✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Paige Guthrie
Mutant
More about you :
Codename : Husk
Pouvoirs : Elle est une omni-morphe transitionnelle. Elle peut altérer la structure moléculaire de son corps sous sa peau. Lorsqu’elle arrache sa peau, son épiderme prend n’importe qu’elle forme et elle obtient ainsi les capacités de cette forme. Elle peut ainsi guérir plus vite, avoir une peau solide, être plus lourde ou légère, être plus rapide ou être plus forte ect. selon le cas. Elle peut transformer son corps complet ou juste une partie. Sa transformation dure en général une heure. Elle peut aussi se fondre dans le décor à la manière d'un caméléon pour se camoufler.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 752
DCs : Maria, Casey, Laura, Grace, Laserian, Harper et Cindy
Pseudo : Fidji
Mar 20 Fév - 19:36
We Stand Up
Paige et Gwen
Depuis qu’elle était petite, Paige aimait prendre position et défendait ses points avec conviction et hargne. Elle aimait se faire entendre et se rendre à des manifestations pour unir sa voix à ceux, qui comme elle, voulaient que les choses changent. Elle détestait les injustices et elle ne se gênait pas pour le dire haut et fort. Elle n’était pas du genre à tenter de rallier tout le monde à sa cause et invectiver les gens qui n’étaient pas de son avis. Elle n’était pas non plus du genre à être complètement fermée aux opinions des autres et même qu’elle adorait l’entendre. Elle adorait débattre à condition que ce soit fait dans le respect et que ce ne soit pas à coup d’injures et d’arguments trop simples. Elle avait participé à beaucoup de marches et de protestations contre différentes causes lorsqu’elle était aux États-Unis profitant de son statut pour faire connaitre les causes aux gens qui la suivaient sur les différents réseaux sociaux. Ça avait toujours été une partie qu’elle aimait de sa carrière sous les projecteurs, être porte-parole et mettre à l’avant des causes qui lui tenaient à cœur, même si au final c’était ce qui avait mis un terme de façon prématurée à ses contrats. Elle avait refusé de faire la promotion d’un produit qui allait contre ses valeurs, entre autres choses. Elle regrettait cette tribune qui lui avait été offerte, mais pas si elle devait se censurer et se faire dire constamment comment agir. Elle aimait la personne qu’elle était devenue et surtout d’être restée elle-même malgré le fric, la renommée et l’attention médiatique.
Quoi qu’il en soit, sa venue à Génosha, n’avait rien changé à son envie de vouloir faire bouger les choses. Les causes étaient assez nombreuses pour un si petit pays. Elle était quand même bien servie. Surtout dernièrement où les choses avaient commencé à chauffer avec la rafle du festival et l’éclosion des gens à pouvoirs à la face du monde. Il y avait longtemps que les rumeurs circulaient, même si elles étaient rapidement étouffées par le gouvernement. Il y avait plus d’un an que Paige savait qu’ils existaient. Elle avait même fréquenté pendant plusieurs mois celui qui l’avait sauvé lors de l’explosion du centre commercial. Elle l’avait vu avoir constamment peur d’être attrapé et être constamment sur ses gardes. Elle s’était dit que ce n’était pas une vie et que c’était injuste d’instaurer ce climat de terreur à des gens qui ne désiraient que vivre normalement et qui n’étaient pas du tout dangereux. Elle avait donc décidé de faire valoir leurs droits. Elle s’était jointe à différents groupes qui pensaient comme elle. D’abord petits, elle les avait vu s’agrandirent à mesure que les émergés se faisaient plus nombreux et plus visibles. À présent qu’ils n’étaient plus des mythes et que toute la population était consciente de leur présence, les manifestations, regroupements et protestations les concernant étaient choses courantes. Il y avait au moins une rencontre par semaine, que ce soit pour les émergés ou contre les émergés. La plupart du temps, tout se passait bien et dans le respect, mais dernièrement, les choses avaient commencé à s’envenimer. Le respect s’était fait la malle et chacun venait foutre la merde dans les protestations de l’autre clan et quand les autorités s’en mêlaient, c’était un vrai bordel.
C’était le cas ce jour-là. Il n’y avait pas eu d’affrontements encore, mais les tensions étaient palpables. Les deux groupes se faisaient face, entourés de dizaines de policiers prêts à intervenir, armes bien à la vue. Paige ne savait pas trop comment tout avait débuté, mais elle se trouvait au premier rang si les choses devaient déborder. Elle portait fièrement un gilet à manches courtes avec écrit dessus « Power Up » au feutre noir, en attendant les t-shirts officiels du mouvement qu’elle avait rejoint il y avait quelques semaines. Elle était accompagnée par certains membres du groupe qui étaient aussi intégrés dans la cause qu’elle. Elle savait qu’elle aurait dû tenter de dire quelque chose pour calmer les troupes, mais elle était tellement remontée contre ces idiots de conservateurs qui n’acceptaient pas l’évolution et qui préféraient continuer de vivre dans les années cinquante alors que les faits étaient bel et bien là. Ils avaient envie de faire l’autruche, c’était tant pis pour eux, mais ils n’avaient pas d’affaires à venir s’incruster dans leur rassemblement."De toute évidence, c’est pas les émergés qui foutent la merde et qui sont les plus dangereux. " Elle n’avait pas parlé très fort, juste pour que ses amis l’entendent. Malheureusement, un homme posté devant elle l’entendit et la poussa assez violement. Des gens amortirent le geste en empêchant la brunette de tomber. "Au moins, j’ai pas d’pouvoirs destructeurs capables de tuer des gens. " Pourtant à voir sa carrure et son physique général, il ne semblait pas du tout un enfant de cœur. Ses alliés autour d’elle commencèrent à se bousculer et à s’injurier. "Eh merde. " Se dit-elle pour elle-même. Elle ne voulait pas croire que la dérape était de sa faute, mais disons qu’elle l’avait aidé.
