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Jeu 13 Sep - 22:05
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Dim 7 Oct - 22:14
We are a secret from the past
Silke & Erik
♠ ♣ So, I lost my head a while ago; But you seem to have done no better ; We set fire in the snow ; It ain't over, I'm not done ♥ ♦
Dans le genre ascenseur émotionnel, cette journée était digne des meilleurs grand huit dans lequel Erik avait pu embarquer. Tout avait commencé comme souvent : une décision prise sur un coup de tête. Une envie irrépressible de gueuler sa colère et son mépris envers les autorités qu’il ne portait pas dans son cœur pour moultes raisons. C’était ainsi que le beau brun s’était retrouvé au milieu d’une manifestation pro-émergés avant de se faire la rencontre la plus improbable de toute : la princesse Lorna Lehnsherr elle-même, toute de noir vêtue et brandissant une bannière de cette cause que la foule était venue soutenir en cette après-midi. Partagé entre colère et incompréhension, le journaliste n’avait pu s’empêcher de lui signifier sa présence, lui précisant au passage qu’il trouvait son comportement insensé puisqu’elle était entourée de personnes détestant jusqu’à sa propre existence et sa famille. Merci Captain Obvious mais visiblement la princesse avait d’autres plans et en avait assez d’exister uniquement via les actions de son entourage et non par ses propres actes.
Finalement, après un interview des plus intrigants, les deux comparses avaient appris à mettre leurs différents de côté avant d’être retrouvés par la Garde. Toujours aussi arrogants et probablement vivant un peu trop de fantaisies où tout devenait possible, le duo avait tenté de leur échapper avant de finalement se retrouver encerclé comme du gibier face à des chiens de chasse accompagnés de chasseurs armés. La belle princesse pleine de mystères s’en était allée avec une simple tape sur les doigts et lui… disons simplement qu’il avait eu un séjour offert dans une chambre 2m² repas inclus, avec un lit pas très confortable, pas de télé et le nettoyage à revoir. « Je vais leur donner 2/10 sur Hotel.com je pense, parce que là c’est pas possible. » avait-il songé bêtement pour s’occuper l’esprit alors qu’il comptait les minutes derrière ces barreaux froids et impersonnels. Le top confort…
Sorti de ses divagations par le bruit soudain de la porte qui s’ouvrit afin de laisser entrer deux personnes, Erik se redressa machinalement, les bras croisés contre le torse. Face à lui, un homme et une femme discutaient – visiblement de lui vu la manière dont l’homme venait de le pointer du doigt – comme si Erik était devenu tout à coup invisible. Tandis que la brune demandait où était son frère, l’autre semblait persuadé qu’Erik et l’inconnue avaient des liens de parenté. Arquant un sourcil face à une telle idée, Erik ne dit rien cependant, continuant d’écouter leur conversation des plus étranges. Mais d’où pouvait bien lui venir cette idée que cette nana était sa sœur ? Franchement ?! Erik ne comprenait pas du tout ce qu’il se tramait pourtant sous son nez, occultant inconsciemment le fait que la jeune femme lui ressemble pourtant beaucoup. Avec ses cheveux de jais, l’inconnue avait un charme certain qui aurait pu faire tourner bien des têtes et pourtant Erik demeurait perplexe, comme préoccupé par un détail qu’il ne parvenait pas à saisir.
Le journaliste généralement très vif d’esprit ne parvenait pas à comprendre pourquoi cette personne lui semblait familière. La chose la plus étrange étant que ce n’était pas son visage qui lui évoquait quelque chose – car c’était bien la première fois qu’il la voyait, il en était certain – mais quelque chose dans sa présence évoquait en lui quelque chose de lointain, de presque rassurant. L’inspecteur lisait désormais son dossier à haute voix pour expliquer son idée, avant que son étrange interlocutrice annonce qu’ils partageaient en effet le même nom… et le même âge. « Troublant. » songea Erik qui tentait toujours de comprendre pourquoi cette flic l’intriguait tant.
« […] ça aurait pu être ton frère jumeau. » avait rajouté l’homme, déclenchant une quinte de toux nerveuse chez le journaliste qui manqua d’échapper un rire à l’idée d’être affilié à une femme policière. Cependant l’agent marquait un point indéniable : « Harfn » était loin d’être un nom commun, surtout dans cette ville. Peut-être étaient-ils en train de se fouttre de lui et de lui jouer une de leurs farces de flics après tout. Erik n’en savait rien… et après toutes ces aventures, il s’en contrefichait. Cette journée était tout de même étrange, même très étrange. Quelques heures plus tôt, le journaliste était en train d’interviewer la princesse elle-même, allant jusqu’à éprouver une forme de compassion en écoutant son histoire – chose qu’il n’aurait jamais cru possible tant il détestait les Lehnsherr et tout ce qui tournait autour. Et voilà qu’on essayait de lui faire gober qu’il avait une frangine, jumelle qui plus est. Fallait pas trop abuser non plus.
