Not you. Not here. Not now.

Carol & WadeNot you. Not here. Not now.C'est encore une parfaite journée à Genosha, Pronvince de Prenova, pour l'inspecteur Danvers. Rien ne pourrait aller mieux sauf si le Paradis lui-même décidait de tomber sur Terre. Carol file au bureau comme d'habitude derrière le guidon de sa moto lorsqu'un appel résonne dans son casque. Elle décroche le sans-fil et répond :

« Danvers... Chef ? Oui... Ok... Je fonce, terminé. »

Soudainement la belle change de trajet et fonce vers le centre ville en direction des industries Stark. Il y a eu un incident et des victimes semblent être à déplorer. On appelle les forces de l'ordre pour sécuriser la zone et elle n'a pas vraiment plus de détails. Miss Danvers file entre les véhicules qui semblent presque à l'arrêt tant sa vitesse est grande. Ce sentiment de vitesse lui est terriblement familier d'ailleurs. Cette impression de dépasser les autres avec grâce et légèreté. Ce sentiment l'embrasse et fait battre son cœur à tout rompre. Elle ne va pas se sentir mal, sinon qu'au contraire elle s'en trouve renforcée. Mais elle revient à elle lorsque les lieux se dessinent au bout de la rue.

Quelques minutes plus tard Carol a stoppé sa moto et s'est empressée de récupérer toutes les informations que l'on a pu collecter jusqu'à lors. Et le constat est plutôt maigre jusqu'ici. Les paramédics sont là pour récupérer les corps et prendre soin de ceux qui ont survécu à ce qui semble être une explosion. L'origine est encore inconnue mais notre agent des forces de l'ordre a ce vilain pressentiment qui lui tiraille les tripes. * C'est encore un coup de ces dégénérés... Encore un malade qui s'est cru découvrir des « pouvoirs » et qui a fait exploser tout un bâtiment pour montrer au monde comme il est puissant... * Pense-t-elle en son for intérieur. Elle est comme ça la miss. Elle fait confiance à ses instincts et ils lui ont rarement donné l'occasion de se tromper encore.
L'agent Atkins l'interpelle pour la tirer de ses réflexions intérieurs. Il tient à lui montrer quelque chose. Une marque. Ouais, une marque sur un des corps retrouvés, sûrement expulsé par la force de l'explosion. Mais cette marque n'est pas ordinaire. Elle semble incrustée dans la peau de la personne comme une sorte de scarification tribale ou un truc du genre... C'est un expert en ethnologie qui leur faudrait à ce niveau. Mais elle ne se décompose pas, ne se laisse pas décontenancer et demande à ce qu'une photo de la trace soit envoyée immédiatement au poste pour analyse approfondie. Puis elle termine son tour d'inspection en posant quelques questions ça et là à des gens qui semblaient plus impactés que d'autres par cet événement funeste.

Carol est avisée via un sms qu'une unité de renfort se dirige vers les lieux. Un inspecteur prometteur et plutôt connu à la Capitale. Elle connaît bien un flic à la Capitale et elle croise les doigts pour que ce ne soit pas celui auquel elle pense qui ait été envoyé pour l'aider à résoudre ce mystère. Il paraîtrait que le même genre d'attaque ce soit produit là-bas, alors il viendrait pour assister l'enquête et observer les similitudes.

Quelques minutes plus tard un véhicule s'arrête. Un modèle sport à l'écoute du moteur. * Encore un qui cherche à compenser ce qu'il a dans le falzar... * Se dit-elle en grimaçant. Et son regard porte enfin en direction de la foule qui s'écarte. L'homme qui approche est effectivement celui qu'elle n'espérait pas voir ici et c'est avec une mine austère -comme d'habitude à vrai dire- qu'elle l'accueil en lui tendant tout de même la main.© 2981 12289 0

