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Friend to the rescue + Piefer
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 3 Mai - 22:46

 
❝Friend to the rescue❞
  Pietro et Jennifer
Juste avant de quitter la salle des visites, Pietro se retourna pour voir Kitty une dernière fois, un sourire niais affiché sur son visage. Il se sentait plus léger. Tout n’était pas complètement réglé entre eux, mais un énorme pas venait d’être fait. À présent, quand ils se croiseraient, il n’y aurait plus de fuite ou de malaise. Ils allaient pouvoir parler de la pluie et du beau temps sans avoir envie de crier et de se mettre en colère. Ils allaient pouvoir avoir une conversation normale sans que celle-ci ne soit bourrée de sous-entendus et de tension. Il était heureux de savoir que Kitty ne lui était plus inaccessible et qu’il pouvait espérer retrouver, un jour,  son amitié.  C’était tout ce qu’il espérait pour le moment. Elle lui avait tellement manqué et sa avait été inespérée. Inattendue. Jamais il n’aurait pensé qu’elle viendrait le rendre visite pendant qu’il était enfermé à l’Alpha House. Elle avait fait comme s’il n’existait pas pendant plus d’un an et voilà qu’elle était apparue dans la salle des visites sans qu’il ne s’y attende. Il avait été surpris, sceptique puis heureux. Seulement, maintenant qu’il venait de passer un bon moment avec elle et qu’ils avaient pu s’expliquer, rire et se remémorer des souvenirs comme avant, Pietro était perdu. Il se souvenait de la discussion de saoulons qu’il avait eu avec Teddy, il y avait de cela plusieurs mois déjà. Depuis cette soirée arrosée, plusieurs événements s’étaient produits et il avait appris entre-temps que sa belle avait un nouveau copain qui était trop parfait selon Lorna. Il se souvenait avoir reçu un coup de poignard au cœur lorsqu’elle lui avait annoncé cette nouvelle. Comme si, Kitty n’avait pas le droit d’être en couple alors que lui ramenait une fille différente presque tous les soirs. Ça lui avait tout de même fait un choc, alors qu’elle était probablement mieux avec lui. Mais, cela venait corser ses motivations pour tenter de la reconquérir. Le prince n’était pas quelqu’un de mesquin et aller « voler » la copine d’un autre n’était pas son genre. C’était déjà qu’il avait dragué des filles prises, mais ce n’était pas intentionnel. Dès qu’il le savait, il n’insistait pas. Il n’était pas le plus parfait des compagnons, mais il avait ses valeurs. Mais là, on ne parlait pas de n’importe qu’elle fille, mais bien de Kitty Pryde. Sa Kitty. Celle qui le chamboulait depuis toujours. Celle qui lui faisait perdre tous ses moyens. Celle qui le faisait remettre constamment en question. Il savait qu’il ne retrouverait jamais ce qu’il avait vécu avec elle, ailleurs. C’était avec elle qu’il voulait être, point. Maintenant que les choses s’étaient calmées entre eux, il en était encore plus certain.

En quittant la salle des visites, une soudaine envie de boire un verre ou de fumer une cigarette le prit. C’était toujours comme ça quand il devait réfléchir et qu’il était énervé. C’était tout ce qui manquait à cet endroit : un bar. Ça aurait été bien utile pour tout le monde pour se changer les idées, mais aucune boisson alcoolisée n’était permise. Pas même quand on se nommait Pietro Lehsnherr et qu’on était l’héritier de l’île. C’était injuste, mais il devait faire quelque chose. Ses épaules avaient un poids en moins, mais sa tête était pleine. Il pensa aller proposer une partie de baby-foot à ses deux nouveaux potes, mais ses pas l’avaient machinalement mené à la chambre de Jennifer. Il fût soulagé de la retrouver là. Il avait envie de parler. De se confier. Depuis quelques temps, Jenn était devenue, entre autre bonnes choses, une excellente amie et confidente. Il pouvait parler de tout avec elle : ses relations, ses responsabilités, sa musique, son père. La belle brune était toujours d’excellents conseils. Il l’adorait. Ils avaient une relation particulière sans attaches romantiques qui leur convenait parfaitement. Il s’était senti très mal et triste quand il avait su qu’elle était dans le coma à son arrivée en quarantaine. Tous les jours, il était allé la voir et il avait demandé de ses nouvelles. Il avait été là à son réveil et l’avait soutenu pendant ses débuts dans cette situation spéciale qu’elle devait prendre conscience. Encore sourde, leurs conversations n’étaient pas les plus élaborées, mais ils arrivaient à communiquer. Il s’était donc affalé comme une grosse patate sur le lit de la jeune femme. "Je.Suis.Fucking.Perdu." lui dit-il en prenant bien soin de détacher chaque mot et syllabe pour qu’elle comprenne.  


