✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 21 Nov - 14:10
Wait and see
War & Psylocke
Words like violence break the silence
Le soleil brillait haut dans le ciel, dardant ses rayons lumineux partout sur son passage, réchauffant les pavés et les terrasses, mais aussi les cœurs. Elisabeth marchait d'un pas vif vers sa destination, le vent léger caressant sa joue alors qu'elle déambulait dans les rues d'Emmann. Elle avait un peu froid, malgré que le soleil réchauffait sa peau frissonnante. A vrai dire, elle était impatiente, et cela la rendait nerveuse et c'était donc là, la raison qui la rendait fébrile. Aujourd'hui était une occasion rêvée, sans doute, mais tout du moins appréciée. Betsy allait revoir une amie qu'elle connaissait depuis longtemps maintenant, et dont elle n'avait plus eu de nouvelles depuis qu'elle avait déménagé. Une blonde un peu plus jeune qu'elle, qui était partie à cause d'une promotion à Hammer Bay. Cela avait rendu triste la jeune contre-terroriste, mais elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Après tout, elle avait de la chance, ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait se barrer d'une telle organisation ! Mais Betsy ne s'en plaignait pas, elle était bien là, elle avait sa famille pas loin et puis elle avait sa meilleure amie et ses amis, qui lui servaient accessoirement de collègues avec elle, du coup, pas de raison de s'en aller. Et puis elle devait avouer qu'elle se plaisait bien dans son boulot. Elle avait enfin trouvé sa place, et se sentait encore mieux que quand elle était à l'armée, alors pourquoi tout abandonner ?
Dans ses pensées, la jeune femme ne se laissait tout de même pas perturber, si bien qu'elle tourna exactement au bon moment, tout en évitant les quelques passants sur le chemin jusqu'au café où lui avait donné rendez-vous son amie. Elle s'imaginait déjà retrouver leur complicité d'antan, rigoler à des choses stupides, se moquer de ceux qui osent les embêter... Le bon vieux temps, quoi ! Mais elle avait aussi un peu peur au fond. Peur de ne plus retrouver la même personne, peur qu'elle ait changé depuis son départ, peur qu'elle ne l'apprécie plus autant qu'avant et que leur complicité ne se soit envolée... Arrête de stresser Betsy, ça va aller. En y repensant, si ça avait été un rendez-vous professionnelle avec la blonde, elle n'aurait pas sourcillé, mais ses relations personnelles étaient tellement bancales parfois, sans parler de ses compétences sociales. Bon, elle arrivait quand même à se faire comprendre et à remonter le moral des troupes, elle savait être là pour ses amis et ses collègues, mais les amourettes et les amis perdus de vue... C'était une toute autre histoire. Perdre contact avec une personne que l'on aimait plus que tout, c'était terrible, terrifiant. Placer une partie de soi en quelqu'un et la voir s'en aller tout simplement, c'était si décevant et douloureux... Et la revoir des années plus tard, c'était comme si elle n'avait jamais existé et qu'il fallait réapprendre à la connaître. Au fond, Elisabeth ne pouvait pas penser autrement, elle qui était si proche de sa famille, de ses frères et de ses amis, c'était pour elle inconcevable de partir et d'abandonner un être cher. Alors quand la blonde était partie, même si elle avait été heureuse pour elle, elle en avait pleuré toute la semaine, toutes ses soirées se passaient à se morfondre et à larmoyer. Elle était tenace et forte Betsy, mais elle était aussi fragile quelque fois, et ses sentiments n'étaient pas des jouets. Ils étaient réels et on les lui avait complètement brisés. Depuis ce jour, elle avait fini par se construire une carapace, empêchant quiconque de passer au travers et de blesser ses sentiments à nouveau. Et maintenant, alors qu'elle allait revoir la blonde, elle sentait pourtant ses émotions s'entrechoquer et ses sentiments resurgir. Oui, la blonde lui avait manqué et elle était heureuse de la retrouver, malgré la peine qu'elle lui avait infligée.
En arrivant devant l'enseigne, elle vit quelques personnes attablées en terrasse, mais pas de traces d'une jeune blonde. Betsy regarda sa montre. Il n'était même pas encore seize heures et elle pensait déjà au pire. Et si elle avait annulé à la dernière minute ? Non, je suis juste trop en avance... Elle rentra à l'intérieur et scruta les individus qui sirotaient tranquillement leur tisanes/thés/cafés/cappuccinos/macchiato-avec-supplément-sucre-et-arôme-vanille-svp. Toujours pas de tête blonde. C'est fou ça, pourtant il est que moins trois, comment elle peut être aussi en retard ? Elle passa vite fait commande et décida alors de s'installer à la terrasse. Elle sortit également son téléphone pour appeler son amie et tomba sur la messagerie.
« Ouais Carol, c'est Betsy. Dis-moi juste que t'as pas annulé, parce que ça fait presque sept ans que j'attends de te revoir. Alors tu vas bouger ton cul jusqu'ici en espérant que tu n'arrives pas en retard. »
Elle raccrocha en lâchant un soupir las alors que le serveur lui rapportait son café-au-lait-avec-deux-sucres-svp. Sirotant tranquillement son mug, elle attendit sagement, les cheveux virevoltant sous la brise d'après-midi.
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Mer 23 Nov - 3:26
"Panique Celtique"
Elisabeth & Jackson
Il l'avait fait. Il avait réussi. Comment ? Il n'en savait rien. Pourquoi ? Il n'en savait pas plus. Inviter une charmante demoiselle à le revoir. Et encore, charmante est un bien petit mot pour décrire l'émerveillement qu'elle avait pu créer dans son esprit et son cœur lors de leur première rencontre. Oui, cette Elisabeth était bien plus que charmante. Belle, envoûtante et bien d'autres mots n'auraient guère suffit à décrire, tant son joli minois, que ce qu'elle réussissait à dégager, en particulier grâce à ce sourire enchanteur. Pour ne rien vous cacher, il s'avérait que Jackson n'était pas vraiment sûr d'avoir tout compris ce qu'il s'était passé lors de leur rencontre. Sans le vouloir il l'avait fait pleurer. Il lui avait fait un câlin, sans en prendre une dans la tronche, avait eu droit à un bisous sur la joue ainsi qu'un numéro. La chose semblait si insensée que, au début, l'écossais crut à un faux numéro, pour se débarrasser de lui, ne plus jamais le revoir, ou je ne sais quoi encore. Après tout, il était un boulet maladroit et ça, la belle brune l'avait très certainement remarqué. Pourtant, contre toute attente, ce fameux numéro était bel et bien réel, mieux encore, c'était vraiment le sien. Première surprise. Poussé par Maria, le garde finit par envoyer un petit message, presque innocent et … Semblable à celui d'un gamin qui essayait d'avoir un premier rendez-vous sans vraiment savoir où il mettait les pieds. La formulation jouait pour beaucoup et, plutôt que d'aller directement au but, en disant qu'il avait simplement passé un agréable moment, bien que court, en sa présence, il esquivé quelques peu, prétextant que cela pourrait être sympathique de finir cette tarte et cette bière qu'ils avaient entamés, mais jamais fini. En écrivant ses mots, son cœur battait la chamade comme … Oui, voilà, comme un adolescent, exactement. Un adolescent maladroit. Il se répéta plusieurs fois qu'il était un abruti de s'imaginer des trucs que, dans tous les cas, ils ne boxaient pas dans la même catégorie et, tel un coup de massue du destin, la sylphide accepta de le revoir. Avait-elle lu entre les lignes ? Cela était une autre problématique mais, gérer les choses une par une semblait être une bonne idée pour le moment.
Insensés, la chose était insensée. Même s'il avait beau ne rien comprendre, l'étranger ne pouvait s'empêcher d'être heureux, souriant bêtement à l'idée de revoir ne serait-ce qu'une fois cette délicieuse demoiselle, espérant ne pas faire tant de conneries que lors de leur précédente entrevue. Bon, le bon côté c'est qu'il était difficile d'en faire plus, chose qui le rassura d'une étrange façon. Qu'on soit clair, cela il se le garda bien pour lui, ni Maria, ni même Cindy ne furent au courant ce ce genre de pensées, sous peine de se prendre quelques tatanes bien placées pour lui faire retrouver les esprits. Peine perdue, si vous voulez mon avis. Pour l'occasion notre homme s'était bien préparée, il s'était coiffé, s'était même taillé la barbe afin d'être présentable et, comble du comble, il repassa sa chemise, chose qui ne lui était plus arrivé depuis … Il ne s'en souvenait même pas. Bref, un exploit. Ce n'était peut-être que des détails mais, Jax préférait faire une bonne impression. Une meilleure impression surtout et, s'habiller convenablement semblait déjà un bon point. Une chose après l'autre, comme on a déjà dit.
Assez stressé à l'idée de faire une nouvelle bourde, notre ami partit en avance. Longtemps en avance, si bien qu'il eut bien une heure d'avance lors de son arrivée à Emmann. Alors, plutôt que de s'asseoir et boire comme un trou, au risque de passer pour un alcoolique, même si, en étant écossais il partait avec un handicap de ce côté, le père de famille préféra marcher un moment pour se changer les idées, souffler un long moment en essayant de déstresser un peu. Se voir dans cet état le fit même rire idiotement, seul, ne le rendant que plus étrange encore. Autant, affronter une escouade de soldats surentraînes ne lui faisait pas plus peur que ça, autant, de revoir quelqu'un qu'il n'avait vu qu'une fois le mettait dans tous ses états. C'était parfois même à se demander comment il avait bien pu faire pour se marier en Écosse et comment Octavia avait pu mettre, vu la tanche que c'était. Sa petite balade l'amena rapidement à l'endroit où la longue étreinte eut lieu, ne souriant que plus bêtement en fixant l'endroit, le rendant quelques peu … Louche. Si bien qu'il y eut bien une mère ou deux qui attrapa son enfant avec fermeté en lui disant de ne pas regarder le monsieur. Lui était simplement dans les nuages, repensant à ce petit bisou si anodin mais qui, lui fit un petit quelque chose au cœur.
