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No shit Sherlock [Stark & Strange]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 8 Jan - 11:30



No shit Sherlock


Flyer, ô mon beau flyer, dis-moi où sortir ce week-end ! C’est ce que crie ton cerveau alors qu’il émerge à peine de la fiesta de la veille, ton corps étant déjà levé depuis quelques minutes, slalomant entre les cadavres de bouteilles et les cartons de pizza tel un zombie neurasthénique. Tu ignores comment mais tu atteint la salle de bains pour te jeter sous une douche froide, te réveillant presque aussi bien qu’un rail de coke. Dommage que ça ne dure que quelques secondes, ce qui explique que tu sniffes quand même ta dose avant même d’enfiler des vêtements. Qu’est-ce que tu peux dire pour ta défense ? C’est plus efficace que la caféine, ce truc.

Des flyers traînent sur la commode à bordel de l’entrée, mais si, tout le monde a ce meuble là, qui sert à ranger des chaussures ou juste les journaux, ce machin où on fout tout le merdier dont on se fout, bénitier pour se purifier de la vacuité consumériste du monde extérieur en entrant dans notre sacrosaint foyer, des flyers traînent donc là, t’appelant de leur voix muette pour que tu poses les yeux dessus. Tu te souviens vaguement d’un truc qui t’avais bien botté la veille quand tu l’avais vu, mais tu as oublié de quoi il s’agissait en détail. Tu te dis qu’en feuilletant le tas de conneries qui git sur cette commode, tu retrouveras bien le flyer en question. Ça ne manque pas. Ton cerveau fait tilt et tu as comme un flash en voyant l’annonce d’une vente aux enchères dans le centre-ville d’Hammer Bay. Une superbe voiture est mise en avant, une Lamborghini Huracan d’un gris-violet un peu bizarre. Sûrement une couleur des plus originales bien mal retranscrite par le papier et l’encre, et qui méritait qu’on se déplace juste pour elle. Il y avait d’autres bolides mis en vente aujourd’hui, des Porsche, des Chevrolet, des Audi, le tout très haut de gamme. Quelqu’un d’anciennement riche devait avoir perdu contre le fisc de son pays. Tant mieux ! Ça en faisait plus pour vous !

Et justement, tu songeais à acquérir une nouvelle bagnole, juste comme ça pour le fun. Tu ne les gardes pas spécialement, tu aimes avoir le choix mais tu n’es pas vraiment collectionneur. Pas pour les voitures, en tout cas. Bon, c’est décidé, tu vas y aller à cette vente aux enchères : tu passes un de tes plus beaux costumes et tu te mets en route pour Hammer Bay au volant de ta Camaro noire, avec la musique à fond. Tu t’occuperas du ménage plus tard.

Le flyer ne t’a pas menti, la salle est pleine et par un heureux hasard, tu arrives un peu avant que les enchères ne commencent. Une simple présentation à l’entrée te laisse le champ libre : malgré ta réputation controversée, tu as de l’argent donc tu peux montrer patte blanche. Dans la confusion de la foule, tu aperçois plusieurs visages bien connus, dont Magnus lui-même. Ah ouais quand même. Il allait falloir se tenir à carreaux les enfants, pas d’overdose en public.

La pensée t’arrache un sourire alors que tu t’assois au pif sans vraiment faire attention aux personnes à côté de toi. Sûrement des industriels de Genosha vieillissants, venant ici dépenser leur argent sur le peuple comme on arrose une plante. Les gens parlent, ça t’ennuie, tu manques de t’endormir, et soudain, l’ouragan est là. La Lamborghini est bien plus belle en vrai que sur ce foutu bout de papier. Un violet bleuté se teintant de reflets gris métallisé soulignes ses traits agressifs, la couleur d’un ciel crépusculaire avant l’orage. Elle est magnifique, captivante, aussi charismatique qu’un objet inanimé puisse l’être : tu es conquis et par réflexe tu lèves ton petit panneau.

