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You are not alone[Jean]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 7 Aoû - 15:51
Cela avait été une nouvelle, une sacrée nouvelle, quelqu’un avait frappé il y a quelques jours à ma porte, un homme d’un certain âge. Je m’étais même demandée ce qu’il me voulait, et m’était dit que j’avais eu tort de le faire rentrer. Qui sait peut-être qu’il avait certaines choses en tête et que je laissais rentrer un psychopathe dans notre appartement. Oui, notre appartement, car j’y habitais avec d’autres personnes, car je veux bien que mes parents ne m’aient pas laissé dans le besoin, mais ce n’était pas pour cela que je devais claquer tout l'argent pour avoir mon propre appartement à moi. Et puis cela était bien plus amusant ainsi, au moins on pouvait se faire des soirées, et au moins on ne rigolait pas toute seule.
Mais là n’était pas la question, j’avais un homme bizarre dans mon appartement qui semblait connaître mes parents. Ou moins il connaissait leur nom, donc je n’espérais quand même pas que ce soit un de ses pervers qui traque leur proie. Imagination débordante, oui, je vous l’accord, mais quand vous êtes une jeune femme et que pas mal de personnes vous a déjà dit que vous étiez une fille assez jolie, vous aviez le droit de vous méfier de certain pervers que vous pouvez croiser.

Mais fort heureusement, ce n’était nullement un pervers ou quoi que ce soit. Non, il était un détective, que mes parents avaient engagé, à ses mots, j’avais froncé les sourcils me demandant pourquoi mes parents avaient engagé une telle personne. Je ne voyais vraiment pas pourquoi il avait fait une telle chose, jusqu’à ce qu’il me parle d’un frère aîné qu’avait mon père, d’une femme. Tous deux étaient morts assez jeunes laissant une fille derrière eux et mes parents avaient engagé ce détective pour retrouver cette enfant, qui était ma cousine. En entendant l’histoire, je me disais qu’on était dans un mauvais roman, fait de coïncidence des plus improbable. Car oui, elle comme moi, avions perdus nos parents jeunes, aucune de nous deux ne les avaient connus, tous deux avions vécus dans un orphelinat et nous étions dans l’ignorance qui nous restait une famille toutes les deux.

Mais à cette révélation, je m’étais levé de ma chaise, avait fait les cent pas m’était retourner vers le détective fronçant les sourcils tout en demandant « Vous êtes sûr ? » j’avais continué les cent pas toujours incrédules face à cette nouvelle « Mais comment ? » J’avais continué mes petites allées et venu me retournant vers le détective qui m’avait dit, pour compatir à ma surprise, qu’il comprenait que c’était un choc pour moi « Un choc ? Ah ben, j’ai pensais pendant plus de 18 ans que je n’avais pas de famille et vous arrivez en me disant ‘Tadammmm vous avez une cousine ! Mais elle ignore que vous existez !’ Dans deux secondes, vous allez me dire qu’en fait, mes parents ne sont pas morts peut être et qu’ils ont juste passé 18 ans en vacances dans un endroit où il n’y avait ni téléphone, ni internet ni avion, et qu’ils jouaient au Robinson Crusoé ? » Donc ou cette histoire fut un véritable choc pour moi et j’étais resté assis devant le dossier ne sachant que faire et se même après que le détective soit parti.

Et pour finir, j’avais décidé d’aller la voir, prenant le dossier avec moi et prenant mon courage à deux mains. Et de lui faire la bonne surprise et le choc ultime, de lui annoncer que pendant toutes ces années, elle pensait qu’elle était seule et qu’en fait… Non. Alors j’étais allé à son appartement, rester devant la porte, faisant une moue, puis repartis pour sortir du bâtiment. Mais arrivé au bout du couloir, je me disais qu’il ne fallait pas que je parte, que je devais lui dire. Alors je rebroussais chemin pour me remettre devant sa porte, prête à frapper. Puis en moi-même, je me disais Et si elle ne veut pas d’une famille, si elle n’a pas envie de me voir et qu’elle me ferme la porte au nez’ alors encore une fois, je rebroussais chemin, mais une voix en moi me disait ‘ Non, elle a le droit de savoir. Aller un peu de nerfs ! Ne sois pas froussarde ! Tu peux le faire. Après tout ce n’est que ta cousine….. Mais elle ne le sait pas.’ je soufflais un bon coup, et je rebroussais encore une fois chemin, et cette fois frappa à sa porte avant même de poser d’autre question. Je me disais juste ‘ Qu’est-ce que je vais lui dire moi. Salut, je suis ta cousine… je ne peux pas lui annoncer ainsi. Ou et bonne nouvelle, je suis ta cousine… Non, mais ça ne va pas. Bon et si je me présentais, ça peut le faire, puis on a le même… ‘

Et la porte s’ouvrir et tout ce qui sortait de ma bouche fut un simple « Salut. Heu…. Jean Grey ?» Je la regardais, me disant qu’en fin de compte, on avait peut-être plus que les sangs en commun, car je trouvais qu’on se ressemblait. Et tous les mots commençaient à se bousculer « heu… Je m’appelle Rachel. Je sais que vous ne me connaissez pas et que je ne vous connais pas et que je peux être une folle qui vient essayer de vous vendre des trucs bizarres. Mais ce n’est pas le cas. J’ai juste quelque chose dont j’aimerais vous parler… » Mal à l’aise, oh que oui, j’étais mal à l’aise.
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Lun 8 Aoû - 0:06



You are not alone

Rachel & Jean

L’après-midi se passait tranquillement. Tu avais fini ta nuit de garde et était resté dans la matinée au QG mais midi passé tu avais pu te sauver. Tu étais rentrée chez toi histoire de prendre une douche et des affaires propres. De plus ces derniers temps tu essayes de rentrer le plus de fois possible chez toi, juste au cas ou ton voisin aurait besoin de ton aide. Il était enfin sorti de l’hôpital et tu voulais t’assurer qu’il allait bien. Des coups furent portés à ta porte. Dans un sourire tu te lèves et te diriges vers celle-ci le sourire aux lèvres. Tu t’attendais à faire face à Remy, ayant besoin de ton aide pour des petites choses qu’il ne pouvait plus faire ayant sa jambe dans le plâtre. Tu ouvres la porte, mais la personne en face de toi n’est pas celle à laquelle tu t’attends. Une jeune femme, avoisinant la vingtaine se tient sur le seuil de ta porte. Tu restes figée une seconde, devant son visage qui te paraît étrangement familier. Tu ne sais pas quoi dire et tu restes légèrement perdu. Elle a les mêmes cheveux roux que toi et elle te fixe de ses prunelles vertes, identique aux tiennes. Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi te ressemble-t-elle tellement ? Tu as l’impression de te revoir plus jeune et tu en restes complètement troublée. Elle s’adresse à toi et apparemment elle connaît ton nom. «Hum. Oui. C’est moi. » Tu étais de plus en plus confuse et tu ne comprenais pas ce que cette fille venait faire devant chez toi. « Et vous êtes ? » Tu continues ton observation. Tu reconnais certains traits sur son visage et d’autres qui te semblent eux aussi familiers même si tu ne sais pas d’où ils viennent. Comment est-ce possible ?