L'heure approchant à grand pas, le grand stressé s'installa à la terrasse de leur rencontre où il commanda un simple café, pour rester correct en attendant la belle, qui ne tarda pas à apparaître. Elle semblait encore plus belle que la première fois. S'était-elle préparée pour lui ? Certainement pas. Pourquoi le ferait-elle ? Cela n'était pas un vrai rendez-vous non ? Enfin, il ne l'avait pas formulé de cette façon, à moins que … À moins qu'il fut encore plus débile que prévu, ça, c'est un autre débat. Dans tous les cas, lorsqu'il l'aperçut enfin, Jackson se leva, souriant bêtement, chose qui semblait devenir une habitude, en la regardant, les étoiles plein les yeux, ne sachant guère s'il devait l'embrasser ou garder ses distance, n'étant guère habitué aux formules de politesse, les protocoles et tout ce merdier. « Waw t'es … Vraiment belle aujourd'hui. »Une évidence certes, comme si elle pouvait ne pas l'être, ne serait-ce qu'un bref moment. Cependant, pensant avoir dit une connerie, notre homme peu habitué à ce genre de choses tenta de se rattraper, passant une fois de plus pour un abruti. « Enfin … J'veux pas dire que la dernière fois c'était pas … Tain, faut j'arrête de dire de la merde. Bref, tu es particulièrement belle aujourd'hui, j'sais pas si c'est la coiffure ou autre mais … Je vais arrêter ça sera mieux, désolé. » Riant bêtement et nerveusement, notre homme l'invita à s'asseoir face à lui et lança des banalités, ne sachant quoi dire de particulièrement malin pour le coup. « Du coup … On tente la même chose que la dernière fois ? Ça avait l'air plutôt pas mal la tarte. »
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Ven 25 Nov - 18:57
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War & Psylocke
Come crashing into my little world
Le temps passait si lentement qu'Elisabeth avait eu le temps de réciter mentalement deux fois les règles auxquelles elle s'était engagée de respecter en rentrant au S.H.I.E.L.D. Oui, elle s'ennuyait fermement. Et pourtant seulement cinq minutes s'étaient écoulées depuis qu'elle avait terminé le contenu de sa tasse. Elle y plongea d'ailleurs son regard, se perdant dans les restes de mousse qui stagnaient au fond du récipient, ainsi que quelques grains de sucre mal dissolus. Elle approcha sa paume du mug et l'attrapa doucement, le faisant tournoyer entre ses doigts, bougeant le peu de liquide qui restait au fond pour qu'il récupère les résidus sur son passage. Une fois que le fond de la tasse semblait un tant soit peu plus propre qu'avant, elle se permis d'apporter à ses lèvres les quelques gouttes restantes, leur permettant de glisser doucement jusqu'à sa langue. Elle reposa ensuite sa tasse alors que le sucre lui caressait le palais, et porte son attention sur sa montre. Elle soupira une fois de plus et posa son regard au loin, scrutant le vide, impatiente. La brune se perdit dans des songes éveillés, ses pensées s'entrechoquant dans son esprit à mesure que le temps défilait. Quand elle était dans cet état-là, elle pouvait rester là cinq heures sans vraiment faire attention. Assise sans percevoir les besoins extérieurs, les individus qui flottaient autour d'elle. Rien ne pouvait la perturber dans son monde. Et des fois cela l'inquiétait, car dans son travail, elle devait faire preuve d'une vigilance constante et être tout le temps aux aguets. Pour l'instant ça ne lui était jamais arrivé de switcher dans son monde alors qu'elle était sur le terrain, et de cela, elle en était reconnaissante. A croire qu'elle devait avoir un ange gardien. Par contre, si les mots ne l'atteignaient pas, les gestes et les contacts, en revanche, étaient tout de même perçus par la jeune femme. Avec un peu de retard tout de même. C'était sûrement pour cette raison qu'elle n'avait percuté que trop tard qu'un individu était arrivé à ses côtés, lui adressant la parole. Elle cligna des yeux plusieurs fois et secoua subrepticement la tête avant de poser son regard sur l'individu. Un homme d'environ quarante ans, le regard perçant et agréable, les traits doux et un sourire fin sur les lèvres. Pas mal, pensa la brunette avant de se reprendre. Il était habillé simplement, un jean et un haut à l'effigie d'une équipe de rugby. Sans doute un aficionado du sport, ou alors -et Betsy ne l'espérait pas pour son propre bien et son égo à lui- un petit kéké des plages. M'enfin, ça l'étonnerait, il n'avait pas l'air de vouloir l'embêter, et vu son visage, il semblait plutôt charmeur.. charmant, pardon.
« Excusez-moi, vous êtes bien Elisabeth Braddock ? »
Son air gêné n'avait pas passé inaperçu à la jeune femme, même si elle avait été troublée par cette question. D'où la connaissait-il ? Qui était-il ? Elle reconsidéra le fait qu'il ne semblait pas vouloir l'embêter, mais sa curiosité la piquait tout de même à vif. Et si jamais il tentait quelque chose, elle pouvait toujours utiliser ses capacités et ses talents à bon escient pour le mettre à terre. Enfin, dans l'optique où il s'agissait bien d'un kéké des plages vulnérable, et pas un sergent bien entraîné.
« C'est bien moi, oui. - Rassurez-vous, ce n'est pas un plan drague foireux ou j'sais pas quoi. J'suis un ami de Carol, elle m'a dit m'venir ici, j'savais pas qu'on serait trois du coup. 'Gin, elle m'a envoyé un message pour m'dire qu'elle serait un peu en retard et d'essayer de vous trouver, l'attendre ensemble et … Fin, j'sais pas du coup. Permettez que j'm'asseye là ? »
A l'entente du nom de son amie, Betsy s'était soudainement détendue. Si cet individu était un ami de Carol, il ne s'agissait certainement pas d'un connard prétentieux doublé d'un égo surdimensionné. Elle venait de se faire rassurer d'un coup et soupira de soulagement intérieurement, continuant de se concentrer sur ce qu'il disait. Alors comme ça, elle a le temps de lui envoyer un message à lui, mais moi je vais clairement me faire mettre avec une tasse à café vide. Mais, elle avait tout de même pensé à prévenir son acolyte pour qu'il la cherche elle, en soi c'était assez sympathique de sa part. Merci Carol, toujours aussi prévoyante... Elle était las devant la constatation que son amie n'avait pas changée. Enfin bon, tout le monde avait un côté un peu énervant, Carol ne faisait pas exception.
« Pas de soucis, asseyez-vous. Après tout, elle ne sera sûrement pas là avant un bon moment. Autant patienter ensemble du coup. »
Elle se repositionna un peu mieux sur sa chaise, déplaçant sa tasse sur le côté pour ne pas être entravée et permettre un meilleur échange entre eux. Avant même qu'il ait pu s'asseoir, il lui avait tendu la main, lui souriant chaleureusement.
« Ah j'suis con, j'me suis pas présenté désolé. J'm'appelle Jackson O'Connell, en général on m'appelle Jax, mais vous pourrez faire comme vous voulez dans tous les cas. - Enchantée monsieur O'Connell. Eh bien, nous verrons à la fin de la journée comment je vais vous appeler, souriait-elle en lui prenant la main. Vous savez qui je suis, mais vous pouvez m'appeler Betsy, si vous préférez. »
Elle le regarda s'asseoir, avec un petit sourire sur les lèvres. Elle fit signe au serveur de venir pour qu'il prenne leur commande. S'il fallait déjà attendre une retardataire, autant attendre avec une boisson dans les mains plutôt que d'avoir la gorge sèche. Elle se retourna vers le nouveau venu.
« Vous voulez prendre quoi ? Une bière ? Un café ? Une part de gâteau ? Quoique, c'est pas top pour le régime. Et on filera l'addition à Carol, sinon ce sera pas drôle.»
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Ven 2 Déc - 2:36
"Wait and See"
Elisabeth & Jackson
L'irruption du membre de la garde rouge sembla perturber la demoiselle. Elle sembla d'ailleurs se poser des questions sur sa présence. Sans doutes que, belle comme elle était, les perturbateurs devaient être nombreux. Nombreux et lourds, surtout. Rares devaient être les jours où personne ne venait l'embêter pour tenter de la draguer d'une bien étrange et hideuse façon, tantôt en lui sortant un tas de mots qui n'existaient sûrement pas, tantôt en la sifflant, ou tantôt en la qualifiant de mots peu reluisants. Jackson n'était certes pas un poète, mais il avait un minimum d'éducation et savait comment se comporter avec les représentantes de la gent féminine, avec courtoisie et respect. Ces petits cons, qui agissaient à l'encontre de ces préceptes, notre ami se faisait un grand plaisir de leur apprendre la vie à grand coup de tatanes bien placées. Autant, pour la discussion, l'homme n'était pas particulièrement efficace, autant, distribuer les pains, il se considérait aisément comme faisant partie de l'élite. Pour en revenir à ces petits cons, sans le moindre doutes que la belle avait été enquiquinée plus d'une fois, assise tranquillement sur une terrasse, ne demandant rien à personne, voulant seulement profiter du beau temps, de son café et même, pourquoi pas, d'une petite pâtisserie. De fait, l'écossais ne s'offusqua pas vraiment de ce manque de confiance face à sa démarche. Après tout, la présumée Elisabeth était assez à son goût, même si, la vraie question était de savoir si elle pouvait ne pas être au goût de quelqu'un, mais … Passons. Lorsqu'il parla de Carol, de son lien avec elle, ainsi que de son retard, son joli visage s'illumina, comme rassurée par ce qu'il venait de lui apprendre. Non, il n'allait pas être un de ces faux prétendants et, l'idée semblait grandement lui plaire.