 
© Pando
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Mar 6 Juin - 15:52
Friend to the rescue


J’avais trouvé la meilleure occupation du monde pour tenir à l’intérieur de la quarantaine. Oui parce que je tournais vaguement en rond depuis quelques temps. Un peu comme tout le monde. Mais surement que mon incapacité à réellement entendre ce qui se disait et le fait que je sois pas super douée au jeux vidéo n’aidaient pas. Il faut dire que ma passion en jeux vidéo c’était plus rayman que mario et plus des jeux de stratégie comme age of empire ou autre. Et que c’était pas spécialement ce à quoi on jouait ici. Alors j’avais dû trouver autre chose pour m’occuper entre deux. J’avais commencé à beaucoup lire, genre beaucoup lu. Et j’avais limite supplié Gabriel de me ramener des dossiers du cabinet, ce qu’il n’avait pas manqué de faire à la première occasion. Et là j’étais allongée sur mon lit et travaillait mes dossiers un peu de la même manière que je travaillais mon cours quand j’étais étudiante et vivant dans un tout petit appartement. Ca me faisait sourire. J’avais vaguement l’impression de retourner en adolescence avec mon soda posé à côté de mon lit et mes feuilles dans tous les sens. Mais ça m’occupait et tout ce qui m’occupait était le bienvenu. Surtout que contrairement à quand j’étais ado ou à la fac, je ne pouvais pas mettre ma musique pour m’occuper. Nope, c’était pas super pratique et ça risquait plus de mal que de bien. Et j’avais testé pleins de choses. Je m’étais remise à faire un peu de sports pour m’occuper. Je dormais au tant que je pouvais mais je n’avais plus tant que ça sommeil. Faut dire qu’on commençait à être là depuis longtemps et que j’avais eu par conséquent tout le temps de dormir comme je le voulais et de me remettre sur pied. Dès que je poserais les pieds dehors… hum je ne pouvais lister le nombre de choses que je ferais que je n’avais pas pu faire. Peut être bien que commencer par aller prendre des nouvelles de Amadeus, que je n’avais pas vu depuis mon arrivée ici, serait parmi les premiers trucs. J’espérais qu’il était juste tellement dans son monde qu’il ne s’inquiétait pas pour moi. Et non qu’il avait fini derrière les barreaux entre temps. Non… Il aurait demandé à ce que je sois son avocate, comme toujours et quelqu’un l’aurait su au cabinet. Et me l’aurait dit parce qu’ils savaient tous très bien que j’allais me mettre en colère sinon. Quoique… je n’avais jamais parlé à Matthew ou Foggy de Amadeus et j’avais jamais dit à Gabriel que le jeune homme était autre chose que mon client. A vrai dire j’avais même fait exprès de ne pas parler de lui quand Matthew m’avait interroger sur ma famille, parce que techniquement – légalement – il n’en faisait pas partie. Comme… Comme Pietro qui venait de débarquer dans la pièce. Sur, ma relation avec Pietro ayant été assez intime, physiquement, ça correspondait pas vraiment à de la famille. Mais je m’étais attachée au jeune homme comme on s’attachait à un membre de sa famille. Je lui souris et rassemblais rapidement mes feuilles. Mais dès que mon regard dériva de nouveau sur lui je sus qu’il venait de se passer quelque chose. Je fronce les sourcils quand il commence à parler. Et son unique phrase, ponctuée de grossièretés, m’informa tout de suite de la raison de cet état. Je souris doucement. Kitty ? Je n’avais pas besoin de poser la question pour connaitre la réponse. C’était écrit en lettres capitales sur son visage. Je pousse mes dossiers que je pose par terre et me dirige vers lui. Viens là. Je le prend dans mes bras et dépose un baiser sur sa joue. Ca n’aide probablement pas à grand-chose mais au moins… moi j’aime bien le prendre dans mes bras. Je me recule et l’attire sur le lit pour qu’il s’assoie dessus. Raconte moi.

