✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Klaus Caglar
Humain
More about you :
Codename : Monsieur Caglar.
Pouvoirs : Aucun, si ce n'est un QI bien trop élevé.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 392
DCs : L'hacktiviste / L'espionne d'Hydra / Le clone raté / La medium / La recrue prometteuse / Le commandant en second / L'utopiste musicienne / Le démon moqueur / La doctoresse divisée / L'homme non identifié / Le pompier indestructible
Pseudo : Renescence
Dim 1 Avr - 17:32
This ain't no good time, kido
Lucy & Logan
L'homme affalé sur le comptoir retenait avec peine un baîllement. Il ne savait véritablement quel était le motif précis de sa fatigue du moment. S'il fallait blamer l'heure tardive, les cauchemars qui finissaient par le tenir éveillé ou cette vie mensongère qu'il menait en toute connaissance de cause. Certainement un peu des trois, au final. L'homme avait bien trop à prendre en compte pour avoir le loisir de choisir. Soumis à un fardeau bien trop important, un poids qu'il se devait pourtant de supporter en solitaire, ou presque. Il caressa du bout des doigts la bière qui lui faisait face, grimaçant alors que les portes du bar s'ouvraient pour laisser entrer un nombre imprécis de jeunes insouciants. Ils devaient en être à leur troisième sortie cigarettes de la soirée, et commençaient légèrement à agacer le Lieutenant par leurs babillages intempestifs. Pourtant, il n'était pas désireux de quitter l'établissement, le dénommé Howlett. Soupirant d'avance sur la solitude qui l'attendait dans son logement. Ce n'était ni Raven ni Ororo qui pourraient lui tenir compagnie. Et encore moins Ann, alors que tous étaient réfugiés dans des collines bien trop éloignées de son appartement, et cela heureusement. L'homme en avait décidément beaucoup trop sur le coeur. Lassé par la tournure des derniers événements qui ne cessaient de le placer dans une position inconfortable. Plus le temps passait et plus la cohérence de son double jeu s'effritait. Le secret risquant d'être éventé à chaque instant, à chaque fois qu'il mettait le pied dehors, que ce soit pour emprisonner comme pour libérer.
Le surnommé Logan avait bien trop de mouvements à prévoir, de plans à préparer. La sorcière rouge ne pouvait encore être affrontée, et lui demeurait condamné. S'il avait su, alors, peut-être qu'il n'aurait pas voulu se souvenir, ou du moins pas d'autant. En un sens, Genosha aurait pu être parfait pour lui, si on ne lui avait pas déjà tout enlevé auparavant, au point qu'il veuille tout se remémorer par la suite. Un grincement s'échappa des lèvres de l'homme mal-rasé, qui laissa transparaître un rictus alors qu'il portait la pression blonde à ses lèvres. Le brouaha derrière lui s'intensifiait, augmentant de ce fait sa migraine un tantinet prononcée par l'alcool déjà emmagasiné tout au long de la journée. C'était une honte, pour Serval, de ne pouvoir décemment se perdre dans les méandres d'un esprit embrumé par l'alcool. Son organisme ne supportait que trop bien le liquide réchauffant, désespérant presque l'homme qui ne pouvait faire, ni être, comme tout le monde. Même si, d'une certaine façon, il n'avait jamais été un simple humain. Toute son existence avait tourné autour des capacités extraordinaires qui l'habitaient, et cela incluait malheureusement pour lui cette résistance poussée aux boissons particulièrement fortes. Peut-être était-ce donc la raison qui le poussa malgré lui à se retourner, se muant en un spectacteur sceptique alors que ses yeux parcouraient le spectacle effronté dont il était témoin.
Sceptique, il l'était, peut-être bien parce qu'il avait tout vu, ou du moins, parce qu'il en avait vu assez. Les corps dansants des étudiants le faisant seulement hausser les sourcils d'un air, semblait-il, désintéressé, alors que lui-même s'obligeait à les regarder. Par défaut, par dépit, par envie peut-être ? Après tout, l'innocence n'avait jamais fait partie de la vie de Wolverine. Et même s'il aimait jouer de son attitude bourrine, il mentirait s'il disait n'avoir jamais aspiré à une existence un peu plus normale. Ne serait-ce que pour quelques instants, lui aussi aurait pu avoir droit aux mêmes possibilités que ces gens qui se déhanchaient sans se soucier du reste du monde. Tss. Mais il n'était pas du même monde, Logan. Il ne l'avait jamais été. Secouant la tête, il détourna son attention. Se fichant éperdument d'être le seul homme d'un âge assez avancé encore présent dans l'établissement. Le bar devenant plus une boîte de nuit dansante à mesure que les gamins et gamines s'appropriaient les playlists du propriétaire. Howlett leva le doigt et le tourna, signe destiné au barman qui pouvait reprendre son verre pour le remplir à nouveau du liquide ambré. James aurait pu demander du Whisky, pour changer, mais le résultat serait le même que s'il buvait un panaché. Et puis, quelque chose le turlupinait, ce soir. Il avait toujours quelque chose en tête, le mutant, mais aujourd'hui c'était différent.
Et s'il n'aurait su dire pourquoi, sur le moment, cela ne l'empêcha pas de continuer à tendre l'oreille. A la fois bercé et rendu énervé par ces éclats de rire continuels, qui déchiraient son ouïe affinée. Les voix des étudiants laissant entendre des paroles rendues incompréhensibles par les grammes additionnés dans le sang. Mais il ne partirait pas, Logan. Après tout, il avait toute la nuit devant lui. Tout comme ces jeunes gens, de toute évidence.
