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[NSFW] Through shattered glass | Max
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Morgan Reed

Morgan Reed
Dieu
More about you : [NSFW] Through shattered glass | Max Giphy
Ceos, Eosphoros, Hesperos

[NSFW] Through shattered glass | Max Bzpe
Codename : Tenebris
Pouvoirs : Changement de forme et de plan. Télépathie et emprise. Hallucinations et cauchemars. Création de matière spectrale et contrôle des ténèbres.

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Emergence :
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Maitrise :
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Messages : 567
DCs : Amaury, Ryan, Hailey, Moran, Eames, Nathan, Terrence, Lena, Eden, Karsten & Adrian
Pseudo : Holmesienne

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Jeu 27 Avr - 18:16



Through shattered glass

We can get a little crazy just for fun



Le silence oppressant dans les couloirs du bunker se brisait alors que mes pas foulaient le sol bétonné. L'écho se répercutant aux murs, étouffé par la texture abrupte et grisée. Mon souffle s'échappant d'entre mes lèvres s'envolait autour de moi, alors que j'avançais vers les cellules. Les mains enfoncées dans les poches, je laissais la pulpe de mes doigts jouer avec mon briquet et mon paquet de clopes, tandis que mes lèvres tremblaient de part le manque, quémandeuses de ce poison addictif. Je passais doucement ma langue sur la peau fine pour les humidifier avant de les faire glisser sous l'émail laiteux. Un soupir franchissait la barrière, caressant le derme à nu, alors que j'arrivais devant une porte métallique. La texture glacée faisait frissonner ma paume alors que j'apposais ma main sur la porte, glissant les clefs dans la fente. La présence d'une autre personne attira silencieusement mon attention alors qu'elle me faisait un signe approbateur avant de s'engouffrer dans la pièce adjacente. J'hochais la tête sans accorder plus de temps à la scientifique qui rejoignait ses compères. Encore une surveillance exagérée, mais je n'avais pas le choix. C'était la contrepartie à toute la violence qui allait suivre. Avec un soupir, je levais les yeux au ciel, faisant craquer les os de ma nuque tout en bougeant la tête. Je laissais mon corps se détendre avant le prochain spectacle. Mon menton tomba sur le haut de mon torse, tandis qu'un sourire carnassier étirait mes lèvres l'espace d'une seconde. Je pouvais sentir la sensation grisante, l'appréhension au fond de moi, mon regard s'assombrissant de plus en plus. Les ténèbres de mon esprit emplissant totalement mes iris, je donnais une légère impulsion sur la porte. Un grincement désagréable fendit l'espace de la cellule, me faisant presque grimacer. J'inspirais longuement avant de m'engouffrer à l'intérieur de la cavité rocheuse. Refermant la porte derrière moi, la fatalité sembla résonner à mes oreilles, caressant mes tympans. La cellule embaumait d'une senteur sordide, la peur filtrait au travers du béton, le désespoir glissant sur les moindres parcelles. Je fronçais les sourcils et plissait les paupières tout en m'approchant des barreaux. Déverrouillant sa cellule, j'observais le prisonnier attentivement. Le regard inquisiteur, je le scrutais alors. Ses poignets rougis par l'étreinte destructrice des chaînes qui l'encerclaient. Son corps sali par la cellule délabrée. Les bleus qui ornaient sa peau autrefois laiteuse. Ses vêtements crasseux. Il avait croupi ici depuis plusieurs jours déjà, et son état n'allait certainement pas s'arranger d'ici peu. Je pouvais le constater aisément, au vu de la fatigue qui ornait ses traits, cachée derrière les sillons asséchés de larmes.

Je me détournais un moment de la scène, posant mon regard sur l'établis. Quelques affaires traînaient dessus, sûrement les siennes. Éparpillées parmi les sacoches et outils rouillés siégeant sur le bois depuis bien longtemps rongé par le temps. Je m'approchais de la table lentement, balançant les clefs sur le bordel, tandis que mes doigts cessait de jouer avec mon briquet pour se poser sur le cuir à moitié effrité d'un kit entrouvert. Un bruit sourd résonna au sein de la pièce, alors que j'ouvrais entièrement la sacoche. De la poussière s'envola lentement dans les airs, virevoltant doucement avant de se laisser emporter par la chute inexorable. Glissant sur l'air en tournoyant pour finir par s'écraser brutalement au sol. Le silence retomba autour de moi, tandis que mon regard brillant couvait les outils d'une fascination extrême. Du bout des doigts, j'attrapais l'un des bout de métal, alors que mon souffle caressait la texture, un voile de buée se couchant sur l'outil. Un cliquetis résonna abruptement, brisant le silence confortable qui s'était installé précédemment. Me tirant de ma transe, je me retournais pour poser mon regard sur le gamin qui tentait visiblement de se réveiller. Enserrant l'outil dans ma paume, je le glissais dans ma poche avant d'agripper le tabouret bancal se trouvant en dessous de l'établis. Le soulevant tel un sac à patates, sans difficultés sur quelques mètres, je le reposais sans ménagement avant de m'installer. Croisant les bras contre mon torse, les genoux pliés, je laissais mon regard noir se porter sur lui, analysant ses mimiques et ses traits tirés. S'il était déjà apeuré dès son réveil, il n'allait clairement pas savourer la suite. Comme si j'en avais quelque chose à foutre. Je ricanais doucement, m'imprégnant de l'impatience qui brûlait dans mes veines. Le sourire carnassier craqué sur mon visage était un assez bon précurseur des horreurs qui allaient se dérouler au sein du bunker. Les marques resteraient gravées à même le derme, ancrées dans les esprits. L'éclat brisé des âmes, tel des morceaux de verre incrustés au travers de la peau. Personne n'en sortirait indemne.

