Appuyant sur l’accélérateur pour doubler la voiture de devant, tu demandais à ta passagère à côté de toi. « Alors ça y est, t’es sûre ? Le Batting Center ? » Il n'y avait pas eu de silence dans la voiture depuis plusieurs minutes mais voilà que celui-ci était tombé. Il n’y eu pas d’autres propositions, seulement un moment d’hésitation. Le choix était donc fait. Prenant le chemin du centre, tu lâchais d'une voix excitée, « Super ! On y sera dans dix minutes. » Le moteur gronda.
Voilà plusieurs semaines qu’avec Ororo, vous aviez prévu de vous faire une sortie ensemble, entre amis, afin de vous éloigner un peu de l’ambiance chaotique de la Garde. En effet, vous étiez vite pris dans la routine entre les différentes missions, les gardes de nuit, les réunions et les entraînements et donc les moments de temps libre étaient souvent à compter sur les doigts d’une main. De plus le temps que tu passais en dehors de la Garde était souvent consacré à Emma. Et si pendant les journées précédentes vous aviez dû annuler les différentes sorties, aujourd’hui, enfin, Ororo et toi avaient réussi à trouver un peu de temps pour vous détendre en ville. Comme au bon vieux temps… Vous aviez donc quitté le QG en fin de journée en même temps que les autres seulement pour monter dans ta voiture et vous dépêcher de vous rendre en ville avant que les embouteillages ne vous stoppent. Tous les deux très indécis, vous n’aviez pas réussi à vous mettre d’accord immédiatement sur une destination. Du moins, pas jusqu’à maintenant. Tu avais proposé un restaurant japonais et un bowling mais Ororo avait aussi de son côté des propositions qui te faisait envie. Mais pour finir votre choix semblait s’être arrêté sur le Batting Center, un endroit dans lequel tu n’avais encore jamais mis les pieds. Il s'agissait d'une sorte de centre d'entraînement tirer à la batte de baseball. Un peu de compétition ne vous avaient jamais arrêté.
Sortant de la voie dans laquelle tu étais, tu dirigeais la voiture vers le centre-ville. Le Batting Center se trouvait de l’autre côté, un peu en retrait, mais on ne pouvait pas trouver plus court comme chemin que de passer par les quartiers populaires de la ville. « Tu y es déjà allé ? » Gardant les yeux sur la route, tu fis attention à laisser passer la voiture qui avait la priorité avant de continuer ta route. « C’est par là, n’est-ce pas ? » Pour l’instant tu avais suivi tous les panneaux mais tu allais commencer à avoir besoin de l’aide d’Ororo pour les futures indications. Vous commenciez à vous rapprocher de l’endroit désiré. Regardant à droite et à gauche, tu hésitais à tourner. Prenant finalement la gauche, tu fus rassuré en voyant le lieu se découvrir finalement au détour de la route.
Garant la voiture, tu regardais ta voisine pour lui dire « On est arrivés ! ». Tu sortis de la voiture d’un geste leste, gardant dans ta périphérie le bâtiment en face de vous. Le nom illuminé par un néon brillait. Tu t’appuyais sur ta berline rouge en attendant Ororo. « Je dois t’avouer que je suis rassuré que ton choix s’est porté sur ça. J’avais peur que tu me traînes faire les boutiques. »
DCs : Gamora/ Silke/Xander Harrison/Cameron E. Fox/ Peyton/ Alexia H. Wheeler
Pseudo : shacka
Mar 24 Mai - 19:16
friends before foes
Vous allez passer une journée avec votre meilleur ami, celui que vous connaissez depuis le lycée, qui a été là pour vos premières peines de cœur et pour qui vous n’avez plus vraiment de secret. Ces derniers temps, vous aviez eu un peu de mal à voir Scott en dehors de la garde. Alors vous aviez décidé de prendre du temps pour vous et vous lui aviez proposé d’aller au batting center. Vous étiez donc monté dans sa voiture, une grosse berline rouge, qui avait un certain charme, même si vous aimiez plus votre bonne vieille mustang « Oui, je vais te mettre une raclé Summers » C’était sur un ton enthousiaste que vous venez de lui répondre, avec un petit sourire.
Vous étiez donc dans sa voiture, qui roulait à une allure à laquelle toute fille aurait surement agrippé l’accoudoir. Mais vous, ça ne vous gêne pas, vous aimez cela et puis vous n’aimiez pas rouler trop lentement. Non, vous vous aimez la vitesse, ces moments où vous avez l’impression que cela passe tout juste, bref, vous adoriez l’adrénaline. C’est surement pour ça que vous vous êtes lancée dans une carrière à la garde rouge. Même si pour le moment, une routine s’était installée et que l’ennui vous avait gagné. C’est d’ailleurs pour cela, vous aviez profité d’un moment de liberté avec Scott pour vous retrouver rien que tous les deux, prenant presque vos jambes à votre coup pour éviter qu’on vous rattrape.Puis voilà que vous arrivez dans le centre-ville. Il vous demande si vous êtes déjà, et vous lui avouez que oui. « Quelques fois, j’aime bien frapper dans les balles. Ça évite de frapper certaines personnes. » C’est un endroit où vous aimiez y aller, pour décompresser. Au moins, là, vous pouvez frapper sur quelque chose en toute légalité et passer vos nerfs dessus.« Oui, c’est par là. »
Et enfin, vous arrivez au batting center, vous descendez de la voiture, rentrez dans le centre sportif. Et bien sûr, vous avez eu un léger rire, quand il avoua qu’il avait eu peur que vous l’emmeniez dans les magasins. C’est donc sur un ton très sérieux que vous lui disiez « Oh non. Mais après on ira dans les rayons lingerie. Et bien sûr, je vais essayer des soutifs et petites culottes et tu vas devoir me donner ton avis. » Il sait bien que vous aimiez le taquiner, et que vous ne perdiez généralement pas l’occasion de lui faire ce genre de réflexion qui était de l’humour. « Après, on ira manger une glace. T’en dis quoi ? » Ce n’est qu’à ce moment-là que vous le regardiez avec un petit sourire qui trahissait cet humour, alors que vous arriviez à la porte que vous poussiez tranquillement.
