Like a four alarm fire at an oil refinery | ft Cindy
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 31 Oct - 17:10
Like a four alarm fire at an oil refinery
ft Cindy Moon
Avançant dans la queue, Elektra fourra ses mains dans ses poches en se retenant de râler ouvertement sur le fait que les gens devant elle prenaient un temps fou pour commander un café et éventuellement un truc à bouffer en plus. À la place elle se contentait de lever les yeux au ciel à un rythme relativement fréquent, alors qu'elle voyait sa patience fondre comme neige au soleil. Déjà que l'idée de rester en planque lui donnait envie de taper sur la première personnes qui passait à portée, alors devoir en plus attendre pour acheter deux malheureux gobelets de café et des muffins lui donnait carrément envie d'étriper cette fameuse première personne. À mains nues évidemment. Déjà qu'elle faisait la queue depuis facilement dix bonnes minutes, si ça continuait encore longtemps elle allait finir par dépasser son seuil de tolérance déjà assez bas en temps normal. Mais si il avait fallu qu'elle oublie la casse ravitaillement, son téléphone n'aurait pas manqué de sonner pour le lui faire comprendre. Des heures qu'elle était en planque devant une vieille maison en apparence abandonnée, mais qui était le repaire d'une bande de contestataires qui, si les infos étaient fiables préparaient un gros coup. Et gros coup était un doux euphémisme pour un attentat à la bombe. Si ça n'avait tenu qu'à elle, Elektra serait tout de suite passée à l'action et aurait nettoyée la maison de tous ses occupants sans attendre, mais la hiérarchie voulait attraper toute la cellule d'un seul coup, d’où le fait qu'elle poireautait dans une vieille bagnole jusqu'à être certaine que la demi-douzaine de clampins se trouvaient tous au même endroit. Hors de question que l'un d'entre eux puisse s'échapper, il fallait que les choses soient faites rapidement et proprement. Seul petit réconfort, c'est qu'elle était en planque avec celle qui était de loin sa meilleure amie et sa partenaire préférée, Cindy. À ses yeux, Elektra n'aurait pas pu mieux tomber, puisque les deux femmes s'entendaient très bien et passaient beaucoup de temps ensemble tant au QG qu'en dehors. Et quitte à rester enfermée dans l'habitacle d'une voiture, autant y être avec quelqu'un qu'on avait pas le moindre problèmes à supporter. Même si la Garde était sa deuxième famille, il y avait évidemment des gens avec qui on s'entendait plus ou moins bien. Et Cindy faisait partie des plus. Poussant un soupir de soulagement quand ce fut enfin à elle de passer commande, Elektra se contenta de prendre deux cafés avec des muffins au chocolat. Une fois sa commande prête, elle s'empara de quelques sachets de sucre qu'elle fourra dans ses poches avant de quitter la boutique pour ressortir dans la fraicheur nocturne. Suivant en sens inverse le chemin qu'elle avait emprunté un bon quart-d'heure plus tôt, elle finit par arriver à la voiture ou se trouvait Cindy, avant d'ouvrir la portière côté passager et de s'asseoir à sa place « La prochaine fois t'y va, j'ai cru que j'allais finir par tuer quelqu'un à force d'attendre. » Grommela-t-elle en tendant son gobelet à son amie, avant de poser le sac ou se trouvaient les muffins sur le tableau de bord. Elle ouvrit son gobelet pour y verser le contenu de deux des sachets de sucre qu'elle avait emportés, avant de poser les autres à côté du sac. Portant son gobelet à ses lèvres, elle savoura la chaleur du liquide, et poussa un soupir de contentement « Quoi de neuf en face? Dis-moi au moins que j'ai pas loupé la fête ou je vais vraiment finir par tuer quelqu'un. » Elle savait très bien qu'il ne s'était rien passé d'important, sans quoi Cindy se serait empressée de la prévenir, mais il fallait bien qu'elle montre à quel point elle en avait ras le bol d'attendre.
