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'cause the night is dark and full of terrors. (nicholas)
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 22 Mai - 23:11
Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. Du calme avant la tempête. C’est ce qu’elle se dit, tandis que le chaos et la panique s’installent autour d’elle. En un battement de cils, en une fraction de seconde, la voilà qui passe d’un sentiment de tranquillité à une terreur sourde. Tandis que les gens se stoppent et se fixent, Crystalia, elle referme sa prise sur son sac à main. Le serre tout fort contre sa poitrine. Elle a les yeux qui papillonnent, qui passent de visage en visage. « Gardez votre calme, vous n’avez rien à craindre. » beugle un soldat de la garde rouge. Son ton est mielleux, il se veut rassurant. Quand il croise le regard de Crystalia, un petit sourire sympathique se dessine sur son visage. Mais il ment. Crystalia lit en lui comme dans un livre ouvert. Sa bouche se veut rassurante, mais ses yeux disent le contraire. On dit que le regard ne ment jamais, et ici c’est le cas. D’où le fait que Crystalia, elle panique. Qu’elle perde son calme. Qu’elle se force à respirer et à se tenir droite, alors qu’elle sent son cœur tambouriner dans sa poitrine. À deux doigts de l’implosion. « On cherche juste un homme. Grand, fort, d’une trentaine d’années, blond. » À nouveau les regards s’échangent entre les passants. Des inconnus qui encore quelques minutes plus tôt marchaient tranquillement dans la rue, vaquant à leurs occupations. Soudain, un murmure s’élève dans l’assemblée. Les regards se tournent tous dans une même direction. Vers cet homme, encapuchonné, d’où s’échappent quelques mèches blondes. « Vous, là-bas, avancez. » gronde le soldat, resserrant sa prise sur son arme à feu. Machinalement, Crystalia, qui se trouve à côté de lui, fait quelques pas sur le côté. Comme pour le fuir. Elle n’est pas la seule à le faire, tous l’imitent. Jusqu’à créer une zone de sécurité. L’homme ne bouge pas, garde les mains dans ses poches. Ce qui a le pouvoir d’augmenter la tension déjà palpable. « Vous m’avez entendu ? Sortez les mains de vos poches ! » Le soldat perd patience, et devant la non-réaction du suspect, attrape son talkie-walkie. « Escouade 3, j’ai besoin de renforts. » Une phrase qui en dit long sur la situation. Rapidement, d’autres soldats de la garde le rejoignent. Alors qu’ils se rapprochent du suspect, ce dernier braque soudainement son regard vers l’homme à côté de Crystalia. « Courez. » Et alors qu’il clame ce conseil, la situation dégénère. Des coups de feu s’abattent d’un immeuble au-dessus d’eux. Surement un complice. Le soldat de la garde est blessé à la jambe, et hurle de douleur tandis qu’il rampe derrière les blindés. Les passants, quant à eux, se sont accroupis au sol, et ont fui la zone. Crystalia a suivi l’homme qui était à côté d’elle, machinalement, par instinct. Tous les deux se retrouvent dans une petite ruelle, cachés derrière les poubelles. « C’est quoi ce bordel !? » Crystalia est paniquée, sursautant à chaque coup de feu. On se croirait en pleine guerre civile. En plein film de guerre. Et ça ne lui plait pas, mais alors pas du tout.
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Mer 1 Juin - 20:34
Avoir sans cesse cette sensation d'être pris en chasse, être toujours sur mes gardes, surveiller les alentours et tenter de trouver de quoi manger et un lieu ou dormir. Je ne calculais plus depuis combien de temps je fuyais, j'étais fatigué de courir, de me cacher et pourquoi ? Parce que j'avais eu une sorte de crise en prison, ayant était embarqué par la garde rouge, j'ai rapidement compris qu'une fois enfermé de l'une de leur prison, je ne serais pas près d'en ressortir. Quelque chose ne va pas avec moi, seulement ce que je ne comprenais pas c'était pourquoi j'avais autant semé la panique ? Pourquoi on voulait m'enfermer dans une prison souterraine ? C'était incompréhensible surtout que cette garde avait déjà des prisonniers, j'avais eu le temps de voir cette prison, lugubre, sombre, immonde ... Un cauchemar.
Alors que je marchais dans les rues tout en tentant de me fondre dans la masse, j'étais encore une fois perdu dans mes pensées. Cette situation était tellement pesante, j'étais épuisé, j'en avais assez de vivre comme un nomade, je voulais retrouver mon frère, enfin jamais on ne pourrait exaucer mes souhaits, je devais vivre avec, me battre et lutter sans me plaindre.
Alors que je marchais dans cette foule, soudainement une vague de terreur vint envahir l'atmosphère, la garde rouge était présente, je retins mon souffle la peur au ventre ne sachant plus quoi faire ... Si je fuyais il y aurait des soupçons sur mon cas alors je serais facilement rattrapé, pour le moment je ne savais pas pourquoi la garde était la alors j'écoutais attentivement ce qu'il allait dire, me préparant à tout.
En entendant leur mort je crus que j'allais être malade, je connaissais la garde rouge, si ceux-ci arrivaient à trouver leur proie, il ne serait pas tendre et se serait moche.
Puis finalement la garde décrit l'homme qu'il recherché, c'était pas ma description, enfin surtout pour les cheveux. Tout le monde avait stoppé sa route pour regarder les alentours, puis tout les regards tombèrent sur un homme à capuche, je commençais à me reculer sentant la panique monter en moins et je savais que avoir des émotions telle que celle-ci n'avait rien de bon. A côté de moi je pouvais retrouver une jeune femme, observant de nouveau l'homme tout dérapa très rapidement ! Des explosions, des coups de feu, avec la jeune femme ont fuient tout les deux par arriver dans une ruelle, nous cachant derrière des poubelles. J'étais affolé et l'adrénaline ayant commencé à monter en moi, je commençais à souffrir d'un immense mal de tête, je repris mes esprits tout en regardant la jeune femme.

