frangin ? T'as fait une autre connerie c'est ça ? »
Sans même attendre une quelconque réponse, l'écossais se dirigea vers son ami, s'assurant que le boulet qu'il tirait était toujours bien accroché à sa cheville, pour finir par s'asseoir à côté de l'homme solitaire, sans même se dire qu'il pourrait préférer être seul. Chaleureusement il lui tapota l'épaule en riant sans gêne. Bah alors ? Pourquoi tu fais la gueule ? C'est toi qui a reçu la facture de la bagnole c'est ça ? » Riant de plus belle, le quarantenaire appela le barman pour commander quelques de quoi boire un coup. Un double whisky pour moi, resservez la même chose au dépressif et mettez un coca à l'autre là. Juste, si en cachette il demande encore de l'alcool, envoyez-le chier, il a bu pour le mois ce con. Merci. » Une fois l'homme derrière le comptoir parti pour s'occuper de la commande son attention se retourna vers Scott. Insortable ton frère putain. J'sais pas comment tu fais mon ami, j'ai faillit lui en coller une. » Jackson prit une courte pause, suffisamment pour laisser place à un petit rire nerveux, pour enfin reprendre un air un peu plus sérieux. Bon, plus sérieusement. Il se passe quoi ? C'est la première fois que je te vois dans cet état. 'Fin, après, si tu veux, j'peux te laisser avec l'autre là, mais j'te préviens, c'est une plaie ce soir et … J'suis pas sûr qu'il soit vraiment apte à communiquer intelligemment. »
“ so you make your face a mask, a mask that hides your face, a face that hides the pain. a pain that eats your heart a heart nobody { knows. } „
La nuit avait été longue et pourtant les chiffres digitaux sur le tableau de bord de ta voiture n’affichaient pas encore minuit. Ta maison plongée dans l’ombre, tu avais mis le contact suite à la dispute avec Emma. Ses paroles et sa voix glaciale résonnaient encore dans ta tête et tu n’arrivais pas à te concentrer sur autre chose que ses mots. Tu avais quitté les habitations d’Hammer Bay pour te diriger vers le grand bâtiment de la Garde. Celui-ci illuminait les Montagnes Dorsales comme un sapin de Noël. Mais lorsque le feu du dernier carrefour avant les grilles était passé au vert, tu avais hésité à continuer d’avancer. Tu avais besoin de conduire, de te concentrer, de brûler un peu ce sentiment de frustration et de colère. Un regard dans le rétroviseur, tu avais appuyé sur l’accélérateur en tournant brusquement le volant, prenant le chemin inverse à une vitesse bien au-dessus de celle conseillée. Faisant un détour à travers la nature de Genosha, tu profitais des routes désertes pour faire ronronner le moteur de ta berline, mettant toute ta concentration sur la route afin qu’elle ne s’abandonne pas à une analyse de chacun des mots d’Emma.
Sur le bord de la route, les panneaux étaient à peine lisibles. Tu jetais des coups d’œil ambitieux à la flèche de ton compteur qui ne faisait que grimper et grimper et grimper avant que finalement, tu juges qu’il était temps de reprendre le contrôle. Relâchant doucement ton pied sur l’accélérateur, tu te rendis compte que tu avais atteint la fin de la banlieue d’Emmann. Ton compteur mit quelques secondes à réafficher des vitesses raisonnables tandis que ton cœur dans ta poitrine continuait de frissonner à cette soudaine montée d’adrénaline. Profitant d’une station-service abandonnée et de son parking pour faire demi-tour, tu te dis que passer par le centre-ville t’éviterait la tentation de faire la même folie une deuxième fois. Tu devais te reprendre. Contrôle, Scott, contrôle…
Roulant au pas dans cette ville animée et illuminée, tu observes distraitement les vas et vient des habitants. Ils ont chacun un but, une idée de leur arrivée, ce qui les attends. Toi, tu donnes l’impression que tu sais ce qui vas se passer ensuite même si tout cela n’est qu’un beau schéma. Tu vas rester à la Garde quelques nuits. Même si Emma a refusé la maison, tu te dis qu’elle risque d’y remettre les pieds : elle a laissé tant de choses derrière elle. Tu te dis aussi que tu ne devrais pas être aussi en colère et frustré de cette rupture : c’est toi qui en étais à l’initiative. Alors pourquoi est-ce que cela te touchait tout autant ? T’arrêtant à un feu rouge, tu découvres l’enseigne d’un bar qui semble nouveau. Il y a quelques personnes qui en sortent, d’autres qui y rentrent et tu te dis soudain qu’un verre ne te ferait pas de mal. Tu n’étais pas vraiment du genre à noyer tes soucis dans l’alcool ─ plutôt les réduire en pièce à l’aide d’un punching-ball ─ mais ce soir tu avais envie de voir ce qui était donc si bien et si attirant avec cette méthode.
Garant ta voiture, tu descends, regardant des deux côtés avant de rejoindre le bar. Le signe en néon au-dessus de ta tête t’informe avec des lettres luminescentes que tu viens d’entrer au Lion’s Head Pub. En y entrant, tu hésites quelques secondes, t’apprêtant à faire demi-tour. « Bouge de là, Primprenelle, y en a qui veulent accéder au bar » Un homme deux fois ta largeur aux bras tatoués accompagne la parole avec un coup d’épaule. Serrant les dents, les lèvres pincées, tu lèves les yeux au ciel, sachant pertinemment que tu te ferais remarquer si tu commençais une esclandre et ce n’était pas ce dont tu avais besoin. Le combat n’aurait de toute manière pas été égal. Te dirigeant vers une chaise de bar libre, tu te perdis dans la contemplation du verre de soda que tu venais de commander. Livré à tes pensées, le chaos qui y règne est un peu semblable à la cacophonie qui anime le bar. Des gens qui essayent de parler plus fort que les voisins, des amis qui ne se comprennent pas à cause du bruit, des groupes de gens qui partent et reviennent, le tout dans une ambiance un peu enfumée.Soudain une lourde main s’appuya sur ton épaule et tu relevais la tête d’un geste brusque, prêt à la retourner si il s’agissait d’autres emmerdes. Tu reconnus très vite la voix enjouée de Jackson, un collègue et ami à la Garde. « Bah alors ? Pourquoi tu fais la gueule ? C'est toi qui a reçu la facture de la bagnole c'est ça ? » « Hey Jackson ! Je t’avais pas vu i… Alex ? » Tu fronces les sourcils à la vue des yeux vitreux et légèrement rouge de ton frère. D’après ce dont tu es témoin, c’est surtout Jackson qui le maintien debout. « Bon sang mais qu’est-ce qu’il a encore fait ? » L’écossais rigole avec entrain avant de passer commande pour vous trois. Avant que t’ai le temps de protester, tu as un verre de whiskey entre les mains. A ce que tu entends des paroles de Jackson, tu comprends que ton frère qui n’est pas un grand buveur vient juste de dépasses ses limites et son nombre de verres autorisés. Quand le barman repart, tu remercies Jackson avant que celui-ci enchaîne en désignant ton frère comme sujet de conversation. « Insortable ton frère putain. J'sais pas comment tu fais mon ami, j'ai faillit lui en coller une. » Tu souris en coin, c’est peut-être un bon signe. « Vu l’état dans lequel il est, elle aurait été méritée. Il sait pourtant très bien qu’il ne tient pas l’alcool. ». Tu lui jettes un regard et tu te demandes combien de temps il va tenir avant de s’endormir sur le comptoir du bar. C’est finalement la voix grave de Jackson qui reprend « Bon, plus sérieusement. Il se passe quoi ? C'est la première fois que je te vois dans cet état. 'Fin, après, si tu veux, j'peux te laisser avec l'autre là, mais j'te préviens, c'est une plaie ce soir et … J'suis pas sûr qu'il soit vraiment apte à communiquer intelligemment. » « Tu devrais juste avouer que c’est ta technique pour échapper aux Summers : me le refiler le temps qu’il décuve… » tu racontes avec un bref rire de moquerie amicale, toujours lancé avec des échos de tristesse dans la voix. Si ta bouche se force à sourire, tes yeux ne suivent pas : tu n’as jamais su mentir et bien que tu aimes prétendre, ce soir, tu as perdu la face. Et pourtant tu réponds toujours « Ca va. » Tu portes ta boisson à tes lèvres et boit furieusement son contenu en repensant à la bombe qu’Emma avait abandonné à tes pieds avant de partir sous la pluie en se déhanchant plus fière qu’une lionne, plus glaciale qu’une louve. Le verre claque sur le comptoir quand tu le reposes et tu te tournes vers Jackson toujours montrant Alex. « … Tu me racontes ce qui s’est passé avec lui ? En tout cas merci de l’avoir aidé… supporté aussi. C’est certain qu’il a eu des moments plus glorieux… »
By Phantasmagoria Couleur de Scott : #006666
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Dim 21 Aoû - 18:18
You spin me round
feat. Jackson, Alex & Scott
Tu peux pas bouger. Tu te débats mais Jax est bien trop fort pour toi. L’alcool t’aide pas, faut avouer : tes réflexes sont rouillés, tu fonctionnes au ralenti, incapable d’être assez nerveux et rapide pour prendre ton collègue au dépourvu. La fatigue et l’abattement finissent par l’emporter sur la rage, et au bout d’un moment tu ne cherches même plus à te débattre. C’est ce moment-là que Jax choisit pour te libérer et t’envoyer une serviette à la gueule. Tu la prends en grognant mais tu t’essuies comme tu le peux, tout en l’écoutant d’une oreille. T’es toujours un peu à l’ouest, malgré l’eau fraîche qui t’a réveillé. Tu le regardes d’un air vaguement agressif mais tu ne tentes rien. T’as trop la flemme. Tu te dis que tu ferais mieux de rentrer chez toi pour oublier le monde, dormir de ce sommeil lourd et sans rêve duquel tu te demandes parfois si tu veux t’éveiller. La lassitude t’a soudainement frappé, au moment où tu as déposé les armes.