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De chouettes retrouvailles entre inspecteurs Encore et toujours le quotidien. Pourquoi la situation semble empirer ces derniers temps ? Il semble y avoir des attentats encore plus souvent qu'avant et des problèmes avec la garde rouge au moins une fois par semaine. Et je me sens un peu manipulé, on enquête sans rien savoir, on trouve le sale type et puis la garde rouge débarque, dit que c'est pour la sécurité du territoire ou dieu sait quelle connerie et zou, nous on dégage...Il y a eu encore un attentat à Hammer Bay. On a encore été envoyé là-bas. Et ce matin en arrivant au poste, on me dit que je dois repartir immédiatement pour Prenova. Ils ont eu le même genre d'attaques et comme on m'a collé sur l'enquête chez nous, je vais aider là-bas. Super. La route est assez longue, je ne roule pas spécialement vite, je n'ai pas envie d'y aller. Alors je prends du temps, autant que je peux. Mais malheureusement, je finis par arriver sur les lieux. Chez Stark. On va bien se marrer si il est là...

Je soupire avant de descendre de voiture. Pourquoi y a autant de monde ? Pourquoi ce genre de drames attire-t-il autant les curieux ? Franchement, ça c'est bizarre. Je traverse cette foule de petits malins, que les bleus vont interroger tiens, ça leur fera les pieds. Et je vois la personne que je vais aider dans cette enquête. N'y croyant pas vraiment, je regarde par-dessus mes lunettes de soleil pour être sûr. Mais oui c'est bien elle. Un grand sourire éclair mon visage jusque là assez grognon. Je suis particulièrement ravie de revoir cette charmante Carol, elle est exquise et très jolie. Et elle me résiste alors, ça me donne toujours envie de récidiver quand on me résiste. Bon, à force j'ai compris qu'elle ne cèdera jamais mais ça reste amusant de l'embêter avec ça. Elle n'a pas encore compris que c'était juste pour rire maintenant. Peut-être que je devrais lui dire quand même. Naaaan, c'est beaucoup plus drôle comme ça !

Je vais d'un pas assuré jusqu'à elle, enlevant mes lunettes de soleil pour la regarder en détails. " Et comment va la charmante inspecteur Danvers en cette belle matinée hein ? Encore besoin de moi pour résoudre des problèmes ? " Je force peut-être un peu, je me moque, j'aime bien, elle va prendre la mouche en plus. Elle fait déjà la gueule, rien qu'en me voyant arriver, elle faisait déjà une tête de six pieds de long. Elle est adorable quand elle fait la tête, comment on peut résister hein ? Bon, on résiste dès qu'elle ouvre la bouffe pour balancer une pique mais bon, elle reste adorable. " Alors on a quoi ici ? Encore un type qui s'est fait sauter pour une revendication quelconque ou il a juste posé une charge et s'est tiré ? Je préfèrerais le premier, on aurait pas à le trouver au moins. "

Carol & WadeNot you. Not here. Not now.Et voilà qu'il arrive et qui d'office la reluque. Ouais croyez pas qu'elle a pas vu ses yeux traîner sur son corps juste à l'instant. Carol lui tend la main mais il ne semble pas s'y intéresser. Alors sans pour autant se vexer, elle fait mine de rien et laisse son bras retomber le long de son flanc. * Quel gougeât. * Cela renforce son idée déjà bien ancrée dans son esprit. Wilson se pointe plein d'assurance et limite en territoire conquis. Il n'est pourtant pas dans sa juridiction et ce n'est clairement pas elle qui l'a fait appeler pour lui porter assistance. Non. C'est en fait parce que le criminel pourrait bien venir de la Capitale qu'il est ici.

« Je n'ai jamais demandé ton aide, si c'est ce que tu veux savoir Wilson... » Dit-elle lui passant devant pour le guider sur les lieux les plus intriguant.

Il demande lui-même si le coupable ne serait pas parmi les décombres ou alors en petits morceaux éparpillés. Ce qui est somme toute probable, mais plutôt incohérent en fonction de son mode opératoire. Elle reprend alors avec un air blasé dans la voix :

« Nous soupçonnons que ce soit le même gars ou groupe qui a déjà sévi dans ton district. Alors il est fort peu probable que le type ce soit bêtement fait péter la tronche au bout de son troisième, quatrième coup ? Tu penses pas... ? »

Elle se gratte la joue et s’accroupit proche d'une trace blanche au sol dessinant un cadavre déplacé depuis. Si on observe la position du corps par rapport au point central du souffle, on voit que quelque chose ne coïncide pas dans le truc. Et elle encore une fois ses tripes qui la chatouillent lui indiquant que le type responsable n'est forcément pas mort. Et qui sait... Il est peut-être dans la foule en train de se marrer. Après tout...

