DCs : Gamora/ Silke/Xander Harrison/Cameron E. Fox/ Peyton/ Alexia H. Wheeler
Pseudo : shacka
Sam 14 Mai - 21:38
Retrouvaille
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Aujourd’hui, on vous a annoncé que vous étiez de garde, ce qui vous ennuie fortement. Oui, car vous n’aimez pas rester dans ces bâtiments que vous trouvez quelque part inhospitaliers et austères, même si vous aviez été habitué depuis que vous avez fait vos classes. Mais depuis que vous avez récupéré un chez vous, vous appréciez le confort et les divertissements que vous avez installés dans votre petit chez vous.
Ce n’est donc pas avec plaisir que vous avez pris la nouvelle, intérieurement, vous disant quand vous vous auriez fait tout la dernière saison de cette série que vous aimez tant, mais que vous n’avez pas su suivre. Alors vous, vous étiez dit que vous alliez mettre votre pyjama pendre un bol de pop-corn et vous faire une overdose de sucre. Bref, le bon plat bien calorique, celui qui était fortement déconseillé. Mais parfois faut savoir profiter. Vous, vous, êtes donc résolue à passer votre nuit dans les couloirs froids et sans gaieté du QG, ainsi que vous ennuyez comme un rat mort.
D’ailleurs, pour tuer le temps, vous n’avez rien trouvé de mieux, que de prendre une balle en caoutchouc et de la lancer contre le mur. Ce petit jeu est distrayant, du moins pour un temps, car au bout d’un moment, car au bout d’une heure, vous vous commencez à vous lasser. Alors vous décidez d’aller faire un tour, marcher dans les couloirs sans vraiment avoir de but. Vous, vous, êtes juste dit qu’au moins il y aurait quelques heures de passer de cette manière. Cela semble être une promenade, mais ce n’en est pas vraiment une. Car une ballade vous procure un certain plaisir et mieux que des murs en béton comme paysage. Mais vous devez vous en contenter de cela.
Puis soudain, un bruit retient votre attention, une voix familière qui vous laisse des souvenirs mitigés. Vous, vous, souvenez la dernière fois que vous l’avez entendu, cette disputé ou des mots, on certainement dépasser votre pensée. Vous l’entendez se rapprocher de plus en plus, et vous le regardez passer avec les grades. Cette fois, vous êtes sur, celui qui se retrouve entre les mains de vos collègues, n’est autre que votre ex petit ami au lycée, Remy Lebeau. Il faut dire qu’il porte bien son nom, vous ne pouvez nullement dire qu’il n’avait pas un physique des plus agréable à regarder.
Vous inspirez profondément, vous rappelant la dernière fois que vous l’avez vu, vous rappelant de votre dispute qui concernait votre engagement. Malgré tout, et bien que vous montrez le contraire, vous ne le détestez pas bien au contrait. Vous appréciez toujours cet homme peut être parce qu’en réfléchissant, vous avez passé de bons moments ensemble et vous savez que ce n’est pas un mauvais bougre. Mais il n’aimait pas votre métier et donc certainement ce que vous étiez devenue, certainement. Vous avez envie de le voir, ne fusse que pour savoir pourquoi il est là.
Alors, dans un premier temps, vous tournez les talons, tout en prenant votre téléphone pour avertir Scott. Oui, car Remy ne sait pas encore pour Scott et vous ne voudriez pas qu’il se passe la même chose qu’avec vous. Alors vous préférez prévenir votre meilleur ami, pour qu’il ne pointe pas le bout de son nez. Mais soudain vous changer quand d’avis et encore une fois, vous tournez les talons, pour aller voir cet ancien amant. Alors vous avez repris la route tranquillement, sans trop, vous pressez.