Se repositionnant comme il le fallait en débarrassant quelques peu cette petite table, la jeune femme invita son interlocuteur à s'asseoir, présentant que leur amie commune ne serait pas là avant un bon moment. Chose que notre homme fit après s'être présenté et avoir découvert le petit surnom que la demoiselle avait l'habitude de porter, Betsy. Plus que son prénom, l'homme découvrit surtout son sourire qui était, au moins aussi important que cette nouvelle information. Radieux, chaleureux et enivrant, tout pour plaire, en somme. Après une courte empoignade, l'homme s'assit face à elle en répondant aux précédents mots. « C'est un plaisir et, va pour Betsy alors. » Le tout avec un grand sourire, observant avec grande attention le sien, tandis qu'elle appelait un serveur. Avant que ce dernier ne soit à leur table, de nouveaux mots furent échangés, elle, demandant tout simplement s'il voulait boire, ou manger quelque chose, avant de se rappeler qu'un gâteau n'était peut-être pas idéal pour sa ligne, ce qui l'amusa beaucoup. Avait-elle vraiment besoin d'un quelconque régime ? Certainement pas. L'idée suivante, celle de faire payer la retardataire quand elle arriverait, lui plut beaucoup. « Moi ça m'va, on la fait payer quand elle arrive et, va pour une bière et, un gâteau. En tout cas, z'en faites pas pour vot'régime, z'êtes parfaite comme ça. » Qu'il ajouta tout naturellement, avec un grand sourire, repensant presque aux conseils que Neena lui avait prodiguée à ce sujet. Malheureusement, il tenta de se rattraper, presque gêné de tout ça. « 'Fin, j'sais pas si on peut vraiment dire ce genre de choses lors d'une rencontre. » Cela l'amusa quelques peu, le faisant rire encore un peu gêné, avant que le serveur ne vienne lui sauver la mise, en passant la commande et ne reparte.
Gêné et mal à l'aise à cause de ce silence pesant qui s'était un peu installé entre les deux, Jackson se permit un premier pas, sur quelque chose qui le gênait encore plus. Quelque chose avec laquelle il avait un peu de mal, même s'il le faisait quand il le devait. « Par contre, j'suis désolé mais, moi, les formules de politesses tout ça, ça a tendance à m'mettre un peu mal à l'aise. On pourrait p't't passer au tutoiement ? Ça s'rait moins formel, j'dirais. Ça détendrait même p't't l'atmosphère en attendant la p'tite blonde. » Alors qu'elle acceptait cette idée, l'écossais détailla un peu sa charmante compagne d'infortune, lui faisant découvrir quelques petits détails sur son apparence, qui ne sauterait peut-être pas aux yeux de tout le monde. Petits détails qui le firent se montrer grandement curieux et cela étant grandement maladif, il lui fit impossible de résister à la tentation. Cependant, plutôt que de foncer dans le tas, comme il avait l'habitude, notre homme prit une tournure un peu plus maligne pour poser sa question. « Alors, Betsy, dis moi, comment tu as rencontré Carol ? J'm'excuse mais … J'ai pas pu m'empêcher d'remarquer, les ongles taillés vraiment court, plutôt pratique pour tenir des flingues ou des lames. On peut d'viner quelques cicatrices, j'sais pas, l'armée peut-être ? Ou peut-être le SHIELD ? » Au fur et à mesure de ces mots, sa voix baissa, de plus en plus, afin qu'elle seule ne puisse entendre ces mots, l'idée n'était pas de la mettre mal à l'aise, juste d'assouvir sa curiosité qui prenait, de temps à autres, un peu trop de places dans sa vie. « Enfin, j'suis désolé, j'suis trop curieux, t'sens pas obligée d'répondre, s'juste que … Ça fait pas mal de temps que j'la connais Carol maintenant et, j'sais pas, j'dirais qu'on est quand même plutôt proche et … J'sais pas, on s'est jamais croisé avant c'est dommage. » Dommage ? Pourquoi est-ce qu'il a dit dommage ? Non, c'est pas du tout ce qu'il voulait dire. Enfin, l'idée de croiser une si belle femme plus tôt ne lui aurait certainement pas déplu, mais là n'était pas la question. « Heu, étrange. J'voulais dire étrange. J'sais pas, elle m'a dit que z'étiez proches, du coup, j'me pose des questions. J'suis juste trop curieux, 'scuse-moi. »
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Jeu 8 Déc - 22:50
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War & Psylocke
Painful to me, pierce right through me
« C'est un plaisir et, va pour Betsy alors, lui sourit-il. »
Sans vraiment comprendre pourquoi, Betsy parut enchantée que l'individu en face d'elle l'appelle ainsi. Elle ne le connaissait que depuis quelques secondes, et ne savait rien de lui, à part qu'il connaissait Carol, mais pourtant, elle était comme rassurée par sa présence. Comme si le simple fait qu'il soit là lui rappelait son amie et ses moments passés ensemble. A vrai dire, elle ne savait pas ce qu'il y avait eu entre Carol et ce dénommé Jackson, et elle s'en fichait un peu. Ce qui l'intéressait, c'était de savoir comment ils s'étaient connus et surtout, comment cela se faisait qu'elle se sentait bien en sa présence, alors que d'habitude, elle aurait détalé le plus vite possible. Peut-être que Carol avait eue une influence sur lui, et c'était cela qu'elle percevait.
« Moi ça m'va, on la fait payer quand elle arrive et, va pour une bière et, un gâteau. En tout cas, z'en faites pas pour vot'régime, z'êtes parfaite comme ça, lança-t-il simplement. - Oh, je ne fais même pas de régime, à quoi bon ? Rigola la brune, légèrement troublée car touchée par les paroles de Jackson. - 'Fin, j'sais pas si on peut vraiment dire ce genre de choses lors d'une rencontre. - Ça dépend le contexte de la rencontre après tout, mais ne vous en faites pas pour aujourd'hui, tout va bien, lui exposa-t-elle.»
Elisabeth devait avouer que les propos de l'écossais avaient légèrement perturbé son flot de pensées. Elle n'avait pas pensé qu'il aurait pu lui dire des mots aussi importants si simplement. Enfin, ils étaient importants pour elle, car après tout, on ne disait pas à n'importe qui qu'il ou elle était parfaite comme il ou elle était, dès la première rencontre. C'était un acte touchant et Elisabeth souriait à présent. Elle ne l'avait pas mal pris de la part de Jackson. Il était assez touchant avec sa manière de rendre tout simple, et sans prise de tête. Cependant, elle comprenait son embarras, il était tout à fait normal de se sentir gêné par ses propres paroles, surtout quand elles passaient la barrière des lèvres sans qu'on y ait réfléchit. Elle compatissait pour le pauvre écossais en face d'elle, mais bien vite, le serveur débarqua, les sauvant tous les deux, dans un sens.
« Deux bières et deux parts de gâteau s'il vous plaît. »
Il repartit aussitôt, mais un silence gêné s'installa alors entre eux. Jackson, sûrement à cause de ses paroles, et Elisabeth tout simplement parce qu'elle ne voulait pas le brusquer. Bien évidemment, le reste de l'après-midi n'allait pas se passer dans le silence, Betsy trouverait bien un truc à lui dire, ou à lui demander. Déjà, comment il avait rencontré Carol, mais ça, elle attendrait un peu avant de lui poser la question. Elle leva les yeux vers lui, ses orbes se posant naturellement sur celles de Jackson. Des magnifiques yeux en plus de ça... Le vent fouettait doucement son visage, faisant virevolter ses cheveux devant ses pupilles, lui obstruant la vision par à-coups.
« Par contre, j'suis désolé mais, moi, les formules de politesses tout ça, ça a tendance à m'mettre un peu mal à l'aise. On pourrait p't't passer au tutoiement ? Ça s'rait moins formel, j'dirais. Ça détendrait même p't't l'atmosphère en attendant la p'tite blonde. - Je comprends Jackson, on peut se tutoyer sans problèmes, souffla-t-elle à la suite du petit nom affectif qu'il avait donné à Carol. »
C'était vraiment adorable dans un sens, de voir un homme aussi bien portant et baraqué donner un petit nom à une de ses amie. Betsy trouvait cela mignon, il traitait Carol bien mieux que Betsy ne le faisait, alors qu'elles se connaissaient depuis très longtemps. Elle ricana intérieurement en se rendant compte d'à quel point leur amitié était basée sur de la vacherie. Mais il fallait bien de tout pour faire tourner le monde. Et jamais elle ne dirait à Carol ce qu'elle avait pensé de son ami, il ne fallait pas lui donner de quoi avoir trop de confiance d'un coup, non mais. Au fil de ses pensées, Elisabeth laissa son regard se perdre et se passa nonchalamment une main dans les cheveux. Mais bien vite, elle se reconcentra, puisque son interlocuteur se permit de la troubler dans son esprit. Elle remarqua alors le regard perçant qu'il avait posé sur elle, comme pour la déchiffrer, la décrire, la comprendre.
« Alors, Betsy, dis moi, comment tu as rencontré Carol ? J'm'excuse mais... J'ai pas pu m'empêcher d'remarquer, les ongles taillés vraiment court, plutôt pratique pour tenir des flingues ou des lames. On peut d'viner quelques cicatrices, j'sais pas, l'armée peut-être ? Ou peut-être le SHIELD ? »
Un bruit sourd, un fracas, du verre brisé. Voilà tout ce que Betsy entendait à présent. Elle reposa sa main sur la table, tout doucement, à une lenteur si mesurée, qu'une journée aurait pu passer avant que ses doigts ne touchent le bois du support. Ses oreilles bourdonnaient légèrement, et sa petite bulle dans laquelle elle protégeait sa vie et ses secrets venait de se briser, d'exploser en un millier d'éclats. Il n'avait fallu que de quelques phrases pour la perturber, la figer. Pourquoi avait-il fait ça ? Il voulait la mettre au pied du mur ? Il était envoyé par Jüng pour lui faire payer ses caprices et son entêtement ?