Tu fronces les sourcils de plus en plus déconcerté par ce qu’elle te raconte. Elle semble hésiter, elle cherche ses mots et tu ne comprends pas sa nervosité. Qui est cette femme ? Et pourquoi est-ce qu’elle te ressemble tellement ? « J’ai juste quelque chose dont j’aimerais vous parler…» Ta main est toujours posé sur la porte et tu te demandes si tu dois la laisser entrer ou attendre qu’elle te confesse ce qu’elle avait à te dire. « Euh. Oui. D’accord. » Tu te décides finalement à laisser cette jeune femme pénétrer chez toi. De toute façon tu ne risques pas grand chose, tu saurais la maîtriser en quelques secondes à peine. « Vous voulez entrer ? » Tu la laisses passer devant toi en restant toujours persuadé que ce n’est pas une simple visite d’une inconnue. Il y a quelque chose chez elle, quelque chose de bien trop familier. Il te manque encore une pièce pour pouvoir assembler le puzzle. Ton esprit n’est pas tout à fait sûr de ce qui se passe et tu espères qu’elle te donnera rapidement les infos qui te manquent. Tu refermes la porte derrière vous et l’invite à s'asseoir à la table du salon. Ton appart n’est pas très grand mais c’est bien assez suffisant pour toi toute seule. Tu t’installes sur une chaise en face d’elle et la fixes dans les yeux. « Et donc, c’était quoi cette chose que vous deviez me dire ? »



Jean : #F19E34

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Lun 8 Aoû - 18:07
Elle me laissait rentrer, mais ce malaise était toujours bien présent. Je ne savais toujours pas comment lui annoncer la nouvelle, comment lui dire qu'en fin de compte, ce qu'on pensait depuis des années était totalement faux. Mais, ce qui était troublant était cette ressemblance qu'on avait, toute deux avions des cheveux roux, toute deux avions des yeux clairs. Cela était vraiment étrange, et intriguant, d'un seul coup, je voulais apprendre à la connaître, en savoir plus sur elle. En quelques sortes, rattraper le temps perdu, car oui, nous avions perdu du temps à penser que nous étions les dernières Grey alors que ce n'était pas le cas. Désormais, notre monde à elle comme le mien allait changer. Nous allions devoir nous habituer au fait qu'en fin de compte, nous n'étions plus seules désormais.Je rentrais donc dans son appartement qui avait une taille plus que raisonnable du moins en apparence, il y avait une cuisine ouverte, un salon et certainement une salle de bains, et une chambre. Je regardais la décoration, sans trop y faire attention laissa échapper un simple « Hum… » Tout en me retournant vers elle tenant bien fermement le dossier que le détective m’avait donné. Je regardais de gauche à droite, me mordillais la lèvre inférieure en me demandant toujours comment j’allais aborder le sujet, soupirant un bon coup alors que je me disais qu’il fallait que je dise quelque chose.

Je commençais à articuler quelques mots, puis refermais la bouche, l’ouvrit à nouveau et commença à dire « En fait… hum mon nom de famille est… » Puis je me disais qu’en fait, ce n’était pas du tout la meilleure façon de lui annoncer la chose. Après tout la meilleure solution et la moins bizarre seraient qu’elle puisse voir le dossier, qu’elle puisse comprendre par elle-même ce qui s’était passé. Alors, je commençais d’abord de m’excuser à cause de la situation même si elle ne pouvait pas encore se rendre compte du malaise. « Désolé, mais la situation est vraiment bizarre. Le mieux serait que je vous montre ceci. » Alors, je lui tendis le dossier, attendis qu’elle le prenne et qu’elle commence à regarder ce qu’il contenait. Mais les mots commençaient à se déverser « Mon père et ma mère de leur vivant avait engagé un détective privé… » Au compte, goûte, mais je commençais doucement à parler du sujet pour lequel j’étais venu dans cet appartement. « Il est venu me voir il y a quelques jours, enfin m’a retrouvé il y a quelques jours et m’a donné ce dossier. »

Puis j’attendais, faisant les cent pas encore une fois, me rongeant les onglets. Je n’aimais pas attendre, surtout dans ce genre de situation. Il y avait tout ce stress qui était présent, cette peur qu’elle me dise de foutre le camp, n’acceptant pas ce que ce dossier. Puis pour finir, je me risquais à reprendre la parole, parlant de mon père. « Mon père s’appelait Andrew Grey. Il est mort ainsi que ma mère quand j’avais à peine 4 ans. Pour ça que le détective a eu du mal donner ce dossier.» Je marquais un temps d’arrêt, me disant que je parlais beaucoup. Cela était peut-être dû au fait que j’étais toujours malaise, mais j’aurais bien voulu que pendant un moment, je puisse fermer ma bouche et la laisser digérer l’information. « Mon nom est Rachel Grey… » Bon sang, que je me taise, tout ceci était tellement énorme qui lui fallait bien du temps pour digérer tout ça. « Je vais me taire, et vous laissez digérer tout ça. »
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Mar 9 Aoû - 12:01



You are not alone

Rachel & Jean

Tu avais l’impression que la jeune femme qui entrait chez toi était dans un état de nervosité assez élevé. Ce qui ne te rassure en rien. Qu’est-ce qu’elle te voulait ? Elle entre en silence et jette un coup d’oeil rapide à ton chez toi. Ce n’est pas très grand et pas très aménagé. Vu que tu passes la plupart de ton temps à la Garde ton appartement paraît presque vide. Tu as une table avec quatre chaises près de la cuisine, un canapé et une télévision posée sur un petit meuble. Il y a peu de décorations et d’autres objets personnels. Il y a juste une bibliothèque dans un coin qui est rempli de tes anciens livres. Rien de plus. Tu remarques rapidement qu’elle sert contre elle un dossier. Tu ne sais pas ce que c’est et des milliers de questions se nichent dans ta tête pour répondre à cette énigme. Elle s’agite encore plus, commence à regarder dans toutes les directions. Tout ça ne fait qu’augmenter ton trouble et tu commences à ton tour à te dandiner d’un pied sur l’autre. Elle commence à parler, mais confuse, te sort un début de phrase énigmatique. Elle tente de se présenter mais ne finit pas sa phrase. « Désolé, mais la situation est vraiment bizarre. Le mieux serait que je vous montre ceci. » Elle te tend le dossier qu’elle tenait précieusement. Tu le saisis en te demandant ce qu’il pouvait contenir. Tu te diriges vers la table et le dépose dessus. Tu l’ouvres et commences à parcourir la première feuille des yeux. La première chose qui t'interpelle est le nom. Il n’y a pas grande chose d’écrit dessus mais tes yeux se posent immédiatement sur les lignes qui font référence à un certain Grey. Andrew Grey.