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Lun 3 Juil - 13:47

 
❝Friend to the rescue❞
  Pietro et Jennifer
Pietro avait été à moitié surpris d’apercevoir une montagne de papiers éparpillés sur le lit de Jennifer. À la demande de cette dernière, son cabinet lui avait apporté des dossiers à s’occuper pendant qu’elle était enfermée. Ce qui avait bien fait rigoler l’héritier qui lui prenait cette quarantaine pour des petites vacances. Il ne voulait absolument rien savoir d’effectuer de la paperasse ennuyante, alors que bah, il était loin de tout et qu’il ne pouvait pas assister aux réunions. Il faut dire que Pietro n’avait jamais été un travailleur acharné et avait toujours préféré faire la fête que passer des heures assis à une table, les yeux et la tête plongés dans des textes ou des devoirs pendant des heures. Au lycée et à la fac, il avait toujours fait le strict minimum pour passer ses cours et se faire apprécier des professeurs, sans plus. Il avait tenté de raisonner la belle brune de plutôt en profiter pour se reposer et de laisser tout cela à ses collègues, mais elle n’avait rien voulu savoir. Elle l’avait même menacé, en riant, lorsqu’il lui avait volé un dossier pour avoir un peu d’attention de sa part. S’en était suivit d’une belle course folle partout dans le bâtiment. Il avait finalement levé le drapeau blanc et lui avait remis ses feuilles au bout de quelques minutes. Jenn faisait peur lorsqu’elle sortait ses skills d’avocate et pouvait se montrer très convaincante peu importe l’enjeu. Puis, Pietro ne pouvait rien lui refuser. Elle lui avait dit que pour se sentir bien, elle devait s’occuper l’esprit. Il ne comprenait pas trop, mais elle faisait bien ce qu’elle voulait. Si travailler la rendait heureuse…

Il était donc entré dans sa chambre, l’esprit embrouillé par sa rencontre avec Kitty. Cela faisait un an qu’il attendait ce moment, celui où il se retrouverait seul avec elle et qu’ils auraient une bonne discussion. Elle l’avait fui et ignoré depuis son départ de la maison M et le jeune homme n’avait jamais insisté ou tenté de la contacter pensant qu’elle avait besoin de temps. Il y avait longtemps que Pietro s’était fait à l’idée que ce moment ne viendrait probablement jamais. Ses espoirs s’étaient envolés et malgré ses fabulations sur le fait qu’il allait la reconquérir, il n’y avait jamais réellement cru. Comment pouvait-il regagner son cœur si la brune ne voulait plus rien savoir de lui? C’était avant qu’il ne la voit dans la salle des visites et qu’elle lui dise qu’elle était là pour lui. Il n’avait pas pu cacher sa surprise tellement il ne s’y était pas attendu. Il avait été heureux de l’a voir et soulagé que tout se passe bien entre eux. Il lui avait dit qu’il était désolé pour tout. Ses excuses, quoi que sincères, lui avaient paru décousues et maladroites. Il s’était attendu à recevoir encore des critiques et des reproches, mais au lieu de cela, Kitty lui avait fait un énorme câlin. Avoir à nouveau ce petit corps qu’il connaissait par cœur dans ses bras lui avait mis du baume au cœur. Pendant quelques secondes, il avait été envahi d’une vague de souvenir quand il n’y avait qu’eux et leur petit secret. Kitty qui le prenait dans ses bras était juste un geste inespéré.

Pietro avait envie de parler et Jenn était la personne toute désignée. L’avocate connaissait bien son histoire avec Kitty. Il s’était confié à elle à de nombreuses reprises. Elle avait toujours été d’une bonne oreille (!) et d’excellents conseils. Elle l’attira vers lui et déposa un doux baiser sur son front. Leur complicité n’était pas seulement belle au lit, elle l’était aussi en dehors. Le prince s’était senti à l’aise avec elle dès le départ et il n’avait jamais eu de mal à se confier à elle. Il acquiesça de la tête lorsque Jenn mentionna le prénom qui le mettait dans cet état. "Kitty est venue me voir. Moi! Ça fait un an que je lui ai pas parlé et qu’elle m’ignore. Et là, elle est venue pour moi. " Il avait encore du mal à y croire. Kitty qui s’inquiétait pour lui et qui s’était expressément déplacée pour s’assurer qu’il allait bien, c’était encore un peu irréel pour lui. "Et je me suis excusé. Je me suis rendu compte que je ne l’avais toujours pas fait. Après, je m’étonnais qu’elle ne veuille pas me parler!" Il pouffa. Il faut dire que c’était la véritable première fois qu’il avait eu la chance de lui présenter ses excuses. "Et elle ne m’a pas engueulé. J’ai même eu droit à un câlin et quelques larmes de bonheur. C’est bon signe, non?" Il avait levé son regard vers celui de son amie. Il avait pris soin de parler calmement en détachant toutes les syllabes pour que la jeune femme comprenne tout.


