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Hot like fire • ft. Anna Marie Darkhölme
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 5 Sep - 10:15
Hot like fire
Anna & Remy



Le retour à la maison s’était déroulé sans les heurts auxquels Remy s’était préparé. Les LeBeau avaient consenti à le laisser se débrouiller, non bien sûr sans avoir tenté une douzaine de fois de le convaincre de s’installer chez eux quelques temps. Remy n’aurait jamais pu accepter. Il adorait sa nièce, mais vivre en permanence avec un enfant, très peu pour lui. Et puis, Henri et Mercy avaient une vie bien à eux, rangée, posée, terriblement calme. Comment ramener une fille à la maison, dans leur nid douillet de petit couple bien établi ? Avec ce qui se passait entre Jean et lui, Remy n’avait pas la moindre envie de se retrouver enveloppé de ouate et chéri comme un enfant attardé. Un peu de solitude, l’appartement de sa voisine de l’autre côté du palier, voilà qui lui convenait très bien.
Il avait regagné son appartement avec l’aide de Jean lorsque les médecins avaient accepté de le libérer. La jambe plâtrée jusqu’à la cuisse, il évoluait avec un fauteuil roulant, et des béquilles quand il avait besoin d’un peu plus de praticité. Ce n’était pas particulièrement excitant, mais une chose était sûre : les filles adoraient prendre soin d’un handicapé – tout au moins temporaire. En réalité, et contrairement à ce qu’il avait craint, il n’avait même pas l’occasion de s’ennuyer. Quelques appels reçus sur son téléphone portable professionnel l’avaient un peu rassuré. On lui avait certes proposé deux missions exigeant des filatures, mais aussi deux autres qui pouvaient tout à fait se régler par des coups de fil et des recherches sur le net. Remy s’y était déjà attelé. La simple sensation de pouvoir faire quelque chose l’avait un peu tiré de sa morosité.
Il n’avait pas encore repris contact avec Scott – celui-ci, d’ailleurs, n’avait pas donné signe de vie depuis sa fracassante révélation. Tant mieux. Remy n’éprouvait pas la moindre envie de lui parler pour l’instant. Ou en fait, si, au contraire, il rêvait de lui dire deux ou trois mots bien sentis, que la stupeur l’avait empêché de prononcer la dernière fois, tels que « sale con » ou « enfoiré ». Mais au lieu de tout cela, en hésitant à adresser un message à sa « Biscotte » – rangée à B –, son regard s’était posé sur le dernier nom enregistré en A.
Anna.
Avec tout ce qui s’était passé ces derniers temps, Remy n’avait même pas repris contact avec la jeune femme. Soudain, à revoir ce nom écrit en quatre petites lettres toutes simples sur son écran, il ressentait la furieuse envie d’envoyer valser son ordinateur, son fauteuil roulant, Scott Summers et tout le reste. Le changement, voilà exactement ce dont il avait besoin. De se changer les idées. De percer un mystère bien plus fascinant que tout le reste, un mystère dont personne dans son entourage n’avait encore eu vent.

« Bonjour. C’est Remy LeBeau. »

Une curieuse sensation l’avait pris au creux de l’estomac en entendant la voix d’Anna. Elle n’avait pas eu l’air ennuyé de son appel – sans trop savoir pourquoi, Remy avait craint de l’importuner. Il s’était passé un moment depuis cette séance de self-défense. Le détective en gardait le souvenir d’un corps à corps plutôt sensuel, même si, en réalité, il avait fini plus souvent par terre que contre la redoutable Anna.
Est-ce que ça lui plairait, de boire un verre en ville avec lui ? Oui. Volontiers. Ce soir ? Ça tombait plutôt bien : elle n’avait rien de prévu. Alors vingt heures, au Jarvis ? Noté. Remy avait raccroché, un sourire de collégien étalé sur les lèvres.
Bien sûr, après cela, était venue la déconvenue : le plâtre était certes un appât à filles, mais il était impossible de s’habiller avec ça. Exit les pantalons près du corps, ceux qui lui faisaient des fesses de rêve ou l’impression qu’il était immense ; il rentrait seulement dans des survêtements, et niveau sex-appeal, c’était plutôt au ras des pâquerettes. Ni une, ni deux. Rasséréné par l’état de ses finances à l’avenir, le détective avait appelé un taxi et enfourché ses béquilles. Il n’aimait pas particulièrement le shopping, mais pour plaire à une jolie fille, il était même prêt à une manucure – il se contenta cependant d’un pantalon ample qu’un vendeur un peu trop empressé l’aida à enfiler. Une nouvelle chemise plus tard, un tour chez le coiffeur pour reprendre forme humaine, et Remy était enfin redevenu LeBeau.
Impatient, peut-être, ou repassé au stade d’adolescent, il arriva au rendez-vous avec quinze minutes d’avance. Il avait acheté un petit bouquet d’orchidées roses d’un goût exquis, qui lui avait coûté les yeux de la tête. La fleuriste lui avait jeté un regard amusé avant d’évoquer brièvement le langage des fleurs. Remy n’y entendait rien. Il trouvait juste les orchidées jolies.
Et Anna arriva enfin – peut-être avec la minute de retard consentie aux femmes. Appuyé sur ses béquilles, Remy se sentit sourire et tâcha d’y mettre son brin de charme habituel.