Tu soupires, hésitant à juste débarrasser le plancher, quand la main de Jax, cette main qui te semble énorme et chaude se pose à l’arrière de ton cou, te forçant à regarder dans une direction bien précise. Presque allongé sur le zinc, ton frère, Scott. Jax te demande ce que t’as encore fait. Tu sais ce que t’as fait, putain. Tu détournes les yeux et t’arrives même pas à adresser la parole à ton frère. Tu t’assois pas loin, mais tu ouvres pas la bouche. Les deux parlent de toi à la troisième personne, de toute façon. T’as pas besoin d’intervenir, on t’a pas sonné. Qu’est-ce que tu pourrais dire d’intéressant, de toute façon ? Qu’est-ce que tu vas faire ? T’excuser ? De quoi ? C’est pas comme si tu faisais exprès, même si le monde entier semble ne pas être d’accord. Tu cherchais pas la merde, elle venait juste à toi. Elle s’écrasait, tombée du ciel, et t’avais beau essayer de l’esquiver, elle finissait toujours par t’éclabousser, d’une façon ou d’une autre.
Et te voilà de nouveau à t’apitoyer sur ton sort pendant que les deux autres se demandent, entre eux, ce qui t’arrive. Ce serait pas plus productif de te le demander à toi, directement ? Non !?
— Hé ! J’suis pas encore mort les mecs…
Tu reprendrais bien une bière mais t’as le sentiment que Jax va s’opposer à cette idée alors tu commandes rien et tu fixes un point lambda du regard. Ça permet de contrôler un peu la houle qui semble faire chavirer la pièce. T’as pourtant pas souvenir d’être monté dans un bateau.
— J’ai eu une semaine de merde. Foutez-moi la paix.
Tu lances ça pour clore le débat et t’espères bien que ça marchera. Il y a plus urgent que toi, de toute façon. Même si tu culpabilises à mort, t’essaies quand même de savoir ce qui va pas chez Scott. C’est ton frère quoi, merde.
— Et toi ? Qu’est-c’qui s’passe ? Niveau moments glorieux, t’es pas loin de toucher l’fond aussi hein…
Il n’en mène pas large non plus, il devrait p’tet un peu moins faire le malin.
by NYXBANANA
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Lun 29 Aoû - 19:57
Quoi qu'on puisse en dire, ce genre de soirée n'allait pas du tout à Jackson. S'occuper de gens bourrés, essayer d'aider des gens tristounet, c'était le genre de compétences que le dieu qui l'avait créé, qui qu'il soit, n'avait pas pensé à lui offrir. Ayant traversé les âges et les ères, tout en revêtant de très nombreuses religions, les différentes divinités et religions avaient une sérieuse tendance à se mélanger tout en se contredisant. Notre ami avait toujours su qu'il y avait une entité au dessus des humains, mais il ne l'avait jamais vraiment prié. Qu'elle soit bienveillante ou malveillante, ça, il en avait jamais vraiment eu grand chose à foutre, il faisait sa vie, faisant semblant et tout allait pour le mieux. Ainsi, cette chose qui l'avait créé, comme tout autre être vivant, n'avait pas voulu faire de lui un diplomate et, encore moins un fin penseur. Oh, il était plutôt doué lorsqu'il s'agissait de stratégies martiales mais, pour le reste … C'était des plus compliqué. Lui qui espérait tout simplement passer une soirée sympatrique et surtout des plus calmes, il l'avait dans … Enfin voilà, il l'avait là-bas.
Surpris, le plus âgé et, le plus sage des Summers se questionna sur ce qu'avait bien pu foutre celui qui était plutôt éméché, avant de préciser que Jax aurait bien pu lui en foutre une, vu l'état dans lequel il était, il ne l'aurait pas volé. L'idée le fit doucement rire. Une fort bonne idée après tout mais, l'écossais n'était pas comme ça. Du moins, pas avec ses amis et, au final, il l'aimait bien le p'tit Alex. C'était un gros emmerdeur dans ce genre de situations, mais il n'en demeurait pas un frère d'armes et, il n'y avait rien qui pouvait défaire ce lien du point de vue du soldat, tout simplement. Cependant, avant qu'il ne puisse réellement répondre, celui qui avait dépassé les bornes protesta en disant qu'il avait eu une mauvaise semaine, chose qui fit de nouveau rire l'étranger, sans la moindre gêne. Il tua rapidement son whisky avant de commander une seconde tournée, surveillant que l'énergumène ne fasse pas plus de connerie avant d'aller dans son sens. « Ouais voilà, il a eu une semaine assez pourrie, entre les dossiers et l'autre con qui s'est tiré il a juste vrillé. J'allais pas lui démonter la tronche pour ça. Fin, je l'ai bousculé pour le raisonner mais putain, il est con quand il est bourré, incroyable. Fin voilà, il a pris pas mal d'eau dans la tronche ça l'a un peu calmé. Fin, il a pas fait grand chose, je l'ai arrêté avant, retiens juste qu'il est pas sortable. » Oui, notre ami savait se montrer plutôt … Généreux avec les hommes bourrés. Scott n'avait guère besoin de savoir ce qu'il s'était passé. Nul besoin de lui passer un savon supplémentaire et, l'aîné semblait avoir bien d'autres choses à penser, quoi que cela fusse, d'ailleurs.