AVENGEDINCHAINS
Gwen Stacy
Humain modifié
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Codename : Spider-Gwen
Pouvoirs : Spider-Woman : :
- Spider sense.
- Force surhumaine, endurance, rapidité et agilité accrues.
- Facteur de guérison accéléré.
- Capacité d'adhérer à toutes les surfaces.
- Lances-toiles donnés par Janet Van Dyne. Cartouches se reproduisant tant qu'il y a de l'humidité dans l'air. Différents types et formes de toiles.
- Gadget qui lui permet de voyager dans différentes dimensions et Terres.
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DCs : Quake / Moodybloon / Pitch Black / Scarlet Spider / Bullettproof / Alkemya / Monsieur Caglar / Nightmarish / Split / Acrimony / Power Man / H.A.I.D.E.N. / The Omen / The Silver Surfer / Trickshot / Asami / Opacity / Mascarada
Pseudo : Renescence
Mer 7 Mar - 10:31
We stand up
Je ne sais pas ce qui m'a pris. Sérieusement, la dernière fois que j'ai participé à ce genre de manifestation pour les émergés, j'ai finis par courir pour ma vie aux côtés de Peter. J'ai fuis la Garde Rouge, je suis allée sonner à la porte de Cindy parce que j'étais désespérée de la vie, mais... non. Juste non. Je n'ai rien appris de mes erreurs, ou plutôt si. J'ai retenu que je n'avais pas été repérée, alors je suis prête à recommencer mes conneries. Enfin bon, ne jugeons pas trop rapidement. La justice me tient à coeur sur Genosha, et si je suis persuadée qu'on peut trouver un moyen d'entente entre les émergés et le reste de la ville, ça ne m'empêche pas de tenir mes positions. La plupart des émergés sont forcés de se cacher, de courber le dos parce qu'ils sont traités comme des monstres, alors même qu'ils n'ont rien fait. Et qu'ils n'ont souvent pas conscience de leurs dons. Pour ce qu'on en sait, on est tous des émergés, c'est ça le truc le plus dingue ! Comment des gens, des autorités au simple petit peuple, peuvent se montrer si haineux alors qu'eux-mêmes pourraient être déclarés dangereux à tout moment ? Plus le temps passe, et plus cette histoire devient ridicule. Et moi je m'agace, de voir mes amis obligés de se terrer comme de vulgaires sauvages. Ils ne sont pas des ennemis de l'état, ils n'ont même pas volé une orange pour la plupart d'entre eux. Ils ont juste eu le malheur d'avoir une nature différente de la nôtre. Ou des autres. Ou des... bref, de ceux qui ne sont pas émergés quoi. En quoi c'est juste de vouloir les arrêter pour être ce qu'ils sont, hein ? En quoi ? En rien, on est d'accord.
Alors ... oui. Je suis encore là, à un de ces rassemblements. Et qui plus est, je suis carrément en première ligne. D'habitude je suis un peu enfoncée, ou même éloignée de la manifestation. Mais pas aujourd'hui. Je ne dirais pas que j'ai pris mes aises, mais bon. Je pense qu'il est temps que j'assume mes positions. Ce qui signifie que pour une fois, mon visage n'est pas caché, et je me tiens les côtes, fièrement, alors que des personnes dites "contre-émergés" nous toisent de leurs regards mauvais. Ils me font soupirer, ces gens. Incapable de comprendre qu'on est pas là pour chercher les problèmes, mais simplement pour les réparer. Pour aider leur cerveau à suivre l'évolution. Parce qu'il n'est question que de ça, au bout du compte. Le monde change, et nous avec. Mais eux, ils ne perçoivent que la difformité de ces changements, quand nous, les "pro-emergés" pour résumer grossièrement -je déteste prendre parti de manière aussi radicale-, on distingue la beauté de cette nature qui avance, qui s'améliore, qui se renouvelle. Oui, moi je trouve ça beau. M'enfin, je ne suis malheureusement pas la porte-parole du monde entier. Peut-être que j'accepte les choses aussi facilement parce que je suis mentalement préparée à ce que ça me tombe dessus un jour ou l'autre, allez savoir.