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Sam 5 Nov - 19:23
Like a four alarm fire at an oil refinery
Les pieds posés sur le tableau de bord, je me contorsionne pour atteindre la radio et changer la station maintenant que Elektra était sortie de la voiture. Pas facile à faire et pourtant, je suis vraiment très souple. Mais avec un peu d’acharnement je finis par réussir à changer et passer sur une station qui diffuse de la musique un peu plus… rock ? Non rock c’est mignon pour parler de ce que j’écoute mais passons. Et puis, j’ai faim, je réfléchis jamais bien correctement quand j’ai faim. Soupirant, je me réinstalle correctement, les pieds toujours posé sur le tableau de bord et, un air nonchalant collé sur mon visage, je continue de scruter discrètement la rue. Passionnant comme travail. Pourquoi est-ce qu’il faut qu’aujourd’hui je sois en planque hein ? Bon après tout ce n’est pas les pire journées ce genre de jour. On fait pas grand-chose, mais finalement c’est pas très fatigant et surtout on finit à l’heure ce qui n’est pas toujours le cas. Je finis moins souvent à la bourre dans ce cas. Et je devais avouer que j’avais hâte d’être rentrée chez moi en fait. Pas que j’appréciais pas la compagnie de Elektra mais… j’étais fatiguée et j’avais envie de me reposer. Puis d’une bonne douche chaude mais ça je pourrais surement la prendre de retour à la garde. Pfff, je soupire encore. J’aime pas trop ce genre de mission malgré tous les bons côtés que je viens de citer. Je préfère définitivement quand je peux envoyer mon poing dans la tronche de quelqu’un que de rester inactive comme cela. Ca m’agace. Ca m’énerve. Et je finis par insupporter tout le monde. D’ailleurs, je soupçonne certains de passer sur ce genre de mission quand ça implique d’y aller avec moi pour cette raison la. Faut dire, au moins Elektra avait l’air d’autant pas aimer que moi, on pouvait râler ensemble dessus. Et elle aussi, elle préférait user de ces poings. Est-ce que j’ai un problème de violence ? Très probablement. Je travaille dessus je vous jure. Déjà j’ai trouvé un métier qui me permet de l’évacuer. Ensuite je fais du sport. Je mange…. Bon ok, je ne mange pas équilibré ou sainement. Et oui, je fume aussi. Mais justement, quand je fume ça me détend donc ça va dans le sens de je me soigne. J’étais encore entrain de m’interroger sur mes possibles problèmes de violence et de comportement, surtout avec les autres, quand j’entendis la portière s’ouvrir. [color=indianred]Re.[color] Je n’ai pas le temps d’ajouter autre chose qu’elle commence à râler, m’annonçant que la prochaine fois je serais de corvée d’aller nous chercher à grignoter pour notre planque. Parce qu’elle allait tuer quelqu’un sinon. Je peux m’empêcher de ricaner pendant que je me détache les cheveux et les renvoie sur le côté. Je laisse mes pieds sur le tableau de bord, faisant pas spécialement attention à si ça la gêne ou pas. J’attrape le café qu’elle me tend et le porte à mes lèvres en la rajoutant regarder max de sucre dans le sien. Je crois que niveau manger sainement elle est pas mieux que moi. Vu qu’on partage la quasi même addiction à la pizza c’est d’ailleurs plus je suis sure que je crois. Je rigole quand elle proteste et pique un muffin qu’elle vient de nous ramener. Il ne s’est bien entendu rien passer. Genre rien de rien tu vois. Pas même un vieux qui se casse la gueule en traversant. Ou un jeune qui passe en courant et que l’on aurait pu poursuivre parce qu’il aurait probablement fait une connerie. Ouais, de l’action quoi.. Enfin le vieux qui se casse la gueule comme action voilà. A se demander pourquoi Logan nous a envoyé ici sérieux. Y a rien. Je m’emmerde. Et je suis chiante quand je m’emmerde. Heureusement que tu as ramené à bouffer sérieux ! C’est quand je dis ça, avant d’enfourner le muffin dans ma bouche, que je sens quelque chose s’agiter en moi. Quelque chose que je connais bien : le sentiment qu’il va juste arriver un truc. Bon, espérons que ce soit provoquer le destin de dire qu’il se passe rien parce que finalement, j’aime pas me sentir aussi inutile que ça au taff.
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Dim 6 Nov - 20:46
Like a four alarm fire at an oil refinery
ft Cindy Moon