Après avoir échappé un énième soupir, la flic avait demandé à ce qu’il soit libéré, retournant les propres mots de son collègue contre lui. « Bon j’ai une frangine le temps de me barrer d’ici quoi. » songea-t-il, tout aussi sceptique que les deux autres personnes dans la pièce. Un énième échange de regards entre les Harfn ne manqua pas de faire frissonner Erik, comme si son être tout entier tentait de lui faire comprendre quelque chose… quelque chose d’oublié mais d’essentiel… de vital. Sans réellement chercher à lutter contre cet appel intérieur, le journaliste suivit docilement sa « soeur » aux cheveux noir corbeau, ne manquant cependant pas de râler alors qu’elle l’appelait « petit frère ».
« Et pourquoi ça serait mot le petit de l’histoire ? C’est une histoire d’ego de flic ça j’imagine. » Si le ciel avait eu une main, il l’aurait probablement abattu sur la nuque du barbu incapable de garder ses remarques pour lui-même, même dans un moment pareil. Certains auraient pu peut-être pensé qu’il prenait un peu trop à cœur son rôle de « jumeau » et qu’il jouait son rôle à la perfection… mais non, Erik était tout simplement un râleur né. Et ce n’était pas près de changer.
Avançant au côté de celle qui partageait son nom de famille, il demanda calmement, faisant un effort certain pour que personne n’entende leur conversation privée, « Y’a que moi qui trouve la situation un peu capillotractée ou c’est courant de découvrir des gens de sa famille au poste de police ? »
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Mar 6 Nov - 19:09
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Mer 5 Déc - 1:01
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Silke & Erik
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Bien que la situation ne semble pas réellement s’y prêter complètement, les deux étrangers paraissaient établir un lien dès leur rencontre. Au fond de lui, et bien qu’il ne puisse se l’expliquer lui-même, Erik se sentait étrangement proche de cette inconnue aux cheveux aussi noirs que l’étaient les siens. Sa voix même était comme une mélodie entêtante qu’il avait tenté de se remémorer durant des années, un peu comme des paroles de chansons perdues mais toujours présentes sur le bout de sa langue. Tels deux amis, les Harfn échangeaient déjà quelques mots sur un ton agréable, allant même jusqu’à partager quelques rires discrets à leurs remarques mutuelles. Ouais, ce flic avait peut-être raison avec son hypothèse de jumeaux… ? Non. Non. Nan. Il ne fallait peut-être pas abuser hein. Une sœur cachée, jumelle qui plus est… et une flic bordel ! Parfaitement incohérent tout ça n’est-ce pas ? Non ?
« Pas mal tiens. On serait l’aîné à tour de rôle comme ça. » répondit le journaliste déchu en riant avant de rajouter, « Pas que j’aime passer du temps au poste hein… mais bref. » Avant de se perdre dans ses explications plus qu’inutiles, Erik se ressaisit et laissa sa soi-disant sœur aînée se charger de ses collègues et de la paperasse liée à sa remise en liberté. La concernée avait même pris le temps de regarder son portable, lisant probablement un message important puisqu’elle y répondit aussitôt avant de reprendre leur conversation de jumeaux d’un jour. L’agent Harfn, puisque c’était visiblement bien là son nom – dans le genre situation improbable, on ferait rarement mieux – prenait la situation sur le ton de la plaisanterie plutôt que de s’énerver comme auraient pu le faire d’autres face à quelque chose d’aussi gros. Erik lui-même s’étonnait de ne pas se sentir le besoin de crier à l’arnaque, lui qui avait pourtant tellement cette envie constante de hurler la vérité et de dire ce qui lui passait par la tête. C’était à croire que son esprit lui-même avait accepté aussitôt que cette inconnue mystérieuse pouvait bel et bien être sa sœur. Etrange…
Une histoire à raconter aux repas de famille. Erik sentit son esprit s’éloigner, ses sourcils s’abaisser tout comme ses épaules alors qu’il songeait qu’il n’avait finalement jamais eu de réelle famille, et ceci à cause de ceux qui avaient osé tuer sa pauvre mère, le laissant orphelin. Pas vraiment le genre de choses qu’il aurait voulu avoir en tête en cet instant, mais il ne pouvait en vouloir à la jeune flic. Comment aurait-elle pu s’en douter après tout ?