Tu fronces les sourcils. Qu’est-ce que tout ça veut dire ? Tu fais défiler les feuilles tout en leur jetant des coups d’oeil, cherchant des morceaux de phrases plus intéressantes que les autres. D’une oreille tu écoutes ce que cette Rachel débite. Elle fait les cent pas chez toi et son état ne fait qu’augmenter ton stresse. Tu commences à saisir ce que tout cela va engendrer mais ton esprit n’est pas encore prêt à faire face à cette nouvelle réalité. Tu as besoin de le lire, de l’entendre. Tu veux qu’on te le dise clairement. Donc tu continues à éplucher ce dossier. Conformément à ce qu’elle te raconte, tu te rends compte qu’il s’agit d’un dossier fait par un détective. Tu te demandes instinctivement s’il est correcte, si tout ceci n’est pas une blague. Tu penses même à aller voir ton voisin pour lui demander ce qu’il en pense. Après tout, il doit sûrement être chez lui à ce moment et étant lui-même détective, il ne pourra que t’aider. Cependant tu restes chez toi, parcourant des yeux ce foutu dossier. Tu comprends vite que le fameux Andrew est le père de la rouquine chez toi. Elle vient de te le dire en plus. Ce qui veut dire qu’elle est…. ? Tu relis sans cesse la même phrase. Tu as un autre nom. Un nom que tu ne connais pas du tout et dont elle n’a pas fait mention. John Grey. Et d’après ce dossier, si ce qui est écrit est vrai, ce John est le frère d’Andrew et par ce fait…. ton père.

Ta main se plaque devant tes lèvres, couvrant l’effet de surprise qui t’a poussé à ouvrir la bouche. Tu as un nom. Enfin. Tu sais comment s’appelle, enfin s’appelait ton père. D’après le dossier tu lis qu’il est aussi décédé. Décidément, la famille Grey ne semble pas avoir eu de chance. Ton coeur s’accélère dans ta poitrine. Tu peux enfin mettre un nom sur l’inconnu qui t’a engendré. Peut-être même que tu pourras retrouver une photo avec ce nom, n’importe quoi pouvait te rapprocher un peu plus de tes origines. Tu en avais presque oublié la présence de cette fille dans ton salon jusqu’à ce que sa voix retentisse à nouveau. « Mon nom est Rachel Grey…  » Tu relèves les yeux pour la fixer. Ses yeux verts, sa chevelure flamboyante. Comme toi. C’est normal qu’elle te ressemble tellement, vous êtes de la même famille. C’est ta cousine. Et elle se tient juste devant toi. Tu prends une profonde inspiration, lisant les dernières lignes d’une feuille qui venait te confirmer tout ce qui se mettait en place dans ta tête. Oui. C’était ta cousine. Ta famille, ta vraie famille. Tu n’étais plus seule. Tu clignais plusieurs fois des yeux, gêné par quelques larmes qui venaient d'apparaître aux coins de tes yeux. D’un revers de main tu les essuies, tu ne veux pas de larmes, c‘est un moment joyeux. « Ça veut dire que tu es ma cousine ? » Tu déglutis, un peu submerger par les émotions qui s’emparaient de toi, « On est de la même famille ? » Tu n’en revient pas de ce qui est en train de se passer.



Jean : #F19E34

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Dim 21 Aoû - 12:24
Tout ceci était un choc pour cette femme. Ce qui était normal après tout, moi aussi, j’avais eu du mal quand on m’avait annoncé que je n’étais pas toute seule. Je l’avais même gardé pour moi sans rien dire à ma colocataire. J’avais gardé tout ceci pour moi seule, essayant de savoir si j’allais voir cette Jean dont mentionnait le dossier et qui était en réalité ma cousine. J’avais laissé le dossier sur mon bureau et l’avais fixé pendant de longues heures tout en me disant « J’ai une cousine… j’ai une cousine » et je n’étais pas sûre de vouloir la connaître, m’imaginant toute sorte de cousine possible. Les modèles allaient de la plus désagréable à l’image toute rose.

Mais pour finir, j’avais pris la décision de venir lui annoncer la bonne nouvelle. Enfin, j’espérerais que ça soit une bonne nouvelle pour elle. Pour moi, cela me rassurait quelque part, savoir qu’il me restait de la famille. Même si jusqu’à présent, je ne l’avais jamais rencontré, il y avait ce petit côté rassurant. Donc me voilà, dans cet appartement attendant qu’elle ait fini de lire ce dossier, je la voyais froncer les sourcils, puis porter sa main à sa bouche comme pour étouffer sa surprise, puis j’attendais. J’attendais qu’elle dise une phrase, que des mots sortent de sa bouche et enfin, elle en prononça des mots à quoi je répondis « Si ce détective ne s’est pas trompé… Oui » je faisais un geste pour demander si je pouvais m’asseoir. Puis je reculais une chaise, pour y poser mes fesses « Il est venu avec ce dossier il y a quelques jours… »

Oui, il venue frapper à ma porte des années après avoir eu cette affaire, me disant qu’après la mort de mes parents, ils m’avaient perdu de vue et qu’il avait eu mal à me retrouver. Pourtant, je n’étais pas difficile à trouver, suffisait d’aller voir les orphelinats de Genosha et il m’aurait trouvé facilement. Mais passons l’histoire de ce détective n’était pas vraiment intéressante. Non ce qui était important, c’était qu’en fin de compte, nous qui pensions que nous étions les dernières des Grey et sans famille, nous n’étions pas seules. Il nous restait de la famille, peu, mais nous n’étions pas seules. Maintenant, on pourrait dire que quelqu’un portait le même nom de que nous et que nous avions de la famille. Mais je n’étais pas sûre qu’elle veuille d’une famille après tout, tout comme je n’étais pas vraiment sûre de vouloir d’une famille. En fait, ce n’était que je n’en voulais pas, mais j’avais vécu ma vie sans famille, ayant en tête que les seuls membres de ma famille étaient morts, me laissant seule pour le reste de ma vie. Alors, maintenant que tout le deux, nous découvrions que nous n’étions pas si seules qu’on le pensait. « Je ne savais pas si … » Si elle voulait avoir une famille, si elle voulait plus être seule, qu’elle peut dire un jour qu’elle avait une cousine.« C’est étrange » je marquais une petite pause avant de rajouter « Non ? ». Je passais ma main dans mes cheveux, regardais Jean, me disant que physiquement, on se ressemblait et que d’ailleurs, cela était troublant. Puis je rajoutais « Durant toute ma vie, j’ai cru que j’étais la dernière de ma …notre famille. » Oui, ce n’était nullement facile d’inclure quelqu’un dans la famille alors qu’il y a encore quelque temps, nous pensions qu’il n’y avait que vous. « Je ne suis pas venue pour vous ennuyer, mais je pense que vous aviez droit de savoir. » Après tout, elle avait le droit de savoir.
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Mar 23 Aoû - 14:28