• a fusionné avec la déesse Morrigan • était une justicière avant Genosha • est à présent la vice-présidente de Wheeler Group. • vit en colocation avec Taïs et Alexia • très engagée, Lucy tend à s'élever contre les injustices quand elle le peut • commence à se souvenir de sa vie avant Genosha • ressent de plus en plus la présence de Morrigan dans son esprit.
Codename : Crow / Morrigan
Pouvoirs :
Grâce à sa fusion involontaire avec la déesse Morrigan, Lucy se retrouve dotée des capacités de cette dernière :
Vision partagée avec les corbeaux ► Elle peut voir ce qu'ils voient au moment où ils le voient. Communication avec les corbeaux ► Elle comprend ce qu'ils disent et peut leur parler à son tour. Maîtrise du combat ► Morrigan étant la déesse de la guerre, il est donc logique que cette dernière maîtrise tout ce qui concerne l'art de se battre. Double personnalité ► En de rares occasions, Morrigan peut prendre le contrôle du corps de Lucy, modifiant ainsi son apparence.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 468
DCs : Gabriel & Marc & Sean & Lorna & Ben & Jess J. & Scylla & Kurt
Pseudo : Slythbitch.
Ven 6 Avr - 22:52
this ain't no good time, kido
Though nothing, nothing will keep us together. We can beat them, forever and ever. Oh, we can be heroes just for one day
L'alcool coule dans ses veines. Un shot, puis un deuxième. Des bras qu'on lève en l'air en poussant des cris de joies. Une soirée comme tant d'autres dans tant de bars dans le monde. La norme de cette jeunesse qui se sent invincible tant qu'il y a de la vodka dans les verres, du whisky dans les veines. Des rires cristallins qui fusent dans l'air, secouant ce groupe de jeunes gens dans un coin de la pièce. Ils ont la vingtaine et ils se sentent tous immortels le temps de cette soirée. Même Lucy, la terre-à-terre. La réservée montre son sens de la fête ce soir. Quand on la voit derrière le comptoir de FullGeek, à vérifier les bons de commandes tout en surveillant d'un oeil perçant les visiteurs, on peut difficilement s'imaginer qu'avec un peu d'alcool et de la musique qui lui plait, elle est en train de se déhancher avec des amis en enchainant les verres à la suite. Ce soir, elle a retrouvé un brin d'insouciance, comme si elle n'avait jamais cessé d'être une étudiante. Retour à quelques années en arrière, quand elle était pleine d'espoir. Elle n'a jamais vraiment cessé de l'être, croquant la vie à pleine dent et profitant de ce qu'elle a de mieux à offrir. Elle s'est simplement assagie avec le temps. On ne peut plus se permettre des choses passé vingt-cinq ans. On s'attend à voir les gens qui dépassent le quart de siècle commencer à devenir les adultes qu'on attend qu'ils deviennent.
Elle se laisse porter par l’ivresse et cette euphorie certaine liée à cette ambiance de fête. Un instant, rien qu’un instant, elle laisse ces problèmes insignifiants de côté pour se prêter au jeu et danser avec cette jolie blonde qui est une de ses anciennes camarades de promo, hurlant les paroles de Girls Just Want To Have Fun. Elle est là, les bras levées à secouer la tête et hurler les mots qui composent cette chanson qu’elle connait sur le bout des doigts à la longue, car elle fait partie de cette playlist qu’elle écoute au travail, dans la voiture ou même quand il n’y a personne dans le logement qu’elle partage avec Alexia et sa sœur, Taïs qui les a rejoint depuis peu. Sans autant d’alcool dans les veines, Lucy se serait contentée de rester assise sur son siège à marmonner les paroles en bougeant tout doucement la tête. Mais là, elle se lâche. Elle s’en fiche du spectacle qu’elle donne. Elle n’est plus à ça près. Peut-être que demain, quand elle se réveillera bien au chaud dans son lit, elle aura des regrets. Des regrets fortement liés à sa gueule de bois. Mais pour l’heure, ce moment est éloigné. Elle laisse son amie pour attraper une nouvelle fois son verre. L’alcool lui brûle la gorge en descendant le long de sa trachée. Elle ne compte pas s’arrêter pour autant. Parce qu’elle se sent invincible. Rien ne peut l’atteindre.
Elle jette quelques coups d’œil à son téléphone pour regarder l’heure et décide que la soirée vient de commencer. Elle sait que dans quelques temps, son groupe de copine ira ailleurs parce que l’une aura décrété qu’une soirée karaoké, ce sera génial. Une voix l’interpelle en se plaignant que son verre est vide, au moment où Heroes de David Bowie commence. Les pauvres clients de ce bar doivent être gavés de voir ce groupe de jeunes femmes s’accaparer les lieux comme si elles se trouvaient en boite de nuit. Elle soupire en remarquant que son propre verre est proche du vide aussi. Elle a envie de jouer les héroïnes, poussée par la voix de ce cher David. We can be heroes just for day. Pour la soirée en l’occurrence. Elle marmonne des paroles sans queue ni tête mais l’idée principale qui en dégage est qu’elle va re-commander des verres pour tout le monde. Elle demande à son amie ce qu’elle veut, cette dernière pose la même question à une autre qui, perchée sur une chaise, prend diverses photos à intégré à sa story instagram pour montrer qu’elle passe une soirée d’enfer. Et pour finir, la blonde danseuse qui ne semble pas se fatiguer ajoute qu’elle reprendra la même chose. Lucy hoche la tête en secouant doucement les épaules, toujours portée par la musique de Bowie alors qu’elle se rend au comptoir.