-Ils ont du trouver ... Quelqu'un de spécial je ne peux rien dire ici

J'étais quasiment sur que c'était une personne comme moi, tout comme moi on l'avait pourchassé et je préférais ne pas savoir ce qui était en train de se passer.

-Faut fuir d'ici au plus vite c'est pas fini ....

Puis j'entendis des pas et je vis au loin des troupes qui commençaient à se diriger vers la ruelle, ou je me caché avec la jeune femme.
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Ven 10 Juin - 16:35
Jamais elle n’a vécu une telle chose. Sa vie, plate et monotone, se retrouve soudainement bouleversée. Tout part en vrille. Entre les coups de feu et les cris, Crystalia est perdue. Perdue et horrifiée par la tournure que prennent les événements. Elle a le cœur qui tambourine dans sa poitrine, comme s’il était prêt à en sortir. Et puis y’a ses oreilles qui bourdonnent, gardant encore en mémoire les tirs qui ont fusé près d’elle. Elle a le souffle court, la gamine, et elle ne sait plus où donner de la tête. Pourquoi la Garde Rouge recherche cet homme ? Et pourquoi a-t-on riposter contre elle ? Ces deux hommes, ce sont des terroristes, c’est ça ? Crystalia ne voit pas d’autres explications. Après tout, le complice de l’homme recherché a bien une arme sur lui, et n’a pas hésité à tirer sur le soldat alors qu’il y avait une foule d’innocents tout autour. Des fanatiques, des anarchistes, c’est tout ce qui lui vient à l’esprit. « Ils ont du trouver... Quelqu'un de spécial je ne peux rien dire ici. » Crystalia fronce les sourcils devant les dires de l’homme qu’elle a suivi dans la ruelle. Que veut-il dire par là ? « Quelqu’un de spécial ? » qu’elle ne peut pas s’empêcher d’ajouter. Elle se fiche qu’il ait dit qu’il ne pouvait rien dire ici. Il sait quelque chose, c’est certain. Est-il aussi complice avec eux ? Ou est-ce qu’il a un lien avec la Garde Rouge ? Comment peut-il être au courant d’une telle information ? « Comment ça vous ne pouvez rien dire ? » Est-ce qu’il est recherché lui aussi ? Ou est-ce qu’il est tenu au secret de par elle-ne-sait-quelle-raison ? Crystalia ne comprend pas, mais est intriguée par la réponse de cet homme. « Qu’est-ce que vous savez ? » Les questions dévalent de sa bouche comme un fleuve intarissable. Surement le stress qui la rend bavarde. Une manière de se concentrer sur les paroles de l’homme, et non sur le chaos qui fait rage à quelques mètres de là.