Plutôt que de mettre des mots sur ses pensées, Erik avait suivi la flic de façon un peu absente, ne s’étonnant même pas alors qu’elle le tutoyait puisque tout lui semblait si… familier. Derrière les odeurs du commissariat liées aux allers et venues dans le bâtiment, des saveurs improbables semblaient arriver à ses narines : du bois brûlant dans une âtre ? de l’alcool aux effluves lointaines, peut-être même de l’hydromel ? ’Mais qu’est-ce que c’était que ces flics qui se sifflaient de l’hydromel au taff sérieux ?’ s’était demandé Erik, complètement perdu et ne sachant que penser de ces informations inattendues.
Récupérant ses quelques affaires, Erik observait l’agent qui examinait apparemment un dossier, fronçant du nez pour quelque raison. Comment pouvait-elle lui paraître si familière alors qu’il ne se rappelait pas avoir vu son visage une seule fois de sa vie ? C’était à n’y rien comprendre. Il se contenta donc de la suivre alors qu’elle lui faisait signe et l’amenait vers la sortie. Au lieu de simplement se séparer là, celle-ci le surprit en lui proposant un café. ‘Un séjour en garde-vue, un café offert ? Bizarre ces flics décidemment. avait-il pensé avant de comprendre qu’il n’était finalement pas le seul à se poser des questions sur cette histoire de jumeaux inconnus. « Tu m’as eu au mot café. » confessa-t-il dans un rire, histoire de détendre l’atmosphère. Son interlocutrice semblait bien pressée d’en apprendre plus avant même d’avoir rejoint le Starbucks, mais Erik lui sourit malicieusement et répondit calmement, « Je t’explique tout une fois que j’aurais mon cappuccino entre les mains, promis. » Priorités …
Têtu et malgré l’envie évidente de sa sœur d'en apprendre plus de suite, il l’accompagna vers le café en question et remarqua une table vide dans un coin qu’il indiqua à l’agent Harfn. « Et ton prénom au fait c’est quoi ? » osa-t-il demander sans manquer d’ajouter « Pour savoir quel nom le barista doit massacrer sur la boisson. » S’installant dans la file d’attente constituée d’une dizaine de personnes, Erik commença à expliquer tranquillement, « Pour répondre à ta question donc… » Il avanca de quelques pas à la suite des personnes en face de lui « J’ai… j’étais dans la dernière manif’ et on s’est fait courser par ces conna… ces mecs. Et comme tu le devines déjà, j’ai pas réussi à courir assez vite. »
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Lun 28 Jan - 22:07
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Ven 15 Fév - 2:07
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Silke & Erik
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C ette sensation de rencontrer un être essentiel au puzzle qu’était sa vie. Ce besoin d’en apprendre plus sur son histoire et ses pensées. Cette nécessité de se croiser de plus en plus au détour d’une ruelle. Erik ne l’avait clairement pas vu venir et n’aurait probablement jamais imaginé le lien qui les liait et les rapprochait inexorablement l’un de l’autre comme un fil se nouant peu à peu sur lui-même. Rencontrer sa soi-disant sœur jumelle avait été un peu comme un coup de massue révélateur : une douleur dans son crâne, l’étourdissant, le perturbant fortement avant de le mener à une sorte de plénitude comme si tout ceci n'était q'une étape logique de leurs vies respectives. Tour à tour, les jumeaux se confiaient, échappant malgré eux des informations secrètes qu’ils tentaient de dissimuler derrière de subtils mensonges. Le cerveau primait sur l’instinct, mais combien de temps cela allait-il encore pouvoir durer quand le destin lui-même tentait par-dessus tout de les rassembler afin qu’ils reprennent leur vol silencieux au-dessus des mondes et des peuples ?
Cependant ce soir-là, ses rêves de découvertes et de contrées majestueuses étaient bien loin derrière lui. Lorsque l’on recevait un ami, on s’imaginait une soirée devant la télé, une bière bien fraîche à la main, des rires qui emplissaient la pièce tout comme le ferait la musique épique d’un générique… on n’imaginait cependant pas la démarche titubante de son comparse de toujours. Son sang qui tâchait le parquet, goutte par goutte, avant d’imbiber doucement le canapé autrefois couleur taupe. On se refusait à penser à la façon dont son souffle aurait été saccadé, entrecoupé par des râles de douleur et de colère. Erik ne l’avait pas imaginé. Non. Il l’avait malheureusement vécu.