Imitant Cindy, Elektra posa ses pieds sur le tableau de bord, régla un peu son siège pour être plus confortablement installée, avant de boire une gorgée de café. Évidemment qu'il ne s'était rien passé, l'endroit était désert à cette heure et ça devait être un miracle si le nombre de personnes encore réveillées dans le coin dépassait la dizaine « Nan mais c'est clair, la prochaine fois qu'il y a une mission comme ça qui se présente, je la refile à un petit nouveau. Ça lui fera les pieds tiens. » En réalité si on lui demandait encore de faire une planque, elle le ferait sans discuter, même si ça ne lui ferait pas franchement plaisir. Elle était une femme d'action tout autant que Cindy, alors passer des heures et des heures à rester les fesses collées sur le siège d'une voiture, ça n'était pas vraiment sa tasse de thé « Moi je dis, on devrait filer toutes les missions les plus nazes aux nouveaux. Juste pour leur faire comprendre qu'on fait pas que des trucs ultra-secrets et ultra-importants à la Garde. Qu'ils sachent aussi qu'on fait des trucs ultra-pourris. Et ça va de soi qu'on se garde les missions les plus intéressantes pour nous hein. » D'habitude, Elektra n'était pas aussi loquace, mais c'était ça ou laisser un long silence mortellement ennuyant s'installer entre elles. La jeune trentenaire ne savait pas du tout combien de temps elles allaient devoir attendre avant qu'elles ne puissent enfin passer aux choses sérieuses, ni même si les choses allaient devenir sérieuses pendant leur tour de garde. Sincèrement, si tous les trucs intéressants arrivaient alors qu'elles n'étaient pas là, Elektra allait sûrement pousser une grosse gueulante. Et Cindy serait sûrement là pour râler avec elle. En même temps, il n'y avait pas beaucoup de monde qui arrivait à faire de l'ombre à Cindy quand il s'agissait de râler. C'était un peu son domaine de prédilection, avec l'art de bouffer de la pizza. Encore un trait que toutes les deux partageaient et qui faisait qu'elles étaient amies. Se contorsionnant sur son siège, Elektra attrapa le petit sac à dos qu'elle avait emmené, l'ouvrit d'un geste sec avant d'en sortir une paire de jumelles. Reprenant une position normale, elle regarda en direction de la maison qu'elles surveillaient, mais comme toujours, c'était aussi animé qu'une soirée bingo dans un hospice « Promis juré, si il se passe rien dans l'heure qui vient, j'y vais et je leur fait cracher la positions de leurs copains avant de leur briser la nuque. » Râla Elektra en posant ses jumelles à côté du sac qu'elle avait ramené. Elle disait surtout ça pour avoir le plaisir de râler un peu plus, mais Cindy savait très bien qu'elle était tout à fait capable de mettre sa menace à exécution si nécessaire. Elektra n'avait rien d'une sainte, elle le savait très bien. Elle avait bien trop de sang sur les mains pour faire croire à ce genre de foutaises. Et si certains n'étaient pas forcément très à l'aise avec les méthodes d'Elektra, Cindy elle... c'était différent. Elle non plus n'avait rien de la jolie et gentille trentenaire qu'on pouvait s'imaginer en la voyant pour la première fois. Elles sortaient du même moule, et c'était pour ça qu'elles s'entendaient si bien. Fouillant à nouveau dans son sac, Elektra en sortit son arme de service, vérifia le chargeur, avant de commencer à visser un silencieux au bout du canon. Elle préférait de loin les armes blanches et le combat au corps à corps aux armes à feu, mais le règlement exigeait qu'elle l'ait toujours sur elle lors des missions qu'elle faisait. Et puis elle pouvait toujours faire cracher ses dents à des types en les frappant avec la crosse. Soudain, une camionnette passa à côté de leur voiture, et Elektra suspendit son geste, dans l'espoir un peu fou qu'elle s'arrête devant la maison qu'elles surveillaient. Mais malheureusement, le véhicule tourna avant d'arriver au bout de la rue, et Elektra tapa sa cuisse avec la paume de sa main non sans lancer un chapelet d'insultes. Coinçant son arme dans le holster sous son aisselle, Elektra attrapa le sac ou se trouvait le dernier muffin, avant d'en sortir le précieux gâteau dans lequel elle mordit sans ménagement « Et sinon, t'as des potins intéressants à raconter? » Réussit à lancer la jeune femme malgré sa bouche presque pleine. Oui, contrairement à ce qu'on pouvait croire, elle n'était pas contre quelques potins tout juste sortis du four et bons à se mettre sous la dent.
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Ven 11 Nov - 18:50
Like a four alarm fire at an oil refinery
Regardant Elektra s’installer, je lui explique qu’il ne s’est rien passé pendant son absence. Une question pointe toutefois dans ma tête. Est-ce qu’on ferait pas mieux d’être légèrement moins bien installées et plus prêtes à sortir de cette voiture ? Non parce que oui, on serait rapide, je n’en doute pas. Je connaissais Elektra et je savais qu’elle pouvait réagir exceptionnellement vite. Et quand je le voulais j’étais aussi assez rapide dans mon genre. Mais bon, les crimes préviendraient à l’avance et prendraient leur temps pour se faire devant deux membres de la garde rouge, ça se saura voyez-vous. Je doute qu’ils restent longtemps devant nous si on finit bien par voir quelque chose de suspect, ou quelqu’un plutôt. Faudrait qu’on soit très réactives peut être. En même temps quand Elektra me répond la prochaine fois qu’il y a ce genre de mission, elle la refilera à un petit nouveau, je rigole