« Ne dit-on pas que le criminel revient toujours sur les lieux de son crime... ? chuchote-t-elle à Wade non loin sans savoir s'il l'avait entendu. Puis en se retournant vers les gens amassés derrière les barrières elle reprend en lui disant plus fort : Wilson, tu ne penses pas que ce malade pourrait être en train de nous observer maintenant ? Combien de fois ça t'est arrivé de courser un malade qui en fait se marrait en te regardant depuis les badauds ? »

L'inspecteur se relève en fronçant les sourcils et en scrutant les gens autour. Peut-être que l'un d'entre eux allait prendre la tangente, signe qu'il se sentait forcément coupable.© 2981 12289 0

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De chouettes retrouvailles entre inspecteurs Drôle de fille. Peu importe, on n'est pas là uniquement pour se retrouver et discuter, ça non. Je retiens un soupire, je m'ennuis à nouveau mais il vaudrait mieux éviter de lui montrer. Elle évite de me répondre quand je demande si elle va bien et me rembarre directement à propos de mon aide providentielle. Elle précise des choses que je sais déjà, jamais elle ne m'appellerait d'elle-même, elle me déteste trop pour ça...Quel dommage vraiment. Il est temps de voir un peu la scène, la disposition des corps, je suppose que les pompiers et le labo pourront bientôt dire de quoi était composée la bombe. Ou alors, ils ne pourront pas, comme dans les autres affaires...Au moins, en sachant ça, on sera fixé sur les ressemblances entre nos crimes. Si aucune trace n'est trouvée, c'est surement le même gars. Si il y des traces d'accélérateur ou de combustibles, il y a des chances pour que ce soit quelqu'un d'autre qui l'imite. Allez savoir avec ces types...

" Je sais, je sais...Tu veux vraiment pas me laisser l'espoir de pouvoir rentrer chez moi hein ? T'es pas sympa tu sais...Est-ce que y'a eu une revendication ? Quelque chose qui explique pourquoi ça a sauté chez Stark ? " Les autres scènes de crimes n'étaient pas liées à Stark, c'était juste des lieux publiques. Des lieux publiques pour faire un maximum de victimes. Pourquoi ce genre de terroristes fait ça hein ? Surtout sans rien revendiquer, il n'y a rien pour l'instant. Alors c'est quoi ? Je me pose sérieusement la question. Elle aussi je suppose. Mais c'est une autre question que j'entends cela dit, murmurée vaguement. Elle n'a pas tord. Je l'imite, regardant les gens qui se sont amassés et que certains jeunes policiers commencent déjà à interroger...

Est-ce qu'il est vraiment là quelque part ? " Les incendiaires font ça, pour regarder leur cibler brûler, voir la souffrance dans les yeux des gens dont la vie part en fumée. Mais les terroristes...Tu crois vraiment qu'ils restent pour regarder ? Il n'y a plus rien à voir ici, les curieux veulent savoir ce qui se passe. " Je m'attarde un peu sur la disposition des traces blanches marquants l'emplacement des corps, délaissant totalement les curieux amassés. Il y a quelque chose qui cloche, un peu comme sur les autres scènes, sauf que je ne sais pas dire quoi. Comme si certains corps n'avaient pas été victimes de la même manière du souffle. Ou plutôt comme si le souffle n'avait pas été régulier. Quelque chose l'a gêné ? Je ne comprends pas...

" Pourquoi il est là lui ?" Je lui dis en pointant la silhouette blanche à côté de laquelle on se trouve. " Ce n'est pas normal, il devrait être plus loin si le centre de l'explosion était là où on pense. Pourquoi il est pas plus loin hein ? Y'a rien qui a pu gêner l'explosion et je ne crois pas qu'il soit plus lourd que les autres hein ?" Aucun de nous deux n'est un expert en attentat ou en pose de bombes, je ne suis pas très bon en étude comportementale, mais j'ai découvert depuis quelques temps que je sais penser comme les tueurs. Et celui-là, je ne le comprends pas. Vraiment pas...