La conversation détourna rapidement vers l'état de l'homme fiancé, de sa tête d'enterrement et de sa solitude morbide au bar. Jax supposa qu'il avait pas grand chose à faire ici, que même s'ils étaient plutôt bons amis, il y avait peut-être des choses que Scott préférait ne pas lui dire, suggérant que son frangin était peut-être le mieux placé pour parler de tout ça mais, ce dernier lui rappela bien vite l'état de ce dernier et ironisa sur le fait que c'était une bonne technique de lui laisser le boulet avant de s'enfuir, puis, dans un immense mensonge, il tenta de le rassurer en lui disant que ça allait. Chose qui fit grandement rire l'écossais, qui en vint même à lui taper une fois l'épaule entre deux exclamations à peine dissimulées. « Putain, le plus mauvais menteur de tout les temps. Oh et puis, chacun ses boulets. Mais bon, j'vais t'aider ce soir, faut pas t'apporter d'autres emmerdes, il a l'air … Bien parti pour rester comme ça une bonne partie de la soirée le gamin. » S'attendant à ce que le concerné proteste, notre ami prit l'initiative « Et aucune protestation possible. » Quelques instants plus tard et, contre toute attente, Alex eut une phrase sensée au sujet de son frangin, lorsqu'il était question de raconter ce qu'il s'était passé, qu'on le remercia pour son aide, précisant qu'il avait eu des meilleurs moments. Aux mots de l'homme qui avait bu quelques jumeaux ou triplés de trop, le veuf en resta presque bouche-bée, impressionné qu'il soit capable de dire de telles choses. « Tu … Waw, tu m'surprends, le premier truc sensé que tu dis de la soirée. Et bon, t'en fais pas va, s'normal. J'allais pas le laisser défoncé, en plein milieu des gens à foutre la merde. Et s'pas important s'qu'il a fait, il était bourré c'est tout. Et comme il l'a remarqué, contre toute attente, t'as vraiment une sale gueule mec. Boire tout seul ça va rien arranger hein, tu vas juste finir à faire des conneries comme l'autre là. Allez, y'a quoi ? T'as eu des embrouilles avec ta psy ? Fin, Emma quoi, au cas où t'en suis une autre où j'sais pas quoi. »
“ so you make your face a mask, a mask that hides your face, a face that hides the pain. a pain that eats your heart a heart nobody { knows. } „
Attablé sur le bar, tu hésitais entre boire le verre que le serveur venait de te verser ou de continuer l’observation des couleurs du liquide ambré. Ce n’était pas dans tes habitudes de venir "noyer tes problèmes dans l’alcool" comme le faisait certaines personnes. Tu étais plutôt du genre à éviter les endroits bondés pour te donner du temps et de la réflexion, pour imaginer le prochain mouvement, pour mettre en place le masque neutre et sérieux que tu portais à la Garde. Mais ce soir, tu ne savais pas ce qui venait de te prendre. Tu avais fait ce que tu ne faisais jamais. Tu étais entré dans un bar, t’étais assis sur le tabouret et t’étais laissé tenter. La bonne nouvelle était que tu avais réussi à tomber dans le bar où se trouvait à ce moment donné, Alex et Jackson. Autant dire que tu n’étais pas mécontent de les voir. Tu étais même content d’être tombé sur eux. Et malgré l’état… disons-le, assez pitoyable dans lequel se trouvait Alex, tu n’avais pas pu espérer mieux.
Tu échangeais quelques mots avec Jackson qui était bien plus illuminé qu’Alex à ce moment donné. Tu lui demandas quelques précisions sur le pourquoi du comment sans t’adresser directement à ton frère. Celui-ci, les yeux dans le vague, devait pourtant bien savoir qu’il ne tenait pas l’alcool. Un ou deux verres étaient suffisants pour le voir partir. Il ne devait pas avoir insisté beaucoup avant de se retrouver comme cela. « Hé ! J’suis pas encore mort les mecs… » Tu lui jetais un coup d’œil. Il avait les yeux perdus sur la bouteille exposé devant lui, derrière le bar. Il ne bougeait pas, s’était figé. A quoi pouvait-il bien pensé ? « Alors dis-moi, Alex. Que nous vaut cette cuite ? » « J’ai eu une semaine de merde. Foutez-moi la paix. » Ah. Tu demandes d’un regard des explications à Jackson, assis à côté de toi. « Ouais voilà, il a eu une semaine assez pourrie, entre les dossiers et l'autre con qui s'est tiré il a juste vrillé. » Ça te revenait maintenant, tu en avais en effet entendu parler. Cela t’avais surpris d’Alex quand tu l’avais appris la première fois, il n’était pas du genre à enchainer les bourdes comme ça. Tu imaginais que les mauvaises semaines arrivaient aux meilleurs d’entre vous. Tu continuais d’écouter Jackson, hochant la tête et souriant quand il expliqua qu’il l’avait collé sous l’eau. La méthode avait sans doute fonctionné puisqu’Alex semblait avoir un minimum de maintien dans sa posture et de réflexion dans ses propos. « … retiens juste qu’il est pas sortable. » « C’est plutôt qu’après une bière, il faut juste lui conseiller un jus d’orange ou un coca. C’est tout. », tu lâchais en plaisantant, laissant de côté, ton commentaire sur le menu enfant.
Ce fut justement Alex qui relança le sujet que tu avais voulu éviter. « Et toi ? Qu’est-c’qui s’passe ? Niveau moments glorieux, t’es pas loin de toucher l’fond aussi hein… » Pas la peine d’embêter les autres avec tes soucis, tu y ferais face dans quelques heures quand l’agacement de la dispute serait retombé. Ce fut Jackson qui immédiatement eu l’humour facile. « Tu … Waw, tu m'surprends, le premier truc sensé que tu dis de la soirée. » Tu jetais un coup d’œil à ton collègue et ton frère. La dynamique qu’il y avait entre les deux était sympathique à voir. Il le charia un peu plus, ce qui eut le mérite de te faire sourire. Finalement il tourna le regard vers toi pour renchérir sur ce qu’avait dit Alex. « Allez, y'a quoi ? T'as eu des embrouilles avec ta psy ? Fin, Emma quoi, au cas où t'en suis une autre où j'sais pas quoi. » Tu fronçais les sourcils, tentant de te rappeler à quand remontait la dernière fois que tu avais discuté d’Emma avec tes collègues. Tu avais évoqué être fiancé mais de là à préciser son prénom et sa profession. Tu t’adressas à Alex. « Juste pour qu’on soit sur la même page, tu as parlé d’Emma à combien de personnes à la Garde ? », tu demandais suspicieusement. Tu n’étais pas du genre à afficher ta vie privée partout, tu te demandais si ton frère était celui qui en avait parlé. Peut-être que c’était juste Dina, la secrétaire qui avait fait passé le mot quand Emma était venu te rendre visite il y avait quelques semaines de cela. Là n’était pas la question. Prenant une gorgée de whiskey, tu jouais avec ton verre, cherchant la manière de cracher le morceau. Tu avais de toute manière l’intention de l’annoncer à Alex tôt ou tard, que Jackson soit là ne gênait en rien cela. « Ouais… C’était déjà assez tendu ces derniers temps. Je rentrais tard, partais tôt… Emploi du temps de garde oblige, que voulez-vous. On s’est disputé. Encore. Elle a embrassé un mec… Et… ça a mal fini. » Si ce n’était que ça… Tu étais à l’origine de votre séparation, tu ne regrettais pas cela. Tu repensais juste à ces années où tout avait été bien. Et puis tu repensais à ce que ces dernières semaines avaient été et tu te demandais comment est-ce que tout cela avait escaladé aussi rapidement sans que tu ne puisses y remédier. Te penchant vers Alex, tu l’avertis. « Ne te réjouis pas trop vite… Avant de tourner les talons et de disparaître, elle m’a dit qu’elle pensait être enceinte… Alors, félicitation, si ça se trouve, tu vas être oncle... » Finissant ton verre et le claquant sur le comptoir, tu sortis finalement. « Voilà toute l’histoire. Contents ? »
By Phantasmagoria Couleur de Scott : #006666
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Mer 7 Sep - 11:50
You Spin me round
Même quand tu prends la peine de reprendre la parole, on continue de parler de toi à la troisième personne, et ça te saoule un peu. Moins que l’alcool qui continue de hanter ton sang, mais quand même. Le regard vide, tu écoutes ton frère et ton pote bien plus attentivement qu’ils ne peuvent l’imaginer. Pour eux, t’es sûrement qu’un pauvre mec en train de décuver — ce que tu es, objectivement — mais tu commences aussi à redescendre. Dans ta chute, tu t’accroches aux bribes de conversation que tu captes, t’essaies de tout reconnecter, sans vraiment comprendre si tout ça fait sens ou non. Est-ce que toi, t’es clair pour toi, déjà ? P’tain, t’en sais rien. T’as juste envie d’un whisky sec qu’on aura bien raison de te refuser.