Malheureusement, tu n’es pas le seul.
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Sam 14 Jan - 12:38



No shit Sherlock

Doctor Strange & Iron Man

How surprising


La douce lumière du matin s'infiltrait au travers des volets à peine fermés, dardant les rayons du soleil sur les moindres recoins accessibles. Les murs se teintaient d'une sobre couleur orangée, digne d'un coucher de soleil au bord de la mer. L'atmosphère imprégnait les pièces d'un doux parfum, et la lueur révélait la poussière qui osait encore se trouver là, après le passage de l'aspirateur. Il faisait bon vivre dans ce lieu, cela pouvait se ressentir de part l'odeur sucrée qui titillait les narines de Stark. Un petit-déjeuner léger, mais qui lui suffisait, se retrouvait sur la table. Stark y jeta un coup d'oeil un peu circonspect. Quelle idée de merde il avait eu de se faire livrer ses repas lui ? Il marmonna, ou plutôt, il râla, dans sa barbe et consentit tout de même à croquer dans la gaufre qui lui avait été si gentiment préparée. Le sucre assaillit son palais et il en cracha la moitié dans la poubelle. Plus jamais. Et avec toutes ces conneries, il allait finir par arriver en retard. Stark jura en allant se préparer. Il se para d'un de ses plus beaux costumes, enfila des chaussures sommes toutes brillantes et bien cirées, et attrapa ensuite son porte-feuille, ses lunettes de marque et fila dans son garage. Le patron attrapa des clés au hasard et se rendit vers la voiture désignée par le logo présent sur ces dernières. Il rangea son porte-feuille dans sa poche intérieure et posa ses lunettes sur son nez, avant de rentrer dans l'habitacle et d'allumer le moteur. La voiture vrombit et Stark sourit en sortant de chez lui. Les portes automatiques, c'était bien pratique. Le brun roula tranquillement à bord de sa décapotable vintage, le bras gauche nonchalamment posé là où devait se trouver sa vitre, à présent ouverte. Le vent fouettait ses cheveux alors qu'il roulait et la musique de l'auto-radio faisait pulser ses veines à mesure que les notes de ce morceau rock s'élevaient dans les airs. Stark se mit à chantonner au volant, ignorant complètement les passants qui le regardaient amusés, ou inquiets pour sa santé mentale. Au bout d'un moment, le patron finit par arriver sur les lieux de la vente aux enchères. Il se gara et passa devant les vigiles qui gardaient l'entrée. Un sourire professionnel et un signe de la main lui suffirent pour rentrer, les gardes le reconnaissant directement, alors que certains dans la foule scandaient son nom. Stark sourit et rentra dans la salle. On lui remit un panneau avec un numéro, et il remercia l'assistante avant de faire le tour, histoire de voir qui se trouvait là, s'il n'y avait pas des têtes connues avec qui il pouvait discutailler. Le PDG cligna des yeux plusieurs fois, lorsqu'il cru reconnaître Magnus de dos. Mais il n'avait pas rêvé et le dirigeant de l'île se trouvait bien à cette fameuse mise aux enchères. Stark sentit soudain son sang faire un tour dans ses veines, il savait qu'il ne devait pas faire de bêtises, m'enfin, il était discipliné tout de même ! Cependant, il ne put s'empêcher de se dire qu'avec la présence de la tête de l'île, il y aurait beaucoup plus de suspens. Beaucoup plus de mérite. Beaucoup plus de compétition. Beaucoup plus de respect. Beaucoup plus d'ordre. Stark lâcha un petit ricanement. Non, il y aurait plus de chaos. Tant que Magnus ne levait pas son panneau, la foule serait déchaînée. Et dans un sens, cela plaisait à Stark. Bien qu'il soit assez rangé, la spontanéité des débats était toujours quelque chose qu'il recherchait, au fond de lui il savait qu'il n'était pas fait pour être un petit toutou tout sage et obéissant. Stark alla s'asseoir à la place qu'on lui avait désignée, et se mit à discuter avec les individus autour de lui. Il en connaissait certains, mais pas tout le monde. Cependant, ces petits échanges étaient tout de même agréable, avant de rentrer dans la compétition.

