✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 14 Juin - 18:36
What have i become my sweetest friend ? Bucky & Steve
Les temps sont difficiles, et encore plus depuis que des flashs hantent les nuits de Steve. Mais aussi des voix notamment celles de Peggy et James. Tout ce brouhaha mélange pour créer des phrases vides de sens. Cela ne fait que l’agacer encore plus. L’incompréhension règne en maître l’empêchant de dormir pendant des heures. Ces heures sont perdues et sous ses yeux apparaissent des cernes se creusant à mesure que les jours progressent et que ses rêves ne continuent. Devant la machine à café, il se tient droit, les prunelles fixant le liquide tombant dans son verre en plastique. C’est ainsi que se rythment ses journées. Entre le bruit de la machine à café et les verres s’entassant dans la poubelle. Steve est fatigué, et c’est peu de le dire. Des vacances ne seraient pas de refus, mais pour l’heure, quelque chose d’autre accapare ses pensées. La disparition soudaine de son meilleur ami. Ce dernier ne donne plus de nouvelles, cela ne manque pas d’éveiller les soupçons des gens travaillant ici. Un collègue s’approche d’ailleurs, le saluant. Le dialogue est d’une banalité criante puis vient le sujet de Bucky. « Tu sais où il a pu disparaître ? » Secouant la tête presque désolé, son cœur se serre, quelque peu attristé que son meilleur ami ne lui dise rien, l’évite ainsi. Leur relation a toujours été sincère, ils se sont toujours tout dis. Alors pourquoi aujourd’hui des non-dits viennent polluer cette amitié ? Le lieutenant ne comprend pas les raisons qui poussent Bucky à s’éloigner. Il est loin de s’imaginer que ce dernier est presque maître de ses souvenirs, loin de songer à ce qui se cache réellement derrière.
L’agent le laisse de nouveau seul, en face de son café, il le boit d’une traite pour se remettre au travail. Les rapports s’amoncèlent encore, il est impératif d’avancer et éviter que le boulot ne s’accumule. Les heures se déroulent. Dans un élan de colère, Steve pousse certaines feuilles dans la poubelle jugées inutiles. Ses tâches sont répétitives, ennuyeuses, le besoin de sortir se fait ressentir. Alors, son corps bondit hors de sa chaise et ses pas le mènent hors de son bureau dont il ouvre la porte avec violence, le mur en tremblerait presque. Telle une tornade, il traverse les couloirs sans réellement faire attention au personnel. Une fois dehors, il respire l’air frais à pleins poumons. C’est vivifiant, l’air frais fait un bien fou, et dans son admiration de l’extérieur, une silhouette familière se dessine. Barnes réapparaissant par magie. Quelque peu agacé, Steve s’empresse de venir à sa rencontre, l’alpaguant presque. « Bucky, où étais-tu passé ? » La question qui lui brûle les lèvres depuis quelques jours vient de sortir naturellement et beaucoup trop vite. Il espère que son ami ne va pas de nouveau fuir ou éviter la conversation. « Je m’inquiète pour toi, et je…je ne comprends pas pourquoi tu m’évites depuis quelques jours. » Des mots sincères car il craint pour lui, il a peur, et cette peur ne s’estompera pas tant que la vérité n’éclatera pas. Cette boule dans le ventre ne le quitte jamais tout simplement parce qu’il se fait un sang d’encre pour l’agent se tenant là, comme si de rien était. « Nous sommes amis, et des amis se disent tout Bucky. »
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Lun 19 Juin - 11:42