« T'arrives à cracher jusque là, enfoiré? Je lui susurrais froidement, serrant les dents, le souvenir de son mépris imprimé dans mon esprit. Tu recommences et j'te plante sans préavis. Ce sera tant pis pour toi, Émergé. Je me redressais légèrement, tendant les muscles de mon dos. T'es pas là en visite, alors tu vas pas jouer à qui a le plus de couilles. Ton p'tit nom, je m'en fiche complètement, t'es qu'un numéro sur un dossier, et des chiffres sur les moniteurs. »

Ma voix rauque transperçait les airs, cinglante, frappante, méprisante. Elle piquait tel les crocs aiguisés d'une bête. Langue empoisonnée, le venin du serpent glissant sur le muscle humide. Les griffes acérées prêtes à s'enfoncer dans la chair, mes ongles griffant mes paumes alors que je me relevais. Remontant les manches de ma chemise, je m'approchais lentement de lui. Arrivé à son niveau, je baissais mon visage vers son corps brisé, les os de mes mains craquant sous ma poigne robuste. Le crépitement s'insinua en moi, chatouillant mes tympans, faisant crisser le plus jeune.

« Maintenant que les règles sont établies, on va s'occuper un peu, toi et moi. J'te préviens, serre les dents parce que ça va faire mal. »

Et sur ça, le coup de poing partit tout seul, les phalanges blanchies cognant contre sa mâchoire fébrile. Les ongles enfouis dans mes paumes me faisaient presque saigner alors que mes articulations me tiraillaient. Le coup se répercutait en moi, je le sentais vibrer dans mes os, dévalant le long de mon bras jusqu'à mon épaule. Un craquement sonore s'éleva dans les airs, l'écho de la douleur se répercutant sur les murs. L'adrénaline pulsait dans mes veines, cognant à mes tempes. Le tonnerre grondait, telle une colère sourde qui allait s'abattre, en dardant les éclairs du courroux sur lui. Le tonnerre dans l'âme, la colère dans les tripes, et les éclairs dans le regard, je n'étais plus que son bourreau, son tortionnaire. Mué par cette force destructrice qui dévastait tout sur son passage, brisant ses espoirs et ses rêves en un millier de morceaux. Débris de miroir, tessons fragiles et tangibles de son être fissuré, à la dérive, au plein cœur de la folie.


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Ven 12 Mai - 22:16
Through shattered glass

The psycho
&
The Lab Rat


Max a mal partout. Il sait pas comment il s'est endormi exactement mais, clairement, c'est pas aussi confortable que son lit. Sur le coup, il ne comprend pas et il a bien de la chance. Il s’attend à se retrouver devant son pc ou sur sa chaise de classe, ce qui expliquerait le peu de confort ambiant. Au pire il aura un sale torticolis pour le restant de la journée, ce qui est déjà cher payé pour une petite sieste de rien du tout. Ca l'empêcherai pourtant surement d'aller faire du skate ou du surf avec Casey mais pas de se mater une série avec Norah ou encore de se bâfrer de gâteaux avec Spencer. La vie du quatuor en somme. Simple, facile et si belle. Sauf que les douleurs qui lui parcourent le corps ne ressemblent en rien à une simple sieste passée sur une chaise. Sa Jambe lui fait mal, ses poignets aussi et tout le reste avec. Il grogne alors que ses yeux s'ouvrent difficilement et se referment presqu’aussitôt. Tout lui revient peu à peu mais il n'arrive pas à remettre les choses en place. Une salle d'un blanc immaculé. Un coup asséné avec violence qui le met directement ko. Norah qui arrive au café et son sourire sur son visage. Une femme, dont le masque de chirurgien cache le visage, le regarde de haut. Le corps de cette fille qui se vide de son sang devant lui. Les explosions qui détonent tout autour de lui. Les lèvres de Norah sur sa peau. Les aiguilles qui injectent il ne sait pas quoi dans ses veines. Les gars qui le traînent ici pour l'attacher avec des chaînes qui lui pèsent sur le corps. Une part de gâteau au chocolat qui lui fait de l'œil. Norah qui le regarde avec un air apeuré. Ce type qui le menace. Sa colère qui rugit. Norah qui meurt dans ses bras. Sa tristesse infinie.