Ca y était. Les enchères commençaient. Le silence se fit dans la salle, et les produits se dévoilaient au fur et à mesure, attisant les curiosités et les coffres blindés des nouveaux possesseurs. Stark soupira, il n'y avait pas grand chose de bien intéressant, des voitures en tout genre, mais quand même assez réputées. Cependant, il gardait tout de même un air concentré, ses yeux inquisiteurs scrutaient chaque produit mis à disposition. Tout défilait sous ses yeux et il cru presque s'endormir, mais voilà que la compétition commençait réellement. Les yeux du patron s'agrandirent lorsque ses yeux plongèrent sur la magnifique voiture qu'on leur présenta. Une Lamborghini Huracan. D'une couleur métallisée, un gris-violet profond, des nuances de bleus relevant le tout. Stark tomba sous le charme, complètement hypnotisé par la beauté de ces courbes, de ce design. Elle était à couper le souffle. Et Stark la voulait à tout prix. Le PDG leva alors son panneau,impatient de pouvoir la compter dans sa collection. Les yeux toujours rivés sur cette beauté, il ne remarqua que trop tard qu'une autre personne avait levé son petit panneau. Ses lèvres se pincèrent en une moue crispée. Qui osait se mesurer à lui ? À se mettre sur son chemin ? Il fendit la foule des yeux, et remarqua l'individu en question. Stark le reconnu immédiatement. Stephen Strange. Un médecin/chirurgien réputé sur l'île. Pourtant, sa réputation disait tout autre chose. Stark grogna entre ses dents et jeta un regard furieux sur le chirurgien avant de faire un signe au présentateur pour lui indiquer qu'il augmentait la mise. S'il ne récupérait pas ce bijou avec cela, il l'aurait vraiment en travers de la gorge. Et c'était bien là quelque chose que Stark détestait au plus au point. De se faire dérober ses envies sous ses yeux.


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Sam 4 Fév - 19:43



No shit Sherlock


Ah, il voulait jouer à ça !? Un homme renchérit sur la voiture que tu convoites, et cet homme, tu le connais. Bordel, qui ne le connait pas, cet être arrogant et confit dans son ego surdimensionné, un mec qui claque son fric n’importe comment mais réussit toujours à être apprécié de l’opinion publique, ou du moins le plus souvent. Il te ressemble un peu trop tu trouves, jusque dans ses cheveux noirs et son air hautain, alors tu as décidé que vous n’aviez rien en commun.

Tu renchéris aussi, levant ton petit panneau à chaque fois que Stark fait un geste, essayant de reprendre l’ascendant dans cette course folle. Les chiffres s’envolent pour ce petit bijou, et tu ne crains de devoir faire marche arrière de peur de ne pas avoir assez d’argent. Seul problème : tu n’arrives pas à te souvenir de combien de zéros ton compte en banque affiche, et donc, tu te dis qu’au pire, tu revendras des trucs. Tu continues à lever ton numéro, faisant s’affoler le commissaire priseur. Le duel est bien engagé, et rien n’est gagné : c’est un vrai défi personnel que Stark t’as lancé et que tu es prêt à relever. Tu iras jusqu’au bout !

Jusqu’à ce qu’un troisième homme entre dans l’arène et ne vous couche en rajoutant deux zéros à la fin du chiffre. Ouais, même toi tu trouves ça excessif. Dépité, tu te tournes vers la personne qui avait osé te doubler, toi et Stark même, vous doubler tous les deux, et tu sais que tu ne peux rien faire. Magnus. Le Grand gagne toujours, et même si tu es incapable de te souvenir de combien crédite ton compte, tu sais que tu n’es pas aussi riche que lui. Au concours de qui pisse le plus loin, tu ne gagnes pas, malheureusement.