et je me dis que c’est bon. Elle sera réactive au moindre signe d’action. Quant à filer ça au nouveau… on avait vraiment envie de les faire fuir ? On était pas désespéré de trouver de nouvelles recrues à ma connaissance mais un peu de sang frai nous ferait le plus grand bien. Et puis, après ce qui s’était passé à la fête forraine, je commençais à me dire qu’on était définitivement pas assez pour assurer correctement notre boulot en toute circonstance. Mais ça, je me gardais bien de le dire à mes supérieurs. A vrai dire, je leur donnais pas si souvent mon avis même quand ils me demandaient de le faire. Mais je rigole. Tu veux dire qu’on leur file les missions où on sait que quelqu’un finit à l’hosto ? Ou alors, c’est eux qui surveillent les papis mamies de Genosha ? J’adresse un clin d’œil à ma collègue et amie sachant très bien que pour elle une mission où on risquait de finir à l’hosto rentrait dans les missions intéressantes. Parce que c’était celles où on se battait et comme moi, elle avait un certain attrait pour tout ce qui nécessitait de la violence. En plus d’être des missions où on protégeait notre pays ce qui avait un certain effet sur moi aussi. Le pire ? Même les planques, je finis par leur trouver de l’intérêt. Celui d’avoir une excuse pour se goinfrer tout en restant dans la voiture… Oui bn d’accord c’était pas seulement ça l’intérêt et aussi j’aimais mon taff sous la plus part de ses aspects mais voilà. D’ailleurs en parlant de manger, j’attrapais un second muffin que je commençais à déguster. Je commence à dériver dans mes pensées et je suis obligée de me foutre de sacré claques mentales. Si je surveille pas ce qui se passe dehors, au tant même pas être là. Aller, Cindy un peu de concentration. C’est justement quand je me dis ça qu’Elektra me jure qui s’il se passe rien elle y va et tabasse quelqu’un. J’explose de rire. Je sais très bien qu’elle en serait capable. Elle sait très bien que j’en serais capable. Le truc ? C’est qu’on sait aussi très bien que c’est pas vraiment ce que la garde attend de nous. Même si j’ai tendance à penser que tant que j’ai les résultats escomptés, ils diront trop rien… Enfin, évitons tout de même de trop briser de nuque sur notre passage, ils pourraient désapprouver. Je regarde Elektra sortir son arme d’un air surpris. Elektra utiliser une arme à feu ? J’aurais tout vu. Tu sais, l’obligation de l’avoir sur soi en service dit pas qu’on l’a à l’utiliser. Je préfère largement ceci. Tout en disant cela je pointe une main de l’autre et agite les doigts et je lui fais un clin d’œil. Elektra sait que j’aime bien me servir de mes poings. Bon, j’ai tout de même mon arme rangée dans son holster, prête à servir en cas de besoin mais je suis pas fan de ce genre de chose. Je porte mon café à mes lèvres quand elle me demande si j’ai des potins pour elle. Elle se souvient à qui elle parle ? Moi et les potins… je suis pas capable de reconnaître ce qui est ou n’est pas un potin et j’ai assez peu d’intérêt pour la chose soyons sérieux. Alors, très calmement, alors que mon instinct me dit que quelque chose se passe, je repose mon gobelet. J’ai adopté une chienne. Enfin Albert l’a ramené à la maison et j’ai cédé pour qu’on la garde. Je vous avais bien dit que ma définition du potin était particulièrement. Tu voulais de l’action ? J’ai seulement murmurer cette phrase alors que j’ouvrais ma portière pour sortir de la voiture. Je n’étais pas encore totalement sorti que la porte de l’immeuble devant lequel on était garé s’ouvrit. Un jeune homme en sorti et je reconnus tout de suite celui qui était sur les photos d’un groupe de jeunes gens qu’on surveillait. Il était à peine plus vieux qu’Albert. Et il avait une arme à feu coincé dans sa ceinture…. Le problème ? Il m’avait visiblement reconnu aussi parce qu’il se mit à courir de même que deux autres jeunes sortis de l’immeuble. Damn.. Sans attendre, je me lançais à leur poursuite, très vite suivie par Elektra. Alors que je courrais, je tentais d’attraper quelque chose dans ma poche. J’étais à peu près sure d’avoir emmener un taser… Tant pis… Je me jetais sur le plus près de moi, l’attrapant par la ceinture. Espérons qu’Elektra arrive à avoir les deux autres. Impact avec le sol dans trois, deux, un…
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Mar 22 Nov - 19:00
Like a four alarm fire at an oil refinery
ft Cindy Moon