Des bruits de pas attirent leur attention. Les soldats, passée la surprise, se sont réorganisés, et établissent un périmètre. « Faut fuir d'ici au plus vite c'est pas fini... » chuchote l’homme à ses côtés. Dans un premier temps, elle pense à lui rétorquer qu’ils n’ont rien fait de mal, qu’ils ne sont que des civils innocents et qu’ils ne risquent rien. Qu’ils seront protégés, et non enfermés. Mais il y a dans l’attitude de cet homme quelque chose qui lui fait redouter le pire. Que la Garde Rouge n’est peut-être pas aussi juste que Crystalia le pensait. Alors elle opine, et montre du doigt la ruelle qui se prolonge. « D'accord. » Accroupis, les voilà qui se faufilent plus profondément dans la ruelle. Elle ne sait pas jusqu’où va ce chemin, ni même sur quoi il va déboucher. « Oh non… » qu’elle murmure, horrifiée. Une impasse. Ce qu’elle redoutait. « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Instinctivement, voilà Crystalia qui braque son regard vers l’homme. Que peuvent-ils bien faire ? Rebrousser chemin ? Attendre que les soldats passent en priant pour qu’ils ne prennent pas la même direction qu’eux ? Passer par la fenêtre d’un local inhabité ?
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Mar 14 Juin - 1:11
Je ne comprenais pas pourquoi la famille Magnus voulait autant exterminer des êtres spéciaux. Maintenant on peut entendre dans tout Genosha que des personnes retrouvent parfois des flashs, des souvenirs étranges, dans mon cas ce n'était pas des souvenirs, mais je possédais des dons qui en rien ne plaisait à la garde rouge. Je passe ma vie à fuir et voilà qu'aujourd'hui je me retrouve en plein milieu d'une attaque. Serais-ce des personnes comme moi qui viennent à se rebeller contre la garde rouge ? Un attentat ? Ou juste le plaisir de semer la pagaille ? Moi qui voulait me faire tout petit c'était bel et bien foutue, j'ai de suite suivi une jeune femme jusqu'à ce que l'on se retrouve dans une ruelle, celle-ci se posant des questions par rapport à cette attaque. Je pouvais encore entendre les tirs et les hurlements de la foule, je parlais davantage pour moi-même que je ne répondis à la jeune femme. Evidemment la jeune femme était en pleine panique, mes mots n'avaient rien de rassurants, de plus j'étais un parfais inconnus pour elle. J'avais parlé sans même réfléchir aux questions qu'elle pourrait se poser, je fermais les yeux me prenant la tête entre la main pris d'un début de migraine, puis je me concentra à nouveau sur les événements présents, ce n'était pas le moment de craquer. La jeune femme qui était à côté de moi posé vraiment beaucoup de question ce qui n'arrangeait en rien mon mal de tête qui se faisait de plus en plus violent.
Je regardais celle-ci d'un oeil noir, seulement je ne pouvais lui en vouloir, elle venait d'être témoin d'une attaque, elle était toute jeune, alors je chercha plutôt un moyen de dégager d'ici, pouvant déjà sentir la garde rouge arriver. Alors que je chuchote à la miss qu'il nous fallait fuir je vis celle-ci hésiter, heureusement elle fut rapide pour prendre sa décision. Tout deux ont courraient dans la ruelle tentant de trouver une issue, seulement on finit par se retrouver dans un cul de sac et la je pus voir la jeune femme en pleine panique. Tout deux nous regardions partout autour de nous avant que je ne croise son regard, il y avait une fenêtre, sans doute un local inhabité.

-Très bien je te fais la courte échelle on va se cacher ici, je ne pense pas qu'ils n'iront chercher plus loin ... Enfin je l'espère