En tout cas, y a du mouvement, pas très loin de moi. Quelque chose me fait tourner la tête, une chose que j'ai fini par appeler sixième sens, à défaut de bien définir ce dernier. Bon, techniquement, je n'ai pas besoin de me tourner vers ma camarade collée à moi pour l'entendre s'adresser à nos opposants. Elle se fait violemment pousser et je lâche un petit cri de surprise, alors que je tends la main pour la saisir par l'épaule. Heureusement, d'autres gens derrière nous ont été plus réactifs et l'ont empêché de tomber à même le sol. « Eh oh, Popeye. Pas besoin de rouler des muscles come ça, on a compris que tu n'étais qu'une grosse brute étriquée d'esprit. » Eh merde. Ma langue a fourché. Mais genre, vraiment fourché. Je le dévisage, je m'apprête à lever les mains en l'air pour essayer de réparer mes torts, histoire de pas vexer tous ses petits camarades en plus, quand on me crache dessus. Littéralement. Le crachat atterrit sur mon buste -dieu merci, il n'a pas su viser ma tronche- et je me retrouve à regarder la scène, pantoise, alors que nos alliés et ennemis commencent à se bousculer. « Alors ça, c'est pas très poli. Ta maman t'as pas appris les bonnes manières ? » Non mais c'est vrai quoi, depuis quand on crache sur les autres maintenant ? Est-ce que moi je partage ma salive avec le premier venu dans la rue ? Non, bon alors on se respecte mutuellement, mince alors.
En tout cas, j'ai pas vraiment trouvé les bons mots pour calmer les gigolos de service. La seconde après avoir lâché ma phrase vexée, je me surprend à pousser la femme qui a déjà failli tomber sur le côté, alors que l'homme-cracheur me fonce dessus. Résultat des courses, il tombe sur les personnes derrière moi, et je me retrouve, avec la jeune femme, à faire face à son premier harceleur. La main de ce dernier se tend d'ailleurs brutalement en avant, et je vois les choses comme au ralenti, alors que je recule prestement pour éviter son coup. Ce qui me fut pas très bien utile, puisque que la seconde d'après, je termine projetée dans ses bras. Je roule à terre, emmenant l'homme avec moi, et je crois bien que la femme à mes côtés a aussi fini par être jetée sur son assaillant. Des hurlements suivent la malheureuse altercation et j'ai presque l'impression que le sol tremble alors que les deux camps s'opposent finalement à la frontale, échangeant des coups que je ne peux pas vraiment percevoir, à même le sol. Je m'apprête à me relever, et à subir la colère du monsieur tout pas beau. Ce dernier est déjà debout d'ailleurs, et je m'empresse de bondir en avant pour lui faire face, les poings levés. Je crois bien que ma camarade d'infortune m'imite, d'ailleurs, mais je ne fais pas vraiment attention alors que je m'autorise à frimer un peu : « Je te le conseille pas, j'ai dépensé tout mon salaire dans des cours de boxe avancée. » Ouais bon, vu son gabarit, c'est pas ça qui va l'arrêter. Encore moins alors qu'on se fait tous bousculer plus ou moins violemment et que je vois d'autres gens se resserrer autour de nous, aussi bien de notre côté que du sien. J'échange un ultime regard avec la jeune femme, et un étrange sourire se dessine sur mes lèvres. Je crois bien que l'heure du thé est dépassée.
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Paige Guthrie
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Pseudo : Fidji
Ven 16 Mar - 13:25
We Stand Up
Paige et Gwen
Elle avait remercié la fille blonde qui l’avait retenu par le bras pour l’empêcher de tomber sur le sol après que la brute l’ait poussé sur les siens. "Beaux réflexes." Lui avait-elle dit en se remettant sur pieds avec l’aide de d’autres personnes autour. Paige pouffa de rire à la suite de la réplique de sa sauveuse. Elle n’aurait pas su mieux dire. Le type avait viré au rouge, il avait serré les lèvres et il avait sorti ses gros bras en s’avançant de quelques pas devant elles. Paige avait attrapé le bras de la blonde pour qu’elles reculent. Les répliques assassines c’était bien, mais quelque chose lui disait qu’elles ne feraient pas le pas devant lui. Il n’avait pas de cervelle, mais il avait des muscles. Le groupe derrière lui aussi avait le regard mauvais et un crachat vola par-dessus la brunette et atterrit directement sur le buste de la blonde qui encore une fois ne se laissa pas imposer, malgré que c’était dégoûtant. Elle répliqua à nouveau et Paige ne put s’en empêcher à son tour. Elle avait repéré le Cracheur, juste derrière le Pousseur."Oh mais s’tun argument de choix ça, dis donc! J’aime comment tu défends ton point. Vraiment. J'suis bouchée là. T’as pensé à devenir avocat?" Paige leva les yeux au ciel devant tant de stupidité. C’était une chose qu’elle détestait dans ce genre de confrontation. Ceux qui avaient rien d’intelligent à dire et qui se contentaient de poser des gestes physiques et immatures pour prouver qu’ils étaient idiots et qu’en fait, ils ne savaient même pas pourquoi ils étaient là. Si ces gros merdeux lui avaient sorti des faits pour faire valoir leur point de vue, ça aurait déjà été mieux. Mais tout ce qu’ils savaient faire c’était de crier fort, dire des bêtises, raconter des trucs sans plus de détails, pousser et cracher sur les gens. Elle aussi se laissait porter par la tension générale et par les joutes verbales. Elle aurait voulu se taire pour ne pas envenimer les choses encore plus, mais ça avait été plus fort qu’elle. Entraînée par une alliée qui n’avait pas non plus la langue dans sa poche, ça avait été difficile de résister. "Attends, j’ai sûrement un truc pour ça. " Elle fouilla dans son sac et sorti un mouchoir qu’elle tendit à la petite blonde. Elle jeta un regard noir au groupe d’emmerdeurs qui était super fier de leur coup, à en croire par leur rire de hyène enragée. "Quels crétins." Souffla-t-elle à l’intention de Gwen. Ceci dit, une petite partie de Paige aimait bien quand ça se bousculait un peu, même si les manifestations se voulaient pacifistes. Elle aimait quand ça bougeait et ça se houspillait de partout. Elle aimait l’effet d’unité que ça créait. Ça mettait de l’action et ainsi, ils faisaient parler d’eux, même si souvent, ils passaient pour les emmerdeurs dans les médias. Elle avait pourtant la preuve que ce n’était pas les pro-émergés qui cherchaient des noises à chaque fois. Elle et sa copine n’avaient pas tenté de calmer les choses, certes, mais elles n’avaient rien commencé.