Pas sortable. Emmerdes. Gamin. Tout ce que ton esprit réussit à répondre, c’est une suite sans fin de j’vous emmerde et d’allez vous faire foutre. Tant mieux que tu te sentes trop fatigué pour articuler, trop découragé pour ouvrir la bouche. Ta voix rendue plus rauque et grave par la lassitude et l’alcool reste silencieuse, et c’est pour le mieux. T’as du mal à te retenir, mais tu sais aussi que ton venin ne ferait qu’empirer les choses. Tu ne peux déjà pa te pardonner de ce que tu as fait, alors si tu en rajoutes une couche…
Pourtant, c’est tentant. Quand t’entends Scott enfoncer le clou en parlant de coca, t’as juste envie de le noyer dans son verre. De quel droit tout le monde pouvait-il se mettre minable mais pas toi ? Pourquoi il devait toujours te considérer comme un enfant !? T’es p’tet son petit frère, mais pas son fils, et encore moins un bébé. Tu fais encore ce que tu veux, merde ! Tu fais ce que tu veux. T’es pas obligé de tout faire en fonction de lui, t’es pas forcé de le laisser guider tes choix, de penser à lui et à ce qu’il pensera dans la moindre des situations, même les plus personnelles… Tu te prends la tête dans les mains. Évidemment, il faut que Jax évoque Emma. Évidemment. T’aurais pu garder ton calme si ton idiot de grand frère ne s’était pas tourné vers toi, l’air accusateur. Tu lui lances un regard noir et plein de menace. T’es pas assez frais pour réussir à faire une phrase cohérente alors tu n’essaies même pas. Tu sais juste qu’il est gonflé de réussir à tout te foutre sur le dos alors que le problème c’est Emma. Tu l’as jamais vraiment appréciée mais t’étais prêt à l’accueillir dans ta famille si c’était là le choix de ton grand frère. Sauf que les choses ne sont jamais si simples et que ce qu’on considère comme un choix n’en est jamais vraiment un. T’es bien placé pour le savoir.
Bref, tu dis rien et tu laisses Scott débiter sa bile. Il n’en mène pas large et c’est aussi pour ça qu’il s’en prend à toi. Quelque part, tu le sais, tu le connais, mais là t’arrives pas à le lui pardonner. Ça passe juste pas. T’as rien fait pour attirer ses foudres et merde, pour une fois, t’aimerais ne pas faire les frais de ses humeurs. Le regard toujours tourbillonnant de ténèbres, tu le fixes. T’as presque oublié ce pauvre Jax qui n’a pas demandé à jouer les papas, mais bon, il y a plus important.
— C’est pas moi que tu dois féliciter, Scott. J’ai rien fait, moi. J’suis pas responsable de toute la merde qui te tombe dessus, et c’est con que ce soit pas réciproque, tu vois. Assume tes conneries. Sois clair, pour une fois ! Qu’est-ce que tu veux que je te dise, hein !?
Hors de toi, tu détournes le regard, déployant tous tes efforts pour ne pas te lever et en venir aux mains avec ton propre frère. Tu l’aimes, mais qu’est-ce qu’il peut être con et envahissant parfois…
— Emma ou une autre, ça change quoi au final, hein ? On parle toujours que de toi, non ? Le jour où je pourrai plus gérer mes propres merdes, viens pas me demander pourquoi j’ai pas demandé ton aide. Je t’emmerde, Scott.
Cette fois, tu te lèves, mais tu ne fais aucun geste vers ton frère, ni même Jax — que tu pourrais aussi considérer comme ton frère : tu te tournes de l’autre côté, vers la sortie. T’en as marre de toutes ces conneries. Tout ce que tu veux, c’est retourner chez toi te terrer sous tes couvertures et dormir dix ou douze heures, jusqu’à en oublier ton propre nom.
AVENGEDINCHAINS
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Mer 14 Sep - 5:34
Jax avait toujours été doué pour se foutre dans la merde, tout seul comme un grand. Qu'importe les époques, qu'importe le grand guerrier ou le grand chef de guerre qu'il ait pu être dans n'importe laquelle de ses vies. Qu'importe les compétences que ses proches ou ses ennemis pouvaient lui reconnaître, tous, sans exceptions, lui reconnaissaient se fardeau ; sa maladresse et son mauvais choix permanent de ses mots, ou encore des sujets de conversations. Dans une période plus contemporaine, l'on peut sans doutes avec facilité qu'il avait don pour mettre les pieds dans les plats, sans le moindre doute. Il n'avait jamais eu de problème pour discuter avec autrui, non, il galérait simplement à faire continuer la conversation sans que le moindre incident n'arrive. En y repensant, ce qu'il se passa lors de sa rencontre avec Félicia releva tout simplement du miracle. Comment une femme comme elle, si belle, si … Tellement tout ce qu'on pouvait attendre chez une femme avait pu trouver le moindre intérêt à quelqu'un comme lui si peu débrouillard dans ses mots ? Même lui ne le comprit jamais. En cette belle soirée d'ailleurs, notre ami remit le couvert, dans une situation qu'il ne pensait pas si difficile, si explosive. Sa première question semblait pourtant anodine, avec le nom de sa chère et tendre fiancée. A peine cette question fut-elle posée que l'aîné se tourna vers son jeune frère pour l'accuser d'avoir balancé le nom d'Emma dans la garde. L'écossais ne compris guère, mais tenta tout de même de calmer le jeu, sans vraiment comprendre ce dans quoi il s'embarquait. « Owh, owh, on se calme. C'est toi abruti qui m'a dit son nom. C'était peut-être pas intentionnel sur le coup ; on s'était mis à l'envers après une mission réussie un peu casse-couille. J'sais même plus pourquoi j't'avais demandé son nom, tu m'l'as dit, c'est tout. Putain, l'état où t'avais fini mon pote. » S'arrêtant quelques instants pour rigoler et, accessoirement se foutre de sa tronche, notre homme lui tapa une nouvelle fois sur l'épaule avec fermeté avant de reprendre tout joyeusement. « Ouais, du coup tu dois pas vraiment t'en souvenir. T'avais une putain de tronche le lendemain, un vrai putain de zombie. Ah ! Allez, putain, fous la paix à ton frangin et bois. »
La situation était encore relativement stable et douce, mais cela ne tarda pas à vite déranger. Une espèce de guéguerre entre les deux frangins au sujet de la fameuse psy. Il était question de la belle qui s'en allait, qui avait embrassé un autre mec et de Scott qui l'avait mis en cloque avant de se retourner vers Alex pour lui lancer une pique. Pique que Jackson ne comprit pas vraiment mais, la tension était largement palpable. De son côté, le plus alcoolisé des deux pris la mouche, sans que le spectateur ne comprenne ni la raison ni les sous-entendus qui se cachaient derrière les mots. La seule chose qu'il comprit vaguement c'est qu'il accusait Scott d'être égoïste et que l'attention se tournait toujours sur lui, avant de tenter de s'en aller maladroitement du bar. « Putain, vous faites chier les Summers. » Se levant il attrapa le plus jeune des deux avant qu'il parte faire une connerie on ne sait où pour lui mettre une petite baffe, histoire de lui remettre les idées en place. « Maintenant tu vas m'écouter petit con. L'autre là, c'est p'têt' pas le plus attentionnés des mecs et tout ce que tu veux, mais c'est ton putain de frangin. C'est ta famille bordel. Y'a rien dans ce putain de monde de plus important que la famille. Tu t'es jamais disputé avec personne ? Arrête de faire le gamin putain. » Pour la forme, il lui remit une claque, histoire d'être sûr d'avoir son attention. « J'sais pas ce qu'il s'est passé entre vous et, putain, j'm'en branle, c'est vos histoires. Mais y'a ton frangin qu'a besoin de toi là. Tu prends sur toi, t'arrête de faire ta princesse et tu fais ce qu'il y a à faire. Sinon j't'en mets une. J'te promets tu vas t'en rappeler toute ta vie. Y'a des gens qui tueraient pour avoir des membres de leur famille. Tu t'rends même pas compte la chance que t'as petit branleur et tu trouves en plus, le moyen de tout niquer. Alors maintenant ... » Il lui attrapa la nuque pour l'entraîner vers le siège qu'il avait quitté, sans pour autant lui autoriser une quelconque protestation. « Tu poses ton cul là-dessus et on stope les conneries. Et putain c'est pas une question. »