Max a la respiration lourde et difficile mais il ouvre finalement les yeux, après plusieurs tentatives infructueuses. Il est définitivement réveillé par le bruit de ce tabouret qu'un type place devant lui dans un claquement sonore. Lorsqu'il relève les yeux, il le voit et le reconnaît instantanément. Comment oublier ce grand brun antipathique, fou, psychopathe et tout bonnement effrayant ? Après tout, il s'est badigeonné le visage du sang encore chaud d'une innocente et ce juste devant ses yeux. Un énorme malade. Le pire de tous, tout du moins c’est ce que croit l’adolescent. Et dans le même registre, c'est le pire de tous les réveils que le jeune homme vient de faire. Ça a le mérite d'être totalement radical. Là, il ne dort plus. La peur vient lui titiller le ventre et elle s'amplifie quand le type s'adresse à lui. « T'arrives à cracher jusque là, enfoiré? Tu recommences et j'te plante sans préavis. Ce sera tant pis pour toi, Émergé. » Max essaie de se relever dans le but de fuir, loin, le plus loin possible. Si il va assez vite, il pourra peut-être atteindre la porte avant le type et alors il pourra trouver un lieu sûr. Mais il est retenu par des chaînes qu'il avait trop vite oubliées. Elles le retiennent sur place avec violence réduisant à néant la grande impulsion qu’il a prise pour se carapater rapidement. La panique le gagne définitivement alors qu'il baisse la tête pour constater de ses yeux vus ces entraves qui le retiennent. Il comprend qu'il est tout bonnement pris au piège. Le jeune homme regarde le gars en face de lui et on peut voir dans son regard qu'il a la peur de sa vie. Max est à peu près sûr qu'il ne lui veut pas du bien. Non seulement ce type est le diable incarné mais en plus l’adolescent lui a craché dessus dans un excès de colère et, ça, ils s'en souviennent tous les deux. Max sait qu'il doit partir et ce rapidement. Il se débat de plus belle, quitte à sentir le métal de ces chaînes lui écorcher la peau. Le gars en face de lui, lui, continue, imperturbable. « T'es pas là en visite, alors tu vas pas jouer à qui a le plus de couilles. Ton p'tit nom, je m'en fiche complètement, t'es qu'un numéro sur un dossier, et des chiffres sur les moniteurs. » Il ne comprend pas ce dont parle ce type. Il ne comprend rien à ce qu'il se passe depuis la prise d’otage. Max ne sait même pas ce qu'il fait ici, ni même ce qu'ils lui veulent. Ils lui ont fait passer toutes sortes de tests, ils lui ont fait des prélèvements tous plus douloureux les uns que les autres, et Max n'a pas la moindre foutue idée du pourquoi du comment. Il n'est qu'un numéro sur un dossier. Il n'est que des chiffres sur les moniteurs. Mais pourquoi ? Il ne comprend rien. Il se calme presque, trop perdu par ce que vient de dire le psychopathe de service. « Quoi ? » Il ne comprend rien.

Ce qu'il comprend très bien c'est que, malgré ses efforts, il n'arrive pas à se défaire de ses chaînes. Max arrête donc de s'agiter pour se focaliser sur le gars en face de lui, gars qui semble ne pas vouloir en rester là avec lui. La respiration de Max se fait plus rapide alors qu'il le regarde se relever. Il aurait de loin préféré qu'il reste assis bien gentiment sur son tabouret le type parce que là, ça lui dit vraiment rien de bon et la panique le prend maintenant carrément aux tripes. La peur se fait de plus en plus grande tandis que le type se rapproche de lui. Il le sent pas là, il le sent pas du tout. « Maintenant que les règles sont établies, on va s'occuper un peu, toi et moi. J'te préviens, serre les dents parce que ça va faire mal. » Il lui assène un coup en plein dans la mâchoire et la tête de Max pivote de plusieurs degrés sous la force du coup. Une douleur aiguë lui parcourt la mâchoire et elle laisse rapidement place à une autre variante d'elle-même, plus latente. Il sent le goût du sang dans sa bouche. Il a putain de mal et ça lui fait presqu’oublier sa peur sur le coup. Pourquoi on le frappe carrément là ? Non, décidément, il ne comprend rien. Le monde a dû devenir fou. « Putain mais vous voulez quoi !? » Un filet de sang s’échappe de sa bouche et Max est obligé de cracher par terre l'excès d'hémoglobine. Il se tourne alors vers ce type qui semble le frapper pour le plaisir, tout du moins il lui semble. « Je suis qu'un lycéen moi ! Je vous ferais rien ! » Et c'est vrai. Il est inoffensif et ne risque pas de faire grand-chose à ces types. Fort de cette idée, il tente de le convaincre en lui assénant un peu de bon sens et de logique. « Laissez-moi partir, Je vous jure que je dirais rien ! Je serais une tombe, je raconterai rien mais s'il vous plaît juste laissez-moi partir. » Il dit ça rapidement sur des airs de suppliques et il le pense réellement. Lui, tout ce qu'il veut, c'est rentrer chez lui et c'est vrai qu'il pouvait se la fermer quand il voulait et ça serait le cas. Il n'avait vraiment pas envie de les énerver plus que ça en les balançant aux autorités une fois libéré. Il tient à ses fesses lui.


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Ven 26 Mai - 13:46



Through shattered glass

This is just my way of unleashing the spark of black


Le coup se répercutait sur sa mâchoire, percutant la peau froide et rosée, rencontre brutale qui me faisait picoter les phalanges. Le tiraillement dans ma main m'électrisait, une ligne de frisson me parcourant le bras jusqu'à l'épaule, au point de me faire fermer les yeux sous la sensation. Mais ce n'était rien comparé au visage de l'autre gamin, le recul de sa tête qui pivotait sous l'assaut de mon poing. Je penchais la tête d'un côté, admirant le travail. Mes iris brillaient alors que je m'intéressais à la peau fragile sur laquelle je venais d'abattre ma marque. La fibre, le derme tendu et rougi qui allait enfler et bientôt prendre une couleur bleue, voire violette. Cela me fascinait et c'était indéniable, rien que le regard que je lançais en disait long. Les pensées qui fusaient dans mon esprit me faisaient sourire narquoisement et je sentais l'adrénaline pulser dans mes veines, le sang cognant contre mes tempes. Le gamin se tourna enfin vers moi, alors que je le laissais reprendre ses esprits, et sa voix résonna en un écho imperturbable. Je ricanais à la suite de sa question, totalement stupide et inutile. Ce qui retenait mon attention cependant, ce fût le liquide carmin qui coulait sur son menton, glissant hors de sa bouche et dévalant les courbes de ses lèvres. La fine ligne cramoisie qui captait mon regard, faisant pétiller mes iris. Je me rapprochais subrepticement, pas trop non plus, et contemplais ce liquide rougeâtre qui m'appelait. Ma respiration se bloqua dans ma gorge, brûlant mes poumons alors que je me perdais dans l'abyme abrupte de ce filet glissant en cascade sur sa peau laiteuse, avant qu'il ne crache le sang par terre. Sa voix me tira de mes pensées et j'esquissais un sourire narquois en croisant les bras sur mon torse, reniflant dédaigneusement. Je pouvais sentir qu'il avait peur, mais qu'il la cachait sous sa douleur. Ça arrivait souvent lors des interrogatoires. Mais la peur finissait par toujours refaire surface, cognant tel un marteau sur l'enclume de la réalité. Brisant l'espoir de s'en sortir, et faisant éclater les barrières. Les défenses s'effritaient pour ne révéler que le plus sombre des esprits, la plus noire des âmes. Tout finirait par s'écrouler.