Puis quand vous arrivez à la cellule, sur un ton calme, sans aucune moquerie, vous demandez simplement à Remy « Qu’est-ce que tu as fait, pour te retrouver ici ? » Tout en vous plaçant devant les barreaux. Et avec un sourire, vous le saluez « Salut. Ça fait longtemps.»
acidbrain
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Dim 15 Mai - 0:20
❝Retrouvailles❞ Ororo Munroe & Remy LeBeau
« Tu vas voir, on t’a réservé la meilleure suite. – Oh, j’en doute pas. – Tu vas adorer. – Y a vue sur la mer ? »
La pointe de la matraque s’enfonça dans les reins de Remy, l’invitant à fermer son clapet et à avancer. Il entrait dans le saint des saints, le quartier général de la Garde Rouge, là où on emmenait les gens arrachés à leur famille. Quelque part, ici, se trouvait son jeune voisin, celui qu’ils étaient venus chercher à douze. Celui à cause duquel il était lui aussi ici ce jour-là…
« Voilà ton palace, railla Jonson en le poussant dans une cellule aux parois de plexiglas. – À quelle heure on est servi ? – Quoi ? – Le déjeuner. J’meurs de faim. »
Le garde eut un sourire ironique et referma la porte. Remy jeta un coup d’œil autour de lui. La cellule mesurait à peine trois mètres sur trois. Il y avait bien une couchette, mais pas de matelas, aucune table, ni de chaise. Rien, sinon des murs transparents et une porte percée de quelques trous pour laisser passer l’air. Drôle de conception de la prison. Le détective s’appuya à la porte pour observer les alentours. Les autres cellules étaient vides – on avait dû le confiner là à l’écart des autres, pour éviter qu’il ne pose trop de questions. Les murs étaient tapissés de ces étranges enclos, qui ressemblaient plus à des cages à souris qu’à des prisons ; il devait y en avoir huit ou dix dans ce couloir, et probablement plus ailleurs. L’endroit était plongé dans le silence. Remy avait bien envie d’appeler, pour voir si quelqu’un répondait, mais il y avait de fortes chances pour que ce fût un garde qui vienne le voir… Perspective peu réjouissante. Avec un soupir, Remy alla s’asseoir sur la couchette. Et maintenant ? Combien de temps allait-on le laisser croupir ici ? N’avait-il même pas droit à un coup de fil, à un avocat ? Que comptaient-ils faire de lui ? De quelle façon pensaient-ils lui apprendre à respecter la Garde Rouge ?
Des bruits de pas résonnèrent tout à coup, lui faisant lever la tête. Quelqu’un s’approchait. Remy attendit quelques instants, et le visage qui apparut sous ses yeux lui arracha un long, très long soupir. Il n’avait jamais oublié Ororo. Comment oublier un amour de jeunesse, même quand la relation, piquante à souhait, se termine sur un goût doux-amer ? Elle était sublime, comme toujours : une perle à la peau d’ébène, au regard de biche. Ses lèvres délicieuses se tordaient en une légère moue tandis qu’elle l’observait, aussi froide qu’au jour de leur séparation. Remy aurait préféré la revoir dans d’autres circonstances. Ils s’étaient quittés parce qu’ils étaient beaucoup trop fiers, l’un et l’autre, pour céder du terrain, mais ils avaient passé de bons moments ensemble. Remy gardait le souvenir d’une jeune fille sûre d’elle, au caractère bien trempé – et c’était sans doute pour ça qu’il avait été séduit, à l’époque. Que restait-il de tout ça, aujourd’hui, sinon beaucoup de regrets ?
« Qu’est-ce que t’as fait pour te retrouver ici ? – Bonjour à toi aussi, Ororo, répondit le détective en s’adossant au mur. – Salut. Ça fait longtemps. »
Il lui rendit son sourire, peut-être un peu plus amer qu’il ne l’était en réalité. Il avait complètement oublié qu’elle se trouvait quelque part dans ces murs, et qu’il allait sans doute la retrouver durant son petit séjour ici. Dommage, il n’était pas vraiment à son avantage.
« Longtemps, oui… T’as l’air en forme. »
Euphémisme : elle était superbe. Remy appuya sa tête contre le mur et tourna à nouveau les yeux vers Ororo. Elle avait dû apprendre qu’il avait été emprisonné, et venait se repaître du spectacle. Manifestement, son séjour à la garde était un véritable succès. Comment aurait-il pu en être autrement ? C’était une vocation, pour elle, un sacerdoce. Le cajun détourna les yeux un instant ; il refusait de se laisser dévorer par la colère et l’amertume. Ororo avait choisi sa voie et lui la sienne. Ils s’étaient déjà tout dit à ce sujet. Qu’allait-elle s’imaginer, à présent ? D’ordinaire, les gens que ramenaient la Garde Rouge avaient quelque chose de spécial – quoi, il l’ignorait, mais au moins une faculté à blesser plusieurs personnes en peu de temps et sans les toucher. Allait-elle croire que son ancien petit ami était lui aussi un de ces types que ses collègues ramassaient dans les rues de Genosha ? Il se mordit la lèvre. C’était peut-être l’occasion rêvée d’en apprendre un peu plus sur la Garde Rouge.