Le journaliste avait vu l’instant où les râles de son ami – bien connu pour son comportement grincheux– avaient changé, doucement remplacés par de l’inquiétude. Pendant des instants qui lui avaient semblé des heures, Erik avait tenté d’arrêter le sang de couler et de rassurer son ami qu’il essayait de garder éveillé… peine perdue car la personne ayant commis ce méfait n’avait laissé aucune chance à son comparse. Stan. Stanislas. Un nom qui n’avait plus de sens à partir de l’instant où sa poitrine cessa de s’agiter, que son visage arborait soudain un air paisible et absent, et que sa main auparavant crispée tombait alors pour heurter le plancher au pied du canapé qui devenait ainsi son lit de mort.
La mort. Erik l’avait déjà côtoyé mais savoir qu’elle emportait son ami le plus cher, celui qui était presque un frère de substitution pour lui… non, l’idée paraissait trop insoutenable pour que son esprit parvienne à l’assimiler. Il ne pouvait pas mourir. Non. Il ne pouvait pas être mort. Pas maintenant. Le brun avait beau avoir le cadavre de son ami sous les yeux, son sang sur ses mains à force de tenter de le ranimer, cela ne l’empêchait pas d’espérer naïvement que tout n’était qu’un mauvais rêve ou qu’il reviendrait soudain à la vie en lui sortant une réplique sarcastique comme il en avait le secret. « Allez, réveille-toi Stan. » avait-il murmuré, tel un enfant incapable de comprendre le concept même qu’était la Mort. Celle qui avait pris la vie de sa mère quelques années auparavant. Tel un cycle se répétant inlassablement pour nourrir un gouffre béant qu’il ne comprenait pas. « … Réveille-toi Stan. » Même après de nombreuses requêtes dites d’un air presque absent, son ami demeurait là, immobile, silencieux et froid, laissant Erik désormais seul face à cette réalité qui le heurta finalement de pleine fouet malgré une tentative réelle de nier l’évidence.
Stan était mort.
Comme emporté par un flot soudain d’émotions refoulées depuis trop longtemps et cumulées au choc actuel, Erik sentit son cœur se serrer, manquant un battement alors que ses lèvres tremblaient à cause du froid… à moins que cela soit en fait causé par les pleurs qu’il ne parvint pas à réprimer. Lui qui avait toujours cherché à tout savoir, lui qui se targuait de pouvoir accéder à n’importe quelle information… n’avait finalement rien pu faire pour sauver un être qui lui était si cher. Il ne connaissait rien et ne comprenait même pas la vague soudaine de sentiments qui s’empara de lui tel un flots de pensées n’étant pas les siennes. Hurlant de rage autant que de chagrin, Erik porta ses paumes contre son visage pour essuyer ses joues où des larmes ne cessaient de couler. Son esprit s’égarait, comme perdu entre plusieurs phases de la réalité, des époques ou même des langues. La mort d’un proche était-elle toujours aussi douloureuse ?
Incapable de raisonner, Erik ne pensait qu’à une chose : comprendre pourquoi il se retrouvait à nouveau seul et incapable de venir en aide à ceux qui souffraient autour de lui. A quoi bon avoir des connaissances si l’on était aussi inutile, faible et invisible ?! A quoi bon vivre quand les autres tombaient les uns après les autres sans avoir eu le temps de conter leurs péripéties. Il ne pourrait même pas le venger. Lui le journaliste déchu, ne savait pas ce qui était arrivé au russe demeuré dans son silence jusque dans son dernier souffle. Perdu dans ce tourbillon de pensées sombres, Erik n’entendit même pas la porte d’entrée qui s’était ouverte, son grincement caché par les cris de douleur de l’homme refusant le deuil. La voix même de sa sœur ressemblait à une simple illusion dans un tel moment où rien ne semblait avoir de sens. Comment aurait-elle pu savoir de toute manière ?!
Ce ne fut finalement que lorsqu’elle posa sa main douce sur son épaule qu’il comprit. Silke était bien là. Elle serait toujours là.
Au lieu de sursauter, Erik avait baissé la tête et serré ses poings ensanglantés pour tenter de contrôler ses pleurs, en vain. La voix de l’agent de police, loin d’être autoritaire, était comme un repère parmi ce néant. Lointain souvenir de contrées mystérieuses, l’homme aux cheveux de jais sentit une sensation soudaine éloigner la douleur : un réconfort apporté par la présence de celle qui n’aurait pas dû se trouver là et qui, malgré tous les augures, se tenait bel et bien à ses côtés comme cela avait été le cas autrefois. Deux figures aux cheveux noirs comme les ailes d’une corneille et au regard qui en savait trop tout en désirant toujours plus.
Hébété, le journaliste s’était levé maladroitement, manquant de tomber alors que ses jambes refusaient de le soutenir sous le poids du chagrin.
« Il… il ne se réveille pas. » parvint-il seulement à prononcer, le regard fixé vers le sol lui aussi tâché de gouttes de sang.
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