« Putain mais vous voulez quoi !? Je suis qu'un lycéen moi ! Je vous ferai rien !
_ T'es pas trop en mesure de faire quoique ce soit là, gamin, ricanais-je.
_ Laissez-moi partir, je vous jure que je ne dirai rien ! Je serais une tombe, je raconterai rien mais s'il vous plaît juste laissez-moi partir. »

Je me reculais alors brusquement, mon dos rencontrant la barrière en métal qui lui servait de pseudo prison. Un raclement métallique se fit alors entendre, et résonna bruyamment autour de nous. Je me laissais m'avachir légèrement, le dos un peu voûté, alors qu'un de mes pied cogna de nouveau contre les barrières. Les bras toujours croisés, les sourcils froncés, je lui lançais un regard amusé. Mes iris pétillaient toujours alors que je détournais la tête et qu'un ricanement glissait sur mes lèvres. Il était vraiment perché pour demander cela. Il avait jamais vu de films policiers ou autre, pour savoir que c'était inutile ce genre de propos ? A quoi bon le faire sortir, ça n'allait aucunement dans notre sens. Il a jamais dû se trouver du côté des vilains pour oser demander la liberté. Il aurait su que c'était peine perdue. Mais, je pouvais toujours me jouer de lui et le manipuler, lui faire croire qu'il sortirait s'il faisait quelque chose pour moi. L'offre était tentante, alléchante, si bien que je passais ma langue sur mes lèvres avant de la faire claquer contre mon palais. L'écho retentissais avant de finir par s'étouffer par l'opacité de l'atmosphère alentours. Nan, c'était bien plus amusant de le battre, de le frapper jusqu'à ce qu'il craque. Ainsi seulement on aurait ce qu'on voulait. Et je devais avouer que je n'avais pas à me plaindre. Tant que mes poings s'abattaient sur lui, je n'avais pas vraiment à subir ses suppliques désespérées pour le faire sortir. Je lui lançais un regard neutre, plissant les paupières alors que mes lèvres étaient légèrement entrouvertes. Il se croit où le gosse ? T'es au QG d'Hydra du con, pas devant le proviseur de ton lycée de mes couilles. Je le voyais gesticuler pour se défaire de ses liens, et ça me faisait doucement rire. De voir qu'il martyrisait sa chair, au point de la faire saigner, de se l'érafler pour pouvoir s'échapper. Ridicule. Je me redressais alors, m'approchant rapidement et m'abaissant vers lui. Je pouvais encore voir les traces de sang qui séchaient, formant des croûtes près de sa bouche. Même sur un gamin, le sang pouvait rendre la personne plus intéressante. Je laissais mon regard glisser ça et là, pinçant les lèvres alors que j'arrivais au niveau de ses poignets. Il m'avait déjà bien mâché le travail, ça n'allait pas devoir prendre trop de temps avant qu'il ne craque et fasse tout exploser. C'était peut-être une mission suicide, et aux vues de ce qu'il avait déchaîné dans ce café misérable, j'allais certainement crever. Mais je m'en foutais. Après tout, la mort ne m'effrayait pas. Le seul regret que j'aurais serait de laisser mes chiens tous seuls. Mais quelqu'un finirait bien par les trouver. Et ils étaient assez bien dressés pour se débrouiller sans moi, quitte à attaquer les premiers qui leur cherchaient la misère. J'hochais doucement la tête avant de me relever, sortant carrément de la petite prison métallique avant de me rendre devant l'atelier.

« Je m'en fous de ce que tu diras, je commençais en passant ma paume sur le bois de l'établi. Même si tes suppliques me donnent clairement du pouvoir envers toi, sache que ça ne fonctionnera pas. Ma voix claquait dans les airs, alors que j'agrippais un pic en métal à la pointe affûtée parmi les divers outils disposés. Tes plaintes m'emmerdent, et je n'aime pas que l'on me fasse perdre du temps. Je testais le pic en passant rapidement la pulpe de mon doigt par dessus, avant de retenir une exclamation et de me retourner vers lui. Il risque d'y avoir de sombres conséquences si tu continues à me supplier. Je m'avançais vers lui, un sourire carnassier étiré sur mes lèvres, jouant avec le pic, le faisant glisser entre mes doigts. Parce que vois-tu, la torture, je la préfère silencieuse. »

Mon sourire s'agrandissait, tant de condescendance, tellement narquois. Je m'abaissais une nouvelle fois vers lui et je plaquais ma main gauche contre sa bouche, tentant d'étouffer ses plaintes qui n'allaient pas tarder à venir. J'agrippais le pic plus fermement, ma poigne ancrée sur le métal qui finissait par trancher sa chair. La pointe affûtée perforait le derme, déchirant la peau à vif. Le sang gicla de la plaie, et je fus subjugué par la beauté du mouvement. L'éclat carmin qui attirait mon regard encore et encore, au point de me transcender. Au point d'en oublier les dents du gamin qui mordaient ma paume. Le pic toujours enfoncé dans sa peau, je le relevais doucement, me délectant du suintement, de ce bruissement qui caressait mes tympans. Le sang coulait sur le pic, et je ne pouvais détacher mon regard de ce spectacle si magnétisant. De ce tourbillon coloré et sanguin qui m'empoignait, transcendant mon âme, et ébranlant mon esprit. J'en eus le souffle coupé. Tant de beauté dans la torture. C'était malsain. Mais si excitant.