« Je suppose que tes amis t’ont dit pourquoi je suis ici ? s’enquit-il en la regardant à nouveau. Combien de temps je vais rester ? Qu’est-ce que vous allez faire de moi ? »
Il restait volontairement évasif, espérant qu’elle se trahirait en posant elle aussi des questions. Si elle le croyait coupable de quelque chose, elle voudrait peut-être savoir ce qui s’était passé… et il tenterait de se montrer plus habile. Mais la Garde Rouge l’avait peut-être envoyée, elle, parce qu’ils avaient été proches par le passé, et qu’on espérait qu’il se montrerait moins méfiant face à elle. Pas de chance : il n’était pas méfiant. Il avait juste une excellente mémoire, et les derniers mots qu’ils s’étaient lancés à la figure lui revenaient encore clairement en mémoire.
DCs : Gamora/ Silke/Xander Harrison/Cameron E. Fox/ Peyton/ Alexia H. Wheeler
Pseudo : shacka
Mar 24 Mai - 13:18
Retrouvaille
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Vous, vous, rappelez de vos années passées au lycée, avec Scott et Remy. Même si votre relation n’avait pas tourné comme vous l’auriez souhaité. Malgré tout, vous les appréciez, car vous avez passé du bon temps avec lui. C’est donc avez un peu de nostalgie que vous le regardez à travers cette vitre, ainsi qu’avec un petit sourire en coin. Dire qu’il ne vous a pas manqué cela aurait été faut, car mine de rien, vous avez eux du mal à vous séparer de ce garçon un peu trop charmeur. Vous aviez éprouvé de véritables sentiments pour lui, peut être que c’était pour cela que votre dernière dispute avait été si intense, vous disant des mots qui dépassaient votre penser.
Il me rendit mon sourire, s’appuyant contre le mur de sa cellule, alors qu’il me répondit. Vous le regardez, et vous vous demandez forcement ce qu’il a pu faire, ou encore s’il était une personne qui avait un pouvoir. Si c’était le cas, vous vous demandez ce que vous alliez faire, car cette fois-ci, c’était une personne que vous connaissiez, une personne que vous avez aimée. Alors vous espérez que ce n’était nullement le cas, et qu’il était juste part parce qu’il n’avait rien perdu de son côté rentre-dedans que vous connaissez si bien. Vous préférez donc, continuer la conversation sur un ton léger, toujours lui souriant « Toi aussi, même si tu es derrière cette vitre. » Avec un peu d’humour.
Vous ne voulez pas rester sur les derniers sentiments que vous avez pu ressentir pour cet homme. Alors vous préférez laisser toute cette histoire. Après tout, elle appartenait au passé, et ce que vous aviez vécu n’avait pas été désagréable. Bien au contraire, vous aviez passé de bons moments avec lui, plus particulièrement quand vous étiez seul. « Oh, je dirais qu’on va te forcer a regardé le mur de ta cellule ou bien, je te torture comme j’avais l’habitude de faire quand nous étions ado » vous l’avez dit avec humour pour lui tirer un sourire et relevant les sourcils, pour enfin rajouter sur un ton un peu provocateur « A toi de choisir. »
Puis, il me parla de ces collègues que je n’appréciais pas trop, me disant qu’ils avaient dû me dire les raisons de sa présence. Pendant ce temps, vous vous appuyez contre la vitre. Vous lui avouez même que vous n’avez nullement demandé ce qu’il avait faire. Car à vrai dire, vous préférez sa version à lui, car vous êtes sûr que ces personnes allaient arranger la vérité à leur avantage, montrant qu’ils n’avaient nullement le choix. « Je dois t’avouer que je ne leur ai pas demandé. Je n’aime pas trop ceux qui t’ont amené ici. » C’est sans honte que vous lui dites cela.Après tout, vous aimiez votre équipe, mais les autres, c’était une autre histoire. Les autres, vous les trouvez suffisantes, voire même, désagréable, alors non, vous n’avez aucune envie de connaître ces personnes. Alors, cela était normal pour vous de vouloir connaître la version de Remy, et puis vu le passer qu’il y avait entre vous. Donc pour vous, c’était tout à fait naturel de lui demander plutôt qu’à eux.« Puis je préfère avoir ta version que la leur. »