Vous avancez dans le batting, me dirigeant vers la machine à jetons, tout en disant à Scott de me suivre. Vous prenez vos jetons, regardez Summers avec un sourire provocateur « Aller, viens que je t’écrase. » Oui, vous aimez bien, le provoquer sur ce genre de chose, ce n’est nullement pour savoir qui est le meilleur d’entre vous non, ça vous n’en avez rien à faire. C’était juste un petit jeu que vous avez, après tout cela ne fait que pimenter un peu les choses… Du moins de votre point de vue. Et vous continuez dans cette provocation tout à fait amicale « Promis, je dirai aux autres que c’est toi qui à gagner pour préserver ton honneur. » Puis vous allez prendre place, cherchant la machine qui lance le plus vite. Car autant commencer au plus élever « Par contre je leur dirait que ma voiture est quand même plus classe que la tienne » Une vanne sur sa voiture. Oui oui, vous lui faites ce coup, car vous savez qu’il aime sa voiture, mais la vôtre est quand même plus classe que la sienne et ça même lui doit le savoir.
Ororo savait qu’elle pouvait te faire confiance quand il s’agissait de conduire. Tu frôlais toujours un peu les limites de vitesse mais tu étais en parfait contrôle du véhicule Tu prévoyais à l’avance les réactions de la voiture, le temps de freinage et tous les autres petits moments comme ceux-ci. C’est donc avec aisance que tu te garas. Attendant qu’Ororo descende de la voiture, tu observais le centre. La façade était lumineuse, les gens venaient et sortaient sans se soucier de vous. Apparemment l’endroit faisait aussi bar, restaurant. Le tout avait l’air très attrayant et tu avais de hâte d’entrer et de voir ce qu’il pouvait avoir à offrir en plus. Avec Ororo à tes côtés vous commencèrent à vous avancer vers ce qui se présentait comme une porte d’entrée. « Oh non. Mais après on ira dans les rayons lingerie. Et bien sûr, je vais essayer des soutifs et petites culottes et tu vas devoir me donner ton avis. » Tu rigolais. Tu voyais bien ton amie être capable de ça. C’était encore quelque chose que vous n’aviez pas partagé, ça c’était certain, pas que ça te surprendrait. « Je savais bien que tu comptais m’achever à un moment ou un autre de la soirée ! » « Après, on ira manger une glace. T’en dis quoi ? » La bousculant d’un coup de hanche amical, tu lui souris « J’en dis que si tu ne l’avais pas proposé, je l’aurais fait ! »
A l’intérieur du bâtiment, tu suivis ton ami qui se dirigeait à la machine à jetons. Les jetons dans la main, tu lui en piquas quelques-uns et puis Ororo, fidèle à elle-même n’attend pas d’être en place pour augmenter l’esprit de compétition traditionnel entre vous. « Allez viens que je t’écrase ». Tu hausses le sourcil à son regard provocateur et compétitif. Tu sais qu’elle plaisante et qu’elle ne cherche qu’à s’amuser. Ca a toujours été comme ça entre vous. Vous ne pouviez vous passer de compétition. « Parce que tu crois que je vais te laisser faire ? Tu ne sais pas à qui tu parles ma vieille… » Ororo reste camper sur sa position. « Promis, je dirai aux autres que c’est toi qui a gagné pour préserver ton honneur. » « Tu n’auras même pas besoin de faire ça, dans quelques secondes tu vas pouvoir admirer l’artiste ! ». « Par contre je leur dirais que ma voiture est quand même plus classe que la tienne ». La voiture de ton amie avait certes de la classe mais tu ne te voyais pas au volant d’une voiture pareille. Avec ta grande taille, tu étais toujours trop gêné par le manque de place. De plus, la couleur rouge était de loin celle que tu préférais ! Bleu ou gris encore ça pouvait passer… Avec la mauvaise lumière, la voiture de Ororo tombait du côté marron… Ne répondant rien, tu suivis ton amie. Elle te montra deux postes avec deux machines que vous pouviez utiliser. Vous vous glissiez sous les filets, tandis que tu tendais à ton ami deux battes de baseball. « Choisis ton arme ! ». Récupérant celle qui restait, tu t’écartes dans ton allée et déclenche le lanceur automatique avec le jeton. Tu t’échauffes rapidement les poignets, te concentrant surtout sur le fait de toucher la balle.