You are not alone

Rachel & Jean

Impossible. C’est impossible. Non ! Si ! C’était possible c’était marqué noir sur blanc sur ce dossier. Il te parut immédiatement bien plus précieux que de simples feuilles ranger dans une pochette. Comme si tu tenais de l’or au bout de tes doigts. De l’or pour toi. Ces informations allaient chambouler toute ta vie. Dans le bon sens. Ton coeur battait la chamade et tu n’arrivais pas vraiment à le calmer, ni même ne voulais le calmer. Sa réponse te refroidit un peu. Oui si c’est correct effectivement… mais pourquoi ça ne le serait pas ? Tu lui fais signe d’un hochement de tête qu’elle peut s’installer en face de toi. Ce qu’elle fait par la suite. Elle te raconte qu’elle a reçu le dossier il y a quelques jours. Elle a dû être dans le même état que toi. Elle a par contre eut le temps de se faire à cette idée contrairement à toi. « Ca a du te faire un choc. » Voilà, tu apprends que tu as les mêmes gènes et tu te mets directement à la tutoyer… Pas très polie tout ça. « Vous.. Tu ? », tu lâches pour être sûre que ça ne la dérange pas.

Tes yeux fixent les lignes du dossier qui sont importantes. Puis se posent sur elle à nouveau. Ce manège dure plusieurs secondes. Tu ne sais pas quoi dire, quoi faire. Tu n’es plus toute seule. Tu poses le dossier sur la table et tu lèves. Tu as besoin de faire quelques pas. Tu n’es pas du genre à rester assise immobile quand tes émotions te submergent. Tu as besoin de bouger, de te défouler, d’évacuer toute cette nouveauté. Même si c’est une bonne nouveauté. Elle commence une phrase mais la laisse en suspens. Tu la fixes à nouveau. Ses yeux, sa peau, ses cheveux, c’est tellement… toi. « Oui c’est étrange. » Ce que tu ne comprends pas c’est pourquoi ça a mis autant de temps à parvenir jusqu’à vous ? Pourquoi pas il y a 10 ans ? Voir même plus tôt. Tu n’aurais pas eu la même vie, tout ça n’aurait pas été pareil…

Tu continues de l’écouter en faisant les cent pas. Tu te figes quand ces mots te ramènent à la même réalité que toi. La dernière. Une vague d’émotion te bouleverse quand elle prononce “notre famille”. Ta main se plaque à nouveau sur ta bouche et ton coeur se gonfle de joie. Une famille. Tu as une famille. Tu acquiesces à sa dernière phrase et revient t'asseoir près d’elle. « Merci. Merci de me l’avoir dit. » Tu l’observes encore. Tu regardes la courbe de son visage, la couleur de ses yeux. La façon dont ses cheveux ondulent le long de ses épaules. Tu t’émerveilles de toutes les petites ressemblances que tu vois chez elle. « On se ressemble tellement… » Tu ne voulais pas la laisser filer maintenant, tu voulais lui poser tout un tas de questions.

Un peu hésitante, tu finis quand même par commencer : «Tu as quel âge ? Tu as grandi où ? Tu habites où maintenant ? » Tu avais des milliers de questions à lui poser et tu savais qu’elle ne pouvait pas répondre à toutes d’un coup mais incapable de te contrôler, tu laisses le flot se déverser : « Tu as fait des études ? Tu travailles, qu’est-ce que tu fais de tes journées ? » Tu lui attrapes la main d’un geste naturel espérant ne pas l’effrayer. « Je suis désolé. Je suis vraiment heureuse de te connaître.» C’était une situation bien compliquée mais pour le moment tu l’avais en face de toi et tu voulais lui dire ce que tu pensais réellement. « J’suis un peu sous le choc… Beaucoup même. Mais une chose est sûre. Je veux que tu fasses partie de ma vie et je veux faire partie de ta vie si tu le veux bien. On est une famille maintenant…. » C’était difficile d’y croire, car cette jeune femme était encore une inconnue malgré vos ressemblances physiques.



Jean : #F19E34

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Mar 4 Oct - 18:29
Me faire un choc, oui cela m’avait fait un choc d’apprendre que j’avais une cousine et que mes parents avaient cherché après elle. Cela m’avait bouleversée d’apprendre que nous avions eu une enfant similaire, que nous avions pensé pendant tout ce temps que nous étions les seuls Grey, sans savoir que non loin, on avait encore de la famille. Rien que de se dire que nous avions une encore de la famille était quelque chose d’impensable. Alors oui, en apprenant cela ça m’avait fait un choc. Il avait fallu quelque jours pour avaler tout ceci, je n’y avais pas cru directement, je m’étais répété que cela n’était pas possible que je fusse bien la dernière des Grey. Puis je m’étais demandée comme on avait pu perdre la trace de Jean, pourquoi mes parents avaient dû lancer de telles recherches. Je m’étais demandé pourquoi les autorités n’avaient pas tout fait pour lui trouver sa famille, pourquoi elle avait été séparée de nous, même si mes parents étaient eus aussi mort. Alors, irréel comme histoire. « Ah vrai dire, je ne savais pas si je devais y croire ou non. Ça m’a semblé si… Irréaliste. » Mais voilà qu'elle me dit vous, passe au tu, ne sachant pas très bien comment me parler. J’eus un petit sourire, lui disant « Je préfères-tu. » Je n’aimais pas qu’on me vouvoie cela me faisait paraît pour plus âgées que je ne fusse. Et je n’étais nullement prête à ce qu’on me considère comme une adulte à part entière.