Puis c’était en quelques sortes une manière pour vous de renouer avec cette personne que vous n’aviez plus vue depuis des années. Donc, vous lui posez enfin la question. « Alors, pourquoi ils t’ont amené ici ? » Puis en fin de compte, vous vous accroupissez pour vous asseoir sur le sol. « Tu l’es à insulter en disant qu’il n’était que des crétins sans cervelles ? » Ce qui en soit serait mérité pour ce groupe de la garde. « Ce que je pourrais comprendre, car c’est le cas pour eux. »
acidbrain
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Lun 30 Mai - 14:08
❝Retrouvailles❞ Ororo Munroe & Remy LeBeau
Ororo ne s’avançait pas ; ce qu’elle disait restait vague, en tout cas bien trop pour comprendre quoi que ce soit à la situation. Remy la regarda un instant, silencieux. Il pouvait très bien lui avouer qu’il n’était là que pour avoir tenté de s’opposer à la Garde Rouge. Les choses seraient vite réglées : Ororo se moquerait probablement de lui, avant de l’abandonner là comme un malpropre, jusqu’à ce que le temps de sa détention soit écoulé. Ou alors, il pouvait tenter le bluff. Il avait toujours aimé jouer. Si elle le croyait, elle lui révélerait peut-être ce qui se tramait ici, qui étaient ces gens qu’ils enlevaient, pour quelle raison ils le faisaient, et aussi ce qu’il advenait d’eux après ça. Mais si elle en parlait avec ses collègues, si tout le monde se mettait à croire qu’il était lui aussi une de ces personnes – dont il ne savait absolument rien –, il risquait aussi de passer un mauvais quart d’heure, le temps que le malentendu se dissipe. Remy LeBeau était cependant un joueur invétéré. Un pari représentait toujours un défi qu’il se faisait un plaisir, voire même un devoir, de remporter.
« Oh, je dirais qu’on va te forcer à regarder le mur de ta cellule, ou bien je te torture comme j’avais l’habitude de faire quand nous étions ados. À toi de choisir. »
Le détective ne put réprimer un sourire. Elle avait toujours eu du répondant. C’était d’ailleurs ce qui lui avait plu, chez elle, bien plus encore que son indéniable beauté et sa plastique parfaite.
« Ce serait beaucoup trop injuste, répliqua-t-il avec un sourire mi-amusé, mi-amer. Tu connais tous mes points faibles. Tu saurais tout de suite comment me faire avouer. »
Avouer quoi, il l’ignorait. Il devait l’amener à parler, elle, s’il voulait en savoir plus sur les agissements de la Garde. Il détestait ces types. Il détestait l’idée qu’une fille aussi brillante qu’Ororo ait pu choisir de rejoindre leurs rangs, alors qu’elle valait dix, cent fois mieux que ça. Si elle n’avait pas choisi cette carrière, que serait-il advenu d’eux ? Auraient-ils réussi à passer outre leur jalousie maladive et à sauver ce qui pouvait l’être dans leur relation ? Peut-être, oui. Peut-être vivraient-ils ensemble, maintenant. Mariés, qui sait ? Agacé, sans trop savoir pourquoi, Remy se leva et s’approcha de la vitre. Ororo était à peine plus petite que lui, mais elle gardait, dans sa posture, son visage, la détermination et la franchise dans ses yeux, quelque chose de royal.
« Je dois t’avouer que je ne leur ai pas demandé, continua-t-elle. Je n’aime pas trop ceux qui t’ont amené ici. Puis je préfère avoir ta version que la leur. »
Alors qu’il aurait pu croire, de toute autre femme, qu’elle mentait, Remy savait qu’Ororo disait la vérité. Elle avait toujours été sincère et directe – du moins s’en rendait-il compte maintenant, car autrefois, la jalousie le dévorait. Comme elle l’affirmait, elle n’avait sûrement pas interrogé ses camarades. Tant mieux. Ça lui simplifiait la tâche. Il pouvait raconter n’importe quoi et elle le croirait peut-être. Il pouvait prendre à son compte l’arrestation du jeune homme que la Garde Rouge était venue chercher dans son immeuble, et se faire passer pour la victime de leurs machinations. Il n’avait de toute façon pas d’autre moyen de savoir ce qui se passait : Ororo ne lui aurait jamais confié la vérité sans une bonne raison.