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Sam 17 Juin - 14:33
Through shattered glass

The psycho
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The Lab Rat


Max croit vraiment que le type le laissera partir. Il ne comprend même pas ce qu'il fait là à la base de toutes manières. Il faut dire que son réveil a été un peu rapide et que les choses s'enchaînent trop vite depuis qu'il a ouvert les yeux, quelques minutes auparavant. Le jeune homme n'a pas vu que, outre ses chaînes, différents capteurs sont placés sur son corps. Les fils proviennent de nulle part et courent sur le sol avant de venir se connecter à sa peau. Ils sont là pour récupérer des informations précieuses pour Hydra et c'est tout ce qu'ils veulent. Malheureusement, Max lui, pense encore qu'il y a méprise sur la personne. Fort de l'idée d'être juste un lycéen normal, bien qu'ayant quelques pouvoirs qui n'intéressent sûrement pas l'organisation terroriste, il supplie qu'on le libère. C'est vrai que c'est naïf, totalement, mais il ne se doute pas de la vraie raison de sa présence ici, tout du moins, pas encore.

L'homme se recule et se heurte aux barreaux qui scellent sa cage. Le bruit métallique est aigu et résonne dans le temps, surprenant le jeune homme qui sursaute sur le coup. Ça démontre à quel point il a la frousse de tout à ce moment-là. Max a l'impression que n'importe quoi peut lui tomber dessus ici, depuis un autre coup dans la tronche jusqu'à une balle entre les deux yeux. L'homme qui lui fait face prend pourtant une position presque décontractée. Adossé à la barrière de métal, il pose le pied sur celle-ci. Max aurait presque trouvé le tout cool, digne d'un film d'horreur, s’il n'avait pas été la victime de cette scène. C'est sûr, il ne verrait plus jamais les long métrages du genre de la même manière. Il ne veut vraiment pas finir comme les protagonistes de ces histoires : mort de chez mort. Le jeune homme cède à la panique, tentant de se sortir de là par ses propres moyens. Il gesticule dans tous les sens, écorche sa peau sur ses chaînes et, malgré tous ses efforts, ne gagne pourtant pas un centimètre de liberté. Il est coupé net dans sa tentative d'évasion perdue d'avance, par son tortionnaire qui se rapproche de lui soudainement. Max le regarde faire avec appréhension et se recule le plus possible sur sa chaise alors que le brun l'examine de plus près. Le jeune homme a l'impression qu'il pourrait presque ne pas être là que ça ferait pareil. Tout ce qu'il semble l'intéresser sont ses blessures dont son sang marque les emplacements. Un putain de grand malade ce type. Ça lui glace le sang et, instinctivement, il sait qu'il doit se la fermer. Max a vraiment pas envie de s’en prendre une autre et le silence du brun ne lui dit déjà rien qui vaille. Pourtant il s'éloigne, sortant de sa prison de rouille. Soulagement. Le jeune homme a le tout petit espoir, vraiment ridicule, que son calvaire soit terminé. Il ne se détend pas pour autant, voyant toujours la silhouette de l'homme derrière ses barreaux.

Le silence se meurt en même temps que le ton glaçant et autoritaire du brun se fait enfin entendre. « Je m'en fous de ce que tu diras. » Et merde. Sérieusement ? Il l'a regardé se tortiller dans tous les sens sans rien dire pour finir par lui sortir ça ? Il aurait pas pu le dire plus tôt peut être ? Et surtout : merde, il est totalement dans la merde. C'était le seul argument que Max avait pour lui et il vient d'être balayé d'un revers de la main en une seconde chrono. Merde, il est dans la merde, totalement. « Même si tes suppliques me donnent clairement du pouvoir envers toi, sache que ça ne fonctionnera pas. » Le cœur de Max s'emballe encore un peu plus. Il ne voit pas ce que fait l'homme qui regarde une table placée dans l'anti chambre de sa cellule. Il ne sait pas ce qui lui fait le plus peur : les mots de l'homme ou alors le fait de ne pas savoir ce qu'il trafique. « Tes plaintes m'emmerdent, et je n'aime pas que l'on me fasse perdre du temps. » Max le voit maintenant manipuler un objet qu'il ne reconnaît pas. Il reste muet, prenant en grande considération ce que lui dit le brun. Max a toujours été quelqu'un de téméraire et de casse-cou mais il y a des limites à son courage. Entre autre, « être courageux » ne rime pas avec « être bête » et son instinct de survie est prioritaire sur tout le reste à ce moment-là. « Il risque d'y avoir de sombres conséquences si tu continues à me supplier. » Ok, message reçu, il se tait, définitivement, il se tait. Le jeune homme voit l'homme revenir dans sa direction, un pique qui semble bien trop aiguisé à son goût entre les mains. Max a peur de comprendre ce qu'il va se passer ensuite et sa respiration se fait plus rapide, plus saccadée, trahissant la montée de peur à l’état pure qui le prend. « Parce que vois-tu, la torture, je la préfère silencieuse. » Tortuquoi ?

