✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Asami Ishiyama
Humain
More about you :
Codename : Asami, only.
Pouvoirs : Simple humaine, Asami possède tout de même quelques atouts :
- Maîtrise redoutable du self-defense,
- Conductrice émérite de tous types de locomation,
- Créatrice de génie, ce qui lui a permis, entre autres, de se munir d'une arme inventée de toutes pièces, un gant robotique qui envoie des décharges électriques d'une quantité de volts intensifiée selon son utilisation.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 102
DCs : Toute une tribu.
Pseudo : Renescence.
Sam 2 Mai - 13:36
I DIDN'T SEE THAT COMING ☆ ★ ☆
⇜ code by bat'phanie ⇝
Invité
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Mar 7 Juil - 10:17
I DIDN'T SEE THAT COMING
Une porte ouverte? Quelle drôle d'idée. Non pas que je suis contre. Non. Enfin, je crois mais c'est un peu bizarre tout de même. Je veux dire. Depuis quand la Garde Rouge fait des portes ouvertes? Alors, qu'on se le dise. Je ne suis pas genre à juger. Je ne suis pas genre à rouspéter. Je ne suis pas genre tout court à... à... à être quoi déjà? Voilà que je ne sais plus. Voilà que je dois être un peu stressé. Perdu. D'ailleurs, es-ce que j'ai pris mon café ce matin? Non? Si? Et le café? euh, le chat, il a bien eu à manger? Bref. Pour ce coup là, je suis un peu sceptique quand même. Je ne sais pas comment l'expliquer. Il vaut mieux pas finalement que je tente de le faire sinon ça va encore partir de tout côté. Un sourire traverse mes lèvres et je me frotte les mains, je souffle un bon coup, je me prend les pieds dans mon bureau et bon sang que ça fais mal. Je grimace d'emblée. Elle commence fort cette journée. En tout cas, voilà que je me retrouve dans mon bureau. A attendre des patients pour montrer - je cite - le professionnalisme d'un psychologue au sein de l'organisation.
Psychologue. Parlons-en. Soupir. Parfois j'en viens à remettre en cause ce métier. Je veux dire. J'aime aider les gens. Vraiment. J'aime leur parler, essayer de comprendre leur maux, leur peur, leur peine. Enfin, tout ce qu'on attend d'un psychologue il me semble mais je ne sais pas. Il y a quelque chose en ce moment qui me rend hésitant sur mon choix de métier. Et bon sang, ma mère avait peut-être raison au final. Je ne suis pas fais pour ça. Je ne sais pas trop finalement. Non. Je ne sais décidément pas ce que je dois faire et ce que je dois penser. De tout ce qui a pu se passer. De tout ce qui se passe ici finalement. Trop de chose ne va pas. Et je ne parle pas spécialement de la fatigue accumulée. De cette pseudo porte ouverte qui me laisse pantois. Ni du linge que j'ai oublier de sécher. Le linge. Merde. Je l'avais complètement oublié. Et cette simple pensée suffit à me détourner complètement de ce que je voulais dire de base. Je suis fatigué. ça doit être ça. Allez Russel, on respire un bon coup et on fais une bonne impression même si franchement - on va pas se mentir - je ne suis pas spécialement ravi d'être là pour une fois. Non, je ne sais pas. C'est pas la forme et les pensées fusent dans ma tête déjà bien embrouillée. - Bonjour. Asseyez-vous, je vous prie. Café? Thé?