Elle s’appuie contre le meuble verni et se hisse sur la pointe des pieds pour attirer l’attention du barman. Elle se trouve juste à côté d’un type qui sirote une bière. Cette bière a d’ailleurs l’air foutrement alléchante. Par contre, l’homme a l’air agacé. Peut-être parce qu’elles font trop de bruit. A quatre, elles mettent un bordel pas possible. Le barman passe et Lucy lève la main pour attirer son attention. Mais il est occupé par une autre commande. Un soupir s’échappe de ses lèvres alors qu’elle tapote d’une main nerveuse sur le comptoir. Et sans raison particulière, elle décide d’adresser la parole à ce type. « Belle soirée, hein ? » L’idée même qu’il a envie d’être peinard ne lui traverse par l’esprit une seconde. Elle prend place sur le tabouret, dans le but d’attendre que le barman puisse prendre sa commande et s’accoude au comptoir. « Vous venez souvent par ici ? Moi c’est la première fois et je… » Elle a un haut le cœur incroyablement glamour. Portant une main à sa bouche, elle se reprend, lui adressant un sourire gêné. « Pardon. Je suis désolée. » Un petit rire s’échappé de ses lèvres alors que son accent londonien refait surface. Elle a trop bu pour s’apercevoir qu’elle est bien trop familière avec cet inconnu et encore plus pour se rendre compte qu’elle commence à avoir l’estomac barbouillé. Elle se replace maladroitement sur sa chaise et s’affale presque sur le comptoir quand le barman passe une nouvelle fois. Un râle de dépit s’élève de sa gorge alors qu'elle lance « Maiiiiis… J’veux juste commander, moiii ! » Inconsciente du spectacle qu’elle donne, elle se redresse lentement comme si de rien n’était. « Bon… Et sinon, vous faites quoi dans la vie ? » Tant qu’à patienter, autant embêter sans le vouloir cet homme qui est juste venu pour savourer tranquillement sa bière.
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Pseudo : Renescence
Mar 10 Avr - 17:04
This ain't no good time, kido
Lucy & Logan
Siroter une bière, c'était tout ce qu'il avait à faire. Ne pas réfléchir, ne pas penser, ne serait-ce que pour une soirée. Mais son plan du jour était compromis. Laissant une ride s'afficher sur le front de l'homme à l'air contrit. Howlett porta un regard lassé au barman, qui haussa les épaules. Voici qu'une nouvelle chanson déchirait l'ambiance de l'endroit, agrémentée de voix féminines qui poussaient la chansonnette sur des paroles très recherchées. Girls just wanna have fun. Tss. Et lui voulait juste être en paix. Ressasser son passé en solitaire, chercher à déjouer la sorcière. Tous les jours, c'était ce qu'il faisait. Tous les jours, il ne souhaitait que ça. Gagner, trouver un moyen pour vaincre. Enfin. Et tous les jours, il était rendu à s'asseoir au comptoir. Parce que ses efforts ne payaient pas, du moins pas encore. La vie faussée de Wanda creusait, à chaque minute qui défilait, un trou un peu plus grand dans la poitrine pourtant déjà béante du mutant. Les mémoires, anciennement perdues, le hantaient sans cesse, lui rappelaient, sans arrêt, la réalité qui l'attendait autre part. Les personnes qu'il avait à côtoyer et aimer, à sauver, et avec qui, pourtant, il échangeait à peine un regard. Genosha détruisait tout sur son passage. Que ce soit à petit feu pour certains, ou à température bien trop ambiante pour d'autres.
Soupir, long, qu'il laissa s'épanouir, couvert par un Heroes de Bowie. Des héros ? Tss. C'était ce qui manquait bien trop, sur Genosha. Ou plutôt, il y en avait, beaucoup même, mais dont l'utilité restait précaire, tant qu'ils se laissaient tous bercer par des rêves grotesques. Et lui, dans l'histoire ? On avait appris à le surnommer ainsi. Héros. Mais il ne l'était définitivement pas. Auquel cas, depuis longtemps, il aurait mis fin au petit manège de la sorcière désorientée. Il était comme tout le monde, au bout du compte, Serval. Piégé. Seulement, sa conscience rajoutait une double couche à son fardeau déjà bien trop pesant. La vérité accrochée à sa cheville tel un boulet dont il ne pouvait se séparer. Il traînait autant des pieds qu'un taulard en sursis, attendant sa condamnation à mort qui se faisait désirer. Il traînait ce poids avec lui depuis bien trop longtemps. Des années écoulées, pourtant façonnées de toutes pièces. Des années qu'il vivait avec le mensonge et la vérité pulsant sous sa cage thoracique, déchirant sa raison et ses actions. Soupir, à nouveau. Ses lèvres se posèrent sur le verre quelque peu réchauffé contenant sa bière au goût amer. Sa crainte se confirmant alors qu'il décela une présence à ses côtés. Une inconnue, une de ces jeunes qui s'éraillaient la voix à n'en plus finir, juste pour profiter. Décidément, lui ne partageait pas les mêmes valeurs que ces gamins. Il n'avait pas les mêmes priorités. Le verbe s'amuser semblant avoir été rayé définitivement de son dictionnaire singulier.