 
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Sam 29 Juil - 12:36
Friend to the rescue


Les dossiers sous mes yeux, tout aussi complexes qu’ils pouvaient être, ne m’occupaient finalement pas tant que cela. Si bien que, comme il devenait habituel depuis que j’étais enfermé ici, mes pensées dérivaient. Parfois c’était sur ce rêve-souvenir, expérimenté pourtant éveillée, rempli de vert, de peur et d’inquiétude auquel je tentais de donner sens sans jamais y arriver. D’autre fois c’était sur un autre rêve-souvenir, qui ne m’appartenait pas mais qui créait chez moi la même inquiétude pour les deux personnes qui étaient concernées et pour qui j’avais une affection certaine. A croire que j’étais quelqu’un qui s’inquiéter facilement. Pas pour moi, c’était plus à démontrer, mais pour les personnes à qui je tenais, ça n’était plus non plus à démontrer. Et aujourd’hui mon inquiétude était portée sur Amadeus. Cela faisait beaucoup trop de temps que je n’avais pas eu de ses nouvelles. Plus d’une semaine avant le Pegasus et je savais très bien qu’il n’était pas venue quand j’étais dans le coma, quelqu’un me l’aurait dit parce qu’on ne peut pas dire que Amadeus soit du genre à passer inaperçu. Je me mordais les lèvres, rongée d’inquiétude quand Pietro passa la porte de ma chambre m’offrant une échappatoire tant attendue. Je lui souris une première fois avant de pousser mes affaires, étalées sur mon lit, pour lui faire de la place. Quand je lève à nouveau les yeux vers lui je recommence à être rongée d’inquiétude, à son égard cette fois ci. Pietro faisait totalement et entièrement parti des personnes pour qui je m’inquiétais le plus au monde. Et l’air sur son visage était… profondément perturbé. Je sentis mon cœur se serrer un peu alors que je comprenais petit à petit, mettant un nom sur ce qui venait de se passer. Je parcours les quelques mètres, ou plutôt centimètres, qui me séparent de mon ami pour le prendre dans mes bras. Je le sers doucement contre moi pour lui transmettre ma chaleur et ma bienveillance. Y a des fois je me dis que j’aurais aimé pouvoir lui apporter plus que ma simple amitié et mon réconfort. Mais je sais très bien, depuis cette soirée où on s’est rencontré, qu’il n’y avait pas cela entre nous. Alors j’étais son amie, celle à qui il pouvait parler de ce genre de chose. Doucement, après l’avoir embrassé, je me recule et lui demande de m’expliquer ce qu’il vient de se passer. A sa première phrase, je souris. Oui c’était évident, Kitty était venue le voir. Je savais bien à son air perturbé que c’était cela. Et non qu’il avait de mauvaises nouvelles par le biais de quelqu’un d’autre, parce qu’il aurait été bien plus détruit qu’il ne l’était là. Je souris en voyant cet étrange mélange de joie et de surprise sur le visage de Pietro qui explique que Kitty était venue le voir, venu le voir lui et pas quelqu’un d’autre. Il ne s’y attendait pas, pas après un an qu’elle l’évitait c’était logique. Mais j’étais pas plus surprise que cela qu’elle l’ait fait. De ce que je savais, ils auraient bien besoin de finir par en parler à un moment. Du moins c’était mon avis. C’est bien ça. Je note au passage que Pietro parle lentement, ce qui est très loin de ses habitudes. Je souris, il fait l’effort pour moi. Heureusement parce qu’avec son débit habituel, je n’aurais probablement rien compris à ce qu’il me racontait. Mais dans l’état où il était ça devait pas être évident. Il me dit qu’il s’est excusé et je ne peux m’empêcher de penser enfin. Et de rire quand il note que cela devait être cette absence d’excuse qui faisait que la jeune femme ne voulait pas lui parler depuis leur séparation. Je m’imaginais un moment à la place de Kitty et je n’étais pas bien sure non plus d’avoir envie de parler dans ce cas là. Mais en l’évitant, elle s’était peut être privé d’excuses avant. Quoique, je n’étais pas certaine non plus que Pietro les lui aurait présenté avant. Je l’écoute jusqu’à la fin en souriant. J’étais contente pour lui. Je ne savais pas si Kitty reviendrait un jour, dans le sens serait prête à être de nouveau en couple avec Pietro. Mais je pense que c’était le premier pas vers un possible futur commun à eux deux, amicalement ou amoureusement. Toutefois, je n’allais pas gâcher sa bonne humeur en lui disant cela. C’est très bon signe. Ca veut déjà dire qu’elle ne te fait plus la tête non ? De ce qu’il m’avait raconté de leur histoire, je savais que la jeune femme était quelqu’un avec du caractère et donc assez… têtue. C’était donc pas gagné jusqu’à lors qu’elle arrête un jour de lui en vouloir. Comment va-t-elle ? Elle était au Pegasus non ? Je fronce les sourcils en me remémorant cela. Je croyais bien me souvenir que Pietro m’avait dit quelque chose comme cela, ou quelqu’un d’autre. J’espérais que la jeune femme allait bien et qu’elle n’avait pas perdu quelqu’un dans la prise d’otage. Vous allez vous revoir ? Dans le fond, je savais qu’il fallait surement laisser à Kitty du temps, y aller petit à petit. Mais j’étais l’amie de Pietro alors j’avais envie de le voir sourire alors qu’il me dirait que oui, ils allaient se revoir prochainement.
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Mar 12 Sep - 15:42