Une fois le plus jeune des deux potentiellement calmé, notre homme vint se poser de l'autre côté de Scott avant de lui mettre une claque à l'arrière de la tête à son tour. Pas de jaloux. « Et toi putain, arrête de le chercher aussi p'tit con. Tu sais qu'il part vite et qu'il a bu, t'es pas assez dans la merde comme ça ? C'est ton p'tit frère putain, sois moins con que ça. Et putain … J'suis désolé pour tout ça, j'sais pas quoi dire. J'sais pas, au pire, le mec qu'elle a embrassé on y va on l'bousille ? Ça t'remonterait le moral ça ? Parc'que bon, moi les mots, s'pas mon truc hein. En tout cas, ce soir, on boit, même l'autre con là. Pas l'choix, dans s'genre de situation, une seule solution, se mettre une mine putain. » Attrapant un autre verre qu'il fit glisser à l'insortable, afin qu'il ne fasse pas sa crise, Jax sortit quelques billets qu'il tendit au barman en récupérant la bouteille de whisky, pour en servir à chacun. « A …. A j'sais pas quoi. J'te dirais bien aux femmes, mais ça a l'air con. A ton futur gamin aussi. La famille aussi pour le coup. J'propose les autres femmes. Le proverbe pourri là, une de perdue hein, t'oublies c'est de la merde. Mais doit bien y avoir une autre là j'sais pas où qui s'ra plus conciliante. Fin, j'te dis ça, j'suis une putain de bille avec les femmes. J'ai pas eu grand monde depuis la mère d'Octavia ! Allez, on boit ! » Buvant à nouveau cul-sec son verre, l'écossais servit une nouvelle tournée. L'objectif était de faire monter l'alcool le plus possible. Parler et soulager la conscience du malheureux. Après tout, c'était pour là qu'il était là non ?
“ so you make your face a mask, a mask that hides your face, a face that hides the pain. a pain that eats your heart a heart nobody { knows. } „
Il est clair que la soirée aurait carrément pu mieux se passer. Pour Emma, pour Alex, pour Jax… Pour toi, tu avais des doutes mais bon, ça, tu pouvais encaisser. Tu t’étais posé tranquillement au bar, avait commandé une boisson qui aurait pu t’assurer un retour en voiture sans ennuis et sans contrôle de police, une soirée tranquille avec tes pensées et tes emmerdes du moment. Une soirée comme tu les aime : quand tu n’emmerdes personne et personne ne t’emmerde.
Il t’arrive pourtant, par moment de bien apprécier les soirées où tu es encerclé d’amis. Où les gens qui comptent pour toi ─ même si tu ne leur diras jamais ─ sont là pour donner aux soirées un petit coup de fouet. La boisson devant toi en est un exemple. Tu refuses de trop boire mais chaque gorgée permet de te détendre. Tu sens ton sang qui se réchauffe dans tes veines. Tu te dis que pour une fois, tu devrais essayer la méthode que la plupart des personnes qui te côtoient t’incite à faire : te confier… Raconter ce qui s’est passé, Et même si tu rechignes à le faire, voilà qu’Alex et Jackson t’invite à dire ce qui se passe. Alors tu réponds à leur appel et tu craches le morceau. Et voilà que la maladresse et cette parole que tu as prise se retourne contre toi. Tu t’appelles Scott Summers et l’humour noir ne te va pas au teint.
Voilà que tu reçois les foudres de ton frère en premier. « C’est pas moi que tu dois féliciter, Scott. J’ai rien fait, moi. J’suis pas responsable de toute la merde qui te tombe dessus, et c’est con que ce soit pas réciproque, tu vois. Assume tes conneries. Sois clair, pour une fois ! Qu’est-ce que tu veux que je te dise, hein !? » Tu clignes des yeux, te demandant si tu dois prendre ses mots au sérieux ou mettre ça sur le coup de l’alcool. Ton poing te dérange sérieusement, tu as bien envie de lui remettre les idées en place mais tu te retiens de démarrer un esclandre dans ce bar et devant ton autre collègue. Tu ne comprends pas la colère qui prend Alex soudainement mais voilà que la partie 2 arrive de plein fouet : « Emma ou une autre, ça change quoi au final, hein ? On parle toujours que de toi, non ? Le jour où je pourrai plus gérer mes propres merdes, viens pas me demander pourquoi j’ai pas demandé ton aide. Je t’emmerde, Scott. » Alex dégage de sa chaise et s’apprête à quitter le bar. Tu le retiens et viens te placer juste devant lui, lui barrant la route. « Et toi c’est comme ça que tu les assumes tes conneries Alex ? Je me fous de ce que tu penses des emmerdes mais si tu résous les tiennes en envoyant chier les personnes qui se foutent que tu merdes et qui aimeraient t’aider… » C’est au tour de Jackson de se lever et de se mettre entre vous deux. « Maintenant tu vas m'écouter petit con. L'autre là, c'est p'têt' pas le plus attentionnés des mecs et tout ce que tu veux, mais c'est ton putain de frangin. C'est ta famille bordel. Y'a rien dans ce putain de monde de plus important que la famille. Tu t'es jamais disputé avec personne ? Arrête de faire le gamin putain. »
Tu passes ta main dans ton cou, réflexe exprimant ta gêne. Tu regardes autour de vous, vous avez réussi à attirer quelques regards. « Jackson… », tu appelles cherchant à t’excuser. Cela t’embêtes que votre collègue soit obligé de se mettre entre vous deux pour éviter le débordement. Il lui remonte les bretelles et même si tu en es reconnaissant, tu n’es pas certain qu’enfoncer le clou sur le terme « gamin » va vraiment sauver la situation. Alex est à fleur de peau… L’écossais continue sa leçon. Tu essayes de l’interrompre à plusieurs reprises sans vraiment parvenir à ton but. Alex joue à l’imbécile ce soir mais tu n’as pas envie qu’il se sente encore plus attaqué. Est-ce que le fliquer comme un gosse est vraiment la plus sage des décisions ? Jackson ramène Alex à son siège et ne le laisse pas protester. Tu te rassois à ta place avant de recevoir une claque derrière la tête. Tu protestes et fronces les sourcils à Jackson. T’as le droit aux remontrances également. « Et toi putain, arrête de le chercher aussi p'tit con. Tu sais qu'il part vite et qu'il a bu, t'es pas assez dans la merde comme ça ? C'est ton p'tit frère putain, sois moins con que ça. » Et quoi ? Il veut que tu t’excuses aussi ? Que tu t’excuses pour avoir simplement répondu à la question qui t’avait été posé ? No freaking way. Tu hausses les épaules. Les emmerdes entre frangins, c’est pas nouveaux. C’est pas le plus cool non plus mais ça a la bonne idée de se résoudre tout seul par la suite.