Et elle me remerciait pour l’avoir mise au courant. Mais cela était normal, c’était logique, du moins pour moi. Même quand j’assimilais l’information, j’avais en tête de venir lui en parler. « Tu devais le savoir. » Je la tutoyais comme je lui avais permis de me tutoyer « Je ne vois pas pourquoi j’aurais de l’être la seule au courant. » Je tournais, la tête soupirait, un bon coup, car toute cette histoire était incroyable. Nous avions plus de famille et en réalité, nous venions de découvrir qu’il nous en restait. Je passais ma main dans mes cheveux. Maintenant qu’on se parlait qu’on se vit cela était encore plus réel, encore plus étrange et je me mis à parer « J’ai vécu jusqu’à présent en me disant que j’étais seule, que je n’avais plus de famille. Alors, même si je ne savais pas vraiment ce qui m’attendait en venant te voir, je devais te le dire. »

Puis toute cette conversation commençait à prendre à un rythme qui donnerait le tournis à n’import qui. Jean commençait à me dire qu’on se ressemblait, ce qui était vrai. On ne pouvait nier qu’on était de la même famille, la même couleur de cheveux, la même couleur des yeux, une autre chose qui était plus qu’étrange, car nous étions simplement cousines. Alors pourquoi autant ressemblance. Mais après elle commençait à poser un tas de questions « Heu… » Et cela ne s’arrêtait pas elle continuait et continuait, me demandant ce que je faisais dans la vie où j’habitais ou j’avais grandi « Je… » Et quand elle m’attrapa la main, j’eus un léger mouvement de recul. Peut-être parce que c’était beaucoup, même si je comprenais tout à fait Jean et son envie de la connaître « Désolée ça fait beaucoup de questions » je soupirais encore une fois, je tapotais mes doigts sur la table et commençais à parler sans répondre à toutes ses questions. « Avant de frapper à la porte, j’ai fait les cent pas. Je ne savais pas si c’était une bonne idée, si tu allais m’ouvrir la porte ou me la fermes.En fait, je ne sais pas ce que je suis venue chercher en venant te voir. Je me suis juste dit que tu devais savoir que des personnes t’ont cherché. » Au fond, je savais ce que je cherchais, sur papier, il était mis que je n’étais pas la seule Grey et j’avais eu envie de la connaître « Mais au fond de moi, j’espérais pouvoir trouver ce qui m’avait manqué toutes ses années. Retrouver une famille. » J’avais envie d’avoir une famille de récupérer un peu de ce qui m’avait été arraché, et Jean voulait que je fasse partie de sa vie. Cela m’avait donc soulagée de savoir cela, mais toutes les questions qu’elle m’avait posées, c’était beaucoup en une minute. Mais après lui avoir dit tout cela, je lui répondais à quelques questions.« J’ai 22 ans et je fais des études en histoire à l’université et j’ai grandi dans un orphelinat. » Je lui souriais, et maintenant, ce fut à son tour de répondre à mes questions. « Et toi ? Tu vis seul ici ? » Je regardais l’appartement « Et qu’est-ce que tu fais ? »
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Mer 19 Oct - 23:48



You are not alone

Rachel & Jean

C’était irréaliste. Et pourtant la personne qui se tenait devant toi te prouvait bien le contraire. Même en l'absence du fameux dossier qui attestait bien de notre lien de parenté je n’aurais eu aucun doute. Il n’y avait qu’à nous regarder. Notre ressemblance était une évidence. Elle était aussi frappante que troublante. On aurait plutôt des demi-soeurs, des soeurs tout court même. Et pourtant ce n’était que ta cousine. Ca ne changeait pas grand chose : vous aviez le même sang et les mêmes gênes. Ce n’était là qu’un heureux hasard dû au jeu de la génétique. C’est sans mal que tu la comprends quand elle t’avoue avoir du mal à y croire. C’est un peu ton cas… mais tu es incapable de te maitriser et c’est un flot de paroles qui franchit tes lèvres. Des paroles ? Des questions plutôt. Tu es en train de lui faire peur. Tu est tellement contente que ton enthousiasme déborde un peu. Un peu trop sûrement pour elle. Rachel, ta cousine, semble toujours un peu bouleversée de la découverte qu’elle a fait plusieurs jours avant toi. Même si tu as un peu de mal à réaliser tu penses immédiatement à la suite. A demain et à tous les jours qui vont suivrent. Tu crains que cette jeune femme ne soit venue te prévenir uniquement par acquit de conscience et ne souhaite pas spécialement partager sa vie avec toi. Et pourtant tu espères tellement le contraire. Elle vient de t’offrir un cadeau tellement merveilleux. Après tout ce qui vient de t’arriver tu ne pouvais pas entendre plus belle chose : Tu as de la famille.

Alors que tes mains attrapent les siennes, elle esquive un mouvement de recul. Le geste est un peu vexant mais tu n’y prêtes pas attention. Pas tout de suite. Elle ne semble pas vouloir te rejetter : tu es simplement trop impatiente pour cette pauvre fille. Tu te redresses légèrement sur ta chaise et respires un bon coup. « Pas de problème. Je me suis laissée un peu emporté je crois. », tu plaisantes. Tu hoches silencieusement la tête aux propos qui suivent. Tu entends dans ses paroles la crainte qui s’est lentement immiscé en toi :  elle ne sait pas quoi faire de cette information. Elle n’est peut être simplement pas prête à pouvoir admettre ton existence… « Merci pour ce que t’as fait. Je suis contente de savoir que je n’ai pas été totalement abandonné.. » même si ça n’a rien changé, tu as envie d’ajouter mais tu restes silencieuse. Ce n’est certainement pas de sa faute. Et encore moins celle de ses défunts parents. Tu ne peux pas vraiment blâmer quelqu’un. Peut-être tes parents, mais ça ne servirait pas à grand chose à présent. Le soulagement arrive quelques secondes plus tard. Tu laisses échapper un petit soupir, rassurée par les mots qu’elle vient de prononcer. Tes yeux pétillent quand elle finit par répondre à quelques unes de tes questions. Tu es contente de savoir ce qu’elle fait dans la vie. Un peu moins quand elle t’annonce avoir grandi dans un orphelinat. Tu aurais préféré qu’elle se trouve une famille d’accueil ou mieux. Si tu avais su plus tôt pour elle tu aurais pu devenir sa tutrice et lui éviter ce calvaire.