 
❝Friend to the rescue❞
  Pietro et Jennifer
Entre Jennifer et Pietro, il n’y avait plus de gêne. En fait, il n’y en avait jamais eu. Dès leur première rencontre, la timidité n’avait pas été au rendez-vous. Certes, la belle avocate rougissait à tout va, mais seulement par humilité. Elle n’aimait pas les compliments et Pietro adorait la taquiner avec ça. Il faisait toujours exprès de sortir des beaux mots et des belles phrases juste pour lui faire teindre les joues de rose. Et puis, un peu de couleur au visage c’était toujours plus joli. Quoi qu’il en soit, dès les premiers instants, le prince avait su qu’il pouvait faire confiance à cette femme magnifique. Elle était devenue un journal intime vivant. Dès qu’il avait besoin de conseil, le fêtard se tournait immédiatement vers elle. Il savait qu’elle serait toujours là pour lui. Ils se connaissaient depuis moins d’un an et pourtant, il pouvait dire qu’elle avait une place de choix dans son cœur. Elle n’était pas comme les autres. Elle n’était pas seulement un coup d’un soir qu’il oubliait dès le lendemain. Elle était arrivée dans sa vie et elle allait y rester, même s’ils avaient mis un terme à leurs rendez-vous hebdomadaires sous les couvertures. Ils étaient devenus des amis avant d’être des amants. Il n’y avait jamais eu d’ambiguïté dans leur entente. Ils étaient très à l’aise avec l’autre et aucun sujet n’était tabou. L’héritier était donc entré sans plus de cérémonie dans la chambre de son amie ne se sentant pas du tout mal de la déranger dans son travail. Il avait tout de même eu le temps de voir qu’elle n’était pas tout à fait concentrée dans ses documents. Un truc semblait la chicoter et le bouclé se promit de lui demander ce qui la tracassait. Mais après avoir parlé de lui et de son esprit embrouillé par la plus craquante des informaticiennes.