L'ignorer, ça aurait été si facile. La voix efféminée n'ayant rien de familier qui puisse, un tantinet, l'intéresser. Mais Howlett ne pouvait prétendre ne rien entendre. Il était assourdi par la musique de l'endroit, par les sons de voix incessants. Et puis, ce n'était pas comme si l'inconnue n'insistait pas pour requérir son attention. Un souffle, bruyant, franchit ses lèvres alors que la jeune fille lui imposait ses interrogations. Son haut-le-coeur peu gratifiant lui faisant brièvement détourner le regard. Avant d'ajouter, pour le bon conseil du soir : « Tu devrais plutôt penser à décommander, kido. » Son air était sérieux, son regard presque véritablement concerné. Pas de presque en fait. Il était évident qu'elle était à deux doigts de tomber. « La soirée est déjà bien avancée, de toute manière. Il est peut-être temps de calmer la boisson. » Ajout alors qu'il fit la moue. Au pire, pourquoi devrait-il se soucier de son état ? Il n'avait rien demandé. A personne, encore moins à elle. Il fut tenté de lui faire peur, de lui dire que son métier consistait à enfermer les émergés. Mais Logan secoua la tête. Cette discussion improbable empiétant sur sa migraine. « J'essaie de boire une bière dans une tranquillité apparemment absente. » finit-il par lâcher, d'une mine résignée. « Et toi petite ? Ne me dis pas que tu fêtes l'obtention d'un diplôme. » Auquel cas, la fête commençait à toucher à sa fin, du moins il l'espérait. Et l'agaçait sérieusement. Howlett supputait sur la jeune fille, plus parce qu'il n'avait rien de mieux à faire que par envie véritable de la connaître. Et puis, la couleur de son visage faisait peur à voir, forcément cela attirait son regard. « T'es sûre que ça va ? Tu sembles un peu barbouillée. » Il était peut-être bien le vieux lourd de service, mais il n'empêche qu'elle était venue le chercher. Il était encore temps, pour la gamine, de tout arrêter.
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Jeu 12 Avr - 16:31
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Lucy n’a absolument pas conscience qu’en plus d’être dans un état déplorable, elle est plus que pénible. Il y a de quoi rire, en la voyant ainsi. Surtout quand on la connait bien. Le pauvre homme, lui, a pour première impression celle d’une gamine écervelée qui ne fait que boire. Il la gratifie d’abord d’un conseil que Lucy interprète comme amical, même si l’emploi du mot kido la fait quelque peu tiquer. Elle a peut-être l’air jeune, mais elle a quand même vingt-cinq ans. Elle ne sait pas quel âge a le type mais il doit penser que toutes les jeunes femmes de moins de trente ans sont des gamines. M’enfin, ça n’empêchera pas Lucy de boire. Elle proteste quand même pour la forme, en poussant ses mèches de cheveux derrière son épaule. « J’ai vingt-cinq ans, je suis grande ! » dit-elle. Lancé comme ça, on dirait une enfant de cinq ans qui explique qu’elle est très grande pour son âge. Mais on est pas toujours très fin quand on est fort alcoolisé. La soirée ne fait que commencer pour elle. L’alcool appelle toujours plus d’alcool, car on veut conserver cet état d’euphorie. Au grand dam de cet homme qui n’avait certainement pas demandé à se retrouver avec Lucy collé à ses basques. Il répond tout de même à sa question avec un sarcasme apparent ce qui provoque un rire chez elle.
Puis il lui demande quand même ce qu’elle fait là. Elle tourne la tête vers ses amies qui se déhanchent sous les regards désapprobateurs des autres clients, qui, à l’instar de cet homme, voulaient passer une soirée tranquille. Elles sont toutes aussi discrètes qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Un éléphant qui aurait bu trois litres de whisky cul-sec. D’une voix à la fréquence en zig-zag – c’est-à-dire qui part dans les aiguës pour retourner sur les graves avant de remonter encore dans les aiguës – elle répond, toujours affublée de son grand sourire. « Non, mon amie fête sa rupture. Son ex est un débile profond et trop possessif. Mais rien qui ne vous intéresse, je suppose. » Elle soupire une nouvelle fois, sent un peu son estomac se tordre sans savoir pourquoi. Elle retient de justesse un nouveau haut-le-cœur. Elle est plus forte que ça. Elle peut retenir la nausée. Oh oui. Pourtant, elle doit pâlir à vue d’œil car l’homme lui demande cette fois si elle se sent bien. Elle hoche la tête, comme surprise par la question. Elle va bien, oui. Elle n’a pas du tout la nausée.
Pourtant, Lucy sait mieux que quiconque ce qui arrive quand on boit beaucoup, trop vite. Elle était tellement heureuse pour son amie qui s’est fait enfin séparé de son connard de mec qu’elle a pas fait attention. A vingt-cinq, on est plus aussi résistant qu’à dix-huit ans. Et on ne peut plus enchainer les verres comme ça, sans manger avant. Parce que dans son infinie bêtise, Lucy a oublié l’importance capitale de ne pas boire à jeun. Et alors qu’elle est en train de se convaincre qu’elle n’a pas envie de vomir, elle porte une nouvelle fois la main à sa bouche pour retenir un haut-le-cœur. Elle secoue la tête, ignorant si c’est elle qu’elle cherche à convaincre ou si c’est cet homme. « Oui, je vais bien. Je… » D’un geste rapide, elle se plie en deux à l’instant où elle ne peut plus retenir la nausée, déposant ainsi une magnifique – ou pas – galette devant le comptoir avec le bruit incroyablement mélodieux qui accompagne le tout. Un bleuaaargh qui est recouvert par la musique. Elle halète, un ange passe et elle réalise ce qui vient de se passer. Horrifiée par ce qu’elle a fait, elle se redresse, morte de honte. Elle a osé vomir en public. Devant ce mec alors qu’elle certifiait qu’elle allait bien. Une main devant sa bouche, l’autre se tenant au comptoir, elle n’ose même plus le regarder en face. « Oh mon dieu… » Ouais, mon dieu. C’est le cas de le dire. Elle entend le barman en train de pester. « Je…Je…suis vraiment désolée ! » Elle bafouille des excuses incompréhensibles. S’il pensait que cette soirée ne pouvait pas être pire, le voilà servi. Le pauvre.
