Pepper & Tony

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Sachez une chose, il ne se passe pas quoi que ce soit dans cette entreprise sans que j’en sois informé. On ne dirait pas comme ça mais j’aime tout savoir et déteste être pris au dépourvu. Ne dit-on pas que l’information est synonyme de pouvoir ? En l’occurence, je n’avais pas eu l’information avant que la rafle ne se produise. Pour qui se prenaient-ils ? La garde rouge avait très certainement profité de mon absence de quelques jours pour lancer leur attaque. C’était bien pensé de leur part mais pas question que cela se reproduise. Pour quel genre de boss passais-je si j’étais incapable de garantir la sécurité des hommes et des femmes qui travaillaient pour moi ? Déjà que je ne portais pas ces gens dans mon coeur autant vous dire qu’il venait de perdre de très grosses places dans mon classement de sympathie et étaient rentrés dans le top ten des organisations dont je devais me méfier. Même s’il fallait reconnaître je ne savais pas encore pourquoi tout ceci se produisait. Il me manquait cruellement des pièces pour résoudre l’énigme et plus je glanais d’informations moins les choses avaient de sens. J’étais convaincu qu’il se tramait quelque chose, je n’étais pourtant pas du genre complotiste. Néanmoins, ce truc qu’on appelle l’instinct avait tous les warnings au rouge et me hurlait dans les oreilles que quelque chose de pas net était en cours. Comme j’étais aussi un scientifique de formation j’avais beau émettre des spéculations, j’avais besoin de preuves pour d’une part pouvoir comprendre ce qu’il se passait et ensuite savoir comment réagir.

Depuis mon retour à Stark Industries la veille, je ruminais dans mon bureau. Les dossiers qui étaient censés attirer mon attention s’empilaient dans ma boîte e-mail ultra sécurisée. Peu importe l’urgence ils attendraient que j’ai mis au point ma nouvelle stratégie avant de les ouvrir. J’avais demandé à Jarvis de faire des recherches sur les personnes que la garde rouge était venue embarquer, passé, casier judiciaire, la totale. Je lui avais même ordonné de fouiller dans les écoutes du SHIELD pour étayer son rapport. L’IA s’était exécutée et je prendrais connaissance des résultats dans mon laboratoire à la maison. En attendant, j’entendis une paire de talons claquer sur le sol derrière moi, une démarche que je reconnaitrais entre mille. La voix me confirma ce que je savais déjà à propos de l’identité de mon visiteur. Je chassais l’air soucieux de mes traits et relevait les yeux vers Miss Potts.

« Bien sûr Pepper, qu’y a-t-il ? »