Malgré la grosse bouchée de muffin qu'Elektra avait dans la bouche, elle réussit à sourire en voyant la tête que faisait Cindy lorsqu'elle lui demanda si elle avait des ragots intéressants à raconter. Sa collègue n'avait jamais été une femme à potins, elle le savait, mais il fallait bien qu'elles s'occupent comme elles pouvaient, plutôt que de s'ennuyer ferme. Même sans lâcher leur cible du regard, Elektra sentait Cindy se triturer la cervelle pour essayer de trouver quelque-chose qui pouvait faire office de potin à ses yeux. Et lorsqu'elle finit par ouvrir la bouche à nouveau, la grecque ne put s'empêcher de laisser échapper un bref rire. Une chienne adoptée. Franchement, Cindy avait une vision très particulière des potins. Mais bon, ça leur faisait quand même un sujet de discussion comme un autre. Et Elektra était à chaque fois sidérée par le manque total de volonté que pouvait avoir son amie à partir du moment ou son frère entrait dans l'équation. Surtout quand on savait comment elle était dès qu'il s'agissait du boulot « Franchement ma vieille, t'es faible. Si ça continue, il va te ramener la moitié des animaux esseulés de la ville à l'appart et tu va te retrouver à la tête d'une annexe de la SPA. » Au moins, Elektra n'avait pas ce problème-là. Elle passait le plus clair de son temps au QG, et quand elle était à son appartement elle vivait seule, sans même l'ombre d'un petit animal de compagnie. Même pas un ridicule poisson rouge dans son bocal. Elle aurait sûrement été incapable de s'en occuper de toute façon, elle préférait de loin les êtres humains aux animaux. Finalement, Cindy décida que le temps du blabla était terminé, et qu'il était temps pour elles de passer aux choses sérieuses. Approuvant d'un simple signe de tête, Elektra ouvrit sa portière, mais c'est évidemment au moment ou elles sortaient à peine de leur véhicule que la porte de l'endroit qu'elles surveillaient depuis des heures s'ouvrit, et que trois jeunes en sortirent. Non mais c'était que ce timing catastrophique? Évidemment il fallait que ça soit quand elles se décident de passer à l'action qu'ils se décident à partir faire des trucs ailleurs. Le seul petit problème, c'est qu'elles étaient visiblement repérées, car le meneur du petit trio se mit à courir, aussitôt suivit par ses deux comparses. Sans attendre, les deux femmes de la Garde se lancèrent à leur poursuite, Elektra avec un très léger retard qu'elle combla bien vite. Ils ne fallait surtout pas que les trois s'échappent, sinon elles allaient se prendre un savon monumental en rentrant au QG. Alors que Cindy s'occupait du plus proche, la grecque accéléra le rythme pour rattraper les deux autres. Elle comblait peu à peu la distance, mais elle sourit quand ils tournèrent dans une ruelle à droite. Ils pensaient la semer comme ça? Si seulement ils savaient. Toujours sur leurs talons, le sourire d'Elektra s'élargit quand elle vit le haut grillage qui bloquait la voie des deux types. Ils tentèrent en vain de l'escalader, mais ils n'avaient plus assez d'élan et de vitesse pour y parvenir. Le chef se tourna alors vers elle, attrapant l'arme qu'il avait coincé dans sa ceinture, alors que son copain attrapait une vieille barre de fer au sol. La jeune trentenaire ne leur laissa pas le temps de se servir de leur armes, car elle bondissait déjà sur celui avec un flingue, pied droit en avant. Elle le frappa en pleine mâchoire, et il finit contre le grillage tout en lâchant son arme. Son copain tenta de lui porter un coup avec son arme improvisée, mais elle se baissa vivement, et il ne fit que mettre un grand coup en plein dans la tête de son pote qui revenait à la charge, lequel s'effondra au sol, un filet de sang commençant déjà à couler de son crâne « Alors toi t'es un bon... » Plaisanta Elektra en voyant le deuxième larron lâcher son arme, estomaqué par ce qu'il venait de faire à son ami. Profitant de ce bref moment de faiblesse, elle l'attrapa par le bras, lui administra une violente clé de bras, avant de le lui casser le poignet pour faire bonne mesure « Maintenant tu va être très gentil avec moi et me suivre ou je casse un autre truc. » « D'accord, d'accord, je vous dirais ce que vous voulez savoir! » « Tes potes, ils sont ou? » « Ils doivent nous rejoindre ici. Ils devraient arriver d'ici une dizaine de minutes! » Sans le lâcher du regard, Elektra vérifia comment se portait l'autre, et constata qu'il était toujours vivant, mais qu'il allait se réveiller avec un très violent mal de crâne. Après l'avoir menotté au grillage pour éviter qu'il ne s'échappe si jamais il se réveillait plus tôt que prévu, elle releva l'autre et retourna auprès de Cindy, qui avait finit par maitriser son lascar « Regarde, je t'ai rapporté un cadeau. Tu m'excuseras, mais j'ai pas eu le temps de l'emballer. L'autre est là-bas. » Lança-t-elle en désignant la ruelle du pouce « D'après notre ami ici, ses potes devraient arriver bientôt. Ça de dit de leur faire une petite surprise quand ils vont rentrer? » Mais elle savait que Cindy ne serait pas non à l'idée de tendre un petit piège à leurs cibles. Et mieux valait pour elles qu'elles sachent dans quoi elles mettaient les pieds. Après tout, ils connaissaient bien mieux l'endroit qu'elles, alors mieux valait inverser la tendance pour éviter les mauvaises surprises.