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Ven 20 Avr - 12:19
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Lucy & Logan
Protestation. Prévisible, la gamine enivrée veut jouer à la grande fille. Loin de se douter des années écoulées pour le mutant, bien trop lassé par cette fausse immortalité. Victime du temps, lui avait vu bien assez pour pouvoir se permettre de qualifier les habitants de l'île comme des jeunots encore bien trop perturbés par leur maturité grandissante. Du haut de ses 140 ans, il avait l'expérience. Celle qui lui prouvait qu'on ne cessait jamais d'évoluer, même à l'approche d'un siècle entièrement vécu. « C'est bien ce que je dis. Kido. » Logan serait-il en train de s'amuser ? Peut-être bien, peut-être pas. Il était quelque peu rendu risible alors que l'inconnue cherchait à se débattre, se montrer plus adulte qu'elle n'en avait l'air. Quelque part, il ne doutait pas qu'elle pouvait bien l'être. Il s'en fichait, tout bonnement. La surnommant ainsi parce que comparé à lui, elle n'était rien de plus qu'une enfant. Encore plus dans ce monde où la jeune femme ne devait sûrement ne pas avoir un seul indice sur l'illusion qui la berçait dans ses bras depuis sa plus tendre enfance. Toutefois, pour cette fois, ce n'était pas lui qui serait capable de la guider sur le droit chemin. Pas sur celui de la vérité, en tout cas. Il avait beau savoir beaucoup, Serval, il ne connaissait pas tout. Qui qu'ait été cette femme avant le passage de Wanda, il n'avait pas la moindre idée de sa véritable identité. Et cela lui allait bien comme ça. Peut-être que, pour une fois, il n'aurait pas à se soucier d'une personne ancrée de son passé.
Mais quelque part, il avait tort, le mutant. Bien plus qu'il n'aurait pu le penser, alors que la jeune barbouillée ne cessait de pâlir à vue d'oeil. Lui-même ne se sentait pas à l'aise, non pas parce qu'elle dégageait une aura malfaisante, mais parce qu'elle semblait sur le point de tomber dans ses bras à chaque seconde écoulée. Ce qu'il ne voulait décemment pas. Continuer la discussion donc. Etait-ce la bonne solution ? Elle ne semblait pas pouvoir le quitter. Et lui n'avait pas envie de bouger. Et merde. « Fêter une rupture ? C'est donc ça que les gens fêtent de nos jours ? » Rire étranglé. Lui, ses ruptures, elles avaient toutes finies dans un bain de sang. Rien qui ne puisse amené à une soirée improvisée. Sauf si l'on jugeait les uniformes de héros et de vilains comme aptes à participer à un thème costumé. « En effet, il vaut mieux que cela ne m'intéresse pas. » Secouer la tête. Rien de mieux à faire. Ces conneries, c'était pas pour lui. La jeune fille ferait bien mieux de le laisser tranquille et d'aller se coucher. Non seulement ça vaudra bien pour lui, mais surtout, ça lui fera du bien, à elle. Parce qu'elle n'allait décidément pas tenir le rythme à se balancer sur son siège et à se pencher vers lui, son haleine alcoolisée lui sortant par les narines.
Et voilà. L'incident qui était à prévoir. Il avait fallu qu'elle se plie un peu plus vers lui, et ce fut de justesse que Serval avait réussi à relever sa choppe alors qu'elle gerbait radicalement devant lui. Le comptoir prenant une nouvelle couleur et matière, tandis que lui-même se reculait prestement pour éviter des dommages collatéraux. Sa veste toutefois rendue victime de la giclée intempestive. « Mais c'est pas vrai, » grommela le mutant. Il n'était pas choqué, encore moins surpris. Il en avait vu, des gens bourrés finir dans des états pas possibles. Il n'empêchait qu'il était bien agacé. « T'es pas plus désolé que moi, crois-moi. » Il secoua la tête, encore une fois. Faisant signe au barman d'aller chercher un verre d'eau pour la petite, en même temps qu'un tissu pour nettoyer tout ça. Saisissant la jeune femme par l'épaule, il la décala de quelques pas. Se rendant à un tabouret à peine plus éloigné que l'immonde flaque qui trônait encore sur le comptoir. Qu'ils échappent un minimum aux effluves odorantes de la galette de l'instant. « Assis-toi quelques minutes, et bois de l'eau. Beaucoup d'eau. » fit-il au moment où le barman, torchon sur l'épaule, déposa une caraffe et un verre d'eau devant elle. Quelque part, il l'enviait, cette petite. Lui aimerait bien se saouler, de temps à autres. Même si finir dans un état aussi lamentable n'avait rien de bien plaisant, et y avait au moins ça qu'il pouvait se vanter d'éviter. « Tu devrais peut-être arrêter la fête de la rupture pour ce soir. Sauf si tu tiens à finir par te rouler par terre. » Il était un peu abrupte dans ses propos, Wolverine, mais la délicatesse ne faisait pas partie de ses manières. « On devrait également te trouver de l'aspirine si tu veux prévenir un minimum la migraine qui va te cisailler demain matin. » Peut-être que ses copines avaient ça sur elles. Et peut-être qu'elles pourraient la ramener, qu'il finisse enfin sa soirée tranquillisé.