See you againSteve Rogers & James B. Barnes James avait l’impression de devenir fou. Il avait l’impression que les images dans sa tête n’étaient pas réellement les siennes bien que sa voix sorte de sa bouche et qu’il reconnaisse sa main gauche. Il ne pourrait pas faire autrement de toute façon, cette main gauche était inoubliable. Et comme à sa connaissance, il était le seul possesseur d’un bras comme celui-là, les souvenirs pouvaient clairement être les siens. Et ce n’était pas pour lui plaire au vu du sang qui coulait, des armes qu’il utilisait et des ordres qu’il recevait. Plus il voyait ce genre de chose et plus il se demandait qui était ses patrons. Il avait fait deux ou trois recherches dans les dossiers du SHIELD lorsqu’il y était et avait trouvé plusieurs noms. Noms qui n’étaient pas dans le camp des gentils. Cette découverte l’avait alors interrogé sur sa place au sein du SHIELD. Etait-il vraiment au SHIELD ? Avait-il vraiment sa place au sein de cette organisation ? Ses souvenirs étaient-ils réellement les siens ? Etait-il vraiment dans le bon camp ? Malgré la partie raisonnée de son cerveau qui lui soufflait que le SHIELD soit le bon camp, qu’il était à la bonne place, ces souvenirs n’aidaient pas vraiment à croire à tout cela. Et c’est principalement pour cela qu’il évitait Steve, Nat et le SHIELD comme la peste et cela depuis des jours pour ne pas dire des semaines. Depuis quasiment sa sortie de l’Alpha House. Il avait essayé de trouver des réponses mais sans réellement de résultat et ça commençait sérieusement à l’inquiéter. Enfin, ça ajoutait déjà à l’inquiétude qui s’était accumulée au fil des jours. Cette inquiétude avait d’ailleurs migré sur son apparence. Une barbe de trois jours, des cheveux plus longs qu’à son habitude et s’il n’était pas obligé de porter un uniforme pour le SHIELD, ses fringues seraient plus que froissées.
Mais ce fut avec l’uniforme du SHIELD qu’il était sorti pour rejoindre sa voiture. Depuis quelques temps maintenant, il ne faisait plus d’heures supplémentaires comme il en avait l’habitude. Il était presque arrivé à son véhicule quand il entendit la voix de son meilleur ami. Meilleur ami qu’il essayait d’éviter avec application. Il se stoppa net, restant de dos pendant un instant, soupirant doucement en fermant les yeux. Une partie de lui savait qu’il n’aurait pas pu éviter Steve encore longtemps. Son meilleur ami était borné et Bucky le savait. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’il l’attrape comme ça sur le parking du SHIELD. Même Peggy était venue le voir chez lui… Peut-être sous les « ordres » de Steve d’ailleurs. S’il était sûr que ce n’était pas vraiment le cas, une petite voix dans sa tête lui soufflait que c’était le cas. Il lui fallut quelques secondes avant de se retourner mais il ne posa pas les yeux sur son ami. S’il le faisait, il n’était pas certain de l’issue de la conversation. Et comme il ne voulait pas finir dans un asile, il allait éviter. Maintenant retourné face à Steve, ce dernier pouvait remarquer les cernes sous ses yeux et son apparence qui ne lui ressemblait pas. Bucky avait même ressorti les élastiques à cheveux qu’il avait mis au placard après son opération, une grosse année auparavant.
- Steve…, soupira-t-il alors qu’il passait une main dans ses cheveux, se concentrant sur un point par terre.
Il ne savait pas quoi dire. Il sentait l’inquiétude de son meilleur ami dans les mots qu’il venait de prononcer. Un autre soupir passa ses lèvres alors qu’il en enfonçait ses mains dans les poches de son uniforme. Un rire sans joie passa même ses lèvres aux derniers mots de Steve.
- Je suis pas certain de cela Steve, contra-t-il peut-être un peu plus sec qu’il ne l’aurait voulu. Pourquoi n’aurais-je pas le droit d’avoir des secrets ?
Okay, sûrement une mauvaise manière d’aborder les choses mais les mots étaient sortis de sa bouche avant qu’il ait pu y réfléchir.