« Enfin, j'suis désolé, j'suis trop curieux, t'sens pas obligée d'répondre, s'juste que … Ça fait pas mal de temps que j'la connais Carol maintenant et, j'sais pas, j'dirais qu'on est quand même plutôt proche et … J'sais pas, on s'est jamais croisé avant c'est dommage. Il se reprit, légèrement gêné. Heu, étrange. J'voulais dire étrange. J'sais pas, elle m'a dit que z'étiez proches, du coup, j'me pose des questions. J'suis juste trop curieux, 'scuse-moi. »
Non.. Il n'avait pas voulu la blesser, mais pourtant, ses paroles avaient eue le don de la faire flancher. Sa vie au S.H.I.E.L.D. n'était pas tant un secret, même si elle devait rester discrète auprès des passants. Et il n'aurait jamais pu la dévoiler au grand jour. Pas comme ça. Le S.H.I.E.L.D. était plus sobre et plus discret. Il n'était rien de tout ça, enfin Betsy l'espérait.
« Excuse-moi Jackson, ça m'a semblé très intrusif ces questions, balbutia-t-elle. Je pourrai te retourner la question, d'où tu connais une de mes meilleures amies. »
Ce n'était pas dans ses habitudes de balbutier, mais sur le coup, elle avait vraiment été soufflée. Mais si ce n'était pas des ragots et que Carol était vraiment amie avec lui, alors elle pouvait bien lui raconter quelques petits trucs.
« En tout cas, tu sembles t'y connaître en armes, pas étonnant vu ta carrure et tes questions, puis ton maintien en dit long aussi. A tous les coups, tu as dû faire l'armée, comme Carol et moi. Les cicatrices, je ne les compte plus maintenant, tellement j'en ai récupérée, et puis les armes... On peut dire que je sais très bien m'en servir. »
Le serveur repassa à leur table, pour leur rendre leurs commandes. Betsy le remercia et plaça son gâteau devant elle. Miam ! Elle attrapa d'une main sa bière et en avala une gorgée. La fraîcheur lui caressant la gorge, elle soupira de bien être.
« Et oui Jax, tu es bien trop curieux sinon. Et du coup, tu la connais d'où Carol ? »
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Sam 17 Déc - 16:23
"Wait and See"
Elisabeth & Jackson
Cette Braddock était particulièrement mignonne. Je ne parle pas là de son apparence physique non, c'était de notoriété publique que celle que l'on surnommait Betsy était plus que belle. Tout le monde le savait et tout le monde semblait même plutôt d'accord sur ce sujet. Après tout, comment ne pas l'être ? Dans tous les cas, notre cher écossais était de cet avis. Mais, il n'était pas question de tout cela, non, c'était sa façon d'être. Il y avait ces petits sourires, ces postures, sa façon de parler ou de réagir, surtout ses réactions. Lorsque, un peu égaré, notre homme lui avoua la trouver parfaite et que, de fait, elle n'avait pas à faire attention à sa ligne ou quoi que ce soit, la jeune femme sembla presque troublée. Comment pouvait-elle l'être ? N'avait-elle pas elle-même conscience de ce qu'elle était ? De ce qu'elle représentait et de ce qu'un homme pouvait éprouver en la voyant ? C'était particulièrement étrange. Belle et somptueuse comme elle l'était, de si petits mots n'auraient pas du la perturber, ainsi, les mots de la demoiselle ne purent qu'amuser son interlocuteur. « Je suis désolé. J'crois ça vous a perturbé cette remarque. J'sais pas, j'réfléchis pas forcément tout l'temps à c'qu'je fais ou dis. Mais, après, j'pensais pas que ça vous aurait tant … J'sais pas, chamboulé. J'me dis qu'une si jolie femme, elle doit en avoir des compliments. Plein même, mais bon, j'vais arrêter de parler ça a l'air mieux j'pense. » Qu'il sourit de nouveau, rpesque gêné. Oui, l'écossais avait une certaine facilité à mettre les pieds dans les pieds, s'emmêler les pinceaux et même dire et faire de la merde, en général. Tout cela était renforcé encore quand il était en présence de belles femmes. Comment donc ne pas dérailler face à l'amie de Carol ?
Par chance, le serveur vint sauver la mise à notre ami, qui repartit aussitôt avec les commandes, pour qu'enfin, l'étranger ne propose à sa compagne d'infortune de passer au tutoiement, pour plus de simplicité et éviter les politesses inutiles. Elisabeth semblait d'accord avec cela, mais, sembla presque plus intéressée par le petit nom qu'avait donné l'homme à son amie. Un petit surnom simple qui avait au moins eu le privilège d'arracher un semblant de sourire à cette demoiselle qui, sembla tout à coup, bien plus radieuse. Cependant, bien vite, notre homme mit encore les mains où il ne fallait pas et, ces petites questions sur le SHIELD, ou ses entraînements militaires présumés la mirent mal à l'aise, particulièrement mal à l'aise. Comment cela aurait-il pu en être autrement après tout ? Tellement avait-elle était secouée par tout cela, qu'elle en balbutia. Chose qui amusa particulièrement Jackson, même si, il semblait particulièrement gêné par tout cela. « Ahah, désolé, je suis trop curieux désolé, 'fin, te sens pas obligée d'en parler et tout si tu veux pas. J'parle beaucoup, c'est tout. » Toujours avec un sourire à moitié gêné, il demeura cependant agréablement surpris de découvrir que son interlocutrice n'avait pas particulièrement peur de dévoiler des choses à son sujet. Montrant qu'elle savait elle aussi de quoi elle parlait, la belle brune fit une description de l'homme, présageant que lui aussi savait se servir des armes, avant de préciser qu'elle avait fait l'armée en compagnie de Carol. Cela lui fit se remémorer quelques conversations en compagnie de son amie et de leur passés respectif. L'armée remontait à quelques années pour la petite blonde, sûrement que leur amitié était plutôt âgée désormais.
Acquiesçant avec un petit sourire, notre homme attendit que le serveur ne finisse de déposer leur commandes pour répondre à la question qui lui avait été posée. Même s'il n'avait pas particulièrement honte de son travail et ne s'en cachait pas, le crier sur les toits ne semblait pas forcément être la meilleure des idées, en particulier avec tout ce qu'il s'était passé, les rafles et autres, qui, souvent, étaient fort mal interprétées. Buvant une longue, très longue gorgée de sa bière, l'écossais repris tout joyeusement la parole. « Je vois. Ça doit faire pas mal d'temps que vous vous connaissez du coup. 'Fin, j'ai pas les chiffres en tête, mais ça remonte l'armée pour Carol. Ça forge les plus belles amitiés ça. Du coup, ouais, j'sais y faire avec les armes, j'ai fait l'armée et les forces spéciales. J'étais à deux doigts de rejoindre la garde royale et ... » Le regard du presque quarantenaire s'assombrit légèrement, tandis que son sourire s'estompait. Il tenta de cacher cela par une nouvelle gorgée, mais, il lui était extrêmement difficile de faire semblant sur ce sujet. Mais, il n'y avait nul besoin de tout lui dévoiler, n'est-ce pas ? « Pour faire simple, ma femme est morte, en grande partie à cause de mon travail et, le SHIELD m'a sauvé. J'avais de bonnes capacités et j'ai rejoint la garde rouge. Les armes … Comment dire ? Les armes à feu, j'sais m'en servir, mais ma spécialité c'est le corps à corps et les armes blanches. J'suppose que c'est un profil qu'ils recherchaient. Puis hé, j'aime pas trop m'vanter, mais dans un corps à corps, j'crains pas grand monde. » Sa bonne humeur revint progressivement quand il vint à parler de la garde, sa nouvelle famille. Il avait eu de nombreux bons souvenirs avec ces camarades et, malgré la douleur de la perte de son épouse, notre homme avait réussi à remonter la pente, en partie grâce à la garde. En petite partie, disons-le, la quasi majorité de ce qui l'avait aidé se trouvait en Maria et, quand je dis en Maria, je parle de son esprit et de son cœur, n'y voyez pas des choses bizarres, bande de dégueulasses. « Bon, du coup, Carol, je l'ai connue là-bas. Pour faire simple, j'fais parti des vieux un peu, j'm'occupe un peu des nouveaux v'nus, je leur explique comment ça marche, leur fait visiter, les accompagne sur le terrain et … On s'entraîne aussi pas mal, la majorité sont assez jeune en débarquant, alors faut les remettre sur l'bon chemin. Fin voilà, du coup c'est ce que j'ai fait avec Carol, on a vite sympathisé et, c'est d'venu quelque chose comme une de mes amies les plus proches et, si elle est aussi solide au corps à corps maintenant, c'est grâce à moi. » Qu'il rit, une fois de plus, sans la moindre retenue. Oui, grâce à lui, bien évidement. Le fait qu'elle se soit fait nommer Miss Marvel par le passé n'avait aucun impact sur le sujet, non.