Tu commences à hocher la tête en suivant son regard sur la pièce. « J’ai 28 ans. Et oui je vis ici depuis... presque 8 ans. » Tu ne t’étais pas rendue compte que ça faisait autant de temps. Cet appart’ était ton cocon, ton refuge. Il n’était pas spécialement grand mais pour toi c’était largement suffisant. «  Je vis seule oui. J’ai un boulot plutôt prenant. Je bosse en quelque sorte pour le SHIELD comme agent de terrain, donc je ne suis pas souvent chez moi. » C’était pas vraiment un mensonge, mais c’était pas la vérité. C’est vrai, tu n’aimais pas parler de la Garde Rouge. Enfin c’est surtout que tu ne voulais pas déjà lui donner une raison pour t’en vouloir. Ces derniers temps la réputation de ton métier n’avait fait que s'aggraver.. Les gens vous craignaient et vous détestaient. Donc si tu pouvais le lui cacher quelque temps ça t'arrangeais. « L’histoire ? Ca te plaît ? J’étais plutôt branchée science. C’est d’ailleurs de ce côté que j’ai fais mes études. » Tu réponds à son sourire. « Oh et tu habites Hammer Bay ? Tu vas à la fac ici ? » Tu ne peux t’empêcher de rigoler par la suite. Elle va te prendre pour une folle mais la situation te fait rire. « Désolé. J’essaie de ne pas te bombarder de questions... c’est difficile. », tu répliques un sourire coupable sur les lèvres.



Jean : #F19E34

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Lun 28 Nov - 10:38
J’avais eu un mouvement de recul quand elle avait commencé à me poser toutes ses questions et avait posé sa main. Il fallait dire que je n’avais pas l’habitude, que je n’étais pas si ouverte du premier coup. Il m’avait toujours fallu un petit temps pour pouvoir me sentir en confiance, et être à l’aise avec les gens. Mais ici, c’était différent, c’était ma cousine. Ma cousine à moi, qui avait toujours pensé qu’elle était seule, essayant de se composer sa propre famille. Peut-être que je faisais ça parce qu’il me manquait quelque chose depuis des années que j’avais besoin de sentir que je faisais partie d’un tout. Alors savoir qu’une personne était liée par le sang était une idée qui me semblait étrange. Comme s’il n’y avait bien plus. Je la regardais pendant qu’elle me posait ses questions, d’un regard attentif, qui nous différenciait. On avait quelque différence, dans la forme du visage, mais pour le reste la ressemblance était tellement troublante.
Elle s’excusa même de me poser autant de questions ce à quoi je réagissais de manière assez vive.« Non, non, ce n’est pas grave. C’est juste que … c’est tellement bizarre. C’est comme si… Je sais pas vraiment, mais j’ai cette impression qu’il y a bien plus et c’est tellement bizarre. »

C’était étrange de dire cela et tellement bizarre. Elle allait surement me prendre pour une folle, une de ces personnes qui sont a fond dans ces trucs hippies new âge. Mais pas grave, tout ceci était tellement bizarre. « Puis, il y a le fait qu’on se ressemble tellement physiquement parlant. C’est assez impressionnant, car sur papier, nous sommes censés n’être que cousine. Pourtant… » Je m’arrêtais dans mon discours un peu décousu, prenant une grande inspiration. « J’avoue que ça me trouble. » Décidément, je n’étais vraiment pas douée pour ce genre de chose, je me prenais comme un manche. Mais je trouvais ça tellement ahurissant, tellement improbable de me dire que j’avais une famille que je m’y prenais vraiment mal. « Ce n’est donc pas que je ne veux pas te répondre, ni même que je ne veux pas te connaître. Bien au contraire, car j’ai passé ma vie entière à penser que je n’avais aucune famille, faisant de mes amis ma propre famille. » Quand on pense qu’on aurait dû se connaître depuis toujours, quand je pense que nous étions passées par la même chose elle et moi que nous avions toutes deux perdu nos parents et que nous avions pensé que nous étions seules au monde. Maintenant, nous découvrions que nous étions liés, que nous allions devoir apprendre à nous connaître. « Alors, devoir apprendre à connaître une personne que j’aurai dû connaître toute ma vie…C’est étrange. »

Mais cela ne changeait rien, maintenant qu’on savait qu’on était dans la même famille, je voulais la connaître et d’après toutes les questions qu’elle me posait-elle aussi voulaient me connaître. Il était donc grand temps de laisser de côté ma gêne et mon côté un peu timide. Alors je lui répondais un peu plus franchement à ses questions « Je suis à Prenova université, je vis avec deux autres personnes qui sont également dans la même fac. L’histoire a toujours été ce qui me passionne peut-être parce que je ne connais pas vraiment la mienne, donc je comble peut-être cela de cette manière. »Je lui racontais qui j’étais, lui parlant du faite que je faisais mes études en histoire, d’où était venue cette passion pour ce domaine et le pourquoi j’étais arrivée dans cette matière. Je me laissais aller un peu plus, pour ne pas qu’elle se retrouve devant un mur et qu’elle ai cette impression que je ne voulais pas d’elle dans ma vie « Mais en tout cas j’aime savoir ce qui s’est passé il y a des années de cela, pouvoir m’imaginer comment le monde était, l’évolution de l’être humain et aussi de voir que la bêtise humaine n’est pas si récente que ça. »
Puis je revenais sur Jean, parce que bon, je voulais aussi savoir comment on pouvait faire des études scientifiques et se retrouver au shield. Pas que je n’aimais pas ça, mais je devais avouer que cela m’intriguait. Mais au lieu de lui demander ddirectement, je lui demandais quelle branche scientifique elle avait fait ses études, et parler de Gwen pour je ne sais quelle raison.
« Mais, tu as été dans quelle branche scientifique ? J’ai ma meilleure amie qui étudie la biochimie… J’ai jamais compris ces cours. Pour moi, c’est comme une langue étrangère bizarre. » Mais je réussis à me recentrer sur ma question principale qui était de savoir comment elle était tombée au SHIELD après ses études « Si tu as fait tes études dans les sciences comment tu t’es retrouvé agent de terrain au SHIELD ? »

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Mar 27 Déc - 12:40



You are not alone

Rachel & Jean

Que c’était étrange. Et troublant. Tout ceci aurait dû se faire il y a des années. Notre première rencontre je veux dire. Mes parents m’auraient conduit chez elle, on se retrouverait aux réunions de famille et je l’aurais connu depuis toujours. Je n’aurais pas ces milliards de questions qui me trottent à présent dans la tête. C’est injuste. Ça n’aurait jamais dû se passer comme ça. Quelles étaient les chances pour que deux cousines se retrouvent orphelines et obligées d’être placés en orphelinat ? Sérieusement, comment ces choses-là pouvaient être possibles ? Pourquoi n’avais-tu pas été trouvé avant que ses parents ne quittent ce monde. Vous l’auriez affronté à deux. Tu l’aurais protégé, comme une soeur. Votre ressemblance était assez frappante d’ailleurs pour que l’on vous considère comme tel. « C’est vrai qu’on se ressemble beaucoup. La génétique… J’espère que tu n’es pas trop effrayée par ton presque autoportrait en plus vieux. »Tu plaisantes cherchant à alléger la situation. Même si elle est venu chez toi, elle semble complètement déboussolée. Ce qui peut être normal. Plus jeune tu aurais sûrement réagi de la même façon. Aujourd’hui, après toute cette solitude, tu te sens xxxx envers la vie et le cadeau qu’elle vient de t’offrir. Même si c’est un choc tu ne veux pas perdre plus de temps. Tu n’es plus seule et elle non plus. Une famille se serre les coudes, non?