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Vision partagée avec les corbeaux ► Elle peut voir ce qu'ils voient au moment où ils le voient. Communication avec les corbeaux ► Elle comprend ce qu'ils disent et peut leur parler à son tour. Maîtrise du combat ► Morrigan étant la déesse de la guerre, il est donc logique que cette dernière maîtrise tout ce qui concerne l'art de se battre. Double personnalité ► En de rares occasions, Morrigan peut prendre le contrôle du corps de Lucy, modifiant ainsi son apparence.
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Dim 6 Mai - 21:44
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Though nothing, nothing will keep us together. We can beat them, forever and ever. Oh, we can be heroes just for one day
Est-ce qu’elle vient juste de déposer une magnifique galette sur le comptoir ? Pour un peu qu’elle vient de le faire. Elle voudrait bien revenir en arrière pour que ce moment ne soit jamais arrivé. Vomir en public, c’est juste la honte ultime. Les deux mains portées sur sa bouche, elle contemple l’étendu de sa bêtise et l’horreur de la situation. «… désolée, je suis vraiment désolée ! » Ses joues sont colorés de rouge. Elle sent la honte lui brûler la peau et souhaiterait disparaitre le plus rapidement possible. Devenir une petite souris et filer par le premier trou à sa disposition. Ce pauvre homme se souviendra d’elle comme étant la jeune femme casse-bonbon qui lui a vomi dessus. Et elle ne veut pas marquer les esprits de cette façon. Très peu pour elle. Elle baisse la tête pour fuir les regards portés dans sa direction. Mince, maintenant voilà que tout le monde est témoin de cet écart. Qu’on se le dise, elle ne vomit jamais en soirée. Elle tient bien l’alcool d’habitude. Mais peut-être qu’elle est largement surestimé sa résistance sur l’instant. Aligner verres sur verres, se déhancher, boire plus que de raison. Forcément, ça finit par brasser à l’intérieur. Pour un peu qu’elle n’ait pas eu la présence d’esprit de manger avant – l’erreur impardonnable que tout fêtard apprend à ne plus commettre. Du coup, elle est encore plus honteuse devant les caprices de son estomac.
Elle sent une main sur son épaule et se laisse entrainer. L’estomac au bord des lèvres, le paysage se dédoublant devant ses yeux, elle se laisse guider jusqu’à un autre tabouret, plus éloigné. « Me… merci. » Elle a envie de disparaitre. Pour de vrai. Encore plus quand le barman dépose une carafe d’eau devant elle. Littéralement, la honte de sa vie. Elle ne s’est jamais senti aussi mal. A titre de comparaison, la fois où elle a perdu le haut de son maillot de bain après un plongeon dans la piscine municipale à Londres, c’était rien. Elle préférerait même perdre son haut, là, maintenant, au lieu de rendre les litres de boissons qu’elle a ingurgité. Elle répète qu’elle est désolée mais elle est aussi reconnaissante envers cet homme qui se comporte de façon paternelle avec elle. Elle se contente donc d’hocher la tête quand il lui demande de boire de l’eau. Elle porte le verre à ses lèvres sans protester.
Son conseil abrupt lui vint aux oreilles et Lucie rougit de plus belle. Merde, quoi. Il va avoir de quoi se moquer d’elle pour dix ans au moins. Ceci dit, il pourrait lui passer un savon monumental après ça, car elle avait quand même un peu souillé sa veste avec ses bêtises. Mais il se contente d’être là, de lui donner des conseils avec un ton qui ne laisse aucune place au refus. Elle a compris plus d’alcool pour ce soir. Elle hoche une nouvelle fois la tête, prête à balbutier une nouvelle paire d’excuse et de honte, mais elle se retient de justesse. A la place, elle le laisse poursuivre quand il parle d’aspirine. Voilà ce qu’elle a oublié en partant de chez elle ! De l’aspirine ! Mince alors. Au pire, Lexia doit en avoir dans sa boîte à pharmacie, non ? « J’en ai chez moi. Je vis à… » Merde, elle vit où déjà ? C’est quoi le nom de la ville ? « Krölik ! » se souvient-elle miraculeusement avant que la situation ne devienne davantage gênante. C’est un défi en soi de faire plus gênant que ça mais de ce côté-là, elle a parfois tendance à se dépasser. Elle ne sait même pas pourquoi elle lui parle de l'endroit où elle habite mais vu son état, on ne pourra pas vraiment blâmer son manque de capacité cognitive.« Je vous demande pardon pour votre veste… Et… Si je peux faire quelque chose pour me faire pardonner, dites-le-moi. » Elle hésite à poser sa main sur son bras pour le remercier mais elle ne le fait pas. S’il n’est pas tactile, elle a tout gagné. Elle a déjà tout gagné en lui gerbant dessus.
Klaus Caglar
Humain
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Codename : Monsieur Caglar.