Jackson continu avec ton problème. ‘Fin problème… La retombée de la rupture plutôt. Celle qui s’est pas si bien passé que ça. Tu vas mettre quelques jours pour ne plus y penser, tu sais que c’était ce que tu voulais… Mais tu ne pouvais pas ne pas t’en vouloir un petit peu. « J'sais pas, au pire, le mec qu'elle a embrassé on y va on l'bousille ? Ça t'remonterait le moral ça ? Parc'que bon, moi les mots, s'pas mon truc hein. » Tu souris à l’idée mais ne la pense pas possible. « Ca serait tentant si j’avais le nom du gars. De toute manière, à partir de maintenant, ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent… » Avec son entrain habituel, c’est Jackson qui relance l’énergie « En tout cas, ce soir, on boit, même l'autre con là. Pas l'choix, dans s'genre de situation, une seule solution, se mettre une mine putain. » Rapidement c’est un nouveau verre qui atterrit entre les mains d’Alex. De même ton verre récemment vide se retrouve remplit du liquide ambré. Et amusé, tu regardes Jackson qui se débat avec ses mots et ses idées. Il lève son verre et vous sort un long et bredouillant. « A …. A j'sais pas quoi. J'te dirais bien aux femmes, mais ça a l'air con. A ton futur gamin aussi. La famille aussi pour le coup. J'propose les autres femmes. Le proverbe pourri là, une de perdue hein, t'oublies c'est de la merde. Mais doit bien y avoir une autre là j'sais pas où qui s'ra plus conciliante. Fin, j'te dis ça, j'suis une putain de bille avec les femmes. J'ai pas eu grand monde depuis la mère d'Octavia ! Allez, on boit ! »
Suivant le mouvement, tu descendis ton verre cul sec, non sans jeter un coup d’œil à ton frère et ton collègue. Tu ne compris pas comment en un clignement de paupière, ton verre devant toi était redevenu plein. Enchainant les verres, tu t’arrêtas, pris de dégoût pour la boisson en sentant la chaleur émaner de ton corps. Plissant les sourcils, tu essais de réorganiser tes pensées. « Octavia a pas essayé de te caser avec quelqu’un depuis ? ». Puis regardant ton verre qui sous tes doigts contient encore du whiskey ─ Jackson lui avait sans douter jeté un sort, il n’était jamais vide plus de 3 secondes ─ tu dis finalement. « La Garde… le boulot est pas mauvais mais elle rend pas la vie facile pour les relations », tu dis. « Entre les gardes, les horaires incertains, les urgences, la mauvaise réputation… » tu repenses à Remy que tu n’as pas revu et qui t’as foutu dehors quand tu lui as tout avoué… « Faut réussir à tomber sur la bonne personne… celle qui comprendra… » Soudain, tu te retournes vers Alex que tu trouves bien silencieux. « Alex, tiens, bois », tu lui dis, sans croiser son visage mais en lui glissant ton verre plein. « Qu’est-ce qu’il y a ? », tu lui demandes par la suite.
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Lun 3 Oct - 11:04
You Spin me round
Le soupir exaspéré de Jax est plus efficace que s’il avait hurlé. C’est vrai, vous faites chier, vous les deux frères incapables de communiquer normalement. Tu t’en rends compte, mais tu peux pas t’empêcher de péter un câble. Scott est toujours là à se lamenter comme si sa vie était finie alors que franchement, il n’a pas vraiment à se plaindre lui. Bon ok, Emma qui lui balance qu’elle est enceinte alors que lui cherche à se casser, c’est pas trop la joie, mais merde ! Qu’il fasse pas comme si tout allait bien de ton côté aussi, quand manifestement ce n’est pas le cas ! P’tain, même quand il s’agissait de malheur, il finissait premier. C’était rageant à force.
Jax te rattrape brutalement, te forçant à te rasseoir en te foutant une tarte au passage. Tu protestes pas tant que ça, peut-être parce que tu sais que ça sert à rien, ou peut-être parce que cette tarte te remets quand même un peu les idées en place. Pas complètement, mais c’est un bon début. Tu laisses même passer son discours que sobre, tu aurais trouvé dégoulinant de paternalisme. À quoi ça sert de se battre, de toute façon ? T’as pas spécialement envie de ‘tout niquer’ comme il dit, même si t’as du mal à avaler ce qu’on vient de te balancer. Un peu par réflexe, t’enclenches le mode /ignore. Ton frère te fait chier et même si c’est ta famille, il est quand même chiant. Si tu te casses une jambe, t’as pas le cancer comme certains autres qui bouh les pauvres ils vont mourir regarde la chance que t’as, mais merde, t’as mal quand même.
Bref, t’es assis et t’écoutes d’une oreille distraite, essayant de te protéger au maximum des prochaines piques qui vont t’arriver dans la gueule. Tu sais qu’il va y en avoir, parce que t’as gueulé, parce que l’alcool te rend pas vraiment diplomate, et parce que le monde entier te considère comme ‘un petit branleur qui sait pas la chance qu’il a’ parce qu’il vit dans l’ombre d’un frère qui a la chance d’être encore en vie, alléluia. Putain, ce que t’emmerde ce monde entier.
Ton frère en a bien rajouté une couche en te disant d’assumer tes conneries alors qu’il fait exactement la même chose que toi : picoler plutôt que d’assumer les siennes. T’as jamais vraiment aimé Emma, et t’aurais jamais osé la qualifier d’erreur si t’avais pas bu, mais là, plus rien te retient. Surtout que dans ta tête, tu peux dire ce que tu veux, tu peux rager autant que tu veux, personne t’entends. Tu fulmines, tu sais que même si tu les aime dans le fond, les deux connards qui sont à côté de toi peuvent pas comprendre ce qu’il se passe dans ta tête. Faut dire aussi que t’expliques pas grand-chose. Tu peux pas. C’est trop compliqué. Y a trop de trucs. Tu saurais pas par où commencer.
Ils parlent d’Emma, des femmes, et là aussi t’as envie de briser ton verre pour te poignarder les tympans avec, tellement ça t’exaspère. Une de perdue…? Putain, mais si Jax sait que c’est un proverbe de merde, pourquoi il le balance !? Genre ça va arranger les choses, t’sais. Tu peux pas t’empêcher de secouer la tête en ricanant, c’est trop surréaliste. D’autant plus que bon, ça va, c’est Scott Summers, pas son frère dont on oublie toujours le nom. Il va en retrouver une, calmez vos hormones. Tu devrais aussi te calmer parce que t’as pas bien suivi ce qui s’est dit, mais t’es trop en rage pour le capter. T’arrives tout juste à boire quand t’entends ce verbe là à l’impératif, c’est déjà pas mal.
T’es trop perdu dans tes pensées, muré dans un silence qui te rassure — parce que t’es inconsciemment convaincu que moins tu parles moins on pourra te blesser — trop absorbé par ta propre colère que tu sursautes presque quand Scott te file un verre plein. Ah, j’suis pas au Coca ? T’es si crevé et découragé que t’arrives même pas à faire cette remarque, et tant mieux. Ça n’aurait pas arrangé les choses entre toi et ton grand frère. Tu te tournes vers lui, incrédule, et là il te demande ce qu’il y a.
Merde. T’es en rage, et lui s’inquiète. Genre vraiment. Fait chier. T’as du mal à déglutir, alors tu cherches à débloquer ta gorge avec l’alcool qu’il t’a filé. Tu prends plusieurs gorgées avant de le reposer devant toi.
— Y a que j’dois être le pire Garde de tous les temps.
C’est sorti tout seul et t’as pas envie de développer, même si tu sais que t’y couperas pas. T’en as dit trop ou pas assez, et ça va finir en ‘oh, le petit garçon il veut être rassuré c’est choupi’ et ça va être pire qu’avant parce que tu vas leur donner raison quand ils t’infantilisent. T’en as marre d’avance. Tu sais aussi que même si t’expliques, c’est qu’une partie du problème. Y a tellement de choses que tu peux juste pas leur dire, parce qu’ils pigeraient pas. Ils se mettraient en colère et ce serait encore pire qu’avant. Tu préfères encore rester ‘le petit frère de’. Et puis t’as pas envie que Jax passe au large et change de trottoir en te voyant. Tu veux pas non plus que ton frère t’en veuilles pour un truc que tu considères déjà comme un échec humiliant.