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Dim 16 Juil - 16:59
What have i become my sweetest friend ? Bucky & Steve
Si James a la sensation de devenir fou, le sentiment est plus que jamais partagé. Avec ces rêves de plus en plus étranges, Steve ne sait plus qui croire, et commence à se poser de réelles questions. Est-ce que tout ceci aurait un rapport avec les Rafles nombreuses proférées par la Garde contre ces gens développant des dons ? De toute évidence, les idées cheminent dans son esprit à la recherche des morceaux à recoller. L’agent ne peut s’empêcher de songer au pire quant à ses flashs qui le réveillent pratiquement toutes les nuits. Ces rêves ne sont pas des rêves, ils sont bien trop réalistes pour n’être que le fruit de son imagination. Il est certes créatif mais pas au point d’inventer un monde tel que celui qu’il voit durant son sommeil. Une sensation désagréable de non-maîtrise de la situation depuis l’épisode de l’Alpha House. Son meilleur ami s’évertue à l’éviter probablement submergé par les mêmes maux. Sauf que pour son cas, l’émergence s’avère déjà bien avancée. Pour l’heure, Steve n’en sait rien et s’inquiète. Des rumeurs disent que James partirait du côté de l’Hydra, des rumeurs qui ne cessent pas car le principal intéressé ne se montre pas. Caché, évitant soigneusement le lieutenant. Mais il est temps que la fuite cesse et qu’ils s’affrontent. Comme de vrais adultes, Steve est lassé de le chercher. Depuis quand ont-ils été si éloignés ? Jamais. Bucky a toujours été son confident et réciproquement. Ils ont une relation fraternelle, tous les deux prêts à tout pour aider l’autre. La situation met à mal cette complicité. Sa mâchoire se serre alors qu’il entend des messes basses proférées entre des collègues concernant son ami. Comment démêler le vrai du faux ? Tant d’information qu’il ne sait laquelle prendre. Où est-il passé bon sang ? Agacé et incapable de se pencher sur ses rapports, le blond bondit de sa chaise et se dirige d’un pas décidé à l’extérieur. Peut-être que l’air frais lui redonnera un semblant de lucidité. Pas sûr avec ce qui l’attend dehors. Des retrouvailles sous le signe d’un règlement de compte. Les escaliers descendus à vive allure, il bouscule des pauvres innocents, s’excusant au passage. Cette situation ne peut plus durer, ses nerfs sont prêts à lâcher à la moindre nouvelle, à la moindre verbatine de trop.
Dans son admiration du paysage, Steve remarque la silhouette familière de son meilleur ami. Il se dirige vers sa voiture, en vitesse. Ni une ni deux, il s’approche de lui afin de l’interpeller et l’empêcher de partir une nouvelle fois. Car oui, Steve est têtu, et c’est peu de le dire. Lorsqu’une idée est fixée dans son esprit, il n’abandonne pas, pas tant que son cœur bat. La voix brisée par la fatigue, il a la sensation de faire face à un mur. A un Bucky différent. Ses cheveux sont longs, il a un air fatigué accompagné d’une barbe de trois jours. Les sourcils du lieutenant se froncent lorsqu’il se retourne pour découvrir ce changement physique. L’issue de la conversation ne dépendra que d’eux. Que de leur capacité à faire des compromis pour ne pas perdre ce qu’ils ont construit depuis leur enfance. La rudesse de ses paroles ne le fait pas flancher, il les encaisse sans ne rien laisser paraître sur son visage néanmoins crispé. « Nous avons tous des secrets. Mais je vois clairement que tu ne vas pas bien. » Un ton ferme mais traduisant encore une fois son inquiétude. Puis cette fois-ci d’une manière un peu plus douce, il reprend. « Je veux juste t’aider Bucky. » Des mots sincères, il sera toujours de son côté et à mesure du temps, il devrait le savoir. Steve n’abandonne pas ses amis et encore moins Bucky. Les deux gamins de Brooklyn que rien ne sépare.