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Pseudo : Renescence
Mar 8 Mai - 18:26
This ain't no good time, kido
Lucy & Logan
Soupir, à peine masqué. Sa tranquillité était donc définitivement terminée. L'homme aurait pu, aurait dû même, le prévoir. Sitôt qu'il avait vu les gamins et gamines entrer dans le bar, il avait envisagé la fin de son calme relatif. Pour autant, il avait décidé de demeurer sur place, déterminé à ne pas céder. Accumulant les choppes de bière dans l'espoir d'apaiser les rouages de son esprit préoccupé par le temps et les difficultés. La belle affaire. Désormais, il se retrouvait avec une jeune fille, un peu trop alcoolisée pour son bien, sur les bras. Le vomi empestant, bien que n'étant pas plus dérangeant que ça. Probablement parce que tous les consommateurs étaient habitués à constater ou à subir des écarts. Qui n'avait jamais sombré sous une trop grosse consommation d'alcool après tout ? Soupir, à nouveau. Serval ne savait pas vraiment quoi dire de plus pour consoler la jeune femme mortifiée par la situation. Heureusement pour elle, si certains regards s'étaient tournés vers leur petit coin, ses amies semblaient toujours autant portées par la musique. Elles étaient même carrément déchaînées. A se demander si elles n'avaient tout bonnement pas oublié la présence de leur copine en ces lieux.
Remerciant le barman d'un signe de tête alors qu'il lui balançait un mouchoir en tissu, Wolverine essuya tant bien que mal les dommages collés à sa veste. Il n'était pas vraiment le plus doué en terme de prendre soin du linge, mais un lavage s'imposerait sitôt qu'il serait rentré. Pas question que sa veste reste une victime éternelle d'une galette non désirée. Le mutant posa le mouchoir désormais bien usé sur le comptoir, et prit place à un tabouret juste à côté de la jeune fille. Elle reprenait petit à petit des couleurs, bien que sa pâleur demeurait visible malgré tout. Qu'elle continue de boire de l'eau et lui sa bière, et tout irait bien finalement. Quand bien même les choses n'étaient jamais aussi simples qu'elles n'y paraissaient. Howlett fronça les sourcils face à la difficulté que la gamine avait de se souvenir où elle habitait, et retint un nouveau soupir de désespoir quand il comprit qu'aucune de ses amies n'avaient d'aspirine sur elle. « Merde, c'est pas la porte d'à côté. Et vous êtes allées aussi loin tout ça pour une rupture ? » Il hocha la tête en signe de dénégation, surpris par la motivation étrange que les jeunes pouvaient bien avoir, motivation poussée par des raisons toutes plus discutables les unes que les autres. A son goût, du moins. Pas grand chose l'étonnait, pourtant, mais il était témoin de sacrées perles, à certains moments, Logan. Ce soir n'en était qu'une de plus. « Qu'est-ce que ça doit donner quand c'est un divorce, » grommela t-il, plus pour lui-même que pour l'inconnue en soit. Il jeta un nouveau coup d'oeil à cette dernière, qui semblait vouloir se cacher sous le bar. Une moue amusée tordit ses traits de visage, et il tapa du doigt sur le bois alors qu'elle se confondait à nouveau en excuse. « Fais pas cette tête, kido. Se prendre une cuite, ça arrive à tout le monde. » Presque du moins. Il n'était pas bien certain de jusqu'à quand remontait sa propre non-sobriété. Ni même s'il avait seulement déjà été ivre pour de vrai un jour.
Finalement, il reprit d'un ton un peu plus sérieux, Logan. Parce qu'il avait le sentiment de se soucier véritablement de la jeune fille, quand bien même elle n'était rien d'autre qu'une étrangère qui avait voulu l'importuner à un de ses éternels mauvais moments qu'il avait le don de sacraliser en solitaire. « Commence par arrêter de boire, ce sera un bon début pour se faire pardonner. Pour ce soir. » ajouta t-il, un petit sourire au coin des lèvres. Il ne lui demandait pas non plus de redevenir vierge, ou de se verrouiller jusqu'au mariage. Seulement d'éviter de vomir une deuxième fois sur ses affaires. « Dis-moi, t'es sûre que tu veux rester ici ? » La question sous-entendait que la brune désirait vraiment continuer la soirée, ce dont il n'en savait, en réalité, tout bonnement rien. Il n'était pas non plus un devin, après tout, Serval. « Tes copines ont l'air de bien s'amuser encore, mais faudrait peut-être être raisonnable, tu ne crois pas ? » Il insistait peut-être un peu trop, James. Après tout, il n'était rien pour la jeune fille, et elle n'était personne pour lui. Mais voilà ce qu'une soirée pouvait provoquer. Un sentiment de couver l'autre, ou au moins, de l'aider à prendre la bonne décision. Comme si ça pouvait l'empêcher de faire des conneries. Bien qu'elles ne seront jamais aussi pires que celles qu'il avait pu commettre dans le passé. « T'as de l'aspirine chez toi, ça te fait une bonne raison de rentrer. » On dirait qu'il se débarrassait d'elle, l'homme bourru. Mais si ses manières laissaient à désirer, ses intentions, elles, étaient plus louables que son humeur du moment.
• a fusionné avec la déesse Morrigan • était une justicière avant Genosha • est à présent la vice-présidente de Wheeler Group. • vit en colocation avec Taïs et Alexia • très engagée, Lucy tend à s'élever contre les injustices quand elle le peut • commence à se souvenir de sa vie avant Genosha • ressent de plus en plus la présence de Morrigan dans son esprit.