« Bonsoir, ma chère*. Ça faisait longtemps. »

Anna était, comme à son habitude, ravissante de naturel. Elle possédait cet éclat insolent de celles qui n’abusent d’aucun artifice, qui les dédaignent souvent et haussent les épaules si on leur en parle, et qui pourtant sont d’une beauté évidente. Au fond de ses yeux clairs pétillaient une lueur farouche, rebelle – Remy adorait ça. Il lui tendit les orchidées d’un geste maladroit, gêné par ses encombrantes nouvelles jambes.

« Vous êtes ravissante », ajouta-t-il avec un sourire enjôleur.

Le mystère dont elle s’enveloppait y était sans doute pour beaucoup, mais il n’y avait pas que cela. Quelque part, dans un coin de son esprit, le cajun ressentit une fois de plus la curieuse impression de la connaître déjà, et que rien de ce qu’il découvrirait d’elle ne pourrait le surprendre. Même s’il mourait d’envie de la dévoiler peu à peu... et pas seulement en termes de petits secrets.

« L’endroit vous convient ? J’suis désolé pour mon manque de galanterie, mais j’vais devoir vous demander de me tenir la porte », continua-t-il, désignant ses béquilles d’un geste du menton.

Il plongea son regard dans le sien, dévia sur ses lèvres et la courbe de sa joue. Foutu plâtre.


* Mots prononcés en français.

© Grey WIND.
Ma couleur RP : #666699
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Ven 9 Sep - 12:01


Hot like fire
anna & remy


Anna desserra les bandes de gaz qui entouraient ses poings et les laissa tomber dans la poubelle attenante. Ses jointures avaient légèrement craqué sous l'intensité de son entrainement et quelques gouttes carmins vinrent colorer sa peau. Elle sortait tout juste de convalescence et sa tête lui tournait encore parfois, mais rien de suffisant pour la tenir à l'écart du ring. Le jeune femme posa sa main sur son front et grogna. Les yeux clos, elle attendit que le léger tournis passe. Anna choisissait toujours un entrainement plus rude lorsqu'elle sortait d'un séjour de l'infirmerie comme si la difficulté des coups qu'elle encaissait permettrait de rattraper le retard de ces quelques jours d'oisiveté. Elle avait déjà l'impression d'être à la traîne et que certains de ses mouvements ne glissaient plus comme avant. Une illusion de son esprit, sans doute. Mais cela ne la poussait qu'à redoubler d'efforts afin de se surpasser et, peut-être, user un peu trop des limites de son corps. Sans doute voulait-elle prouver, à elle ou aux autres, qu'elle avait encore la hargne et que l'erreur qu'elle avait commise ne se reproduirait plus. Le visage de ce gosse... Elle n'avait pu que l'imaginer, sa détresse et sa peur lorsqu'il avait tiré avec ce flingue qui lui appartenait. Celui qu'elle aurait du retenir et surveiller bien plus qu'une simple épingle à cheveux. Qu'aurait-elle fait si ce gamin avait tourné le canon dans sa direction ? Les poils s'hérissèrent le long de son échine, lui tirant un frisson. La jolie brune étira ses bras au-dessus de son cou et fit craquer ses articulations. Ouf. Une petite douche ne serait pas de trop. La sueur lui collait à la peau.

La jeune femme abandonna son sac de sport au terrain d'entrainement de la garde pour rejoindre les douches communes, déliant ses muscles échauffés sous l'eau trop froide. Un soupir passa ses lèvres et Anna appuya son front sur la faïence. Pas le droit à l'erreur. C'était ce qu'elle se répétait depuis des jours. La prochaine fois, elle n'aurait peut-être pas autant de chance. Si elle avait rejoint la garde, c'était avant tout pour son goût de l'aventure et l'envie de dépasser les limites qu'elle avait déjà acquise. Malheureusement, elle savait aussi que cette place si durement acquise pouvait aisément lui payer un aller simple... Et cette possibilité commençait à peser lourd sur son coeur. Elle mangeait, dormait, vivait pour la garde. Même lorsqu'elle rentrait chez elle, cette présence était partout : avec son frère et sa mère dans les rangs, la jeune femme n'avait guère le temps de penser à autre chose. Elle avait besoin... de déconnecter. Ne serait-ce qu'une journée.