Jenn avait immédiatement compris qui l’avait mis dans cet état. Elle n’était pas une grande avocate pour rien. Elle savait bien interpréter le visage de ses clients ou témoins. Pourtant, elle ne semblait pas aussi surprise que lui de cette visite surprenante.  Comme si elle se doutait que Kitty viendrait tôt ou tard s’enquérir de ses nouvelles alors qu’il se trouvait enfermé. En tout cas lui, ne s’en doutait pas du tout et il était vraiment choqué par cette apparition soudaine. Il n’avait même pas pensé une seule seconde que la petite brune passerait les portes de l’Alpha House pour lui. L’espérer aurait été trop douloureux. Mais, il s’était trompé. Elle était belle et bien venue pour lui. Lui et juste lui. Elle ne lui avait pas parlé seulement parce qu’ils s’étaient croisés par hasard dans la salle de visite. Elle s’était déplacée pour lui. C’était son nom qu’elle avait inscrit dans la case « personne à voir » du registre de visite. C’était son nom qu’elle avait signalé à la secrétaire. Oui, Pietro avait encore bien du mal à le croire. Elle s’était tellement faite un devoir de l’ignorer toute l’année que c’était bizarre qu’elle ait décidé de venir voir comment il allait. Mais, il n’allait pas se plaindre. Surtout pas. Il était tellement soulagé que toute cette histoire soit derrière lui et là, il pouvait espérer que Kitty reprenne la place qui lui revenait dans sa vie. Il avait raconté rapidement et sans détails ce qui venait de se passer. Il ne pouvait décoller son sourire de son visage à mesure qu’il se remémorait la scène qui s’était déroulée quelques minutes plus tôt. Kitty qui lui faisait un câlin et qui acceptait ses excuses sans reproches, sans colère. "Oui, j’imagine. Enfin, je crois. J’ai encore des preuves à faire pour que je retrouve ce que j’avais avec elle avant. En tant qu’ami. Elle a un copain." Il avait oublié ce détail et il ressentit un creux au ventre en se le remémorant. Il avait haussé les épaules en énonçant le fait. Ça le rendait triste qu’elle soit avec un autre, mais il n’était pas du genre à tout faire pour les séparer. Il voulait qu’elle soit heureuse après tout. "Elle semblait bien aller. Mais c’est Kitty…les pires merdes peuvent lui arriver et elle continue de sourire. Elle est tellement forte." Ses yeux brillaient dès qu’il pensait à elle, c’était ridicule. "Oui. Elle y était." Il baissa les yeux. Il s’était senti tout drôle en apercevant ses cicatrices cachées sous son foulard. Des cicatrices qui n’enlevaient en rien sa beauté et son charme, mais qu’elle s’entêtait à cacher. Elle n’avait pas à avoir honte. " Elle se remet bien de ses blessures." Il ne précisa pas de quel type de blessure il s’agissait. Il savait que Kitty n’aurait pas apprécié qu’il l’expose ainsi et qu’on la prenne en pitié. Il n’avait pas l’intention de s’attarder sur le sujet. Il n’aimait pas penser à ses proches, dont Kitty et Jenn, qui avaient été là et qui avaient été gravement blessés. Il se doutait que la belle brune n’avait pas envie de se remémorer ce souvenir. "J’espère. Elle a dit on verra." Répondit-il dans un murmure, les yeux fixant le vide. "Je pourrais l’inviter quand on sortira d’ici. Ou ça serait mieux d’attendre encore. T’en pense quoi?" Il ne voulait pas non plus insister auprès de Kitty. D’accord, elle avait fait la paix avec lui, mais cela ne signifiait pas qu’elle voulait le revoir ou le ravoir dans sa vie.



 
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Sam 23 Sep - 17:35
Friend to the rescue