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Lun 28 Nov - 22:53
Like a four alarm fire at an oil refinery
Je me retiens de rire quand Elektra me dit que je suis vieille et faible. J’aurais bien envie de lui rappeler que de nous deux elle est la seule à avoir dépassé les trente ans, tout en étant à la garde depuis moins longtemps que moi. Mais je me retiens, probablement par politesse… ou alors parce que je n’ai pas de temps à perdre pour ce genre de connerie parce que comme tout le monde le sait déjà la politesse et moi sommes pas intimes. Quant à être faible… je ne préférais même pas relever. Parce que j’étais pas sure que faible soit réellement un mot pour me décrire. J’étais même à peu près sure du contraire. Oh bien sur, j’avais mes faiblesses. L’une d’elle s’appeler Albert et surement que la seconde portait le nom de Gabriel. La disparition de mes parents devaient pas être très loin non plus dans la liste. Mais je n’étais pas faible. Parce que j’avais sorti la tête de l’eau, parce que je restais fière et solide. Parce que je me laissais pas simplement subir ça sans rien dire. Et aussi parce que d’un point de vue totalement physique, quand je foutais une droite à quelqu’un, il n’était pas rare que cette personne finisse dans les vapes. Donc non je n’étais pas faible. Et non je n’allais surtout pas transformer ma maison en SPA. Après tout, disons que Ghost serait une exception. Après tout ce chien était particulier non ? Oh c’est bon, me regardez pas comme ça avec tain de dédain. Je n’adopterais pas d’autres animaux ou alors empaillés. Mais le problème ne venait clairement pas du fait qu’elle parle de transformer ma maison en SPA à mes yeux. C’était plus que… Laisse mon frère en paix, veux-tu. Pas la peine de dire que mon ton était déjà beaucoup plus froid qu’il y a quelques instants. Mais elle le savait. Tout le monde le savait. Il fallait mieux éviter de faire une quelconque remarque, surtout négative, sur mon frère. J’avais une certaine tendance à répondre par un coup de poing dans la tronche. Elle échappait déjà au pire. Quant au coup de poing, j’allais probablement avoir l’occasion de le décoller au crétin qui s’était mis à courir en me voyant sortir de la voiture. Parfait moi qui voulait de l’animation. Je me lançais à la poursuite du premier, sachant que Elektra se chargerait sans problème des deux autres. Et puis, bon, si y en a un qui devait pas se barrer c’était celui qu’on avait en photo non ? Je me jetais sur lui, l’attrapant par la ceinture. Il tomba au sol, poussé par nos deux élans et m’entrainant dans sa chute. Cruellement je sais, j’espérais qu’il allait bien se faire mal à la tronche en faisant ça. Je n’eus pas le temps de toucher le sol qu’il tenta de me jeter sur le côté. Déstabilisée par notre chute, je me laissais rouler sur le côté. Mais il n’eut pas le temps de faire grand-chose d’autre que j’abattais mon bras en direction de son torse, le coupant le souffle avec l’impact. Sauf que j’avais pas prévu qu’il devait avoir l’habitude de se battre. Parce que quand je me relevais, sa jambe balaya les miennes, je me faisant tout simplement chuter. Je grognais quand mon épaule toucha le sol. La suite est plus floue. Je lui retourne un bras mais je comprends pas comment l’autre finit dans mon visage. Je sens ma lèvre, pas cicatrisée depuis que je m’étais mordue devant Gabriel, se fendre sous le choc. Bordel. Sans plus attendre, je rends coup pour coup jusqu’à me retrouver assise sur lui. Petit con. Vous avez pas le droit ! On va vous… Me quoi ? Fais gaffe, je peux frapper plus fort. Quant à avoir le droit, j’en ai rien à foutre. J’attrape la paire de menotte qui va avec la tenue de garde rouge et je les lui passe aux poignets sans la moindre délicatesse. Je vois des gens qui regardent vers nous. Discrètement, ou pas, j’essuie ma lèvre et leur adresse ensuite un grand sourire. Tout va bien, ne vous inquiétez pas. Mais bon, je savais que la confiance de la population dans la garde rouge avait largement diminuée depuis qu’il y avait ces rumeurs sur les rafles qui courraient. Et moi je savais que ce n’était pas seulement des rumeurs. Je lâchais un petit grognement en me relevant. Je ne tardais pas à voir arriver Elektra, avec un des deux gus. Il faudra qu’on t’apprenne ma chère le genre de cadeau que peut attendre une femme. Je dis cela mais je suis toute sourire. Parce que je suis assez contente de voir qu’on va pouvoir rentrer avec les trois crétins. Je suis toujours d’accord pour faire des petites surprises tu sais. Je te propose d’aller ranger les trois premiers dans la voiture et de prévenir le QG histoire qu’il nous ramène un … un vanne pour le nombre de crétin qu’on va avoir à la fin ? Sans plus attendre, j’attrape par le bras du crétin qu’à un peu secoué Elektra et le tire vers notre voiture quelques mètres plus loin. Tain on avait pas mal couru en fait. Tu te charges du dernier s’il te plait ?