Code by Sleepy
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Lun 19 Déc - 21:11
Wait and see
War & Psylocke
Can't you understand
« Je suis désolé. J'crois que ça vous a perturbé cette remarque. J'sais pas, j'réfléchis pas forcément tout l'temps à c'qu'je fais ou dis. Mais après, j'pensais pas que ça vous aurait tant... J'sais pas, chamboulé. J'me dis qu'une si jolie femme, elle doit en avoir des compliments. Plein même, mais bon, j'vais arrêter de parler ça a l'air mieux j'pense. »
L'écossais en face de la demoiselle souriait. Cela sembla calmer sensiblement la jeune femme, sentant tout de suite que ce n'était pas un problème. Oui, elle avait eu légèrement peur, mais au fond, elle ne semblait pas si méfiante envers O'Connell. Il avait une bonne allure, et malgré son accent assez fort parfois, elle pouvait le comprendre. Il débarquait comme ça et voulait juste discuter, quel était le mal ? A force de voir des complots partout, Betsy finissait pas en voir là où il n'y avait rien du tout. Elle soupira et tenta de calmer le jeu.
« Un peu, mais ça va aller. Je suis plus tenace qu'on ne le pense, sourit-elle. Fais comme tu sens, de toute façon on en a pour un moment, alors autant trouver un sujet de conversation. »
Elle commença à jouer avec ses doigts, légèrement nerveuse. C'était pas aussi bien parti qu'elle le pensait, mais au moins, elle n'avait pas gaffé comme une débutante. Son interlocuteur était resté auprès d'elle et n'était pas parti pour x ou y raison, il y avait donc de l'espoir pour la suite. Bon, de toute façon, elle n'avait pas trop le choix, Jackson était là pour une raison, et Elisabeth également. Peut-être pas pour les mêmes motifs, mais au moins, ils allaient voir tous les deux la jeune blonde dénommée Carol. Betsy pinça les lèvres, se demandant si tout ceci n'était pas un simple piège de son amie ? Impossible, elle ne serait pas comme ça. Elle voulait peut-être juste nous mettre en contact par rapport à quelque chose... La belle brune s'était légèrement perdue dans le fil de ses pensées et avait complètement oublié la réalité, si bien que le serveur l'avait légèrement surprit en arrivant. La conversation semblait être assez bancale, selon la jeune femme. Elle avait l'habitude des discussions sans réelles intentions, des rapports incessants et monotones, alors là, elle se sentait un peu comme dans son élément. Bien qu'en soit, elle pensait que Jackson devait être un personnage intéressant, elle ne pouvait nier l'absurdité de leur conversation. Et puis, chaque rencontre commençait avec quelque chose de stupide, comme une simple prise de parole. Heureusement, les deux protagonistes avaient réussis par un quelconque miracle a aborder un sujet de conversation, certes banal, mais qui pouvait faire durer les discussions pendant un long moment, si l'envie se faisait prendre. Bien que la brune fut perturbée, elle tenta de se reprendre assez rapidement, histoire de ne pas montrer trop de signes de faiblesse à son camarade de beuverie. Elle venait juste de le rencontrer, elle ne pouvait ni trop se fier à lui, ni trop rester discrète. Et puis, il avait percé quelques informations à jour, alors Betsy pouvait bien repasser pour la discrétion...
« Ahah, désolé, je suis trop curieux désolé, 'fin, te sens pas obligée d'en parler et tout si tu veux pas. J'parle beaucoup, c'est tout. - Nan mais t'inquiètes pas va, c'est juste que j'ai pas trop l'habitude de parler de mon boulot à des personnes que je viens de rencontrer. Et surtout pas avec des gens qui peuvent lire en moi aussi bien que tu viens de le faire, ricana-t-elle. »
Elle soupesa le pour et le contre, se demandant si elle devait vraiment discuter de cela avec lui. C'était pas parce qu'il était un ami de Carol qu'elle devait lui raconter sa vie, et puis il pourrait bien mentir, même si la brune en doutait sérieusement. A croire qu'elle se cherchait des excuses, qu'elle tentait de se cacher. Mais pourquoi donc ? Elle n'avait honte de rien, elle n'avait que faire de l'opinion des autres, alors pourquoi prendre autant de précautions maintenant ? Elisabeth explicita malgré tout quelques informations, pas très sensibles, auprès de Jackson.
« Je vois. Ça doit faire pas mal d'temps que vous vous connaissez du coup. 'Fin, j'ai pas les chiffres en tête, mais ça remonte l'armée pour Carol. Ça forge les plus belles amitiés ça. Du coup, ouais, j'sais y faire avec les armes, j'ai fait l'armée et les forces spéciales. J'étais à deux doigts de rejoindre la garde royale et... »
Elisabeth avait tendu l'oreille, écoutant attentivement le récit de l'homme en face d'elle. Elle avait senti au ton de sa voix un léger tintement amer, une sorte de rancœur, de colère sourde. Elle posa la bière qu'elle tenait en main et se positionna un peu mieux sur son siège, de manière à réagir rapidement en cas de malaise. Au fond, elle avait ressenti un léger pincement au cœur en entendant la voix de l'homme se fendre. Il avait une telle assurance et une telle manière de parler, que le simple fait d'avoir changer de ton avait tout chamboulé chez la brune. Comme si... Elle avait l'impression que Jackson allait se confier à elle, alors qu'ils ne se connaissaient pas du tout. Et pourtant, la brune ne pouvait s'empêcher de penser qu'il allait le faire parce qu'elle était une très bonne amie de Carol. Et qu'il avait confiance en la blonde. Betsy ne pouvait être que touchée par ces raisons. Elle qui était un peu renfrognée au début, là voilà qui verserait même une petite larme tellement elle se sentait émue par tout ce qui les entouraient. Elle comprenait à quel point c'était dur de se confier, et de savoir que Jackson allait le faire sans même regretter ou broncher, ni quoique ce soit, ça, ça avait percuté la brune à un endroit qu'elle croyait éteint depuis le premier jour qu'elle avait passé sur terre. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'il venait d'apporter un peu de lumière à la brune, peu importe ce qu'il allait lui dire, elle pouvait sentir qu'il lui faisait confiance, et qu'il n'hésiterait pas. Ce n'était peut-être pas spécialement pour elle qu'il faisait cela, mais elle avait tout de même l'honneur de se sentir privilégiée et d'avoir l'impression de compter, de représenter quelque chose.
« Pour faire simple, ma femme est morte, en grande partie à cause de mon travail et, le SHIELD m'a sauvé. J'avais de bonnes capacités et j'ai rejoint la garde rouge. Les armes... Comment dire ? Les armes à feu, j'sais m'en servir, mais ma spécialité c'est le corps à corps et les armes blanches. J'suppose que c'est un profil qu'ils recherchaient. Puis hé, j'aime pas trop m'vanter, mais dans un corps à corps, j'crains pas grand monde. »
Betsy en fut littéralement soufflée, soudainement éprise de plusieurs émotions. La surprise, la compassion, la compréhension, l'intérêt, la curiosité. Jackson O'Connell à la Garde Rouge ? C'était bien le premier qu'elle voyait. Enfin, pas qu'elle voyait, mais dont elle connaissait le prénom. Elle se doutait que c'était un peu comme au SHIELD, avec les ordres à recevoir et tout ça, du coup, elle comprenait l'enjeu. Même si elle ne savait pas trop ce que faisaient les membres de la Garde, elle pouvait comprendre, et malgré sa curiosité, elle ne posa pas de questions en rapport.
« Mes sincères condoléances pour ta femme, Jax. On peut donc dire que le SHIELD t'a aidé à remonter la pente. Je suis heureuse de voir que ça a fonctionné pour toi, malgré la perte d'un proche, souffla-t-elle. Eh oui, vu ta carrure, personne n'oserait te défier. Seul un fou tenterait de se mesurer à toi. J'avouerai bien que ça me tenterait. Je ne me suis jamais battue contre quelqu'un qui a des tours de bras aussi impressionnant. Ca pourrait être intéressant. »
Elisabeth savait que parler d'un décès n'était pas un sujet très égayant, même s'il remontait à des dizaines d'années. Perdre un proche était vraiment une épreuve difficile, et elle espérait tout de même que Jackson allait bien depuis l'incident. Même en ne le connaissant pas, et juste en l'écoutant parler et se confier, elle pouvait se sentir proche de lui. Pas physiquement, mais.. Un peu mentalement. Comme si elle pouvait se mettre à sa place et comprendre son ressenti et son point de vue. Bien évidemment, tout cela ne sera jamais réel, puisque ce n'étaient que ses propres ressentis à elle qui guidaient ses pensées.
« Bon du coup, Carol, je l'ai connue là-bas. Pour faire simple, j'fais parti des vieux un peu, j'm'occupe un peu des nouveaux v'nus, je leur explique comment ça marche, leur fait visiter, les accompagne sur le terrain et... On s'entraîne aussi pas mal, la majorité sont assez jeune en débarquant, alors faut les remettre sur l'bon chemin. Fin voilà, du coup c'est ce que j'ai fait avec Carol, on a vite sympathisé et c'est d'venu quelque chose comme une de mes amies les plus proches et, si elle est aussi solide au corps à corps maintenant, c'est grâce à moi. »
Jackson riait après sa petite boutade, ce qui aurait pu faire sourire, voire même rire, la brune, si elle n'avait pas entendu autre chose juste avant. D'habitude, elle ne prêtait pas grande attention à certains indices, et elle qui était assez observatrice, elle n'avait toujours pas compris ceci. Carol était à la garde rouge ?????? En temps normal, elle ne prenait pas facilement la mouche, ou ne s'offusquait pas pour des petits détails. Mais là ! Là il s'agissait d'un tout nouveau tournant ! Elle qui pensait que Carol était partie complètement ailleurs pour un autre boulot, elle était juste partie un peu plus loin en tant que membre de la Garde ! Et elle ne lui avait rien dit ! Cela faisait SEPT PUTAIN D'ANNÉES qu'elles ne s'étaient plus vues. Et l'une de ses meilleures amies ne lui avait rien dit du tout, alors qu'elles se confiaient souvent à l'autre à l'époque ! Et là, Jackson, un des amis de Carol, venait de tout dévoiler pour elle ??? Elle n'allait pas s'en sortir si facilement la blonde, ça Betsy en était sûre. Elle avait serré le poing, et sa bouche s'était pincée, formant une ligne fine. Ses traits étaient tirés, et elle se sentait sur le point d'exploser. Finalement, elle se reprit du mieux qu'elle put, et se pencha vers Jackson.