Le groupe ennemi ne semblait pas en voie de se calmer et les commentaires des deux filles ne leur avaient sans doute pas plu ou calmé. Le Cracheur s’avança dangereusement vers Paige et avant qu’elle ne puisse réagir, elle se sentie poussée sur le côté. La blonde venait de prendre sa place. Elle avait vraiment des réflexes du tonnerre celle-là. Quant au type, il avait continué son chemin parmi les gens derrière elles. Leurs compagnons l’avaient vite remis devant elles et il élança son poing vers Gwen qui esquiva encore une fois, même si elle se retrouva projetée dans ses bras. Avant qu’il ne tente quoi ce que soit sur sa camarade, Paige lui sauta dessus et tous les trois roulèrent sur le sol. Ce fût l’élément déclencheur de l’affrontement entre les deux camps. Tous les participants avaient embarqué d’un même mouvement et la brune se sentait bousculée de part et d’autres. Elle ne savait même pas qui était de son côté et qui elle devait attaquer. Personne n’avait de dossard de couleur pour signaler le camp de chacun. C’était donc un véritable chaos autour d’elle. Poussant une fille là, donnant un coup à un garçon ici. Elle aussi en recevait sans savoir d’où ça provenait. Elle savait une seule chose, c’était de tenter de protéger et de défendre son alliée du jour, comme cette dernière l’avait fait quelques minutes auparavant à deux reprises. Elle chercha cette dernière du regard et la trouva toujours au sol. Elle l’aida à se relever en repoussant tous ceux trop près d’elle. Elles se retrouvèrent devant celui qui avait tout déclenché. La blondinette se positionna devant lui en position de combat et lui lança une autre pique, rien pour arranger la situation et la brunette ne put s’empêcher de sourire sournoisement, tout en lui retournant son regard malicieux. Ce bourrin n’allait pas s’en sortir. Elles ne faisaient sûrement pas le poids physiquement devant ce grand gaillard, mais elles avaient plus d’un tour dans leur sac. L’homme les regardait comme si elles étaient folles de s’en prendre à lui. C’était vrai qu’elles avaient l’air des petites filles douces et sages, mais il allait vite le regretter. Paige savait un peu se défendre et porter des coups. Son frère Sam lui avait montré quelques notions, mais elle préférait largement improviser. Lorsque le gorille s’avança vers la jolie blonde, Paige se dirigea vers l’arrière du type et lui sauta dans le dos, accrochant ses jambes à sa taille pour tenter elle ne savait quoi. Juste le ralentir et donner une chance à sa camarade de lui en foutre une. Il n’y avait plus de règles à présent. Cette manifestation avait complètement dégénéré et les deux clans s’affrontaient sans merci. Certains sortaient de l’attroupement le nez en sang, en criant et en chialant. Oui, elle aimait bien quand il y avait bousculade, mais pas quand ça devenait trop violent. Dans ces cas-là, elle avait toujours un peu peur qu’un plus fou que les autres sorte une arme à feu ou une arme blanche et fonce dans le tas.
Toujours sur son perchoir humain, elle se sentit attirée vers l’arrière. Elle tourna légèrement la tête pour s’apercevoir qu’un garçon tentait de la faire descendre. Elle donna un coup de pied dans le vide. "Lâche-moi, crétin!" Elle lâcha momentanément une main pour tenter de frapper l’autre et elle réussit à le touche près de l’œil. En rageant, il s’accrocha à elle et elle lâcha prise. L’Arracheur l’emporta avec elle au sol. Elle lui donna un coup de coude dans les côtes et se releva. Elle allait aider à nouveau la blonde lorsqu’elle aperçut de la fumée pas très loin d’elles. Elle se mit à tousser fortement et porta une main à sa bouche. Les autorités étaient entrées dans le jeu. Elle tira sur la manche de sa partenaire de combat. "Ça sent pas bon. Keuf keuf…on devrait filer avant d'se faire prendre. Keuf keuf."