Tu l’écoutes te parler de l’endroit où elle vit - avec deux autres personnes apparemment. La colocation ne t’as jamais vraiment tenté. Puis pour le nombre d’heures que tu passes à ton boulot, tu ne voyais pas vraiment l'utilité d’être une colocataire fantôme pour quelqu’un. Tu es bien mieux seule sans personne pour te demander des comptes sur tes sorties et arrivées tardives, voire nocturnes. Même si l’idée de te mettre en colocation avec Gamora t’avait déjà effleuré l’esprit, tu n’avais jamais poussé cela plus loin. Tu aimais ton indépendance et il était certain que ta meilleure amie devait penser la même chose. Sinon il y a bien longtemps que tu aurais déménagé avec elle. Le raisonnement qu’elle t’expose pour expliquer son intérêt pour l’histoire te semble logique. Évidemment, qui ne voudrait pas connaître sa propre histoire ? Et faute de pouvoir le faire elle s’était tournée ailleurs. Un sourire se dessine sur tes lèvres tandis que tu l’écoutes. Un rire franchit même tes lèvres quand elle parle de bêtise humaine. « Je pense qu’elle a toujours été présente. Après je ne sais pas si l’on peut juger les erreurs que l’homme a faites dans le passé. Elles nous ont apporté un savoir sur les limites du bien et du mal. Même si certaines choses de l’histoire de l’humanité sont.. horribles disons-le clairement. ».

Oula, voilà que tu commences à parler philosophie et du bien et du mal. Ce n’était pas ton intention première.Heureusement pour toi elle s’adresse une nouvelle fois à toi, changer le sujet sur ta personne. « J’étais pas très loin de ta meilleure amie. J’adorais la chimie moléculaire. Naturellement je me suis beaucoup intéressé à la biologie et la physique aussi, mais c’était pas la même chose. » La question qu’elle me pose par la suite me surprend un peu. Dans le sens où jamais personne ne me demande de précision sur la façon dont j’ai atterri au SHIELD. Et maintenant à la garde. Mais ça elle ne le sait pas. « Eh bien à la sortie de l’université je me suis fait embaucher par le SHIELD. Principalement pour mes atouts physiques. Même si je n’allais pas partir dans la branche scientifique du SHIELD, j’ai accepté car c’est pas un poste qu’on refuse. Je pensais pas y rester longtemps et au final j’y suis toujours. C’est grâce à ma meilleure amie que j’ai rencontrée à la Fac et qui avait fait l’armée. Je lui dois beaucoup, principalement de m’avoir forcée à m’entraîner avec elle. » La vie que tu mènes aujourd’hui ne serait pas la même. Certes tout n’était pas rose, loin de là. Mais dans la position dans laquelle tu étais aujourd’hui, c’était un plus pour toi de voir que les gens dans ton genre devaient se méfier de la Garde Rouge. D’ailleurs… les gens comme toi.. Rachel possède les mêmes gênes que toi. Se pourrait-il ? Non. Tu espères que non. Si jamais elle fait preuve de capacités hors normes… d’un coup la panique te traverse. Il est hors de question que quelqu’un la touche. Tes collègues - du moins ceux qui savent - ferment peut-être les yeux sur ta personne mais ça ne sera pas forcément le cas pour toute ta famille. Et bon sang elle ne se résume qu’à la personne en face de toi ! Maintenant que tu venais de la trouvée, tu n’allais laisser personne te la reprendre.

Le problème principal était déjà de savoir si ton semi-reflet avait le même problème que toi : était-elle une émergée ? Il te fallait un moyen pour essayer de discerner dans sa façon de parler, dans son attitude et la lueur de ses yeux si quelques choses clochent. Tu commences donc à formuler tes prochaines phrases, guettant le moindre signal d’alerte : « Mon travail m’a beaucoup aidé, surtout avec les récentes catastrophes qui se sont produites. » Tu scrutes discrètement ses yeux, guette une réaction. « Avec tous ce qui s’est passé c’était l'effervescence. En particulier l'événement de la fête foraine et la chute de la grande roue… » Tu prends sur toi et passes au-dessus ton envie de grimacer à l’évocation du monstre de fer. Tu y arrives mieux maintenant. Tu peux dissimuler ta honte bien plus facilement que tu ne l’aurais cru. Tu l’as fait tomber, causant la mort de tous ces gens… Prenant une petite inspiration, tu poursuis :  « J’espère que tu n’y étais pas. C’était l’enfer ! » Même si la pauvre fille avait assisté à cet événement, elle était présente en face de toi en chair et en os, ce qui te rassure immédiatement. « En plus de toutes les victimes, il faut réussir à gérer les familles endeuillées… et les gens sont en colère. Je suppose que tu as entendu parler de toutes ces histoires… sur l’origine des incidents.



Jean : #F19E34

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Mar 24 Jan - 20:46
Les questions se bousculaient et l’envie de la connaître se faisait ressentir de plus en plus. Si jusqu’alors, j’avais eu du mal à croire que j’avais enfin une famille, qu’en réalité je n’étais pas seule, qu’il y avait une autre personne qui portait le même nom de que moi, partageais mon sang, une part de moi. Ce n’était nullement le cas à présent. Elle était en face de moi, me parlait de sa vie de ce qu’elle avait étudié, une matière dont je n’aurais absolument rien compris. Les sciences n’avaient jamais été mon fort, et ce depuis que j’étais adolescente. Je la regardais me raconter sa vie, me disant en moi-même « C’est ma cousine, ma famille. » Je me perdais dans mes pensées, dans ce monde où j’avais quelqu’un, une personne qui m’avait échappé pendant tant d’années. Je la regardais dans les yeux, ne détachant nullement mon regard du sien.

Cela peut paraître idiot de la regarder ainsi, mais pour moi, c’était comme si un Nouveau Monde s’était ouvert à moi. Je restais encore quelques instants dans mes pensées, m’imaginant ce que nos vies auraient pu être si on s’était connue plutôt, si on avait pu nous réunir quelle vie on aurait eu. Puis, elle me tira de mes pensées me parlant de ce jour de fête foraine. Je n’y avais pas été, pourtant Kitty m’avait demandée, pour y aller, mais j’avais un partiel et donc j’avais pris la décision d’être raisonnable et j’étais resté. « Non, je n’y suis pas allée. » Heureusement, elle n’avait rien eu de grave. « Mais j’ai une de mes colocataires y était.» Heureusement, elle n’avait rien eu. Mais je m’inquiétais de savoir que Jean avait été sur les lieux, et me rendait qu’on que son travail l’impliquait dans des affaires qui me semblait plus que dangereuses.