Cela te rappelles les parties de baseball que tu avais pu jouer quand Alex et toi étaient plus jeunes. Ton père avait toujours trouvé ça important que ses fils sachent viser, tirer avec une batte ou une raquette. Alex touchait la balle bien plus souvent que toi mais tu savais que si tu parvenais à le faire, les conséquences étaient souvent bonnes. Cela te rappelait quelque chose qu’il fallait que tu dises à Ororo : « Tiens d’ailleurs, Alex m’a déposé l’ancienne bécane de mon père l’autre jour pour que je la retape. J’ai hâte de voir ce qu’elle a dans le moteur ! ». Frappant une nouvelle balle, tu lui dis finalement. « Tu m’as pas encore charrié sur la rumeur qui a circulé à la Garde. Soit tu fais ta gentille pour éviter le sujet et je t’en suis très reconnaissant ; soit tu attendais justement le bon moment pour m’assomer avec ça et je te connais beaucoup trop ! Et ne fais pas comme si tu ne savais pas de quoi je parlais… »
DCs : Gamora/ Silke/Xander Harrison/Cameron E. Fox/ Peyton/ Alexia H. Wheeler
Pseudo : shacka
Dim 24 Juil - 13:49
friends before foes
Ça faisait longtemps qu’on n’avait plus fait de sortie ainsi, rien que tous les deux. Après le lycée, on avait eu chacun nos vies, on avait tracé nos chemins. Oh bien sûr, on avait gardé contacte bien sûr, puis on s’était retrouvé à la garde, j’avais aussi retrouvé Gamora et Soren, mais Scott, c’était toute une histoire. Alors quoi de plus normal d’avoir été heureuse de le retrouver avec moi à la garde rouge. C’était comme si j’avais retrouvé une partie de ma famille. Et c’est pour être rien que tout le deux que nous étions partis au batting center, passer un peu de temps entre nous. Il faut dire qu’on n’avait pas eu beaucoup d’occasions pour le moment, il était pris avec Emma, moi avec T’challa traversais la même période que moi. Moi, je râlais contre T’challa par moment, racontant mes déboires dans les préparatifs de mariage et nos petites disputes. Il n’y avait vraiment qu’avec t’challa que je me disputais ou du moins que je perdais mon calme, car d’habitude, je savais me contrôler. Mais avec T’challa… Il était le seul à savoir, me faire, sortir de mon calme habituel.
Enfin bref, ici, nous étions rien que tous les deux juste entre amis pour profiter d’un moment où on pourrait discuter comme avant. Alors, c’était pour ça que je lui avais proposé cette activité, partant sur une petite rivalité, il me proposait deux battes, je prenais celle qu’il tenait dans sa main gauche en disant « Je prends celle-là. » JE le laissais prendre place, à la première machine. Puis j’allais me mettre celle juste à côté de celle de Scott, ainsi, on pouvait toujours parler entre nous « Je peux comprendre. En plus, elle est chouette la moto de ton père. » Et la première balle partie, je donnais un coup dans la balle, alors qu’il commençait à me parler de l’incident avec Jean « Non, juste que j’attendais que tu en parles en premier. » Donc nous y voilà, j’allais enfin connaître la véritable version sur ce qui s’était passée entre les deux. Car toute sorte d’histoire courait dans les couloirs de la garde toute les plus saugrenus l’est une des autres.Mais une chose était ressortie, c’était que Jean avait été suspendu « Mais on m’a dit que tu avais réussi à faire en sorte que Jean soit mis à pied. Bravo.» Mais je ne savais nullement pourquoi il l’avait frappé, enfin, c’est ce qu’on disait. Mais j’attendant la confirmation de Scott, alors qu’une autre balle arrivait et que je frappais. Celle-là, je l’avais mal frappé, elle était partie vers le bas au lieu d’aller bien loin vers le haut. « J’ai juste une question, pourquoi l’avoir frappé ? » C’était la seule chose que je voulais véritablement savoir, pour les restes disons que ce qui était fait était fait. Alors, à quoi bon revenir là sur les faits.
Puis on ne pouvait pas dire que Jean était une mauvaise fille, bien au contraire. J’aimais beaucoup Jean, même si Raven, elle ne semblait pas la porter de son cœur. Mais ça aussi, c’est une tout autre histoire. Enfin bon, je voulais donc juste savoir ce qui avait amené ce coup qui avait fait en sorte qu’elle soit mise sur le côté. « Non parce que Jean est une fille sympa… Bon, c’est vrai que je m’entends bien avec tout le monde à la garde. Mais ça reste une fille très sympa. » Je frappais dans une nouvelle balle. « En tout cas, ça risque d’être encore tendu entre vous deux maintenant. »
Tes yeux étaient fixés sur les balles qui t’étaient lancées à intervalles régulier. Tu trouvais cela étonnant que malgré les nuées de pensées qui t’assaillaient, une simple fixation sur le projectile te permettait de les oublier. Et à chaque fois que le bois dur de la batte vibrait entre tes mains, t’assurant que l’impact avait été une réussite, tu avais l’impression que tes problèmes diminuaient et qu’ils seraient plus facile à gérer. Tu continuais d’en louper quelques-unes et à chaque fois ton grip sur le manche de la batte se durcissait. La jointure de tes doigts se blanchissait tandis que toute ton attention se reportait sur la future balle qui allait t’arriver. Te défoulant, tu tapais de toutes tes forces, sachant pertinemment que les filets autour de toi ralentiraient la trajectoire. Jetant un coup d’œil à Ororo, tu ne fus pas surpris de voir qu’elle s’en sortait très bien aussi. La plupart de ses balles étaient loin dans les filets devant vous et non derrière elle. Impressionnée par le compteur qui calculait ses vitesses de frappe, tu t’arrêtais une seconde, pour la regarder faire.