« Attends... J'ai rien contre le fait que tu sois à la Garde, ça c'est pas mes oignons. Et pour être honnête, si tu te plais dans ton job, c'est super. Elle avança encore un peu. Par contre, ce qui me dérange, c'est que cette... Elle retint un juron très fleuri pour éviter d'exploser devant Jackson. Cette peste de blondasse ne m'ait rien dit sur son admission à la Garde. Elle m'a fait croire qu'elle avait trouvé un autre boulot ailleurs et elle est partie sans rien me dire. Je te jure que je l'ai là, ragea-t-elle en pointa sa gorge. Putain, c'est ma meilleure amie et elle m'a caché ça quoi... »
Elle avait les mains tremblantes et sa voix n'allait pas tarder à craquer elle aussi. Betsy sentit la trahison jusqu'au plus profond de son âme, elle avait l'impression que la blonde s'était jouée d'elle. Malgré tout, une part infime tout au fond de son être lui intima que c'était sûrement pour la protéger qu'elle ne lui avait rien dit. Tu parles, comme si elle allait me protéger.. C'est moi la plus vieille, c'est moi qui la protège ! Elle détourna le regard, comme pour se contenir et éviter à Jackson un tel spectacle. Elle allait devoir se reprendre. Et elle espérait que Carol avait de bonnes explications à lui donner, parce que sept ans pour cacher ça, y avait eu le temps de passer une Apocalypse... La brune calma un peu ses émotions et reprit contact avec Jackson, pour se changer les idées et aussi éviter de trop penser à la blonde.
« Alors comme ça c'est toi qui entraîne quasiment tout le monde... Bah écoute, si ça te plaît, tant mieux ! Et puis... commença-t-elle en déviant le sujet. Tu as bien de la chance d'avoir pu la connaître pendant aussi longtemps sans qu'elle ne te cache quoique ce soit... Mais je m'égare ! »
Elle qui n'était pas du tout comme cela d'habitude, elle se trouvait dans un état lamentable. Elle aurait très bien pu se cacher sous la table pour pleurer que ça lui aurait fait le même effet. Elle devait se reprendre bon sang, elle n'était plus une gamine ! Et puis, elle était quelqu'un qui était facilement atteignable ! Personne ne l'avait fait pleurer depuis sa tendre enfance. Plus personne n'avait eu d'impact sur elle depuis si longtemps. Et maintenant qu'elle rencontrait Jackson, elle se rendait compte d'à quel point elle était vulnérable, et à quel point elle avait faux sur toute la ligne et qu'elle était loin d'être tenace. Elle était touchable. Elle était perçable. Elle pouvait être brisée, comme maintenant, juste à cause d'une simple nouvelle. Elle était si... humaine. Betsy laissa désespérément une larme couler sur sa joue, mais l'essuya bien vite, tentant de montrer sa carapace, son côté dur et sûr de lui. Mais au fond, il n'y avait plus que la petite Elisabeth, si perdue et si instable. Si fragile.
« Excuse-moi Jax, je.. Je ne sais pas ce que j'ai. Je... Est-ce que.. Est-ce que tu peux dire à Carol que j'ai eu un empêchement et que... j'ai dû y aller ? »
Elisabeth sentit d'autres perles salées qui menaçaient de s'échapper, et elle ne pouvait tout simplement pas se permettre d'être aussi faible devant la personne qu'elle venait de rencontrer. Elle avait besoin d'air, désespérément, elle avait besoin de partir, de sentir le vent fouetter contre son visage. Elle avait besoin de courir, de s'aérer l'esprit. Elle avait besoin de temps, surtout. Pour se reconstruire et refaire confiance à Carol. De simples mots l'avaient brisée aujourd'hui, qui savait ce que pouvait lui faire demain. La brune inspira difficilement et plaça quelques piécettes sur la table, pour payer sa part et commença à se lever, tout en rassemblant ses affaires. Elle renifla doucement.
« Tu.. Tu peux manger ma part de gâteau, t'en fais pas. … Ça a été un plaisir en tout cas, Jax. J'espère pouvoir te revoir bientôt. »
Et elle parti. Elle fendit la foule à la recherche d'un peu d'air, d'un peu d'espace. Elle avait besoin d'être seule un moment, et même si elle commençait à apprécier Jax, elle ne pouvait pas le laisser la voir comme ça. Elle espérait juste qu'il n'allait pas trop lui en vouloir et qu'ils allaient pouvoir continuer leur discussion, que Betsy trouvait maintenant bien partie. Elle préférerait largement discuter de tout et de rien avec Jackson une nouvelle fois plutôt que de repenser ou réentendre cette nouvelle sur Carol. Elle sentit des pincements dans sa poitrine à mesure qu'elle s'éloignait, s'échappant encore une fois. Je suis tellement désolée...
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Mer 18 Jan - 0:45
"Wait and See"
Elisabeth & Jackson
L'écossais ne réfléchissait pas forcément à toutes ses actions et à ses paroles. D'aucuns diront qu'il ne réfléchissait pas vraiment tout court mais ça, c'est encore une autre histoire. D'un naturel toujours fonceur, ses plans étaient toujours dans le même acabit, on fonce dans le tas, on défonce un peu tout ce qui bouge et, de temps en temps, ce qui ne bouge pas et après on voit. Sans doutes était-ce dû à une vie interminable passée à affronter les pires atrocités de ce monde et des autres, sans pour autant avoir la possibilité de mourir. De fait, pourquoi se casser la tronche à effectuer tout un tas de stratégie, alors qu'en allant tout droit et en plantant une épée dans ce qui était une tête ou y ressemblait marchait fort bien ? Cependant, ce que peu de choses savent de lui, c'est qu'à de très nombreuses fois, l'immortel avait été général ou encore chef de guerre à de nombreuses époques. Lorsqu'il avait sous ses ordres de nombreuses vies, bien plus éphémères que la sienne, notre homme mettait en marche son esprit vif. J'en vois quelques uns qui rient dans le fond, à ceux-ci, je leur dirai qu'avec ses millénaires passés sur Terre, il avait fini par passer outre les limites humaine dans bien des domaines et, son expérience presque inégalable du champs de bataille fit de lui un excellent stratège. Alors oui, contre toute attente, Jackson était capable de réflexion, de mesure, de temporisation ou encore de patience. Chose qu'il ne montrait quasiment jamais et, sûrement qu'une fine poignée seulement de personnes étaient au courant. Même lorsqu'il entraînait des membres de la garde, comme par exemple Jessica à cette époque à qui il ne montrait que sa spécialité, des coups directs, brutaux voire même bestiaux des fois. Cela marchait bien, surtout dans leur tâche de garde.
Ceci dit, dans la vie de tous les jours, l'étranger était comme sur le champs de bataille, direct et pas forcément réfléchi, racontant ce qui lui passait par la tête, sans forcément peser le pour et le contre, sans forcément se demander si c'était une bonne idée ou, au contraire, une des pire conneries jamais racontées. Sans doutes était-ce une … Non, la raison principale, qui faisait qu'il était si peu doué avec les femmes, qu'il était si malchanceux et continuait à se retrouver seul, malgré les efforts de Maria pour le passer dans les bras de quelqu'un, espérant qu'il puisse retrouver ce qu'il avait perdu. Sans doutes aussi qu'Octavia espérait voir son père heureux avec quelqu'un, mais qu'elle comprenait qu'il était difficile pour lui de franchir le cap. Oh, bien entendu qu'elle appréciait pouvoir passer du temps avec son paternel et l'avoir que pour elle mais … Voilà, il avait déjà passé tant d'années à s'occuper d'elle, peut-être pouvait-il passer à autre chose ? De son côté, lui ne se posait pas tant de question, sa vie lui allait très bien. Oh, bien entendu qu'il aurait aimé que l'épisode Félicia ne s'arrête jamais, mais ainsi allait la vie. Cette désillusion le massacra un long moment, mais, solide comme un roc il s'était relevé, une fois de plus.