J’écoute Pietro me raconter la visite de Kitty. Je souris pendant qu’il le fait. Je souris parce que je vois bien ce sourire béat qu’il a sur son visage, et que je doute de voir disparaître de si vite. Je souris aussi en voyant qu’il tente de garder son calme, de parler suffisamment lentement pour que je puisse l’entendre. Et c’était une délicate attention qui devait lui demander des efforts vu son état. Parce qu’il l’avait attendu ce moment je le savais. Presque un an qu’il attendait cela. Je ne l’avais pas connu qu’autrement que dans l’attente du jour où Kitty voudrait bien lui adresser à nouveau la parole. Je connaissais pas la jeune femme mais à cet instant je lui étais reconnaissante. Emportée dans la bonne humeur de Pietro, je lui posais des questions. Alors oui, ils étaient de nouveaux en bons termes. Peut être même que je finirais par la rencontrée alors. Mais ce n’était pas encore comme avant. L’inverse m’aurait fortement surprise mais il était rassurant de voir que Pietro aussi en avait conscience. Et que de toute manière… Elle avait quelqu’un d’autre. Je retiens une grimace. Je doutais que Pietro soit heureux sur le longtemps à n’être que son ami mais… on en était pas encore là de toute manière. Et peut être, espérons le, que je me trompais à ce sujet. Je l’espérais vraiment parce que j’avais envie de voir un Pietro heureux, avec ce même sourire niais sur le visage qu’il avait maintenant, et que j’avais envie que ce soit le cas avec ou sans la présence de Kitty. Mais cela je le gardais pour moi. Après tout, je n’avais pas envie de lui spoiler sa bonne humeur et à vrai dire j’étais aussi plutôt curieuse de comment tout cela s’était passé. Et heureuse pour lui que ça soit arrivé. Je lui demandais donc des nouvelles et souris en l’entendant décrire une Kitty que rien ne pouvait abattre. Je ne savais quelle était la part de vérité à propos de cela, et la part de Pietro l’imaginait ainsi mais c’était une assez belle description qu’il faisait là. Mon sourire vacilla légèrement quand il me confirma que sa douce amie était bien au Pegasus. Qu’elle y avait été blessée. Je hochais la tête quand il me dit qu’elle se remettait de ses blessures. Tant mieux. Si elle se remettait, c’était bien. Curieuse, je lui demandais s’ils allaient se revoir. Il espère… Je m’en serais douter. Elle a dit que c’était possible donc, sans dire un oui net et clair. Je souris en entendant Pietro se demandait s’il pourrait l’inviter et me demandais mon avis. Doucement, je passais une main dans ses cheveux pour les ébouriffer. J’en dis qu’après ce qu’on a vécu, attendre n’est plus vraiment un conseil que je donnerais. Le Pegasus avait été un bon rappel que nous n’avions pas tout le temps du monde devant nous. Un rappel que si je faisais pas ce que je voulais maintenant, je le ferais peut être jamais. Mais je te dis pas de foncer la tête baissée non plus. Du coup l’inviter à prendre un café, amicalement et en ville pas au Manoir, après que tu sois sorti, je pense que c’est une bonne idée. Je souris. Je vois pas pourquoi elle dirait non. Et puis de toute manière, tu essayes pas tu sauras jamais après tout ! Pour être tout à fait honnête, probablement que moi je n’essayerais pas. Mais je n’étais pas Pietro, heureusement pour lui. L’image d’un prince rougissant toutes les trentes secondes avait quelque chose de comique à imaginer. Probablement pas à vivre. Tu vas déjà devoir attendre jusqu’à ce que tu sortes d’ici par contre ! Je levais les yeux au ciel en disant cela. Tu sais si elle connait d’autres personnes ici ? Peut être que tu la verras d’ici là, si elle revient voir quelqu’un d’autre.

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Mar 21 Nov - 21:54

 
❝Friend to the rescue❞
  Pietro et Jennifer
Pietro savait qu’il avait l’air d’un neuneu quand ça concernait Kitty, encore plus maintenant que les choses étaient presque réglées avec elle, mais il s’en fichait. C’était sa Kitty. Il avait agi comme un idiot avec elle. Il avait cru qu’elle n’était qu’une parmi tant d’autre et qu’il réussirait à l’oublier, comme il le faisait avec toutes celles qui partageaient son lit, à quelques exceptions près. Mais ce n’était pas du tout le cas. Cela faisait un an que la jolie brune avait élu domicile dans sa tête et qu’elle refusait d’en partir. La logique aurait été qu’il passe à autre chose. Il avait eu le temps en un an de silence quasi complet. Il avait bien essayé, ce n’était pas les rencontres qui avaient manqué cette dernière année. Il n’avait pas réussi. Elle restait là à s’accrocher dans ses pensées lui faisant espérer qu’elle reviendrait à lui, même s’il ne méritait pas qu’elle lui pardonne. Autant, il ne se souvenait plus du prénom de certaines conquêtes, autant, il se rappelait tout d’elle. Son sourire magnifique et franc, son rire clair et contagieux, ses yeux brillants de malice et qui le faisaient fondre, ses mains douces et délicates et son corps mince qu’il prenait sans mal. Il était conscient que tout n’était pas gagné. Ce n’était qu’un petit pas sur des centaines à faire pour espérer la retrouver complètement. Mais le plus dur avait été fait, grâce à elle. Encore une fois, elle avait fait preuve de plus de sagesse et de maturité que lui.