Il ne faut pas avoir un bac + 10 pour comprendre qu'il va lui planter son pic à la con quelque part. Panique totale, Max, dans un élan désespéré, se débat à nouveau sans plus de résultat qu'avant. Il sait que le type lui a dit de ne pas le supplier mais c'est pas comme si c'était si simple que ça. Le jeune homme est bien parti pour retomber dans le genre mais heureusement pour lui, le gars lui colle sa main contre la bouche, le faisant taire au passage. Max voit l'homme armer son bras, le levant en l'air sans qu'il ne puisse rien y faire. Ça le pétrifie sur place, lui glace le sang à nouveau, le fait se liquéfier en deux secondes. Il est totalement impuissant et c'est bien ça le pire. Il n'a pas d'autre choix que de se faire transpercer la main par l'objet de torture. La pointe métallique lui déchire la peau puis la chaire. Il tranche des nerfs, électrisant tout le circuit au passage. Ledit circuit remonte une information de douleur extrême jusqu'à ses neurones qui le traduisent par un hurlement étouffé par la main du gars mais aussi par une première explosion qui éclate dans l'anti chambre. Max, sous le coup de la douleur, mord la main du type, ce qui est en soi une bien piètre revanche. Il n'a jamais eu aussi mal de sa vie, et pourtant il en a eu des accidents en tout genre. La douleur encore bien vive le fait pleurer mais elle se mélange bien vite à la colère. Il a juste envie de coller un pain dans la tête de gland du brun, de prendre ce pieu pour le planter dans sa main à lui suivant la loi du Talion. C'est un mélange de tout ça qui fait qu'une seconde explosion éclate, plus près d'eux cette fois. Dans la pièce voisine, les scientifiques sont les grands heureux de cette histoire. Leurs moniteurs s'emballent et les premières données d’une longue série tombent enfin. Dans sa cellule Max sent son propre sang se répandre sur sa main et l'homme relève doucement le pic ce qui provoque de nouveaux élans de douleur.

Sortie de nulle part, une voix inconnue résonne. « Une autre explosion et on sera bon pour l'instant. » Max comprend soudainement tout. Il comprend aussi qu'il est foutu.



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Morgan Reed

Morgan Reed
Dieu
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Mar 27 Juin - 23:40


Through shattered glass

Don't even try to hold it back, just let go

Sa main dégoulinait de sang. De ce liquide carmin et brillant sous la lueur des néons blafards. Il pulsait sous les assauts des battements de son cœur et je pouvais voir le vermeil colorer sa paume laiteuse et tremblante. Il était fébrile après le coup apporté à sa dignité, à son membre désormais invalide. C'était un spectacle transcendant, et son cri finissait étouffé par ma main, appuyée contre sa bouche. Tout se rejouait en boucle dans mon esprit, telle une bande vidéo qui était rayée. Je revoyais l'arme élevée dans les airs, avant qu'elle ne transperce la peau du gamin. C'était vraiment magnifique, sanglant et bestial, la force à l'état brut. C'était de l'art, pur et simple. Barbare et pourtant si transcendant. Je n'avais pas vraiment le temps de trop m'extasier qu'une explosion se mit à retentir à l'arrière de la pièce. Le vrai spectacle allait pouvoir commencer. Retirant le pic de la plaie, et me délectant toujours de ce bruissement, de ce chuintement, je relevais mes iris extatiques vers le visage de l'émergé. Il mordait toujours ma main mais je ne pouvais rien sentir, trop obnubilé par l'instant. Cette explosion avait réveillé mon intérêt, titillé ma curiosité et ma jouissance. Je lâchais un ricanement, qui glissait sur mes lèvres entrouvertes. Mon souffle hachuré par ma fascination morbide s'envolait dans les airs avant de finir étouffé par les éclats bruyants provoqués par les détonations. Des perles salées se mirent à couler sur ses joues, salissant sa peau déjà bien crasseuse à cause de la poussière. Il était dans un très mauvais état et pourtant, je n'avais même pas encore entamé la partie sérieuse. Enfin, où était réellement la partie sérieuse dans la torture, hein ? Enfin, il était mal et sa souffrance pouvait m'engorger d'une sensation de fascination extrême. J'étais subjugué, complètement happé par le malheur qui ornait ses traits, par la violence qui se dégageait. Ces détonations n'attisaient que de plus en plus mon intérêt, et la folie pétillante dans mes iris. L'une d'entre elle résonnait tout proche de nous, explosant derrière moi. Je sentais la déflagration frôler mon corps, et un frisson malsain glissait alors en mes entrailles, tandis que j'offrais un sourire dément à ce gamin enchaîné. Mon regard brillait de cette folie maladive et un ricanement s'échappait une nouvelle fois de ma gorge, s'envolant dans l'atmosphère.

« Une autre explosion et on sera bon pour l'instant. »

Je fermais la bouche doucement, lentement. Plissant les paupières alors qu'un sourire narquois étirait mes lèvres. Mes iris rivés sur le gamin, je levais le pic à hauteur de mon visage, le faisant tournoyer entre mes doigts. La pulpe caressant le métal froid me faisait frémir et je sentais alors ma langue s'alourdir dans ma bouche. Retirant ma main de son visage, j'haussais les sourcils suggestivement, montrant le mur adjacent d'un mouvement du front. Un léger rire mauvais glissait sur ma langue alors que je le lui lançais un clin d’œil.