« Alors, pourquoi ils t’ont amené ici ? Tu les as insultés en disant qu’ils n’étaient que des crétins sans cervelle ? Ce que je pourrais comprendre, car c’est le cas pour eux. – Tu sais parfaitement pourquoi j’suis enfermé, chérie*, répondit-il, espérant louvoyer assez pour l’amener à se dévoiler. Ils sont venus me chercher chez moi, m’ont demandé mon nom, mon âge et profession, puis ils m’ont embarqué. Et me voilà ici, à attendre qu’on me dise ce qu’on va faire de moi. »
C’était un gros coup de bluff, Remy en avait bien conscience. Mais si Ororo ignorait ce qui s’était passé là-bas, il n’y avait pas d’autre moyen pour la convaincre de parler. Comment allait-elle réagir à cette annonce ? Verrait-il, dans son beau visage, l’expression de la colère, de la peur, de la haine ? Le prendrait-elle en pitié ? Fuirait-elle ? Il vint s’appuyer à la vitre qui les séparait, attendant, scrutant sa réaction. Il ne savait rien de tous ces gens enlevés par la Garde Rouge, mais il voulait savoir. Tout ça était venu trop près de lui. Ils avaient pénétré chez lui, ils avaient emmenés l’un de ses voisins, sa voisine, avec laquelle il avait envisagé de sortir, appartenait à la Garde Rouge, son ex-petite amie aussi. En définitive, la milice cernait sa vie, et il voulait savoir pourquoi. Qui étaient-ils, que faisaient-ils, que cherchaient-ils ? Toutes ces personnes, qu’avaient-elles fait pour mériter d’être traînées hors de chez elles comme des chiens ?
« J’en ai blessé deux dans la bagarre, dit-il encore, se souvenant des plaies mystérieusement provoquées par son jeune voisin. Ils s’attendaient pas à ça. Ils devaient penser que ce serait facile, mais j’comptais pas me laisser emmener sans réagir. »
Peut-être allait-il trop loin, mais il n’avait pas le choix. Prêcher le faux pour avoir le vrai était une tactique dont il usait fréquemment dans son travail, et il avait appris à bien jouer la comédie. Le regard vrillé sur celui d’Ororo, les deux mains appuyées sur la vitre de plexiglas, il attendait sa réaction, espérait des réponses.
« Alors, qu’est-ce que vous allez faire de moi ? »
DCs : Gamora/ Silke/Xander Harrison/Cameron E. Fox/ Peyton/ Alexia H. Wheeler
Pseudo : shacka
Dim 19 Juin - 12:17
Retrouvaille
Remy, vraiment l’histoire d’amour d’une adolescente, celle qui connue les premiers émois, les premiers frissons. Je connaissais ses faiblesses comme il connaissait mes propres faiblesses. Le revoir faisait en quelques sorts surgir des souvenirs que j’avais quelques parts oubliées. Non pas que j’avais des sentiments pour lui, loin de là, j’étais bien avec T’challa, je l’aimais et d’ailleurs je n’aurais pas accepter de l’épouse si ce n’était pas le cas. Mais il y a toujours quelque chose de particulier avec votre premier amour qui les rend inoubliables et restait grave en vous à tout jamais. Et ce quelle que soit la fin ou la manière dont vous l’avez vécu. Remy me disait que ce n’était pas juste que je connaissais ses faiblesses, mais lui aussi, il avait passez assez de temps avec moi pour connaître mes propres faiblesses, mais au moins il avait souri ce qui était déjà pas mal, vu la manière dont on s’était quitté tous les deux. « Comme toi tu connais les miens. »
Il se leva, venant près de la vitre, je continuais à le regarder droit dans les yeux. Après tout ce n’était pas mon genre à baisser le regard, que ça soit avec lui ou un autre. Non, je maintenais ma posture, une posture assurer, qui montrait que je ne céderais nullement, bref une posture habituelle. Il m’avait laissé parler, avait attendu pour me répondre. Puis quand il me répondit, je l’écoutais, un léger sourire se dessinait, non pas que cela me faisait plaisir, mais il y avait deux choses qui m’avaient fait réagir ainsi. Le fait qu’il parlait en français, j’avais toujours aimé ce petit côté chez lui. Et ensuite, son histoire, était-il possible qu’il fasse partie des