Ses cheveux gouttaient encore lorsqu'elle rejoignit la salle de sport, une simple serviette blanche drapée autour de ses épaules. Un son étouffé retentit non loin et il lui fallut quelques secondes avant de réaliser qu'il provenait de son sac. "Eh merde," jura-t-elle en se précipitant pour attraper son téléphone. Elle décrocha ; aussitôt, la voix de sa filature lui parvint à l'oreille. La jeune femme ne s'en rendit certainement pas compte mais un doux sourire venait d'étirer ses lèvres. Leur dernière rencontre avait été plus que brutale mais elle avait apprécié ce tango collé-serré avec cet homme qu'elle ne connaissait qu'à peine - si ce n'était les informations livrées en pack avec le dossier qu'on lui avait refilé. Des petites lettres en noir sur blanc qui ne signifiaient pas grand chose tant qu'elle ne pouvait y accrocher l'expression de son visage. Au bout du fil, l'homme l'invite pour un rendez-vous le soir-même. Anna accepte, bien sur. Les petits battements de sa poitrine ne lui en laissent pas le choix. Une fois l'appel fini, la jeune femme porta sa main à son ventre, grimaçant. Elle devait avoir un peu trop forcé sur l'entrainement au vu des petites douleurs qui la démangeaient. Du repos. Un peu. Juste un peu pour se changer les esprits avant de reprendre sa routine faite de coups et de rage. Mais pour l'instant... Elle devait se trouver une tenue.

La jeune femme ouvrit les portes de son dressing et fit la moue. La plupart des vêtements qu'elle possédait étaient surtout pratiques : des survêtements de sport, des t-shirts près du corps pour ses cours d'auto-défense et des vestes de rechange avec l'insigne de la garde. Rien de très folichon pour un rendez-vous. En fouillant un peu, elle parvint malgré tout à dénicher une petite robe beige au décolleté tendancieux fermé par deux lanières au creux de la nuque. Anna l'enfila et afficha un sourire satisfait. Elle serait parfaite. Une petite perle passée sur une chaïne en or suffit pour habiller son cou. Sur son visage, la belle déposa une simple ombre brune sur ses paupières ainsi qu'une touche de rouge à lèvre couleur 'bois de rose'. La jeune femme avait lâché un son moqueur à la mention de ce nom. Elle trouvait toujours les simagrées des cosmétiques complètement ridicules... Mais elle devait avouer qu'ils étaient tout autant flatteurs.

Anna parvint au lieu de rendez-vous avec une ou deux minutes de retard, ses cheveux négligemment déposés en torsade sur son épaule gauche. Lorsqu'elle aperçu, de loin, la silhouette de Remy, elle ne put manquer l'apparition d'une troisième 'jambe'. Curieuse, la belle ne se gêna pas pour le dévisager avant de le rejoindre, sa démarche souple ne couvrant en rien l'éclat d'espièglerie qui brillait dans ses yeux. Pourtant, le ton chantant de sa langue étrangère la fit quelque peu chavirer - une drôle de sensation qui remua au creux de sa poitrine et lui donna, pour un instant, des vertiges. "Bonsoir, Remy. Vous êtes adorable," répondit-elle d'une voix douce et taquine en acceptant les fleurs qu'il lui tendait maladroitement. Elle lui sourit, charmée par sa maladresse nouvelle qui ne gâchait pourtant pas son allure. La belle porta les orchidées à son visage et ferma les paupières pour en inspirer les effluves, ravie. "Vous connaissez le langage des fleurs ?" s'enquit-elle d'une voix où berçait la malice. Oh, elle-même les connaissait bien et le rose poudré des pétales pourrait parfaitement s'accorder avec celui qui ornait la courbe de ses lèvres. Elle les mordit doucement, joueuse. Le regard de Remy s'attarda sur elle. "Ce sera parfait. Si je dois jouer votre infirmière toute la soirée, vous m'devrez un café," glissa-t-elle d'un clin d'oeil. Une perche pour leur fin de soirée ? Peut-être bien. Passant devant lui, Anna ouvrit la porte et tendit la main pour le laisser passer, s'amusant de son rôle peu ordinaire. Elle ne poussa pas le vice jusqu'à lui tirer sa chaise, jugeant que l'homme s'en offusquerait peut-être. Le serveur qui les avait guidé jusque là revint avec un vase pour que la belle y dépose ses fleurs. Une fois assis autour de leur petite table recouverte d'une nappe épurée, Anna glissa ses mains sous son menton et posa son regard emplit de curiosité sur l'homme qui l'accompagnait. "Que vous est-il arrivé ?" questionna-t-elle en jetant un coup d'oeil à la béquille appuyée contre le dossier de sa chaise. "La dernière fois qu'on s'est vu, vous étiez bien plus vigoureux," glissa-t-elle dans un sourire rieur.
copyright acidbrain


PS : j't'ai piqué ton gif parce que, voila.
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