« Tu sais ce qu'il te reste à faire, émergé. »

Je ricanais en me relevant subitement. Mes genoux craquèrent dans le brouhaha ambiant et je me retournais, constatant l'ampleur des dégâts. Heureusement que c'était une ancienne pièce qui ne servait quasiment plus, parce qu'elle était déjà bien délabrée avec ces conneries. J'avançais lentement, en évitant les débris qui jonchait désormais le sol. Je grimaçais plus d'une fois sur le chemin vers l'établis, enjambant un tas composé d'un pan du mur. C'était moche mais il y avait pire et le gamin pourrait certainement me réduire en poussière en un claquement de doigt, et pourtant, ça ne m'effrayait pas. Je pourrai très bien finir comme ce mur désormais délabré et être réduit à l'état de cendres, retourner au néant et je n'en tremblais même pas. Au contraire, ça m'excitait presque. Je pouvais sentir mon corps en redemander, transcendé par l'adrénaline qui pulsait en moi. C'était beaucoup trop dément, beaucoup trop malsain, et pourtant, c'était juste ma vision des choses, ma façon de composer avec le monde. J'arrivais à l'établis en jetant le pic sans douceur sur le bois à moitié dévoré. Un soupir glissait sur mes lèvres alors que je faisais claquer ma langue contre mon palais, dardant un regard scrutateur sur les objets tranchants et piquants à disposition. Tout était intéressant, à sa façon, mais rien ne valait le coup ultime. Aucun ne me serait vraiment d'un grand intérêt pour lui envoyer le dernier supplice. Je pinçais les lèvres en plissant les paupières, croisant les bras contre mon torse. Mon sang pulsait à mes tempes, gonflant mes veines. Je soufflais lentement, le silence seulement entrecoupé par ma respiration et les geignements du gamin. Il allait lancer la dernière explosion et après quoi ? Il restera toujours enfermé, les scientifiques n'allaient pas le lâcher dans la nature après qu'il ait vu le bunker. Moi-même je n'aurais pas risqué la couverture du QG et aurait achevé la chose en deux deux. Mais mes moyens étaient plus extrêmes qu'un simple enfermement dans un bunker. Enfin, j'étais juste là pour le faire émerger, le reste, c'était plus mon problème. Le gamin pourrait bien me reconnaître en pleine rue, il ne dirait rien. Je devais lui avoir fichu assez la frousse pour qu'il la garde fermée pour un bon moment.

Le regard perdu dans le vide, je ne vis qu'à la dernière seconde cet éclat noir jaillir subitement à mes côtés. C'était fluide rapide et surprenant. Je tournais la tête en vitesse à ma droite, regardant les alentours. Il n'y avait rien du tout et le gamin n'avait pas pu bouger à cause de ses chaînes. Je devais rêver. Pourtant je sentis un picotement dans ma main gauche et grognais en décroisant mes bras. Observant ma main, je pouvais la voir trembler subrepticement, et j'haussais alors un sourcil. C'était sûrement l'adrénaline à cause de la torture. Le poids dans ma bouche pouvait en témoigner, et il m'arrivait parfois de ressentir des tiraillements à chaque fois que je m'attaquais à quelqu'un. Rien d'étonnant donc. Je glissais mon regard sur l'établis, une nouvelle fois, oubliant complètement cet éclat noir et ma main, me concentrant sur les armes aiguisées. Un sourire narquois étirait subitement mes lèvres alors qu'une idée sordide me traversait l'esprit. Pourquoi ne pas jour sur la peur, sur l'effet de la surprise ? Pourquoi ne pas utiliser ce flingue accroché à ma ceinture et lui pointer le canon en plein sur le front. J'avais délibérément actionné la sécurité, il ne risquait pas de faire grand chose, si ce n'était flipper encore plus. Ça c'était de l'art, une idée lumineuse, voire illuminée, qui pourrait tout déclencher, abattre ses remparts. C'était à prendre ou à laisser. Un éclat de folie brillant au fond de mon regard, je me retournais vers la cage pour m'avancer vers lui, d'un pas rapide et menaçant. Je plaçais ma main dans mon dos, tandis qu'il portait son attention sur moi, et fis glisser l'arme de son holster. L'éclat du canon brillait alors sous la lueur des néons, la lumière laiteuse se reflétant sur le métal poli. Ses yeux s'écarquillèrent d'horreur lorsqu'il reconnu l'arme et je souriais de plus en plus, m'approchant toujours. Je levais le flingue devant mon visage, visant l'épaule du gamin avant de dévier le canon d'un centimètre au dessus, changeant la trajectoire de la balle. Appuyant rapidement sur la queue de détente, la douille se fit expulser dans un nuage de fumée, et percuta le mur de plein fouet. La détonation se perdit dans un écho imperturbable, la mélodie de l'horreur caressant mes tympans tout au long de l'acte final sanglant de cet opéra barbare.


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Jeu 20 Juil - 17:36
Through shattered glass

The psycho
&
The Lab Rat


Sa main lui fait mal au point que la douleur irradie tout son bras. Elle tremble malgré lui à la fois à cause de la souffrance mais aussi parce qu'il est complètement choqué par ce que le type vient de lui faire. Max serre les dents et pourtant il ne peut pas s'empêcher de gémir de douleur. Il sent son propre sang dans la paume de sa main qu'il essaie de serrer un peu, pensant que ça aiderait peut être mais c'est l'effet inverse qui se passe. Ça l’élance encore plus. Les larmes roulent le long de ses joues et il ferme les yeux avec force, comme pour s'aider à se concentrer sur autre chose que sa main. Hormis la douleur, ce sont les mots qui ont résonné un peu plus tôt dans le bunker qui tournent en boucle dans sa tête. Il sait maintenant pourquoi il doit endurer tout ça et comprend aussi que, tant qu'il n'aura pas déclenché une autre explosion, son calvaire continuera. Le grand brun n'en a pas encore fini avec lui en somme. Cette simple pensée a le don de faire passer sa douleur au second plan. Sa main tremble encore mais son regard, lui, se relève enfin vers le gars.