Alors que j'entendais des bruits de pas arriver, je me dépêchais de faire la courte échelle à la miss avant de moi-même grimper dans le local, fermant la fenêtre et les rideaux, il resté juste assez de jour pour voir ce qu'il se passé dehors. Les soldats de la garde rouge étaient présent, arme en point cherchant dans toute les directions, un moment j'en vis un regarder par la fenêtre et de suite je me colla au mur du local me cachant loin de la fenêtre tout en regardant la jeune femme, puis lui faisant signe de faire aucun bruit.
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Mer 27 Juil - 10:29
Il ne répond pas à ses questions. Pire, on dirait qu’elles semblent l’agacer. Il a ce regard noir qui ne lui dit rien qui vaille. Alors Crystalia, elle se tait. Elle arrête de poser des questions. Elle ne sait pas qui est cet homme. Elle ne connait pas son histoire. Mais de ce qu’il semble dire, il ne trempe pas que dans la légalité. Il semble vouloir fuir. À tous prix. Et Crystalia, elle se demande de plus en plus si elle a fait le bon choix de le suivre. Après, elle n’a rien fait de mal, et elle n’a rien à se reprocher. Ce n’est qu’une gamine, étudiante de surcroit, qui s’est juste retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. La Garde Rouge, s’ils les arrêtaient, l’interrogerait surement. Et puis quoi ? Elle dira la vérité, c’est-à-dire rien de bien particulier. Et elle serait relâchée. Parce qu’elle ne sait rien de toute cette histoire, Crystalia. Contrairement à cet homme qui semble au contraire en savoir un peu trop. « Très bien je te fais la courte échelle on va se cacher ici, je ne pense pas qu'ils n'iront chercher plus loin... Enfin je l'espère. » Le regard de Crystalia se soulève vers la fenêtre. Elle n’est pas très haute, et surtout légèrement entrouverte. Une aubaine. La demoiselle acquiesce, tandis que l’inconnu s’accroupie pour lui faire la courte-échelle. Avec son poids plume, et ses biceps, Crystalia est rapidement à hauteur de la fenêtre. L’ouvrir complètement est un jeu d’enfants, et c’est avec une certaine agilité que Crystalia passe de l’autre côté, dans l’entrepôt abandonné. « La voie est libre. » qu’elle chuchote quand même, une fois qu’elle est de l’autre côté. Rapidement, voilà l’inconnu qui la rejoint, prenant soin de refermer la fenêtre derrière eux. Ni vu ni connu.

S’ensuit alors une attente de courte durée, durant laquelle les soldats de la Garde Rouge passent devant la fameuse fenêtre. Crystalia retient son souffle, surement par reflexe, tandis qu’elle observe l’homme s’arracher rapidement de l’encadrement de la fenêtre pour se cacher contre le mur. Les soldats doivent donc être près, vraiment très près. Et tandis que ces derniers s’éloignent, le doute envahit Crystalia. Et si elle avait choisi le mauvais camp ? Et si cet homme était avec les autres ? Avec ceux qu’ils recherchent ? Un méchant, un terroriste, un malfrat, un fugitif… Elle ne sait trop quel terme employé. Mais dans tous les cas, le doute s’installe bel et bien. Ils sont dans un entrepôt abandonné, cachés de tous, à l’abri des regards. Il lui a révélé, surement sans le vouloir, qu’il savait des choses. Et s’il le regrettait, à présent ? Crystalia se remémore le regard noir qu’il lui a lancé quelques minutes plus tôt, et un frisson l’envahit. Peu à peu, un certain malaise l’envahit. S’il veut se débarrasser d’elle parce qu’elle en sait trop, c’est l’endroit idéal. Alors Crystalia, lentement, elle fait quelques pas sur le côté, et se penche pour attraper un tuyau métallique qui traine par terre, profitant que l’inconnu soit de nouveau captivé par la fenêtre et qu’il ne s’intéresse pas à elle. « Maintenant qu’ils sont partis, vous allez me dire tout ce que vous savez. » Elle parle clairement, distinctement. Comme pour essayer de faire taire la terreur qui l’envahit, et pour la faire passer pour plus courageuse qu’elle ne l’est réellement. « Vous êtes un terroriste, vous aussi ? » Peu à peu, Crystalia se déplace vers le mur près de la fenêtre. « Si vous faites ne serait-ce qu’un pas en ma direction, je frappe le tuyau contre la paroi métallisée. Vu le boucan que ça fera, les soldats ne mettront pas longtemps à nous retrouver. Et vous fuyez la Garde Rouge, n’est-ce pas ? » Oui, c’est une menace.
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Sam 30 Juil - 13:56
Malgré la fatigue, l'épuisement et cette migraine je garde le contrôle et j'aide la jeune femme à passer par une fenêtre d'un immeuble qui semble abandonné. Peut-être que la chance avait enfin décider de se mettre un peu de mon côté, après tout nous étions dans un cul de sac, nous n'avions aucune chance de fuir, alors cette fenêtre était vraiment une chance qu'il nous fallait saisir avant que la garde rouge n'arrive. Alors que je fais la courte échelle à la jeune femme, celle-ci regarde à travers la fenêtre pour m'assurer qu'il n'y a pas de danger. A mon tour je grimpe aisément et passe par la fenêtre avant de bien fermer celle-ci. Je peux voir que la jeune femme est inquiète malgré qu'elle tente de le cacher, il faut dire que je ne suis pas causant et qu'avec cette affreuse migraine je suis loin d'être de bonne humeur, je lui ais aussi jeté un regard noir ... Enfin il fallait dire que ses questions allaient me rendre dingue, au lieu de prendre la parole et de dire quelque chose que je pourrais regretter, j'avais préféré lui jeter un regard voulant dire "tais-toi".
Alors que je me cale contre le mur, je regarde par la fenêtre pour surveiller les horizons et c'est avec  terreur que je vois la garde rouge débarquer dans la ruelle, de suite je me cache à nouveau me prenant le tête entre les mains pour ne pas céder à la panique.
Je ne veux pas y retourner, je n'ai rien fait, je suis juste ... Différent ...
Enfin les soldats s'éloignent et je reprends mon souffle alors que je vois la jeune femme s'approcher de moi, j'ai un mauvais pressentiment rien qu'en la regardant et fronce des sourcils. Celle-ci prends alors la parole et je dois admettre que oui, je savais qu'elle allé me poser des questions, qu'elle voudrait des réponses, seulement j'étais encore trop sur le coup de la fuite pour réagir alors je calais ma tête contre le mur, déglutissant difficilement et réfléchissant à ce que j'allais dire.
D'une voix lasse je fini par répondre à la jeune femme.