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Sam 7 Avr - 15:57
We stand up
La brune à mes côtés est décidément bien sympa, et a un côté assez similaire au mien. Disons qu'elle n'a pas la langue dans sa poche et ne se laisse pas démonter, et ça, ça me suffit pour l'apprécier. Je secoue la tête en rigolant à moitié, la remerciant alors qu'elle me tend un mouchoir pour essuyer le crachat qui va sûrement laisser une trace sur mon haut. Ah je vous jure, des gigolos légèrement arriérés, on en croise tous les jours dans la rue. Mais là, c'est quand même le pompom. Se faire cracher dessus en pleine manifestation, faut le faire ! Et évidemment, c'est toujours sur moi que ce genre de choses tombe. Je soupire en nettoyant comme je peux mon vêtement, dégoûtée par l'idée que la salive du grand gugus s'imprègne dans le tissu. Pour autant, le geste n'enlève rien à mon intérêt qui s'accroit au même titre que la confrontation. Tout va trop vite pour que je maîtrise pleinement ce qui suit, d'ailleurs. Mes réflexes sont juste accentués au maximum alors que le Pousseur joue des coudes dans notre groupe. Tout ce que je sais ensuite, c'est que la seconde d'avant, je suis aux côtés de la brunette, la seconde d'après, je suis par terre en train de souffler l'herbe qui tente de s'infiltrer dans ma mâchoire. Non merci, je ne suis pas la pour soutenir la cause végane aujourd'hui. Mais bien tenté quand même.
La brunette revient vers moi pour m'aider à me relever, et je la remercie à nouveau d'un hochement de tête. Le gros beauf qui a une dent contre nous demeure toutefois juste en face de nos belles gueules, et je sens qu'il n'a pas dit son dernier mot. Et bien entendu, il faut que je roule des épaules dans ces cas-là. Ceci dit, c'est vrai, j'ai un super uppercut du droit ! Et mon gauche est pas mal du tout, demandez à toutes les mamies à qui j'ai rendu leurs sacs volés, tiens ! J'ai à peine le temps, en tout cas, de lancer une pique, que ma camarade saute sur notre assaillant du jour. L'homme est aussi surpris que moi, et il cherche à s'en débarrasser en gigotant comme un branquignole. Je décide de saisir ma chance et je suis sans pitié alors que je balance un rapide coup de poing dans son ventre, avant d'enchaîner avec un coup de genou dans les boules. Boum ! Radical, mais efficace ! L'homme cri avec hargne, se plie en deux et tente encore une fois de me frapper, mais je l'évite, à nouveau. C'est presque abusé la manière dont j'arrive à pressentir les coups à venir. Je ne peux pas l'expliquer, mais je fais avec et j'use de ce sixième sens à mon avantage. De son côté en tout cas, la brunette n'est pas dans une meilleure position alors qu'un nouvel adversaire se joint à la partie. Je serre les dents, avant de lancer une nouvelle provocation : « Hey, si tu veux jouer au rodéo faut tenir mieux que ça mon vieux ! » Bon, gros fail, non seulement la blague est pourrie, mais ça n'empêche pas l'inconnu de tirer Paige de son piédestal, ce qui me laisse seule face à un gros costaud plus rouge que jamais. Je grimace un sourire, secoue la main bêtement alors que je continue de papoter, comme si je sortais du brunch de ma grand-mère : « Et sinon, il fait beau tu trouves pas ? 25° degrés qu'ils annoncent, c'est chaud pour la saison ! » L'homme s'avance vers moi alors que je recule, pas après pas. Bon allez, on a fini de jouer, c'est l'heure du goûter là, calme toi mon grand. J'ai vraiment envie de lui balancer ça dans la tronche. Je crois même avoir commencé à énoncer les deux premiers mots quand la brunette, qui a su se libérer facilement de son adversaire, me tire par la manche en désignant une fumée grise qui me fait très vite froncer des sourcils. « Oh merde, pas encore ! » Je lâche, exaspérée, alors que mon agresseur marmonne des grossièretés et fait appel à ses petits amis pour filer d'ici. Oh non mon gros, oh non, ça ne va pas se passer comme ça.
Je regarde ma partenaire, confuse. J'ai bien envie de lui dire de filer, que j'ai une dernière chose à m'occuper, mais je ne sais pas trop comment expliquer ça sans passer pour une demeurée. Les flics sont là, on va se faire prendre si on ne fuit pas. Et pourtant on reste plantée là, on toussote, tandis que j'essaie de voir où est passé le gros dur. J'ai tellement envie qu'il se fasse arrêter, ça ferait ma journée. « Je... » Je vais quand même pour tenter une approche avec la brune, je veux lui partager mon désir de participer à l'arrestation du Pousseur, et même, oserais-je dire, du Cracheur, quand je vois des ombres se précipiter légèrement, très légèrement -cette ironie mon dieu- vers nous. Sans réfléchir, je pousse mon amie du jour vers l'avant et crie à son oreille : « Cours ! » Tant pis pour les gugus que je voulais punir, je les retrouverai à l'avenir. Pour l'heure, on se détourne, on avance par-ci, par-là. On tourne parfois à gauche, parfois à droite. Le chaos est total alors qu'un nombre incalculable de gens nous imite, courant dans tous les sens. Hurlant aussi. Est-ce qu'on crie nous ? J'en ai pas l'impression, mais c'est tellement la panique que je serais bien capable de ne pas réaliser passer mon temps à pousser des « Ohyooooyoooooyooo » continuels.