émergeants. Je continuais à le regarder, sans laisser une émotion venir troubler mon visage, tout ce que je lui disais « J’ai toujours aimé quand tu disais des mots en français. Mais je ne suis plus ta chérie depuis longtemps.» J’avais encore un doute, sur le fait, que Remy soit là pour cette raison, après tout, il n’avait nullement l’attitude de ses personnes qu’on capturait pour cette raison. Il avait toujours ce petit air effrayé, même s’il le cachait derrière une fausse assurance et Remy lui ne donnait pas cette même impression.Alors, autant lui poser des questions, pour en savoir plus.« Et comment tu les as blessés » je n’allais pas lui dire quand même ce que je savais ainsi, il fallait qu’il me donne des précisions sur comment cela s’était passé, s’il était avec quelqu’un ou quoi. Car je le connaissais, je savais qu’il aurait été capable de prendre la place d’un autre juste pour le protéger… Où peut être que je me trompais et qu’il avait bien de pouvoir comme tous ceux qui sont ici. « Je suis intriguée du comment tout ça, c’est passer. » Oui, il fallait bien voir là une manière de savoir, s’il me racontait bien la vérité. Quoi qu’il en soit même si cela était vrai, je n’allais pas lui dire ce que je ne savais pas, alors il n’était pas question de parler de ce qui allait lui arriver. Mais si je m’apercevais qu’il me mentait, qui sait peut-être que je le ferai tourner en bourrique comme à mon habitude.Mais bon, peut-être que ça ne fonctionnera plus, après tout, nous avions tous les deux changé depuis tant d’années. Et nos vis avaient changé. « Et je ne sais pas ce qui va t’arriver. » Mais maintenant qu’il était là, autant parler « J’espère que tu n’avais pas une petite amie qui t’attend ceci dis, car tu risques de rester longtemps. » Ce n’était qu’une petite pique, rien de plus, ce n’était nullement une affirmation. Mais qui sait peut-être que cela allait lui changer les idées sur le fait d’être derrière une vitre.
acidbrain
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Dim 3 Juil - 0:01
❝Retrouvailles❞ Ororo Munroe & Remy LeBeau
Elle refusait d’exposer la Garde tant qu’elle n’avait pas de précisions quant à ce qui s’était passé. Cette étrange attitude ne fit qu’intensifier la curiosité de Remy. La jeune femme se montrait bien trop prudente pour être honnête : elle cachait quelque chose, et sûrement quelque chose de gros. Tant mieux. Plus c’était important, et plus Remy s’accrochait. Il ne lâcherait rien. Il voulait savoir, et plus elle se mettait sur la défensive, plus il avait envie de percer tous ces secrets à jour. Les deux mains sur la vitre, il la fixait sans se détourner. Pour un détective, le mensonge et la comédie étaient des qualités indispensables. Ororo ne pouvait pas le savoir ; elle ne l’avait connu que comme un adolescent au sang chaud et à la jalousie bouillonnante. Elle ignorait qu’il avait développé un savant talent pour la duperie, au fil des ans et de ses expériences sur le terrain. Il pouvait toujours essayer d’inventer une autre histoire, ou tenter de se rappeler ce qui s’était passé juste avant son arrestation. Le gamin avait été attrapé par la Garde Rouge. Un des gardes avait été blessé. Quelque chose dépassait de son épaule à ce moment-là. Un morceau de bois, ou d’écorce… peut-être de la corne – ça n’avait rien de rationnel, mais c’était pourtant bien ça : Remy aurait pu jurer avoir vu une grosse épine sortir de l’épaule de l’homme. Le gamin la lui avait enfoncée dans la chair. Comment, il l’ignorait tout à fait, mais c’était bien ce qui s’était passé.
« Tu veux que j’te raconte tout dans le détail, c’est ça ? Pourquoi ? Tu crois que j’ai demandé à me retrouver ici, enfermé comme un porc-épic dans un zoo ? »
Porc-épic, c’était une bonne comparaison, ça ! L’épine ressemblait presque à une de celles qui ornaient le dos de ces animaux. En plus gros, certes, mais l’idée était là.