-Je ne suis pas un terroriste mais pour une raison qui m'échappe encore ... La garde rouge me recherche

Je prends une profonde inspiration, fermant les yeux avant de regarder à nouveau la jeune femme.

-Peut-être avez vous entendus parler des rumeurs, des flashs, des "pouvoirs" ... Bien disons qu'il m'est arrivé d'avoir enfin de présenter une sorte de don, enfin je nomme ça une malédiction, dès que la garde rouge a était mise au courant on a voulut m'enfermer et j'ai fuis, je ne mens pas, c'est la vérité, je passe ma vie à fuir pour je ne sais qu'elle raison, la seule chose que je sais ... C'est que je ne veux pas retourner là-bas

Enfer et cauchemar, lieu ou même la mort semble plus douce.
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Lun 15 Aoû - 10:48
Elle a le regard déterminé. Le dos droit. Une allure qui se veut assurée. Quand bien même elle se doit de serrer la barre métallique jusqu’à s’en faire blanchir les jointures pour ne pas montrer qu’elle tremble comme une feuille. Qu’elle est en prise à une terreur qu’elle n’avait encore jamais connue. Elle sent que sa vie est en danger. Que cet inconnu est une potentielle menace. Et elle s’en veut de l’avoir suivi jusqu’ici aussi aveuglément. Crystalia n’a rien à se reprocher. Elle s’est juste retrouvée, comme d’autres, au mauvais endroit, au mauvais moment. Alors elle regrette d’avoir fui. D’avoir pris peur. La Garde Rouge n’est ici que pour assurer leur sécurité. N’est-ce pas ? Elle aurait du courir vers les soldats, plutôt que vers cet homme on ne peut plus louche et mystérieux. Mais c’est trop tard. Ce qui est fait est fait. Et si elle veut survivre, il faut qu’elle garde son calme. Qu’elle reste maitresse de la situation. Et qu’elle ne laisse aucune opportunité à cet homme de l’approcher.

Lorsqu’elle parle de faire du bruit pour faire venir la Garde Rouge, elle sent de la peur dans son regard. Il craint les soldats, et semble décidé à lui expliquer tout ce qu’il sait. Crystalia retient un soupire de soulagement à ainsi le voir réagir. Il ne tente pas de l’approcher, de lui arracher la barre des mains pour mieux la faire taire. Au contraire, il se contente de s’appuyer contre le mur. Plusieurs secondes s’égrainent, où visiblement il cherche ses mots. Crystalia resserre de plus belle sa prise sur son arme de fortune, attendant impatiemment qu’il parle. Malgré tout ce qu’elle veut bien laisser paraitre, la peur transpire de tous les pores de sa peau. « Je ne suis pas un terroriste mais pour une raison qui m'échappe encore... La garde rouge me recherche. » qu’il finit par dire d’une voix lasse. Crystalia reste perplexe face à ses paroles, et fronce les sourcils, dubitative. Elle ne comprend pas. Ou plutôt n’arrive pas à comprendre. Comment peut-il ne pas savoir le pourquoi il est recherché ? Soit il est aveugle, soit il est naïf, ou soit il vit dans le déni. Mais il doit forcément avoir une idée… La Garde Rouge ne s’en prend pas au premier inconnu qui passe, ils n’agissent surement pas sans preuve, comme ça. Et puis l’homme est louche, il respire le secret, la méfiance… Ce n’est clairement pas, de base, un inconnu lambda. « Ils vous recherchent, mais vous ne savez pas pourquoi ?! » qu’elle ne peut s’empêcher de répéter, sceptique.