Avant que tu ne puisses t’en rendre compte, tu luttes contre les larmes. Faut pas que tu chiales putain, chiale pas. Tu bois une autre gorgée de bière qui a bien du mal à passer, et tu détournes le regard. Pleure pas, merde. C’est les gamins qui pleurent, et t’arrête pas de leur dire que t’es plus un gamin. Leur donne pas raison. Pleure pas. Sinon tu devras expliquer. Pleure pas, putain.
AVENGEDINCHAINS
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Sam 5 Nov - 1:57
La soirée avec Alex était vite devenu un calvaire. Autant, s'occuper de Scott était une bonne chose. Il s'était toujours bien entendu avec lui, ils déconnaient sur pas mal de trucs ensembles, s'entendaient bien et, même s'ils avaient pas tout à fait la même vision des choses sur la façon d'accomplir une mission, même sur le terrain ils arrivaient à bien s'entendre, ce qui était une bonne chose Alors oui, le voir tout tristounet, à moitié dépressif, Jackson ne pouvait pas le laisser seul à broyer du noir. Alors oui, dans sa grande réflexion devenue légendaire au sein de la guilde, notre ami n'avait pensé qu'à une seule chose, boire, encore et encore, pour faire passer le malaise. Après tout, une fois complètement déchiré, plus rien ne comptait n'est-ce pas ? A rire comme des cons, à faire n'importe quoi, cela ne pouvait que bien marquer l'esprit du malheureux. Un peu de rire, un peu de bien être, un peu de bons souvenirs, bien qu'ombragés, ne pouvait pas lui faire du mal. Cependant, dans cette soirée qui s'annonçait déjà bien compliqué pour celui qui venait de se faire jeter, il fallait ajouter une ombre néfaste à ce tableau, le frangin de Scott. Il n'était pas le plus joyeux et le plus confiant des hommes sobre, mais en ayant bu un peu, il devenait tout simplement insupportable. Jax se demandait bien comment il avait pu résister à l'envie de lui mettre une baffe. Une vraie baffe j'entends, celle qui vous fait trembler les dents, le cerveau mais aussi les intestins. Autant se le dire, l'écossais n'était en rien un tendre et, particulièrement connu pour sa propension à la perte de son calme et à l'utilisation souvent excessive de la force. A cela, Alex pouvait s'estimer heureux, en grande partie grâce à la présence de son frangin que l'étranger respectait beaucoup.
Après avoir essayé de calmer les deux à base de quelques tapes, des insultes et des remontrances, mais surtout après leur avoir dit plusieurs fois de bien fermer leur gueule, ce qui ne leur plut évidement pas, notre ami s'installa aux côté de son ami pour boire à nouveau, refusant catégoriquement la moindre contestation à ses exigences. Alors, plutôt que de tout faire partir en live à nouveau, notre ami partit sur un sujet qui fit sourire Scott, l'idée de défoncer la p'tite bouille de celui qui était parti avec Emma. Même si l'idée sembla le séduire, l'homme émit une petite objection, ou tout du moins une impossibilité à l'action, ne connaissait pas le nom du fameux inconnu. Il prétexta aussi que désormais ils pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient, que ça le concernait plus vraiment mais, dans son esprit, l'écossais se disait bien que cela était faux, que la chose devait travailler bien plus que ça son ami, alors avec un sourire, entre deux verres, il rajouta tout chaleureusement quelques mots supplémentaires. « Tu sais, un nom ça se trouve. Une adresse aussi et des habitudes. T'sais, j'sais pas que défoncer des gens et des portails, j'ai appris 2-3 trucs un peu plus spirituels dans les forces spéciales. Moi s'tu veux je t'offre ses dents hein, cadeau. » Le tout avec un nouveau rire, avant de se resservir et de resservir Scott qui n'avait pas l'air de comprendre comment ce verre qu'il vidait se remplissait si vite.
C'est après avoir trinqué d'une façon bien maladroite, comme à son habitude et après avoir vaguement exprimé le fait qu'il pourrait certainement pas l'aider avec les femmes, étant sûrement beaucoup plus nul que lui, que Scott se posa une question à propos d'Octavia. Est-ce que sa petite fille chérie avait déjà essayé de le caser avec quelqu'un ? Notre ami fronça les sourcils lui donnant un air d'intense réflexion pendant une maigre poignée de secondes avant de soupirer longuement, vider à nouveau un verre, se resservir et faire le tour avec la bouteille. « Oh, à un moment on a essayé de faire quelque chose avec Maria, ça aurait vraiment fait plaisir à Octavia mais bon, au final, on était tellement proche de base que, ça n'a pas vraiment marché dans ce sens là. Fin, après, j'crois le problème il vient de moi. J'ai vu ma femme, mon père et ma mère se faire découper en morceaux devant moi, pendant qu'on me torturait. J'ai genre … Rien pu faire, z'ont faillit faire la même chose à ma gamine, ça me travaille toujours. Enfin, je lui ai jamais tout dit, j'me suis toujours dit qu'elle avait pas à savoir ce genre de détails. Enfin, elle connaît les grandes lignes, ça a déjà été dur de grandir sans mère. Enfin, sans mère, y'a eu Raven et Maria qui ont remplacés, mais ça a jamais vraiment été la même chose. » Il soupira un long moment avant de boire un nouveau verre, se tournant vers les deux frangins pour sourire nerveusement. L'espace d'un instant, il eut envie de faire une petite remarque à Alex, comme quoi, lorsqu'il aurait vécu un truc dans le genre il pourrait la ramener, mais préféra ne pas remettre le feu aux poudres et repris tout doucement. « Enfin, l'truc c'est qu'elle sait que ça m'a massacré alors elle a jamais vraiment insisté. T'façons, j'ai rencontré quelqu'un y'a pas trop longtemps. J'ai pas trop compris ce qu'il s'est passé mais j'ai fini par avoir un numéro et une invitation pour un restau. J'étais sur le cul, j'vais te dire, j'étais sûr d'être passé pour un con toute la soirée et là pouf. J'sais pas, c'est genre la femme la plus belle que j'ai jamais croisé et il s'passe ça. Peut-être que y'a vraiment un bon Dieu qui a eu pitié pour moi là-haut. J'vois pas trop d'explications au final. » A nouveau un rire, pas du tout gêné, avant que la conversation ne revienne sur Scott et des difficultés à trouver quelqu'un qui pourrait comprendre les journées, le travail et les devoir d'un garde rouge, ce qui donna à l'écossais une raison de se gratter la barbe en signe de réflexion, avant qu'empli d'une grande fierté il ne lève le doigt vers le ciel, comme s'il venait de trouver quelque chose d'important. « Bah, j'sais pas. Pourquoi ne pas tenter quelque chose avec une garde ? Y'en a plein qui sont plutôt canon non ? Bon, la plupart elles sont tarées mais bon, on fait avec ce qu'on a. Y reste qui ? Oro elle est prise, Gamo et Raven c'est … Compliqué je dirais. Elektra et Carol c'est un peu pareil, de ce que je sais elles sont plus femmes qu'autre chose. Cindy c'est … Comme ma fille alors je peux pas trop trop te pousser vers elle bah ... Au final t'reste Jean. Qu'est-ce que t'en dis ? Elle est plutôt pas mal la p'tite rouquine. Elle est maligne et sympa et célib surtout. Puis hé, c'est peut-être la seule qui fait pas la gueule quand j'fais les missions à ma façon. Elle a d'l'humour donc. Fonce mon pote. » A nouveau un grand rire. Oui, Jax était devenu un peu plus joyeux en la présence de son ami et oui, l'imaginer avec Jean semblait être une bonne chose. L'écossais appréciait tout particulièrement la jeune rouquine avec qui il buvait régulièrement des verres pour parler d'un peu tout et rien. Ils s'entendaient plutôt bien et, il se disait qu'au fond, avec Scott ça pourrait plutôt bien marcher.