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Dim 16 Juil - 20:15
See you again
Steve Rogers & James B. Barnes
Au fond de lui, James s’en veut. Parce que ce n’est pas juste. Ce n’est pas juste d’éviter Steve et les autres comme ça. Ce n’est pas juste d’inquiéter ses amis et encore plus Steve. Il le sait. Dieu seul sait combien il en a conscience. Mais il ne veut pas les blesser. Il ne veut clairement pas l’entraîner, lui et les autres, dans sa chute. Parce que c’est exactement ce qui est en train de se passer. Barnes bascule dans une spirale qu’il ne contrôle pas et dont il n’arrive pas à sortir. Les images imprimées dans son esprit lui soufflent une idée et les choses qu’il vit lui en soufflent une autre. Et il ne sait plus quoi penser. Il ne sait pas quoi faire, il ne sait pas quoi dire sans passer pour un fou. Auprès des autres, auprès de Nat ou pire de Steve. Ils se connaissent depuis tellement longtemps maintenant que Bucky doute que Steve l’ait déjà vu ainsi. L’épisode de l’explosion fut une épreuve. Pour lui comme pour l’amitié indéfectible que les deux hommes entretiennent depuis tant d’années. Mais les choses ont fini par se tasser et Bucky par pardonner. Et tout était revenu à la normale. Jusqu’à l’Alpha House. Jusqu’à l’incident. Jusqu’à la sortie de ce truc de malheur. Si les choses n’ont pas dégénérées tout de suite, Bucky était persuadé que quelque chose n’allait pas. Il était allé demander de l’aide à Stark. Avait commencé des recherches importantes sur certains membres connu d’HYDRA. Et il s’était renfermé sur lui-même. Parce que les choses dans têtes ne sont pas jolies. Qu’a chaque fois qu’il se réveille à bout de souffle, en sueur et un cri coincé dans sa gorge, Bucky ne sait pas quoi faire ou penser. Que parfois, il s’empêche d’appuyer sur le contact de Steve dans son téléphone. Il ne veut pas l’impliquer là-dedans. Il veut simplement le protéger comme il l’a si souvent fait lorsqu’ils étaient petits.
L’espion s’empêche de ricaner à la mention du fait qu’il ne va pas bien. C’est clairement un euphémisme. A côté de l’air frais de Steve, il a l’air d’une épave. Les cernes sous ses yeux, les cheveux trop longs et l’air d’avoir été frappé par un bus jouent beaucoup sur cette impression. Il pense alors à tout raconter à Steve, à lui demander si ça lui arrive aussi de penser qu’il n’est pas à sa place, s’il a des cauchemars la nuit. Il veut lui en parler. Vraiment. Mais cette image d’un Steve rachitique, plein de bleus et habillé comme dans les années 40 s’impose à lui et il se tait. Parce que clairement, Steve ne le croirait pas. Pourquoi le ferait-il de toute façon ? Ce qu’il voit dans ses rêves, dans ses flashs n’a pas de sens. Il n’a jamais tué personne, il n’a jamais quitté l’île et encore moins parlé russe. Alors pourquoi Steve le croirait-il s’il commençait à lui raconter ça ?
Ses yeux remontent sur le visage de Steve alors que celui-ci déclare vouloir l’aider. Il sait qu’il est sincère. Il ne le sait que trop bien. Steve n’est jamais rien qu’honnête. C’est pour ça qu’il l’aime d’ailleurs. C’est ce qu’il l’a poussé à protégé ce gamin quand ils étaient petits et à peine en âge d’aller à l’école. Il passe une main sur le côté de son visage, dégageant ses yeux d’une mèche de cheveux qui s’était fait la malle. Il reste silencieux pendant un long moment, observant le visage de son meilleur ami, se demandant toujours s’il va ou non ouvrir la bouche pour lui répondre. Il se demande aussi ce qu’il va réponse parce que là, tout de suite, l’espion n’en a aucune idée. Il veut le protéger mais d’un autre côté, il a besoin d’en parler. Il a besoin de vider son sac.
- Et si tu n’y arrives pas ? lance-t-il alors, son cerveau ayant choisi la direction pour lui. Si je suis un cas désespéré ? Qu’est-ce que tu feras ? Tu me laisseras ? Tu m'interneras? T’en parleras à Maria ? A Jung ?
Ce n’est peut-être pas la réponse qu’attends Steve mais pour Bucky, c’est le bout d’un bâton tendu. Il ne demande pas explicitement de l’aide mais il laisse entendre qu’il en a peut-être besoin. Et c’est peut-être un pas en avant. Même s’il n’est pas sûr que cela serve à quelque chose.