Soudainement, Paige freine des quatre fers, et moi aussi, alors qu'un « Uh oh. » annonce la couleur. Deux policiers, plutôt bien protégés et même bien fournis, uhu, nous font face. La matraque à l'air, qui cogne leurs hanches "gentiment". « Hey, ça va les gars ? Vous passez un bon moment ? » Je devrais me taire, je le sais. J'essaie quand même de gagner du temps à la recherche d'un exit, d'une porte de sortie, mais même en me tournant rapidement vers l'arrière, je vois que d'autres personnes sont en prises avec les autorités. « A genoux, montrez-nous vos mains ! » entame un des gros baraqués qui nous dévisagent méchamment. Pardon ? On a l'air de tenir une arme dans nos mains là ? Je suis abasourdie, tellement que je ne pipe mot. « A terre, immédiatemment ! » Ils enchainent aussitôt, le ton agressif, et je secoue la tête. Ils ont du prendre ça pour un signal car les deux mecs se précipitent vers nous, les matraques brandies. Sans réfléchir, je cherche à parer automatiquement l'affront d'un des deux hommes et mon épaule heurte sa poitrine dans une tentative de repoussement. L'agent des forces de l'ordre semble aussi choqué que moi, mais je ne me suis pas fait cracher dessus pour finir derrière les barreaux ce soir. « On n'a rien fait, on s'est fait agresser par des hommes là-bas... » Je tente de calmer le jeu et de pointer la direction par laquelle le Pousseur et Cracheur se sont enfuis, mais je me prends un coup de matraque dans les côtes, qui me plie en deux, le souffle coupé. C'est comme ça qu'on veut la jouer hein ? Très bien.
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Mar 10 Avr - 18:00
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Paige et Gwen
C’était difficile de dire ce qu’il y avait dans l’air cette journée-là, mais tout le monde semblait à cran et la manifestation n’avait pas tardé à dégénérer. Ce devait même être un record. Le regroupement avait débuté il y avait moins d’une heure et déjà, tout le monde se tapait dessus. Et c’était assez violent. Les gens n’avaient pas dû recevoir le mémo qu’il s’agissait d’une manifestation pacifique. Il faut dire que l’arrivée des anti-émergés n’avait pas du tout aidée et même elle avait senti la colère monter en elle quand elle les avait vu s’approcher de leur groupe. C’était évident qu’ils avaient cherché la merde et ils l’avaient bien trouvé parce que la brunette se trouvait au beau milieu de la baston générale. Il n’était pas question qu’elle laisse ces idiots lui gâcher la journée ou de fuir pour leur donner raison. Elle n’avait pas peur d’eux, même s’ils faisaient deux fois sa taille et sa musculature. Elle n’avait pas peur de leurs gros yeux et de leur grande gueule. Leurs petites menaces ou commentaires ne l’effrayaient pas du tout. Elle aussi pouvait se montrer féroce quand elle le voulait, surtout quand la cause lui tenait à cœur. Elle avait un visage d’ange, mais elle avait tout un caractère et elle ne se laissait pas marcher sur les pieds, surtout pas par des types qui se fiaient juste à leur force pour se faire entendre. Elle était à peu près certaine qu’ils n’avaient aucune idée du pourquoi ils étaient contre les émergés. Ils s’étaient seulement fiés à ce qui se disait et à ce qui se montrait dans les médias, sans chercher plus loin. C’était super enrageant de devoir parler avec ce genre de personne. Même que ça servait généralement à rien et c’était un peu pour cela que les choses avaient chauffé.