L’homme prend alors une profonde respiration, puis reprend. Il lui parle d’un soi-disant don qu’il aurait développé, et que c’est ce don qui aurait emmené la Garde Rouge à lui. Crystalia l’écoute, analyse ses paroles, se mord légèrement la lèvre inférieure. Que doit-elle en penser ? Elle a l’impression que l’homme dit la vérité, mais elle n’a jamais été très douée pour savoir quand on lui mentait, alors elle peut difficilement se fier à son jugement. « Un don ? Quelle sorte de dons ? » qu’elle commence par demander, essayant de comprendre ce dont parle l’homme. Il peut se téléporter, bouger des objets, quelque chose comme ça ? Comme ce qu’on voit dans certains films ? « Vous avez essayé de leur dire qu’ils faisaient erreur ? Que vous n’étiez pas un terroriste ? » Crystalia est surement un peu naïve de penser ça. De penser que l’on peut négocier avec eux, et qu’ils n’ont pas tous les pouvoirs. Tendre naïveté.  
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Mar 16 Aoû - 16:47
J'en avais assez de lutter, je regardais la jeune femme en face de moi d'un air las et fatigué, étais-je condamné à fuir toute ma vie ? Si c'était le cas autant qu'elle cesse de suite, je n'en pouvais plus et j'étais à bout. Toujours me justifier, depuis mon enfant la vie n'avait pas été tendre avec moi et je voyais bientôt ma fin venir, peut-être devrais-je demander à cette jeune femme le coup de grâce ? Enfin je lui expliquais tout de même que la garde rouge était à ma recherche, seulement je ne savais pas pourquoi ... Enfin si j'avais peut-être une idée mais allait-elle me croire ? Si je devais lui raconter mon histoire, il faudrait que je passe par la case prison et vue comment elle était tendue, j'avais peur qu'elle ne le prenne plus que mal et qu'elle ne me laisse pas terminer mon histoire.
Je regardais celle-ci, toujours aussi épuisé et las avant de tout de même reprendre la parole.

-Je suis loin d'être un exemple à suivre ... J'ai lutté pour vivre comme je le pouvais avec mon frère, c'est à dire avec rien juste des mauvaises relations ... Nous avons alors fini en prison

Au moins nous avions un toit et à manger, c'était différent de notre vie dans la rue.
Evidemment nous sommes confronter à la race humaine, les humains sont cruels entre eux, horribles, effrayants ... Seulement avec le temps ça devient une habitude et vivre dans un éternel cauchemar devient aussi une routine.
Qu'un garde ait décidé de passer ses nerfs sur l'un des prisonniers était devenu une chose quotidienne, un prisonnier qui se suicide, des coups de poignard dans le dos ... Des bagarres aussi ... Enfin voici la vie carcérale.
Je n'allais pas rentrer dans ce sujet la, mon histoire serait bien trop longue à raconter sinon.

-Tout a commencé avec des migraines, je pouvais ressentir la colère, la tristesse et la rage des autres prisonniers, pour moi c'était trop, comme ci on venait se bousculer dans ma tête, j'avais beau fermer les yeux ça n'en finissait jamais, toujours de la douleurs, de la peur, il est arrive que je saigne du nez, que je m'évanouisse aussi ... Quand c'était comme ça je finissais à l'infirmerie de la prison, tout y était bien plus calme et ensuite je retournais en cellule

Je déglutis revoyant mes souvenirs défiler devant mes yeux.

-Un jour j'ai fais ... Une sorte de crise, je ne contrôlais plus rien et lorsque j'ai .... Enfin lorsque j'ai hurlé les vitres ont explosaient et la terre à commencer à trembler, je croyais devenir fou, mais tout était vrai j'ai fini enfermé en isolement jusqu'à ce que la garde rouge ne vienne un jour me chercher ... Aucun explication, j'ai été emmené dans un lieu ou ... On ne pouvait pas nomme ce lieu une prison, c'était une véritable cauchemar, il n'y avait aucune fenêtre, j'étais traité comme un monstre heureusement j'ai réussi à m'enfuir ...

Je poussais un soupire

-Je sais juste que je ne veux pas y retourner, je veux retrouver mon frère, vivre en paix, je suis fatigué de fuir et je préfère ne pas savoir ce qui m'attends là-bas, alors je fuis jour après jour ... Et ... Peut-être qu'un jour tout cessera
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