Codename : Crow / Morrigan
Pouvoirs :
Grâce à sa fusion involontaire avec la déesse Morrigan, Lucy se retrouve dotée des capacités de cette dernière :
Vision partagée avec les corbeaux ► Elle peut voir ce qu'ils voient au moment où ils le voient. Communication avec les corbeaux ► Elle comprend ce qu'ils disent et peut leur parler à son tour. Maîtrise du combat ► Morrigan étant la déesse de la guerre, il est donc logique que cette dernière maîtrise tout ce qui concerne l'art de se battre. Double personnalité ► En de rares occasions, Morrigan peut prendre le contrôle du corps de Lucy, modifiant ainsi son apparence.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 468
DCs : Gabriel & Marc & Sean & Lorna & Ben & Jess J. & Scylla & Kurt
Pseudo : Slythbitch.
Sam 28 Juil - 23:27
[quote="Lucy Haylock"]
this ain't no good time, kido
Though nothing, nothing will keep us together. We can beat them, forever and ever. Oh, we can be heroes just for one day
La soirée était pourtant bien partie. Un peu trop même. Une soirée entre vieilles copines de fac, des retrouvailles entre des filles qui se sont un peu perdue de vue parce que chacune a sa vie personnelle à gérer. On rit, on se prend dans les bras en riant, on se vanne et surtout on profite de l’instant. Mais là, il est clair que Lucy a un peu trop profité. En plus d’avoir tapé sur le système de la clientèle toute la soirée, elle avait trouvé le moyen de venir embêter le pauvre type qui n’a rien demandé et qui ne demande qu’à passer une soirée tranquille après une dure journée de travail. Et la cerise sur le gâteau, c’est qu’elle a fini par lui vomir dessus d’une façon classe et distinguée, bien loin de ce qu’on attend d’une anglaise née à Londres. Pathétique.
Elle patauge, a du mal à chercher ses mots. Elle arrive à peine à se rappeler d’où elle vit. La phrase de son bon samaritain de la soirée met un moment à faire son chemin dans son cerveau noyé sous l’alcool. Elle se met à rire, à retardement. Avec un certain décalage, histoire de bien enfoncer le clou. Puis elle se rend compte une nouvelle fois de sa bêtise et a de nouveau l’envie de se tapir dans un trou de souris pour ne plus jamais en sortir. Et dire que je pensais que tu pouvais pas tomber plus bas… Lucy bat des paupières alors que ses sourcils se froncent et qu’elle tourne la tête en cherchant qui lui a parlé. Elle a eu, durant une seconde, l’impression d’une voix qui lui parlait au creux de l’oreille. Voilà qu’elle commence à avoir des hallucinations auditives. Ça en dit long sur son état. Cet homme a raison, il lui faut de l’eau. Et il lui dit des mots qui l’aident à moins culpabiliser. D’accord, une mauvaise cuite, ça arrive à tout le monde. Il a raison. Elle lui adresse un sourire timide, même si elle a toujours envie de disparaitre. Lucy baisse la tête et se pose la paume sur le front.
Arrêter de boire. C’est une bonne idée. Finir la soirée à l’eau, c’est cool. C’est très bien l’eau. Ça évite de finir la soirée à vomir sur un pauvre type qui n’a rien demandé et qui se retrouve à devoir la gérer. Nul doute que le lendemain, elle regrettera très fortement cet instant d’égarement. Ça, elle le sait très bien. Elle redresse la tête à sa seconde question. Si elle est sûre qu’elle veut rester ici ? Damn. Elle se mord la lèvre. Ses amies sont là et si elle part, il y a fort à parier qu’elles lui en reparleront longuement. Mais d’un autre côté, ce cher monsieur a raison. Il faut être raisonnable, car être déraisonnable l’a menée ici. Elle se racle la gorge. Peut-être qu’elle devrait effectivement retourner chez elle et dormir jusqu’au lendemain. Avec de l’aspirine. Mais encore faut-il être en état de rentrer. Elle ne peut pas prendre sa voiture et la maison est trop loin. « Euh... Oui ! Vous...Vous avez raison. » Elle grimace en se demandant comment elle va faire mais c’est comme si le ciel exauçait sa prière puisqu’une des amies en question, sans doute la seule à ne pas avoir bu autant que le reste de la troupe, avance vers le duo et sourit timidement à l’homme dont Lucy ne connait pas toujours le prénom. Elle semble comprendre la situation devant la tête déconfite de l’anglaise qui se sent encore plus honteuse quand son amie décide de la ramener.
Lucy fouille dans son sac, à la recherche de son porte-monnaie, ne serait-ce que pour offrir une bière à son bon samaritain. Son amie lui prend l’objet des mains, par pitié, sans doute. « Merci d’avoir pris soin d’elle, je vais la ramener. » La honte. La grosse honte. Lucy reprend son bien et dépose des billets, bien en évidence, si jamais. Elle est nulle avec les mots et à part s’excuser, elle ne dira rien de bien intelligent, là, tout de suite. Alors que son amie l’entraine vers la sortie, Lucy tourne la tête en direction de cet homme qui ne méritait pas qu’elle l’importe ce soir. « Merci beaucoup ! Passez une bonne soirée, malgré tout ! » Comme si elle ne lui avait pas gâché, en passant. Le paysage tourne alors qu’elle s’éloigne du bar et les morceaux qu’il reste de sa dignité. Pauvre homme. Pauvre barman. Et pauvres gens qui ont assistés à ça. Le lendemain, Lucy aura tout oublié. Ce qui ne sera pas le cas de Logan, qui entre nous, est le plus à plaindre de cette rencontre.
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This ain't no good time, kido | ft. Lucy
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