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Dim 20 Aoû - 19:33
What have i become my sweetest friend ? Bucky & Steve
Rien n’est juste dans ce bas monde. Rien ne l’est tout simplement parce que le destin n’existe pas. Ceux qui font le bien n’ont pas de récompense et ceux qui font le mal n’ont pas tous le châtiment mérité. Steve est inquiet, terriblement soucieux de la tournure des événements en particulier depuis l’Alpha House. Le comportement de son ami a changé de manière radicale comme si quelque chose avait brisé leur complicité qui lui est si chère. Il est bien loin de s’imaginer ce qui tracasse réellement Bucky, souffrant lui aussi de flashs mais probablement pas aussi intenses. Souvent, ses nuits sont rythmées par ses rêves. En se réveillant, il ne se rappelle pas de tout, simplement de voix et de flashs assez flous ne laissant paraître que des silhouettes fluettes. Leur amitié n’a pas été bercée par des choses simples, loin de là. Plusieurs fois elle aurait pu exploser, mais les voilà aujourd’hui après des années. Ils se connaissent mieux que quiconque ayant eu le temps de s’apprivoiser avec le temps et les mésaventures. Depuis l’Alpha House, quelque chose a changé, James l’évite soigneusement. Il possède des raisons que Steve ne connait pas. Et ça le bouffe de ne rien faire, de voir son ami d’enfance se détruire seul. Ne sont-ils pas censés s’aider dans les moments difficiles ? Sinon à quoi servirait leur amitié ? A rien. L’agent du SHIELD ne peut se résigner à l’abandonner car il sait que dans la situation inverse, Bucky ferait cet effort également. Il ne lâcherait rien et c’est ce que fait Rogers avec une détermination sans faille. Tout est cependant compliqué car les raisons de cet éloignement les dépassent tous les deux. Pendant plusieurs jours s’est joué un jeu de cache-cache. Lassé par cette fuite en avant, il est temps désormais de se faire face en adultes. Pour sûr que la vérité va blesser et blessera, mais les non-dits sont pires que tout. Alors, désormais James ne peut plus se dérober face à Steve qui souhaite des explications, éclaircir la situation.
Evidemment qu’il ne va pas bien. Son corps parle de lui-même. Des cernes creusent son visage alors que ses cheveux ont poussé. Sa peau est incroyablement blanche preuve de son état de fatigue. Visiblement, rien ne va. Alors oui ces mots sont un euphémisme. Une réalité à laquelle il fait face avec difficulté, le voir ainsi est douloureux. C’est pour cela que Steve souhaite intervenir, prenant conscience de la chute de son ami, de sa perte de sociabilité, de poids, des événements anormaux qui risquent de courir à sa perte. Il ne veut pas assister impuissant à sa descente aux enfers. C’est tout simplement hors de question de rester les bras croisés alors que son meilleur ami a besoin d’aide. Alors, il est prêt à tout entendre si cela peut lui permettre d’aller un peu mieux, de se sentir épaulé, entouré. La solitude est la mère des vices dans ces moments. Il veut être avec lui, pour ne pas qu’il ait à supporter le poids de cela seul. Ses opales écarquillées sondent ses réactions alors qu’il attend une réponse qui tarde à arriver. Comme pris entre deux étaux, son ami semble incapable de se lâcher, comme apeuré. Mais de quoi a-t-il peur ? Steve fronce les sourcils à ses questionnements. Il est vrai que son intervention peut se solder par un échec, mais agir vaut mieux que de ne rien faire. « On y arrivera, ensemble. » Ses poings se serrent alors qu’il secoue la tête, ne comprenant pas réellement ce que viennent faire Maria et Jung dans la conversation. « Pourquoi est-ce-que je t’internerais Bucky ? » Ce n’est clairement pas ce qu’il attendait de la part de son ami, mais tant pis, il ne va pas abandonner de sitôt, ce serait mal le connaître. Très mal. Une idée lui vient cependant en tête, son regard s’adoucit alors qu’il baisse la tête. « Je fais des rêves étranges où j’entends ta voix. » Comme pour le rassurer et lui dire qu’ils sont dans le même bateau, il ponctue sa phrase par un soupir. « Tu es mon ami, je serai toujours de ton côté. »
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Sam 30 Sep - 22:36
See you again
Steve Rogers & James B. Barnes
Parfois, Bucky en veut à Steve. Pour toujours essayer de voir le bien dans quelque chose qui ne l’est pas. Et cette situation n’est pas une situation dans laquelle le bien est omnis présent. James perds littéralement la tête et ce n’est pas quelque chose de bien. Ce n’est pas quelque chose dont il peut en sortir quelque chose de potable. Parce que pour l’instant, c’est plutôt l’inverse. Les rêves qu’il fait, les flashs qui passent devant ses yeux toutes la journées ne sont pas bons. Ils sont violents, meurtriers et avec beaucoup…beaucoup trop de sang à l’intérieur. Parfois ce n’est pas le cas. Parfois, ce sont juste des flashs d’endroits de personnes qu’il connaît. Comme lorsqu’il a vu Peggy dans son appartement l’autre jours. C’était elle sans être elle. Une impression bien bizarre à laquelle Bucky n’est pas vraiment habitué. Comme il n’est pas habitué à voir Peggy Carter habillée d’un uniforme de l’armée britannique durant la Seconde Guerre mondiale. Comme il n’est pas habitué à imaginer Steve avec 40 centimètres de moins et tout ses muscles. Parce que c’est la chose qu’il voit le plus souvent lorsque ces flashs concernent son meilleur ami. Il voit Steve rachitique, habillé de vêtements bien trop grands, avec des ecchymoses un peu partout. Il ressemble au Steve qu’il a connu enfant mais ce n’est pas lui. Et ça, ce n’est pas bon. Et Bucky n’arrive pas à voir du bon dans cette situation, comme il n’arrive pas à savoir comment Steve peut dire qu’ils allaient s’en sortir ensemble alors qu’il n’a aucune idée de la merde qui se trouvait dans la tête de son meilleur ami.