Tu connaissais Ororo et tu savais que cette soirée ne serait pas juste passée à jouer à un semi-baseball : ce n’était qu’un prétexte, qu’un endroit pour vous retrouver tous les deux, pour pouvoir vous détendre et vous défouler de votre stress quotidien et pour prendre le temps de parler des choses qui comptaient pour vous ces derniers temps. Tu voulais savoir comment allait Luke, comment se préparaient les perspectives du mariage, si elle avait déjà une date, un lieu… Tu avais rencontré Luke à plusieurs reprises et tu t’étais bien entendu. Il rendait ton amie heureuse et c’était tout ce qui comptait pour toi. Evoquant ton dernier projet en mécanique, tu te remémorais qu’avec un peu plus de temps libre sur les mains, peut-être que tu arriverais à finir de la réparer d’ici… Noël… dans deux ans. Mais à chaque fois que tu passais devant la moto, tu souriais intérieurement. Combien de temps avais-tu attendu avant de pouvoir enfin la récupérer ? Laissant cette pensée de côté quand tu manquas la balle une nouvelle fois, tu te concentrais pour atteindre la cible imaginaire avec la prochaine. Tu ne manquas pas, frappant la balle une nouvelle fois de toutes tes forces. La conversation glissa sur l’incident avec Jean. « Non, juste que j’attendais que tu en parles en premier. » « Et si je n’avais pas évoqué le sujet ? » tu lui demandais curieux, un sourire amusé sur les lèvres. Tu arrêtais cependant de sourire, quand Ororo te rappela la conséquence de tes actes, même si ils étaient loin d’être intentionnels : « Mais on m’a dit que tu avais réussi à faire en sorte que Jean soit mis à pied. Bravo. » Tu évitais de justesse la balle qui était destinée à ta batte. Tu n’avais pas armé celle-ci, oubliant un instant que le lancer était toujours sur « on ». A la place, tu laissais glisser ta main sur ta mâchoire, trahissant ton embarras. « Crois-moi, ce n’était pas voulu. Je suis même allé m’expliquer auprès de Logan pour qu’il lève la suspension. Mais rien… tu connais Logan… »
Ororo frappa une nouvelle balle. « J’ai juste une question, pourquoi l’avoir frappé ? » Tu fronçais les sourcils. « Tu ne crois quand même pas que c’était volontaire ? » Tu lui demandais d’un air surpris avant d’ajouter : « On a été mis tous les deux pour un des entraînements de Logan et tout allait bien et puis… je sais pas, moment d’inattention j’imagine. » Tu attendis quelques secondes, te remémorant l’a désastreuse matinée. Tu t’en voulais encore. Relançant la machine, tu frappais la balle qui vint avec davantage de colère et de remords. « Non parce que Jean est une fille sympa… Bon, c’est vrai que je m’entends bien avec tout le monde à la garde. Mais ça reste une fille très sympa. » Ecoutant les mots de ta meilleure amie, tu souris, persuadé, convaincu de chacun des mots qu’elle te rapportait. Tu n’osais pas trop rajouter quelque chose, de peur que tes paroles trahissent cette haute dose d’admiration que tu avais pour elle. D’admiration et… autre chose. Quelque chose qui te rendait triste en pensant à elle, qui te faisait peur même. Un sentiment de mélancolie et de chagrin… Relevant la tête brusquement au bruit de frappe supplémentaire que tu entendais, tu fus surpris de voir que la tristesse avait commencé à s’évaporer. « En tout cas, ça risque d’être encore tendu entre vous deux maintenant. » « Pourquoi encore ? Elle t’a dit quelque chose ? En tout cas, j’essayerais d’aller lui parler et m’excuser une fois de plus. » Bon sang, qu’est-ce que tu pouvais être dangereux parfois ! Il te manquait de l’entraînement, tu ne pouvais pas laisser passer ça Tu décidais qu’il était temps de changer de sujet, voulant en savoir plus sur ton amie. « Comment va Luke ? Toujours aussi occupé ? Il ne voyage pas trop ces temps-ci ? » Le lanceur de balles émit un petit bruit, t’indiquant il fallait le recharger de balles et tu t’activais à la tâche. « Tu as donné plus de pensées à votre mariage à venir ? »
DCs : Gamora/ Silke/Xander Harrison/Cameron E. Fox/ Peyton/ Alexia H. Wheeler
Pseudo : shacka
Lun 10 Oct - 15:12
friends before foes
Tout était dans la souplesse et non dans la force, il fallait un bon placement des épaules, un bon timing et hop le tour était joué. Il fallait dire que j’avais l’habitude de frapper, plus jeunes mon père aimait m’emmener dans ce lieu juste lui et moi. On y restait toute la journée, lui rigolant quand je m’énervais alors que je ratais une balle. C’était lui qui m’avait tout appris. Puis j’avais trouvé adolescente un moyen de m’extérioriser quand j’étais énervée, cela avait été un moyen de me calmer. Mais aujourd’hui, c’était une journée réservée à Scott et moi, qu’on puisse passer un peu de temps ensemble, car on avait eu peu de temps rien que tous les deux. « Et si je n’avais pas évoqué le sujet ? » Alors, je frappais une dernière fois dans une balle, puis je me retournais vers Scott avec un sourire. « Alors, j’aurai attendu… Où je t’aurais fait une réflexion. » Je finissais en tout en reprenant mes frappes tout en écoutant Scott. Et bien sûr que je savais que ce n’était pas volontaire, je le connaissais assez pour savoir qu’il n’aurait pas fait ça volontairement. « Tu ne crois quand même pas que c’était volontaire ? » Je soupirais, car il savait que j’aimais taquiner, quitte à dire des choses stupides « Mais, non, je ne crois pas que tu l’aies fait exprès. »
Puis voilà qu’on arrivait à Luke. Après tout, c’était du donnant donnant, on avait parlé de cette petite histoire avec Jean, maintenant, c’était moi qui devais passer à la casserole, si on pouvait dire ça ainsi. « Comment va Luke ? Toujours aussi occupé ? Il ne voyage pas trop ces temps-ci ? » Comment allait Luke, il allait bien, un peu en colère contre moi, mais sinon il allait bien. Alors je lui répondais d’un air un peu absent. « Il va bien, il a toujours autant de travail donc parfois, il rentre tard. Mais, il va bien. » Avoir du boulot ça oui, il en avait, après tout, il était le PDG d’une société alors oui, il avait pas mal de boulot. Mais il y avait une chose qui s’était surtout passée, une chose assez importante pour mon couple qui pourrait tout changer. Je lui avais enfin dit que j’appartenais à la garde et que j’y travaillais depuis 3ans. Encore une fois, je soupirais, et je laissais passer plusieurs balles. C’est d’ailleurs d’une voix résigner que j’avouais à Scott que je m’étais enfin confessé auprès de Luke « Je lui ai dit, hier. ». Je regardais le sol pendant que les balles continuaient à heurter le fond de la cage « Que je faisais partie de la garde. » Je reprenais la position, frappai dans une balle tout en disant « Donc pour le moment, ce n’est pas vraiment la joie entre nous.»