Cette journée-là, Paige avait rencontré une jeune fille toute aussi fougueuse qu’elle. La blonde n’avait pas du tout la langue dans sa poche et ses répliques étaient très marrantes. Elle réussissait à boucher les gros costauds sans cervelle qui semblaient abasourdis qu’elle ose leur tenir tête et même de les écraser. Elle non plus n’avait pas hésité une seule seconde à leur sauter dessus, malgré sa petite stature. Toutes les deux se faisaient bousculer, mais elles ne lâchaient pas et répliquaient à leur tour. Paige avait tenté de détourner l’attention d’une des brutes en lui sautant dessus pour aider la blondinette à se relever et se venger. Ça avait fonctionné à moitié puisque la brune avait rapidement été repérée par un mec qui l’a fit descendre de son perchoir bien rapidement. Elle avait néanmoins réussi à se défaire à coups de coudes bien placés, non sans avoir reçu des coups d’une certaine puissance qui allaient lui laisser de belles ecchymoses. Elle avait tenté de retourner aider sa copine de misère, mais des bombes lacrymogènes étaient rentrées en jeu, signifiant que les forces de l’ordre n’étaient pas bien loin. L’une d’elle avait été lancée tout près des filles, répartissant sa fumée autour du duo. Surprise puis enveloppée par les émanations, Paige n’avait pas eu le temps de mettre quelque chose devant le nez et la bouche et elle avait respiré une bonne quantité de gaz, la faisant tousser sèchement. Elle avait réussi à accrocher le gilet de la blonde pour l’inciter à la suivre et fuir. L’idée de partir sans l’autre jeune femme ne lui avait même pas traversé l’esprit. Elle allait l’aider jusqu’au bout et ça aurait été très naze de sa part de se sauver sans même un regard pour la gentille blonde qui lui avait prêté mains fortes. Mais sa partenaire ne semblait pas vouloir les suivre. Son regard était fixé sur le groupe de gorilles puants qui avaient pris leurs jambes à leur cou à l’arrivée des policiers. Paige avait secoué la tête. Elle ne voulait quand même pas les suivre? C’était ridicule! Il fallait les imiter et partir de là, sinon, elles allaient se faire chopper. La brune insista. "Viens! C’est pas la peine! Il faut vraiment partir! " La gorge lui piquait, tout comme ses yeux. Une deuxième salve de bombe n’allait pas tarder et elles ne verraient plus rien. La vendeuse comprenait que sa camarade veuille continuer ce qu’elle avait commencé et ces crétins méritaient de se faire arrêter, mais elles devaient aussi penser à elles et à leurs fesses. Paige aperçu le regard de la jolie blonde s’agrandirent légèrement et elle lui intima de courir, ce que la brunette fit sans poser de question, se doutant de ce qu’elle avait vu derrière elle. Elle s’élança à toute vitesse parmi la foule hurlante, utilisant sa petite taille pour se frayer un chemin parmi le chaos. Elle jetait des regards furtifs derrière elle pour s’assurer que sa copine du jour la suivait toujours. Elle esquivait, poussait, jouait du coude, tout pour arriver à sortir de cette marée humaine folle.
Puis, Paige s’arrêta net, les yeux grands ouverts. Deux policiers l’air pas très commode leur barra la route, armés de leur matraque. Elle soupira en regardant Gwen. À sa grande surprise, celle-ci ne se contenta pas de rester silencieuse et elle invectiva les policiers. Paige ne put s’empêcher de pouffer de rire. C’est une belle journée, non? Rajouta-t-elle pour ne pas laisser sa copine seule. Cela ne semble pas déranger les deux hommes qui n’ont même pas bougé d’un petit centimètre tout en gardant leur air autoritaire. Ils n’étaient pas là pour rigoler faut croire. D’un geste menaçant et en brandissant leur matraque, ils leur signalèrent de se mettre à genoux, les tirant même par le bras pour les faire céder le plus vite. Machinalement, Paige avait émis une petite résistance. Mélangé au hochement de tête de Gwen, cela sembla énerver encore plus les flics qui s’avancèrent dangereusement vers elles. Avec ses réflexes, la blonde avait donné un coup à l’un des policiers, volontairement ou non, mais ça n’avait plu pas aux agents qui agressa sa camarade avec un coup de bâton dans les côtes. "Hey! Lâche -la! Putain!" Elle s’était avancé vers le fautif, mais elle fût bien vite agrippée par le bras par son partenaire. "Elle a raison, on a rien fait! C’est les autres qui sont venus foutre la merde!" "Vos gueules! On vous embarque!" Il obligea la brune à tomber à genoux et à mettre les bras derrière le dos pour lui passer les menottes. "Câliss." Quand elle était en colère, les jurons de son petit village ressortait. Ce n’était pas du tout supposer se passer comme ça. Elle suivit les policiers et s’assit dans le fourgon en silence. Et elle les aperçu, les trois brutes, le Pousseur, le Cracheur et l’Arracheur qui avaient réussi à s’enfuir. "Fuck youuu. C’est pas juste." Elle pointa du menton les mecs qui avaient aussi repéré les deux filles dans le camion pour les montrer à Gwen. Ils les regardaient en riant et en les pointant du doigt, tout en imitant des fillettes qui pleuraient. "Franchement, on a l’air de pleurer? Crétins."
AVENGEDINCHAINS
Gwen Stacy
Humain modifié
More about you :
Codename : Spider-Gwen
Pouvoirs : Spider-Woman : :
- Spider sense.
- Force surhumaine, endurance, rapidité et agilité accrues.
- Facteur de guérison accéléré.
- Capacité d'adhérer à toutes les surfaces.
- Lances-toiles donnés par Janet Van Dyne. Cartouches se reproduisant tant qu'il y a de l'humidité dans l'air. Différents types et formes de toiles.