Un rire un peu cassé s’échappe de sa gorge et son cerveau semble lui crier de tout raconter à Steve. De continuer à tendre une main pour que Steve puisse la prendre et l’aider. Un partie de lui-même ne semble pas vouloir le faire. Pour le protéger comme il l’a toujours fait.
- Parce que je deviens fou ! s’exclame-t-il en réponse à la question du lieutenant. Parce que je ne sais pas ce qui est vrai où ce qu’il ne l’est pas !
Ce n’est pas réellement comme ça qu’il voulait formuler les choses mais les idées qui se trouvent dans sa tête sons tellement confuses qu’il ne peut faire autrement. Et ce n’est pas la phrase que prononce Steve à la suite de sa question qui l’aide à mettre de l’ordre dans ses pensées. Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce qu’il est réellement le seul à tourner chèvre ? Est-ce qu’il est vraiment le seul à voir ce genre d’images ? À voir des choses dont il n’est pas l’auteur ? Dans un sens, il prie pour ce soit le cas parce que certaines de ses images ne sont pas jolies. Ne sont pas gentilles et il n’est pas sûr que Steve y survive vraiment. Il ne dit pas qu’il est plus fort que Steve mais les choses ne l’atteignent pas de la même manière. Et ce genre d’image aurait tendance à ruiner la vision que Steve a du monde qui l’entoure. Un soupir glisse à travers ses lèvres et il secoue la tête de gauche à droite, remet une mèche de cheveux derrière son oreille avant de planter son regard sur le sol, sans vraiment savoir répondre à cette confession. Quand il ouvre la bouche pour parler, même lui ne sait pas ce qui va en sortir.
- Ce n’est plus simplement des rêves, c’est des flashs. Ou je te vois toi, Peggy, Natasha… Ce n’est pas des rêves… Ce sont des souvenirs. Des souvenirs qui ne sont pas les miens. J’espère que ce ne sont pas les miens… Parce que si tu les voyais, tu ne dirais pas que tu seras toujours à mes côtés. Tu ne pourrais pas. Je peux à peine me regarder dans une glace alors toi? Tu me jetterais simplement chez les fous.
L’honnêteté transparaît dans ses paroles et un soupir s’échappa de nouveau de ses lèvres. Il a juste envie de partir, de rentrer chez lui et d’aller se cacher sous sa couette. Comme à chaque fois qu’il rentre chez lui d’ailleurs. Il balance ses chaussures et va s’affaler sur son canapé ou dans son lit.
- Tu sais quoi ? Laisse tomber, oublie ce que je viens de te dire. Retourne à l’intérieur et laisse moi tranquille, souffle-t-il sans vraiment remonter les yeux vers son meilleur ami.
Les mots qui viennent de s’échapper de sa bouche lui font mal. Repousser Steve n’est pas quelque chose d’habituel chez lui et la dernière fois qu’il l’avait fait, après l’explosion, cela n’avait pas bien fonctionné. Et une partie de lui savait que là non plus, cela ne fonctionnerait pas…
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See you again (Bucky)
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