Puis j’arrêtais de taper les balles à nouveau, me tournant vers Scott avec un petit sourire. Puis je sortis de la cage pour m’asseoir sur un banc qui se trouvait juste en face. « Tu aurais dû voir son regard… Mais je devais lui dire. Il devait savoir avant qu’on se marie non ? J’ai bien fait de lui dire, hein ? » Oui, j’avais eu raison. Il était même grand temps qu’il sache toute la vérité sur mes activités, après tout, nous allions nous marier. « Après tout, on va se marier. Alors, je devais lui dire. Même, si maintenant, il est en colère que je lui ai caché ça pendant 3 ans. » Et comme pour me sentir un peu mieux, je commençais à délirer sur le fait que les personnes n’aimaient pas la garde. Alors que cela était plus que légitime de lui avoir caché tout ceci pendant tant d’années. Après tout, on entendait un tas de choses sur la garde, alors j’aurais voulu qu’on comprenne que j’avais eu peur qu’il me laisse tomber, si je lui disais la vérité, qu’il n’accepte pas ce que je faisais.« Puis quoi les gens croient quoi ? Ils n’aiment pas la garde rouge, alors qu’on comprenne que ce n’est pas facile de dire qu’on en fait partie de la garde. » Après tout, quand je l’avais dit à Remy, il m’avait rejetée, il m’avait fait comprendre que mon choix ne lui plaisait nullement et qu’il ne voulait plus me voir si je persistais dans celui-ci. Ce qui se passa justement jusqu'à ce fameux soir où je l’ai vu dans une cellule. Alors oui, j’avais eu peur que Luke me tourne le dos qu’il ne veuille plus me voir, car Luke était l’homme que j’aimais le plus. Celui dont je n’avais jamais compris comment il avait pu m’avoir aussi rapidement, qui m’avait attirée dès le premier regard et qui avait un don incroyable pour me faire perdre mon calme quand il le voulait. « Regarde comment Remy a réagi quand je lui ai dit que j’allais dans l’armée ! Il m’en a voulu, et encore maintenant, il m’en veut. Alors j’avais le droit d’avoir peur de lui dire ce que je faisais non ? » Je regardais Scott cherchant un peu de son approbation pour me convaincre que ma peur avait été tout à fait justifiée.
Tu lançais un regard à ta meilleure amie, rassuré de voir qu’elle te croyait. Si quelques gardes avaient encore des doutes, au moins tu savais que tu pouvais compter sur ceux qui t’étaient proches. Détournant l’attention vers une histoire qui la concernait plus, tu ne t’attendais clairement pas au changement de ton et de regard qui venait de saisir le visage de ta meilleure amie. Tu fronces les sourcils, pauses ta batte sur le sol et te tournes vers elle. « Il va bien, il a toujours autant de travail donc parfois, il rentre tard. Mais, il va bien. » Tu secoues la tête. Elle ne te la fait pas. Tu connais ce regard, tu l’as déjà rencontré. Il n’était pas question qu’elle se défile comme cela. Pas quand la nouvelle semblait l’affecter autant. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Tu t’assois sur le banc le plus proche de son espace de tir et attend ta réponse, quitte à insister un peu. « Ororo… » « Je lui ai dit, hier… ». Le goulot de ta bouteille d’eau frôla tes lèvres mais sous le poids de la nouvelle, tu l’écartais de ta bouche, oubliant brutalement ta soif. « …que je faisais partie de la garde. » Ororo laisse quelques balles passer et tu sens sur ses épaules, dans sa voix que la réaction de Luke n’a pas été tout à fait idéale. Ton cœur se serre de voir ta meilleure amie ainsi, blessée par son choix, par celui qu’elle avait fait : d’intégrer la Garde et de révéler un lourd secret.
La machine décoche une nouvelle balle. Le craquement lourd du métal de la batte contre le projectile te fait relever la tête. Ororo a de la frustration à laisser sortir et elle ne manque pas de le montrer. Pas étonnant qu’elle ait choisi ce lieu pour cette petite sortie. « Donc pour le moment, ce n’est pas vraiment la joie entre nous.» « Je suis désolé, Ro’ », tu dis en attendant de trouver des mots de soutien plus percutant pout aider ton amie. Tu savais ce qu’elle pouvait ressentir, tu en avais fait les frais il y avait quelques semaines quand tu avais toi-même tout déballer à la figure de Remy. Tu espérais que la situation entre Ro’ et son fiancé serait plus positive que le froid et le silence grave entre ton meilleur ami et toi, que les choses avanceraient plus rapidement également. La jeune femme vint s’assoir à côté de toi. « Comment est-ce qu’il a pris la chose ? » « Tu aurais dû voir son regard… Mais je devais lui dire. Il devait savoir avant qu’on se marie non ? J’ai bien fait de lui dire, hein ? » Tu acquiesces. « Il avait le droit de savoir, en effet. Tu as fait la bonne chose, ce n’est pas facile mais c’était nécessaire. » « Après tout, on va se marier. Alors, je devais lui dire. Même, si maintenant, il est en colère que je lui ai caché ça pendant 3 ans. » En effet, il y avait de quoi ne pas tout à fait sauter de joie. « Tu ne peux pas lui en vouloir pour cela… Je pense que dans le cas contraire, toi ou moi réagiraient de la même manière… » Tu soupires un peu, regarde tes mains, joue avec le bouchon de la bouteille que tu as toujours entre les doigts avant de relever la tête et de simplement lui dire. « Il va lui falloir peut-être un peu de temps maintenant. ». Jetant un regard à ta voisine, tu ne croisas pas ses yeux, fixés au sol, ruminant quelque chose qui n’allait pas tarder à sortir.