Tout ça pour dire que, malgré tout ça, cela ne l'empêcha pas de raconter un peu tout et n'importe quoi à cette charmante Elisabeth si bien que, en parlant de la Garde et de son travail, de sa présence sur l'île qu'il aborda, sans la moindre gêne, sans la moindre pression même, comme diraient certains, la mort de sa femme. Bien entendu, l'information parut étrange à la belle brune qui, sans nul doutes, ne comprit pas vraiment pourquoi cet inconnu se laissait aller si facilement à la confession, le tout en enchaînant sur des choses si banales, avec un sourire, un petit rire et une légèreté impressionnante. Rapidement, la jeune femme présenta ses condoléances avant d'enchaîner sur des compliments sur sa carrure avant de préciser qu'elle serait bien intéressée par s'essayer à un combat avec lui, ce qui le fit étrangement sourire. Un corps à corps avec une si belle femme, cela pouvait ne laisser que … Rêveur. Alors, avec un petit rire gêné, Jax reprit la parole avec douceur. « Ah, t'en fais pas, j'parle, j'réfléchis pas forcément à c'que j'dis, c'est … Fin, faut pas s'en faire, j'veux dire, ça fait pas mal d'temps et … J'aurais pas du parler d'tout ça, désolé. Boh, les bras, ça fait pas tout … J'veux dire, pour enfoncer un mec bien caché derrière son bouclier ouais, ou pour soulever un gars et l'envoyer valser sur un autre … Mais s'pas l'plsu important. J'connais des nanas, fines, bien féminines et tout … Ah, j'suis pas certain d'pouvoir les battre. Surtout Maria ouais ... » Un petit sourire rêveur et joyeux se dessina sur son visage en repensant à son amie avant de se rendre compte que … Bah forcément elle savait pas de qui il parlait. « Maria ah mais … Ouais, si t'es au SHIELD, tu la connais, Hill, Maria Hill. Fin du coup, tu m'as pas vraiment dit si t'y étais ou pas, fin, s'pas grave. C'est une p'tite nana, super mignonne, pas très grand, élancée et tout, je l'ai vue dégommer des gars qui faisaient 30 centimètres de plus que moi et peut-être autant de kilos. Et ça, genre sans problèmes, ah, elle est exceptionnelle. Pour faire smple c'est elle qui m'a sauvé, qui m'a fait remonter la pente et tout, c'est genre la personne la plus proche que j'ai après ma fille. Du coup, c'est pas possible de vraiment l'affronter quoi, le cerveau et le cœur voudront pas. Mais … Honnêtement, j'sais pas si j'suis capable de la battre dans tous les cas. » Riant légèrement à cette idée, il repensa aussi à Gamora et à Raven qui seraient sûrement de redoutables adversaires mais avec qui il n'oserait pas vraiment se lancer à fond, comme avec Carol d'ailleurs. « Mais, si un jour l'occasion se présente, ça sera avec plaisir. J'suis toujours prêt à découvrir de nouvelles choses. »
La suite des événements … Tout s'enchaîna si vite que l'esprit de l'écossais eut du mal à suivre et à tout assimiler. Il parla de la garde, de Carol et … L'information sembla explosive. La charmante demoiselle assise face à lui sembla tour à tour se transformer en furie et en pleureuse. Elle semblait d'un coup avoir une haine vorace envers cette jolie petite blonde, mais aussi une grande tristesse et une énorme déception. Des mots fusèrent dans tous les sens, peu reluisant pour leur amie commune et, alors que des larmes semblèrent vouloir se frayer un chemin sur ses jolies petites joues, Elisabeth décida de prendre congé en proposant à son interlocuteur de finir la part de gâteau, ce qui aurait pu le faire rire si la situation n'était pas aussi triste. Voir une femme en pleurs, cela avait toujours déchiré le cœur de notre homme qui ne savait pas où se mettre, se sentant presque responsable de tout ce qui se passait. S'en allant au loin, l'écossais eut juste le temps de sortir quelques billets qu'il balança sous le cendrier, offrant ainsi un joli pourboire au serveur, gobant sa bière il se leva et pressa le pas pour rattraper la belle brune. Durant le trajet, le garde se saisit de son téléphone pour envoyer un message à son amie, expliquant qu'il avait sans doutes merdé sur un point et que c'était … Merdique. Au bout d'un moment le responsable de tout ceci finit par rattraper la jeune fille en pleurs, lui posant une main sur l'épaule pour capter son attention, lorsque celle-ci se retourna, il put effectivement voir ses larmes et son cœur se noua, ce qui se fit ressentir sur son visage. Qu'il était de triste de voir un si joli visage malmené par la tristesse. Attrapant avec délicatesse la nuque de la belle il vint la plaquer contre lui pour lui offrir une espèce de câlin qui se voulait réconfortant, sans jamais réfléchir à la façon dont elle pourrait réagir à tout ça, ni même ce qu'elle pourrait en penser ou percevoir. Passerait-il pour celui qui abusait de la situation ? De l'inconscient ? De l'idiot ? Du mec lourd ? Il savait pas, il s'en foutait à vrai dire. Caressant avec tendresse sa tignasse brune notre ami chuchota quelques mots à cette demoiselle en détresse « Allez, pleure un bon coup, frappe si tu as besoin, mais respire tranquillement, prends le temps qu'il te faut pour tout sortir. Ça va aller. T'as pas à avoir honte de pleurer, c'est pas grave, je … Sais pas ce qu'il s'est passé entre vous deux, mais … Je pense que je peux comprendre. Et … Fin, j'sais pas, j'ai jamais été très doué pour tout ça, alors j'vais faire comme avec ma fille. » Finissant ses mots, Jax lui apposa un doux baiser sur le front en continuant à la serrer contre lui en la berçant très légèrement sur le côté tout en frictionnant son dos, espérant que cela finirait par l'aider. Que pouvait-il faire d'autre de toute façons ?
L'atmosphère qui régnait entre les deux était quelque peu abrupte, différente de toutes celles qu'Elisabeth avait déjà connue au cours de son existence. Bien évidemment, les moments gênants, elle connaissait, et les rares fois où elle s'était sentie oppressée également. Là, c'était plutôt de la surprise. Pas forcément dérangeante, mais plutôt inattendue, et cela l'avait légèrement déstabilisée. Les confessions, elle pouvait gérer, et surtout les garder secrètes. Mais les aveux donnés sans regrets.. Elle ne se sentait pas prête à garder de telles informations pour elle, elle n'en était pas digne quand un inconnu lui exposait sa vie. Et Jackson avait été si ouvert avec elle sur le sujet, elle aurait aimé pouvoir respecter ses dires, et elle tenterait au mieux de le faire. Mais elle sentait toujours en elle ce sensation étrange, celle d'être considérée apte, par un inconnu, de garder un tel secret, alors qu'elle-même se savait indigne. Bien qu'il ne s'en cachait pas, elle comprenait tout de même l'importance et le poids de cette information. Pourtant, Elisabeth ferait en sorte de ne pas trahir sa confiance, et de garder cette information tel un précieux cadeau, pour prouver à Jackson qu'il pouvait compter sur elle, et qu'elle serait digne de confiance. Et puis, après tout, elle n'avait aucun intérêt à divulguer cette information. De toute façon, ils étaient dans le même panier au fond.
« Ah, t'en fais pas, j'parle, j'réfléchis pas forcément à c'que j'dis, reprit-il avec un petit rire gêné, c'est … Fin, faut pas s'en faire, j'veux dire, ça fait pas mal d'temps et … J'aurais pas du parler d'tout ça, désolé. Boh, les bras, ça fait pas tout … J'veux dire, pour enfoncer un mec bien caché derrière son bouclier ouais, ou pour soulever un gars et l'envoyer valser sur un autre … Mais s'pas l'plus important. J'connais des nanas, fines, bien féminines et tout … Ah, j'suis pas certain d'pouvoir les battre. Surtout Maria ouais … il s'était mis à sourire, rêveur. Maria ah mais … Ouais, si t'es au SHIELD, tu la connais, Hill, Maria Hill. Fin du coup, tu m'as pas vraiment dit si t'y étais ou pas, fin, s'pas grave. C'est une p'tite nana, super mignonne, pas très grand, élancée et tout, je l'ai vue dégommer des gars qui faisaient 30 centimètres de plus que moi et peut-être autant de kilos. Et ça, genre sans problèmes, ah, elle est exceptionnelle. Pour faire smple c'est elle qui m'a sauvé, qui m'a fait remonter la pente et tout, c'est genre la personne la plus proche que j'ai après ma fille. Du coup, c'est pas possible de vraiment l'affronter quoi, le cerveau et le cœur voudront pas. Mais … Honnêtement, j'sais pas si j'suis capable de la battre dans tous les cas. Il ria à cette situation et cela tira un sourire à Betsy qui s'imaginait la scène. Mais, si un jour l'occasion se présente, ça sera avec plaisir. J'suis toujours prêt à découvrir de nouvelles choses. »
Elisabeth souriait doucement derrière sa bière, un peu amusée par la situation. Elle comprenait ce qu'il voulait dire. Tabasser des enflures cachées lâchement derrière un bouclier, c'était de la rigolade pour lui, et parfois pour elle aussi. Tout dépendait de son humeur, plus elle était en colère et plus vite c'était terminé. Mais oui, la force jouait beaucoup, et même sans avoir énormément de muscles, comme Jackson le lui disait si bien. Maria en était la preuve irréfutable, la furie du S.H.I.E.L.D., la commandante pour qui Betsy travaillait. Bien évidemment qu'elle la connaissait, mais elle n'en avait pas encore fait part à son interlocuteur. Peut-être était-il temps de se dévoiler aussi... Toujours était-il qu'elle était heureuse pour lui, que Maria l'ai aidé, après tout, c'était une femme forte et admirable, alors elle n'était même pas vraiment étonnée qu'elle soit l'épaule solide sur laquelle des hommes tombés au plus bas pouvaient se reposer. La brune hocha la tête, riant doucement lorsque Jackson évoqua l'idée qu'une session de baston entre eux serait possible. Aux yeux des autres, cela serait très étrange, mais la brune ne s'en formalisa pas. Elle aimait bien se battre et dès qu'elle en avait l'occasion, elle sautait dessus sans hésiter, les poings en avant. Il fallait dire, dès que l'adrénaline coulait dans ses veines, elle se sentait vivante. Plus vivante que jamais elle n'avait été. Elle pouvait sentir son sang pulser dans ses veines gonflées et jusqu'à ses tempes. Son cœur tambourinant dangereusement dans sa poitrine, à