Est-ce que j'en ai déjà? Du café? Maladroitement, je regarde de tout côté. Je ne peux m'empêcher de lâcher un ricanement ô combien nerveux et oh. Dit donc, mon nouveau patient n'a pas l'air de vouloir rigoler. Soupir. C'est peut-être ça qui me lasse à force. De vouloir tout faire bien et de ne jamais parvenir à soigner mes patients. Est-ce que je suis déprimé? Un peu. Non. Non, non. Ah non. Je dois me reprendre. Ma question reste cependant sans réponse et je ne peux m'empêcher de soupirer. Est-ce que j'ai pris moi-même mon café? Je me suis pas déjà poser la question? Non, cerveau. Tu restes concentré. Mon regard se pose sur mon patient et ce dernier semble nerveux au point de taper du pied. Ca commence bien. Il est où son dossier? Sur mon bureau? Je devrais peut-être un jour commencer à ranger. Trop de dossiers s'accumulent et me voilà à farfouiller dans mes papiers pour le trouver. Ca y est ! Je l'ai ! Ah non, ce n'est pas celui là. Et mon patient qui s'impatiente et commence à soupirer. Vivement cette fin de journée. Soudain, un éclat de joie m'illumine et je redresse fièrement le dossier qui était caché parmi tant d'autres dans cette pile que oui, je dois impérativement ranger. - Nous allons pouvoir commencer !
Ou pas. Une fois de plus, mon patient reste de marbre et se contente de me fixer. Il n'a vraiment pas l'air très en forme lui aussi. Je le sens tendu et je ne saurai l'expliquer mais j'ai la désagréable impression qu'une atmosphère pesante règne dans mon bureau. C'est peut-être moi. Bon, bon, bon. Tient, il y a du monde derrière la porte. J'entend une voix. Pas comme Jeanne D'arc mais une voix quand même. Ca doit être la énième visite qui a commencer. Bon, on va éviter de penser. On va éviter de se laisser distraire et je prend une grande inspiration pour me donner toute la chance - ou non - de me concentrer. Surtout que mon patient commence à bouger, à gigoter sur sa chaise et à marmonner, ce qui me fait plisser des yeux tellement j'ai du mal à l'entendre. Non, que je ne l'entend pas tout court en fait. - Vous disiez quelque chose?
"Bande d’hypocrite. Sales chiens du gouvernement. Vous allez payer. Vous allez tous payer."
Euh. Ok. Hum. J'ai bien entendu? Non parce que là je ne sais plus quoi dire. Est-ce que j'ai bien entendu? Non parce que ça m'avait pas l'air pas très sympathique. Un peu surpris. Beaucoup je dois dire. Je reste immobile quelques instants. Je le regarde se tendre d'autant plus. Son regard m'assassine presque et je retiens mon souffle, pour rester professionnel et posé malgré la menace proclamée.
- Pourquoi dîtes-vous cela? Est-ce que vous avez vécu un traumatisme récent? Une chose que vous voudriez parler. Parlez sans peur. Tout ce qui se dira ici, restera ici. Vous pouvez compter sur ma discrétion.
"T'as bien compris connard. Vous allez tous crever. J'ai attendu ce moment depuis tellement longtemps. Je ne peux plus faire machine arrière."
Quand je dis que cette journée, n'étais pas une bonne journée. Mon cœur bat plus rapidement contre ma poitrine. Mon sourire disparaît de mes lèvres crispées et je dois dire que le temps semble soudain se mettre au ralenti alors qu'il suffit d'une seconde pour que tout se trouve chambouler. Pour dire la vérité, je n'ai rien vu venir. Ni ce geste rapide et mesuré. Ni cette arme qui se trouve maintenant dressée sous le coin de mon nez. Une arme. Bon sang. Mes yeux s'écarquillent. D'emblée, je recule, je lâche le dossier mais il est trop tard pour dire quoi que ce soit qu'un coup est partit. Puis un deuxième. BON SANG. Mon premier réflexe est de me baisser. Apparemment c'est un très bon réflexe car je ne ressens aucune douleur qui pourrait m'indiquer que j'ai été touché. J'ai du mal à réaliser. J'ai du mal à comprendre que oui - mon dit patient - est littéralement en train d'attaquer. Je le sens se lever. Je l'entend marcher et je cris pour que quelqu'un m'entende, car là, nous avons vraiment un très gros problème à régler. - SECURITE !
Ⓒslythbitch.
I didn't see that coming | ft. Russel
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