« Puis quoi ? Les gens croient quoi ? Ils n’aiment pas la garde rouge, alors qu’on comprenne que ce n’est pas facile de dire qu’on en fait partie, de la garde. » Tu laissas faire Ororo, elle avait besoin de s’exprimer, de laisser échapper ce qu’elle avait sur la conscience. Tu n’allais pas être celui qui la jugerait ou la contredirais. Tu avais été et étais toujours dans cette même situation. Tous les gardes ─ peut-être pas tous mais une belle majorité ─ devaient sans doute avoir eu aussi ces questions sans réponses, ces confrontations avec leur proches. Il s’agissait là du dur côté d’être de la Garde. En y réfléchissant, ce n’était pas des durs côtés qui manquaient à ce job ; ce qui était clair, c’était que la cause défendue en valait la peine. « Regarde comment Remy a réagi quand je lui ai dit que j’allais dans l’armée ! Il m’en a voulu, et encore maintenant, il m’en veut. » A ces paroles, une tension se créée dans le haut de ton dos comme si le poids de l’erreur et des années de mensonges que tu avais maintenu venait de te retomber dessus. Remy… Comment allait-il ? Combien de temps s’était écoulé depuis… ? Gosh… et même si tu ne le dirais à personne, il te manquait cet idiot. « Alors j’avais le droit d’avoir peur de lui dire ce que je faisais non ? » Finalement, le regard de ta meilleure amie te transperce. Doute-t-elle vraiment de ce qu’elle avait fait ? Regrettait-elle son aveu ? Elle pouvait bien être soldat de la Garde ou n’importe qui d’autre, il était parfaitement normal d’avoir peur de perdre la personne à qui on tenait pour une telle raison. Parfois le mensonge n’était pas vraiment ce qu’il était… Parfois il était juste un bouclier protégeant l’être aimé d’une vérité qui pourrait tout compromettre. Et ça, tu pouvais le comprendre. « N’importe qui aurait eu peur, Ro’. Mais écoute moi : en lui avouant, tu as fait preuve de beaucoup d’honnêteté et de courage. Si il ne le voit pas pour l’instant, Luke le comprendra éventuellement, ne t’en fais pas. » Tu encercles les épaules de ton amie d’un geste affectueux, tentant de la conforter dans ce moment de fragilité. « Luke est chanceux d’avoir quelqu’un comme toi. » Ramenant tes coudes sur tes genoux, tu la regardes avant de la pousser amicalement d’un petit coup d’épaule. « Tu vas rire… » tu la préviens d’une voix fausse. « Remy n’a pas tant changé que ça… toujours fidèle à lui-même notre Mister détective… ». Tu souris mais quelque chose ne va pas sur ton visage. Un mélange de chagrin, d’un poil d’ironie… tout cela mélangé à un sourire que tu ne veux pas perdre. « Il ne l’a pas nécessairement bien pris non plus quand je lui ai dit… »
DCs : Gamora/ Silke/Xander Harrison/Cameron E. Fox/ Peyton/ Alexia H. Wheeler
Pseudo : shacka
Dim 4 Déc - 17:45
friends before foes
Ainsi donc il avait tout avoué à Remy. Cela avait dû être une sacrée conversation, avec Scott qui essayait d’expliquer à Remy, et Remy lui, disant que cela était impardonnable, lui demandant comment il avait pu lui cacher ceci et surtout s’il n’avait pas honte de ce qu’il faisait. En réalité, leur conversation devait ressembler à celle que Luke et moi avions eu. Je regardais Scott, avec un léger sourire « Je sais. » Et je lui confiais que j’avais vu Remy enfermer dans une prison de la Garde. Je me rappelais de ce jour, il avait faire resurgir certain souvenir, et j’avais eu la bêtise de penser qu’il se serait calmé sur ce qui s’était passé entre nous. Mais en réalité, il ne s’était pas calmé, il ne m’avait toujours pas pardonné de m’être engagé dans l’armée et que maintenant, je fasse partie de la garde. « Je l’ai vu à la garde. Crois-le ou non, il a été arrêté, car il a défendu quelqu’un alors que des membres de la garde arrêtent un gamin lors d’une rafle. » Pourtant, la discussion avait démarré tranquillement. C’est vrai la conversation avait démarré tranquillement avec quelque banalité « Et j’ai eu la bonne idée d’aller le voir… Il m’en veut toujours. » Puis après avoir échangé quelques phrases les choses avaient un peu déraper. Il s’était énervé contre moi et moi, j’avais gardé mon calme comme je savais si bien le faire. « Il n’a jamais aimé la garde, ni même l’armée. Souviens-toi comment il a réagi quand je me suis engagée… On s’est disputé comme des chiffonniers…Ce qui ne changeait pas trop d’habitude. Et on a fini par rompre. »