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Mar 13 Déc - 17:28
Like a four alarm fire at an oil refinery
ft Cindy Moon
Évidemment, Cindy commenta son cadeau non sans un certain sarcasme qui lui était propre. Elektra savait très bien qu'un terroriste n'était pas le genre de cadeau qui pouvait faire plaisir à une femme, mais c'était sa façon à elle de détendre un peu l'atmosphère tout en annonçant à sa collègue qu'elle avait réussit à attraper Mario et Luigi. Et la grecque sourit lorsque Cindy accepta bien volontiers son idée de tendre un piège aux copains des trois crétins qu'elles avaient déjà entre les pattes. Alors que son amie s'emparait de celui qu'Elektra lui avait amené, elle lui demanda d'aller chercher celui qui était encore dans la ruelle. Alors qu'elle s'éloignait avec les deux gus, elle lança un regard à celui qu'elle avait attraper, non sans lui lancer un sourire qui lui fit tellement froid dans le dos qu'il fit tout son possible pour s'éloigner le plus rapidement d'elle. Laissant échapper un bref ricanement, elle se dirigea vers la ruelle, et y retrouva le crétin numéro trois, qui était toujours dans les pommes. Prenant tout juste le temps de vérifier qu'il ne simulait pas, elle le fouilla rapidement, espérant y trouver les clés de l'appartement ou ils vivaient. Une fois certaine qu'il ne les avait pas, elle le détacha avant de le porter jusqu'à la voiture non sans galérer un peu au passage. Il fallait bien avouer que le fait qu'il soit inconscient n'aidait pas vraiment à l'amener jusqu'à la voiture, puisqu'il n'était rien d'autre qu'un poids mort tout juste bon à manquer de se casser lamentablement la gueule par terre. Elle finit enfin par arriver jusqu'à la voiture, et plutôt que de déposer son fardeau à l'arrière de la voiture avec ses deux copains, elle ouvrit le coffre, avant de le laisser tomber dedans, totalement indifférente au fait qu'il allait se retrouver dans un espace exigu sans le moindre éclairage. Après l'avoir menotté à nouveau et s'être arrangée pour qu'il ne puisse pas se mettre à hurler si jamais il se réveillait, elle ferma le coffre d'un coup sec, avant de regarder Cindy « Quoi? J'allais pas le mettre avec ses potes, ils auraient étés serrés à trois sur la banquette. » Puis elle se tourna vers les deux autres tanches qui étaient assises sur la banquette arrière « Bon allez, maintenant on joue au gentil petit terroriste et on me dit qui a les clés de votre garçonnière pour tarés ou je vais devoir vous présenter mon boss quand on va rentrer. Et croyez-moi sur parole, j'ai beau passer pour une tarée, je suis une vraie petite fille inoffensive à côté de lui. » À la Garde, tout le monde avait tendance à dire que les seules fois ou on voyait Logan, c'était quand on était dans la merde. Et quand on était dans la merde, il valait mieux serrer les fesses et se préparer à prendre un tel savon qu'on allait baver des bulles pendant une bonne semaine.Et si Elektra avait tendance à jouer à la fille cruelle et un brin tarée pour foutre les pétoches à ceux qui se dressaient sur sa route... Logan lui, il n'avait pas l'air de jouer. Devant le mutisme des deux, Elektra sortit son arme, avant d'en retirer le chargeur, qu'elle remit à sa place avec un geste légèrement exagéré « Hey, on a pas une heure, alors on cause ou j'en tue un pour motiver le deuxième. » Le regard de celui qu'elle avait attrapé se dirigea presque aussitôt vers son copain, et la grecque rangea son arme, avant de le fouiller. Elle trouva rapidement les clés, qu'elle lança à Cindy « Prends les devants, je préviens le QG et j'arrive. » Fermant la portière, Elektra regarda Cindy partir devant, avant de sortir son téléphone professionnel d'une poche de sa veste. Elle composa rapidement un numéro qu'elle connaissait sur le bout des doigts, et n'eut pas à attendre longtemps pour qu'on décroche. Elle expliqua brièvement la situation, et raccrocha lorsqu'on l'informa qu'un fourgon et quelques agents allaient venir pour s'occuper de tout ça et les aider à gérer ce qu'elles pourraient trouver dans la planque des terroristes. Après tout, ils préparaient un attentat à la bombe, alors leur appart devait être rempli de trucs prêts à exploser. Raccrochant, Elektra rangea son téléphone dans la poche ou elle le rangeait habituellement, avant d'emprunter le chemin qu'avait emprunté Cindy quelques minutes plus tôt. Elle grimpa les marches jusqu'à l'appartement des trois gus dans leur voiture, avant d'ouvrir la porte « Woh, c'est moi! » S'exclama la jeune femme quand elle vit que Cindy était prête à lui sauter dessus « On devrait avoir nos renforts et notre panier à salade d'ici une petite demi-heure. Ils nous envoient aussi des gars pour désamorcer les vilaines petites bombes qu'ils auraient pu fabriquer. En attendant, on ferait mieux de toucher à rien. » Jetant un coup d’œil rapide dans l'appart, Elektra se dirigea vers la cuisine d'un pas tranquille, avant d'ouvrir le frigo. Fouillant du regard à l'intérieur, elle attrapa une bouteille de jus d'orange, dévissa le bouchon, avant d'en boire une longue gorgée « T'en veux? » Demanda-t-elle en agitant la bouteille dans la direction de sa collègue. Posant le jus d'orange sur la table, elle commença à fouiller dans les placards, à la recherche d'un truc à manger. Cogner sur des gens lui donnait faim, et elle détestait se battre le ventre vide.