Mais, à ce moment là, le tout récemment célibataire posa la question qu'il ne fallait pas à son frangin qui, en profita pour faire du grand Alex, se plaignant encore et toujours pour pas grand chose. Cette fois-ci, il se prétendit être le plus mauvais garde de l'histoire, sans aucune raison. Jackson sortit de ses gonds, se leva, passablement énervé pour venir saisir le col du dépressif en le menaçant de la paume de sa main. « Alors maintenant tu vas m'écouter p'tit con. Tu fermes ta gueule. Si c'est pour raconter de la merde comme ça, tu gardes pour toi. Tu refais une fois ta princesse dépressive tu vas en prendre une. Mais une comme t'as jamais pris putain. Une que tu vas t'en souvenir toute ta vie. Alors maintenant tu fermes ta gueule putain. Tu te plaindras demain si tu veux. T'façons, si tu continues, j'te défonce la gueule comme t'en as jamais pris et j'me casse. Tu casse les couilles Alex putain.»
“It's only after the change is fully formed that you can see what's happened.”
Tu connaissais brièvement l’histoire de Jackson. Mélange d’horreurs, de malchance et de tristes conséquences. Il n’hésita pas à te ressortir le contexte qui avait fait de lui l’homme qu’il était à présent. Puis, vous en étiez venus à parler de nanas et la révélation d’Emma revint te cingler dans les oreilles. Tu trempas une fois de plus tes lèvres dans le liquide que t’avais versé Jackson, grimaçant au passage quand celui-ci vint te brûler légèrement la gorge. Jackson prononça le prénom de Maria, la commandante du SHIELD. Ton ami était allé chercher haut dans les rangs de la maison... Tu réagis, impressionné. Il continue son histoire, ajoutant des détails horribles à une histoire sordide. Tu te sens mal pour ton pauvre collègue, ne pouvant imaginer la douleur qu’il continue de transporter à bout de bras chaque journée. Octavia a certainement joué un grand rôle dans sa motivation à continuer à vivre. Finalement, il vient à te parler d’une autre nana, une femme sans nom dans votre conversation mais tu vois qu’elle lui donne de l’espoir. Puis, tu as la bonne idée d’évoquer la Garde. Tu as envie de dire à Jackson que quelques heures plus tôt, tu étais encore fiancé mais ton collègue est déjà parti dans la liste des personnes potentielles à la Garde. Tu fus même surpris du nombre d’informations dont était détenteur ton collègue. « Bon, la plupart elles sont tarées mais bon, on fait avec ce qu'on a. Y reste qui ? Oro elle est prise, » Ororo était ta meilleure amie, surtout ! « Gamo et Raven c'est … Compliqué je dirais. Elektra et Carol c'est un peu pareil, de ce que je sais elles sont plus femmes qu'autre chose. Cindy c'est … Comme ma fille alors je peux pas trop trop te pousser vers elle bah ... » Tu avais secoué la tête durant tout le listing, incapable de te rendre compte que vous parliez vraiment de ce que vous parliez… Elles étaient tes collègues, quelques-unes tes amies ─ d’autres tes ennemies. Ce n’était pas ce que tu avais voulu dire. Ca n’empêche pas Jackson de continuer : « Au final t'reste Jean. Qu'est-ce que t'en dis ? Elle est plutôt pas mal la p'tite rouquine. Elle est maligne et sympa et célib surtout. » Bon sang il parlait de Jean là… Ta tête se baisse, regarde ton verre à moitié plein. « Puis hé, c'est peut-être la seule qui fait pas la gueule quand j'fais les missions à ma façon. Elle a d'l'humour donc. Fonce mon pote. » Puis, l’écossais éclate d’un grand rire. Tu souris, fais semblant de le suivre mais ton esprit est préoccupé. Préoccupé par le fait que même si il y avait quelque chose entre vous, quelque chose qui était plus que de l’amitié mais qui n’avait pas encore de terme existant pour le classer, il était clair qu’elle était trop bien pour toi. Qui plus est, tu venais de te rajouter une rupture sur les bras, peut-être même un enfant... Dieu que la vie aimait te tester… ! « Jacks… Oublie… J’ai d’autres choses en tête pour l’instant. Et de toutes manières… » Tu finis ton verre, profitant de ce moment pour réfléchir à la phrase que vas formuler. « … de toutes manières, ce n’est pas possible. » Concerné et inquiet par le silence que s’est imposé ton frère, tu lui envoies un verre, lui demande ce qui n’allait pas. Il faut un petit temps d’attente avant d’obtenir une réaction. Celui-ci sursaute presque quand le verre que tu lui as réservé arrive devant lui. S’il avait besoin de boire, qu’il le fasse. S’il avait les nerfs, qu’il le fasse savoir. S’il voulait t’envoyer chier, qu’il s’exprime. Du moment qu’il faisait quelque chose qui lui faisait un peu de bien alors que son esprit était persuadé de l’inverse… Au moins il faisait quelque chose. Tu es soulagé en voyant qu’il accepte et bois le vers que tu lui as refilé au lieu de te l’envoyer à la tête. Puis d’un geste approximatif, il le repose avant de continuer et de répondre enfin à la question que tu lui as posé : « — Y a que j’dois être le pire Garde de tous les temps. » Même avec … combien de verres ? 3 ? 4 ? au compteur, tu sais parfaitement bien qu’il se trompe. Si il était là où il était ─ et tu parlais de la Garde, pas du Bar ─ c’était parce qu’il l’avait mérité, qu’il avait bossé pour et qu’il avait mérité sa place. Et si cette semaine ne reflétait peut-être pas l’étendue de son travail et bien tu avais confiance en lui pour prouver à tout le monde la semaine d’après qu’il pouvait faire deux fois mieux. « Arrête tes conneries, tout le monde sait que c’est Jackson le pire Garde de tous les temps… », tu dis à moitié-sérieux, t’attendant à un regard offensé ─ peut-être faussement offensé mais offensé tout de même ─ de ton ami. « Plus sérieusement Alex, j’y crois pas une seconde à ce que tu dis là… Je suis sûr que… » tu t’apprêtes à demander son avis à Jackson mais il a déjà trouvé quelque chose à dire. « Alors maintenant tu vas m'écouter p'tit con. Tu fermes ta gueule. Si c'est pour raconter de la merde comme ça, tu gardes pour toi. » Dans un sens, tu te sens soulager de voir Jackson réagir comme ça, affirmer les idées que tu avais sur ton frère. Cependant, ce n’est pas vraiment le ton que tu cherchais à amener à la conversation. « Tu refais une fois ta princesse dépressive tu vas en prendre une. Mais une comme t'as jamais pris putain. Une que tu vas t'en souvenir toute ta vie. » Tu tentes d’appeler le nom de Jackson mais pas de réactions. « Alors maintenant tu fermes ta gueule putain. Tu te plaindras demain si tu veux. T'façons, si tu continues, j'te défonce la gueule comme t'en as jamais pris et j'me casse. Tu casse les couilles Alex putain. » A ces mots durs, tu ne peux t’empêcher de froncer les sourcils. « Jackson. », tu appelles d’une voix assez forte pour le faire réagir. Lui faisant les gros yeux, tu ne peux t’empêcher de lui faire une réflexion. « Je crois que c’est bon avec les démonstrations de force là. Il a eu sa dose… » Tu comprenais que le comportement d’Alex pouvait taper sur les nerfs de certaines personnes mais à la tête qu’il tirait ce n’était pas de violence dont il avait besoin. Juste d’un peu de bon sens et d’une bonne nuit de sommeil… Te laissant glisser de ta chaise de bar, tu donnes une tape sur l’épaule d’Alex. « Allez, viens, c’est bon pour ce soir. Je te ramène ». T’adressant à Jackson, tu lui proposes à son tour : « Si t’as besoin d’un chauffeur, j’ai de la place dans la bagnole… Tu peux venir. »
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✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