Dégoûté, tu attends que les ventes prennent fin, que la salle s’agite pour t’approcher discrètement de Stark. Tu es grand, plus grand que lui, ce qui te caresse l’ego dans le sens du poil. Un fin sourire étire tes lèvres alors que tu lui glisses à l’oreille :

— Si vous aviez été moins obstiné, peut-être que cette voiture ne me serait pas passée sous le nez. Pour qui vous prenez-vous ? Vous n’y connaissez rien en italiennes. Je vous ai vu, traître roulant au volant d’une allemande. Infidèle.

Tu le regardes comme l’Inquisition Espagnole aurait posé les yeux sur une sorcière rousse avec un pied bot. Il est là, devant toi, ce minuscule furoncle qui envahit ton espace personnel que tu rétrécis pourtant toi-même, sans t’en rendre compte. Tu le détailles, lui, ses iris œil-de-tigre et son air malin, son rictus et son bouc si bien taillé, et tu détournes violemment le regard.

— Vous n’y connaissez rien de toute façon.

C’est ta conclusion de gamin pourri gâté, vexé de ne pas avoir pu avoir le jouet qu’il désirait tant.

AVENGEDINCHAINS

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Dim 5 Fév - 14:46

No shit Sherlock 

Better save yourself

Ce petit jeu commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. Les panneaux n'arrêtaient pas de se lever, osant montrer au peuple qui avait le plus gros compte en banque, le plus gros et grand coffre au monde. Stark ne cessait de lever et d'abaisser son petit panneau en bois, son regard hargneux et colérique tourné vers Strange au bout de la salle. En ce moment, il le détestait. Au plus haut point. Et le grognement qui s'échappait de sa gorge prouvait ô combien il se sentait agacé, exténué. Son corps se mit à trembler subrepticement, Ses lèvres s'étiraient et se pinçaient en un rictus déformé par la colère. Ses yeux lançaient des éclairs vers le chirurgien, et Stark était beaucoup trop imbu de lui-même pour oser se rabaisser, et laisser l'autre gagner. Hors de question qu'il ne perde à ce jeu-là, quitte a exploser, à brûler à petit feu durant le reste des enchères. Jamais il ne baisserait les bras ou n'abandonnerait face à l'individu opiniâtre qui lui tenait tête. Lui-même, en tant que tête connue sur l'Île, avait sa petite -grande- réputation de leader borné. Autant dire que sortir de ce jeu, de ce nœud qui s'intriquait entre eux n'allait pas être facile. Et Stark n'aimait pas la facilité. Il n'aimait que peu de choses. Respecter les lois ? Parfois, quasiment jamais. Et tricher faisait partie de sa vie comme de son nom de famille. Il pourrait se mettre à faire n'importe quoi, tout pour arriver à ses fins. Le brun soupira plus qu'il ne souffla, amèrement alors que Strange levait encore son panneau. Roulant ses yeux, il leva le sien également, se calant pour le garder levé un moment. Il jeta un coup d’œil à son adversaire et ne put s'empêcher de retrousser ses lèvres, comme un prédateur devant sa proie. Stark était une bête, assoiffée, et Strange lui volait sa source pour se désaltérer. Il fallait qu'il se reprenne et qu'il gagne, à n'importe quel prix. S'en fichant de son compte en banque, déjà bien imposant, le brun ne cessait de surenchérir, hargneux. A un combat de chiens, ils auraient pû concourir. Qui d'entre eux sortirait gagnant ? Peut-être aucun des deux... Une troisième personne se mit à lever son panneau, stoppant net Stark dans son mouvement haineux. Encore un autre adversaire, s'incrustant dans leur petit jeu. Stark ne savait pas s'il devait être plus en colère contre lui, ou heureux qu'il ne fasse cesser ce jeu dangereux qui lui tapait sur le système et l'entraînait dans une abysse malsaine. Stark cligna plusieurs fois des yeux, et déglutit difficilement lorsqu'il remarqua le prix proposé par la troisième personne. Son regard se posa sur celle-ci et il écarquilla ses yeux, une boule de surprise se coinçant dans sa gorge. Magnus. Magnus était la troisième personne. Et il venait de les dézinguer tous les deux, en un simple geste, par un simple panneau levé et un tour de main. Le brun avala difficilement sa salive et se renfonça sur sa place, subjugué, outré, choqué. Magnus les avait complètement arrêtés dans leur course effrénée. Il les devançait et Stark n'avait aucun droit de se mettre sur son chemin. Le dirigeant de l'Île n'avait qu'à faire un geste et Stark finirait derrière les barreaux impérieux. Il déglutit une dernière fois, peu envieux de se retrouver dans une cellule. Son bureau lui suffisait très bien. Il tenta de reprendre contenance, toute trace de colère envolée. Du moins en apparence. Son corps bouillonnait, le sang pulsait dans ses veines, tapant sur ses tempes et il ferma les yeux, en soufflant. C'était d'une oreille peu attentive qu'il écouta le reste des propositions pour les enchères. La fin arrivant bien vite. Tout le monde se lève et Stark fait de même, suivant le troupeau, le peuple vers la sortie. Mais il sentit quelqu'un se rapprocher de lui, une atmosphère hargneuse se mit à les entourer et le brun plissa les yeux avant de regarder l'importun. Strange...