Ainsi donc nous avions tout les deux avoué à des personnes qui nous étaient chères que nous faisions partie de la garde et aucun d’eux n’avait apprécié la nouvelle. Scott lui risquait de perdre son meilleur ami, celui avec qui il avait passé toutes ses années de lycée. Alors j’essayais tant bien que mal de rassurer mon meilleur ami de le convaincre que Remy s’y habituerait et qu’il allait revenir vers lui « Il te reparlera Scott. Vous vous connaissez depuis… En fait, je ne sais plus. Mais c’est ton meilleur ami. Laisse-lui du temps. » Mais comme être convaincant alors que de votre côté, vous étiez exactement dans la même situation. J’avais avoué à Luke ce que je faisais dans la vie, un métier qu’il détestait… qu’il le dégoûtait. Nous, nous étions disputés sur ce sujet, et j’avais pu voir toute cette colère dans ses yeux. Et pour finir, j’avais fait mon sac et j’étais partie de l’appartement « Scott… ». Alors je devais avouer que mes perspectives d’avenir avec cet homme n’étaient plus certaines, le mariage allait être sans doute repoussé ou encore annuler s’il n’arrivait pas à se faire à l’idée de mon activité. Je rebaissais la tête, essayant de ne pas pleurer, retenant mes larmes qui voulait se manifester rien qu’à cette idée.À dire vrai, je ne voulais pas vraiment y croire que cela puisse être possible, que lui et moi, nous ne puissions pas nous marier à cause de la garde. Mais même si je voulais rester dans ce petit ou monde ou lui et moi allions nous marier, il fallait que je dise que ceci pouvait bien être réel. « Il n’y aura pas de mariage… Du moins pour l’instant. » En y regardant bien notres situation à Luke et moi n’était vraiment pas des meilleurs. Comment pourrait-il me faire confiance maintenant qu’il avait appris que je lui avais menti pendant tout ce temps « Et je ne suis pas sûre que Luke accepte un jour que je sois de la garde… »
Décidément pour une sortie qui se voulait amusante, elle l’était beaucoup moins maintenant. Il fallait vite remédier à tout ça, après tout, il n’était nullement question de s’apitoyer sur son sort. Je ne l’avais jamais fait, j’avais toujours gardé le contrôle de moi-même, essayant de toujours garder mon sang-froid et encore une fois, il fallait que j’y arrive. Je devais garder mon sang-froid et attendre. Je chassais donc les larmes qui avaient pour finir couler sur mes joues, je m’étais redressée, et j’essayais de sourire à Scott « Bon allé, arrêtons de déprimer. On n’est pas là pour ça, pas vrai ? On est là pour passer du bon temps tous les deux »
Le moral un peu dans les baskets, tu soupirais. Pourquoi est-ce que Rémy ne pouvait pas comprendre ? Pourquoi n’avait-il pas pu tolérer le fait que vous apparteniez tous les deux à la Garde ? N’avait-il pas plus confiance en toi ? Il vous connaissez tous les deux, il savait les valeurs que vous incarniez et celles qui étaient plus importantes que n’importe quel ordre donné. La tête dans tes mains, appuyé sur tes genoux, le dos courbé, tu tournes ta tête vers Ro’, lançant malgré ces pensées un sourire en coin. Elle t’offrit quelques explications que tu écoutais attentivement, te rappelant ce temps où en effet, les deux s’étaient fréquentés puis disputés. Tu te sentis fier en imaginant Rémy prendre la défense du jeune homme. Tu le reconnaissais bien là. La veuve et l’orphelin… C’était son type d’enquête et son type de petites victoires.
Finalement, Ro tenta de te rassurer en prononçant des mots de confort et d’encouragement. Du temps… C’était en effet ce dont il avait besoin. De l’espace, de l’air, des jours pour réfléchir… Et éventuellement, tu retrouverais un jour ton compère. Tu avais toi cette chance là, cette hypothèse qui t’était permise. Mais au regard que Ro affichait quelque chose d’autre la tracassait. Quelque chose qui pesait sur ses épaules, qui avait assombri son regard… Elle prononça ton nom d’un ton sérieux et grave. Elle avait toute ton intention. Lisant l’expression sur son visage, tu compris que la nouvelle n’était pas bonne. Elle était d’ailleurs pire que ça… « Il n’y aura pas de mariage… Du moins pour l’instant. » L’annonce est claire, la raison a été évoquée précédemment. Tu reçois l’information avec beaucoup de peine, connaissant le couple que ton amie et Luke formait. Beaucoup auraient à leur envier et cette décision te remplissait de tristesse. Tu savais à quel point elle avait attendu ce moment, elle tenait à ce que cette alliance soit officielle. « Je suis désolé Ro’. Je ne pensais pas qu’il irait si loin… » Mais elle continua. « Je ne suis pas sûre que Luke accepte un jour que je sois de la garde… ». A cette pensée qu’elle a tu secoues la tête, pas convaincu que ce qu’elle venait de dire soit vrai. « Je pense que tu te trompes sur ce point. Il va y réfléchir dans son coin et il reviendra vers toi. » Tu te notais mentalement d’aller le retrouver un de ces jours pour lui parler. T’expliquer et peut-être essayer de lui faire voir ce qui manquait à lui faire comprendre. Tu ne pouvais pas laisser ton amie dans une telle peine et dans une telle situation. Pas parce que la Garde s’immisçait dans sa vie privée. Tu avais vu ce qu’elle avait fait à Emma et toi (en partie) et il était hors de question qu’elle ne détruise d’autres relations. Pas celle de ta meilleure amie, pas elle. Elle ne méritait pas ça. Il y avait Ororo à la Garde et il y avait Ro. La vraie, celle que tu avais la chance de voir, celle que Luke connaissait également. Il ne fallait pas les mélanger, pas croire qu’elles étaient pareilles. La Garde était un métier, un boulot. Il ne reflétait parfois rien de ce à quoi on croyait. Et Ororo valait tellement mieux que la seule image qu’elle faisait voir à la Garde.