« Plantés, avec des épines dans le corps. Me demande pas ce qui s’est passé, j’en sais rien. »
Ce n’était même pas un mensonge, en plus. Les deux hommes s’étaient bien retrouvés avec des appendices inattendus sur le corps, et Remy n’avait pas la moindre idée de l’origine de ceux-ci. Ororo, elle, ne savait rien pour l’autre type, ou elle en aurait déjà parlé. Elle se contentait d’essayer de savoir s’il lui mentait ou non, ce qui voulait dire qu’il y avait quelque chose de grave derrière tout ça. Le plus drôle, c’était qu’en temps normal, Remy ne se serait probablement pas intéressé à toute cette histoire. Il aurait continué comme si de rien n’était, préférant sa chère liberté à la possibilité de finir dans une cage de verre. Mais voilà : en pénétrant dans son immeuble, dans son appartement, en ruinant ses chances de séduire la jolie Jean, en la faisant passer du statut de ravissante voisine à celui de mystérieuse garde, et en empiétant sur cette liberté qu’il aimait tant, la Garde Rouge avait directement défié Remy LeBeau. Il voulait des réponses. Ororo pouvait les lui donner.
«Et je ne sais pas ce qui va t’arriver, conclut-elle. J’espère que tu n’avais pas une petite amie qui t’attend, ceci dit, car tu risques de rester longtemps. »
Remy ne répondit pas. Il n’avait pas de petite amie, non, mais il y avait toujours Jean. Il s’était passé quelque chose, à moins que ça n’ait déjà été terminé, gâché avant même d’avoir pu débuter. Il aurait bien aimé pousser le jeu plus loin. Le baiser échangé avait été trop peu à son goût. Ou trop, tout simplement. On ne pouvait pas se contenter de ça. Il fallait aller voir ce qui se cachait au bout, jouer le jeu, tenter la chance. Remy avait toujours aimé parier.
« J’t’avoue que j’préférerais être dehors qu’ici. Vous avez pas le droit de me garder. J’ai fait que me défendre alors que j’étais agressé : tes copains n’avaient pas le droit de rentrer chez moi comme ça. D’ailleurs j’ai droit à un coup de fil, non ? J’veux un avocat. »
Il doutait que son jeune voisin ait droit à un avocat, lui. D’ailleurs où était-il, ce pauvre gamin ? On l’avait arraché à sa mère comme un abominable malfaiteur, alors qu’il n’avait jamais rien fait pour mériter ça. Ça aussi, le détective se promettait de l’éclaircir. Il ne pouvait tout de même pas rentrer à la maison – parce que ça finirait bien par arriver – et laisser sa mère sans nouvelles. Pourquoi personne, d’ailleurs, n’alertait les médias et la justice de ce qui se passait ? La Garde Rouge procédait à des rapts, ni plus ni moins. De quelle autorité pouvait-elle s’emparer ainsi de personnes et les enfermer on ne savait où, pour leur faire subir Dieu savait quoi ? Mais toutes ces questions finirent par ranimer des sentiments qu’il avait crus oubliés. La colère et l’incompréhension, quand Ororo avait choisi cette voie, lui revinrent subitement de plein fouet, et ses doigts se crispèrent sur le plexiglas inamovible qui les séparait.
« Comment peux-tu travailler ici ? Vous entrez de force chez les gens, vous les poussez à commettre l’irréparable et ensuite vous les emmenez ! Des mères de famille, Ororo ! Des enfants ! Des vieillards ! Et t’arrives à te regarder dans une glace après ça ? T’arrives à dormir la nuit, en sachant que t’as contribué à ça ? Et pour quoi ? »
Il avait haussé le ton au fur et à mesure qu’il parlait. Sa main s’écrasa à plat sur la vitre ; il n’y eut qu’un bruit mat, étouffé par l’épaisseur du plexiglas. Et voilà : comme à chaque fois, il s’énervait. Ororo avait toujours eu le pouvoir de faire sortir le meilleur et le pire de lui. Ce jour-là, c’était le pire.