mesure qu'elle s'élançait. Elle se sentait voler, légère telle un oiseau prenant son envol. Elle ne se sentait vraiment elle-même que lorsque sa vie était sur le point de basculer. Et rien de mieux pour ressentir tout cela que de se battre jusqu'à n'en plus pouvoir, cherchant toujours à aller le plus loin possible, jusqu'au point de non retour. Jusqu'au point de rupture. Et là, pour le coup, elle l'avait atteint. Autrement. Elle s'était décomposée, son sang n'avait fait qu'un tour dans ses veines, et un frisson glacé l'avait parcourue. Son monde s'effondrait tout autour d'elle, tous ses repères s'étaient envolés, laissant en son centre une petite Elisabeth complètement perdue, déchirée. Elle avait tenté de reprendre contenance, mais c'était peine perdue. Ses sentiments l'assaillant tels une vague en pleine mer lors d'un soir d'orage. Le tonnerre grondait en elle, mais ses émotions l'avaient laissées plus affaiblie qu'en colère. Si bien qu'elle était partie, s'excusant tout de même. Les perles salées commençaient à brouiller sa vue et rouler sur ses joues tandis qu'elle s'élançait dans la foule, se dégageant de ce moment qui lui avait tendu et déchiré le cœur. Comment son amie pouvait-elle s'en aller et ne rien lui dire ? Elle aurait compris bon sang ! Elle l'aurait soutenue même ! Et là.. Là elle avait juste décidée de laisser tomber, sans prendre la peine de se justifier... Elisabeth parcouru les ruelles à la recherche d'un coin tranquille où elle pourrait se laisser aller. Il était peine perdue de tenter de se ressaisir, elle était déjà loin dans son mal-être, profondément enfouie dans ses sentiments qui la ravageaient de l'intérieur. Elle était brisée. Sa petite coquille était fendue, fêlée, elle n'allait plus tarder à s'effriter pour de bon. Ce fut lorsqu'elle entendit une plainte hachurée provenant de sa gorge qu'elle s'arrêta, fébrile. Une main sur sa bouche et les yeux fermés comme pour ne plus rien laissé sortir. Ce n'était pas elle.. Plus depuis si longtemps. Elle n'avait plus pleuré de la sorte depuis la.. depuis l'incident avec son premier petit ami... Elle n'avait plus jamais pleuré depuis sa mort, et là voilà complètement démunie.. A cause de son amie... Elle lui en voulait, terriblement, pour lui avoir caché son secret. Elle était présente pour elle bon sang, elle était son amie, son roc.. Et Carol l'avait abandonnée.. Elisabeth se sentait si seule en cet instant. Elle trembla et se rattrapa au mur, pour ne pas sombrer pour de bon. Les larmes dévalaient ses joues, ses yeux étaient rougis par tant de tristesse et ses lèvres se tordaient de chagrin. Elle n'était plus. Betsy n'était plus. Seule Elisabeth, la petite, jeune et fragile Elisabeth se tenait fébrilement et difficilement dans cette ruelle. Elle laissait son chagrin l'emporter, laissant aller toute sa peine et sa colère. Elle en avait terriblement besoin. La brune sentit d'un coup une main se poser sur son épaule, ce qui la fit tressauter légèrement, mais elle se retourna tout de même. Jax... Elle ne savait pas pourquoi il l'avait suivie, elle pensait qu'il était resté là-bas à attendre la blonde, et qu'il l'aurait laissée partir sans suite. Mais il était quand même là. Il l'avait suivie, il l'avait retrouvée. Et elle ne savait pas pourquoi mais elle se sentait rassurée par sa présence. Il ne la connaissait pas, mais il était quand même venu à son secours, la recherchant dans les ruelles de la ville, tel un chevalier servant. La brune cligna des yeux et elle pu voir l'espace d'une seconde le visage Jackson se tordre par empathie pour elle avant que les larmes ne reprennent d'assaut ses si jolis yeux. Elle sentit la main de son nouvel ami attraper sa nuque et l'attirer vers lui. Elle se laissa faire, complètement vidée de toute énergie, rencontrant bien vite le torse de Jackson. Elle ne le repoussa pas, au contraire, elle se laissa aller tout contre lui, se rapprochant même pour sentir ce contact réconfortant. La chaleur qui se dégageait de lui apaisa légèrement la brune, mais ne la calma cependant pas du tout. Elle enfouit son visage tout contre lui, presque au niveau de son cou et ferma les yeux tandis que ses mains agrippaient son dos fermement. Elle se raccrocha à lui tel un rocher salvateur dans la mer en pleine tempête et souffla sa peine quand elle sentit une caresse dans ses cheveux. La main de Jackson se perdait dans sa chevelure brunâtre, et le vent soulevait doucement les quelques mèches rebelles alors que l'écossais tentait de la réconforter, chuchotant délicatement à son oreille dans un souffle chaud.
« Allez, pleure un bon coup, frappe si tu as besoin, mais respire tranquillement, prends le temps qu'il te faut pour tout sortir. Ça va aller. T'as pas à avoir honte de pleurer, c'est pas grave, je... Sais pas ce qu'il s'est passé entre vous deux, mais... Je pense que je peux comprendre. Et... Fin, j'sais pas, j'ai jamais été très doué pour tout ça, alors j'vais faire comme avec ma fille. »
Et il déposa un doux baiser sur son front, serrant la belle dans ses bras forts pour la bercer délicatement. Elisabeth sentit ses mains sur son dos, pour la rassurer. Il était là pour elle, dans un moment très intime et délicat, surtout pour une première rencontre. Et elle ne pouvait plus jamais effacer ce moment de sa mémoire, ni même tenter de faire croire à son ami qu'elle n'avait pas pleuré dans ses bras. Alors que si. Elle pleurait. Elle déversait sa peine, enserrée dans les bras de Jackson, elle se laissait allée. Évacuant chaque larmes, serrant les dents pour ne pas hurler, même si quelques petits gémissements plaintifs s'échappaient de sa gorge. Sa peau d'ordinaire pâle était rougie par son état. Ses pensées se bousculaient dans sa tête, elle essayait de se rassurer, mais en même temps, elle sombrait de plus en plus. Et au bout d'un moment, elle finit par craquer. Elle se laissa sombrer dans les bras de Jackson, complètement épuisée, fatiguée par tous ses sentiments qui ressortaient. Elle ne savait combien de temps elle était restée ainsi, ancrée à son rocher, appuyée contre lui, agrippée à lui. Elisabeth avait perdue toute notion du temps, trop occupée à se débarrasser de toutes ces mauvaises émotions qui la parcouraient. Elle remplaçait petit à petit son chagrin par un sentiment de bien-être, la chaleur de Jackson l'apaisant délicatement. Son corps contre le sien la rassurait, sa présence la réconfortait. Elle se sentit bien, au bout d'un moment, malgré les quelques larmes qui brouillaient encore son regard. Elle relâcha un peu la pression de ses mains sur le dos de Jackson, mais les laissa tout de même apposée sur lui. Elisabeth remonta un peu son visage dans le cou de son ami et souffla doucement, en fermant les yeux, savourant encore ce contact si doux envers elle, tel un protecteur contre les forces du mal.
« Merci... »
Sa voix était encore un peu brisée, hachurée, mais Betsy était enfin de retour. Elle avait perdue la face, mais elle était revenue, et même si elle se sentait encore un peu pataude, elle savait qu'elle reviendrait plus forte qu'auparavant. Chaque expérience l’endurcissait, et celle-ci était certainement la pire qui pouvait lui arriver, mais aussi celle qui la rendrait plus forte encore. Et tout cela, part la faute d'une personne, mais elle s'en était tirée avec l'aide d'un autre individu. Qui se trouvait encore dans ses bras, et dont elle ne savait pas comment le remercier. Elle lui en devait une. Une énorme même.
« Paye ton agent du S.H.I.E.L.D.... ricana-t-elle contre lui. Et oui, je connais Maria, c'est ma boss et elle en jette. »
Elle se retira de l'étreinte de Jackson, presque à contre cœur, mais elle venait de renaître de ses cendres, et puis, ils avaient leur discussion à terminer. Elisabeth pouvait bien lui raconter sa vie à présent qu'il l'avait vue au plus bas. Elle qui était sceptique au début, la voilà qui voulait encore et encore s'abreuver des dires de Jackson, et s'étaler un peu sur sa vie à elle, pour reprendre leur petit échange, qui ne risquait plus d'être aussi gênant ou dérangeant qu'auparavant. Elle souhait vraiment pouvoir s'entendre plus avec lui et l'aider comme lui venait de le faire.
« Je t'en dois une Jax. Vraiment, merci, sourit-elle doucement. »
Elle s'approcha ensuite de lui et déposa un léger baiser sur sa joue, en signe de remerciement et d'affection. Elle commençait à l'apprécier et elle espérait pouvoir le revoir, même s'ils n'étaient pas encore partis chacun chez soi. Il avait été si adorable avec elle, elle devait lui rendre la pareille. La brune se saisit de son calepin dans son sac, et y inscrivit quelque chose à l'aide d'un stylo qui se trouvait également dans ses affaires. Elle arracha ensuite la page, et la tendit à son nouvel ami, un sourire timide ancré sur ses lèvres, et les yeux brillants.
« Tiens, mon numéro. Pour la prochaine fois. Je t'offrirai une bière, et une part de gâteau vu qu'on n'a pas vraiment pu en profiter aujourd'hui. Elle rigola doucement, heureuse d'être redevenue elle-même. Et si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésites pas. »
Elle rangea son calepin et le stylo dans son sac, et tenta de se remettre d'aplomb, époussetant ses habits et réarrangeant sa chevelure un peu en pagaille. Elisabeth passa ses mains sur ses joues pour retirer les restes de sa tristesse, et les balaya au loin quand ses paumes s'écartèrent de son visage. Elle se sentait vraiment mieux, bien mieux, grâce à lui. Même si elle devait encore prendre son temps pour pouvoir pardonner Carol. Mais ça, c'était son problème, pas celui de Jackson. Elle reporta son regard brillant sur lui, son sourire s'étirant à mesure qu'elle le voyait, une douce chaleur se répandant en elle. Elle se sentait vivante, sans avoir eu à mettre sa vie en danger cette fois. Son sourire s'agrandit encore, dévoilant sa bonne humeur. Merci Jax...
Can you hold me in your arms?
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Wait and see - ft. Jax
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