D’ailleurs, je fronçais un peu les sourcils, non pas que je n’aimais pas qu’elle travaille pour cette organisation. Mais je n’avais juste pas envie de me retrouver encore une fois toute seule, pas maintenant alors qu’elle venait tous juste de rentrer de ma vie. Je voulais tellement qu’elle y reste, qu’on puisse créer ce que nous aurions dû avoir depuis notre naissance.
Alors, oui, je l’avoue, j’avais déjà peur de la perdre et de me retrouver seule. Peur de m’attacher à elle et qu’un jour un m’annonce que plus jamais je ne pourrais la voir.


Mais, ce n’était pas là, la question. Elle me demandait si j’avais entendu parler des événements, ce qui s’était passé… Sur l’origine de l’accident. À dire vrai, je ne savais pas plus de ce que Kitty m’avait dit, ou encore de ce qu’on trouvait dans les journaux. « Oui, j’en ai entendu parler. Mais je ne sais pas plus de ce qu’on raconte dans la presse ni même sur l’origine de cette grande roue qui ne s’est effondrée. » Pas que je ne pose pas des questions, bien sûr que je me demandais comment une grande roue pouvait s’effondrer de cette manière sur autant de personnes. Cela avait surement dû être une tragédie pour certaines personnes perdant leur proche ou faillis les perdre. « Jean…Fais attention. » Et j’allais plonger dans le mélo drame, lui expriment déjà de mes inquiétudes au sujet de son travail. «Je sais que ce genre de travail comporte des risques. Mais, il y a temps de chose que j’aimerais connaître, de toi. » Je la regardais droit dans les yeux, espérant qu’elle ne se méprenne pas sur mes paroles. « C’est peut-être idiot de ma part. Après tout, on vient juste d’apprendre que nous faisions partie de la même famille. Mais … j’aimerais pouvoir en profiter. C’est égoïste, je le sais bien… » Oui, cela était bien égoïste, de demander cela. De lui imposer cela. « Mais fait attention, si te plait. Je veux te connaître.» À ces mots, je posais ma main sur la sienne, toujours mon regard dans le sien, un regard qui ressemblait tellement au mien.
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Jeu 26 Jan - 23:06



You are not alone

Rachel & Jean

Tu étais heureuse d’en apprendre davantage sur elle et contentes de lui raconter ton parcours. Ce n’était pas grand-chose et même si tu préfères taire ton appartenance à la Garde Rouge pour le moment, tu es contente de pouvoir discuter avec elle. Commencer à apprendre à vous connaître, à briser la glace et rendre cette situation un peu moins bizarre qu’elle ne l’est actuellement. Tu évoques rapidement ta meilleure amie et tes pensées dévient sur ton vrai métier et ce que ça implique pour toi et les émergées. Tu paniques à la pensée qu’elle en soit une elle aussi et à l’idée de l’imaginer enfermé. Même si tu viens de la rencontrer, tu commences déjà à vouloir la défendre farouchement : elle est ton unique famille. Tu as la vague impression de te transformer en lionne qui cherche à défendre ses petits mais tu ne laisseras jamais personne - vraiment personne - lever la main sur elle. Rapidement tu poses le sujet de la fête foraine sur la table et elle te rassure en te disant qu’elle n’y était pas. Voilà une chose de sûre : elle n’a pas vu ces gens hors normes - toi incluse - en pleine démonstration de leurs forces. Cela l'éloigne déjà d’une potentielle rafle.

Elle ne semble pas être au courant de plus. Du moins c’est ce qu’elle te dit. Est-ce que tu devrais la croire ? Pourquoi te mentirait-elle ? Ses prochains mots te coupent net dans tes réflexions. Tu restes figée et l’écoute attentivement. Tu sens ton coeur se gonfler dans ta poitrine. Tu es émue, contente de ce qu’elle vient de dire. De voir qu’elle se soucie un tant soit peu de ta personne te réconforte et te donne d’avantage envie de la connaître. Sa main se pose sur la tienne et son regard croise le mien. Je souris tendrement à son geste. « Ce n’est pas égoïste du tout… Je veux te connaître aussi Rachel. » Tu viens poser ta deuxième sur la sienne et te penche légèrement en avant : « Je sais pas si c’est la meilleure chose à te dire mais… Oui mon métier comporte des risques. Mais tu ne dois pas t’inquiéter de ça. » Tu ne voulais pas la voir se faire un sang d’encre pour toi. Tu pouvais aussi quitter la garde… Cette option t’avait forcément effleuré l’esprit sachant ce que tu étais. « Il y a des risques dans la vie de tous les jours. Qui aurait cru se retrouver à l’hôpital pendant des semaines pour avoir eu envie d’aller manger une glace ? Personne et surtout pas moi, Rachel. J’étais là-bas, mais pas en tant qu’agent du Shield. Et c’est en simple civile que j’ai finie, moi aussi… à l’hôpital. » Tu t’éloignes encore plus des paroles réconfortantes que tu pensais lui donner.

Seulement s’il y a bien une chose que tu sais, c’est que tu ne laisseras jamais personne se mettre entre elle et toi. « Je vais être honnête avec toi… J’ai vraiment fini dans un sale état. Et je crois, au fond de moi que si je suis bel et bien là aujourd’hui, ce n’est pas totalement le fruit du hasard. » Tu attrapes ses deux mains posées sur la table et la fixes dans les yeux. « On devait se retrouver. J’en suis persuadée aujourd’hui. Et je serais toujours là pour toi. » Tu souris et laisse même un petit rire franchir tes lèvres. « Je sais que c’est compliqué, qu’on est presque comme des inconnus, avec comme seule certitude de se ressembler comme deux gouttes d’eau… mais sache que si tu as besoin de quoi que ce soit, à n’importe quelle heure et concernant n’importe quoi... Je serais là pour toi. » Après tout, elle était ta famille et c’était une réaction normale, non? Même dans la pire des situations tu accourais pour elle. Tu viendrais l’aider du mieux que tu pourras. Car tu savais que si tu n’étais pas morte là-bas, c’est parce que tu avais encore des choses à accomplir dans ta vie et elle en fait partie à présent. Un appel se fait sentir au niveau de ton estomac et tu lui lâches les mains pour te plier un peu. « J’ai une petite faim, ça te dirait de manger là ? On pourrait commander un truc et se regarder un film. Ca te dit ? »



Jean : #F19E34

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