DCs : Gamora/ Silke/Xander Harrison/Cameron E. Fox/ Peyton/ Alexia H. Wheeler
Pseudo : shacka
Dim 9 Oct - 16:43
Retrouvaille
Décidément garde mon calme avec Remy avait toujours été difficile. Quand nous étions adolescents et que nous sortions ensemble, il avait toujours le don de m’énerver, même si à cette époque, je n’avais pas du tout de contrôle sur mes sentiments. Mais ici, je pouvais m’apercevoir que j’avais du mal à garde mon calme avec lui. Il savait où il devait appuyer pour faire mal, il avait toujours bien réussi d’ailleurs ce qui lui avait valu plusieurs baffes. Mais, je l’écoutais sans aucune réaction, essayant de ne pas rentrer de son jeu, le regardant droit dans les yeux pour lui signifier qu’il n’aurait surement pas le dessus sur moi. Alors je l’écoutais me déverser toute sa colère sur moi sur ce qui se passait. « On n’est pas à la police ici Remy. On ne fonctionne pas comme eux. »
Et qu’est-ce qu’il croyait qu’on ne se posait pas de question, qu’on ne se remettait pas en doute ? Bien sûr qu’on se posait un tas de questions, qu’on doutait de ce qu’on faisait que parfois, on se demandait si ce que nous faisions était juste. Il ne savait pas ce que c’était de travailler ici, ni même ce qu’on pouvait ressentir quand nous devions capturer un enfant. Mais voilà, je ne montrais rien de mon agacement quand j’entendais ses paroles, je laissais parler, il avait un peu frappé la vitre derrière laquelle il se trouvait. Puis quand il eut fini, j’eus un simple sourire « Je vois que tu n’as pas changé. » J’humectais mes lèvres et continuais à lui sourire « Tu t’énerves toujours aussi vite. »
Mais une chose était sûre, c’était qu’il ne me disait pas la vérité. Il n’avait pas cette peur qui se lisait sur chaque prisonnier, cette incompréhension de ce qui leur arrivait. Car c’était ce qui caractérisait la plupart des personnes qu’on emprisonnait. Non contrairement à eux, il semblait bien plus calme, alors comment pouvais-je le croire totalement. Qu’il ait vu quelques choses, je ne doutais pas, mais qu’il soit responsable des blessures cela était moins sûr. Alors j’avais décidé d’aller chercher le rapport de ceux qui l’avaient menotté, tout en lui disant « Maintenant tiens-toi tranquille. Je reviens. »
Ce n’était pas que je n’avais pas confiance en Remy, c’était juste que j’avais vu la réaction de ceux qu’on capturait. J’avais vu leur peur, leur désarroi. Tous les membres de la garde avaient pu voir cette détresse et cette incompréhension dans leurs yeux se demandant ce qui leur arrivait. Et Remy n’avait pas du tout ce regard, ni même la même attitude. Alors comment pouvait croire qu’il était responsable de ses blessures. C’était pour cela que j’allais voir ces membres de la garde, même si je n’en avais pas vraiment envie. Je laissais donc Remy, pour plusieurs minutes, le temps de les trouver de leur demander leur rapport et de lire celui-ci. Je leur demandais le rapport, certains me faisaient quelque blague auquel je ne répondis, surtout parce que je n’avais nullement envie de leur parler plus que ça. Je lisais le dossier, tournais les talons et repartis vers la cellule de Remy tranquillement.
Mine de rien, c’était vraiment la poisse que Remy se soit fait arrêter, surtout maintenant sachant vraiment pourquoi il était en prison. J’aurais bien voulu l’aider, car il fallait avouer que se retrouver derrière une vitre pour cette raison était complètement stupide. J’arrivais près de la cellule de Remy, rouvris le dossier tout en disant. « Mmm à ce que je vois, tu t’es interposé pendant une opération qu’ils menaient. Ils t’ont donc embarqué pour obstruction.» Je fermais le dossier, rapportant mon attention sur Remy. « Tu ne resteras pas toute ta vie ici. C’est déjà ça. Et Scott ne m’en voudra pas.» Puis je soupirais un bon coup, me rendant compte que je n’aurais pas dû venir voir Remy. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi j’étais venue le voir. « Enfin quoi qu’il en soit je n’aurais pas dû venir. » Peut-être parce que cela faisait longtemps que je ne l’avais vu, ou encore que je me demandais comment il allait… J’avoue qu’il avait aussi le fait, que je voulais savoir pourquoi il avait été mis en cellule. J’avais surement envie de vérifier qu’il n’était pas une de ses personnes qui manifestaient d’étranges pouvoirs. Mais voilà, venir les voir était peut-être une erreur.
acidbrain
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Retrouvaille [Remy]
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