(c) sweet.lips
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Jeu 2 Mar - 19:31
Like a four alarm fire at an oil refinery
Alors que j’envoie Elektra chercher le dernier crétin qu’elle a maitrisé, j’installe les deux déjà présent à l’arrière de la voiture, sans trop me soucier de s’ils sont confortablement installé et surtout de si je leur fais pas mal en le faisant. Avant de claquer la porte, je me penche à l’intérieur et leur adresse un clin d’œil. On s’attache les enfants par contre. Ce serait bête de se prendre un pv pour ça non ? Je ne prête pas plus que cela attention aux insultes qu’ils me sortent. Surtout que je suis à peu près sure qu’ils disent des saloperies sur mes parents et c’est le genre de chose qui ont tendance à me faire perdre mon calme. Genre beaucoup. Alors autant ne pas les entendre. Je regarde Elektra qui tout de suite se défend en disant qu’elle allait pas le mettre dans la voiture, ils seraient trop serrés. Et trop en possibilité de faire des conneries tous les trois, j’y avais également pensé. Mais c’était rigolo de la voir justifier son choix, ce qui amena un sourire moqueur sur mes lèvres. Je la regarde prendre la tête de l’opération récupérer les informations. Probablement parce qu’elle est meilleure quand il s’agit de foutre la trouille de leur vie à quelqu’un. Moi j’aime cogner mais je suis pas spécialement douée en menace, sauf quand on m’a réellement foutu très en colère mais là je suis plus… pleine d’adrénaline qu’en colère en fait. Bref, je rigole en l’entendant mentionner Logan. C’est sur qu’en fait, comparé à notre chef ou même à d’autres de nos collègues, Elektra pouvait passer pour une enfant de cœur. Mais elle n’en était aucunement une, ce qui laisse pensif à propos de comment sont les autres. Un petit sourire sadique né sur mon visage. Oh oui, du genre ça fait mal quand ça cogne. Je la vois sortir son flingue et je grimace. Erf, menacer de les tuer je suis pas sure que ça marche beaucoup. Du coup je me penche. Sinon, je vous brise les os un à un jusqu’à ce que vous répondiez. Pas que ça me tente de devoir ensuite vous fouiller pour trouver les clefs mais faute de mieux… A peine je dis ça, que je vois Elektra fouiller l’un d’eux. Si Madame est volontaire. Quand elle se relève, je lui adresse un clin d’œil mais visiblement, elle n’a pas envie de faire ce genre de blagues déplacées. Pfff, je fais une petite grimace avant d’attraper les clefs qu’elle me jette. Je monte rapidement les marches, surveillant bien le décor autour de moi. Je ferme les yeux alors que ma main se pose sur la clenche. Ils ont pigé l’appartement ? Mon cœur s’accélère avant de reprendre son rythme normal quand la porte s’ouvre et que rien n’explose. J’inspire calmement, rentre et ferme la porte derrière moi. Je regarde la pièce avec suspicion. Je suis tellement pas sure qu’il n’y ait pas de bombes ou autre quelques parts. Je fais quelques pas prudents et me colle contre un mur. Et j’attends. Bientôt je vois la poignée se tourner. Sans attendre, je ferme les poings et je me place en position de défense avant de voir Elektra passer la porte. Je relache ma respiration quand elle me parle. Désolé. Elle m’informe qu’elle a appelé des renforts et des démineurs. Je peux sentir qu’il y a des bombes. Je grince des dents quand juste après avoir dit qu’on ferait mieux de ne toucher à rien, elle va ouvrir la porte du frigo. Je me permets même de lever les yeux au ciel tout en fouillant du regard la pièce au tour de moi. Je me dirige jusqu’au pot à couteaux dont je sors quelques armes blanches. Je les soupèse, les mesure pour pouvoir les utiliser sans surprise. Je regarde le jus d’orange qu’elle me tend et fais non de la tête. Par contre, si tu as du saucisson, j’ai trouvé les couteaux. Je souris en jonglant avec mes couteaux. Puis je recommence mon inspection de la pièce. Mon instinct me guide jusqu’au salon. Je trouve la disposition bizarre. La table basse semble… bougée à la hâte. Je m’en approche, me baisse précautionneusement. Bordel ! BOMBE ! Je me relève brusquement parce que je sais pas. Je le sens. Je retourne vers Elektra dans la cuisine et pique dans un paquet d’apéritif qu’elle a ouvert. Y a pas de minuteur apparent. Je pense que tant qu’on y touche pas, y a pas de problème. Je hausse les épaules. Je suis en alerte. Mes sens sont en alerte mais c’est même pas à cause de la bombe. Plus comme si… On a de la visite. A peine je dis ça que la porte d’entrée s’ouvre. Bon… j’aime pas avoir raison en fait.
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Like a four alarm fire at an oil refinery | ft Cindy
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