« Si vous aviez été moins obstiné, peut-être que cette voiture ne me serait pas passée sous le nez. Pour qui vous prenez-vous ? Vous n'y connaissez rien en italiennes. Je vous ai vu, traître roulant au volant d'une allemande. Infidèle. »

Un petit sourire sur son visage, alors que celui de Stark reste figé dans la colère. Il le regarde, presque avec dégoût, comme on regarde son ennemi. Là, pour le coup, Strange l'était vraiment. Leur jeu avait été tel un combat d'antagonistes, et à présent, il venait le tanner sur le sujet. Quel empâté. Stark lance des éclairs en sa direction, ses yeux hargneux pouvant déchirer les plus infimes pensées nouées et implantées. Il se savait influent et il connaissait les faiblesses de ce genre d'individu. Il avait les mêmes.. Et il ne l'avouerait jamais. Il remarqua bien Strange qui s'approchait de lui, comblant presque le vide laissé entre eux. Il pénétra dans sa zone de confort, et cela rebuta le brun, qui plissa encore plus les yeux, ses lèvres se retroussant à nouveau.

« C'est vous qui parlez d'obstination et d'infidélité, alors que vous ne cessiez de jouer au plus prétencieux, osant vous immiscer dans ce peu de réconfort que les enchères vous apporte. Allez-y, prenez tout pour vous, après tout, tout vous revient, n'est-ce pas ? Vous êtes le plus grand égoïste de l'Île, vous avez bien tous les droits, cracha-t-il avec condescendance. »

Il croisa ses bras devant lui, pour montrer qu'il n'allait pas reculer, qu'il était aussi fort qu'il le montrait. Strange ne pourrait jamais le rabaisser, ou l'humilier. Mais ils ne cessaient de se trouner autour, comme deux tigres prêts à bondir sur l'autre. Leur petit jeu reprenait de plus belle, mais pour un tout autre prix. L'égo.

« Vous n'y connaissez rien de toute façon. »

Et Strange détourna le regard. Stark ricana, moqueur. Il avait frappé juste ? Le chirurgien avait son point faible, comme tout le monde. Même Stark ne faisait pas exception à la règle universelle. Le brun s'avança lui aussi, frôlant l'espace personnel de Strange, profitant de la situation pour avoir le dessus sur l'homme plus grand que lui qui n'osait pas le regarder. Il se délecta du spectacle et s'humecta les lèvres avant de reprendre la parole, sa voix imprégnée d'un air accusateur.