Jenn semblait heureuse pour lui, même si le prince lui avait tellement rabattu les oreilles avec l’informaticienne qu’elle devait être soulagée que la glace ait enfin été brisée. Il allait arrêter de se lamenter sur le fait que Kitty lui manquait, mais qu’il ne savait pas comment se faire pardonner. Il allait enfin pouvoir avancer et arrêter de ressasser le passé. L’avocate l’écoutait sans se défaire de son sourire qui amusait le bouclé. Il devait avoir l’air d’un enfant, mais il ne pouvait s’empêcher de sourire comme un niais. Il était tellement soulagé que tout cela soit derrière lui et qu’il n’ait plus à avoir peur de la recroiser sur l’île sans savoir quoi lui dire. Cette belle rencontre surprise le prenait aussi un peu au dépourvu et il ne savait pas trop ce qui l’attendait pour la suite. Est-ce que Kitty souhaitait réellement qu’il refasse parti de sa vie ou c’était juste pour régler les choses une bonne fois pour toute, mais que cela ne signifiait rien de plus? Est-ce qu’elle regrettait son câlin spontané? Est-ce qu’il pouvait oser tenter de la reconquérir ou était-il mieux de laisser tomber? Est-ce qu’il préférait l’avoir dans sa vie comme simple amie que pas du tout? Un tas de questions ne cessaient d’alimenter ses pensées. C’était un peu pour ça qu’il avait volé jusqu’à la chambre de sa confidente dès qu’il était sortir de la salle des visites, il savait qu’elle y mettrait un peu d’ordre dans ce chaos. Elle le faisait toujours quand le prince se prenait la tête pour toutes ses histoires de cœur ou professionnelles. Quand il lui posait une question, elle répondait toujours avec les mots justes et pas toujours ceux qu’il voulait entendre. Elle était très honnête et n’avait jamais peur de lui dire ce qu’elle pensait. Il lui en était toujours reconnaissant puisqu’on était toujours à ses petits soins, si bien qu’il ne savait jamais si ce qu’il avait dit ou fait était bien ou non. Il trouvait sympa de sa part de prendre des nouvelles de Kitty alors qu’elle ne la connaissait que par les récits interminables du brun. Il lui avait tellement décrite de fois que si Jennyfer croisait Kitty dans la rue, elle saurait immédiatement que c’était elle. Sans aller dans les détails, il lui avait raconté qu’elle avait été blessée assez sévèrement lors de la prise d’otage. Il n’avait pas voulu comparer les deux blessées. Jenn y avait aussi goûté lors de cette soirée de malheur et il ne voulait pas qu’elle se sente moins importante s’il commençait à se morfondre sur le sort de la petite brune.  Valait mieux ne pas continuer sur ce sujet. Il y avait assez de leur emprisonnement forcé à l’Alpha House pour leur rappeler. Il se laissa faire lorsqu’elle passa ses doigts dans sa tignasse. Il adorait se faire jouer dans les cheveux et habituellement, ça le calmait. Il fronça tout de même les sourcils et se tourna vers elle lorsqu’elle lui mentionna de ne pas attendre et de l’inviter lorsqu’ils sortiraient d’ici. "T’es sérieuse?" Un petit sourire en coin était venu accompagné sa surprise. Il ne s’y était pas attendu. Jenn n’était pas du genre très impulsive. Il se retourna pour qu’elle puisse continuer son massage pendant qu’il réfléchissait à la chose. Il pouffa à la mention du Manoir. "Jamais, elle ne va pas y remettre les pieds, je pense. " Du moins pas avant la mort d’Erik ou à moins qu’il devienne sénile et qu’il ne se souvienne plus d’elle. "Je pense qu’un café, ça serait une bonne idée. C’est simple et chaleureux. Ça convient à tout et  t’as raison, je saurai jamais si je n’essai pas. Merci." Oui, c’était exactement ce qu’il allait faire quand il aurait le feu vert de sortir d’ici. Il déposa un baiser sur le bras de la brune pour la remercier "J’espère que c’est bientôt." Il soupira. Il s’était plutôt bien acclimater et même amusé ces derniers mois qu’il avait pris pour des vacances de protocoles de toutes sortes, mais il commençait à trouver le temps long. "Aucune idée. Elle m’a jamais présenté à ses amis. Je suis à peu près certain qu’elle n’a jamais parlé de moi à ses copains en fait. " Il haussa les épaules. Ils avaient tout fait pour garder leur relation secrète, c’était normal qu’elle n’ait rien dit. Il n’était pas du tout vexé. "Bon aller. Je te laisse à ton boulot ennuyeux. Merci ma belle. " Il se leva du lit et déposa un baiser sur son front. Il appréciait toujours leurs conversations et les conseils qui pouvaient en sortir. Il se sentait nettement mieux d’avoir pu révéler ses sentiments. "On se voit au diner!" Il ramassa une feuille qui était tombée sur le sol lorsqu’il s’était étendu sur le lit et sorti de la chambre en faisant un clin d’œil à son amie.


©️ Pando
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