- Gadget qui lui permet de voyager dans différentes dimensions et Terres.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 542
DCs : Quake / Moodybloon / Pitch Black / Scarlet Spider / Bullettproof / Alkemya / Monsieur Caglar / Nightmarish / Split / Acrimony / Power Man / H.A.I.D.E.N. / The Omen / The Silver Surfer / Trickshot / Asami / Opacity / Mascarada
Pseudo : Renescence
Dim 3 Juin - 14:15
We stand up
Vous savez quoi ? La vie est injuste. Certes, ce n'est pas une nouveauté, mais aujourd'hui en tout cas, c'est confirmé. Je veux dire. On ne fait rien de mal. On prêche la bonne parole, on essaie de se regrouper, pacifiquement, pour que nos mots aient un peu plus de poids dans ce monde de brutes. Et qu'est-ce qui nous tombe sur le coin de la figure ? Des méchants tous pas beau tous vilains qui nous crachent et qui nous poussent par terre, mais qui s'en sortent totalement indemnes. Et nous dans l'histoire ? On se fait embarquer parce qu'on a le malheur de se battre pour nos convictions. La justice, vraiment, elle se fait désirer, sur Genosha. Et avec le temps, ça ne fait qu'empirer. Et après, on se demande pourquoi les populations se révoltent ? Ne cherchez pas plus loin. Je ne sais pas ce qu'il faut pour que le Roi Magnus prenne des mesures pour que Genosha retrouve sa paix habituelle, mais il faudrait sérieusement qu'il ouvre les yeux. Personne n'a donc conscience de ce qu'il se passe de nos jours ? Les rafles se multiplient, les groupuscules extrêmes naissent et s'accroissent. Les manifestations tournent toutes au cauchemar, et à chaque fois, ce sont les mêmes qui en subissent les conséquences. Aka nous, pauvre populace innocente de l'île qui se bat pour un monde meilleur, et à qui on réserve un bien pire sort. Rappelez-moi, déjà, ce qui nous a mené là ?
Je me débats toutefois un minimum quand les flics pas commodes, qui ont réagi à notre négation face à leur domination, nous force à mettre genoux à terre. « Vous vous trompez de cible, c'est nous les pacifistes dans l'histoire ! » Ma machoire rencontre, pour la deuxième fois en moins de quelques minutes, l'herbe, ce qui me fait fermer joliment ma tronche. Je n'ai pas vraiment envie de me mettre à brouter comme les vaches, alors je n'ai d'autres choix que de me laisser faire. Sans douceur, les flics nous embarquent, prenant le soin de nous menotter comme si on risquait de les agresser. « C'est vraiment nécessaire ? » J'insiste malgré tout, mais une main me poussant dans le dos me précipite dans le fourgon des autorités. L'homme ne daigne même pas me répondre, et me force à m'asseoir. Ma partenaire du jour est obligée de m'imiter, et je me rends compte que c'est un peu de ma faute, toute cette histoire. Si je n'avais pas mis autant de temps à réagir quand elle m'avait indiqué la présence des flics, peut-être que nous n'en serions pas là dans la seconde. Je soupire donc, en secouant la tête, et m'apprête à m'excuser quand mon accompagnatrice me désigne trois clampins en train de faire des gestes... que je ne qualifierai pas d'obscènes, mais seulement énormément ridicules. Mon sang ne fait qu'un tour à leur vue et je m'exclame de plus belle : « Hey ! C'est eux qu'il faut arrêter, vous attendez quoi ? C'est eux qui ont déclenché la bagarre, allez les chercher ! » « Ta gueule ! » La porte du fourgon claque, et on peut tous entendre une main taper trois coups à l'arrière de la bagnole. « Vous pouvez les emmener, il en reste plus beaucoup à gérer. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Le moteur démarre, et abasourdie, je ne peux que laisser mon dos se coller à la surface froide de la voiture, un soupir blasé franchissant mes lèvres. « On dit "tais-toi" quand on est poli, et on rajoute s'il vous plait, merci. » que je grince malgré tout, dépitée. Quelle démonstration de force, vraiment. J'admirerai presque ces gros lourdauds s'ils n'étaient pas justement aussi fidèles à l'image qu'ils renvoient. Des gros balourds sans cervelle.
Je jette un regard à la jeune femme toujours à mes côtés, et je lui adresse un petit sourire désolé. « Elle est belle la police de Genosha hein ? » De toute beauté même. Je fronce des sourcils. Nous ne sommes pas toutes seules dans le fourgon, mais les pauvres arrêtés, comme nous, marmonnent chacun dans leurs coins. Au moins, j'ai l'avantage de ne pas être seule dans cette mésaventure, même si une certaine culpabilité pointe le bout de son nez. « Je suis vraiment désolée pour... ça. » Je lève mes poignets menottés. « Je voulais vraiment que ces crétins finissent à notre place. » achevai-je, les dents serrées. Franchement, dites-moi, on a fait quoi pour mériter ça ? « Au fait, moi c'est Gwen. Je sens qu'on va devoir se serrer les coudes encore un petit moment toi et moi. » Je ne pus retenir une petite moue amusée alors que j'échangeai un nouveau regard avec ma partenaire. « En tout cas, rappelle moi de ne pas te chercher des noises. Tu as une très jolie détente. » Et par détente, je parle de sa façon à se jeter sur ses adversaires. Une manière impeccable de les déstabiliser et de les jeter au sol. Dommage que les autorités aient interrompu notre confrontation. Je suis sûre qu'on aurait pu leur coller la misère.
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