« Oh, excusez-moi, il est vrai que vous en savez beaucoup plus que nous tous ici présents. Votre égo ne doit pas bien se tenir, dans cette étroite boîte crânienne qui est la vôtre. Nous ne sommes pas tous comme vous et mes préférences ne vous concernent aucunement, lança Stark en faisant un geste de la main. Ce jouet n'est plus ni à vous, ni à moi, mais à Magnus lui-même. Il est trop tard pour les regrets, faites votre deuil. »

Et Stark lança un dernier regard avant de se détourner. Tournant le dos à l'autre prédateur. Peut-être était-ce une mauvaise idée, son égo à lui aussi en voulait encore plus. Beaucoup plus. Il voulait se battre, se mesurer à quelqu'un approchant son niveau. Mais pour le moment, Stark venait de savourer son petit effet, s'en allant d'un pas mesuré, alors que ses lèvres s'étiraient en un rictus narquois.


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Jeu 23 Mar - 15:28



No shit Sherlock


Tu rages intérieurement, et ça se voit extérieurement. Ton regard s’est planté dans celui de Tony Stark, cherchant dans le fond de ses iris à attraper et à apprivoiser son ego comme une bête sauvage. Tu veux l’agripper comme une vachette dans un rodéo, intrigué et dégoûté par son attitude faisant désespérément écho à la tienne. Tony est ton miroir, et c’est exactement pour ça qu’il t’agace.

Il te répond que tu peux bien parler d’obstination et d’infidélité. Peut-être : tu t’attends presque à ce qu’il te sorte des dossiers, qu’il évoque tes nuits de débauche et tous les week-ends perdus dans le temps et l’espace, pendant lesquels ta mémoire se met en stand-by, trop saturée et fatiguée pour suivre tes déboires. Mais non. Il attaque par l’angle de l’égoïsme et de la gourmandise matérialiste qui tapisse ta vie : original, mais bien peu efficace. Tu le regardes avec un petit sourire en coin :

— Venant de mon principal concurrent qui, je le dis avec une exceptionnelle humilité, n’est pas si loin de moi, je vais prendre ça comme un compliment.

Tu es dégoûté que la voiture te soit passée sous le nez, et tu es persuadé que Tony est fautif dans l’affaire, mais d’un autre côté, que peux-tu faire contre l’influence et la fortune de Magnus ? Tu sens la frustration te changer en statue de sel, immobile et glacé, et tu gardes le silence un petit moment avant de répondre à Tony.

— Oh, mais je vais faire mon deuil. Je vais le faire dans la colère et l’acharnement, dans la rage, les cris et les larmes, mais je vais le faire. Je le fais déjà, alors que je suis là à vous exposer combien votre comportement est responsable de cet état de fait. Moi, toujours aussi riche, et sans nouvelle voiture. Vous devriez avoir honte.

Tu restes planté là, devant lui, inflexible et impassible. Tu rages toujours mais de façon froide, placide, ne laissant que la lueur dans tes yeux trahir les flammes qui rugissent à l’intérieur de toi. Et cette fois, tu ne détournes pas le regard. Tu fixes Tony comme si tu pouvais le poignarder de tes pupilles, et détruire d’un coup d’un seul ce miroir dressé devant toi.

AVENGEDINCHAINS

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Sam 25 Mar - 19:11

No shit Sherlock  

Can't say I'm sorry

Les pas de Stark étaient lents, mesurés, ses genoux claquaient à chaque expiration. Ses lèvres étaient toujours étirées, victorieuses, tentatrices et pourtant si viles. Les mots l'avaient quitté, lancés telles des piques acerbes pour s'écraser sur l'égocentrisme de son adversaire. Cette image publique, paroi de verre dressée fièrement devant le peuple, Stark ne la connaissait que trop bien, pour en avoir une copie parfaite. Cette vaste mascarade de formalités, telles ces couches de maquillages bien trop lourdes à porter pour leur propre bien, se parait doucereusement devant sa prestance. Et le PDG pouvait la sentir alors même qu'il se trouvait dos à lui. Les barrières s'effritaient rapidement, s'envolant à leur gré pour se perdre dans cette atmosphère bien trop étouffante. Les langues se déliaient, le poison contenu depuis trop longtemps dans ce cœur aussi noir que son âme, reflétant cette putride obstination de vengeance, ne cessait de se déverser, coulant à flot. Craché à même son égo, Stark se stoppa brusquement. Ses pas claquant au sol alors que sa respiration se bloquait dans sa gorge. Ses poings se serraient sous le coup de la colère, ravivée par cette voix rauque et si condescendante. Les phalanges blanchissaient à vue d’œil, et sa haine transpirait par tous ses pores tandis que les mots résonnaient dans son esprit, pesant sur son âme. Si tant était qu'il en avait une.