Ce dernier est à nouveau parti dans cette antichambre qui contient les instruments de torture utiles à sa tâche. Max sait que, si il veut échapper à un trou dans son autre main, il a intérêt à trouver une manière de se carapater de là fissa. Sauf qu'il a déjà essayé et qu'on voit bien quel résultat ça a donné. À part écorcher un peu plus sa peau avec ses chaînes, il n'y a rien gagné. Il est toujours assis là, comme un con, à attendre que le brun démontre ses talents de fou psychopathe. Plus son bourreau prend son temps, immobile devant l'établis, plus Max a peur de ce qu'il va lui tomber dessus. Pourtant, quand il le voit enfin se mettre en mouvement, Max se rend compte qu'il préférait largement le voir buger devant son matos. L'homme se rapproche rapidement de lui et le contraste avec son immobilisme précédent ajoute à l'effet. Instinctivement, Max regarde les mains de l'homme avec un regard apeuré, comme pour se teaser la suite des événements. Il le voit chercher quelque chose dans son dos et Max ne comprend plus rien. « Qu'est-ce que... » Ce n'est que lorsqu'il sort son arme que les connexions se font enfin dans la tête du jeune homme. Une arme, carrément, du genre de celles qui trouent non pas une main mais un corps entier. Il sait d'expérience à quel point un seul coup de cette arme peut faire mal. Il en ressent encore les effets dans sa jambe, alors que ça doit faire quelques bons jours que la tragédie du Pegasus a eu lieue. Alors ce n'est pas étonnant que, quand il le voit lever le bras dans sa direction, Max se mette à gigoter dans tous les sens, essayant à nouveau de provoquer une libération miracle qui lui sauverai enfin la mise. Il a bien compris que supplier ne servait à rien, pas avec ce type qui semble totalement hermétique à ce que le jeune homme peut dire. À vrai dire, il semble se moquer totalement de lui. Lui, Max, Le pauvre garçon qui n'a rien demandé à personne. Le jeune homme qui ne sait plus quoi dire, ni quoi faire, pour qu'on lui redonne sa liberté ou, tout du moins, pour qu'on arrête de lui lacérer le corps.

L'homme se rapproche de lui irrémédiablement et vise maintenant son épaule. Sentant le coup partir, Max ne trouve rien d'autre à faire que d'enchaîner les « Non ! » à la fois verbaux mais aussi via un signe de tête bien connu, le tout avec empressement. Son cœur bat aussi vite que ses mots qui tombent dans le vide du bunker un à un. Il fait vraiment pitié à ce moment là. Max pleure et est sûrement encore sous le choc du précédent coup de l'homme, ajouté à cela cette histoire de pouvoir et ça en fait beaucoup trop pour lui. Il voudrait juste rentrer chez lui, retrouver Spencer et s'engouffrer dans ses bras, en sécurité. À la place, il voit le type arriver à une distance qui semble idéale pour lui tirer dessus à bout portant, enfin c'est ce qu'il croit en se basant sur tous ces films d'action qu'il a vu avec Casey en tout cas. Il sent le coup partir et hurle une dernière fois comme pour éloigner la mort qu'il croit être venue pour lui ce jour là. « Non ! » Une explosion naît en même temps que ce mot est prononcé, devançant d'une demi seconde le coup de pistolet. Elle tombe à côté d'eux, si bien que Max sent un violent vent chaud souffler sur son visage. Au passage, des éclats de il-ne-sait-pas-trop-quoi sont projetés sur eux. Un bout métallique fait parti de l'un d'eux et érafle méchamment le brun au passage, preuve que, malgré tout, il ne contrôle pas totalement la situation.

Max a fermé les yeux à cause de la peur et il met quelques secondes à capter qu'à vrai dire... il va plutôt bien ou, tout du moins, il n'est pas en plus mauvais état qu'il ne l'était avant. Il a eu la peur de sa vie et en a encore des sueurs froides ce qui s'assortit très bien avec le teint livide qu'il arbore maintenant. Choqué, il met quelques secondes à vraiment analyser la chose. « Putain... » Mot passe partout, utilisable en toutes circonstances, depuis la joie, la tristesse et maintenant le traumatisme d'être entre les mains d'un tortionnaire complètement sadique. Le brun s'amuse avec lui comme si il était un pantin avec lequel il pouvait faire tout ce qu'il veut. Depuis le blesser jusqu'à lui faire de réelles frayeurs. S'en est trop pour Max qui a envie de vomir. Il est pitoyable, misérable, à bout, exténué, endolori et surtout, en colère. Il hurle. « Espèce de malade ! » C'est peut être à cause d'un surplus de tout, ou juste parce que sa main lui fait tellement mal qu'elle en est engourdie qu'il continue de pleurer. Pourtant, dans les films, ils feraient jamais ça les badass. Ça serait sûrement un signe de faiblesse ou quelque chose comme ça, mais lui n'est pas un badass. Il est juste un jeune de 18 ans à qui il est arrivé beaucoup trop de choses en seulement une semaine. Il baisse la tête comme pour éviter la situation dans laquelle il est et tout ce qu'il trouve à ajouter est un « Sa mère. » triste et dépité.

Le type se barre sans même qu'il ne le voit et quelques minutes après ce sont des espèces de médecins qui viennent vers lui. Aucun ne lui parle, aucun ne répond à ses questions qui entrecoupent pourtant insultes et jurons colorés. Ils doivent rapidement en avoir marre parce qu'on lui fait une piqûre dont, encore une fois, il n'arrive pas à échapper malgré ses gesticulations en tout genre. Max sombre dans un noir total qui sera les prémices de cinq longs mois d'enfer. Ces scientifiques ont une imagination incroyable et ils se serviront de lui comme d'un cobaye, pour de nombreux prélèvements mais aussi pour tester différentes combinaisons de molécules pour voir leurs effets sur les pouvoirs de Max. Des séances comme celles ci, pour le forcer à déclencher ses explosions, il y en aura un certain nombre. Dans tous les cas, ce qui est sûr pour les scientifiques d'Hydra et, plus tard, pour Max lui même, c'est qu'il ne ressortira pas de là vivant.


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