Tu gardais cette idée d’aller retrouver Luke pour toi. Elle n’avait pas besoin de savoir, ce n’était qu’un geste naturel entre amis. Tu savais qu’elle ferait la même chose pour toi si nécessaire. Tu ouvris juste la bouche pour annoncer avec détermination. « Il changera d’avis, tu verras… » Quelques larmes avaient roulé sur ses joues… L’attrapant par l’épaule tu répétas ce que tu venais de dire, d’un petit souffle puis, te redressant d’un geste motivant, tu la bousculais un peu, cherchant à lui tirer un sourire et à la sortir de son nuage gris. C’est Ro elle-même qui prit l’initiative : « Bon allez, arrêtons de déprimer. On n’est pas là pour ça, pas vrai ? On est là pour passer du bon temps tous les deux » Te levant, tu te plaçais devant elle, lui tendant la main droite pour la relever et la main gauche munie d’une batte. « Tu m’ôtes les mots de la bouche ! » L’amenant à se positionner sur la zone de tir, tu lui dis : « Frappe cette balle de toutes tes forces. Mets-y tout ce qui ne va pas… Ça te fera du bien de te lâcher un peu… » Si elle pouvait visualiser ses problèmes et les libérer grâce à ses frappes, elle aurait gagné quelque chose ce soir.
Vous passèrent la demi-heure qui suivit à tirer de toutes vos forces dans les balles qui se présentaient à vous. Certaines atteignaient les records de vitesse vu par le centre et vous ne pouviez que trop vous en esclaffer. Les bras douloureux et le souffle plus court, vous sortirent des cages quand vos mains ne pouvaient plus se reformer correctement sur le manche de vos battes de baseball. « Tu as le temps pour un snack ? un soda ? C’est moi qui invite ! » tu proposais en désignant le côté aménagé de l’infrastructure. Il y avait là un café encore ouvert et des tables libres en multitude. Cet effort t’avait donné chaud et une boisson fraîche n’était pas de refus. Puis fronçant les sourcils, tu te rendis soudain compte de quelque chose. Si Ro et Luke s’étaient aussi fortement disputés il y avait de fortes chances qu’elle soit partie de chez lui. Elle avait peut-être pu trouver refuge à la Garde mais il était hors de question qu’elle y séjourne davantage. Pas quand tu savais qu’elle avait besoin de soutien, de présences amicales. « Ro, est-ce que tu as besoin d’un endroit où dormir ? Tu sais que tu es toujours la bienvenue à la maison, hein ! »
DCs : Gamora/ Silke/Xander Harrison/Cameron E. Fox/ Peyton/ Alexia H. Wheeler
Pseudo : shacka
Mar 31 Jan - 14:00
friends before foes
Scott, avait toujours été présent, d’autant que je m’en souvienne. Il avait toujours été là que ça soit dans la peine ou joie. Il m’avait toujours apporté son soutien, dans tout ce que j’avais entrepris, il ne m’avait nullement rejeté quand j’avais pris cette décision d’aller à l’armée, de faire mes classes et puis de rejoindre la garde. Après tout lui aussi y était, c’était même une chose qui m’avait rassuré quand on m’avait proposé de les rejoindre.
Et encore une fois, il était là, essayant de me réconforter, essayant de me rassurer en me disant que Luke changerait d’avis. Mais j’en doutais, je ne voyais pas comment Luke pourrait accepter une telle chose, une telle trahison. Car oui, cela était bien une trahison même si je ne l’avais pas voulu. J’aurai dû lui dire plutôt, affronter cette peur qu’il me quitte pour de bon. J’aurais dû avoir confiance en notre couple. Cette situation n’est nullement la faut de Luke, même si je lui en veux de me faire ressentir tous ces sentiments, cette tristesse, cette peine, d’avoir cette impression que le monde s’écroulait à chacun de mes pas. Je lui en voulais d’avoir cette impression que mon cœur était parcouru de millier de petites aiguilles s’enfonçant de plus en plus jour après jour. Cela était une douleur insupportable et pourtant aux yeux de tous, je faisais en sorte qu’on ne voit pas cette douleur, je faisais en sorte qu’on ne pouvait que se douter.
Il y avait bien sur Scott qui lui-même si je ne lui disais rien, savait que cette situation me dévastait bien plus qu’on ne pouvait le croire, ainsi que Raven. Elle avait eu d’ailleurs une démonstration hier, sur le pas de sa porte, alors que j’étais incapable de lui dire prise par les sanglots que je n’avais su contrôler. Puis j’avais eu un regain d’énergie, voulant me sortir de cette déprime qui me rongeait et Scott encore une fois était là prêt à m’aider dans cette tâche, me tendant la main et m’offrant de frapper encore dans quelques balles. Ce que je ne refusais pas nullement.
Alors, je l’avais suivi frappant dans les projectiles aussi forts que je le pouvais. Puis après quoi, nous sortions et il m’invitait à manger, un bon fast food, je lui répondais avec un sourire. « Avec toi, toujours. Puis si c’est toi qui invites, ça ne se refuse pas. » Puis il fronça les sourcils, je savais ce qui soudain le tracassait, mais je le laissais venir. Et à ses mots, je souriais. Je le reconnaissais bien là et comme pou le rassurer, je posais ma main sur son bras de manière amicale et je lui avouais qu’après toute cette dispute j’avais trouvé refuge chez Raven « Après être partie de l’appartement. Je suis allé chez Raven. Je n’aurais pas supporté d’être seul, à ressasser ce qui avait été dit entre nous. Et c’est un des premiers endroits auquel j’ai pensé. » Je lui offrais un sourire qui se voulait réconfortant, pour qu’il ne se tracasse pas davantage. « Donc ne t’inquiète pas, j’ai trouvé un point de chute. Mais c’est gentil merci. Et t’inquiète, je sais que je suis toujours la bienvenue chez toi. »
Mais je n’étais nullement contre une bonne soirée ciné comme on avait l’habitude de faire comme quand nous étions plus jeunes. « Mais je ne dis pas non à une bonne soirée cinéma, avec de bons vieux films et du pop corn. » Puis je commandais un bon coca et une bonne glace, après tout, j’aimais la glace, surtout celle à la framboise. Et le coca disons que dans tous les sodas c’était ce que je préférais aussi
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