« Venant de mon principal concurrent qui, je le dis avec une exceptionnelle humilité, n’est pas si loin de moi, je vais prendre ça comme un compliment.
_ Prenez ça comme vous le voulez, je ne suis pas votre père et encore moins votre conscience. »

Le souvenir fugace de ce modèle unique de l'automobile percute un court instant l'esprit de Stark, l'ébranlant quelque peu. Elle aurait complété parfaitement sa collection, ses couleurs éclatantes auraient fait chatoyer ce tableau si parfait, si rutilé. Et ce doux rêve venait de s'effilocher entre ses doigts. Par la simple faute de ces égocentriques tout autant opiniâtre que lui, aux comptes en banque quasiment aussi imposant que sa propre fortune personnelle. Stark finit par se retourner, croisant les bras sur son torse imposant malgré son âge. Tel un grand crû, il devenait meilleur en vieillissant. L'âpreté de son venin s'améliorait et acidifiait ses moindres paroles. Il devenait plus mesquin, plus tranchant dans ses querelles, et cela ne lui rendait parfois pas justice. Stark s'en fichait bien, tant qu'il avait sa petite vengeance personnelle, tant que son égo pouvait toujours briller dans les ténèbres alentours formé par le peuple. Le PDG pouvait bien cracher son désintérêt, il y avait toujours quelqu'un pour accourir et nettoyer, ou y prêter grand intérêt. Et en ce jour, c'était Strange qui en faisait les frais. Son poison pouvait bien le nécroser ou juste l'effleurer, peu importait. Stark n'allait pas le laisser s'échapper avec son air arrogant et ses apparences si désinvoltes.

« Oh, mais je vais faire mon deuil. Je vais le faire dans la colère et l’acharnement, dans la rage, les cris et les larmes, mais je vais le faire. Je le fais déjà, alors que je suis là à vous exposer combien votre comportement est responsable de cet état de fait. Moi, toujours aussi riche, et sans nouvelle voiture. Vous devriez avoir honte.
_ Quelle tristesse... Que de devoir vous écouter à piailler votre incapacité à négocier ce petit bijou. Ce modèle si rutilant, autant que votre compte en banque. Et tout ce que vous trouvez à faire pour vous redonner contenance est de rejeter la faute sur un autre... Vous êtes pathétique, Strange, mais bien trop borné, je vous l'accorde. »

Stark soupire bruyamment, fermant les yeux un court instant. Certes, Strange était tel le reflet d'un miroir, son égo presque aussi imposant que le sien. Mais jamais le chirurgien ne pourrait comprendre, jamais il ne pourrait se laisser transcender par cette vérité. Stark ricana de plus belle, et ce son perfide s'épancha avant de fendre les airs pour disparaître. Sous les traits colériques, sous cette haine brûlante en son fort intérieur, et sous ses airs hautains, Stark avait pitié de lui. Un sourire contrit se dessina sur ses lèvres alors qu'il se rapprochait. Sa voix quelque peu calmée, posée, résonna dans l'espace pesant de leur échange toxique.

« Ecoutez, passez à autre chose, elle est partie pour de bon. Nous avons beau argumenter, le seul responsable ici se trouve en la personne de Magnus. Et vous n'êtes pas assez fou pour vous mesurer à lui, ricana Stark en le toisant dédaigneusement. »



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